Voici une sélection,
ce 2 septembre 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les
médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Je viens de m’entretenir
avec le Secrétaire général de l’OTAN pour préparer la réunion de la Coalition
des volontaires qui se tiendra ce jeudi à Paris.
Nous avancerons avec nos partenaires, en lien avec l’OTAN, pour définir des
garanties de sécurité robustes pour l'Ukraine. Celles-ci sont un préalable
nécessaire pour avancer de manière crédible vers la paix.
Nous ferons aussi le point sur l’attitude de la Russie, qui persiste dans sa
guerre d’agression et refuse la paix.
Unité et détermination dans notre soutien à l’Ukraine et volonté de paix
inébranlable.
> Coordination
étroite aujourd’hui avec le Roi de Jordanie dans la perspective de la
Conférence sur la solution à deux États qui se tiendra à New-York le 22
septembre prochain.
Ensemble, nous avons rappelé notre ferme opposition à tout plan de
reconstruction de la bande de Gaza qui impliquerait le déplacement forcé des
populations ou la mise sous tutelle du territoire. Une telle proposition,
contraire au droit international, ne mènerait qu’à une impasse totale.
Nous avons aussi redit que l’opération militaire terrestre d’Israël sur Gaza
ville était inadmissible et que cette fuite en avant ne pouvait conduire qu’à
un conflit sans fin.
La paix ne naît pas des ruines, elle se construit sur la justice et la dignité.
Nos priorités restent claires et inchangées : cessez-le-feu durable, libération
de tous les otages, acheminement massif d’aide humanitaire aux populations de
Gaza et définition d’une solution politique pérenne incluant le désarmement du
Hamas et une mission de stabilisation de la bande de Gaza.
En vue du 22 septembre, nous travaillons avec le Roi de Jordanie et l’ensemble
de nos partenaires à définir cette perspective crédible et porteuse d’espoir
pour toute la région, capable de répondre aux aspirations légitimes des
Israéliens et des Palestiniens. Deux peuples, deux États : c’est la seule voie
vers un avenir de paix. Nous sommes enfin convenus de renforcer notre
coopération en matière de défense.
► Gouvernement
[Nota: Ce gouvernement est
dirigé par un centriste, François Bayrou ; nous avons donc décidé de
reprendre les propos de tous les ministres puisqu’ils agissent sous l’autorité
d’un Président de la République et d’un Premier ministre centristes/centraux ;
néanmoins nous avons fait une distinction avec d’un côté les ministres
centristes-centraux et les autres puisqu’il s’agit d’un gouvernement de
coalition du fait que le Président de la République et le Premier ministre ne
disposent pas d’une majorité à l’Assemblée nationale]
● Ministres
centristes/centraux
François Bayrou (Premier ministre)
> La rentrée, c’est toujours un nouveau départ : celui des savoirs, des
rêves et des projets. Aux élèves, enseignants et familles : bonne rentrée à
toutes et tous !
> La question, ce n'est pas le destin du Premier
ministre, ce n'est même pas le destin du Gouvernement. La question, c'est le
destin de la France.
> La stabilité, c'est une chose essentielle. La
possibilité de partager avec les citoyens la vision du pays et d'une situation,
c'est une chose essentielle. La capacité à rassembler des forces, même
différentes.
> Parce que si je n'ai pas l'assentiment minimal des
Français et de ceux qui les représentent, il n'y a aucune politique courageuse
possible. Vous êtes obligé de battre en retraite sur chacune des mesures. On
l'a vu dans les gouvernements précédents. Et puis au bout du compte, vous vous
trouvez censuré. Et il y a pire pour moi. S'il n'y a pas cet accord, pire alors
à titre personnel et de mon histoire personnelle, s'il n'y a pas cet accord
minimal, cette entente sur le diagnostic. Alors la situation est présentée
comme étant le pouvoir contre les Français, le haut contre le bas. Et toute ma
vie, je me suis battu pour qu'au contraire, le bas soit reconnu, les Français
de la base soient reconnus et respectés. Je ne veux pas conduire une politique
contre eux.
> La question, c'est est-ce qu'on est d'accord sur le
diagnostic ou pas ? Si on n'est pas d'accord sur le diagnostic, aucune
politique ne marchera.
> La dissolution, on l'a vécue. On ne peut pas dire, le
président de la République dit ça chaque fois qu'on en parle, on ne peut pas
dire que la dissolution était une clarification magnifique. Et comme on n'a pas
changé le mode de scrutin, je suis persuadé qu'il faut le faire. Et j'ai un
projet prêt qui peut être présenté avec à la fois les avantages du scrutin de
circonscription et les avantages du scrutin proportionnel comme nos voisins
allemands l'ont. Tant qu'on ne change pas le mode de scrutin, vous avez beau
dissoudre, vous allez retrouver exactement les mêmes divisions, les mêmes
difficultés, les mêmes forces, les mêmes désordres, la même incapacité
d'action.
> C'est le peuple français qui est en danger. Parce que
si on entre, comme ça risque beaucoup d'être le cas, dans une période de
désordre, de chaos, que certains cherchent.
> «On va faire
tomber le gouvernement», tu parles de l'exploit. C'est un gouvernement
minoritaire, pas de majorité absolue, pas de majorité relative, qui depuis le
premier jour est promis aux accidents les pires. Mais comment tombe-t-il
par l'alliance de trois partis qui sont non seulement hostiles entre eux, mais
haineux entre eux, qui ont, on l'a vu, des propositions et des volontés
strictement antagonistes.
> Le risque, il
est imminent dès l'instant que nous prendrons la décision de ne rien faire. Le
risque, c'est extrêmement simple: l'explosion des taux d'intérêt, deux, la
dégradation de la note, et trois, un jour, les prêteurs vous disent on ne prête
plus.
> Le pays est depuis des années plongé dans une espèce de
perpétuelle embuscade des uns contre les autres.
> Les propositions du Parti socialiste, ce sont les plus
éloignées de toutes celles qui ont été faites sur le champ politique. Pourquoi
? Parce que ce que propose le Parti socialiste, ce n'est pas de freiner la
dépense, c'est de laisser repartir la dépense. Et de le faire en créant, selon
mes comptes, 32 milliards d'euros d'impôts, principalement sur les entreprises.
> La contribution
à l'Union européenne, c'est un très grand risque si on ne la paie pas. Marine
Le Pen a noté dans ses réactions que nous avions déjà réussi à baisser la
contribution par une négociation, et elle a dit, c'est la première fois,
donc c'est la preuve qu'on peut, je suis d'accord avec elle pour dire que si on
peut, il faut le faire. Mais dire. Nous ne remplirons pas nos engagements, ça a
des conséquences extrêmement simples qui sont dans les chiffres. On va payer
cette année, quand le budget sera voté, quelque chose comme 27 milliards de
contributions à l'Union européenne. Nous en touchons 31,5.
> Si nous devons revenir à en 2029 au seuil qu'on appelle
de 3%, qui est simplement le seuil à partir duquel la dette n'augmente plus et
si la dette n'augmente plus, alors l'activité du pays fait qu'elle devient
chaque jour plus supportable. Si on doit en arriver à ça, alors il faut des
étapes. On était à presque 6% de déficit. Nous serons cette année, grâce au
budget que nous avons fait, adoptés à 5,4%. Et nous avons pris l'engagement
d'être à 4,6%.
> Ce qui me gêne, ce n'est pas qu'il y ait des riches en
France, c'est qu'il y ait des pauvres.
> Je suis un défenseur de l'unité de la France.
Elisabeth Borne (ministre d’Etat, ministre de l’Education
nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)
> Cette année encore, l’Éducation nationale manque d’enseignants,
l’équivalent de 2500 professeurs. C’est moins que l’an dernier. (…) Les
rectorats sont mobilisés depuis des semaines pour qu’il ait un prof devant
chaque élève. Ça sera le cas, on a 99,9% des postes qui sont pourvus dans le
premier degré. (…) Il y a comme chaque année des heures d’enseignement qui ne
sont pas couvertes. Cela représente 0,7 % des heures d’enseignement.
Manuel Valls (ministre d’Etat, ministre des Outre-mer)
> Voulons-nous d'un suicide collectif pour le pays? (…) J’appelle les forces
politiques qui composent l'Assemblée nationale et le Sénat à trouver un compromis
nécessaire pour la loi de finances. De toutes mes forces, j'appelle tout le
monde à se ressaisir et trouver la voix du compromis. Je ne veux pas
d'élections législatives anticipées qui amèneraient incontestablement le RN à
des niveaux jamais atteints. (…)
Tout le monde veut discuter, tout le monde veut s'en sortir, mais les intérêts
de chacun, en l'occurrence de chaque formation politique, vont à l'encontre,
vont contre l'idée de trouver un chemin et un accord. (…)
Je pense qu'il y a une voix possible à partir de la majorité relative actuelle
et une partie de la gauche.
Le RN et LFI ont le même projet qui est de provoquer le chaos avec une
dissolution. C'est avec tous les autres qu'il faut trouver un chemin !
Sinon nous irons vers des élections anticipées qui provoqueront, d'une manière
ou d'une autre, la victoire du Rassemblement national.
> [Nouvelle-Calédonie] Je dis aux forces politiques
nationales : attention, il y a le dossier de la Nouvelle-Calédonie.
> [Nouvelle-Calédonie] L'accord de Nouméa est préservé
(...). L'identité kanak est préservée (...). Il faut réussir l'achèvement de ce
processus de décolonisation. Le droit à l'autodétermination est toujours
préservé. (…) Il y a des éléments au sein du FLNKS qui pensent que c'est par la
pression, parfois la violence, qu'on pourra trouver la solution vers
l'indépendance.
Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires
étrangères)
> Reconnaissance de la Palestine : la Belgique se joint à son tour à la
dynamique lancée par la France et l'Arabie Saoudite pour la solution à deux
Etats, seule susceptible d'amener la paix et la sécurité au Moyen Orient. Je
salue le ministre des Affaires étrangères belge pour ses efforts déterminants.
> Les Iphone 12 n’étaient pas aux normes de sécurité en
France. J’avais imposé à Apple leur mise à jour. La Commission européenne nous
donne raison aujourd’hui. Les règles que nous avons adoptées souverainement ne
sont pas négociables.
> Je reviens d'une visite officielle au Groenland à
l'invitation de Vivian motzfeld et de Lars Løkke Rasmussen. Voici ce que j'ai
dit :
- Le Groenland est un territoire européen. On ne reconstruit pas la grandeur
d'une nation sur la servitude de ses voisins.
- Face à la brutalisation du monde, à la guerre de la Russie contre l'Ukraine
et aux tentations de prédation en Arctique, la France est claire : le Groenland
n'est pas à vendre. Le Groenland n'est pas à prendre.
- Début 2026, la France sera le premier pays de l'Union européenne à ouvrir un
consulat au Groenland. Un comité de dialogue partenarial sera créé pour
renforcer notre coopération.
- Le Groenland et le Danemark ne sont pas seuls. L'Europe et
la France se tiennent à leurs côtés, aujourd'hui et demain.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre de la
Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche)
> Quel que soit le vote du 8 septembre, nous serons toujours face à un
mur de dette le 9 septembre, face à l’urgence écologique et à la nécessité de
payer nos prêteurs. En tant que responsable politique, je préfère donner moins
d’argent à nos prêteurs, garder des taux d’intérêt sous contrôle et consacrer
davantage de moyens à nos politiques et à nos services publics. Et pour ça il
faut un budget sur lequel on se met d’accord.
> Ce qui m’intéresse, c’est que nous sortions par le haut
de cette crise. Nous avons un devoir de responsabilité, avec ou sans moi. Je
viens de la société civile, j’agis par conviction. Je défends une ambition
écologique parce que c’est avant tout un sujet d’hommes et de femmes, de santé,
de qualité de vie et de pouvoir d’achat.
> J’en appelle à la responsabilité : nous partageons le
constat que la situation est grave, mais nous divergeons sur les solutions.
Beaucoup de responsables politiques sont prêts à discuter. Parlons-en ensemble.
> La France a besoin de ses marins : sans ces hommes et
ces femmes de la mer, qui pour assurer notre rôle de puissance maritime ? Au
lycée maritime du Portel, près de Boulogne-sur-Mer, c’est aussi un peu de notre
avenir stratégique qui se joue. 101 élèves font aujourd’hui leur rentrée pour
se former aux métiers de la mer, et j’ai tenu à être à leurs côtés. La filière
maritime est une filière d’avenir : rejoignez-la ! 12 lycées, 2 200 jeunes
formés chaque année et plus de 400 000 emplois à la clé.
Aurore Bergé (ministre déléguée auprès du Premier
ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte
contre les discriminations)
> Dans notre pays, on a besoin de dépenser mieux, parfois moins, pas de
taxer plus.
> Pour que l'État soit crédible, il faut réinterroger nos
propres dépenses, ce que nous avons fait.
> Les questions posées le 8 persisteront le 9, le 10, le
11…
> Cette Assemblée est celle que les Français ont choisie.
Nous avons réussi ensemble à voter déjà un budget et nous en serions incapables
demain ? Le compromis n'est pas un gros mot. C'est une nécessité.
> Ce n'est pas le temps des élections. Notre pays a
besoin de clarté, de cohérence et de stabilité.
> [Deux jours fériés supprimés] Il y a presque unanimité
contre cette mesure, il faut accepter qu'elle soit discutée.
> On a posé la question du train de vie de l’État. Avant
de demander des efforts aux Français, il faut que l’État soit crédible.
> Une rentrée scolaire, c'est une promesse. Celle
d'apprendre, de grandir, de s'éveiller, d'être protégé, d'être ensemble. À tous
les enseignants, les AESH, les personnels, les parents et les élèves : belle
rentrée !
Astrid
Panosyan-Bouvet (ministre
déléguée auprès de la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des
Familles, chargée du Travail et de l’Emploi)
> Bonne rentrée à tous ! Une pensée particulière pour les apprentis, les
élèves des lycées professionnels et ceux en première ligne qui leur
transmettront des savoir-faire tout au long de l’année.
> 65% de la sécurité sociale est financée par le travail,
alors que les risques qu’elle couvre sont universels. Le sujet, c’est de
réduire la charge qui pèse sur le travail qui touche tant les salariés que les
employeurs.
> Nous sommes, je crois, le seul pays européen
aujourd'hui qui cumule une fragilité financière et une vulnérabilité politique.
> Aujourd’hui, c’est 67 milliards d’euros qui partent en
charges d’intérêt de la dette. Si on ne fait rien, en 2029, ce sera 100
milliards d’euros : plus que le budget de la Défense et de l’Education. Pour un
ménage comme un État, ce n’est jamais bon d’être dans un cycle de
surendettement.
Marc Ferracci (ministre délégué auprès du ministre
de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique,
chargé de l’Industrie et de l’Energie)
> Nous avançons pour sécuriser nos approvisionnements en métaux
critiques ! Aujourd’hui à Echassières (Allier), sur le site d’Imerys, j’ai
annoncé les premiers résultats de notre stratégie nationale pour les métaux
critiques.
41 nouveaux projets d’investissement soutenus par France 2030 et le crédit
d’impôt industrie verte (C3IV) – dont 200 M€ pour le projet EMILI d’Imerys,
première exploitation de lithium en France.
Grâce à ces projets, ce sont 5,4 Md€ d’investissements industriels, 3 800
emplois créés, une quinzaine d’usines nouvelles et près de 40 % du lithium
nécessaire aux usines de batteries françaises qui seront produits en France.
La réforme du code minier, entrée en vigueur le 28 août, modernise nos règles
pour concilier activité extractive, protection de l’environnement et
concertation avec les territoires. Cette dynamique complète nos partenariats
internationaux (Canada, Australie, Chili, Vietnam…) afin de sécuriser
durablement les approvisionnements stratégiques de notre industrie. Une
évidence s’impose : pas d’industrie sans ressources, pas de transition
énergétique sans minerais.
> Relancer l’activité minière en France, c’est renouer
avec une évidence : il n’y a pas d’industrie sans ressources, pas de transition
énergétique sans minerais. Nos batteries, nos éoliennes, nos panneaux solaires,
nos technologies numériques reposent toutes sur des matières premières
stratégiques. Depuis deux ans, nous avons choisi une voie claire : reconstruire
une filière minière nationale, innovante, responsable et souveraine. Une
filière qui conjugue exigence environnementale, retombées territoriales et
création d’emplois. Une filière qui place la France parmi les nations capables
de sécuriser leurs approvisionnements, plutôt que de subir les décisions des
autres. Les premiers résultats sont là : des projets concrets voient le jour,
de nouvelles compétences se structurent, et nos territoires retrouvent une
vocation industrielle que l’on croyait perdue. Chaque site relancé, chaque
permis accordé, chaque partenariat noué est un pas de plus vers notre
indépendance et notre prospérité.
> Bonne rentrée à toutes et à tous ! Une pensée
particulière pour les parents qui, entre école et travail dans notre industrie,
portent chaque jour la souveraineté et la prospérité de notre pays. Ensemble,
c’est l’avenir de nos enfants que nous permettons. J’adresse aussi un message
de bonne rentrée à toutes les familles vivant à l’étranger, notamment en
Suisse, avec qui j’avais eu le plaisir d’échanger l’an dernier. À nos jeunes:
gardez intacte votre soif d’apprendre et d’agir, votre voix pour vous exprimer et
votre confiance en vos rêves. L’industrie n’attend que vous ! Enfin, une pensée
pour celles et ceux qui subissent des situations difficiles, parfois marquées
par le harcèlement scolaire. N’oubliez pas : vous n’êtes pas seuls, vos
professeurs et les équipes éducatives sont là pour vous écouter et vous aider.
Patricia Mirallès (ministre déléguée auprès du ministre
des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants)
> À Lyon, le mémorial de la Shoah inauguré en janvier dernier pour
rappeler la déportation de 6 100 Juifs de la région, a été dégradé par
l’inscription « Free Palestine ». Profaner un lieu de mémoire consacré aux
victimes de la Shoah, c’est insulter leur souvenir, c’est nier l’histoire,
c’est raviver des blessures profondes. Ces gestes ne sont pas de simples « tags
», ce sont des actes antisémites.
Une enquête a été ouverte et une plainte sera déposée dès lundi. Cet acte ne
restera pas impuni. J’exprime toute ma solidarité aux rescapés, à leurs
descendants, à la communauté juive et à tous ceux qui portent leur mémoire. La
République se tient debout face à la haine. La mémoire des six millions de
Juifs assassinés, dont un million et demi d’enfants, ne sera jamais effacée.
Juliette Méadel (ministre déléguée auprès du ministre
de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation chargée de la Ville)
> En cette fin de journée de rentrée, une pensée particulière pour les
enfants des quartiers populaires. Votre énergie, vos rêves et vos talents sont
notre avenir. L’école doit vous donner toutes les chances : c’est pourquoi nous
devons renforcer l’accompagnement, pour que chaque élève, où qu’il grandisse,
ait les mêmes opportunités de réussir. Bonne rentrée à toutes et à tous !
> Hier encore en Bourgogne et dans le Grand Est, les
maires — y compris PS — me disaient : « On ne veut ni instabilité, ni dérive
avec LFI. » Le PS de Léon Blum ne peut pas se laisser capturer par la France
insoumise.
> Soyons à la hauteur ! Parlons sérieusement de la
situation financière de la France. Le spectacle politique est affligeant :
mettons l’intérêt des Français avant les calculs électoraux.
> Avec François Bayrou, le débat est toujours possible,
même dans nos désaccords. Sur la contribution des plus hauts revenus,
discutons-en : l’effort doit être équitable, sans que les classes moyennes
paient davantage. C’est pourquoi je propose d’ouvrir le débat sur la
contribution des ultra-riches ( plus de 250 millions d’euros de patrimoine) au
paiement de l’impôt, de telle sorte que chacun contribue de manière équitable à
l’effort national.
> Changer de casting ne changera pas la situation de la
France. Il n’y a pas de majorité absolue à l’Assemblée nationale: les Français
ont donné un mandat clair au gouvernement — travailler ensemble, se mettre
d’accord sur un constat, même entre ceux qui ne pensent pas exactement la même
chose.
> Être de gauche, c’est se battre pour le progrès social.
Être au Gouvernement, c’est faire vivre nos convictions : égalité, solidarité,
justice sociale. Je refuse de laisser le pays sombrer, ni sous le poids des
extrêmes, ni sous celui de la dette. C’est pourquoi je propose d’ouvrir le
débat sur la contribution des ultra-riches (plus de 250 millions d’euros de
patrimoine) au paiement de l’impôt, de telle sorte que chacun contribue de
manière équitable à l’effort national.
Laurent Saint-Martin (ministre délégué auprès du ministre
de l’Europe et des Affaires étrangères chargé du Commerce extérieur et des
Français de l’étranger)
> C'est l'heure de la rentrée !
En ce 1er septembre, près de 385 000 élèves entament une nouvelle année
scolaire dans les 600 établissements français à l’étranger, répartis dans 138
pays.
Ce réseau mondial, animé par l’AEFE - Agence pour l'enseignement français à
l'étranger, constitue un atout majeur pour la France et une chance pour chaque
élève qui en bénéficie : ouverture internationale, exigence académique,
diversité culturelle.
L’État accompagne ce réseau à travers : un financement structurant, des bourses
scolaires pour plus de 20 000 élèves français, l’accueil et l’accompagnement
des enfants à besoins éducatifs particuliers, la mobilisation et la formation
des enseignants, en France comme à l’étranger.
À toutes et à tous – élèves, enseignants, familles – je souhaite une excellente
rentrée. Ce réseau est votre maison, où que vous soyez dans le monde, et il est
aussi une fierté pour notre pays.
● Autres
ministres
Gérald Darmanin (ministre d’Etat, Garde des sceaux, ministre de la Justice)
> La France est un immense pays avec un immense peuple. Nous sommes
capables de relever tous les défis.
> Le 2 septembre 1941, le magistrat Paul Didier
refusa de prêter serment au maréchal Pétain au prix de sa liberté. Il sauva
l’honneur. 84 ans plus tard, son courage force toujours l’admiration.
> Au travailler plus, je préfère le travailler tous.
> Nous l’avons tant entendu : impossible de faire baisser
le chômage, impossible d’organiser des Jeux olympiques, impossible de faire
l’impôt à la source, impossible de faire des prisons de haute sécurité… Quand
nous œuvrons à l’intérêt général, impossible n’est pas Français !
> Nous devons répartir les efforts autant que la
richesse.
> La stabilité de notre gouvernement, de nos
institutions, c'est la plus grande garantie que nous n'empruntions pas trop
cher et que nous puissions faire des réformes.
> Lundi prochain [8 septembre] se jouent en partie les
institutions du général de Gaulle.
> Le président de la République a tout donné et donne
tout, encore aujourd'hui, avec les élus locaux et les chefs d'entreprises pour
faire baisser le chômage.
Catherine Vautrin (ministre du Travail, de la Santé, des
Solidarités et des Familles)
> En cette journée de rentrée, j’étais à la rencontre des professionnels
de la petite enfance dans la crèche municipale Les Petites Frimousses de
Fontenay-le-Fleury. Cet établissement bénéficie du label crèche à vocation
d’insertion professionnelle (AVIP), il permet à 8 enfants (soit 40% de la
capacité totale) de bénéficier d’une place en crèche et de fournir un
accompagnement à leurs parents dans leur recherche d’emploi. La parentalité ne
doit plus être un frein à l’emploi pour ceux qui n’ont pas les moyens de
trouver une place en crèche pour leurs enfants.
Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> L’armée de Terre se transforme. Au 1er Spahis de Valence pour une
démonstration des capacités de la 6e brigade légère blindée.
Exemplaire : par son intégration des nouveaux véhicules de pointe de la gamme
Scorpion, par la dronisation amorcée sur la base du retour d’expérience
ukrainien, et par l’ingéniosité de nos militaires à développer eux-mêmes des
solutions innovantes.
Exemplaire aussi, par la forte complémentarité entre militaires d’active et de
réserve : au sein du 1er Spahis, un ratio d’un militaire réserviste pour deux
d’active.
Ce mouvement, entamé grâce aux investissements prévus en loi de programmation
militaire, doit se poursuivre, et s’amplifier.
> Le Président de la République l’a rappelé dans son
discours du 13 juillet : l’effort de défense entamé depuis 2017 produit ses
effets, mais nous devons accélérer encore, face à l’accroissement des menaces.
La loi de programmation militaire 2024-2030 posait les bons constats, sur la
base des besoins opérationnels exprimés par nos armées. Il nous faut désormais
l’actualiser, pour prendre en compte les dernières évolutions d’un contexte
stratégique durci.
Malgré le retard pris en début d’année lié aux conséquences de la censure, les
commandes sont bien là. Depuis début 2025, ce sont 11,2 milliards d’euros de
commandes qui ont été passées : un record à cette période de l’année.
Notre modèle d’industrie de défense hérité du Gaullisme, souverain et autonome,
nous permet d’assurer que les investissements consentis pour réparer les
capacités de nos armées irriguent directement l’économie française et nos
territoires.
Sur le site Airbus de Marignane, à la rencontre des équipes qui produisent le
Caracal, le NH90 Caïman et le futur hélicoptère interarmées léger, le Guépard.
Troisième plus grand site industriel de France, premier employeur de la région
Sud. Avec 400 machines actuellement en parc dans nos armées, plus de 150
hélicoptères seront commandés ou livrés sur la durée de la LPM 2024-2030.
> Au petit matin du 31 août 1870, marsouins et bigors de
la Division bleue se lancent à l’assaut de Bazeilles, dans les Ardennes. Ils ne
savent pas encore qu’ils se battront ce jour-là jusqu’à « l’extrême limite
du devoir », pour rester maîtres de leur destin. À Fréjus, pour commémorer
l’esprit de Bazeilles qui anime toujours nos Troupes de marine, 155 ans plus
tard, partout où elles sont déployées, sur tous les continents et sur le
territoire national, en particulier en outre-mer. Toujours aux avant-postes de
l’action de la France dans le monde. Toujours « en avant!
Yannick Neuder (ministre délégué auprès de la ministre du
Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargé de la Santé et
de l’Accès aux soins)
> L’accès aux soins ne doit plus dépendre du code postal ! Nous l’avons
dit, nous le faisons : dans 151 intercommunalités en France, des médecins
volontaires issus de territoires mieux dotés vont exercer 2 jours par mois avec
un engagement valorisé. C’est une dynamique collective inédite !
> Notre philosophie est claire: partager l’effort plutôt
que l’imposer. En demandant à un grand nombre de médecins de s’engager deux
jours par mois, nous créons une dynamique collective inédite. C’est un
engagement pris dans le pacte de lutte contre les déserts médicaux.
Charlotte Parmentier-Lecocq (ministre déléguée auprès de
la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargée
de l’Autonomie et du Handicap)
> Avec Élisabeth Borne, nous poursuivons notre engagement à déployer des
dispositifs d’inclusion et une école pour tous.
Depuis 2017, le nombre d’élèves en situation de handicap scolarisés a de
nouveau considérablement augmenté, et ils seront 520 600 à faire leur rentrée,
avec plus de 355 000 bénéficiaires d’un accompagnement humain. Le nombre d’AESH
a progressé de 67 %, et nous déployons avec conviction 479 Pôles d’Appui à la
Scolarité (PAS), dont 379 nouveaux cette année.
Mais le travail continue : tant qu’il restera des obstacles pour les familles,
je poursuivrai avec détermination ce travail.
> J’ai découvert le pôle éducatif Gisèle Halimi.
Un lieu qui rassemble tous les acteurs de l’éducation et de la santé pour
accompagner l’enfant, de la petite enfance jusqu’au collège. Grâce au
partenariat entre la Ville de Valenciennes, les services de la Protection
Maternelle Infantile et le Centre Hospitalier de Valenciennes, ce pôle met
l’accent sur la prévention précoce et sur l’appui à la parentalité.
Véronique Louwagie (ministre déléguée auprès du ministre
de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique,
chargée du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises et de
l’Economie sociale et solidaire)
> Soutenir notre commerce textile, combattre l’ultra fast-fashion. Fragilisé
après des années de crises, le commerce textile français 🇫🇷
doit être accompagné pour protéger l’emploi, la consommation et nos
savoir-faire. Mais une chose est certaine : nous ne laisserons pas l’ultra
fast-fashion déstabiliser nos entreprises.
> La sanction récente infligée à Shein le démontre: nous
ne laisserons rien passer. Mais la bataille est aussi européenne. Avec
détermination, je défends l’adoption de mesures fortes, comme le déférencement
des plateformes qui bafouent nos règles et fragilisent nos filières.
> Protéger nos commerçants, c’est assurer une concurrence
loyale, préserver nos emplois et encourager une consommation plus responsable.
Benjamin Haddad (ministre délégué auprès du ministre de
l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de l’Europe)
> Arrêter de payer notre part à l’UE affaiblirait et isolerait la
France. Que dirait Madame Le Pen à nos agriculteurs, nos régions et nos
entreprises, nos étudiants qui en paieraient le prix fort ?
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Bonne rentrée ! L’école, c’est le lieu où se transmettent le savoir,
l’émancipation et les valeurs de notre République. Je souhaite à chaque élève,
enseignant et parent une année riche d’apprentissages et de réussites.
> Après le 8, il faudra un budget pour la France, qui
sera nécessairement un budget d'économies.
> Si l’Assemblée nationale ne donne pas sa confiance au
Premier ministre, il faudra se poser la question du « quoi » :
- Quel budget pour notre pays, dans un esprit de compromis ?
- Quelle stabilité pour
la France jusqu’en 2027?
Avant de décider du qui, il
faut trancher le quoi. C’est l’intérêt de la
Nation.
> Je crois en la force du dialogue. Il aurait sans doute
fallu, dès cet été, échanger davantage avec les oppositions. Mais cette semaine
sera décisive : le Premier ministre a ouvert les portes de Matignon, ouvrons
celles du dialogue.
> Supprimer deux jours fériés n’est pas la bonne
solution. Les Français font des efforts, ils doivent voir qu’ils sont partagés.
Nous avons besoin de justice sociale. Cela suppose d’agir selon moi sur la
fiscalité des plus hauts patrimoines et sur leur transmission. (…)
Je suis plus favorable à faire des bougés sur les fiscalités des hauts
patrimoines, engager des travaux sur la question de transmission de patrimoine.
Il faut de la justice fiscale, il faut de la justice sociale.
Il ne doit pas y avoir de tabou. Les Français sont prêts à faire des efforts,
mais il faut que cela serve à quelque chose. Il n'y a pas de raison que ces
efforts ne portent pas aussi sur les hauts revenus et les hauts patrimoines.
> Les Français en ont marre des fraudeurs, mais ils en
surtout marre des profiteurs. Et des profiteurs, il y en a partout, dans toutes
les classes sociales.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Gabriel Attal (député, secrétaire
général de Renaissance, président du groupe Ensemble pour la république à
l’Assemblée nationale)
> Si nous devons être la multiprise de la vie politique française, nous
le serons, afin d’être capables de brancher un certain nombre de forces
politiques les unes avec les autres.
> Je ne veux pas que notre génération soit celle qui voit
l'Europe devenir une colonie américaine ou chinoise. Bâtissons tous ensemble
des solutions pour le pays. On a vu en France, il y a des Français qui ont
pensé à Viadeo, au moment où LinkedIn est né aux États-Unis. On a vu en France
qu'il y a des Français qui ont pensé à chauffeur privé à peu près au même
moment qu’Uber. Pourquoi est-ce qu'ils ont pas pu en faire tous des géants? Parce
qu'on manque de capitaux en France et en Europe. Et donc la solution, ce n'est
pas moins d'Europe. La solution, c'est d'abord une réunion des marchés de
capitaux en Europe, ce qui est urgent.
La solution ce n'est pas la retraite à 60 ans. La solution c'est enfin assumer
le débat de la capitalisation dans nos retraites pour avoir des fonds d'épargne
disponibles, pour investir dans l'innovation, pour nos entreprises, pour
innover, pour créer les géants de l'intelligence artificielle demain. Et on
peut avoir des géants qui naissent en France, qui tireront aussi notre
économie, qui nous feront gagner en productivité. Permettront aussi aux
salaires d'augmenter.
On n'y arrivera pas en imposant à l'Europe des boulets qui l'empêchent de faire
circuler les capitaux et les banques privées d’investir pour nos entreprises.
Donc on voit que sur les objectifs, sur le constat, le diagnostic, on peut
avoir des consensus et c'est important si on veut pouvoir avancer.
Sylvain Maillard (député)
> Nous ne voulons pas d’augmentation d’impôts. Nous sommes déjà le pays
le plus fiscalisé. Nous proposons des gels de dépenses et des réformes
structurelles comme l’assurance chômage.
> Au-delà du vote de confiance le 8 septembre prochain,
nous devons trouver un accord pour construire le budget 2026 avant le 31
décembre. Notre priorité : protéger les Français !
> Il faut un budget crédible à la France. À chacun de
prendre ses responsabilités, pour le Parti socialiste comme pour tous les
autres partis de gouvernement.
> Cette semaine doit être consacrée à parler réformes
structurelles et des économies à réaliser. Et dès le 9 septembre, il nous
faudra construire un budget pour 2026. Un budget pour les Français de
protection et de projection.
Prisca Thevenot (députée)
> Nous avons un seul cap : construire des solutions pour aujourd’hui
sans tomber dans les discours de fatalité.
David Amiel (député)
> Quoiqu’il se passe le 8 septembre, l’Assemblée nationale devra trouver
un accord sur le budget. Chaque jour de posture supplémentaire, pour flatter sa
boutique électorale, est un jour de perdu pour le pays.
Anne Genetet (députée)
> Bonne rentrée à tous ! Reconnaissance aux enseignants et à tous ceux
qui font vivre l’École, notre bien commun. Elle doit être protégée,
réhumanisée, hissée à la hauteur de ses promesses. Je souhaite à chaque élève
une année d’apprentissage, d’émancipation et de réussite.
Mathieu Lefèvre (député)
> Bonne rentrée à toutes et à tous !
Aux élèves, aux parents, aux professeurs qui font un travail formidable et aux
personnels administratifs et éducatifs.
L’école est la mère des batailles et des espoirs.
L’autorité du maître et la culture de l’excellence doivent en redevenir les
maitres-mots.
Brigitte Liso (députée)
> C’est la rentrée ! Je souhaite à tous, et en particulier aux écoliers,
collégiens et lycéens de la 4ème circonscription, une année pleine de réussite.
Comme l’a rappelé Elisabeth Borne, l’école doit rester notre priorité : elle
est le ciment de notre société.
- Repérer et accompagner les élèves en difficulté
- Prendre soin de la santé mentale de tous
- Lutter contre les violences à l’école
- Favoriser l’activité physique
- Protéger et soutenir le personnel
- Actualiser les programmes et élever le niveau d’exigence des diplômes
- Mieux préparer l’orientation
- Former aux usages sécurisés de l’intelligence artificielle
Voici notre feuille de route pour les prochains mois. Je sais pouvoir compter
sur l’engagement de toute la communauté éducative pour avancer ensemble.
● MoDem
Maud Gatel (secrétaire générale)
> Aux écoliers, à leurs parents, aux professeurs et aux agents, une
excellente rentrée ! « L’éducation est l’arme la plus puissante que vous
puissiez utiliser pour changer le monde ». Nelson Mandela.
Marc Fesneau (député,
président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale)
> Non, la dissolution n'est pas inéluctable. Ce qu’il faut d’abord
conjurer, c’est l'irresponsabilité collective.
> On ne peut pas en permanence remettre en cause le
suffrage universel. C'est une fuite en avant ! Le président de la République a
été élu pour 5 ans !
> Oui, le vote de confiance est utile. Ce n’est pas une
autodissolution. Il y a un chemin.
> Les adversaires de la stabilité, ceux qui veulent
dissoudre pour servir leur agenda n'ont aucun intérêt à le reconnaître.
Pourtant, il faut le dire : le budget 2025 a réduit le déficit de 6,3% à 5,4%.
Donc c'est possible. Et c’est cela l’enjeu, y compris pour les oppositions.
> [Proposition de Budget du PS] Ce n’est pas un
contre-budget, c’est un déficit augmenté. » La trajectoire du PS est une
impasse : toujours plus d’impôts pour combler le déficit. La première année, il
vous faut 30 milliards, puis 40, 50 et ainsi de suite, sans fin. À la fin,
c’est le pays qu'on appauvrit.
Frédéric Petit (député)
> Nous demandons au Gvt français de rejoindre formellement la coalition Sky
Shield en engageant des moyens aériens et logistiques pour protéger le ciel
ukrainien et sauver des vies civiles.
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Fabienne Keller (députée)
> La Russie attaque l’avion de la présidente de la Commission Européenne
en désactivant la navigation GPS au moment de son atterrissage en Bulgarie. Qui
peut encore croire que Poutine cherche la paix ? Il est urgent pour l’Europe de
réagir et de s’armer contre les menaces russes.
Nathalie Loiseau (députée)
> L’avion d’Ursula von der Leyen a fait l’objet d’un brouillage
malveillant au moment d’atterrir en Bulgarie. Après le bombardement du bâtiment
de l’UE à Kiev, l’Europe va-t-elle seulement condamner ou prendre des mesures?
Laurence Farreng (députée)
> François Bayrou défend la contribution de la France au budget de
l’Union européenne avec 2 chiffres sans appel : la France contribue à hauteur
de 27 Mds€ et reçoit 31,5 Mds€ (PAC, fonds régionaux…) sans parler des apports
du marché intérieur sans barrières douanières pour nos entreprises.
● Personnalités
centristes
Clément Beaune (haut-commissaire au
Plan)
> C'est le moment où les forces politiques responsables doivent
se réveiller. C'est le moment des gens responsables. Plus il y a de confusion
et de caricature, plus les Français voudront de la modération.
Sarah El Hairy (haut-commissaire à l’Enfance)
> Le lien école-famille est essentiel : c’est la clé pour offrir à
chaque enfant des premières années de scolarité réussies !
> Protéger nos enfants est une priorité. Les plateformes
doivent respecter la loi et nous y veillons.