mardi 24 septembre 2019

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Les dommages quasi-irréversibles de Trump à la démocratie américaine et mondiale


Qu’il soit ou non battu en 2020 pour un second terme, Donald Trump aura causé des dommages sans doute quasi-irréversibles à la démocratie américaine.
Qu’il soit un épiphénomène ou la résultante d’un mouvement profond d’une partie de la population américaine (et mondiale), Donald Trump a ainsi causé des dégâts immenses à la démocratie républicaine à travers la planète dont nous ne prenons malheureusement pas assez conscience et qui se répercuteront dans les années à venir même s’il est chassé du pouvoir l’année prochaine.
Il faut bien revenir ici aux fondamentaux de la politique.
D’abord, quel que soit les vices du système électoral américain (ce sont des grands électeurs qui ont élu Trump alors qu’il avait un déficit de près de trois millions de voix par rapport à Hillary Clinton), jamais il n’avait permis l’élection d’un personnage comme Trump même s’il avait été proche de le faire (ou que des populistes comme Andrew Jackson ou des personnages plus ou malhonnêtes, comme Richard Nixon soient eux élus).
Mais ce serait oublié que d’autres systèmes démocratiques comme le français permettent à des représentants de l’extrême-droite d’être présent au second tour de l’élection présidentielle et de remporter les deux dernières élections européennes ou au système britannique de mettre en première place Nigel Farage et son parti aux élections européennes et de permettre à Boris Johnson d’être premier ministre, au système italien de permettre à Di Maio et Salvini d’être au pouvoir (même si le second se soit «auto-chassé» du gouvernement!) et ainsi de suite.
Or donc le système démocratique a permis qu’un populiste, démagogue, raciste, malhonnête, menteur et incompétent accède à la tête de la première puissance mondiale qui est une démocratie et une république.
Mais, non seulement, il a pu accéder au pouvoir mais il y est maintenant depuis trois ans et finira sans doute son mandat même si de nombreuses affaires avant et pendant sa présidence (dernière en date, l’affaire ukrainienne où il a fait pression sur le président de ce pays pour qu’il trouve des «preuves» de la soi-disant «malhonnêteté» de Joe Biden, le favori démocrate pour la présidentielle de 2020 en «gelant» les aides militaires de ce pays qui est menacé par la Russie depuis l’annexion par cette dernière de la Crimée) aurait du mettre en route la procédure d’«impeachment» pour le chasser de la Maison blanche.
Comme l’ont bien utilisé à leur profit tous les systèmes autoritaires et dictatoriaux de la planète, le système démocratique est donc capable de produire un Trump.
Et donc de démontrer que, selon eux, ce système était vicié, dangereux et irresponsable.
C’est une catastrophe majeure pour tous les défenseurs de la liberté qui aura des séquelles pendant des décennies, voire plus.
Mais les conséquences désastreuses ne s’arrêtent pas là.
Toutes les politiques responsables mises en œuvre pendant des années par plusieurs présidences aux Etats-Unis ont été annulées ou complètement vidées de leur substance que ce soit en matière environnementale, d’éducation, de droits sociaux, de lutte contre les discriminations (en particulier contre le racisme), etc.
De plus, Trump avec ses propos et son comportement grossiers, insultants, racistes et mensongers ont libéré la parole de toute la fange politique, notamment celle des extrémistes de droite, des suprémacistes blancs (souvent des admirateurs du nazisme) et de tous ceux qui veulent détruire l’Etat parce qu’il serait trop généreux avec les pauvres (qui n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes s’ils le sont).
La libération de cette parole abjecte et intolérable n’a pas que concerné les Etats-Unis mais a permis de voir fleurir des propos de même acabit dans nombre de démocraties occidentales.
Des démocraties où des clones de Trump ont joué la politique du pire tout en sachant soutenu par le président américain dont on rappelle, qu’au-delà des milliers (près de 10.000) de mensonges proférés depuis près de trois ans, il a fait plus de compliments aux autocrates et dictateurs de la planète qu’aux leaders élus démocratiquement…
Oui, son élection aura des répercussions parce qu’elle a démontré qu’un régime démocratique et républicain a priori mature comme l’est celui des Etats-Unis (plus longue démocratie mondiale et surtout qui l’est depuis l’indépendance du pays) n’a pas les moyens de s’opposer à la prise du pouvoir par un bonhomme dans son genre.
Elle aura démontré qu’au XXI° siècle, après le nazisme, le fascisme, le stalinisme, le maoïsme et leurs avatars, les peuples qui vivent sous un tel régime sont capables d’élire un Trump à leur tête en toute irresponsabilité et en toute haine (il suffit d’écouter ses supporteurs notamment lors de ses meetings).
Il faut espérer que la démocratie républicaine possède la résilience nécessaire pour faire face à une attaque que l’on croyait ne plus pouvoir survenir en regard de ce que l’Histoire nous apprend (ou ne nous apprend pas…).
Mais une chose est sûre, les défenseurs de la démocratie républicaine, dont les centristes, doivent redoubler d’efforts pour, non seulement, continuer à la défendre face aux agressions mortifères mais pour avoir toujours foi dans sa capacité à émanciper et responsabiliser les peuples.
Parce que, n’oublions jamais, que la démocratie est un pari sur l’humain, sur sa vertu à vivre libre et responsable dans le respect, la tolérance et la solidarité vis-à-vis d’autrui.
Tout le contraire des conséquences de l’élection de Trump dont on n’a pas fini de mesurer le mal qu’elle a produit.



Propos centristes. France – Urgence climatique ; PMA pour toutes ; pénurie de médicaments…

Voici une sélection, ce 24 septembre 2019, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

● Emmanuel Macron (Président de la République)
- On ne peut pas laisser notre jeunesse passer tous ses vendredis à manifester pour le climat et simplement lui répondre « tout va bien, on fait tout bien ». Nous sommes encore loin du compte.
- On ne peut plus avoir un agenda commercial contraire à notre agenda climatique. Notre agenda commercial visera désormais le zéro carbone et le zéro déforestation.
- On ne peut pas prétendre lutter contre le réchauffement climatique et continuer à financer des infrastructures, en France ou à l'étranger, qui augmentent les émissions de CO2. Là encore, nous serons cohérents : si elles polluent, nous ne les financerons pas.
- La planète, c'est notre bien commun. La protéger et protéger ceux qui subissent en première ligne les effets du dérèglement de son climat, c’est l’affaire de tous. C'est pourquoi nous, France, Allemagne et Royaume-Uni, doublons nos financements au Fonds vert pour le climat. Depuis le G7, le Danemark, la Norvège et la Suède ont également doublé leur contribution au Fonds vert pour le climat. Il nous reste encore 3 milliards de dollars à récolter. J'appelle chaque pays qui ne l'a pas encore fait à rehausser sa contribution.
- Les initiatives pour sauver l'Amazonie se sont multipliées depuis l'appel que nous avons lancé au G7. Il nous faut maintenant agir concrètement et rapidement. C'est pourquoi je souhaite que nous nous fixions 6 objectifs d'action.
- C'est bien que les gens s'expriment. Il faut que cela puisse se faire dans le calme. J'appelle chacun à ce que cela puisse se faire en bonne intelligence, en concorde et dans le calme.

● Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

- Pour aider les pays les plus vulnérables face au changement climatique, la France a doublé sa contribution au Fonds vert.
- Mobilisation générale! Sur le terrain, grâce aux engagements du One planet summit, des projets se concrétisent partout dans le monde pour le climat et la biodiversité.
- Le projet de loi bioéthique dessine, dans une trentaine d’articles, un cadre permettant à la liberté de chacun de s’exprimer dans le respect de l’intérêt collectif.

Edouard Philippe (Premier ministre)
- Notre recherche a de vraies atouts et brille dans la compétition mondiale. Par exemple, c’est un sismomètre développé par des chercheurs français qui est utilisé aujourd’hui dans la mission Insight sur Mars. Maintenons cette ambition !
- Nous voulons redonner du temps, de la visibilité et des moyens à la recherche. Merci à toute la communauté scientifique pour les propositions qui m’ont été remises ce matin à l’Institut de Physique du Globe de Paris.
- Nous devons redonner des choix et des services aux habitants des territoires ruraux, sans pour autant importer la ville à la campagne. Laissons les coqs de France dormir et chanter tranquilles !

Christophe Castaner (ministre de l’Intérieur)
Gratitude aux forces de l’ordre déployées sur tout le territoire pour préserver l’ordre et garantir la libre expression. Des individus violents ont été interpellés et les exactions stoppées. Le ministère de l’Intérieur reste vigilant et mobilisé : force doit rester à la loi.

Nicole Belloubet (ministre de la justice)
Maintenir l’équilibre des territoires. Mise en œuvre la réforme de la justice au tribunal de grande instance d‘Épinal. Réflexions sur l’ajout de compétences dans les tribunaux de proximité.

Bruno Le Maire (ministre de l’Economie et des Finances)
Plusieurs secteurs économiques se portent bien en France mais d'autres sont menacés de déclassement si jamais nous ne prenons pas le virage des nouvelles technologies et de la transition écologique. Le Pacte productif devra y remédier.

Elisabeth Borne (ministre de la Transition écologique et solidaire)
- La France est plus mobilisée que jamais sur le sujet du climat. Sur la transition écologique, nous aurons un budget en hausse de 800 millions d'euros. Les actes sont cohérents avec les paroles.
- Le défi climatique appelle une réponse globale. La France et la CCNUCC (Commission de l'ONU sur les changements climatiques) avancent ensemble pour obtenir un rehaussement de l’ambition mondiale et la mobilisation de tous les États.

Jean-Michel Blanquer (ministre de l’Education)
- En dialogue avec les élèves et avec les professeurs pour les premières semaines des réformes du lycée professionnel et du lycée général & technologique. Plus de liberté de choix et plus d’approfondissements.
- En Rep+, c’est la 3ème rentrée scolaire avec des classes dédoublées. Les professeurs de Ce2 peuvent voir le bénéfice d’élèves qui arrivent avec des savoirs fondamentaux ancrés et un très bon rapport à l’école.
-L’école rurale est dynamique et attractive. C’est par l’école que des villages peuvent connaître un rebond démographique.

Agnès Buzyn (ministre de la Solidarité et de la Santé)
- [PMA] L'idée n'est pas que les femmes fassent des enfants toutes seules et que ce soit un changement de société.
- Je trouve ça fort de café que la France soit attaquée pour son inaction climatique
- [Scandale du Mediator] Vous ne pouvez pas avoir la certitude que des gens ne vont pas frauder.
- [Pénurie de médicaments] Je comprends l'inquiétude des patients. Notre feuille de route permettra une meilleure information, et vise à sécuriser la chaîne de production et distribution des médicaments. Nous faisons appel aux responsabilités des industriels, et à la coopération européenne pour construire des réponses communes. Ce sujet devra être inscrit comme priorité du conseil européen et de la Commission.
- Urgences: je veux que les mesures annoncées améliorent rapidement et concrètement les conditions de travail des professionnels de santé. J'ai réuni cette semaine leurs représentants pour préparer leur mise en œuvre. Des moyens seront engagés avant la fin de l'année
- Les enfants qui entrent à l'Aide sociale à leEnfance ont besoin d'un suivi médical adapté à leurs carences et à leurs besoins. A partir de 2020, progressivement, chaque enfant entrant à l'ASE bénéficiera d'un bilan de santé complet.
- Après un cancer, les anciens malades peuvent nécessiter un accompagnement psychologique, diététique, une activité physique adaptée. A partir de 2020, le médecin prescripteur pourra proposer un parcours de soin post cancer pris en charge.
- Agir pour la santé sexuelle, c'est dépister, informer, agir avec les associations et les autres pays. Nous sommes tous concernés et c'est un devoir de solidarité.
- En cette journée mondiale Alzheimer, je pense à toutes les personnes et familles touchées par cette maladie, et aux soignants qui les accompagnent. Notre mobilisation pour mieux prévenir et parvenir un jour à guérir cette maladie sera sans relâche.
- La nutrition, de l'enfance au grand âge, est un pilier de la prévention. Le plan que je présente veut agir sur le cadre quotidien : écoles, cantines, publicités doivent nous aider à adopter les bons réflexes alimentaires et à réduire la sédentarité.
- Nous faisons ce matin le bilan des avancées du Nutriscore, un outil d'information permettant à chacun de connaitre les qualités nutritionnelles des produits. De plus en plus d'entreprises et de pays l'adoptent et nous suivent dans cet engagement de prévention.

Marc Fesneau (ministre des Relations avec le Parlement)
- Pour la prochaine session parlementaire, nous voulons donner la priorité à plusieurs grands chantiers issus notamment du Grand débat national : la transition écologique, le lien avec les territoires, les retraites, et ceux que nous avons toujours menés comme l’émancipation, le travail, la croissance. Plus particulièrement, en cette rentrée, débute dans les assemblées le parcours législatif de trois nouveaux textes : le projet de loi relatif à la bioéthique, le projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire et celui sur l'engagement dans la vie locale et la proximité de l'action publique. Ensuite, nous allons aborder la traditionnelle séquence budgétaire à partir du 15 octobre. L’objectif est que les textes «anti-gaspillage» et celui sur l’engagement dans la vie locale soient votés avant les municipales afin que ceux qui vont être élus en mars connaissent le cadre dans lequel ils vont travailler. 
- L’acte II du quinquennat, c’est celui de la concertation renforcée. C’est le sens des consultations citoyennes que nous lançons dès cette rentrée pour réformer les retraites, dans la continuité de ce qui avait été organisé lors du Grand débat national : des échanges directs avec nos concitoyens, dans des formats diversifiés (plateformes numériques, réunions publiques…) afin que chacun puisse apporter sa contribution au système de retraite de demain. Nous plaçons évidemment au cœur de cette concertation les partenaires sociaux, qui ont des attentes en termes de calendrier, de méthode et de fond.
- La crise des Gilets jaunes a été un miroir de 2017 : elle reflétait l’impatience et l’exaspération des citoyens, qui ont eu le sentiment que les choses n'avançaient pas assez vite et que notre écoute n'était pas suffisante. Cette attente vient de loin, d’un pays qui se sent délaissé depuis des années. Et nous avons l’intention d’y répondre en étant ouverts, modestes et concrets. C’est pour cette raison que nous créons des instances de dialogue et de participation, comme la Convention citoyenne pour la transition écologique, qui réunit des citoyens tirés au sort chargés de définir des mesures répondant aux objectifs de la France en matière de lutte contre le réchauffement climatique : neutralité carbone en 2050 et baisse de 40 % de la consommation d’énergies fossiles d’ici 2030.
- Le Grand débat national organisé avec les maires leur a permis d’exprimer leurs inquiétudes. Un certain nombre d’entre eux se disaient découragés au quotidien dans l’exercice de leur mandat. Depuis trop d’années, les gouvernements successifs n’ont pas réussi à rapprocher des citoyens la prise de décision, et ont surtout abandonné des pans entiers de territoires. C’est pourquoi ce projet de loi, présenté par Jacqueline Gourault et Sébastien Lecornu, revient sur certains «irritants» de la loi NOTRe de 2015 et accorde aux élus de nouveaux droits. Il va leur permettre de mieux concilier leur vie personnelle et professionnelle avec leur engagement local (remboursements de frais de garde, jours de congés accordés pour faire campagne…). Il va aussi remettre de la souplesse dans la répartition des compétences entre la commune et l’intercommunalité. Ce projet de loi sera complété par des mesures concrètes : le déploiement des Maisons France Services, le renforcement des services de l’État à l’échelle locale. Ensuite viendra une loi visant à mieux faire vivre la décentralisation et la différenciation.
- Je garde un souvenir marquant du débat sur le Mariage pour tous. Ce débat a profondément fracturé la société française, car la majorité d’alors en avait fait un porte-étendard contre une partie de l’opposition. Le projet de loi relatif à la bioéthique découle d’une très large consultation notamment conduite sous l’égide du Conseil national d’éthique. Sur ce texte, comme sur tous les autres, j’appelle au respect des opinions de chacun. Il faut dépassionner le débat et que chacun puisse s’exprimer librement sans craindre d’être jugé ou rangé dans une catégorie. C’est ainsi que nous ferons honneur au débat démocratique.

Adrien Taquet (secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance)
Première rencontre de l'opération «1000 parents pour penser 1000 PremiersJours». Des témoignages très forts autour de la grossesse, l'accouchement et le retour à domicile. Avec un invariant : le sentiment d'être parfois trop seuls quand on (re)devient parent.

Brune Poirson (secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire)
- Greta Thunberg, c'est bien, elle mobilise, mais je ne crois pas qu'on puisse trouver les solutions en montant les uns contre les autres
- L'obsolescence programmée est une absurdité à laquelle le projet de loi Anti-gaspillage s’attaque. Nous allons créer un indice de réparabilité des produits dès 2021 : un produit non réparable, aux pièces collées, non disponibles... vous sera signalé très clairement
- Le débat sur la loi Anti-gaspillage démarre mardi en séance publique au Sénat. Cette loi va offrir aux citoyens, aux élus et aux entreprises les moyens de faire plus pour la planète. Pour : arrêter de gaspiller ; davantage réemployer nos produits ; mieux les recycler.

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Le plan d'actions du Gouvernement en faveur des territoires ruraux : nos campagnes, moteurs du modèle écologique ; nos campagnes, territoires d'avenir ; vivre ensemble dans nos campagnes ; miser sur les élus locaux.

Richard Ferrand (président de l’Assemblée nationale)
A l’échelle de l’Histoire, nous avons avancé très vite... En cette première session de l’Assemblée parlementaire franco-allemande à Berlin, adoption unanime du règlement commun  Émotion de donner corps à cette chambre commune, incarnation de l’amitié franco-allemande.

Stanislas Guerini (délégué général)
-  «Nous devons bâtir un agenda commercial qui vise le zéro carbone et le zéro déforestation importée». Le message d'Emmanuel Macron au Sommet de l'ONU sur le climat est sans appel : notre mobilisation est totale. Les cris et les larmes de notre jeunesse ne seront pas vain.
- Pour les élections municipales, mon objectif est de multiplier le nombre d'élus locaux pour pouvoir mieux agir sur le terrain demain. Nous avons besoin de ces élus qui seront le relais des politiques menées au niveau national.
- La France investit plus de 10 milliards d'euros par an pour la transition écologique. Mais si l'on veut agir concrètement, il faut le faire à deux échelles : au niveau de l'Union européenne et pour chaque village de France.
- Continuons à écouter, à nous ouvrir, à agir et à nous engager pour nos territoires. C’est comme ça que nous relèverons le défi de l’implantation locale et que nous réussirons l’acte 2 de notre mouvement!

Aurore Bergé (porte-parole)
- Nous avons prévu 3 semaines de débat sur le projet de loi  Bioéthique car il est essentiel pour notre société. PMA pour toutes, Intelligence artificielle dans la médecine, tests génétiques, recherche sur l'embryon et les cellules souches. Le progrès doit être au service de l'humain.
- Personne ne peut garantir qu'un enfant irait mieux dans une famille hétérosexuelle ou homosexuelle ! Les familles ont changé et rien n'empêche éthiquement qu'une femme ou deux femmes puissent devenir mères et avoir accès à la PMA.
- Sur l'immigration, ce serait bien que d'un côté on cesse de faire peur aux Français en mélangeant à dessein tous les types d'immigration, et que de l'autre on cesse la naïveté. Être humaniste n'est pas être naïf.

Roland Lescure (député)
Je préfère un état qui régule, qui protège et qui innove plutôt qu’un état qui s’assoit sur ses dividendes.

Jacques Maire (député)
- [Marche pour le climat] la jeunesse se mobilise, le gouvernement a placé l’écologie au premier rang de ses priorités, les députés LaREM aussi. Une convention citoyenne de 150 Français va démarrer. Tous les acteurs, État, collectivités, entreprises, citoyens doivent avancer ensemble!

Guillaume Kasbarian (député)
Après 3 mois de travaux, près de 80 consultations et visites de terrain, j'ai remis ce matin au Premier Ministre mes préconisations pour simplifier et accélérer les installations industrielles.

●MoDem
Marielle de Sarnez (députée)
- Nous pourrions nous inspirer ce qui se fait à l’OCDE en matière de lutte contre l’évasion fiscale, en concevant de nouveaux instruments juridiques multilatéraux contraignants qui s’imposeraient à tous les accords bilatéraux existants.
- L’aviation représente près de 3 % des émissions de gaz à effet de serre à l’échelon mondial, c’est une proportion en nette augmentation. Pourtant le kérosène ne fait pourtant l’objet d’aucune taxation. Ceci n’est conforme ni à la justice fiscale, ni à notre volonté commune de lutter contre le réchauffement climatique. Le Gouvernement a annoncé, à l’issue du conseil de défense écologique de juillet dernier, vouloir corriger cette anomalie par la mise en place, en 2020, d’une écotaxe sur les billets d’avion au départ de la France métropolitaine. La France rejoint ainsi le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Autriche, la Suède ou encore la Norvège dans le groupe des pays européens ayant adopté une taxation sur le kérosène. Mais il est désormais plus que jamais nécessaire de mettre en cohérence les traités que nous ratifions avec notre droit national. Il nous faut donc travailler à un accord avec les pays membres de l’Organisation de l’aviation civile internationale, pour mettre fin à l’exemption fiscale générale sur le carburant aéronautique et mieux intégrer l’urgence écologique dans les priorités du secteur aérien

●UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]

Jean-Christophe Lagarde (président)
Il faut rendre à l'Europe ce qui est à l'Europe : c'est grâce au dispositif d'une directive européenne de 1990 que les milliers de touristes français clients de Thomas Cook vont être rapatriés !

Hervé Marseille (président du groupe UC au Sénat)
La culture, l’histoire, la géographie ou la topographie d’un territoire réclament parfois plus de la souplesse que des lois uniformes.