jeudi 16 mars 2023

La quotidienne centriste du 16 mars 2023. Réforme des retraites : l'utilisation du 49-3 est-il une faute politique?

Faisons immédiatement un sort aux élucubrations des médias et autres politiciens populistes, l’article 49-3 n’est ni un «déni de démocratie», ni un «passage en force».

Il n’est pas illégitime et se trouve dans une Constitution adoptée il y a 65 ans par le peuple français à une très large majorité.

Loin de le remettre en cause, toutes les majorités de gauche et de droite l’ont utilisé et aucune n’a jamais voulu le supprimer.

Donc tous les discours qui tentent de discréditer l’actuel gouvernement pour son utilisation sont, soit tenus par des ignares, soit par des personnes qui remettent en cause l’Etat de droit de notre démocratie républicaine.

On peut évidemment discuter de son utilité mais rappelons qu’il n’empêche nullement le débat d’autant que les députés qui ne sont pas d’accord avec la raison de son utilisation par le gouvernement peuvent déposer une motion de censure et faire en sorte, s’ils ont la majorité, d’empêcher l’adoption des mesures impliquées et de faire tomber le gouvernement.

Maintenant, on peut se demander si son utilisation par Elisabeth Borne pour faire passer la réforme des retraites est une faute politique de sa part et de la part du Président de la république.

Pour répondre à cette interrogation, il faut préalablement répondre à cette question de savoir si Emmanuel Macron pouvait faire autrement alors qu’il ne possède pas une majorité absolue à l’Assemblée nationale et qu’en l’occurrence nombre de députés LR faisaient défaut pour avoir une majorité sur ce texte.

Imaginons que la Première ministre ait malgré tout soumis au vote le projet de loi et qu’il ne soit pas passé.

«Défaite en rase campagne», «illégitimité du pouvoir en place» se seraient écriées joyeusement les oppositions notamment les extrêmes de gauche et de droite pendant que les membres de la majorité présidentielle auraient parlé de faute politique en rendant l’exécutif responsable de cette déconvenue.

En utilisant le 49-3, Macron enrage LFI et le RN mais, au moins, il montre à ceux qui le soutiennent – même si beaucoup d’entre eux regrettent l’utilisation de cet article – et qui comprennent l’arithmétique donc sa nécessité pour que le texte passe, ce qui est l’essentiel, sauf si une des motions de censure que vont déposer les oppositions réussissent, qu’il va jusqu’au bout de ses convictions.

On comprend donc que le Président de la république ne pouvait pas faire autrement du moment où il savait qu’il n’avait pas la majorité, le retrait du texte n’étant pas une option puisqu’elle aurait démontré une absence de courage politique qui l’aurait encore plus affaibli qu’un vote négatif.

Néanmoins, soyons honnête, Emmanuel Macron a quand même commis une faute politique en pariant sur le fait que les députés LR allaient tous voter pour la réforme.

Bien sûr, il s’appuyait sur le fait que le programme présidentiel de la candidate LR, Valérie Pécresse, contenait la nécessité d’une réforme des retraites proche de son projet et que la formation de droite militait depuis longtemps pour des mesures identiques à celles contenues dans celui-ci.

Mais il aurait du savoir que la politique politicienne avait de grandes chances de l’emporter dans des batailles plus ou moins minables de personnes à l’intérieur de LR et dans une volonté de le mettre en échec.

L’intérêt du pays ou la sauvegarde du régime par répartition n’étaient pas les priorités de ces élus.

In fine, il faut, à la fois, saluer le courage d’Emmanuel Macron d’avoir présenté une réforme contenue dans son programme présidentiel et donc qui n’a pris personne en traître mais aussi le blâmer pour une certaine naïveté sur la primauté des convictions de certains élus.

Et ce, que la réforme soit adoptée ou non.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

 

Propos centristes. Monde – Guerre de Poutine contre l’Ukraine / Faillites bancaires / Droit des femmes / Transition écologique / Interférences chinoises dans la démocratie canadienne / Budget injuste des conservateurs britanniques…

Voici une sélection, ce  2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

Union Européenne

♦ Renew Europe (groupe centriste et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans Propos centristes France]
Malik Azmani (premier vice-président)
> Cessez votre chantage M. Erdoğan: Assez c’est assez. La politique intérieure de la Turquie ne l'emporte pas sur notre sécurité collective. La Suède s'est conformée et doit donc rejoindre l'OTAN dès que possible, avec la Finlande!

 

Dragoş Tudorache (vice-président)
> La présidente Maia Sandu et les citoyens moldaves ont choisi un modèle de société fondé sur des règles démocratiques, des droits et libertés individuels et une économie ouverte. Ce modèle et le modèle ukrainien sont en totale opposition avec la vision de Poutine sur le fonctionnement d'un pays. C'est en cela que consistent les attaques hybrides dont la République de Moldavie et ses dirigeants politiques font l'objet. Le Parlement européen doit s'assurer que le soutien de l'UE à la Moldavie se poursuivra et qu'il bénéficiera à la majorité qui choisit la démocratie.

 

Hilde Vautmans
> L'Ukraine a besoin d'armes et de munitions et ce, rapidement car la victoire de l'Ukraine - et donc son avenir - en dépendent. C'est le moment où jamais pour l'Europe de défendre l'Ukraine et sa propre sécurité. Tout comme nous avons réussi à trouver des solutions rapides grâce à des achats conjoints et à l'augmentation de la production de vaccins pendant la pandémie, nous devons maintenant montrer que nous pouvons aider l'Ukraine en lui fournissant les armes dont elle a besoin. Avec le retour de la guerre sur le continent, l'Europe doit investir dans sa sécurité et sa défense, dans une armée européenne. Si ce n'est pas maintenant, alors quand?

 

Georgios Kyrtsos
> Je suis extrêmement inquiet du recul de l'État de droit et des droits fondamentaux. Les organisations de la société civile subissent d'énormes pressions et de nombreux journalistes sont réduits au silence par la peur. Le gouvernement insiste sur des pratiques illibérales qui n'ont rien à voir avec les valeurs et les principes européens. Nous demandons au Premier ministre Mitsotákis d'essayer de redresser la situation sur les questions relatives à la liberté des médias, aux écoutes téléphoniques légales et illégales, à la transparence et à l'État de droit.

 

Petras Auštrevičius
> Nous réitérons notre solidarité et notre gratitude envers la société civile en Géorgie, qui contribue de manière significative aux réformes démocratiques rapprochant le pays de l'UE. Nous faisons confiance à la sagesse historique du peuple géorgien, qui se souvient des horreurs du passé totalitaire, et qui croit en notre avenir européen commun.

 

Urmas Paet
> Le projet de loi de la Géorgie sur les agents étrangers aurait été un pas dans la mauvaise direction. Le peuple géorgien veut prendre la voie européenne, mais cette loi est un pas vers la Russie. Nous continuons à soutenir fermement le peuple géorgien qui souhaite protéger la démocratie et l'avenir européen de son pays.

 

Soraya Rodríguez Ramos
> Les défenseurs des droits des femmes en Pologne, en Hongrie, en Slovaquie et dans toute l'Union européenne font un travail crucial pour toutes les Européennes. La condamnation de Justyna Wydrzynska aujourd'hui ouvre un précédent et débouche sur d’énormes risques pour eux tous. Leur travail devrait être reconnu, rendu visible et protégé, et non sanctionné par des amendes ou des peines de prison. Cette condamnation ne devrait pas être possible dans une Union européenne fondée sur la démocratie et la défense des droits fondamentaux. Nous sommes aujourd'hui aux côtés de Justyna Wydrzynska et de toutes ces femmes qui se battent chaque jour pour nos droits et nos libertés.

> Nous devons mettre fin au cercle vicieux de l'impunité qui caractérise les crimes de violence sexuelle et sexiste dans le monde entier. Nous avons entendu des témoignages vraiment poignants sur la façon dont les soldats russes ont utilisé la violence sexuelle comme arme de guerre en Ukraine, sur la manière dont les forces iraniennes ont ciblé les femmes lors de manifestations et sur la façon dont le régime taliban a instauré un apartheid sexiste en Afghanistan. Face à ces horreurs, l'UE ne peut se contenter d'être un spectateur silencieux. Nous avons une responsabilité envers les femmes et les filles d'Ukraine, d'Iran, d'Afghanistan et du reste du monde. Cette première décision historique de l'UE, visant à sanctionner les personnes coupables de violences sexuelles et sexistes, est un message fort adressé aux auteurs de ces actes ainsi qu'à la communauté internationale pour que davantage soit fait afin de mettre fin à l'impunité de ces crimes hideux.

 

Samira Rafaela
> Comment est-il possible que des femmes en Europe soient poursuivies pour avoir aidé d'autres femmes à accéder à des soins dont elles ont besoin de toute urgence ? Le droit à l'autodétermination est inviolable. Les femmes qui se défendent les unes les autres et qui défendent ce droit doivent être célébrées, pas jugées. Le procès de Justyna est un procès pour nous toutes et tous. J'attends une position forte de la part de la présidente Von der Leyen. Comment allons-nous protéger nos militants contre de tels simulacres de procès motivés par des considérations politiques?

 

Martin Hojsík
>Nous avons atteint l'objectif de l'UE en matière d'absorption nette de carbone par les puits naturels, qui sont nos meilleurs alliés dans la lutte contre le changement climatique. Grâce à nos efforts, l'UTCATF peut contribuer à la santé des forêts, à la biodiversité et aux sols vivants dans tous les États membres.

Nils Torvalds
> Aujourd'hui, nous tenons nos promesses à l'égard de nos citoyens en ce qui concerne le renforcement de l'ambition climatique. Le règlement sur la répartition de l'effort réduit de 40 % les émissions de CO2 par rapport aux niveaux de 2005 dans des secteurs tels que les bâtiments, le transport routier, l'agriculture et les déchets. Ensemble, ces secteurs sont responsables de 60 % des émissions de gaz à effet de serre de l'UE.»

 

Morten Petersen
> Nous n'avons toujours pas de marché intérieur de l'énergie, et il reste encore beaucoup à faire avant que de l'électricité verte et bon marché puisse circuler librement à travers les frontières européennes. Nous devons rapidement renforcer l'intégration des énergies renouvelables dans nos infrastructures énergétiques et utiliser ces technologies vertes pour nous libérer du gaz de Poutine. Nous accordons de l'importance à la sécurité énergétique et à la stabilité des prix pour les citoyens et les entreprises européens, ainsi qu'à la sécurité juridique des investisseurs qui veulent investir dans le potentiel prometteur des énergies renouvelables en Europe.

> Nous devons arrêter de soutenir la guerre de Poutine en Ukraine, et les économies d'énergie sont le moyen le plus efficace d'éviter d'acheter du gaz russe. L'efficacité énergétique des bâtiments n'a jamais fait l'objet d'une telle ambition auparavant, mais il est temps de faire preuve d'ambition. La mauvaise performance énergétique des bâtiments européens menace l'économie des ménages, soutient la guerre contre l'Europe et contribue largement au changement climatique. Nos grands défis ne pourront être relevés que si nous nous en tenons à des ambitions élevées.

 

Alin Mituta
> L'énorme quantité de données qui devrait être générée par l’internet des objets peut rapporter jusqu'à 400 milliards de dollars de revenus à l'économie européenne d'ici 2025 et c'est une énorme opportunité pour nos entreprises, y compris les PME, de stimuler leur innovation et leur compétitivité. Notre plus grand défi dans l'ouverture de l'accès aux données était de trouver le juste équilibre entre les obligations que nous imposons aux entreprises de mettre les données à disposition d'une part et la protection de leurs secrets commerciaux d'autre part. Cet objectif était la colonne vertébrale de notre travail. De plus, grâce à nos propositions, nous avons également réussi à placer les utilisateurs au centre de l'économie des données, en leur permettant d'avoir plus d'accès et de monétiser les données qu'ils ont générées ».

 

Nicola Danti
> L'énergie la moins chère est celle que nous ne consommons pas. Les nouveaux objectifs d'efficacité réduiront la dépendance de l'UE à l'égard du gaz russe et des combustibles fossiles, réduiront les factures de nos citoyens et de nos entreprises et contribueront à la réalisation des objectifs de l'UE en matière de climat et d'énergie. Nous sommes satisfaits de cet accord, malgré les pressions exercées par le Conseil pour réduire les objectifs de la directive, sans tenir compte du fait que l'argent dédié à l'efficacité énergétique n'est pas un coût, mais un investissement. Le changement climatique et la transition énergétique sont l'un des plus grands défis de ce siècle. Renew Europe restera vigilant.

 

Martin Hojsík
> Nous demandons instamment à la Commission de ne pas retarder la publication de REACH 2.0. au-delà de juin 2023, car il ne resterait plus de temps pour finaliser cette réforme tant attendue de la législation sur les produits chimiques. L'industrie européenne a besoin d'un cadre politique qui encouragera la transition vers des produits chimiques sûrs, circulaires et moins énergivores et qui offrira aux investisseurs une prévisibilité à long terme en matière d'innovations durables. REACH 2.0. permettra à notre industrie de rester un leader mondial dans le domaine de la chimie sûre et durable et de résister aux crises. Il garantira une élimination progressive efficace des produits chimiques les plus nocifs afin de maintenir nos activités dans les limites de la planète ».

 

● Allemagne
♦ Gouvernement
Christian Lindner (ministre des Finances)
> [Crise au Credit suisse] Le gouvernement est dans un échange constant et intensif avec toutes les personnes impliquées. Nous pouvons dire très clairement: le crédit allemand est stable.

> Le taux d'imposition en Allemagne  est à un niveau record! Cela montre une chose: l'État n'a pas de problème de revenus, mais des dépenses trop élevées. Les politiciens apprendront à se débrouiller avec les ressources financières existantes.

> [Conseil européen des finances] Aujourd'hui, nous avons fait un inventaire de l'examen de la gouvernance économique. Cependant, les conclusions ne sont pas une carte blanche pour la Commission européenne.

> Nous avons mis fin à la négligence à long terme de l’armée avec le programme spécial et réagissons donc déterminés à la situation de sécurité modifiée. Ce doit maintenant être une priorité pour obtenir les investissements avec un chemin le plus rapidement possible.

> Pour l'Allemagne, il est clair: nous voulons une voie fiable et régulière pour réduire les déficits et une dette publique inférieure en Europe. Compte tenu de la hausse des taux d'intérêt, nous en sommes également coupables.

> Les deux tiers des Allemands considèrent qu'une interdiction totale [des moteurs thermiques] est erronée. Beaucoup voient les opportunités qui peuvent nous offrir la liberté technologique. L'objectif est important: la neutralité du bilan du CO2. Les automobilistes et les constructeurs automobiles devraient déterminer la voie à suivre, pas la politique.

> [Suppression des moteurs thermiques] Pourquoi les politiciens et les journalistes veulent-ils prendre des décisions technologiques pour la prochaine décennie? Ce sont des décisions que doivent prendre les clients et l'industrie. Pour la politique, il ne faut que crucial que la voiture soit sans CO2. > La solution simple "plus de dettes ou des taxes plus élevées" ne fonctionne pas. Je n'ai pas non plus de mandat des électeurs pour augmenter les impôts. De nombreux millions ont choisi le FDP en raison de la promesse: le frein de dette s'applique et aucune augmentation d'impôt.

 

● Belgique
♦ DéFI
François de Smet (président)
> Plus qu’un nom, DéFI, ce sont trois mots : Démocrate, Fédéraliste, Indépendant.

> Politiquement on retiendra qu’il aura fallu un accord global migration incluant des mesures sur le regroupement familial ou les expulsions pour débloquer l'accueil des demandeurs d’asile. Satisfaire aux obligations humanitaires de la Belgique a donc un «prix» politique, hélas.
DéFI a suffisamment critiqué la politique d'accueil indigne de la Vivaldi pour ne pas saluer certains aspects de l'accord de cette nuit. Les 2.000 nouvelles places et la libération de 2.000 actuelles pourraient permettre de résoudre la crise... si les promesses sont tenues.
Or jusqu’à présent la Vivaldi a systématiquement échoué à ouvrir les places promises. Il faudra que ces mesures soient mises en place très rapidement pour résoudre la crise. Le renforcement des ILA est positif. L’absence d’un plan de répartition est dommage.
Dans les mesures positives, on soulignera l’inscription dans la loi de l’interdiction d’enfermer des enfants. C’était une demande régulière de DéFI, qui avait même déposé une proposition de loi en ce sens.
En revanche, l'accord ne témoigne d'aucune vision globale: rien sur des critères de régularisation, rien sur une politique migratoire proactive... Ceci est une addition de mesures progressistes et conservatrices . Ceci n'est toujours pas une politique migratoire.

 

Sophie Rohonyi (députée)

> En octobre 2022, le gouvernement annonçait un projet de loi visant à mieux lutter contre les féminicides. Cinq mois plus tard, ce texte n’est toujours pas sur la table du Parlement! Réponse Ministre: avis du Conseil d’Etat reçu. On ne sait toujours pas ce qui coince ni les moyens accompagnant ce texte.

> «Il ne faut pas jouer avec le feu et mêler l’identitaire au féminisme. L’identitaire réveille les intégrismes dont les femmes sont les victimes» Merci Caroline Fourest.

> La Chambre des députés, moins l’abstention du PTB [extrême-gauche marxiste], reconnaît l’Holodomor comme génocide. Cette famine artificielle, orchestrée par l’URSS en 1932-1933, a causé la mort de millions d’Ukrainiens Francois de Smet: «Le devoir de mémoire nous impose de corriger des oublis».

> Parmi les droits qui sont de plus en plus remis en cause, le droit à l’IVG sûr et légal. En Belgique, des peines de prison sont encore prévues dans notre loi pénale si vous devez par ex avorter à 13 au lieu de 12 semaines! C’est inacceptable

 

Autres pays

● Canada
♦ Gouvernement
Justin Trudeau (Premier ministre)
> On travaille pour rendre votre vie plus abordable, renforcer notre système de santé publique, créer de bons emplois, faire croître la classe moyenne et bâtir une économie propre.

> Nous faisons des services de garde à 10 $ par jour une réalité au pays, nous créons des milliers de nouvelles places et nous aidons les éducatrices et éducateurs de la petite enfance pour les parents et pour les enfants.

 > [Interférences étrangères, notamment chinoises, dans les élections] Pour aider à contrer l’ingérence étrangère et à renforcer la confiance envers nos institutions démocratiques, nous avons l’intention de nommer l’ancien gouverneur général du Canada, David Johnston, au poste de rapporteur spécial indépendant. (…)
Les Canadiens doivent avoir confiance en notre système électoral et en notre démocratie. Dans son rôle de rapporteur spécial indépendant, David Johnston apporte une intégrité impeccable, une riche expérience et de grandes compétences, et je suis convaincu qu’il mènera un examen impartial pour s’assurer que toutes les mesures nécessaires sont prises afin de préserver notre démocratie ainsi que de maintenir et renforcer la confiance à son égard.

> C’est grâce à nos travailleurs que le Canada est si compétitif. Ensemble, on peut – et on va – bâtir un avenir plus fort.

> On n’a pas à choisir entre l’environnement et l’économie.

> 1 sur 10. Un véhicule sur dix vendu au Canada est un véhicule électrique. Grâce à nos investissements et au travail assidu des Canadiens, on a atteint cet objectif deux ans à l’avance et préservé des dizaines de milliers d’emplois dans l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement.

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Il y a un an aujourd’hui, en Pologne, on a rencontré des gens qui avaient fui l’Ukraine en raison des attaques odieuses de la Russie. On a pu voir par nous-mêmes leur résilience, leur courage et leur force. On leur a dit qu’on serait toujours là pour eux – et on va tenir parole.
Aujourd’hui, on prend d’autres mesures pour exiger des comptes de la Russie. On interdit l’importation de produits russes en aluminium et en acier et on empêche la Russie de générer les fonds nécessaires pour financer sa guerre contre l’Ukraine.

 

● Etats-Unis
♦ Gouvernement
Joe Biden (président-des Etats-Unis)
> je veux parler brièvement de ce qui arrive à la Silicon Valley Bank et à la Signature Bank. Grâce à l'action rapide de mon administration au cours des derniers jours, les Américains peuvent avoir confiance dans la sécurité du système bancaire. Vos dépôts seront là quand vous en aurez besoin. 
Les petites entreprises à travers le pays qui avaient des comptes de dépôt dans ces banques peuvent respirer plus facilement en sachant qu'elles seront en mesure de payer leurs employés et de payer leurs factures. Et leurs employés qui travaillent dur peuvent aussi respirer plus facilement. 
La semaine dernière, lorsque nous avons appris les problèmes des banques et l'impact qu'ils pourraient avoir sur les emplois, certaines petites entreprises et le système bancaire dans son ensemble, j'ai demandé à mon équipe d'agir rapidement pour protéger ces intérêts. Ils l'ont fait. Ils l'ont fait.
Vendredi, le régulateur gouvernemental en charge, la FDIC, a pris le contrôle des actifs de la Silicon Valley Bank. Et au cours du week-end, il a pris le contrôle des actifs de Signature Bank. 
Le secrétaire au Trésor Yellen et une équipe de régulateurs bancaires ont pris des mesures – des mesures immédiates. Et voici les points forts :
Premièrement, tous les clients qui avaient des dépôts dans ces banques peuvent être assurés qu'ils seront protégés et qu'ils auront accès à leur argent dès aujourd'hui. Cela inclut les petites entreprises de tout le pays qui y ont effectué des opérations bancaires et qui doivent payer leurs salaires, payer leurs factures et rester ouvertes aux affaires. 
Point important, aucune perte ne sera supportée par les contribuables. Permettez-moi de répéter: aucune perte ne sera supportée par les contribuables. Au lieu de cela, l'argent proviendra des frais que les banques versent au Fonds d'assurance-dépôts. 
En raison des actions que nos régulateurs ont déjà prises, chaque Américain devrait être sûr que ses dépôts seront là s'il en a besoin et quand il en aura besoin. 
Deuxièmement, la direction de ces banques sera licenciée. Si la banque est reprise par la FDIC, les personnes qui dirigent la banque ne devraient plus y travailler. 
Troisièmement, les investisseurs dans les banques ne seront pas protégés. Ils ont sciemment pris un risque et lorsque le risque n'a pas payé, les investisseurs perdent leur argent. C'est ainsi que fonctionne le capitalisme. 
Et quatrièmement, il y a des questions importantes sur la façon dont ces banques se sont retrouvées dans ces circonstances en premier lieu. Nous devons obtenir le compte rendu complet de ce qui s'est passé et pourquoi les responsables peuvent être tenus responsables. Dans mon administration, personne, à mon avis, personne n'est au-dessus des lois. 
Et enfin, nous devons réduire les risques que cela se reproduise. Sous l'administration Obama-Biden, nous avons imposé des exigences strictes aux banques comme la Silicon Valley Bank et la Signature Bank, y compris la loi Dodd-Frank, pour nous assurer que la crise que nous avons connue en 2008 ne se reproduise plus. 
Malheureusement, la dernière administration a annulé certaines de ces exigences. Je vais demander au Congrès et aux régulateurs bancaires de renforcer les règles pour les banques afin qu'il soit moins probable que ce type de faillite bancaire se reproduise et pour protéger les emplois américains et les petites entreprises. 
L'essentiel est que les Américains peuvent être assurés que notre système bancaire est sûr. Vos dépôts sont en sécurité. Permettez-moi également de vous assurer que nous ne nous arrêterons pas à cela. Nous ferons tout ce qui est nécessaire en plus de tout cela.
Jetons également un coup d'œil pour replacer la situation dans un contexte plus large. Nous avons réalisé d'importants progrès économiques au cours des deux dernières années. Nous avons créé plus de 12 millions de nouveaux emplois - plus d'emplois en deux ans qu'aucun président n'en a jamais créés en un seul mandat de quatre ans. Le chômage est inférieur à 4 % pendant 14 mois consécutifs. Le salaire net des travailleurs augmente, en particulier pour les travailleurs à revenu faible et moyen. Et nous avons vu un nombre record de personnes postuler pour démarrer de nouvelles entreprises - plus de 10 millions d'entre elles - plus de 10 millions de candidatures au cours des deux dernières années pour démarrer des entreprises. 
Maintenant, nous devons maintenir ce progrès. C'est à cela que mon administration s'est efforcée d'agir rapidement ces dernières années : protéger les déposants, protéger le système bancaire, protéger les gains économiques que nous avons réalisés ensemble pour le peuple américain. 
> «Faites quelque chose». C'était le plaidoyer de parents qui ont perdu leurs enfants à Uvalde. Pour ces parents et d'innombrables victimes de violence armée, j'ai signé la réforme la plus importante des armes à feu depuis des décennies.

> Si la loi sur la réduction de l'inflation avait été en vigueur en 2020, 1,5 million de personnes âgées auraient économisé en moyenne 500 $ par an grâce au plafond de prix de l'insuline. Je veux reprendre ces dispositions et les appliquer aux coûts de notre plan économique. Les républicains du Congrès veulent les abroger.

> Il est temps pour le Congrès d'interdire les armes d'assaut et les chargeurs de grande capacité. J'ai mené le combat pour les interdire en 1994, et nous pouvons recommencer.

> Aujourd'hui, le HHS [ministère de la Santé] a établi des règles pour que Medicare commence enfin à négocier les prix des médicaments. Ces actions réduiront les coûts pour les personnes âgées et les contribuables - tout en réduisant notre déficit de 159 milliards de dollars. Après des décennies de promesses de le faire, nous l’avons imposé à l’industrie pharmaceutique.

> À l'heure actuelle, les sociétés pharmaceutiques qui augmentent trop rapidement les prix doivent rembourser la différence. Le dernier trimestre, cela s'est produit avec 27 médicaments sur ordonnance - maintenant les co-paiements sur ces médicaments coûteront jusqu'à 390 $ moins cher. L’industrie pharmaceutique ne peut plus générer des bénéfices sur le dos des seniors.

> Les républicains radicaux pensent que les sociétés pharmaceutiques devraient être en mesure de faire d'énormes bénéfices au détriment des familles américaines. Ils veulent faire reculer nos économies en faveur de nos aînés et ajouter au déficit pour remplir les poches de l’industrie pharmaceutique. Mon budget réduira les coûts - et notre dette.

> J'ai souvent dit qu'un emploi est plus qu'un chèque de paie - il s'agit de dignité et de respect. L'égalité de rémunération consiste à vivre nos valeurs et à qui nous sommes en tant que nation. Ensemble, nous devons nous assurer que nos filles ont les mêmes droits et opportunités que nos fils.

> Messieurs et mesdames du Congrès, il est temps d'adopter la loi sur l'équité du chèque de paie. Augmenter la transparence du salaire, rendre plus difficile pour les employeurs de justifier les disparités et faciliter la responsabilité des travailleurs. L'information est le pouvoir et les gens doivent savoir s'ils sont injustement payés.

> Les femmes - travaillant à temps plein, toute l'année - sont payées 84 cents pour chaque dollar payé aux hommes. Ces disparités sont plus prononcées pour les femmes de couleur et les femmes handicapées. Nous attirons l'attention sur une injustice qui sape la sécurité économique des femmes.

> Aujourd'hui, nous avons appris que l'inflation a baissé de près de 35% par rapport à cet été tandis que le taux de chômage reste près d'un creux de 50 ans.

> Le président Obama et moi avons mis en place des exigences difficiles sur les banques pour nous assurer que la crise de 2008 ne se reproduirait pas. La dernière administration les a faites reculer énormément. Les Américains devraient avoir confiance que notre système bancaire est sûr et nous prenons des mesures pour le rendre plus fort.

> Soyons clairs sur un point clé de mon budget. Je protégerai la sécurité sociale et l'assurance-maladie sans couper un seul centime en prestations.

> Mon budget réduit le déficit de 3 billions de dollars en faisant payer aux plus riches leur juste part et en réduisant les dépenses en intérêts particuliers. Cette administration finance ses propositions - et nous nous assurerons que personne ne gagne moins de 400 000 $ par an, paie un sou de nouvelles taxes.

> Il y a deux ans, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et moi nous sommes engagés à inaugurer une nouvelle ère de coopération entre l'UE et les États-Unis - qui profiterait à tous nos peuples et aux peuples du monde entier. Depuis lors, nous avons pris respecter cet engagement.

> Quand j'ai pris ses fonctions, notre économie était sous le choc. 18 millions d'Américains étaient sur le chômage - contre moins de 2 millions aujourd'hui. Le chômage était de 6,3%. Maintenant, c'est à 3,6%.

> Mon budget élargira l'accès aux soins de santé de haute qualité, luttera contre la crise climatique tout en créant des emplois d'énergie propre et en faisant progresser les opportunités pour tous les Américains. En investissant dans le peuple américain, nous continuerons à développer notre économie de bas en haut et au milieu.

 

♦ Parti démocrate
Barack Obama (ancien président des Etats-Unis)
> Les démocrates ne se sont pas contentés de se battre pour des cartes électorales équitables – ils se sont battus pour donner aux gens partout des opportunités équitables. Notre démocratie est plus forte aujourd'hui en raison de leur travail acharné.

 

● Royaume Uni
♦ Liberal democrats

> Des millions de patients sont traités dans des hôpitaux avec des toits qui pourraient s'effondrer à tout moment. C’est un scandale national. Après des années de négligence conservatrice, le ministre de l’Economie doit investir dans la réparation urgente des hôpitaux en ruine du pays.

 

Ed Davey (leader)
> Ce Budget montre du Parti conservateur est tellement déconnecté qu'il pourrait tout aussi bien vivre sur une autre planète. Les familles et les retraités ont désespérément besoin d'une véritable aide, en particulier une réduction de leurs factures d'énergie - mais tout ce que le ministre de l’Economie leur offre pourrait sont des paroles creuses.

> Les gens ont besoin d'un réel soutien et c'est ce que les démocrates libéraux demandent - une réduction des factures d'énergie et un plan pour isoler les maisons des gens.

 

Helen Morgan (députée)

> [Budget] Un autre budget conservateur. Un autre budget qui ne fait rien pour augmenter les revenus des zones rurales. Un autre budget qui ne fait rien pour réparer le NHS [système de protection sociale]. Un autre budget qui ne parvient pas à aider les petites entreprises. Une autre année où les familles paieront pour le désordre conservateur.

 

Sarah Olney (députée)
> Tout simplement pas assez dans ce Budget pour traiter les coûts énergétiques.
Nous devrions réduire les factures d'énergie pour les ménages, pas simplement les geler. De plus, où est le soutien aux entreprises? Beaucoup verront leur soutien énergétique réduit d'environ 85%, un abandon honteux de l'industrie britannique.

 

Layla Moran (députée)
> En fin de compte, l'engagement de notre pays envers l'égalité des sexes consiste à garantir que les filles peuvent contrôler leur santé, leur éducation et leur avenir. Nous devons être sans ambiguïté dans nos demandes à ce gouvernement: restaurer le budget de l'aide.

 

Alistair Carmichael (député)
> La vérité est que, de nombreuses personnes qui méritent l'asile et ont droit à l'asile à l'heure actuelle, si ce projet de loi est voté, ne l'obtiendront pas. Et quelle serait la conséquence de cela? Ils seront renvoyés et beaucoup de eux mourront.

 

● Suisse
♦ Le Centre

> Le Centre exclut clairement la construction de nouvelles centrales nucléaires. Cela ne règle en rien le problème urgent de la sécurité de l’approvisionnement. L'avenir énergétique de la Suisse repose sur le développement des énergies renouvelables.

> Le Centre s’est engagé pour un approvisionnement énergétique basé sur le développement les énergies renouvelables et a soutenu unanimement le projet au vote final au Conseil national.
Le Centre poursuit ses efforts pour accélérer le développement des énergies renouvelables et a déposé plusieurs interventions en ce sens.

> [Communiqué : «Réforme LPP: un projet pour les générations futures »]
La réforme de la prévoyance professionnelle (LPP, 2ème pilier) est enfin dans la dernière ligne droite. Avant le vote final de vendredi, les deux chambres doivent encore approuver la proposition de la conférence de conciliation. Le Centre s’est fortement engagé en faveur de ce projet et l’a marqué de manière décisive. La polarisation croissante et l’attitude de blocage de la gauche et de la droite ont malheureusement rendu la recherche d’une solution plus difficile, mais le projet final  remplit les objectifs visés: la réforme améliore les rentes des personnes à faible revenu ou exerçant plusieurs activités, prévoit des compensations équitables et ciblées pour la génération de transition et garantit le financement du système de prévoyance pour les générations futures.
Après l’important oui à la réforme de l’AVS l’année dernière, Le Centre a tenu parole dans la réforme de la LPP. Nous avons assumé notre responsabilité sociale et nous nous sommes engagés avec succès en faveur d’une réforme de la prévoyance professionnelle socialement équilibrée et adaptée aux générations futures. Mais la polarisation croissante en Suisse nuit à la recherche de solutions basées sur le consensus. La gauche en a donné un nouvel exemple en menaçant d’un référendum avant même la fin des débats au Parlement et la droite ne soutient la réforme qu’à moitié et s’accommode d’un échec.
Tout au long des débats, Le Centre s’est engagé pour que la réforme réussisse. La réforme améliore les rentes des personnes à faible revenu ou exerçant plusieurs activités, elle contient des compensations équitables et ciblées pour la génération de transition et garantit le financement du système de prévoyance pour les générations futures. « La gauche se trompe de combat. La réforme de la LPP n’est pas et n’a jamais été une réponse à court terme au problème actuel du pouvoir d’achat. C’est une réforme pour l’avenir qui assure une retraite plus digne aux personnes qui n’ont aujourd’hui pas accès à la prévoyance professionnelle », explique le conseiller national Benjamin Roduit.

- Amélioration de la situation des personnes à bas revenus et des travailleurs à temps partiel
Grâce à l’abaissement du seuil d’entrée et de la nouvelle déduction de coordination, une plus grande partie du salaire sera assurée à l’avenir et davantage de personnes pourront se constituer une rente de 2e pilier. Les deux mesures, l’abaissement du seuil d’entrée et l’adaptation de la déduction de coordination, permettront d’épargner davantage de capital de prévoyance et d’améliorer notamment les rentes de nombreuses femmes.
« L’amélioration de la situation des personnes à bas revenus, travaillant à temps partiel ou exerçant plusieurs emplois était un objectif clair de cette réforme. Les femmes sont nombreuses à être concernées. Je me suis engagée pour que la réforme de la LPP soit celle de la réduction des inégalités », déclare la conseillère aux Etats Isabelle Chassot.
- Plus d’équité entre les générations et une compensation équitable et ciblée pour la génération de transition
Dès le début, Le Centre a reconnu la nécessité d’abaisser le taux de conversion de 6,8 à 6 pour cent. Cela permettra de garantir les rentes des générations futures. C’est essentiel pour une véritable équité entre les générations. Afin d’amortir socialement la baisse du taux de conversion, Le Centre s’est engagé avec succès pour des mesures de compensation équitables et ciblées. « Nous ne voulions pas d’une réforme basée sur le principe de l’arrosoir. Nous nous sommes engagés pour des mesures de compensations ciblées pour les personnes les plus touchées par la baisse du taux de conversion », explique Vincent Maitre, membre de la présidence du Centre et conseiller national. Avec la solution actuelle, 15 classes d’âge de la génération de transition recevront un supplément de rente à vie. Environ la moitié de cette génération en bénéficiera. Nous avons ainsi trouvé une compensation équitable et ciblée pour la génération de transition.

> [Communiqué] «Un pas important vers un frein aux coûts de la santé]
Après le Conseil national, le Conseil des États a lui aussi approuvé aujourd’hui le contre-projet indirect à l’initiative du Centre sur le frein aux coûts. Les objectifs de coûts et de qualité qu’il contient sont un pas dans la bonne direction. Notre initiative reste néanmoins la meilleure solution pour combattre l’explosion des primes d’assurance maladie. Nous continuerons à nous engager de manière constructive en faveur d’un contre-projet efficace.
Le contre-projet veut s’attaquer à l’explosion des coûts – même s’il reste encore trop hésitant. A l’avenir, le Conseil fédéral devra fixer des objectifs de coûts et de qualité des prestations pour les quatre années suivantes. C’est un pas dans la bonne direction, même si l’obligation d’agir fait toujours défaut.
« Tous les acteurs du système de santé doivent contribuer à freiner les coûts de la santé. L’obligation d’agir est la façon la plus efficace de combattre l’explosion des primes d’assurance maladie », déclare le vice-président du Centre Suisse Charles Juillard. C’est pourquoi notre initiative reste le moyen le plus efficace pour freiner durablement la hausse des coûts de la santé.

> Le Centre continuera à s’engager avec force contre l’explosion des coûts de la santé. Face à l’augmentation du coût de la vie et de l’énergie ainsi qu’à la croissance des primes des caisses maladie, il est urgent de prendre des mesures durables pour protéger le porte-monnaie de la population. Contre l’explosion des coûts de la santé, Le Centre a présenté une solution efficace avec l’initiative « Frein aux coûts ».  Nous avons contribué de manière constructive à l’élaboration d’un contre-projet qui puisse remporter l’adhésion d’une majorité au Conseil des Etats, comme ce fut également le cas au Conseil national l’année dernière. Nous poursuivrons notre engagement.

> [Communiqué : «Oui à la loi climat»]
Le 18 juin, nous voterons sur la loi fédérale pour la protection du climat. Celle-ci vise à réduire les émissions de CO2 en Suisse et à promouvoir les nouvelles technologies, ainsi que l’efficacité énergétique. Nous disons Oui à la loi climat, car la préservation de notre environnement et de notre climat fait partie des valeurs fondamentales du Centre.
«Le Centre a introduit l'article sur l'environnement dans notre Constitution en 1971 et s'engage depuis des décennies pour la protection de notre planète.» (Delphine Bachmann, députée au Grand Conseil)
Le changement climatique est un défi majeur : nous faisons face à des conditions météorologiques toujours plus extrêmes, à des orages et à des précipitations violentes, à des inondations, à des étés caniculaires, à de la sécheresse et au recul de nos glaciers. En tant que pays alpin, la Suisse est particulièrement touchée par le changement climatique, tant sur le plan écologique qu’économique. C’est pourquoi nous disons Oui à la loi climat.
«Nous nous engageons pour un avenir durable en produisant de l’énergie propre et en réduisant ainsi les émissions de CO2 à zéro net d'ici 2050.» (Sidney Kamerzin

Conseiller national)
Avec la loi climat, nous agissons aujourd’hui, pour les générations de demain ! La solidarité entre les générations est au cœur de notre politique climatique. Car c’est notre responsabilité de veiller à ce que les générations futures héritent d’une planète où il fait bon vivre.
«Nous protégeons notre climat, pour les générations de demain» (Maxime Moix, vice-président Jeunes du Centre Suisse)
Nous nous engageons pour atteindre la neutralité carbone par un développement rapide des énergies renouvelables. Nous voulons protéger le climat, non pas par une accumulation d’interdictions, mais grâce à notre capacité d’innovation. Nous pouvons faire de la transition énergétique une chance pour la Suisse. Nous voulons protéger notre climat grâce aux nouvelles technologies durables tout en créant les emplois de demain. Nous souhaitons ainsi lier la protection de l’environnement et la responsabilité sociale, pour une Suisse forte.

«La transition énergétique doit être une chance pour la Suisse. La loi climat permet justement de protéger l’environnement par l'innovation et le progrès, plutôt que par des interdictions.» Vincent Maitre, conseiller national)
Nous devons garantir la sécurité de l’approvisionnement de la Suisse et réduire rapidement nos dépendances vis-à-vis des sources d’énergie étrangères, comme le pétrole d’Arabie saoudite ou le gaz Russe. Pour le Centre, des investissements climat ciblés sont la clé d’une Suisse durable. Nous voulons ainsi soutenir la transition énergétique en Suisse au lieu de transférer chaque année des milliards de francs à l’étranger pour des énergies fossiles.
«La loi climat nous permet de lutter efficacement contre le changement climatique, de créer des emplois et de renforcer notre sécurité énergétique.» (Marie-France Roth Pasquier, conseillère nationale)
Pour le Centre, la protection de nos glaciers et des régions de montagne et périphériques est fondamentale. Nous voulons protéger la population de ces régions et préserver leur nature. La loi climat prévoit des aides spécifiques à cet effet afin que nos régions de montagne soient encore mieux protégées des dangers du changement climatique.
«La loi climat nous permettra de protéger nos régions de montagne et périphériques afin qu'elles puissent continuer à prospérer à l'avenir.» (Christine Bulliard-Marbach, conseillère nationale

> [Communique : «Le Centre s’oppose à l’imposition individuelle»
La loi fédérale sur l’imposition individuelle est actuellement en consultation. Le Centre s’oppose à l’imposition individuelle. Elle représente une intervention massive dans le système fiscal existant et crée de nouvelles inégalités. Seul le calcul alternatif de l’impôt permet d’éliminer la discrimination fiscale des couples mariés, tout en étant compatible avec les systèmes fiscaux cantonaux existant. C’est pourquoi Le Centre a lancé son initiative «pour des impôts équitables».
L’imposition individuelle crée de nouvelles inégalités. Elle ne permet pas de prendre en compte la diversité des situations de vie où, pour de multiples raisons, les différences de revenus au sein du couple sont ponctuellement ou durablement marquées, comme cela peut être le cas dans les périodes de formation, de maladie, ou d’arrêt de travail. Avec l’imposition individuelle, les couples dont les revenus sont nettement différents seront désavantagés. Si l’imposition individuelle était effectivement introduite, il faudrait donc impérativement mettre en place des mesures d’allègement pour les couples mariés concernés par ces situations. « Nous ne voulons pas d’un système fiscal qui crée des inégalités au sein de notre société. C’est une question de cohésion sociale », souligne Vincent Maitre, membre de la présidence du Centre Suisse.
- Le calcul alternatif de l’impôt comme mécanisme de contrôle
Avec son initiative « Pour des impôts équitables », Le Centre a déjà la solution sur la table. Le calcul alternatif de l’impôt maintient l’imposition commune comme base de la taxation des couples mariés. Le calcul alternatif de l’impôt introduit simplement un mécanisme de contrôle qui permet d’éviter que les couples mariés soient désavantagés. Concrètement, pour l’impôt fédéral, en plus de l’imposition commune, un calcul alternatif doit être effectué sur la base du barème pour les personnes non mariées et seul le plus bas des deux montants doit être facturé. Le calcul alternatif est une solution pragmatique qui limite la charge administrative des contribuables et de l’administration fiscale puisque les couples mariés continueront à ne remplir qu’une seule déclaration d’impôt. « Contrairement à l’imposition individuelle, la proposition du Centre permet de s’assurer que les couples mariés ne seront pas désavantagés, quelques soient leurs choix de vie, tout en évitant une intervention massive dans le système fiscal actuel », poursuit Vincent Maitre.
«Contrairement à l’imposition individuelle, la proposition du Centre permet de s’assurer que les couples mariés ne seront pas désavantagés, quelques soient leurs choix de vie, tout en évitant une intervention massive dans le système fiscal actuel.» (Vincent Maitre, membre de la présidence du parti, conseiller national)
- L’imposition individuelle est un monstre de bureaucratie
La Confédération prévoit 1,7 millions de déclarations d’impôt supplémentaires. Cela représente un surcroît de travail important pour l’administration fiscale, mais aussi pour les couples concernés qui devront désormais remplir deux déclarations d’impôt au lieu d’une. Au niveau cantonal, la discrimination des couples mariés a été éliminée depuis longtemps par l’introduction de modèles de « splitting » ou de barèmes spéciaux pour les couples mariés. L’introduction de l’imposition individuelle à tous les niveaux de l’Etat constitue une intervention massive dans les systèmes fiscaux cantonaux existants, qui connaissent tous l’imposition commune. Cela impliquerait un surcroît de travail énorme pour les autorités fiscales. C’est pourquoi les cantons la rejettent. Aucun canton ne l’a d’ailleurs introduite.