mardi 4 janvier 2022

Présidentielle 2022. Sondage (Opinionway) – Macron gagnant au premier et second tour / Pécresse devance Le Pen

Selon la 2e vague du «baromètre» présidentiel quotidien (qui succède au sondage Présitrack) de l’Institut Opinionway pour Les Echos et Radio classique, Emmanuel Macron obtient au premier tour 25% (-1) des intentions de vote et devance Valérie Pécresse (17% / +1) puis Marine Le Pen (16% / =).

Eric Zemmour est à 13% (+1), Jean-Luc Mélenchon à 9% (=).

Au second tour, le président centriste l’emporte face à la candidate de LR avec 53% contre 47% (-1) et face à la candidate du RN 57%-43% (-1).

Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 1% (=)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 1% (=)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 3%:(=)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 9% (=)
- Arnaud Montebourg (gauche nationaliste): 1% (=)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 4% (=)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologiste): 7% (=)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central):25% (-1)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 17% (+1)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 2% (=)
- Jean Lassalle (Résiste, populiste nationaliste):1% (=)
- Eric Zemmour (extrême-droite): 13% (=)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 16% (=)

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus dont 500 d’entre eux sont interrogés quotidiennement / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,3 et 2,6 points selon l’institut)

 

 

La quotidienne centriste du 3 janvier 2022. Ne jamais utiliser l’arme nucléaire, un vœu pieu?

«La République populaire de Chine, les Etats-Unis d’Amérique, la République française, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et la Fédération de Russie considèrent qu’il est de leur responsabilité première d’éviter une guerre entre États dotés d’armes nucléaires et de réduire les risques stratégiques.»

Et la résolution adoptée par ces cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU poursuit: «Nous affirmons qu’une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée».

Des pays qui affirment «l’importance de traiter les menaces nucléaires» et soulignent «la nécessité de préserver et de respecter [leurs] accords et engagements bilatéraux et multilatéraux en matière de non-prolifération, de désarmement et de maîtrise des armements».

Voilà donc une résolution consensuelle avec de belles promesses.

Le problème avec l’Humanité est que toutes les armes qu’elle a créées, ont été utilisées un jour ou l’autre.

Fort bien, direz-vous, la bombe atomique a déjà été lancée sur Hiroshima et Nagasaki et vu les dégâts et les misères qui en ont suivi, les dirigeants mondiaux ont peut-être compris qu’elle ne devrait plus jamais l’être.

On aimerait croire nos cinq puissances même si l’on constate, déjà, que des pays qui la possèdent comme l’Inde, le Pakistan, Israël et la Corée du Nord, n’ont pas signé ce texte.

Et puis, les armes et les moyens qui ont été employés pendant les deux conflits mondiaux du 20e siècle incitent au minimum à la circonspection avec ce genre d’engagement et, plus sûrement, une défiance incrédule.

Comment penser qu’une puissance nucléaire engagée dans une guerre totale contre un pays disposant ou non de l’atome militaire ne se servirait pas de ces armes si elle était menacée d’une défaite totale et d’un possible anéantissement?

Comment croire qu’un groupe terroriste qui parviendrait à se doter d’uranium enrichi ou de plutonium ne s’en servirait pas?

Ce n’est donc pas ces arsenaux qu’il faut mettre hors-la-loi mais bien la guerre, seul moyen d’empêcher un holocauste qui détruirait une grande partie de l’Humanité.

Quand on sait que depuis que l’Histoire a commencé, il y a eu plus de jours de guerre que de paix, on n’est guère loin du désespoir, en tout cas d’une vigilance qui ne peut se satisfaire que de mots.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]