Il apparait évident que le seul programme de la formation d’extrême-gauche LFI est l’attaque continuelle de la démocratie républicaine.
Ce qui était déjà le cas lors de la législature précédente (2017-2022) est devenu l’obsession des amis de Jean-Luc Mélenchon avec la perte de la majorité absolue par les partis soutenant l’action du Président de la république.
Cette «fragilité» a été interprétée par LFI comme une aubaine pour une déstabilisation à grande échelle du régime démocratique.
On se rappelle que ce fut également le comportement des députés FN/RN jusqu’à cette législature où ils ont décidé de laisser à LFI le soin de provoquer le chaos dans une stratégie de dédiabolisation que valide chaque jour l’extrême-gauche avec cette idée que comme elle ne peut obtenir la majorité dans les urnes, une victoire de l’extrême-droite provoquera une révolution dont elle profitera.
Tout cela n’est pas étonnant puisque la stratégie des extrêmes a toujours été de provoquer de l’instabilité afin de fissurer l’ordre démocratique tout en appelant constamment de manière plus ou moins directe à la violence pour instaurer leur ordre autocratique voire totalitaire.
Ce qui peut paraitre nouveau est l’alliance des partis de gauche dits «de gouvernement» avec une extrême-gauche qui n’a pas changé.
La nouveauté vient également du changement d’image de l’extrême-droite.
Evidemment, comme d’habitude, son programme est tout aussi inconséquent que celui de l’extrême-gauche et n’est qu’un paravent aux véritables objectifs de la prise de pouvoir avec un discours de populisme démagogique que permettent les nouveaux outils de la communication.
Mais, face à une extrême-gauche qui joue l’irresponsabilité continuelle et qui insuffle une peur à une majorité de la population, la posture de l’extrême-droite donne des résultats au-delà même des espérances de ses leaders le tout grâce au comportement des membres de LFI.
Du coup, Marine Le Pen est devenue la principale supportrice de Jean-Luc Mélenchon.
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