jeudi 6 mai 2021

Propos centristes. France – Vaccination contre la covid19 ouverte à tous; emploi des jeunes; bicentenaire de la mort de Napoléon; policier assassiné; femme brûlée vive; examens de fin d’année…

Voici une sélection, ce 6 mai 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.


► Emmanuel Macron (Président de la République)

- Napoléon Bonaparte est une part de nous.

- L’héritage de Napoléon à notre Nation est éternel. Nous l’assumons.

- De l’Empire nous avons renoncé au pire, de l’Empereur nous avons embelli le meilleur. Commémorer le bicentenaire de la mort de Napoléon, ce n'est pas juger le passé avec les lois du présent. C'est retracer ce que nous sommes nous, Français.

- Vacciner le jour. Vacciner la nuit. Vacciner le week-end. Vacciner les jours fériés. Merci à toutes celles et à tous ceux qui ne comptent pas leurs heures pour sauver des vies. Car c’est bien cela dont il s’agit. Aucun créneau ne doit être perdu. À partir du 12 mai, les rendez-vous qui n’auront pas trouvé preneur 24 heures avant seront ouverts à tous les adultes volontaires, sans condition.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)

Un de nos policiers a été mortellement blessé, ce soir, à Avignon, alors qu’il était en intervention. Mes premières pensées vont à ses proches et à la grande famille de la police, à nouveau endeuillée. Tout est mis en œuvre pour que cet acte odieux ne reste pas impuni.

 

Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)

Je serai au Liban avec un message de grande fermeté aux responsables politiques et un message de pleine solidarité aux Libanais. Fermeté face à ceux qui bloquent la formation du gouvernement : nous avons pris des mesures nationales, et ce n’est qu’un début. Mon déplacement assure également de la solidarité de la France sur les plans scolaire, médical, du patrimoine, et auprès des Libanaises et des Libanais qui se mobilisent pour leur pays.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)

- Restaurants universitaires : un choix végétarien chaque jour. Cantines scolaires : un menu végétarien par semaine. Des avancées concrètes dans toute la France, bonnes pour le climat et la santé, rendues possible par la loi climat et résilience.

- Loi climat : la vente en vrac a "de multiples impacts bénéfiques" environnementaux et économiques, selon l’association Réseau Vrac.

- Je suis venue vous proposer d’écrire une nouvelle page de notre histoire, qui a été écrite avec toutes les forces vives de notre pays et qui a été densifié par le travail exigeant des députés. [...] C’est à vous, sénatrices et sénateurs, de transformer l’essai.

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)

- Pour des examens de fin d’année qui tiennent compte des difficultés traversées par les élèves. Bienveillance au service de la réussite de chacun. (…) Bienveillance et écoute pour un parcours de réussite qui tienne compte des difficultés traversées par nos élèves. L’aménagement des examens donne une part importante au contrôle continu tout en préservant des épreuves terminales dans l’intérêt des élèves

- [Bac 2021] J'entends les lycéens, ils ont vécu une année particulièrement difficile.

- 2021: Année Napoléon. Occasion pour nos élèves d’approfondir leur connaissance d’un personnage fondamental de notre histoire, avec son génie, ses fulgurances, ses erreurs et ses fautes. Et ses créations institutionnelles (lycées...).

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)

Les collectivités locales sont des acteurs essentiels de la vie économique. Nous sommes à leurs côtés pour les accompagner. Ce sont aujourd’hui plus de 9 000 projets d’investissement subventionnés par France relance.

- France relance se déploie vite et fort partout sur le territoire. Les Français, les entreprises et les collectivités locales se sont emparés des mesures du plan de relance. Plus d'un tiers du plan de relance est déjà engagé. France relance soutient notre croissance.

- Une grande nation se souvient toujours de ses grandes figures. Elle les aime. Elle les critique. Elle en débat librement. Elle s’en inspire ou elle s’en détache ; mais elle ne les oublie pas. Le bicentenaire de la mort de Napoléon doit nous rassembler et pas nous diviser.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)

- Aujourd’hui, un des soldats de la guerre que nous menons face à la drogue est mort au combat, en héros. Nous le pleurons et pensons à sa famille, à ses deux enfants. Ce combat face à la drogue, nous le poursuivrons et nous le gagnerons.

- L’individu qui avait violemment poussé une femme dans le métro parisien a été expulsé de France. Il a désormais interdiction de séjourner sur le territoire français. Un étranger qui trouble l’ordre public n’a rien à faire sur notre sol.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)

- La jeunesse, qui a fait un énorme effort pour protéger ses aînés depuis le début de la crise, est la priorité du président de la République. Dès le mois de juillet dernier, nous avons présenté le plan « 1 jeune, 1 solution », inédit à la fois par son ampleur – déjà 9 milliards d’euros ! – et par la diversité des réponses apportées. Il n’y a pas « un » jeune mais « des » jeunes, avec chacun leur parcours, que nous avons voulu accompagner vers l’emploi, un apprentissage, une formation ou des parcours d’insertion, pour ceux qui en sont le plus éloignés. Ce plan porte ses fruits : 1,5 million de jeunes de moins de 26 ans ont été embauchés en CDI ou en CDD de plus de 3 mois entre août et mars, quasiment autant qu’avant la crise. Nous avons aussi battu tous les records dans l’apprentissage avec, au dernier comptage, 516 360 recrutements en 2020 dans le privé et le public. Enfin, depuis le début de l’année, nous avons déjà accompagné 250 000 jeunes dans des parcours d’insertion, le but étant d’en accompagner 1 million en 2021. L’objectif est que, malgré la crise, aucun jeune ne reste sur le bord de la route.

- À la demande du président de la République, je travaille sur une « garantie jeune universelle », dont le principe est que chaque jeune a droit à un accompagnement personnalisé vers l’emploi et à une allocation pouvant aller jusqu’à 500 € par mois, s’il en a besoin. C’est une question de cohésion sociale : les jeunes ne doivent pas avoir l’impression qu’ils n’ont pas leur place dans la société.

- [Emplois précaires] C’est au cœur de notre réforme de l’assurance-chômage. Certains salariés enchaînent plus de 50 CDD dans l’année ! Le dispositif actuel encourage les entreprises de certains secteurs à gérer leur flexibilité en proposant des contrats très courts aux salariés. Il est par ailleurs plus favorable pour ceux qui enchaînent des contrats courts que pour ceux qui travaillent de manière continue. La conséquence est une augmentation de plus de 250 % des CDD de moins d’un mois en 10 ans. Il faut donc absolument agir pour sortir de cette précarité en incitant les entreprises à proposer soit des CDD plus longs soit des CDI, qui sont plus protecteurs pour les travailleurs. Nous recourons six fois plus aux contrats courts que nos voisins allemands par exemple. C’est tout l’enjeu du bonus-malus que nous allons mettre en place pour dissuader les entreprises d’y recourir. Et cela suppose aussi un travail avec les branches concernées pour trouver des manières d’offrir des emplois plus stables à leurs salariés.

- Les seniors ont été parmi les mieux protégés dans cette crise. Les dispositifs mis en place, notamment l’activité partielle qui a permis que les rémunérations de 9 millions de salariés soient prises en charge par l’État et l’Unédic au plus fort de la crise, ont joué à plein, notamment pour les plus de 50 ans. Malgré la crise, leur taux de chômage était plus bas au troisième trimestre 2020 qu’au troisième trimestre 2019, passant de 6,4 % à 5,9 %. Pour autant, je suis consciente des problèmes particuliers des seniors. Dans beaucoup d’entreprises, la formation ne cible pas assez les plus anciens, au risque de l’obsolescence de leurs compétences. Il est de plus en plus important de former les salariés tout au long de leur vie pour leur permettre d’avoir des compétences qui restent adaptées, notamment aux transitions écologique et numérique. On peut même avoir besoin de changer de métier au cours de sa vie professionnelle. D’où notre attention à la formation professionnelle depuis le début du quinquennat avec des dispositifs comme le compte personnel de formation que plus d’un million de salariés ont utilisé en 2020. Le plan de relance nous a aussi permis de mobiliser 270 millions d’euros pour favoriser la reconversion des salariés via la formation par l’alternance au sein des entreprises. Avec les partenaires sociaux, nous avons également bâti le dispositif « transitions collectives » permettant aux salariés dont l’emploi est menacé de rebondir vers un métier qui recrute dans un même bassin d’emploi.

- Il ne faut surtout pas mettre en concurrence les jeunes et les seniors ! Une entreprise ne cherche pas la même chose avec un salarié expérimenté et un jeune qui commence sa vie professionnelle. Beaucoup d’entreprises développent des formes de tutorat : l’apprentissage illustre d’ailleurs bien cette importance de la transmission des compétences. C’est aussi ce que nous voulons développer avec le mentorat. Si certains jeunes ont les bons codes et les bons réseaux, d’autres ont besoin d’être guidés dans leurs premiers pas vers la vie professionnelle. Le président nous a demandé de passer à 100 000 mentors en 2021 et 200 000 en 2022. Nous allons intégrer à notre site « 1 jeune, 1 solution » un module dédié au mentorat.

- Je suis convaincue que nous avons besoin d’une réforme des retraites. Nous avons actuellement un système injuste avec des droits très différents selon le régime et un système pénalisant pour les femmes et ceux qui ont des carrières hachées. Il faut donc un système plus juste et équitable. C’est évidemment un chantier qui doit être discuté avec les partenaires sociaux. La priorité aujourd’hui est de gérer la sortie de crise, et cela nous occupe à plein temps. En fonction de l’évolution des prochains mois, nous verrons si nous pourrons reprendre les discussions avec les partenaires sociaux sur ce projet. (…) Le projet porté par le président de la République est clair : une réforme pour un système plus juste et plus lisible. Cette réforme est nécessaire. Nous avons vu cependant avec cette crise combien notre système de protection sociale est important : il faudra se préoccuper de l’équilibre de toutes les branches de la protection sociale.

- Nous voulons accélérer les choses pour accompagner en entreprise l’ouverture progressive de la vaccination à de nouveaux publics. Nous allons changer d’échelle en fournissant à la médecine du travail 100 000 doses supplémentaires d’AstraZeneca dès ce mois-ci. Les médecins du travail pourront désormais vacciner avec tous les vaccins. Une expérimentation sera lancée avec plusieurs services de santé au travail disposant du matériel nécessaire pour la conservation des vaccins Pfizer ou Moderna. Enfin, l’approvisionnement des services de santé au travail pourra se faire par un circuit plus direct et simplifié.

 

Jacqueline Gourault (ministre des Territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)

Contrats de relance et de transition écologique (CRTE) : 837 contrats sont aujourd’hui engagés dans cette démarche. D’ici cet été, la démarche devra avoir été engagée partout. Dans les cas où la définition du projet de territoire et l’association des acteurs locaux demandent plus de temps, la finalisation du CRTE pourra intervenir à l’automne. Le 30 juin n’est pas une date couperet.

 

Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)

- Cela fait de trop nombreuses années que le fossé entre nos concitoyens et la justice se creuse.

- [Enregistrement et la diffusion d'audiences filmées] Il ne s'agit en aucun cas de verser dans la justice spectacle.

- C’est avec beaucoup d’émotion que j’apprends le meurtre d’un policier dans l’exercice de ses fonctions. Toutes mes pensées vont aux proches de ce jeune père de famille et à toute la police durement éprouvées par ce nouveau drame. L’auteur répondra de son acte devant la justice.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)

Arrêtons d’opposer agriculture et environnement ! C’est un non-sens absolu !

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)

- [Une femme brûlée vive par son ex-compagnon] Quand l'humanité a déserté. Une barbarie inouïe. Une lâcheté infinie. Un féminicide est et sera toujours un féminicide de trop. Mes pensées à la famille et aux proches de la victime. La lutte contre les féminicides nous concerne tous.

- La PMA pour toutes sera une réalité dès cette année. Je suis ravie de voir cette promesse d'Emmanuel Macron se concrétiser bientôt.

- Quand l'industrie se conjugue au féminin. Au Creusot ce matin pour inaugurer les Industri'elles, une initiative dont la vocation est de promouvoir les métiers de l'industrie aux collégiennes et lycéennes. Les métiers n'ont pas de genre.

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)

- Il y a une ambition politique du Président de la République et du Premier ministre sur l’internationalisation de l’économie. Nous accompagnons nos entreprises exportatrices et nous assurons la promotion de l’attractivité de la France. C’est le rôle de la Team France Export qui fédère État, Région, acteurs de l’État et différentes fédérations professionnelles ou syndicats professionnels pour aider nos exportateurs. On porte la voix de la France en matière de politique commerciale, notamment au niveau européen, pour qu’on puisse revoir, par exemple, la politique commerciale européenne pour qu’elle soit moins naïve, qu’elle protège mieux...

- Nous ne pouvons plus accepter que des entreprises massivement subventionnées par des Etats étrangers faussent la concurrence sur nos marchés. Une étape de plus vers une Europe moins naïve qui protège ses entreprises.

- La France n'accepte pas la décision unilatérale du Royaume-Uni sur les licences de pêche, prise sans concertation, sans consultation, sans explication. Un accord a été signé : il doit être respecté.

- La libération des détenus de guerre du Haut-Karabagh, majoritairement arméniens, est une priorité : c'est prévu par l'accord du 9 novembre, c'est nécessaire à la désescalade durable du conflit et c'est un enjeu humain pour les détenus et leurs familles.

- La France est déterminée à faire de notre politique commerciale un levier pour garantir et promouvoir le respect des Droits de l'Homme.

- [Mercosur] Il est important de développer le libre-échange, mais pas à n’importe quel prix, pas au prix de la protection de nos entreprises, de la biodiversité, de la lutte contre la déforestation. Là, le compte n’y est pas du tout.

- Sous l'impulsion du Président Emmanuel Macron, la France est aux avant-postes d'une politique commerciale européenne plus durable et plus responsable.

 

Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)

- L'aile gauche de la majorité doit être force de propositions dans cette campagne pour rassembler autour de ses valeurs.

- Contre la précarité des jeunes, la solution n'est ni le RSA ni le statu quo !

- Nous prolongeons à nouveau la trêve hivernale cette année, du 31 mars au 31 mai. Nous avons ouvert un nombre exceptionnel de places d'hébergement.

- Face à la situation sanitaire, des mesures ont été prises : pas d’expulsion sans proposition de relogement, prolongation de la trêve hivernale, augmentation des places en hébergement d’urgence et travail avec les associations.

 

Jean-Baptiste Djebbari (ministre chargé des Transports)

Le monde entier a envie de voyager de nouveau. Avec les ministres des Transports du G7, nous travaillons à la reprise des déplacements internationaux.

 

Olivier Dussopt (ministre chargé des Comptes publics)

- France relance soutient avec 10,5 milliards d’€ les collectivités territoriales face à la crise.

- Entier soutien aux forces de l'ordre. Un des leurs, un des nôtres, est tombé ce soir, sous les balles d'un assassin, en luttant contre le trafic de stupéfiants et pour le maintien de l'ordre. En pensée avec sa famille et ses proches.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)

- Une Europe ouverte, mais à nos conditions : c’est la bonne approche ! Je salue la mise à jour de la feuille de route industrielle présentée aujourd’hui par Thierry Breton. Elle constitue une étape importante pour faire de l’industrie la colonne vertébrale de notre économie. Cette nouvelle étape marque la reconnaissance d'un projet industriel commun au service de notre souveraineté : nous avons maintenant les moyens de projeter L'Europe vers une industrie compétitive, propre et résiliente, génératrice d'emplois de qualité, dont les PME prospèrent.

- Nous avons renforcé nos outils juridiques de contrôle des investissements étrangers en France, et c'est cette démarche française qui a inspiré la doctrine de filtration des investissements étrangers en Europe. En 2020, 275 opérations de contrôles ont été menées en France.

- La santé fait partie des secteurs rattachés au volet "Résilience" du plan France relance. Ce à quoi nous travaillons, c'est à (re)localiser en France des sites de production de vaccins, de médicaments, de principes actifs et de dispositifs médicaux.

- Je salue l’initiative de Thierry Breton de lancement d'une alliance pour les semi-conducteurs : c’est un secteur industriel stratégique pour lequel l’Europe doit renforcer ses ambitions stratégiques pour plus d’autonomie. Dans la continuité du premier PIIEC et du programme Nano22 annoncé en 2018, la France consacrera des moyens importants pour accompagner la filière. Dans le cadre de France relance, près de 70 entreprises ont déjà été aidées à hauteur de 125M€ pour soutenir leurs investissements.

- Producteurs de vaccins, mais aussi de composants clés comme les lipides, fabricants de flacons, de filtres, de poches. Partout sur le territoire, nos industriels sont mobilisés dans la grande chaîne de production européenne des vaccins.

 

Alain Griset (ministre chargé des Petites et moyennes entreprises)

Malgré le soutien économique, j'entends la frustration ressentie par les patrons des discothèques. Je suis aux côtés de leurs représentants pour définir des perspectives, pour voir avec eux s'ils ont besoin d'un soutien spécifique et pour dresser un cap.

 

Roxana Maracineanu (ministre chargée des Sports)

- Les salles de sport rouvriront le 9 juin. Je mesure l’impatience de millions de Français.

- Nous mettons un coup d’accélérateur au Savoir rouler à vélo pour former nos enfants à une pratique sécurisée et autonome du vélo. Le programme Génération Vélo permettra de consacrer 21 millions sur ce programme.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)

- Il est de notre devoir de protéger ceux qui protègent. Le Gouvernement soutient pleinement et sans réserve l’action des forces de l’ordre qui sont la police de la République.

- [Une femme brûlée vive par son ex-compagnon] Horrifiée par ce crime ignoble, j’adresse mon sincère soutien à la famille de la victime. Le combat contre les violences conjugales et les féminicides continue.

- 2009 personnes engagées pendant la crise sanitaire de la COVID19 ont été naturalisées via une circulaire dédiée que j’ai souhaité prendre.

 

Brigitte Klinkert (ministre chargée de l'Insertion)

- Face à la crise sanitaire les salariés en insertion s’engagent avec courage et dévouement pour prêter main forte aux EHPAD et aux résidences pour personnes handicapées. Merci à eux !

- Le système actuel n’est pas satisfaisant. Dans la réforme qui interviendra à partir de juillet, le montant global d’indemnisation du demandeur d’emploi restera le même, mais la durée d’indemnisation sera prolongée.

 

Nadia Hai (ministre chargée de la Ville)

- «Le gouvernement n’agit pas dans les quartiers.» Vraiment ?? Plus 35 % de subventions en 1 an, près de 400M€ au total, 37460 actions:
- accès aux soins
- droits des femmes
- réussite scolaire
- insertion professionnelle
- soutien à l’entrepreneuriat
- aide alimentaire.
Et pour 2021...? 3,3 milliards€ supplémentaires de mesures concrètes décidées lors du comité interministériel des villes pour : agir sur l’attractivité des quartiers, la sécurité, le cadre de vie, l’aménagement du territoire, permettre l’émancipation de chacun, l’éducation, l’emploi

- Signature à Narbonne ce jour de la 1ère convention Quartiers productifs Le but : encourager commerçants, artisans et entreprises à s’installer dans les QPV, aider à la création d’entreprise. Le développement économique des QPV est un enjeu de mixité sociale et d’attractivité.

 

Brigitte Bourguignon (ministre chargée de l'Autonomie)

- Nous n’avons pas attendu le rapport du défenseur des droits pour transformer les EHPAD. 2,1 Mds d’€ de France relance financeront leur rénovation et le renforcement de l’encadrement Nous irons plus loin, en travaillant à la création d’un référent consentement dans chaque établissement.

- Pour préparer la France à la transition démographique, je proposerai un véritable projet de société. Il renforcera le lien intergénérationnel, offrira des milliers d’emplois d’avenir et favorisera l’innovation technologique dans les territoires.

- [EHPAD] Je reste vigilante, car beaucoup de situations intolérables me remontent. Elles doivent se résoudre dans le dialogue avec les familles. Dans les prochains jours, nous franchirons une nouvelle étape du chemin des retrouvailles, grâce à de nouvelles recommandations.

 

Sophie Cluzel (secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées 

- Cette crise a montré le chemin vers de nouvelles formes de solidarités Cette solidarité, c'est aussi celle des 11 millions d'aidants que le gouvernement accompagne et soutient!

- Comité de suivi de la stratégie de mobilisation et de soutien des proches aidants 2020-2022. Pour que les aidants ne soient plus assignés à domicile. Pour qu'aidant ne rime plus avec parcours du combattant. Pour leur redonner du temps et du souffle.

 

Jean-Baptiste Lemoyne (secrétaire d’Etat chargé du Tourisme, des Français de l’étranger et de la Francophonie)

- [Tourisme] L’Etat est et reste aux côtés des professionnels du secteur. 28 millards d’€ de soutien ont été mis en place pour préserver les emplois et entreprises du tourisme. Et pour la reprise nous maintiendrons ce soutien en l’adaptant.

- Réunion avec les acteurs des parcs de loisirs et à thèmes pour préparer la reprise progressive des activités. Ils sont des acteurs majeurs pour nos territoires en accueillant un public familial. L’Etat a été à leurs côtés et le reste.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)

- Parler d’Europe. Notre démocratie en a besoin

- Tant mieux, les États-Unis se rallient à ce que la France et l’Europe défendent depuis un an : faire du vaccin un bien public mondial ! Au-delà des annonces, il faut du concret, vite : l’enjeu est de produire et livrer des doses aux pays en difficulté.
1. L’Union européenne exporte près de 50% des doses de vaccin produites sur son sol - déjà plus de 200 millions de doses. Les États-Unis et le Royaume-Uni aucune dose à ce stade. Commençons par là, sans délai.
2. La France et l’Union européenne ont lancé les initiatives de solidarité internationale ACT-A et Covax. Covax, ce sont aujourd’hui plus de 40 millions de doses livrées dans 118 pays.
3. C’est la France qui a pris l’initiative de vacciner en priorité les soignants en Afrique - déjà 100 000 doses envoyées, 500 000 en juin.
4. Solidarité concrète, maintenant, en examinant toutes les solutions qui marchent.

 

Nathalie Elimas (secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)

[REP+] Les résultats aux évaluations progressent grâce aux dédoublements des classes et au travail en réseau, notamment autour de la formation des professeurs et de la co-éducation.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)

- Des jeunes qui nous disent se sentir « utiles » et « épanouis ». Nous échangions ce matin avec Clément Beaune à la maison de l’Europe de l’Eure avec des volontaires en Service Civique « Europe ». Ils sont engagés dans des organismes œuvrant pour la construction européenne.

- Pour la 1ère fois depuis 1988, notre gouvernement augmente la rémunération minimale pour les stagiaires de la formation professionnelle. Et c'est effectif depuis le 1er mai !

 

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)

[Vaccins covid19] Même si tous les brevets étaient en accès libre, il n'y aurait pas de production supplémentaire pour les pays du sud avant fin 2022, compte tenu de la complexité industrielle.

 

Olivia Grégoire (secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)

- Nous sommes les 1ers à le faire en 30 ans: en revalorisant la rémunération des stagiaires et jeunes en formation professionnelle, Elisabeth Borne développe une économie plus responsable qui soutient ses jeunes sur le chemin de l’insertion professionnelle.

- Beaucoup d'hommes et de femmes politiques commencent par faire savoir et se mettent à faire, éventuellement, après. Nous, on fait.

 

Adrien Taquet (secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)

La Stratégie nationale de prévention et de protection de l'enfance continue de se déployer sur tout le territoire.Tous les jeunes majeurs de l'ASE bénéficient :
- d'une bourse pour leurs études supérieures
- d’'un accompagnement vers l'emploi et de ressources financières.

- En cette journée de la Sage femme je tiens à souligner l'engagement de cette profession indispensable pour les parents comme les nouveau-nés. En libéral, à l'hôpital, en PMI, où qu'elles exercent, elles jouent un rôle clé dans le parcours des 1000 premiers jours.

 

Assemblée nationale

Richard Ferrand (président)

- L’attaque mortelle qui a coûté la vie à l’un de nos policiers en intervention à Avignon, endeuille la Nation entière. Au nom de la représentation nationale, j’adresse mes sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à l’ensemble de ses collègues de la police.

- À l'occasion du bicentenaire de sa mort, l'Assemblée expose ses archives sur Napoléon 1er. L'héritage napoléonien ne peut pas plus être récusé qu'être revendiqué sans réserve. Notre vie démocratique s'honore de ces débats.

 

► Haut-commissariat au Plan

François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)

- Je suis Maire de Pau. Un Maire de Pau, tout comme un président de région a une seule ligne de conduite, celle de rassembler le plus largement possible au moment de se présenter aux élections pour avoir une base qui ressemble à sa ville ou à sa région et non pas aux cartes de parti que l'on brandit, pour ensuite les oublier dès l'instant que l'on a été élu. Il s’est donc passé, à mon sens, ce qui aurait dû se passer depuis longtemps. Pas seulement dans cette région mais dans d'autres. Si j’avais été président de région et que mon parti m'avait dit : « je vous interdis de vous allier avec un autre, car nous sommes dans l'opposition, pas question de parler à ces horribles gens de la majorité ! ». J'aurais répondu « écoutez, mes chers amis du comité directeur du bureau politique de l'Exécutif et de la commission d'investiture, je suis président de la région, tout le monde connaît mes opinions, j'aurais évidemment des personnes de ma sensibilité politique et donc dans l'opposition et je chercherai aussi des personnes dans la majorité ». Pourquoi ? Car une région a besoin d'être défendue et notamment lorsqu'il s'agit de participer. Lorsque vous êtes à la tête d'une région, vous avez besoin d'avoir avec l'Exécutif des relations qui soient des relations de confiance, de pouvoir expliquer quels sont vos problèmes, ce que vous êtes et l'aide que vous attendez de recevoir. Cela aurait dû se passer comme cela, en tout cas, c’est ce que j’aurais fait.

C'est un climat navrant. Lorsque Xavier Bertrand, ce matin dit : « c'est de la traîtrise et du déshonneur » et il emploie le mot de Winston Churchill contre Hitler, c'est-à-dire vous avez voulu éviter la défaite au prix du déshonneur, vous aurez la défaite et le déshonneur. C’est un mot de Winston Churchill contre Hitler, rien que cela ! Xavier Bertrand, lors des dernières élections régionales il y a six ans, tout le monde, tous les partis politiques du champ démocratique républicain français, se sont désistés et ont appelé à voter pour lui, y compris en sacrifiant leurs sièges : la gauche n'a plus de siège dans le Nord-Pas-de-Calais. Et Xavier Bertrand dit - j’ai moi-même appelé à voter pour lui évidemment - « je respecterai toutes les opinions ». Trouvez-vous que c'est ce qui est en train de se faire actuellement ? (…) Xavier Bertrand a mobilisé tous les courants politiques français lors de son élection, il y a six ans contre Marine Le Pen pour que tout le monde rassemble ses forces pour le soutenir. Aujourd'hui, il dit : « ceux qui m'ont soutenu » - nous en étions - « ce sont des ennemis, je ferai tout pour combattre ces destructeurs ». En face de lui, les forces politiques mises en cause et accusées disent : « on fait une liste ». Pour ma part, je n'aurais pas choisi, à la place de Xavier-Bertrand, cette stratégie-là. J'aurais choisi une stratégie de rassemblement, car je pense qu'il n'y a rien de plus important pour notre pays dans l'état où il se trouve aujourd'hui que de se rassembler pour essayer de faire avancer les choses. Tout le monde à l'air de considérer ou fait comme si cette élection se passait dans un climat ordinaire, habituel, dans lequel on se trouverait au fond avec du beau temps, un ciel bleu et où l’on peut aller sur la pelouse du stade de rugby pour faire un match et se taper dessus ! Mais ce n'est pas cela, la situation, car elle est plus grave dans notre pays qu'elle ne l'a jamais été depuis la guerre. Pourquoi est-elle plus grave ? Parce qu’il y a une épidémie sans précédent et aussi en raison de l’effondrement de notre appareil de production économique, et donc des emplois qui est sans précédent, car depuis 30 ans nous avons laissé s'effondrer cela.

- Il m'arrive assez souvent de parler avec le Président de la République et je crois savoir à peu près ce qu'il a en tête. Qu’a-t-il en tête ? Il a en tête que l'on puisse enfin, s'attaquer à tous ce qui mine notre pays depuis des décennies et que pour l'instant nous n’avons jamais réussi, y compris à identifier. Nous le savons bien, ce sont des fléchissements. Je parlais d'économie et de l'appareil productif, industriel, agricole, de service, etc., mais nous avons des problèmes très graves en matière d'Éducation nationale, nous avons aussi des problèmes très graves en matière d'adaptation à l'emploi, de formation pour que les jeunes y aillent, et avons des problèmes très graves en matière d'État. Nous avons un État qui avec le temps a dérivé et est devenu plus bureaucratique que soutiennent des initiatives de la société. Ce sont des problèmes vitaux ! Je ne sais pas comment il est possible de dire cela : c’est une question de vie ou d'effondrement.

- Il y a 15 ans qu'à votre micro et à tous les autres, j'ai formulé le diagnostic que LR, la Droite qui venait de l'UMP et le parti socialiste étaient, tous les deux, en situation de déliquescence. Pourquoi ? Parce que leurs idées avaient perdu leur originalité, leur pertinence, leur définition par rapport à ce qui était nécessaire, c'est-à-dire un grand rassemblement central pour affronter les problèmes du pays. Je vais prendre des exemples très simples. Lorsqu’Éric Ciotti dit à peu près : « Il n'y a qu'une chose qui nous sépare du Front National, c'est une notre capacité à gouverner ». Alors du point de vue des idées, il y a là un aveu d’échec et au fond de disparition. Quelle différence en matière économique, en matière européenne, entre Michel Barnier que vous citiez à l'instant et le Président de la République ? Ils ont mené ensemble la politique européenne. Quelle différence y a-t-il en matière économique ? La preuve c'est que le Premier ministre, le Ministre de l'Intérieur, le ministre de l'économie, sont issus des rangs de LR, ce sont des camarades de parti, des compagnons de parti, même des amis lointains ! Ils étaient engagés sous la même étiquette avec la même carte dans la poche. La preuve de cette incohérence dans laquelle on se trouve et où l’on refuse de voir la réalité en face, Xavier Bertrand dit ce matin « Emmanuel Macron ne sait jamais occuper de sécurité ». Il se trouve que le Ministre de l'Intérieur chargé de la sécurité, s'appelle Gérald Darmanin et qu'il était le bras droit de Xavier Bertrand, y compris dans sa région.

- Sur la sécurité, pourquoi est-ce que nous en sommes là ? C’est parce que notre société est en voie de décomposition, par rapport à l'éducation, l'éducation par la famille, les trafics de drogue, tous ces sujets-là, on les trouve, chacun, dans sa région et chacun dans sa ville. En conséquence, oui, je pense qu'il y a de très gros progrès à faire, notamment en rapprochant la Police nationale, des responsables locaux et des maires en particulier. Je pense que la distinction qui est faite depuis si longtemps et qui est d'ailleurs légale et constitutionnelle sans doute, fait que nous pourrions beaucoup améliorer cette question de présence sur le terrain des forces de sécurité. Il y a une deuxième chose : il faut rapprocher les attentes des forces de sécurité avec la justice. Les décisions de justice sont naturellement commandées par l'appareil des lois, mais lorsqu'un policier arrête un dealer et qu'il le retrouve dans le quartier, le lendemain comme vous l'avez raconté 10 000 fois sur vos antennes, alors il y a quelque chose qui est blessé et atteint de ce point de vue. La sécurité ne peut être assurée que par une entente nationale entre les forces de sécurité et la justice.

- Au mois d'avril, j'ai proposé que nous ayons un traitement de la suite de l'épidémie de Covid-19 avec ce que j'ai appelé un Plan Marshall pour la reconquête industrielle et productive. Pourquoi ? Parce que depuis 30 ans, nous avons laissé s'effondrer cette production en France, je vous donne un seul chiffre : en Allemagne, l'industrie c’est 25 % du PIB, en France c'est entre 11 et 12 %, soit moins de la moitié. Cela ne s'est pas fait en un jour, cela s'est fait par des suites de décisions ou de non-décisions au travers du temps. J'ai chiffré à 250 milliards l'investissement qu'il faudrait faire. Ce n'est pas de l'argent de subventions ou de l'argent perdu, c'est pour reconquérir des secteurs entiers de l'industrie dont nous sommes exclus alors que nous avons toutes les capacités technologiques, industrielles et de recherche pour le faire. (…) Vous avez vu peut-être, car c'est un peu passé inaperçu, lorsque j'ai proposé cette idée, une partie du gouvernement a dit « non, on n'en a pas besoin », et puis le Président de la République est allé à Bruxelles et il dit « oui il nous faut un deuxième plan de relance ». De ce point de vue, oui, c'est un choix absolument essentiel. Nous allons sortir dans les jours qui viennent, une note, la même étude sur la démographie du pays. La France a été pendant très longtemps en tête de l'Europe pour ce qui est de la démographie, de la vitalité du pays. Aujourd'hui, cette démographie fléchit. Cela veut dire qu'il y a une perte du moral du pays à la suite de l'épidémie, mais cela a probablement commencé bien avant. Cela doit donc faire naître des politiques qui sont des politiques de soutien à l'enfant, de soutien à la petite enfance, de soutien aux mères de famille qui travaillent, car cette spécificité française d'avoir plus de femmes au travail que d'autres, c'est quelque chose dont nous sommes fiers et que nous devons aider. Nous pouvons ainsi faire le tour des sujets que nous avons traités, avec Monsieur Alain, avec une toute petite équipe, puisque nous sommes en tout et pour tout sept équivalents temps pleins.

- Je suis un soutien du Président de la République. Je crois qu'il se représentera et je pense que ce sera bien. Pour le reste, je n'ai jamais accepté l'idée des phrases définitives du genre : « moi jamais plus ! ».

- Lorsque l'on est un citoyen, on est un citoyen engagé et je n'ai jamais mis de limite à mon engagement. Vous avez d’ailleurs eu la gentillesse de dire que j'avais toujours conservé une liberté de parole et d'esprit qui sont ma raison d'être et la raison d'être du Mouvement Démocrate que j'ai créé.

- [Biden soutient la levée des brevets sur les vaccins contre le Covid19] Il n'y a de recherche que si les chercheurs sont respectés et récompensés lorsqu’ils trouvent. Il peut donc y avoir une levée des brevets, je trouverais cela très bien, pourvu que le vaccin en question soit efficace et garanti. Je trouverais cela très bien, mais naturellement il faudra indemniser les laboratoires de recherche. Cela peut se faire par une démarche internationale.

- Ma conviction profonde c'est que nous avons vérifié depuis des années qu'il fallait changer les rapports entre l'Exécutif et le pays, entre la décision centrale et le pays. Ce rapport symbolisé par la fonction présidentielle, il faut qu’en face nous ayons une vraie représentation du pays. Voilà pourquoi je soutiens et pas seulement moi. (…) Je pense que le jour où nous aurons rééquilibré les rapports entre le Président de la République et l'Exécutif, le Président de la République et le Gouvernement et la représentation nationale, nous aurons alors fait un pas très important pour que le débat soit intéressant et considéré par les Français comme sincère.

- [Génocide rwandais] J'étais membre du gouvernement de François Mitterrand qui était le Président de la République, avec un Gouvernement de cohabitation. Je n’ai jamais vu d'indices qui aillent dans ce sens. Je pense qu'il est possible que, peut-être à l'époque, une partie de l'État-major ait été au courant ou en tout cas ait éludé quelque chose, mais pour avoir souvent parlé avec François Mitterrand de ces sujets, je n'ai jamais senti la moindre indulgence, la moindre indifférence à l'égard de ces choses-là. Je n'étais pas dans l'appareil militaire, je n'étais pas dans les relations internationales, j'étais ministre de l'Education, mais moi, je n'ai jamais senti cela. (…) Je ne sais pas de quoi [la France] devrait s'excuser. Si les faits sont établis, la France dira qu'il y a eu des erreurs à cette époque, mais je n'aime pas la politique perpétuelle de l'excuse. Je trouve que c'est tellement confortable dans un fauteuil, 25 ou 30 ans après, de pointer du doigt ceux qui étaient aux responsabilités. Je n'aime pas cette démission devant l'Histoire.

 

► Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Stanislas Guerini (délégué général)

Toutes mes pensées ce soir vers les proches et les collègues du policier qui a perdu la vie ce soir à Avignon. La nation est avec vous. Nous devons maintenant tout mettre en œuvre pour que ce crime odieux ne reste pas impuni.

 

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)

Un policier est décédé ce soir dans une opération de lutte contre le trafic de drogue. J’ai été aux côtés de policiers qui ont perdus un de leurs collègues en opération. Je salue leur courage, et suis avec eux en pensée. Les coupables seront poursuivis.

 

Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)

Chaque jour nos forces de l'ordre se mobilisent pour notre droit à la tranquillité. Ils méritent notre respect et notre total soutien. A ceux qui leur placent des cibles dans le dos, les désignent à la vindicte populaire, nous répondons en renforçant la loi.

 

Laetitia Avia (porte-parole)

[COVID19] Il n’y aura pas de grand soir du déconfinement, mais une réouverture progressive. Avec le développement des variants nous savons qu’il faudra faire attention et maintenir notre vigilance. L’accélération de la campagne de vaccination nous tourne vers l’avenir.

 

● MoDem

Patrick Mignola (président du groupe à l’Assemblée nationale)

[Tribune : « Napoléon l’homme de l’égalité civile »]
 Taine disait de Napoléon : « Il est hors ligne, hors cadre, ni un Français, ni un homme du XVIIIe siècle ». Napoléon est l’incarnation du héros romantique, entre gloire et désastre.
Pas un scénariste de série d’aujourd’hui n’oserait imaginer un héros comme Napoléon. Simple officier, il devient en une décennie le maître de l’Europe, profitant au départ du nouveau système politique. Et l’aventure de cet homme se confond avec le destin de plusieurs nations… Jamais l’histoire n’a filé aussi vite que durant ces 10 années et c’est cette vitesse qui fascine. La succession des conquêtes rendait tout tolérable. Et, c’est quand il devra gérer la durée que Napoléon échouera. Il est, en quelques mois passé de mythe à tyran sanguinaire insatiable sans foi ni loi.
Depuis toujours, Napoléon fait l’objet de controverses. Mais rares sont les institutions qui ne portent pas sa marque, Cour des comptes, Code civil, mariage civil, droit des successions, lycées, Conseil d’État, le baccalauréat, les grandes écoles, les premières caisses de retraite…
C’était contre ce fléau abominable, la variole. Napoléon est l’homme de l’égalité civile, de la non-confessionnalité de l’État et de la défense de la propriété, de la méritocratie.
De fait, c’est à la reconnaissance des Français que Bonaparte devra sa couronne :
Ainsi comme le rappelle Stendhal « Le général Bonaparte pouvait dire à chaque Français : « Par moi tu es encore français ; par moi, tu n’es pas soumis à un juge prussien, ou à un gouverneur piémontais ; par moi tu n’es pas esclave de quelque maître irrité et qui a peur de se venger. Souffre donc que je sois ton Empereur ». »
Napoléon étend la Révolution française. Là où les gouvernements précédents pillaient les territoires conquis, l’Empereur les traite comme des départements français : interdiction du pillage, respect des personnes. Après le passage de la Grande Armée arrivaient des légistes, des administrateurs qui abolirent les survivances de la féodalité, firent sortir les Juifs et les protestants de leur ghetto, établirent les acquis de la Révolution comme base de la société nouvelle. Napoléon Bonaparte est incontestablement un fils de la Révolution.
Celui-là qui affirmait que l’amour de la patrie est la première des vertus n’avait pas d’idées très arrêtées sur une éventuelle construction européenne. Et il parait clair que Napoléon, « souverain de l’Europe » selon Metternich, a souhaité modeler l’Europe mais sans jamais sacrifier l’intérêt de la France.
Même si la vision européenne de Napoléon reste très centralisée autour de la France, et bien qu’il soit évident qu’il n’a jamais souhaité favoriser l’autonomie des peuples, certaines déclarations confirment que Napoléon, au-delà des conquêtes, entend fédérer les nations européennes. Ainsi il déclare devant le Corps Législatif : « Depuis votre dernière session, de nouvelles guerres, de nouveaux triomphes, de nouveaux traités de paix ont changé la face de l’Europe politique. La France est unie aux peuples de l’Allemagne par les lois de la Confédération du Rhin, à ceux de l’Espagne, de la Hollande, de la Suisse et de l’Italie par les lois de notre système fédératif. Nos nouveaux rapports avec la Russie sont cimentés par l’estime réciproque de ces deux grandes nations. Dans tout ce que j’ai fait, j’ai eu uniquement en vue le bonheur de mes peuples, plus cher à mes yeux que ma propre gloire ».
A Sainte Hélène il ira encore plus loin, affirmant avoir voulu faire des Européens « un seul et même corps de nation ».
Même s’il n’est pas question de parler de « construction », Napoléon exporte ses succès… Après le Code civil, il étend à l’Europe l’unité de poids et de mesures. Il imagine même une unité monétaire européenne : « Il est nécessaire également que vous adoptiez le système monétaire français ; ce que fait l’Espagne, l’Allemagne, toute l’Italie, pourquoi ne le feriez-vous pas ? Cela resserre les liens des nations d’avoir les mêmes lois civiles et les mêmes monnaies. Quand je dis les « mêmes monnaies », j’entends bien que vos monnaies porteront les armes de Hollande et l’effigie du roi ; mais le type, mais l’organisation doivent être les mêmes ».
Ces quelques exemples conduisent à penser que l’idée européenne n’était pas étrangère à Napoléon. Durant les 100 jours, il porte dans le préambule de l’acte Additionnel, une déclaration qui confirme cet intérêt, mais qui peut également être regardée comme une tentative de justification des guerres :
« Nous avions alors pour but d’organiser un grand système fédératif européen, que nous avions adopté comme conforme à l’esprit du siècle, et favorable aux progrès de la civilisation ».
Le régime d’exception que le général corse a installé, est, indéniablement, l’acte fondateur, sur le plan administratif notamment, de l’Europe moderne.
Mais, Napoléon visait à exporter en Europe le modèle français. Il s’agissait bien plus d’uniformiser que de créer un véritable cadre européen.
Une nation peut-elle, doit-elle, partager une part de souveraineté ? Cette question reste très pertinente aujourd’hui.
Où en sommes-nous aujourd’hui ?
La République d’aujourd’hui est mal à l’aise, qui hésite à le célébrer au nom de la responsabilité morale. Il est impossible de juger Napoléon avec nos valeurs morales.
Sur ce point précis, rappelons qu’il n’a rétabli l’esclavage que pour garder la Martinique qui s’était donnée aux Anglais. Esclavage qu’il abolit définitivement pendant les 100 jours, soit une vingtaine d’années avant les Anglais.
Aujourd’hui, il s’agit pour les partisans de la cancel culture, souvent peu au fait des réalités historiques, de juger l’empereur sur des critères contemporains. Aujourd’hui, on s’offusque au nom du politiquement correct plutôt que raisonner et analyser.
On lui reproche son gouvernement autoritaire. Pendant la collaboration, on l’accusa même d’être à l’origine d’un complot judéo-maçonnique pour avoir donné la citoyenneté aux juifs et rétabli la franc-maçonnerie. Parlera-t-on d’opportunité ?
La tendance est aujourd’hui à une lecture de l’histoire ​qui pratique une forme de confusion des époques et le fait sciemment Ce qui consiste à retirer à chaque époque le fait d’avoir franchi des étapes.
Ignorer l’importance de Napoléon dans l’histoire de l’Europe c’est faire table rase de deux cents ans d’histoire. « Celui qui tient le passé tient l’avenir » disait Orwell.
Cancel culture, c’est aussi et surtout « cancel soul ». Les tenants de cette pseudo-culture n’ont pour objectif que le saccage de cet héritage.
Pas un n’y résisterait. Adopter ce mode de raisonnement, c’est refuser le changement, le progrès, le développement. C’est la récusation de l’évolution.  
Qui oserait d’ailleurs « en même temps » que Napoléon, faire disparaitre Hugo, Dumas, Chateaubriand, Musset, Stendhal, Walter Scott, ces génies qui ont choisi de célébrer son épopée ?
Rassurons-nous cependant, cette entreprise de sape a, tout compte fait, peu de chances de succès.
Napoléon reste le Français le plus célèbre au monde, sur Internet, parmi les personnages historiques, il est le mieux classé et arrive comme 2e personne la plus importante dans l’histoire, juste derrière… Jésus.

 

Philippe Berta (député)

- [Création d’un pôle Med Tech en France] La France, il y a déjà bien longtemps, à travers par exemple CGR Thomson, était un acteur important dans le domaine de l’imagerie médicale. Au fil du temps et des acquisitions, son savoir-faire et son industrie sont partis à l’étranger à travers des multi-nationales américaines comme GE Healthcare. Ces dernières années ont vu l’émergence de quelques acteurs à taille modeste, dont la division imagerie du groupe Thalès qui pourraient former un point de reconquête, au moins sur certaines spécialités en imagerie, à condition d’une organisation nouvelle, voire de regroupements. (…) Ce pôle sur le plan organisationnel, il existe à travers le conseil stratégique de filière santé (Csf), la possibilité d’articuler et d’animer cette stratégie.

- [Expérimentation du cannabis thérapeutique] L’utilisation d’un cannabis dosé spécifiquement et conditionné à cet effet semble pouvoir constituer une aide en particulier en tant qu’anti-douleurs dans de lourdes pathologies (cancer, sclérose en plaque…). Le cannabis est utilisé à cette fin thérapeutique dans divers pays voisins. Il apparaît pouvoir être complémentaire aux stratégies actuelles. (…) Nous sommes dans le cadre d’un essai thérapeutique classique sur 3000 patients (avec population contrôle) avec consentement, essai débuté tardivement en raison de la pandémie dont il faudra mesurer l’éventuel bénéfice et pour quel type de patients.  (…) Ce type d’essai est sous le contrôle d’un comité de protection des personnes qui assure le côté éthique comme pour tout médicament. Il faut totalement dissocier cette utilisation thérapeutique sous forme de gélules par exemple sur un cannabis dosé à cet effet d’une utilisation récréative. Les opiacés sont utilisés depuis des années à des fins similaires et n’ont pas généré des fumeurs d’opium !

 

● UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]

Jean-Christophe Lagarde (président)

Policier abattu en Avignon: une fois encore, nos forces de l’ordre qui consacrent leurs vies à protéger les nôtres payent un lourd tribut. Mes pensées vont à sa famille, ses proches et ses collègues. Ils méritent le respect de la République et notre soutien indéfectible.

 

● Mouvement radical

Laurent Hénart (président)

- Le RN est aux portes du pouvoir, il ne faut pas se le cacher. Marine Le Pen est le rejet d’un système.

- Avec le Mouvement Radical j’adresse mes condoléances émues à la famille du policier tué à Avignon et à toute la police encore frappée. Ce drame impose un sursaut d’ordre républicain pour que la loi et ceux qui la défendent soient respectés partout et par tous.

- [Tribune des généraux] Cette tribune correspond à un sentiment d'insécurité qui monte dans l'opinion publique. Mais les mêmes Français qui veulent de l'ordre doivent être attachés à l'exemplarité de ceux à qui on confie le pouvoir.

 

► Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)

 

Nathalie Loiseau

- Vaccinez-vous, pour vous, pour vos proches, pour les autres, pour le personnel soignant, pour que notre pays redémarre vite et fort !

- La Commission prend acte d’une réalité : le Parlement européen n’est pas prêt à ratifier un accord avec la Chine dont le texte est perfectible et dans un contexte clairement négatif.

 

Pascal Canfin

- La loi européenne sur le climat déclenche un tremblement de terre législatif qui modifiera plus de 50 réglementations européennes pour mettre en œuvre l'accord vert. Nous entrons dans un changement systémique et une accélération massive de la transition climatique.

- Je me réjouis de l’arrêt du processus de ratification de l’accord d’investissement avec la Chine. Cet accord était une mauvaise décision.

- La loi climat et résilience adoptée en 1ère lecture. Je me réjouis de cette avancée et j’espère que Les républicains ne la videront pas de son contenu au Sénat. Il faudra dès 2022 une nouvelle loi climat pour aller encore plus loin et aligner la France avec le nouvel objectif européen.

 

Sylvie Brunet

[Garantie européenne pour l’enfance pour combattre la pauvreté et l’exclusion sociale en assurant l’accès gratuit et effectif des enfants dans le besoin à des services essentiels tels que l’éducation et l’accueil de la petite enfance, les activités scolaires et éducatives, les soins de santé et la possibilité de consommer au moins un repas sain chaque jour d’école ainsi que pour garantir l’accès effectif de tous les enfants dans le besoin à une alimentation saine et à un logement adéquat] Le Conseil et les États membres doivent faire preuve d’ambition dans l’adoption complète et rapide de la proposition de la Commission ainsi que dans sa mise en œuvre. Nous leur demandons également de consacrer toutes les ressources nationales possibles à la lutte contre la pauvreté complétées par les différents fonds de l’Union européenne.