jeudi 3 décembre 2020

Propos centristes. France – Lutte contre la covid19 avec un vaccin gratuit et non-obligatoire; lutte contre la crise économique; lutte contre la pauvreté; lutte contre le terrorisme; lutte contre les violences; lutte les violences sexuelles faites aux enfants; lutte pour l’adoption; lutte pour une agriculture forte…

Voici une sélection, ce 3 décembre 2020, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.


► Emmanuel Macron (Président de la République)

- Les besoins exprimés par le peuple libanais restent très importants. Il nous reste à faire. Avec la société civile libanaise avec qui nous agissons pour distribuer l’aide, avec les États et l'ensemble des acteurs mobilisés, nous tenons une conférence de suivi des engagements.

- La Belgique et la France partagent une même volonté : agir en Européens. Face au virus avec une étroite coordination, face au terrorisme avec une très forte solidarité, sur le climat en plaidant pour une plus grande ambition lors du prochain Conseil européen.

- Un grand pas en avant ! À l’initiative de la France, plus de 75 leaders de la tech reconnaissent leur impact social, sociétal et environnemental.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)

- [Covid19] La France est aujourd’hui le pays d’Europe où la baisse de la pression épidémique a été la plus forte et la plus rapide. C’est le fruit des efforts de chacune et chacun. C’est aussi le résultat de notre stratégie de freinage, avec le couvre-feu d’abord, puis le confinement.

- La vaccination sera gratuite pour tous.

- Notre premier objectif a été de garantir que la France aura suffisamment de vaccins le moment venu. La France disposera d’un potentiel de 200 millions de doses ce qui permettrait de vacciner 100 millions de personnes puisque le vaccin nécessite à ce jour 2 injections. Notre deuxième objectif est de vacciner en priorité les personnes pour lesquelles le virus est la plus dangereux. C’est un impératif de santé publique. La Haute autorité de Santé a établi un ordre très précis des populations à vacciner. Notre troisième objectif est de construire une logistique adaptée au défi majeur qui s'ouvre. Acheminer des millions de vaccins est une opération d’une très grande complexité. Nous serons prêts pour les premières vaccinations à partir de début janvier.

- Là où l'activité avait chuté de 30% au premier confinement, elle a diminué d'environ 10% sur ces dernières semaines. Cet équilibre entre la santé des Français, priorité absolue, et l'indispensable sauvegarde de notre économie, nous essayons tous les jours de l'atteindre.

- L'épidémie a reculé. Son rythme de régression nous place même, en Europe, dans les pays où la situation est la moins préoccupante. Nous le devons aux efforts des Français et aux décisions difficiles mais nécessaires que nous avons prises.

- Nous expérimenterons dans les prochaines semaines dans 3 territoires des campagnes de dépistage massif de la covid19. Objectif: mieux connaître le virus, mieux identifier les lieux de contamination, les populations les plus à risque et ainsi prévenir la reprise de l'épidémie.

- Notre intention était claire : protéger nos forces de sécurité mais en aucun cas de porter atteinte à la liberté d'informer. Malgré les clarifications apportées, l'ambiguïté n'a pas été levée : l'article 24 sera retravaillé et le Parlement ira au bout de ses prérogatives.

- Nos policiers et gendarmes nous protègent au péril de leur vie : quatre d'entre eux sont décédés, en service, depuis mon arrivée à Matignon. Je leur apporte un soutien total mais nous devons aussi être intraitables sur le respect des lois de la République et de la déontologie.

- Nous assumons totalement notre objectif de protéger les forces de sécurité intérieure mais nous entendons les interrogations autour de la liberté d’expression et de la liberté de la presse auxquelles nous sommes profondément attachés. Toute ambiguïté sera levée.

 

Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)

- Valéry Giscard d'Estaing ne fut pas seulement un Président pleinement de son temps. Il incarna, aux côtés d’Helmut Schmidt, l'idéal européen dans le concret de nos vies. Reconnaissant d’avoir pu compter sur son intelligence et son expérience à l’heure des grands choix pour l’UE.

- [Communiqué conjoint avec Heiko Maas, ministre fédéral des Affaires étrangères de la République fédérale d’Allemagne sur l’OTAN]
Aujourd’hui, les ministres des Affaires étrangères de l’Alliance atlantique se sont réunis pour prendre connaissance et discuter du rapport présenté par le groupe d’experts mandaté lors du dernier Sommet de l’OTAN à Londres. L’objectif de ce processus de réflexion était de renforcer la dimension politique de l’Alliance en émettant des recommandations sur le renforcement de l’unité, de la solidarité et de la cohésion des Alliés. Nous sommes attachés à cette idée qui est un investissement dans l’avenir du partenariat transatlantique.
Le groupe a accompli un travail remarquable et formulé des recommandations importantes et équilibrées. Nous remercions le groupe pour son excellent travail dans des circonstances difficiles.
En abordant de front les défis actuels et futurs, le rapport fournit une analyse qui donne à réfléchir sur notre environnement de sécurité à venir et il définit une perspective équilibrée pour l’Alliance. Le rapport et ses recommandations nous permettront d’œuvrer afin de consolider l’Alliance et notamment son rôle d’enceinte transatlantique centrale pour la coordination de nos politiques de défense et de sécurité.
Nous avons, au cours des dernières années, fait des pas importants dans la construction de notre souveraineté européenne. Aujourd’hui, les Européens ne se demandent plus seulement ce que l’Amérique peut faire pour eux, mais nous nous demandons surtout ce que nous devons faire nous-mêmes afin de défendre notre propre sécurité et forger un partenariat transatlantique plus équilibré, si bien que ces deux dimensions sont désormais indissociables.
Le rapport a également permis des discussions utiles et opportunes sur la nécessité de renouveler le partenariat transatlantique d’une manière qui reflète la proximité de nos liens, de nos valeurs communes et de nos intérêts partagés. Notre objectif commun est de faire en sorte que l’OTAN reste capable de relever les défis actuels et futurs en matière de sécurité. Car notre sécurité au 21e siècle dépend également de notre capacité à relever ensemble ces défis. À cette fin, la cohésion entre les Alliés est essentielle, comme le souligne le groupe d’experts.
Dans cet esprit, nous soutenons pleinement les recommandations concernant l’actualisation du concept stratégique de 2010 et la nécessité de réaffirmer les valeurs et les principes du Traité de Washington. Il nous faut redynamiser le lien transatlantique, notamment en reconnaissant que le renforcement des efforts de défense des Européens renforce l’Alliance et le partenariat transatlantique.
Nous aurons l’occasion d’évoquer et d’agréer lors de notre prochaine réunion ministérielle qui se tiendra avant le Sommet des chefs d’État ou de gouvernement, les recommandations qui leur seront soumises sur la base de ce rapport et de nos discussions lors de la réunion ministérielle des 1er et 2 décembre.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)

- Pour que la lutte pour le climat fonctionne, tous les pays doivent respecter les mêmes règles du jeu. C’est le sens de l’Accord de Paris.

- La révolution vélo, ce n'est pas qu'un phénomène urbain! Un tiers du Coup de pouce vélo a bénéficié aux habitants de petites et moyennes communes.

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)

Adieu Monsieur le Président. Valéry Giscard d’Estaing était un grand réformateur, un grand européen, un homme d’État. J’ai pu voir aussi dans nos échanges qu’il avait une vision des enjeux de civilisation qu’il y a derrière les grandes questions d’éducation.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)

- J’ai mal à ma France quand je vois un citoyen injustement frappé par la police. J’ai aussi mal à ma France quand je vois un policier à terre roué de coups. Notre société a besoin de calme et d’apaisement. Cette violence blesse tout le monde.

- Sur la réponse à la crise, la France a été l'un des pays d'Europe qui a le mieux protégé ses entreprises et ses salariés grâce à des dispositifs simples et efficaces : fonds de solidarité, exonérations de charges, prêts garantis par l’État et activité partielle.

- Tout au long de cette crise, nous continuerons d’accompagner les entreprises en difficulté et les salariés. Ce serait une erreur stratégique de retirer ces aides brutalement. Nous continuerons d'adapter et maintenir ces dispositifs tant qu’il y aura des restrictions sanitaires.

- Le Fonds de solidarité, une aide efficace: depuis le 16 mars, 7,6 Mrds € d'aides distribuées à 1,8 million d'entreprises et pour octobre, 920 M€ d'aides à 380 000 entreprises.

- Les Français, les entreprises et les salariés traversent des moments difficiles. J'espère que les mois à venir seront meilleurs car nous arrivons à mieux maitriser l’épidémie et à mieux conjuguer vie économique et lutte contre la circulation du virus. C’est notre succès à tous.

 

Florence Parly (ministre des Armées)

Entretien bilatéral hier avec Hassan Omar Mohamed Bourhan, mon homologue djiboutien en déplacement à Paris. La coopération de défense entre nos deux pays est extrêmement solide. Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), 1500 militaires, rassemblent des capacités aériennes, maritimes et terrestres. Je salue l’engagement de nos militaires en poste à Djibouti et l’accueil des autorités djiboutiennes.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)

- Il ne faut pas avoir l’indignité sélective. Si les actes commis par 3 policiers dans le 17ème arrondissement de Paris nous ont tous choqués, les 98 forces de l’ordre blessées samedi lors des manifestations sont également une tâche sur les uniformes de la République.

- Sur les 231 étrangers en situation irrégulière fichés pour radicalisation : 66 ont été expulsés, 46 sont en centre de rétention administrative, 30 sont assignés à résidence, 5 sont incarcérés.

- 76 mosquées sont aujourd’hui soupçonnées de séparatisme. Dans les prochains jours, des contrôles vont être menés sur ces lieux de culte. Si jamais ces doutes sont confirmés, je demanderai leur fermeture.

- Conformément aux instructions du Président de la République, le CCIF a été dissous en Conseil des ministres. Depuis plusieurs années, le CCIF conduit avec constance une action de propagande islamiste, comme le détaille le décret que j’ai présenté en conseil des ministres.

- L’attaque barbare contre deux policiers à Herblay avait été un choc pour toute la Nation. Je me félicite que l’enquête avance pour en punir les responsables.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)

- J'ai annoncé aux professionnels les plus impactés par la crise, comme les hôteliers et les restaurateurs, que l'Etat prendrait en charge 10 jours de congés payés de leurs salariés. C'est une nouvelle aide inédite pour les aider à affronter la crise.

- Retarder l'ouverture des pistes de ski n'est pas une décision prise de gaieté de cœur. Mais il faut tenir compte de la situation sanitaire et des risques des sports d'hiver. Pour protéger les emplois, nous ouvrons l'activité partielle aux saisonniers des stations.

- [Pauvreté] Le gouvernement est totalement mobilisé pour limiter les conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire.

 

Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)

Face au danger séparatiste qui nous menace, l’heure n’est pas à l’incantation mais à l’action. Nous présenterons en conseil des ministres la semaine prochaine un texte pour nous doter d’outils concrets et opérationnels. Une modification de la constitution n’apporterait rien.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)

- La France solidaire fait le choix de protéger les plus fragiles face à une épidémie aux lourdes conséquences sociales. 3,4 milliards d’€ sont venus en aide directement aux plus modestes touchés par la crise. Rares sont les pays à en avoir fait autant. C’est notre choix.

- Séminaire des commissaires régionaux chargés de la lutte contre la pauvreté. Accompagnement et investissement social, insertion dans l’emploi, lutte contre les inégalités en santé, les mesures de la stratégie pauvreté sont plus indispensables que jamais.

- Les fêtes de fin d’années approchent. Malgré des circonstances inédites, cette période est toujours propice à la générosité et à l’entraide. Cette solidarité est au cœur de notre pacte social. Elle n’est le privilège de personne. Elle se construit ensemble.

- Le VIH est toujours là et la lutte continue.

 

Annick Girardin (ministre de la Mer)

- [France en retard sur l’offshore éolien] Il y a des raisons géographiques bien sûr. La mer du Nord est le terrain de jeu idéal pour l'éolien en mer posé, ce qui explique en partie la rapidité de déploiement, du Danemark à la Belgique. En France, la zone Manche centre/est s'y prêterait bien. Mais c'est un lieu extrêmement dense d'usages en mer. C'est ici que se concentre la plus forte densité de trafic maritime au monde ! Et la pêche y est très développée. Il est donc nécessaire de commencer par coordonner les usages.   Mais le retard français a surtout des raisons politiques. En 2011, le cadre d'attribution des premiers parcs a contribué au retard accumulé, tout en permettant paradoxalement l'implantation de la filière industrielle dont nous pouvons être fiers aujourd'hui. Les premiers parcs entament la phase de construction. A Fécamp (Seine-Maritime), les travaux d'aménagement du port débutent. Les commandes de turbines et de pâles ont été renforcées ou sont en passe de l'être pour Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Courseulles-sur-Mer (Calvados), Fécamp et Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), afin de sécuriser le plan de charge d'usines à Saint-Nazaire, à Cherbourg (Manche) et bientôt au Havre (Seine-Maritime). Dans les vingt prochains mois, plus de dix milliards d'euros vont être investis par les opérateurs des six premiers parcs (EDF, Engie et Iberdrola). Nous avons mis beaucoup de temps pour passer d'une approche très libérale - les études préalables étaient menées par les consortiums concurrents pour l'attribution d'un parc - à une approche plus organisée, planifiée, mettant l'État et l'intérêt général au centre des préoccupations. Mais le système actuel n'est pas encore satisfaisant, il reste trop centré sur la seule politique de l'énergie. La mer est un bien commun de notre nation et de toute l'humanité. Développer l'éolien en mer ne doit pas se faire par l'appropriation de la mer, ni contre ses usagers. C'est mon rôle de proposer au président de la République et au Premier ministre une manière de planifier le développement de l'éolien en mer qui tienne compte de ces spécificités. J'espère pouvoir annoncer des avancées importantes dans les semaines à venir. 

- [Parcs éoliens maritimes] L'idée est de privilégier la technologie adaptée au bon moment, au bon endroit. Le moment détermine cette technologie. Le ministère en charge de l'Energie est responsable de ce choix, en cohérence avec la programmation pluriannuelle de l'énergie, en cherchant à équilibrer le développement d'une énergie verte bon marché et celui d'une filière industrielle de cette énergie. Aujourd'hui, les parcs éoliens posés que l'on va attribuer devraient être compétitifs en nécessitant un soutien public limité. C'est la technologie à privilégier pour les parcs de 1 gigawatt par exemple. La technologie éolienne flottante est moins mature et le ministère de la Transition écologique avance logiquement plus prudemment avec des premiers parcs commerciaux de taille limitée (250 mégawatts), après les fermes pilotes en cours de développement. Cette filière représente une opportunité pour les industriels français qui développent des technologies différentes de flotteurs, comme Naval Energies, Eiffage Metal, IDEOL ou encore Bouygues. En tant que ministre de la Mer, mon rôle est de planifier l'espace maritime. Pour le dire plus simplement, il s'agit de préparer les bons endroits. À l'horizon 2050, 25% de notre électricité pourrait venir de la mer. Cela signifie à peu près 50 gigawatts installés. D'ailleurs, un potentiel de 16 gigawatts d'éolien posé et 33 gigawatts d'éolien flottant sont mentionnés dans la programmation pluriannuelle de l'énergie. Mais compte tenu de l'historique de planification de l'éolien en mer, je crois que le potentiel posé maximal atteindra plutôt 12 à 14 gigawatts. Pour l'éolien flottant, l'ordre de grandeur semble le bon mais attention aux anticipations qui ne tiennent pas compte de l'acceptabilité des zones visées. Mon ambition, c'est que d'ici 2022, on soit au clair pour la Normandie et pour la Méditerranée occidentale. Il s'agit de préparer les lieux propices, de se donner une lisibilité à l'horizon 2050 pour anticiper les besoins de connaissances sur les milieux et les conditions d'usages partagés, ou sur les transitions nécessaires pour les usages actuels qui seront impactés. Sur le long terme, ces deux zones pourraient contribuer pour près de la moitié du potentiel français, éolien posé en Normandie, éolien flottant en Méditerranée.  

- [Parcs éoliens maritimes] Mon ambition est claire : considérer les acteurs de l'éolien en mer au même que titre qu'un usager de service public, avec une logique de guichet unique qui délivre toutes les autorisations nécessaires en un paquet unique. Cela prendra du temps mais c'est fondamental. J'ai demandé de lancer deux missions sur ces points. L'objectif est une adaptation législative dès le printemps 2021 afin de clarifier le cadre réglementaire du développement de l'éolien en mer en ZEE. Sans cela, comment attribuer un nouveau parc en Normandie en 2022 ? 

- [Parcs éoliens maritimes] Il y a des risques, comme toute activité humaine. Par exemple sur les habitats sous-marins pendant les travaux et leur reconstitution, sans doute modifiée ; sur les oiseaux avec des risques de collision et nous allons mettre en place les dispositifs nécessaires pour éviter ces collisions ; sur la faune sous-marine avec le bruit, surtout en période de construction, et les vibrations, avec les câbles électriques et les émissions électromagnétiques. Pris un à un, sur la base des retours d'expériences étrangers, ces risques sont minimes. Mais j'entends ceux qui soulignent la faiblesse des connaissances françaises ou les zones d'ombre, en particulier pour les impacts cumulés. Il est fondamental d'amplifier les travaux de suivi et d'évaluation de ces impacts.   Rappelons tout de même que l'éolien en mer, c'est moins de 15g de CO2 par kWh, contre environ 400g pour le gaz ou 50g pour le photovoltaïque par exemple. L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie a développé des travaux très intéressants sur le cycle de vie : l'énergie utilisée pour construire, exploiter et démanteler une éolienne en mer est amortie en 14 mois. En amont de l'attribution des parcs, nous avons un retard de connaissance des zones sur lesquelles nous souhaitons développer l'éolien, sur la connaissance des milieux, des usages et donc des enjeux de biodiversité. C'est aussi pour cela que je veux accélérer la planification, pour nous donner le temps d'étudier les zones à enjeux.   Il n'est pas admissible d'attribuer une zone sans avoir auparavant évalué tous les enjeux de biodiversité, et sans avoir trouvé des solutions pour éviter les impacts, ouvert des pistes pour les réduire ou avoir une idée de ce qu'il faudra compenser. Mais, à condition de bien traiter les risques environnementaux et l'articulation de ses usages, l'éolien en mer a un bel avenir devant lui. 

 

Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)

En visite ce matin à la cité universitaire F. de Croisset dans le 18e arr. de Paris. J’y ai rencontré les premiers référents étudiants annoncés par le Premier ministre : leur présence, appréciée de tous, est indispensable pour maintenir un lien social entre les étudiants.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)

- J’ai présenté ce matin la stratégie nationale à 10 ans pour les protéines végétales, et dotée de 100m€ pour son amorçage. Voici pourquoi elle est si importante. D’abord parce que c’est une question de souveraineté. Alors même que la France est la 1ère puissance agricole européenne, notre dépendance aux importations reste trop importante. Regagner en souveraineté ne va pas sans le développement d’une production de protéines végétales. Relocaliser la production présente un double bénéfice environnemental, car importer du soja sud-américain revient à importer de la déforestation. Dans le même temps, la culture de légumineuses participe à la durabilité en fixant l’azote de l’air. Le développement de protéines végétales sur notre territoire assurera une rémunération supplémentaire aux agriculteurs en leur permettant, notamment, de réduire leur exposition à la fluctuation des cours mondiaux du soja. C’est donc une question aussi de compétitivité. 3 priorités à 2 ans, financées par le plan France relance.

- Merci Olivier Damaisin pour ce rapport sur le mal-être chez les agriculteurs. Tout repose sur l’accompagnement et l’identification de solutions pour chacun. Le Gouvernement proposera un plan d’action concret suite à ce travail. C’est essentiel pour les agriculteurs qui font notre fierté.

- [Vente de viande artificielle] Est-ce vraiment cela, la société que nous voulons pour nos enfants ? Moi, non. Je le dis clairement : la viande vient du vivant, pas des laboratoires. Comptez sur moi pour qu’en France, la viande reste naturelle et jamais artificielle!

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)

Devant le succès des labs d'innovation publique territoriale, j'ai décidé de leur donner plus de moyens. Soutenir les projets communs collectivités-Etat-acteurs locaux, c'est essentiel pour rapprocher la décision du citoyen!

 

Marc Fesneau (ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne)

«J’aime les gens qui doutent les gens qui trop écoutent leur cœur se balancer ». Évidemment. La force incroyable de « Douce maison » aussi. Son engagement féministe, la poésie, l’enfance. L’humanité profonde. « Merci d’avoir vécu » Anne Sylvestre.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)

- Un enjeu important de notre société : la présomption de contrainte pour les actes sexuels avec des mineurs de moins de 13 ans. Notre société se doit de les protéger.

- En cette journée internationale pour l'abolition de l'esclavage [2 décembre], rappelons-nous ces femmes et ces hommes aux vies brisées. Et n'oublions jamais. L'esclavage demeure un fléau contemporain. Poursuivons nos actions pour l'éradiquer.

- En période de confinement plus que jamais, il est important de combattre les violences envers les personnes LGBT+.

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)

- La French Tech compte déjà des leaders mondiaux. Avec France relance, nous voulons aller plus loin, plus vite et plus fort, en encourageant nos startups, pépites et licornes à se projeter davantage à l’international.

- Malgré la crise, les entreprises françaises ont envie de se déployer à l’international, et nous avons vraiment la volonté d’en accompagner un maximum.

 

Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)

- Sa disparition est celle d'un président réformateur, européen convaincu, défenseur des droits des femmes. Mon père fut son conseiller puis son ministre, son compagnon politique. Il saluait toujours son intelligence et son attention à tous les Français.

- Adieu Anne Sylvestre, icône musicale et femme engagée qui chantait le droit à l’avortement dans "Non, tu n’as pas de nom" (1974). Sa disparition est celle d'une véritable poète de notre temps.

 

Jean-Baptiste Djebbari (ministre chargé des Transports)

- La France, c’est une appartenance, une volonté, un engagement communs.

- « Je suis sûr que la postérité ne gardera aucune image de moi » avait un jour dit Valéry Giscard d’Estaing. Nous pouvons aujourd’hui attester du contraire.

- Je suis né en 1982 : je fais partie d’une génération qui, sur le moment, n’aurait pas aimé faire le service militaire mais qui, a posteriori, pense que ça aurait été utile. Il faut des moments qui redonnent du sens, de l’appartenance à la République.

- Moins de monde dans les manifestations, mais plus de violences en fin de cortège. Nous devons mieux protéger - aussi bien ceux qui manifestent que ceux qui assurent le maintien de l’ordre.

- Ce n’est pas aux compagnies aériennes ou ferroviaires de décider si un vaccin est obligatoire ou non. C’est aux autorités sanitaires et aux gouvernements. En France, il ne sera pas obligatoire.

- Il y a 30 ans jour pour jour [1er décembre], le dernier coup de pioche était donné dans le tunnel sous la Manche, gravant dans la pierre le lien qui unit nos deux pays. Ce lien ne s’éteindra pas avec le Brexit. Le tunnel restera. Nos échanges continueront. Notre amitié demeurera.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)

- L'Etat est aux côtés des régions et de leur tissu économique pour préserver les emplois d'aujourd'hui et faire naître ceux de demain.

- [France relance] La relance est en marche dans l’industrie! 520 projets, pour près de 500 millions d'euros d'aides, sont d’ores et déjà soutenus par l’Etat. Ils représentent 2,3 milliards d'euros d'investissements industriels.

- 40 ans après, le virus du Sida est toujours là et nous continuons de mener le combat de la recherche, de la prévention, du soin et de la solidarité. Restons mobilisés pour faire reculer le VIH et pour améliorer le quotidien des malades !

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)

Réserve héréditaire, lutte contre les mariages forcés et certificats de virginité... Au travail avec Eric Dupond Moretti, pour mieux protéger les femmes et conforter les valeurs de la République.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)

- Il y a 40 ans disparaissait Romain Gary, cet immense Européen. « L’Europe a toujours eu les meilleures Universités du monde. C’est là que sont nées nos plus belles idées, celles qui ont inspiré nos plus grandes œuvres : les notions de liberté, de dignité humaine, de fraternité. »

- Au Conseil des ministres européens, j’ai rappelé notre engagement pour : l’état de droit partout en Europe, le lancement rapide de la Conférence sur l’avenir de l’Europe, une coordination sanitaire plus forte, en matière de tests et de vaccin.

 

Nathalie Elimas (secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)

Clôture du colloque scientifique "Quels professeurs au XXIe siècle ?". Les grands défis de notre temps : réduction des inégalités, enseignement à distance, fracture numérique, formation des enseignants, culture collaborative.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)

Echange ce matin avec des jeunes en Service civique, notamment au sein d'EHPAD. Ils en sont la preuve: tout le monde, jeunes volontaires comme personnes âgées à leur contact, sort grandi et transformé. Nous ouvrons 10 000 missions supplémentaires auprès des personnes vulnérables.

 

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)

- La lutte contre la pauvreté nous concerne tous. Avec les commissaires régionaux en charge de ce sujet majeur, nous travaillons pour que les dispositifs de France relance en faveur de l’accompagnement à l'accès au numérique puissent être accessibles aux publics les plus fragiles.

- Le Digital markets act, présenté la semaine prochaine par la Commission européenne, peut être une étape très importante dans l’histoire de la régulation éco. Nous devons mieux réguler géants du numérique, dont la taille est un défi pour nos économies mais aussi nos démocraties.

 

Adrien Taquet (secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)

- En dessous de 13 ans, un enfant n'a pas la maturité cognitive et affective pour accepter en connaissance de cause une relation sexuelle avec un adulte. Notre société doit clairement poser l'interdit de tout acte sexuel avec un enfant. Merci au HCEfh [Le Haut Conseil à l'Égalité femmes-hommes] pour la remise de son rapport intitulé "Protéger efficacement les enfants victimes de violences sexuelles et lutter contre l'impunité des agresseurs. J'annoncerai d'ici la fin de l'année la présidence, le calendrier et la feuille de route de la Commission indépendante sur les violences sexuelles faites aux enfants.

- Favoriser l'adoption en améliorant les garanties qui l'entourent. Avec pour seule boussole : l’intérêt de l'enfant.

- Il faut expliquer aux Français que chacun d'entre nous doit être une vigie de la protection de nos enfants. Chacun d'entre nous doit être une vigie de la protection de nos enfants en étant attentif à ce qui se passe de l'autre côté du mur. Dans le doute mieux vaut se tromper, car si ce n'est pas une erreur on peut sauver la vie d'un enfant.

 

Assemblée nationale

Richard Ferrand (président)

- Point sur la situation économique dans la crise sanitaire avec le Medef et perspectives de reprise pour 2021. Accord quasi unanime sur le télétravail, avancées de l’agenda social notamment sur la santé au travail: des partenaires sociaux actifs et agiles.

- Si l'année 2020 est marquée par une pandémie qui déstabilise notre économie, 2019 aura vu la plus forte progression de l'emploi depuis 2007, et ce, sur l'ensemble du territoire. Ensemble, nous parviendrons à renouer avec la reprise d'avant la crise !

- Les députés de la majorité sont déterminés et mobilisés pour œuvrer à la relance du pays et à sa réussite collective.

 

► Haut Commissariat au Plan

François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)

- [Le Centre existe?] Aujourd'hui, si vous regardez le paysage politique, la majorité des Français s'est retrouvée autour de l'élection du Président de la République, Emmanuel Macron, et c'était, au fond, le vœu de Valéry Giscard d'Estaing, en son temps, mais c'est le même courant, ce sont les mêmes valeurs. Il y a beaucoup de ressemblances.

- [Macronisme, un giscardisme contemporain?] Non, dire les choses ainsi serait une simplification que je ne veux pas. Il ne faut pas le dire ainsi. Vous voyez bien qu'au fond, il existe deux visions de la politique. Il y a ceux qui croient, depuis longtemps et pendant longtemps, que la politique est l'affrontement d'un bloc contre un autre. Et il y a la vision que nous avons eue avec Valéry Giscard d'Estaing, avec le Président de la République aujourd'hui, une autre vision que j'ai portée pendant longtemps et cette vision est que ce n'est pas l'affrontement de deux blocs irréconciliables, c'est le dépassement des deux blocs pour créer une majorité centrale, qui réussisse à capter le meilleur des valeurs de ces camps opposés et, en même temps, à les dépasser dans une dynamique, en particulier une dynamique sociale et européenne.

 

► Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Le rapport Ciotti suite à la mission d’information coid19 est partial et partiel. Dommage après 130h d’auditions! Les députés LaREM se sont abstenus et n’ont pas voté contre, afin que le rapport soit tout de même publié. La transparence, oui; l’instrumentalisation, non.

 

Stanislas Guerini (délégué général)

La crise de la covid19 ne doit pas nous faire oublier les autres épidémies, qui continuent de sévir. Le sida touche particulièrement les pays les plus pauvres et les populations les plus vulnérables. En 2020, restons mobilisés!

 

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)

- Nous portons deux messages simples : Il nous faut protéger ceux qui nous protègent, leurs femmes et leurs enfants, notamment dans leur vie privée. Nous voulons préserver la liberté de la presse. Et si notre action crée un doute, à nous de le lever.

- L’épidémie n’est pas derrière nous. Certaines activités, dont le ski alpin, ne seront donc pas possible pendant la période des fêtes. Ça ne fait plaisir à personne, mais il en va de notre santé à tous!

- [Loi Sécurité globale] Jamais nous ne jouerons avec les libertés individuelles. Et si certains ont pu le penser en lisant l'article24, il est de notre devoir d'en proposer une nouvelle écriture. C'est ce que nous ferons, avec les députés LaREM, d'ici la fin de l'année.

- Nous l’oublions trop souvent, mais le risque du Sida existe toujours. C’est important, restons mobilisés.

 

Laetitia Avia (porte parole)

[Haut Karabakh] J’ai voté pour la proposition de résolution de protection du peuple arménien. Un symbole fort de soutien, voté par l’Assemblée à une très large majorité transpartisane.

 

Anne Genetet (députée)

Sur les vaccins, nous allons très vite, pour répondre à l'urgence, mais aucune des règles de validation n'ont été outrepassées.

 

Marie Lebec (députée)

Toutes les institutions fonctionnent durant cette crise et en premier lieu le Parlement. Qui adopte les 100 milliards du Plan de relance, les aides d’urgence aux entreprises, l’activité partielle ? C’est le Parlement.

 

Roland Lescure (député)

Il y a cinq semaines Les républicains voulaient ouvrir les boîtes de nuit, il y a quatre semaines ils votaient contre le confinement, il y a trois semaines ils voulaient ouvrir les commerces, maintenant ils veulent ouvrir les stations de ski. Soyez responsables!

 

Coralie Dubost (députée)

Que vous soyez mariés, divorcés, célibataires, en union libre tous les parents ont les mêmes droits et les mêmes devoirs envers un enfant. Nous voulons que les enfants qui attendent un foyer puissent trouver les parents les plus aptes à les accompagner tout au long de leur vie. Grâce à cette proposition de loi nous députés LaREM mettons fin à une injustice entre les familles : c’est votre engagement dans le temps de la relation avec l’enfant qui fait de vous un parent, pas votre statut matrimonial

 

Pieyre-Alexandre Anglade (député)

Défendre les libertés individuelles et la démocratie libérale est un pilier de notre famille politique. C’est notre identité. Mais aussi assurer la protection de nos forces de l’ordre. C’est une exigence avec laquelle nous ne transigerons pas. Nous le leur devons.

 

Laurent Saint-Martin (député)

La force de France relance c'est la rapidité de mise en œuvre de ses projets pour la rénovation énergétique, le soutien à l'emploi, à l'activité des jeunes, aux collectivités.

 

● MoDem

Patrick Mignola (président du groupe à l’Assemblée nationale)

- Nous devons protéger nos forces de l'ordre pour exiger leur irréprochabilité.

Garder l’objectif de la protection des Forces de l’Ordre dans leur vie privée, lever toute ambiguïté sur la liberté d’informer.

- [Article 24 de la loi Sécurité globale ] Quand on n'est pas compris, il faut savoir humblement se dire on 'reset', on réinitialise le processus.

- Congés payés: décision majeure pour la santé des entreprises et la protection des salariés. Nous luttons à leurs côtés.

- « Les principaux lieux de contamination ont été dans les grandes métropoles » [selon Laurent Wauquiez]. Hum! la Savoie était le département le plus touché. 400 000 habitants, 300 communes dont la plus grande fait 60 000 hab. Battons nous ensemble pour soutenir la montagne mais disons des choses justes!

 

Bruno Millienne (député)

- Sur 9 millions d'interventions des forces de l’ordre, seules 0,03% font l'objet de dérapages. Je condamne avec la plus grande fermeté les violences policières, autant que celles portées à leur encontre. Nous devons laisser l'IGPN et la justice faire leur travail, et arrêter les amalgames.

- [Un nouvel appel national à manifester contre la loi Sécurité globale ce samedi] Quel sens des priorités et des responsabilités en pleine pandémie alors que ce texte de loi part au Sénat et sera réécrit par les sénateurs et que les députés s'y attelent également afin que tout doute soit levé quant aux libertés d'expression et d'informer.

 

● UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]

Jean-Christophe Lagarde (président)

Absurdité de la fermeture des remontées mécaniques des stations de ski. Nécessité d’associer les maires pour définir avec eux le protocole pour ouvrir les lieux de culte. Pédagogie avec les médecins et les’ professionnels de santé sur l’utilité du vaccin.

 

► Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)

 

Nathalie Loiseau

Présentation par la Commission européenne du plan d’action européen pour la démocratie. Un constat lucide: la démocratie est aujourd’hui en danger. Des propositions intéressantes et innovantes, que nous renforcerons : responsabilité des plateformes, lutte contre la désinformation, réglementation de la publicité politique en ligne et des financements étrangers, nous devons travailler à plus de transparence et plus de comptes à rendre par tous les acteurs qui participent à l’exercice de la démocratie en Europe. Renaissance sera pleinement mobilisée.

 

 

Propos centristes. France – Spécial décès de Valéry Giscard d’Estaing

Voici une sélection, des derniers propos tenus et hommages rendus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux sur et à propos de Valéry Giscard d’Estaing, président de la république de 1974 à 1981, décédé le 2 décembre.


► Emmanuel Macron (Président de la République)

[Communiqué]
Valéry Giscard d’Estaing, le troisième Président de la Ve République, nous a quittés ce mercredi 2 décembre à l’âge de 94 ans, après une vie tout entière consacrée au service des Français. 
Cet immense serviteur de l’Etat fut inspecteur des finances, maire, député français et européen, ministre, président de région, membre du Conseil constitutionnel, académicien et Président de la République. Il œuvra ainsi pour l’intérêt général pendant 65 ans, à toutes les échelles de la Nation. Qu’importait la fonction pourvu qu’il serve la France. 
A 18 ans, il n’hésita pas à interrompre de brillantes études pour faire passer le destin de la France avant le sien. Les armes à la main, il prit part à la Libération de Paris, rejoignit la Première armée française et s’illustra par un courage au combat qui lui valut la croix de guerre. 
Polytechnicien, énarque, il devint un haut fonctionnaire de talent, dévoué à l’administration de son pays. Ministre pendant 12 ans, sous les présidences de Charles de Gaulle et de Georges Pompidou, il contribua à assainir les finances publiques et à développer l’économie de la France durant les Trente Glorieuses. Fervent défenseur de la stabilité monétaire et de l’équilibre budgétaire, il œuvra également à la politique d’indépendance énergétique du pays. 
Valéry Giscard d’Estaing fut aussi un homme politique engagé qui sut convaincre les Français par son dynamisme et sa vision. Il n’avait pas trente ans quand il devint directeur adjoint au cabinet du président du Conseil Edgar Faure, puis député du Puy-de-Dôme vingt ans durant. En 1966, il fonda les Républicains Indépendants, constituant un pôle réformiste, centriste et européen, destiné à jouer un rôle croissant d’arbitre au sein de la majorité de droite, puis devint maire de Chamalières l’année suivante. Son énergie et l’efficacité de son bilan au niveau national comme local firent de lui, à la disparition de Georges Pompidou, l’un des favoris à sa succession. 
C’est ainsi que Valéry Giscard d’Estaing devint Président de la République. Le 19 mai 1974, au terme d’une campagne médiatique inédite à tous égards, il remportait l’élection à 48 ans. Son mandat fut un intense moment de réformes. Celui qu’on appelait désormais VGE ou plus simplement Giscard sut moderniser la fonction de chef de l’État et « regarder la France au fond des yeux ». Son septennat transforma la France. Il permit aux jeunes de voter dès leurs 18 ans, aux femmes d’interrompre une grossesse non désirée en toute légalité, aux couples de divorcer par consentement mutuel, aux personnes en situation de handicap d’obtenir de nouveaux droits. Il œuvra pour une Europe plus forte, un couple franco-allemand plus uni, et contribua à stabiliser la vie politique et économique internationale en fondant le G7. 
Lorsqu’il quitta l’Elysée, Valéry Giscard d’Estaing promit aux Français de poursuivre son engagement à leurs côtés. Son « au revoir » fut un « à bientôt ». Réélu à l’Assemblée nationale, il dirigea l’opposition centriste comme dirigeant de l’UDF, puis se rapprocha davantage de la droite. Retournant à ses racines auvergnates, il œuvra ensuite à la tête du conseil régional à désenclaver son territoire et à en valoriser le patrimoine. Membre de droit du Conseil constitutionnel, il y siégea à partir de 2004, continuant, bien au-delà de son septennat, à façonner notre vie politique et institutionnelle comme nos existences quotidiennes. 
Valéry Giscard d’Estaing fut aussi, et de plus en plus, un grand Européen. Création du Conseil européen, élection du Parlement européen au suffrage universel direct, instauration de l’union monétaire, fondation de l’Agence spatiale européenne : tous ces jalons portent sa marque. Celle d’une vision qui porte haut et loin, et dont la ligne de mire, toujours, était l’intérêt de la France et de ses compatriotes. À partir de 1989, il fut élu député au Parlement européen, et s’engagea en faveur d’une constitution commune, qu’il voyait comme un gage de solidarité entre les États et les peuples, en présidant la Convention sur l’avenir de l’Europe en 2002 et 2003. 
Valéry Giscard d’Estaing, dont Maupassant et Baudelaire furent les guides indépassables, était enfin un homme de lettres. Auteur d’essais, de romans et de mémoires, il fut élu à l’Académie française en 2003 et ne cessa jamais de cultiver l’amour de notre langue. 
Les orientations qu’il avait données à la France guident encore nos pas. Serviteur de l’État, homme politique de progrès et de liberté, sa mort est un deuil pour la Nation française. Le Président de la République et son épouse expriment leurs plus sincères condoléances à son épouse, ses enfants et ses proches, aux Auvergnats, à ceux qui se sont engagés derrière lui et ses idées, à tous les Français. 

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)

Valéry Giscard d'Estaing avait la France pour passion et l'Europe pour horizon. Homme de progrès et de liberté, c'est l'audace de son projet et le courage de ses réformes qui firent de la France une nation plus forte, une démocratie plus moderne et une société plus solidaire.

Je salue avec émotion la mémoire de l’ancien président Valéry Giscard d’Estaing, un homme de progrès et de liberté dont les réformes de société restent d’une profonde actualité notamment pour les femmes et les plus jeunes. Elu au moment où la France était confrontée à une crise économique majeure issue du premier choc pétrolier, il sut mettre en œuvre une politique économique et sociale marquée par le volontarisme et la solidarité. Il fit également progresser de façon significative la construction européenne et le rayonnement international de la France, dont il aura marqué l’histoire.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)

Valéry Giscard d’Estaing nous quitte en léguant un héritage politique précieux : le courage de changer la société et une indéfectible ambition européenne. Je pense aussi à la loi de juillet 1976, socle du droit français de l’environnement. Longtemps encore, sa vision vivra.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)

La modernité, la conviction européenne, la France portaient Valéry Giscard d’Estaing. Au Président qui a fait adopter des lois de progrès, au militant de la relation franco-allemande, à l’homme de culture : un immense merci.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)

Hommage à Valéry Giscard d'Estaing. La France perd un grand Président réformateur.

Je retiens le fait qu'il a beaucoup aidé la démocratie à aller mieux.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)

Il avait fait souffler un vent de modernité en France et d'union en Europe. Avec lui et Simone Veil, les droits des femmes ont trouvé leur place au cœur de la société. Adieu, M. le Président.

 

Roselyne Bachelot (ministre de la Culture)

Je salue  l’auteur de nombreuses réformes novatrices qui marquent encore aujourd’hui la société française, le droit à l'avortement, l'abaissement de la majorité civile, le divorce par consentement mutuel, l'élargissement du droit de saisine du conseil constitutionnel et la fin de la tutelle sur la télévision publique et donc de l'ORTF.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)

Valery Giscard d’Estaing a été l’architecte de ces grands changements de société qui ont façonné la France d’aujourd’hui : le droit à l’avortement, l’acceptation du handicap, la majorité à 18 ans. Président moderne, assurément.

 

Annick Girardin (ministre de la Mer)

Valéry Giscard d'Estaing nous a quittés. Progressiste convaincu, bâtisseur de l'Europe moderne, il a marqué les principes d'unité et de coopération en lettres d'or, des valeurs qui doivent plus que jamais résonner, aujourd'hui, sur notre continent. Rendons hommage à l'immortel.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)

Hommage au Président Valéry Giscard d’Estaing, homme d’Etat qui sut incarner dès 1974 une grande idée de la France, nation forte, moderne et audacieuse au cœur d’une Europe en pleine construction.

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)

Un grand Français, un grand Européen, un grand réformateur.

 

Marc Fesneau (ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne)

L’IVG, le vote à 18 ans, le divorce par consentement mutuel, l’élan modernisateur..., l’idéal européen, toujours. La famille centriste, le Loir et Cher - sa terre d’adoption-, et la volonté de réunir deux français sur trois lui doivent tant. Un héritage et un idéal.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)

L'ancien Président de la République, Valéry Giscard d'Estaing, s'est éteint. Avec Simone Veil, il aura changé la vie de millions de femmes en dépénalisant l'accès à l'IVG. La République lui rend hommage.

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)

Libéral, européen, humaniste, le Président Valéry Giscard d’Estaing, doué d’une clarté d’analyse incomparable, a su engager la France dans la modernité.

 

Olivier Dussopt (ministre chargé des Comptes publics)

Avec le décès de Valéry Giscard d'Estaing, la France perd un de ses présidents. Européen fervent, attaché à la modernité,nous lui devons des réformes de société majeures comme l'autorisation de l'IVG, l'abaissement de la majorité à 18 ans ou le divorce par consentement mutuel.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)

Européen convaincu, Valéry Giscard d’Estaing aura été à l’initiative d’importantes réformes de société porteuses de progrès, notamment pour les femmes. J’adresse mes plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches. Merci M. le Président.

 

Geneviève Darrieussecq (ministre chargée de la Mémoire et des Anciens combattants)

Évolutions sociétales majeures, modernisation du pays, ambitions européennes fortes, le Président Valéry Giscard d’Estaing a posé les fondements de la France et de l’Europe du 21ème siècle.

 

Brigitte Klinkert (ministre chargée de l'Insertion)

Président du progrès, ouvert au monde, défenseur de la liberté et de l'émancipation des Françaises et des Français contre vents et marées, artisan infatigable de l'Europe et de l'amitié franco-allemande : la nation perd VGE Nous pleurons la disparition d’un grand président.

 

Nadia Hai (ministre chargée de la Ville)

Le Président Valéry Giscard d’Estaing nous a ouvert la voie de la modernité. Nous garderons le souvenir des réformes émancipatrices qu’il a permises : majorité à 18 ans, légalisation de l’IVG, divorce par consentement mutuel ou encore collège unique.

 

Sophie Cluzel (secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées 

Grande tristesse à l'annonce du décès du Président Giscard d'Estaing. Il menât les premières réformes sociétales du pays dont la loi de 1975 sur le handicap. Lors d'une récente rencontre il avait salué le droit de vote pour les personnes en situation de handicap.

 

Jean-Baptiste Lemoyne (secrétaire d’Etat chargé du Tourisme, des Français de l’étranger et de la Francophonie)

Adieu Monsieur le Président. Le changement avec et pour la jeunesse. Une société de progrès. Une France audacieuse. Une Europe qui s’affirme. Ce furent vos combats. Ils furent à l’origine de mon engagement au sein du Parti Républicain. Pour vous, nous continuerons. Respect.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)

La France perd un grand Président, l’Europe un immense artisan.

 

Bérangère Abba (secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)

Loi relative à la protection de la nature, idéal européen, dépénalisation de l’avortement, contraception, divorce par consentement mutuel, majorité à 18 ans... Modernité et force tranquille Valéry Giscard d’Estaing 1926-2020

 

Nathalie Elimas (secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)

Hommage à Valéry Giscard d’Estaing, qui nous laisse un héritage synonyme de progrès : accès à l’IVG et à la contraception, abaissement de la majorité et du droit de vote à 18 ans, réforme du collège unique... Un Président résolument moderne vient de nous quitter.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)

Européen convaincu, centriste affirmé, homme de lettres reconnu. La France perd un président qui lui a tant apporté grâce à son engagement et à sa sensibilité aux aspirations de la société.

 

Olivia Grégoire (secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)

Merci monsieur le président Giscard d’Estaing pour tout ce que vous avez fait pour moderniser la France. L’Europe, les femmes, le progrès, autant de valeurs pour lesquelles vous avez agi. Un grand européen et un grand réformateur s’en va.

 

Laurent Pietraszewski (secrétaire d’Etat chargé des Retraites et de la Santé au travail)

Hommage à Valéry Giscard d'Estaing. Européen convaincu, réformateur et homme de progrès à l'origine de la majorité à 18 ans et de la dépénalisation de l'IVG notamment, il a contribué à faire entrer la France et l'Europe dans la modernité. Au revoir monsieur le Président.

 

Assemblée nationale

Richard Ferrand (président)

C’est avec émotion que j’apprends le décès du Président Valéry Giscard d’Estaing. L’idéal européen perd l’un de ses fondateurs, la France, un Président qui lui a apporté modernité et audaces : majorité à 18 ans, légalisation de l’IVG... Respectueusement, à sa mémoire.

*

► Haut Commissariat au Plan

François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)

Valéry Giscard d’Estaing avait tous les dons. Il dominait, presque naturellement, par sa prestance, sa distinction, la vivacité de son intelligence, la force de ses intuitions. Pour des générations entières, notamment pour ceux qui se sont engagés auprès de lui dans leur jeunesse, il a fait souffler un grand vent de modernité sur la société française, un immense espoir de dépassement et de rassemblement. Et pour quelques-uns d’entre nous, qui avons partagé ses combats quand les temps sont devenus plus difficiles, il reste d’immenses souvenirs d’intelligence et de rires partagés, en même temps qu’une grande nostalgie. Cet homme unique et éminent, peut-être souvent trop en avance sur son temps, a bien mérité de la démocratie française.

 

► Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Stanislas Guerini (délégué général)

Merci, monsieur le Président, pour vos combats qui ont tant fait avancer notre société. C'est un homme de progrès et un européen qui nous quitte.

 

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)

Hommage ému à Valéry Giscard d’Estaing. Avec l’Europe au cœur, il a écrit une page forte de l’histoire de notre République. Son action moderne et résolument progressiste, au service des Français, marquera longtemps son héritage.

 

Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)

Les femmes doivent tant au président Giscard d'Estaing - du remboursement de la contraception à l'IVG. Homme de libertés, il l'est aussi pour l'audiovisuel quand il supprime l'ORTF. Européen convaincu, son empreinte est majeure et notre société moderne lui doit tant.

 

Laetitia Avia (porte parole)

Nous venons d'apprendre le décès de Valéry Giscard d'Estaing. C'est avec émotion que l'Assemblée Nationale a voulu rendre hommage à l'ancien président de la République, qui permit la réforme qui changea la vie de tant de femmes. Toutes nos pensées vont à ses proches.

 

● MoDem

Isabelle Florennes (députée)

Sa vision et son combat pour l’Europe ont marqué une partie de ma génération. Ses discours brillants nous ont longtemps éclairés.

 

Justine Benin (députée)

La France perd l'un de ses Présidents. Accès à l'IVG, indépendance de l'audiovisuel public, majorité à 18 ans... Valéry Giscard d'Estaing a fait entrer notre société dans la modernité et le progressisme. Nous lui rendons hommage ce soir et dans les jours qui viennent

 

Erwan Balanant (député)

Enfant des années 1970, il fut mon "premier" Président. Valery Giscard d'Estaing fut aussi le président de l'IVG, de la majorité à 18 ans, de la réforme du code civil et du divorce, de l'extension de la saisine du Conseil Constitutionnel.

 

Luc GEISMAR (député)

Valéry Giscard d’Estaing tire sa dernière révérence après une carrière politique exceptionnelle. Il fût le premier Président de la République à avoir imaginé une majorité centrale qui puisse s’élargir des gaullistes aux socialistes en passant par les centristes.

 

 

● UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]

Jean-Christophe Lagarde (président)

Le Président Valéry Giscard d’Estaing nous a quittés. L’UDI et toute notre famille politique est en deuil. La France lui doit le droit à l’avortement, le vote à 18 ans, la création de l’€uro, l’indépendance énergétique nucléaire, les TGV, et tant d’autres choses! Merci Président!

 

Hervé Marseille (sénateur)

Hommage à Valéry Giscard d’Estaing, Européen convaincu qui a mené, sous son septennat, plusieurs réformes d’envergure. Nous sommes tristes ce soir.

 

 

● Mouvement radical

Laurent Hénart (président)

Quelle immense tristesse! Le Président qui a changé notre République : Europe, libertés nouvelles, droits des femmes... Le Mouvement radical ⁩ a participé à ces progrès.

 

Nathalie Delattre (sénatrice)

Nous apprenons la disparition du Président Valéry Giscard d’Estaing. Un septennat de conquêtes pour les libertés, les droits des femmes et la construction européenne. Une dernière fois, au revoir Monsieur le Président.

 

Bertrand Pancher (député)

Je m’associe à la douleur de la famille de Valery Giscard dEstaing Grand réformateur, il a marqué son mandat présidentiel / la construction Européenne dont ce fut l’âge d’or,le vote à 18 ans ou la dépénalisation de l’avortement. Il aura compris l’importance du rassemblement.

 

 

► Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)

Valéry Giscard d’Estaing s’est éteint. Ce soir, nous perdons un grand Européen.

 

Pascal Canfin

Je salue la mémoire du grand européen et du partenariat franco allemand que fut Valéry Giscard d’Estaing Nous lui devons beaucoup, et notamment l’élection du Parlement européen par tous les citoyens de l’Union.

 

Marie-Pierre Vedrenne

Décès de Valéry Giscard d’Estaing, chef d’Etat français de 1974 à 1981 La France vous remercie, la cinquième République sera marquée à tout jamais de votre empreinte et votre action.

 

Fabienne Keller

Giscard, l’Européen. Le président Valéry Giscard d'Estaing a, tout au long de son septennat, œuvré avec passion, audace et persévérance pour la construction européenne. Grand ami du chancelier allemand Helmut Schmidt, ils ont ensemble œuvré à la construction d’une relation franco-allemande solide et durable. Un véritable moteur pour l’Europe. L’élection au suffrage universel du Parlement européen se concrétisa sous son impulsion en 1979. La même année où il créa le système monétaire européen qui a préfiguré l’Euro. Il instaure dès 1974 des réunions régulières du Conseil européen qui regroupe les chefs d’États. Il fut député européen de 1989 à 1993. Fort de ces réalisations, il avait toute légitimité pour prendre en 2001 la tête de la Convention sur l’avenir de l’Europe. Valéry Giscard d’Estaing faisait partie de ces hommes d’État qui croyaient véritablement dans la force du projet européen. Il a porté une vision et des engagements concrets dont les fruits sont aujourd’hui des atouts pour l’Europe.

 

● Personnalités centristes
Jean-Pierre Raffarin (ancien premier ministre)

Valéry Giscard d’Estaing restera le Président de la modernité et de la réforme. Il a soulevé nos espoirs, il a créé notre admiration. Les jeunes et les femmes ont trouvé avec lui une place nouvelle dans la République. La Démocratie française s’est affirmée européenne... Le cœur gros!

 

Jean-Louis Borloo (ancien président de l’UDI, ancien ministre)

Avec les décès de Simone Veil, de Jacques Chirac, de Valéry Giscard d'Estaing, nous avons un peu perdu d'où l'on vient. Une fois par an, il me recevait et me parlait une heure ou deux. Il y avait toujours une phrase lumineuse.