mardi 8 mars 2022

La quotidienne centriste du 8 mars 2022. Si nous tenons face à Poutine, les difficultés économiques ne dureront pas

Les décisions prises par les Occidentaux pour punir Vladimir Poutine et l’amener à la raison en retirant ses troupes d’Ukraine ont un coût qui va nous affecter.

Mais ce que ne disent pas les commentateurs c’est qu’il sera de courte durée si nous tenons les sanctions déjà prises et que nous en ajoutons d’autres car la Russie ne pourra longtemps encaisser un véritables blocus, son économie n’ayant aucun fondement solide et le pays n’étant pas capable de vivre en autarcie, loin de là.

De plus, aucun autre pays au monde n’a intérêt à une crise économique et une récession, surtout pas la Chine qui, plus la guerre durera, sera amenée à faire entendre raison à son «ami éternel» comme a qualifié sa propagande le régime de Moscou car ses principaux client sont l’Union européenne et les Etats-Unis, la Russie ne comptant que pour une part minime dans son commerce extérieur.

Or le régime communiste chinois a acheté la paix sociale par la croissance économique.

Et elle ne fera aucune concession à ce sujet, même à Poutine.

C’est donc un moment difficile à passer mais qui n’aura pas de conséquences sur le moyen et long terme, encore une fois, à condition de ne pas céder d’un pousse face au dictateur russe.

D’autant que lui aussi a besoin de vendre son pétrole et son gaz simplement pour que son pays vive.

En revanche, si nous sommes faibles ou désunis, si nous prenons des demi-mesures, nous paierons le prix de notre frilosité.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

Présidentielle 2022. Sondage Elabe – Macron en hausse de 8,5 points à 33,5% au 1er tour et à 61% au 2e / Le Pen et Zemmour en baisse / Mélenchon en 3e position

Selon la nouvelle vague du sondage de l’Institut Elabe pour BFMTV, l’Express et SFR, Emmanuel Macron fait un bond avec un gain de 8,5 points à 33,5% et possède plus du double d’intentions de vote que sa poursuivante, Marine Le Pen à 15% qui perd deux points.

Jean-Luc Mélenchon (13% / +0,5) passe devant Eric Zemmour qui dévisse (11% / -3) mais reste devant Valérie Pécresse également en recul (10,5% / -1,5).

Au second tour Emmanuel Macron remporte son duel face à Marine Le Pen (61%-39% / +3,5), celui face à Jean-Luc Mélenchon (68,5-31,5% / nouveau) et celui face à Eric Zemmour (69,5%-30,5% / +4).

► Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 1% (+0,5)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 1% (=)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 3% (-1)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 13% (+0,5)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 1,5% (=)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologique): 5% (-1,5)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central): 33,5% (+8,5)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 10,5% (+1,5)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 2,5% (+0,5)
- Jean Lassalle (Résiste, droite populiste démagogue):2,5% (+0,5)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 15% (-2)
- Eric Zemmour (extrême-droite): 11% (-3)

(Sondage réalisé par internet les 7 et 8 mars 2022 auprès d’un échantillon de 1580 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,1 et 3,1 points selon l’institut)

 

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Ifop – Macron en hausse à 30,5%, 12 points devant Le Pen / Pécresse en baisse dépassée par Zemmour et talonnée par Mélenchon

Selon la vague du 8 mars du sondage présidentiel quotidien de l’Institut Ifop pour LCI, Sud radio et Paris Match, Emmanuel Macron obtient au premier tour 30,5% (+0,5) des intentions de vote et précède Marine Le Pen (18,5% / +0,5) de 12 points.

En troisième position on trouve Eric Zemmour (12,5% / =) qui dépasse Valérie Pécresse (12% / -1) encore en baisse et qui précède tout juste Jean-Luc Mélenchon(11,5% / =).

Au second tour, Emmanuel Macron remporte son duel face à Marine Le Pen (56%-44% / =), face à Eric Zemmour (65,5%-33,5% / +1,5), face à Valérie Pécresse (61,5%-38,5% / +0,5) et face à Jean-Luc Mélenchon (63,5%-36,5% / +0,5.

► Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 0% (=)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 0,5% (=)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 4% (=)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 11,5% (=)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 2% (-0,5)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologique): 5,5% (+0,5)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central): 30,5% (+0,5)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 12% (-1)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 1,5% (=)
- Jean Lassalle (Résiste, droite populiste démagogue): 1,5% (=)
- Eric Zemmour (Reconquête, extrême-droite): 12,5% (=)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 18,5% (+0,5)

Nota: L’Ifop réalise également un sondage plus ou moins hebdomadaire pour Le Figaro et… LCI sur l’élection présidentielle qui fait doublon avec ce sondage quotidien.
Pour cette raison nous avons décidé de ne pas publier ses résultats qui ne donnent aucune information en plus ou complémentaire mais qui sont accessibles sur le site de l’institut et des médias précités.
Bien évidemment, nous observons les résultats de cette enquête hebdomadaire réalisée sur deux jours et en cas de différences notables avec les vagues correspondantes de ce baromètre, nous publierions celles-ci ce qui, par ailleurs remettrait en cause le sérieux du travail de l’institut.

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / La vague du jour est cumulée avec celles des deux jours précédents / Méthode des quotas / Marge d’erreur non-précisée)I

 

 

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Opinionway – Macron 12 points devant Le Pen / Pécresse, Zemmour et Mélenchon se tiennent en deux points

Selon la vague du 8 mars du «baromètre» présidentiel quotidien de l’Institut Opinionway pour Les Echos et Radio classique, Emmanuel Macron obtient au premier tour 30% (=) des intentions de vote et devance Marine Le Pen (18%/ =) de 12 points.

En troisième position on trouve Valérie Pécresse (12% / -1) à nouveau en baisse. Juste devant Eric Zemmour (11% / =) et Jean-Luc Mélenchon 10% (=).

Yannick Jadot (5% /=) et Fabien Roussel (5% / =) sont à égalité alors qu’Anne Hidalgo est à (3% / =).

Au second tour, le président centriste l’emporte face à Marine Le Pen 59%-41 (=), seule hypothèse testée au vu des écarts entre la deuxième et ses poursuivants selon l’institut.

Concernant les candidats du Top5, seule Valérie Pécresse est en baisse, Emmanuel Macron, Marine Le Pen, Eric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon sont stables.

► Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 1% (=)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 1% (=)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 5%:(=)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 10% (=)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 3% (=)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologiste): 5% (=)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central):30% (=)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 12% (-1)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 2% (+1)
- Jean Lassalle (Résiste, populiste nationaliste): 2% (=)
- Eric Zemmour (extrême-droite): 11% (=)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 18% (=)

Nota: Opinionway réalise depuis le 20 janvier un sondage hebdomadaire pour Cnews sur l’élection présidentielle qui fait doublon avec ce sondage quotidien.
Pour cette raison nous avons décidé de ne pas publier ses résultats qui ne donnent aucune information en plus ou complémentaire mais qui sont accessibles sur le site de l’institut et de la chaine d’information en continu.
Bien évidemment, nous observons les résultats de cette enquête hebdomadaire réalisée sur deux jours et en cas de différences notables avec les vagues correspondantes de ce baromètre, nous publierions celles-ci ce qui, par ailleurs remettrait en cause le sérieux du travail de l’institut.

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus dont 500 d’entre eux sont interrogés quotidiennement / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,3 et 2,6 points selon l’institut)

 

 

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Vivre riche ou vivre libre?

La démocratie ce n’est pas le régime de la prospérité mais de la liberté et de la dignité.

Cette réalité prend une dimension particulière aujourd’hui avec la guerre de Vladimir Poutine contre l’Ukraine avec ses possibles conséquences économiques qui pourraient aller jusqu’à une récession, voire des restrictions ou rationnements dans les pays démocratiques.

Ajoutons immédiatement deux choses.

La première est que tout montre dans l’histoire récente que la démocratie est le régime également de la prospérité, celui qui la permet.

La Chine est l’exception qui confirme la règle mais il faut aussi dire que pour parvenir à enrichir un tiers seulement de sa population – les deux autres tiers continuent à vivre dans la pauvreté –, elle a du appliquer un temps les codes de la liberté, et non pas uniquement ceux du capitalisme, en matière économique comme la libre-entreprise sans lesquels elle serait restée dans le sous-développement.

Sans oublier qu’elle a du compter sur la prospérité des pays démocratiques qui lui ont acheté ses produits…

La deuxième est que si récession ou rationnement il y a, ils ne seront pas cantonnés aux pays démocratiques mais toucheront toute la planète, la Russie y compris et surtout, alors que le régime en place à Moscou menace de prendre des contre-sanctions drastiques à son isolement.

Et informons en passant la Chine que ces dernières toucheront ses meilleurs clients, ceux qui lui permettent sa croissance depuis des années.

Ayant dit cela, la question entre richesse et liberté est fondamentale et n’est évidemment pas nouvelle.

Ce qui ne veut pas dire qu’avoir l’une et l’autre soit impossible comme le prouve le monde actuel.

Et quand on parle de richesse, ce n’est bien sûr pas de vivre avec le minimum nécessaire, cela s’appelle vivre décemment, ni même de la vie quotidienne de quelques milliardaires, mais de vivre avec le bien-être que nous connaissons dans nos pays occidentaux.

Ainsi ce qui est derrière cette question c’est le choix à faire si les circonstances l’imposaient entre richesse et liberté.

S’il n’y avait qu’une alternative entre vivre riche ou vivre libre quel devrait être la voie à suivre?

Cette question est épineuse parce que nous avons du mal à renoncer  à un confort matériel comme le montre les fortes résistances à changer nos comportements face à la crise climatique qui s’installe.

A l’opposé, on constate, partout dans le monde, que les peuples privés de liberté sont prêts à se battre pour la conquérir dès qu’il y a un moyen d’y parvenir.

Si on les laisse choisir, aucun ne désire vivre dans un régime totalitaire.

Donc, il y a dilemme qu’il serait abusif de ramener à une problématique uniquement binaire entre ceux qui se satisfont du confort matériel jusqu’à renoncer à leur liberté et ceux qui préfèrent vivre libre et dans le dénuement, entre des matérialistes à courte vue et des idéalistes magnifiques.

Pour autant, une vie accomplie ne peut se ramener seulement au montant de son compte en banque.

Etre à même de mener une existence en accord avec ses aspirations profondes et être maître de son destin autant que faire se peu dans la limite du respect d’autrui donne un sens à notre vie terrestre.

Enfin, comme je le disais plus haut, jusqu’à présent, la liberté a été la condition de la richesse.

Dès lors, le choix rationnel est bien la liberté d’abord qui permet ensuite la richesse.