2005-2025: 20 ANS D'INFORMATION SUR LE CENTRE ET LE CENTRISME

lundi 27 octobre 2025

Propos centristes. Union européenne – De plus en plus de femmes et d’enfants tués dans les conflits / Nouvelles sanctions contre la Russie / Italie: sauver l’industrie automobile / Pologne: dépolitiser les entreprises publiques / Slovaquie: réparer l’image du pays abîmée par Fico / Belgique: discussion sur le Budget…


Voici une sélection, ce 26 octobre 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne.

► Institutions européennes
● Commission européenne (commissaires centristes)
[Nota: les propos tenus par les commissaires européens français sont à lire dans Propos centristes France]  
Kaja Kallas (vice-présidente, haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité)
> C’est un honneur pour moi de signer l’accord de partenariat et de coopération renforcé entre l’Union européenne et l’Ouzbékistan. Cet accord ouvre de multiples voies pour une coopération renforcée dans des domaines clés, tels que la sécurité, la connectivité, le commerce, le dialogue politique et le développement durable. C’est le début d’un nouveau chapitre dans notre relation de longue date.

> Les nouvelles sanctions américaines sont un signe important de force. Avec notre 19e paquet de sanctions, nous privons la Russie des moyens de financer cette guerre.

> Nous venons d’adopter notre 19e série de sanctions.

Il cible les banques russes, les échanges de crypto, les entités en Inde et en Chine, entre autres.
L’UE restreint les mouvements des diplomates russes pour contrer les tentatives de déstabilisation.
Il est de plus en plus difficile pour Poutine de financer cette guerre.

> La fenêtre pour l’élargissement de l’UE est maintenant grande ouverte.
Aujourd’hui à Londres, nous avons rencontré nos partenaires des Balkans occidentaux pour approfondir notre coopération en matière de sécurité, d’énergie et d’économie.
Élargir l’UE est un investissement géostratégique dans la sécurité de toute l’Europe.
Ensemble, nous pouvons le faire passer la ligne.

> L’UE est prête à travailler avec l’Égypte sur toutes les questions internationales, y compris l’Ukraine, le Moyen-Orient, le Soudan et la Libye.

> L’Irak est un partenaire précieux pour promouvoir la stabilité au Moyen-Orient.
Avec le ministre des Affaires étrangères, Hussein, aujourd’hui au Luxembourg, nous avons discuté de notre étroite coopération dans les domaines de l’énergie, de la sécurité et des migrations.
Les prochaines élections en Irak marquent un moment important et l’UE sera sur le terrain avec des observateurs.

> Les ministres européens des affaires étrangères viennent de conclure les discussions sur une série de questions.
Tout d’abord, en ce qui concerne l’Ukraine, les fondamentaux n’ont pas changé. L’Ukraine est déjà prête pour un cessez-le-feu inconditionnel depuis février, mais la Russie n’a aucun intérêt réel à la paix. Nous soutenons tous les efforts du président Trump pour mettre fin à la guerre, mais Poutine ne négociera sérieusement que s’il pense qu’il perd.
Cette semaine, nous visons à adopter un nouveau paquet de sanctions majeur contre la Russie. Chaque euro que nous refusons à la Russie est un euro qu’elle ne peut pas utiliser pour la guerre. Les ministres ont également clairement indiqué aujourd’hui qu’après le dix-neuvième paquet, nous devrions travailler sur le prochain paquet. Ce ne sera pas le dernier. Nous devrions également tous écouter l’appel du président Trump à cesser d’acheter du pétrole et du gaz russes.
L’Ukraine a besoin de plus de soutien militaire, mais aussi de plus de soutien financier. Les ministres ont discuté aujourd’hui de la proposition de la Commission européenne visant à mobiliser les avoirs russes gelés pour répondre aux besoins immédiats de l’Ukraine en matière de défense. Il y a eu un large soutien aujourd’hui pour faire cela, et il est crucial que nous fassions des progrès cette semaine sur les modalités juridiques et fiscales.
Le prêt pour réparations peut envoyer un message très puissant à Moscou qu’il ne peut pas nous survivre. Comme nous l’a dit la ministre Sybiha, les attaques terroristes de la Russie sur le réseau énergétique s’intensifient. La Russie cherche à infliger autant de mal que possible aux civils.
Ainsi, aujourd’hui, nous avons invité la Commission européenne à proposer des mesures supplémentaires pour mieux soutenir la sécurité énergétique ukrainienne. Les États membres ont également convenu de se rapprocher des pays tiers pour sécuriser le matériel de réparation et augmenter les livraisons de gaz à l’Ukraine.
En ce qui concerne la flotte de l’ombre, celle de Moscou finance la guerre de la Russie et sert de rampe de lancement pour des attaques hybrides. Aujourd’hui, les ministres ont discuté d’une réponse plus robuste, notamment de pouvoirs supplémentaires pour arraisonner les navires de la flotte de l’ombre.
J’ai également désigné un coordinateur d’envoyé spécial pour recueillir les meilleures pratiques des différents États membres de l’Union, et aussi pour agir plus rapidement sur ces points. Pour réduire davantage les fonds de guerre russes, nous avons besoin d’une approche plus robuste à l’échelle de l’UE contre la flotte fantôme.
Ensuite, sur la responsabilité. La semaine dernière à Kyiv, nous avons annoncé 10 millions d’euros pour lancer le Tribunal spécial pour les crimes d’agression. Aujourd’hui, 26 États membres se sont engagés à devenir parties à ce tribunal. Cela nous rapproche un peu plus de l’opérationnalisation du tribunal. Bien sûr, nous attendons toutes les estimations de coûts, également des Pays-Bas, puis nous pourrons avancer. Le régime de Poutine a commencé cette guerre et doit aussi faire face aux conséquences.
Les ministres ont également adopté des conclusions sur l’Indo-Pacifique. Cette région est un partenaire clé de l’Union européenne. Ensemble, nous représentons plus de 70 % du commerce mondial des biens et services.
Le mois prochain, nous accueillerons à Bruxelles le Forum ministériel indo-pacifique qui réunira quelque 80 délégations, ce qui en fera l’un des plus grands rassemblements diplomatiques d’Europe cette année.
Cela reflète notre engagement à coopérer plus étroitement avec nos partenaires dans les domaines du commerce, de la technologie et de la sécurité. Les derniers mouvements de Pékin visant à militariser les chaînes d’approvisionnement mondiales constituent une menace directe pour le commerce mondial et la base industrielle de l’Union européenne. Les actions de la Chine rendent encore plus clair le bien-fondé d’une coopération plus approfondie avec nos partenaires, et cela est très clair pour tout le monde.
Ensuite, sur le Moyen-Orient. Le cessez-le-feu à Gaza vient de subir son premier test de résistance majeur. Les attaques du Hamas contre des civils palestiniens et son refus de désarmer rendent le cessez-le-feu de plus en plus fragile.
L’UE est le plus grand bailleur de fonds de l’Autorité palestinienne et le principal donateur humanitaire de Gaza. Notre mission d’assistance à la frontière est prête à être déployée. Aujourd’hui, les ministres ont discuté de la manière dont l’Union européenne peut peser de tout son poids en faveur du plan de paix, notamment en apportant un soutien supplémentaire à la gouvernance et à la reconstruction.
Les ministres ont également abordé les mesures de la Commission européenne concernant Israël. Le cessez-le-feu a changé le contexte, cela est très clair pour tout le monde. Cependant, à moins que nous ne voyions un changement réel et durable sur le terrain, y compris une aide supplémentaire atteignant Gaza, la menace de sanctions reste sur la table.
Ensuite, la Moldavie. Les résultats récents des élections montrent un fort soutien pour l’avenir européen, mais ils soulignent également la nécessité d’améliorer la façon dont les élections sont surveillées. Aujourd’hui, nous avons partagé les leçons apprises et nous avons également convenu de lancer une initiative visant à moderniser davantage les méthodes d’observation électorale pour prendre en compte le fait que les gens vivent leur vie en ligne. Les réseaux sociaux, le contenu en ligne doit encore plus figurer dans l’évaluation de la transparence et de l’inclusivité des élections.
En ce qui concerne la Géorgie, les ministres ont été très clairs sur l’état de droit et la situation des droits de l’homme qui continue de se détériorer en Géorgie. Les attaques personnelles contre des ambassadeurs européens sont inacceptables et n’ont pas leur place dans la diplomatie.
La Commission présentera son rapport sur le mécanisme de suspension des visas plus tard cette année. Avec le nouveau règlement sur les visas entrant en vigueur en novembre, cela nous donnera l’opportunité d’annuler le régime sans visa pour certains groupes.
Plus tard aujourd’hui, nous rencontrerons les ministres de la région de la mer Noire en Asie centrale. Le renforcement militaire de la Russie, sa flotte fantôme, les mines marines, le brouillage GPS nous affectent tous. Nous avons besoin d’un effort collectif pour améliorer la sécurité dans la mer Noire, et nous en discuterons ensemble. Nous nous réunirons également pour la première fois dans le format avec les ministres d’Asie centrale pour discuter de la connectivité. Je veux que cela devienne régulier [format]. Cela nous aidera à rester au courant des travaux sur les secteurs du transport, de l’énergie et du numérique. Encore une fois, pour construire nos partenariats partout dans le monde.

 

Michael McGrath (commissaire à la démocratie, à la justice et à l’état de droit)
> Depuis mon premier jour en tant que commissaire, je suis déterminé à simplifier les règles de l’UE, à réduire la bureaucratie et à rendre l’UE plus accessible aux citoyens - et nous livrons la marchandise !
Heureux de partager notre rapport d’avancement annuel sur la simplification au premier semestre 2025
- Paquets omnibus – Simplifier les règles de l’UE pour stimuler la compétitivité.
- Mise à jour de la Directive sur le droit des sociétés – Économiser plus de 400 millions d’euros par an en frais administratifs.
- Soutenir les États membres dans l’application de la législation.
La liste est longue ! Nous sommes déterminés à poursuivre nos efforts pour rendre l’UE plus rapide et plus simple.

> La démocratie est aussi forte que son peuple, qui a besoin de croire qu’elle fonctionne pour eux.

> L’UE-Canada partage le même objectif de s’attaquer à la manipulation et à l’ingérence dans les échanges d’information étrangers, ainsi qu’à la désinformation. Ces tactiques sapent le tissu même de nos démocraties.

> En ce qui concerne la relation entre la technologie et la démocratie, nous devons protéger et investir dans nos démocraties, médias, citoyens et l’intégrité de nos processus électoraux. Le Bouclier européen de la démocratie vise justement à faire cela.

> Là où la confiance du public s’est érodée - nous devons la reconstruire. Là où l’apathie a pris le dessus - nous devons sortir et faire valoir notre cause.  J’ai eu le plaisir de rencontrer l’institut MIGS de Montréal pour discuter du besoin urgent de protéger et de renforcer nos démocraties - pour les générations à venir.

> Nous poursuivrons les discussions exploratoires sur la coopération accrue du Canada avec Eurojust [Agence de l’UE pour la coopération en matière de justice pénale] et le procureur public européen. Nous sommes engagés à renforcer la coopération judiciaire. Nous considérons cela comme une priorité clé dans l’approfondissement de notre relation.

> le prix Sakharov du Parlement européen récompense Mzia Amaglobeli et Andrzej Poczobut dans leur lutte pour la responsabilité et la liberté en Géorgie et en Biélorussie. La liberté des médias est essentielle pour une démocratie saine. Nous devons protéger le journalisme libre pour protéger nos démocraties.

 

Hadja Lahbib (commissaire à l’égalité et à la gestion des crises)
> Les guerres touchent le plus les femmes et les enfants. Le dernier rapport de l’ONU le confirme.
- 4 fois plus de femmes et d’enfants ont été tués dans les conflits entre 2023-2024, par rapport à 21-22
- 70% des femmes tuées dans la guerre sont mortes à Gaza
- Les violences sexuelles en hausse de 87% (2022-2024)
Ces chiffres sont choquants. Ils exigent une action.
25 ans après l’agenda Femmes, Paix et Sécurité, les femmes sont encore marginalisées dans les processus de paix :
- Seulement 7% des négociateurs
- Seulement 14% des médiateurs
- Seulement 20% des signataires de l’accord de paix
Les femmes sont des leaders et des bâtisseuses de paix. Nous devons avoir une place à la table ou la paix restera brisée.

> L’égalité des sexes ne tombe pas du ciel. Pas il y a 50 ans, et pas aujourd’hui.

Nous le gagnerons par la solidarité, la politique et l’action. Nous montrons la voie à suivre.

> En cette Journée des Nations Unies [24 octobre], nous célébrons le travail inlassable de nos collègues de l’ONU. Dans un monde confronté à des crises humanitaires croissantes, vous incarnez l’esprit de coopération mondiale pour soulager la souffrance.  L’UE se tient à vos côtés pour défendre la paix, la dignité et les droits de l’homme pour tous.

> Un autre matin en Ukraine marqué par la terreur. Une école maternelle à Kharkiv a été touchée lors de la dernière vague de frappes aériennes russes, qui a fait des dizaines de blessés ou de morts. La cruauté de ces attaques est au-delà des mots. La Russie doit être arrêtée et tenue pleinement responsable.

> La flambée de violence dans le nord du #Mozambique a forcé des milliers de personnes à fuir. L’UE répond avec 800000 € d’aide humanitaire pour fournir une assistance et une protection d’urgence à ceux qui en ont le plus besoin. Toutes les attaques contre les civils doivent cesser. Ils ne sont pas une cible.

> Notre partenaire UNICEF Palestine dispose de plus de 1 300 camions, financés en partie par l’UE, chargés d’aliments pour bébés, de vêtements d’hiver, de kits d’hygiène et de fournitures éducatives prêts à entrer dans Gaza. Je réitère l’accès sûr et sans entrave pour livrer cette aide à Gaza.

> Lors du Conseil des affaires étrangères, j’ai clairement indiqué aux 27 ministres de l’UE que le cessez-le-feu est fragile et qu’il est urgent d’acheminer une aide à grande échelle à Gaza. Tous les points de passage doivent être rouverts. Le processus d’enregistrement des ONG est un obstacle majeur pour fournir de l’aide. La protection civile et l’aide humanitaire de l’UE doivent être autorisées à retourner à Gaza.

 

Marta Kos (commissaire à l'élargissement)
> Un excellent choix pour le prix Sakharov 2025. Les leaders forts ne craignent pas les journalistes indépendants. Lorsque les journalistes sont réduits au silence, la répression et la corruption prospèrent. Nous avons besoin de plus de voix indépendantes comme Andrzej Poczobut & Mzia Amaglobeli. Ils doivent être libérés immédiatement.

> Le moment est venu de faire des choix stratégiques. Même pour la Serbie. Elle doit mettre en œuvre les réformes de l’UE qu’elle a promis à plusieurs reprises de réaliser. Il doit répondre à ce que les citoyens demandent haut et fort. Il est maintenant temps de livrer et de diriger la Serbie vers l’UE. L’offre de l’UE ne sera pas égalée.

> Avec l’enracinement de la paix dans le Caucase, nous voyons une chance unique pour une génération de faire progresser la coopération régionale et de renforcer l’indépendance de l’Europe. Avec le ministre turc des Affaires étrangères, nous avons exploré comment réaliser des projets d’infrastructure et rapprocher l’Europe et l’Asie.

>Tous les pays s’étendant de l’Europe aux frontières de la Chine sont au Luxembourg aujourd’hui. Nous voulons nous connecter grâce à une nouvelle infrastructure pour plus de liberté d’action et plus d’options commerciales. Pour plus d’indépendance pour toutes les nations le long de cette route. Aujourd’hui est une première étape.

> Les Géorgiens veulent un avenir européen. Pourtant, la désinformation et les mensonges sur l’Europe sont promus par ceux qui sont au pouvoir. L’opposition est emprisonnée. Les médias et la société civile sont réduits au silence. Cela doit cesser. Nous condamnons toute répression et exhortons les autorités géorgiennes à engager un dialogue avec leurs propres citoyens.

 

● Parlement européen
♦ Renew Europe (groupe centriste et libéral au Parlement européen) 
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans Propos centristes France]  
Billy Kelleher (premier vice-président)
> Sviatlana Tsihanouskaya s’est adressée au Parlement européen avec son mari Sergey Tihanovski qui était prisonnier politique en Biélorussie.  Il a été libéré, mais il y a encore 1200 prisonniers politiques en Biélorussie. Loukachenka est un dictateur qui nie la liberté des Biélorusses.

> La Commission européenne a publié son programme de travail avec des engagements sur le marché unique et l’Union pour les investissements d’épargne. Les plans du président von der Leyen échoueront si le centre politique tombe. Le groupe PPE [de la droite] doit arrêter de flirter avec l’extrême droite et commencer à travailler avec le centre.

 

Dan Barna (vice-président)
> J’ai présenté ma vision d’un avenir libéral au Parti ALDE. Je veux que nous ayons le courage d’agir et de répondre directement aux besoins de nos citoyens : la liberté, la sécurité, la prospérité et l’état de droit.
Mon objectif est de transformer ces besoins et nos valeurs en politiques concrètes, afin de construire notre avenir : une Europe souveraine et sûre, leader dans la transition numérique et verte, et protégée par un état de droit inébranlable.
Nous sommes l’Europe.

> La mission de l’Union européenne est l’unification de notre continent. Mais une Union de plus de 30 États ne peut pas se permettre d’être paralysée par le pouvoir de veto d’un seul gouvernement. Le coût est trop élevé. Nous avons besoin d’une UE plus efficace, plus forte et capable d’agir rapidement. L’élargissement nécessite une réforme. De la part de tous, à la fois des pays candidats tels que la Moldavie, l’Ukraine, les Balkans occidentaux, et de notre part.

 

Irena Joveva (vice-présidente)
> Le courage des étudiants serbes, finalistes de notre prix Sakharov, dans leur combat pacifique pour l’État de droit, est une source d’inspiration pour nous tous. Pourtant, ils ont été confrontés à une vague brutale de violence d’État, d’intimidations et d’arrestations arbitraires. Les mots de préoccupation ne suffisent plus. Fini le tapis rouge pour Vučić. Nous avons besoin de sanctions individuelles ciblées contre les responsables de la violence, des atteintes à l’État de droit et de l’autoritarisme. L’UE doit enfin ouvrir les yeux sur ce qui se passe dans notre propre voisinage. Les jours d’impunité à Belgrade sont révolus.

 

Petras Austrevicius (député)
> Alors que la Russie continue d'exiger la capitulation de l'Ukraine comme condition à toute négociation, nous devons tout mettre en œuvre pour garantir que le plan de paix du président Zelensky ne soit pas rejeté et que la loi du plus fort ne soit pas réimposée. L'Europe doit jouer pleinement son rôle dans les négociations de paix, car l'issue de cette guerre déterminera l'avenir de l'Europe et de son architecture de sécurité.

 

Michal Kobosko (député)
> Cinq ans de prison, de cellules humides et de nostalgie pour leurs proches. Cinq ans de traumatisme pour les Biélorusses - et pour l'Europe -, qui observe toujours le régime brutal de Loukachenko. Le dictateur échappe aux sanctions avec une facilité cynique par le biais d'intermédiaires et de cryptomonnaies. La résolution appelle à les renforcer et à les étendre, en comblant toutes les failles. Les sanctions sont un outil, pas un objectif. L'objectif, ce sont les personnes, plus de 1 200 prisonniers politiques. Pas de dialogue avec Minsk tant qu'ils ne seront pas libérés. Ils méritent la démocratie dont jouit l'Europe. Une Biélorussie libre est une question de conscience, pas seulement de politique.

 

Hilde Vautmans (députée)
> L'Europe doit renforcer son soutien à l'Ukraine pour qu'elle puisse endurer cette guerre et, in fine, la gagner. Utiliser les avoirs russes gelés comme garantie d'un prêt européen conjoint est la solution la plus responsable pour atteindre cet objectif. Cela nous permet d'aider l'Ukraine durablement, tout en préservant la stabilité financière de l'Union. En fin de compte, notre plus grande force face à l'agression russe a toujours été notre solidarité et notre unité européennes, et cela doit rester le fondement de notre soutien.

> Notre résolution envoie un message clair en amont du 7e sommet UE-UA à Luanda : l'Europe défend un partenariat moderne, fondé sur des principes et d'égal à égal avec l'Afrique, fondé sur la transparence, des valeurs partagées et le respect mutuel. Nous proposons un pacte d'industrialisation Europe-Afrique afin de faire de l'Afrique une plaque tournante de la transformation, de l'innovation et de l'énergie verte, et non pas seulement une source de matières premières, tout en attirant les entreprises européennes, notamment les PME. L'Afrique n'est pas un partenaire dans le besoin, mais un acteur mondial essentiel à l'avenir de l'Europe en matière de commerce, d'énergie et de stabilité. Nous avons besoin les uns des autres et, ensemble, nous pouvons construire un partenariat véritablement centré sur les personnes, avec la jeunesse au cœur de ses préoccupations, distinct des modèles opaques et coercitifs proposés par d'autres.

 

Emma Wiesner (députée)
> L’Europe doit se rendre à Belém unie et avec des propositions concrètes. L’action climatique n’est pas de la diplomatie abstraite : il s’agit de protéger nos citoyens contre les catastrophes climatiques, de garantir une énergie propre et abordable aux familles, de créer des emplois dans des industries compétitives et d’assurer notre indépendance énergétique face au gaz de Poutine. Voilà ce qui est en jeu pour chaque foyer européen. (…)
La COP30 est un test du leadership européen. En finalisant notre CDN pour 2035 et en fixant un objectif de 90 % pour 2040, tout en soutenant ces engagements par des investissements concrets, l’UE peut maintenir l’objectif de 1,5 °C et garantir une transition compétitive créatrice d’emplois, d’innovation et d’un air plus pur pour nos citoyens. Ces soi-disant patriotes n’en ont que le nom. En défendant des énergies fossiles dépassées et en s’opposant à l’indépendance énergétique, ils affaiblissent l’Europe et la rendent plus dépendante d’importations étrangères, provoquant des hausses des factures d’énergie. De nombreuses études montrent le lien entre changement climatique et perte de productivité économique. Les vrais patriotes investissent dans une Europe propre, sûre et compétitive, au service des citoyens que nous représentons.

 

Marie-Agnes Strack-Zimmermann
> Un sommet Poutine à Budapest est une gifle pour l’Europe. Orbán s’éloigne toujours plus de nos valeurs communes. Au lieu de flatter un criminel de guerre, l’Europe doit enfin utiliser les avoirs russes gelés pour soutenir l’Ukraine et sa liberté.

 

Helmut Brandstätter (député)
> Nous admirons le courage et la détermination des étudiants serbes, qui prennent d’énormes risques pour défendre la démocratie et l’État de droit. Ces valeurs sont aussi des valeurs européennes. C’est pourquoi nous avons sélectionné les étudiants serbes pour le prix Sakharov.
L’Europe et la Serbie partagent le même avenir. Je suis convaincu que nous verrons la Serbie au sein de l’Union européenne, mais cela ne sera pas possible avec un gouvernement autoritaire.

> Loukachenko n'est pas un président; c'est un homme de main qui a emprisonné les Biélorusses les plus brillants et les plus courageux, contraint des centaines de milliers de personnes à l'exil et livré son pays à la Russie. Il est responsable de crimes commis en Biélorussie et en Ukraine pour avoir contribué à l'effort de guerre russe. La place de Loukachenko est dans un tribunal.

 

Stine Bosse (députée)
> Je suis heureuse et fière de notre travail important qui a fait de nous le pont au sein du Parlement, ayant assuré un large compromis sur le Budget 2026.
En ces temps incertains, où l’Europe fait face à une pression croissante de compétiteurs mondiaux tels que les États-Unis et la Chine, ainsi qu’aux défis liés à la migration et à la guerre à nos frontières, il est vital que nous restions unis avec un budget qui renforce la compétitivité et la résilience de l’Europe par une forte priorisation fidèle à nos principes de l’énergie verte, de la défense, de la santé et de l’innovation durable.

 

Barry Andrews (député)
> Plus de 50 gouvernements du monde entier étaient représentés à la conférence Global Gateway la semaine dernière à Bruxelles, dont 15 chefs d’État. Mais les dirigeants nationaux de l’UE étaient largement absents. Comment peut-on espérer que l’Afrique prenne l’UE au sérieux en matière de coopération au développement ? Même avec la stratégie Global Gateway, investir des milliards d’euros ne garantit pas le succès. Une aide d’urgence de base et un maintien de la paix bien financé restent essentiels à l’action extérieure de l’UE.

 

Charles Goerens (député)
> Le partenariat UE-Afrique doit être repensé. Cette résolution est une étape essentielle pour rétablir la confiance et définir des priorités communes en vue d'une relation plus égalitaire et stratégique. L'UE doit maintenir des niveaux élevés d'aide au développement, notamment dans le domaine du développement humain, où l'impact est le plus important. Face au déclin de l'aide mondiale, l'Europe doit prouver qu'elle soutient ses partenaires africains, en investissant dans les personnes, les droits et les opportunités, tout en veillant à ce que la relation soit fondée sur le respect mutuel.

 

Oihane Agirregoitia Martínez (députée)
> Il y a cinq ans, l’Union européenne s’est fixé un objectif très ambitieux : réduire de moitié le nombre de morts sur les routes d’ici 2030. Les dernières données confirment que nous sommes sur la bonne voie : en 2024, le nombre de victimes a diminué de 2 %. C’est un véritable progrès, sans aucun doute, mais encore insuffisant. C’est pourquoi aujourd’hui nous avons franchi une étape supplémentaire avec l’adoption d’un ensemble de mesures visant à renforcer la sécurité routière, y compris la révision de la directive sur le retrait des permis de conduire à l’échelle de l’Union. (…)
Avec la nouvelle directive, nous fermons cette faille afin que les infractions graves soient reconnues dans toute l’Union. En d’autres termes, nous veillerons à ce que quiconque met en danger des vies sur les routes européennes soit tenu responsable, quel que soit le pays où son permis a été délivré. Il est clair que les déplacements transfrontaliers augmentent et que la sécurité routière ne s’arrête pas aux frontières nationales. Désormais, nous aurons un système plus équitable et plus cohérent sur l’ensemble du territoire européen.

 

► Pays membres de l’Union européenne
● Allemagne 
♦ FDP 
> Le SPD quitte définitivement l’économie sociale de marché avec de telles revendications. Celui qui veut imposer aux entreprises par la loi quel acier elles peuvent utiliser ne pratique rien d’autre qu’une économie planifiée.

 

Christian Dürr (président)
> Là où les idées de Javier Milei étaient choisies, ses succès ont été choisis. Il montre de manière impressionnante que les gens sont prêts pour des réformes radicales et que l’Allemagne en a aussi besoin - de l’économie à la retraite.

> Au lieu de philosopher sur de nouvelles interventions qui rappellent davantage les systèmes économiques socialistes, le SPD devrait plutôt veiller à ce que les entreprises puissent redémarrer : avec des réformes radicales pour moins de bureaucratie et plus d’énergie.

> La lutte contre la haine et l’incitation à la haine devrait se concentrer sur les véritables chantiers de construction dans ce pays - comme l’antisémitisme associé aux agressions corporelles - pas sur les chroniqueurs qui écrivent des tweets. Il n’est pas étonnant que la confiance dans l’état de droit soit en déclin.

> Je ne crois pas que les gens normaux puissent encore suivre ce débat. La CDU est indignée par l’image de la ville, les verts sont indignés par la CDU. Aucun, bien que tous les responsables au Bundestag puissent en discuter. Et si on changeait le visage de la ville ? La migration vers le chômage est le problème ! Il doit être plus facile de venir en Allemagne pour travailler que de ne pas travailler.

> Un service militaire par tirage au sort serait injuste et inefficace - la majorité des Allemands le voit ainsi. La coalition Rouge et noir doit cesser de prendre des décisions à la manière d’un maître au-dessus de la jeune génération et les inclure dans le débat.

 

Nicole Buettner (secrétaire générale)
> Malgré des recettes supplémentaires, le plus grand déficit budgétaire de l’histoire demeure. La coalition Noir et rouge continuent à distribuer avec les mains pleines, au lieu de finalement réformer. L’Allemagne n’a pas besoin de préserver ses acquis, mais d’un départ - dans la sécurité, la numérisation, l’éducation, la puissance économique.

 

● Belgique 
♦ Gouvernement
Maxime Prévot (vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, des Affaires européennes et de la Coopération au développement de la Belgique) 
> Les Engagés saluent l’accord sur le budget des soins de santé 2026, qui place l’humain au cœur des priorités. Ce budget protège mieux les patients les plus fragiles, améliore la prise en charge en santé mentale et reconnaît enfin le rôle essentiel des sage-femmes et des médecins de garde. Dans un contexte où les coûts augmentent, un effort particulier est demandé au secteur pharmaceutique afin de maîtriser les dépenses, tout en garantissant un accès plus rapide aux traitements innovants pour les patients qui en ont le plus besoin. Les Engagés ont également veillé à ce que nos hôpitaux et leurs soignants soient entendus. L’effort financier direct qui leur était initialement demandé est reporté à 2027, pour leur donner l’espace nécessaire afin de se concentrer sur leur mission première : soigner, accompagner, réconforter. Cet accord budgétaire est une étape importante, mais il ne marque pas la fin du chemin. Les Engagés continueront à se battre pour un accord social ambitieux dans le secteur des soins de santé, afin d’améliorer durablement les conditions de travail et de redonner de l’attractivité aux métiers du soin. Parce qu’un système de santé fort se construit d’abord autour de celles et ceux qui le font vivre, et autour de chaque patient qu’il protège.

> Un moment fort pour les relations entre la Belgique et le Maroc. Aux côtés de mon homologue Nasser Bourita, j’ai signé un accord pour renforcer la coopération entre la Belgique et le Maroc dans des domaines clés : sécurité, justice, migration et développement économique. Cet accord illustre la confiance et la maturité de notre relation. Nous partageons la volonté d’un partenariat moderne, fondé sur le respect, la responsabilité et des résultats concrets. La Belgique considère que l’Initiative marocaine pour la négociation d’un statut d’autonomie de la région du Sahara, présentée en 2007, constitue la base la plus sérieuse, crédible et réaliste pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies. Nos liens humains, culturels et économiques sont profonds. Ils sont au cœur d’une amitié sincère et durable entre nos deux peuples.

> Je viens d’avoir une conversation téléphonique avec le Dr Mohammad Mustafa, Premier ministre de la Palestine. Nous avons salué le début de la mise en œuvre du plan de paix pour Gaza, présenté par le président Trump. Nous encourageons toutes les parties à continuer d’avancer vers la prochaine phase, tout en soulignant la nécessité immédiate de respecter pleinement le cessez-le-feu et d’assurer un accès humanitaire complet et sans entrave. Nous avons convenu que le Hamas doit être désarmé et n’avoir aucun rôle dans la gouvernance de Gaza.
La Belgique entretient de bonnes relations avec la Palestine. Nous continuerons à fournir une aide humanitaire et au développement au peuple palestinien et à soutenir l’Autorité palestinienne dans le renforcement de sa capacité à assumer ses responsabilités, également à Gaza.

> Heureux d’accueillir mon homologue ouzbek à Bruxelles. Dans un monde turbulent, le renforcement de la coopération avec l’Ouzbékistan - un partenaire clé en Asie centrale et le long du corridor de transport transcaspienne - est plus important que jamais.
Nous avons discuté des moyens d’approfondir notre dialogue politique et de saisir le potentiel inexploité de nos liens économiques. À cet égard, la prochaine mission économique des trois régions de Belgique en Ouzbékistan en novembre sera un pas important.
La Belgique soutient également les efforts de l’Ouzbékistan pour rejoindre l’Organisation mondiale du commerce en 2026, ce qui ouvrira de nouvelles opportunités pour le commerce et l’investissement dans un cadre économique commun.
Ensemble, nous pouvons construire des ponts plus solides entre l’Europe et l’Asie centrale.

> Je me félicite des conclusions du Conseil de l’UE sur le Soudan, adoptées hier. Elles marquent un engagement renouvelé de l’UE à contribuer aux efforts de paix. Le conflit inflige d’immenses souffrances humaines et menace la stabilité régionale. L’accès humanitaire est crucial. Une solution politique est urgente. Le peuple soudanais mérite la paix.

 

♦ Les Engagés 
Yvan Verougstraete (président, député européen)
> La proposition législative Omnibus sur les exigences en matière de durabilité et de devoir de vigilance des entreprises a été rejetée ce midi au Parlement européen. Ce rejet a été salué par une standing ovation et des applaudissements nourris de la part de l'extrême droite, des ultraconservateurs et eurosceptiques de l'hémicycle, ce qui en dit beaucoup sur le message envoyé à travers le monde. Le texte devra donc être revoté et sera représenté à la session plénière de novembre. Mais il risque d’etre bien plus toxique qu'aujourd'hui, truffé d'amendements venant de la droite et de l'extrême droite, et qui trouveront des majorités. En ce sens, ce vote de l’extrême droite, de l’extrême gauche mais aussi des Verts et de quelques députés d’autres groupes est une aberration! En s’offusquant du verre à moitié plein, ils ont vidé toute l’eau du verre… Fallait-il accepter un texte imparfait qui ne répondait pas à toutes nos attentes - loin de là - mais qui comportait quelques avancées intéressantes? Ou fallait-il plutôt rejeter le texte et faire le jeu des extrémistes, de Washington à Pékin, et l’enterrer en se privant de toute amélioration possible? Chacun a fait son choix et devra en assumer les conséquences. Moi, j'ai refusé d'être complice de tous ceux qui détestent l'Europe. Bien sûr que plusieurs chapitres du texte ne me convenaient pas, bien sûr que j'aurais voulu un régime de responsabilité civile des entreprises harmonisé au niveau de l’UE, et éviter de concéder des avantages aux entreprises non-européennes ou encore avoir un spectre plus large du champ d’application de la CSRD par exemple. Cependant, assister aujourd'hui à la victoire des ennemis de l'Europe, des partisans de Trump ou des sympathisants chinois qui ne rêvaient que d'une chose, de rejeter ce texte, cela me révolte. D’assister à l'enterrement du devoir de vigilance des entreprises ou de devoir abandonner une législation avec une compétence extraterritoriale qui aurait, notamment, permis pour la toute première fois de soumettre une entreprise comme Shein à des exigences de durabilité, c'est inqualifiable. Croire que l on peut gagner avec une stratégie faite uniquement de simplifications, c’est une illusion. Penser que l’Europe triomphera en dérégulant toujours plus, c’est un leurre. Mais si ce compromis, imparfait et frustrant, était le prix à payer pour donner une chance à l’Europe de construire enfin une stratégie cohérente, avec des outils de protection, un véritable level playing-field et une politique industrielle assumée, alors oui, cela valait la peine. À condition, j’insiste, que ce soit là une étape, et pas une fin en soi. Notre ambition doit être de construire une Europe de progrès, tirant vers le haut les standards sociaux, sanitaires et environnementaux plutôt que de s’aligner vers les moins-disant. Dans un monde plus polarisé que jamais, le vrai courage c’est parfois d’accepter un compromis pour former une majorité afin d’avancer plutôt que de rester paralysé. J’ai donc voté en faveur du texte même si imparfait, sans me cacher derrière le secret du vote, parce que loin de ceux qui hurlent, je veux encore croire dans une Europe humaine, une Europe de progrès et de compromis.

> 500 jours que Bruxelles navigue sans équipage, sans feuille de route, entre tempêtes et dérive. 500 jours de honte... Mais aussi, et heureusement, 500 jours d’initiatives locales, d’assos, de citoyens et d’entreprises qui refusent la paralysie. Derrière la colère, j’ai une certitude : notre ville, notre région, ses habitants, son projet méritent beaucoup mieux qu'un blocage et la tentation de certains de l'enterrer. Bruxelles vaut mieux que des incompatibilités de partis, des jeux ou des positionnements politiques. Quand certains perdent encore du temps à chercher des coupables, notre seule priorité, malgré la frustration, doit rester de trouver des solutions. C'est notre responsabilité. C'est pourquoi nous continuons à nous battre, avec la farouche volonté d'atterrir dans les prochains jours. Bruxelles mérite un projet, pas des querelles. Un avenir, pas des excuses. Le courage de changer, c’est maintenant.

> Nous nous réjouissons du vote d'un texte ce midi au Parlement européen dans lequel l’Europe renforce enfin la protection des citoyens face aux produits chimiques dangereux. Pour la première fois, les perturbateurs endocriniens seront clairement identifiés et étiquetés, qu’ils se trouvent dans un rouge à lèvres ou dans un produit ménager. C’est une avancée concrète pour la santé publique, la transparence et la confiance des consommateurs. L’Europe prouve une fois encore qu’elle peut protéger efficacement les citoyens dans leur vie quotidienne.

> Encore une fois, la droite, les conservateurs et l’extrême droite s’allient pour bloquer toute avancée environnementale européenne. Après s'en être pris au Green deal, à la lutte contre le green washing et à la protection des sols, c’est maintenant la surveillance des forêts qui est visée. Pourtant, protéger nos forêts, c’est protéger notre avenir. L’Europe doit se doter d’un système commun, fiable et transparent de suivi des forêts, fondé sur des données harmonisées et les technologies les plus avancées. Sans cela, nous resterons aveugles face à la déforestation. J'ai donc voté en toute logique contre cette demande de rejet, cette énième attaque contre l'intérêt général en provenance de l'union des droites européennes.

> L’Afrique et l’UE sont des partenaires incontournables. Je soutiens la résolution pour un partenariat renforcé avant le Sommet en Angola. Nos priorités :
- Garantir paix et stabilité
- Investir dans la croissance et l’innovation
- Soutenir la jeunesse
- Assurer la transition écologique
L’avenir se construit ensemble.

> Oui, les allocations familiales sont maintenues ET indexées en Wallonie, grâce aux Engagés. Pendant que certains agitent la peur, nous, nous garantissons des droits concrets pour toutes les familles : qu’elles aient un, deux, trois enfants ou plus.
L’indexation est maintenue.
Pour les familles monoparentales, le plafond de revenus donnant droit au supplément majoré est relevé. Ce qui signifie une chose claire : plus de familles recevront un supplément.
Les démarches seront enfin simplifiées et digitalisées. Moins de paperasse, plus d’efficacité.
Et pour les jeunes de 18 à 25 ans ? Dès 2026, les allocations seront versées si les jeunes poursuivent des études, une formation ou un parcours d’insertion. Parce qu’on veut les accompagner vers l’avenir, pas les abandonner dans l’attente.
Entre 18 et 21 ans, un “pot de 12 mois” permettra de maintenir les droits pendant une pause, par exemple entre la fin des études et le premier emploi. Parce qu’on sait que la vie n’est pas toujours linéaire.

 

♦ DéFI 
François de Smet (député)

> Arizona: anatomie d’une crise
De deux choses l’une: Soit nous sommes dans un jeu de rôle classique d’une “crise” qui sert surtout à affirmer des postures (le MR comme défenseur des citoyens contre une fiscalité écrasante, “oubliant” qu’il est le seul parti au pouvoir fédéral sans discontinuer depuis 26 ans ; la N-VA comme gardienne de l’assainissement budgétaire, son thème phare de campagne). Dans ce cas, la crise se dénouera dans les derniers jours ou dernières heures après une dernière phase de dramatisation, chacun finissant par faire le pas vers un compromis. Dans cette hypothèse, nous avons affaire à au moins deux partis - MR & N-VA - irresponsables dans leur approche. Même en cas d’accord le 6 novembre, chacun est d’avis qu’il est irréaliste de parvenir à faire voter un budget par ce parlement en moins de 6 semaines. On s’orienterait dans le meilleur des cas vers des douzièmes provisoires enclenchés par un gouvernement de plein exercice - je n’ai pas connaissance d’un tel précédent - et une image d’amateurisme et d’instabilité totale. Soit - et c’est la configuration réelle selon moi - ceci est une crise “sincère” et sans posture. Le Premier ministre, le président du MR et les autres sont sincères dans leurs priorités, a priori inconciliables si on tient compte des vétos des uns et des autres (assainir le budget sans aucun effort fiscal ou social supplémentaire). En ce cas, l'irresponsabilité est… plus grave. Parce qu’elle concerne l’ensemble du gouvernement, et dévoile la crue réalité: l’Arizona s’est construite sur un mensonge. Ce mensonge, c’est celui des “effets retour” qui devaient garantir un gain de 7,5 milliards d’euros aux finances publiques. Depuis le début, l’opposition (dont votre serviteur) mais aussi la Banque nationale, le Bureau du Plan, la Cour des comptes et tous les experts expliquent que ces “effets” sont au mieux largement surestimés, au pire complètement fantaisistes. Rien n’y a fait: pour pouvoir boucler son accord après pourtant huit mois (!) de négociation, l’Arizona a mis dans la balance ces effets retour pour boucler sa trajectoire pluriannuelle. La séquence actuelle sur le budget est donc la révélation que l’Arizona elle-même savait que sa trajectoire était bâtie sur du sable. Il faut donc boucler en vitesse une discussion qui en réalité, par facilité, n’avait pas réellement eu lieu durant les huit mois de négociation NI durant les huit mois de gouvernement qui ont suivi. Même en tenant compte, à leur décharge, des frais de Défense et de la détérioration de la situation économique, ces effets retour étaient un mensonge caractérisé, que les cinq partis de l’Arizona ont servi à la population - et à eux-mêmes - en sachant que la discussion décisive n’avait pas encore eu lieu. Dans ce cas, les cinq partis de la coalition (MR, Engagés, N-VA, CD&V, Vooruit) ont pris les citoyens pour des enfants de chœur et ont présenté un accord de gouvernement reposant sur une affabulation. J’espère, si ceci se termine dans les urnes, que les électeurs s’en souviendront.

> Celui qui dira : "moi je m'en fiche, ce qui compte ce sont les 30% qui votent pour moi et pas l'intérêt général", celui-là sera responsable de la crise.

> Arizona - crise du budget
Monsieur le ministre du Budget, On peut comprendre la logique invoquée par le Premier ministre: continuer avec des déficits et une dette pareils, c'est insoutenable pour nous et nos enfants. Sauf qu’alors, pour faire passer des mesures difficiles, il faut deux choses: convaincre que l’effort est juste. Et qu’il y a un cap, une direction. Or l’Arizona ne démontre ni l’un ni l’autre. Il y avait un chemin pour ce gouvernement pour dire “ce sera dur, du sang, de la sueur et des larmes, tout le monde va devoir faire des efforts mais c’est indispensable”. Il y avait l’espace pour un discours à la Churchill. Le problème est que le message que vous avez choisi ce n'est pas de faire du Churchill c’est du Thatcher. Le message de l’Arizona c’est “réveillez-vous bande de feignasses, bande de chômeurs qui profitez du système depuis 20 ans, allez chercher cet emploi qui n’existe pas ou pour lequel vous n’êtes pas formé. Debout, bande de faux malades trop fragiles qui restez au lit grâce à des médecins complaisants”. Le message c’est “regardez, nous exonérons les cotisations patronales au–dessus de 240 000 euros pour faire un cadeau de 75 millions à 1000 personnes, mais nous coupons dans les pensions, dans le plan grand froid ou les banques alimentaires.” Résultat: vous n’avez aujourd'hui aucun cap budgétaire, vous avez une crise et vous avez quand même 120 000 personnes en rue. Bravo les ingénieurs. Monsieur le ministre, l’Arizona va-t-elle enfin se placer à la hauteur des enjeux ? Il est temps d’être clair. Mais surtout il est temps d’être juste.

> Parler des 520 000 travailleurs en maladie invalidité, c'est nécessaire. Contrôler les abus, c'est indispensable. Mais cela ne marchera pas si on n'aborde pas le vrai problème: le bien-être au travail. Il n'y a pas 500 000 fraudeurs dans ce pays. Il y a surtout des femmes et des hommes qui ont connu un accident dans un parcours de vie, physique ou psychologique, et qui ne sont pas heureux dans leur environnement professionnel. Il faut donc aussi parler amélioration des conditions de travail, orientation, formation, prévention. Là où l'Arizona n'a qu'un mot à la bouche: sanctions.

> En commission, la ministre de l'asile et de la migration confirme que la Belgique va négocier avec les Talibans pour y renvoyer tout Afghan(ne) débouté du droit d'asile, et pas seulement les «criminels» comme dit auparavant. La Belgique en pointe du dialogue avec les Talibans !
C'est ça «l'avenir qui s'éclaire» du MR?
C'est ça «le courage de changer» de Les Engagés?
Sérieusement?

> Acheter onze nouveaux F-35 (une bonne centaine de millions l'unité, faites le compte) est une erreur budgétaire et stratégique
1) parce que ça accroît notre dépendance aux Etats-Unis, pays que j'aime beaucoup mais qui n'est plus notre allié inconditionnel, et est géré de manière erratique
2) parce que l'avenir n'est plus aux avions de chasse mais aux drones et à la guerre hybride.

 

● Espagne 
♦ Ciudadanos 
> Ciudadanos demande à l’UE de freiner l’ingérence du PSOE dans la justice espagnole
Carlos Pérez-Nievas note que "nous ne permettrons pas aux politiciens corrompus de choisir les juges qui doivent les juger"
Le secrétaire général de Ciudadanos, Carlos Pérez-Nievas, et la secrétaire de Movilización y Acción Europea, Maria Vázquez, participent ce week-end au congrès de l’Alliance des libéraux et démocrates pour l’Europe (ALDE) qui se tient à Bruxelles. Dans le cadre de cette rencontre, le parti libéral a déposé une motion en défense de l’indépendance judiciaire et du respect de la Constitution et de la loi de 1980 qui stipule que 12 des 20 membres du Conseil général du pouvoir judiciaire (CGPJ) Ils doivent être des juges et des magistrats élus par eux-mêmes, sans aucune intervention politique.
La motion de Cs dénonce que l’accord entre le gouvernement de Pedro Sánchez et le Parti populaire pour se répartir les sièges du CGPJ, sous couvert d’une loi modifiée à son gré, suppose « une violation flagrante des normes européennes de l’État de droit ». Dans le texte, la formation libérale demande aux institutions européennes d’exiger que l’exécutif espagnol adopte de toute urgence les réformes législatives nécessaires pour retrouver l’indépendance du pouvoir judiciaire.
«Quand le gouvernement se partage la justice avec l’opposition, il n’y a pas de modernisation possible : nous restons coincés dans un vieux modèle, propre du bipartisme qui freine le progrès institutionnel et la confiance citoyenne», a indiqué depuis Bruxelles le secrétaire général de la formation orange. Quant à ce qui entoure le procureur général, Carlos Pérez-Nievas a affirmé que «le PSOE a décidé de s’installer dans l’exception démocratique, souillant et contrôlant des institutions qui devraient être indépendantes».
Le dirigeant libéral a souligné que Ciudadanos «ne se résigne pas à ce que l’Espagne reste coincée dans les abus du bipartisme" et a rappelé que l’indépendance judiciaire "n’est pas seulement une obligation constitutionnelle et européenne, mais une condition indispensable à la modernité démocratique de notre pays».
La formation orange a également mis en garde contre le manque de transparence dans l’utilisation des fonds européens par le gouvernement de Sánchez, une question qui a suscité des préoccupations à Bruxelles. Pérez-Nievas a rappelé que «l’opacité et le clientélisme sont le contraire de la modernisation institutionnelle qu’exige l’Europe, et peuvent entraîner la suspension des aides, comme cela s’est déjà produit en Pologne et en Hongrie». Pour sa part, Maria Vázquez a souligné que les citoyens utilisent leur espace dans ALDE « pour défendre les valeurs libérales et européennes qui doivent guider l’Espagne de l’avenir, transparent et donner des garanties et la sécurité sur la scène européenne et mondiale ». La secrétaire d’Action européenne a ajouté que « en Europe, on comprend très bien que sans juges indépendants il n’y a pas de vraie démocratie ». Avec cette initiative, Ciudadanos place à nouveau le débat sur l’indépendance judiciaire au niveau européen, en réaffirmant son engagement pour la régénération, la modernité institutionnelle et la défense de l’État de droit en Espagne.

> Nous avons porté la voix de Ciudadanos au congrès du parti ALDE à Bruxelles. Ensemble, nous avons défendu l’indépendance judiciaire en Espagne et la modernisation de nos institutions face au partage politique qui bloque la démocratie. L’Europe nous soutient.

> Quelqu’un peut-il comprendre que les politiciens corrompus soient jugés par des juges qu’ils ont eux-mêmes élus?

> La corruption n’est pas une blague. C’est un problème qui détruit la confiance des citoyens dans la politique. C’est pourquoi nous restons impitoyables, également en tant qu’accusation populaire dans l’affaire Koldo. Parce que l’Espagne a besoin de politiciens propres, pas d’enveloppes avec de l’argent.

 

Hongrie
Momentum Mozgalom

> Nos révolutions ne sont jamais allées vers un objectif politique momentané, mais vers une idée importante pour tous les Hongrois : la liberté, l’indépendance et l’autodétermination. Chaque fête comme aujourd’hui est une occasion de se souvenir de notre passé, de rendre hommage à nos prédécesseurs, dont l’héroïsme est un exemple éternel pour nous, leurs actions qui nous relient.
Cette opportunité a été manquée par la politique nationale depuis un certain temps maintenant, année après année. Qui plus est, le gouvernement du pays, qui, en outre, devrait représenter tous les Hongrois de manière égale. Depuis maintenant 15 ans, les partis au pouvoir sacrifient le sacrement du souvenir et de la commémoration pour atteindre leurs objectifs politiques actuels. Année après année, les partis au pouvoir décident que pour eux, les vacances ne sont pas une question de cohésion de la communauté, mais de pouvoir. À propos du maintien du pouvoir. Les fêtes d’état et partisanes ne sont pas organisées autour des grands moments du passé, mais autour de la célébration du pouvoir actuel. C’est une politique irrespectueuse et malhonnête. Ce serait le travail de l’élite politique de se souvenir respectueusement, d’apprendre des erreurs et des réalisations du passé.
Nous avons du mal à retrouver enfin le pays où les vacances sont vraiment la mémoire, le respect de nos héros, pas les luttes politiques, les luttes politiques quotidiennes, la réinterprétation de l’histoire. Nous croyons que les combattants de la liberté seraient heureux si nos fêtes nationales n’étaient pas des lieux de division politique, mais des occasions où tous les citoyens hongrois peuvent célébrer et apprendre du passé ensemble.
Nous luttons pour que les fêtes et les commémorations connectent et ne séparent pas tous les Hongrois.
Souvenez-vous de tous ceux qui ont combattu, qui ont souffert et qui ont donné leur vie pour la liberté.  Nous leur rendons hommage et nous nous souvenons d’eux parce que leur héroïsme est un exemple éternel pour nous, leurs actions nous relient.

 

● Italie 
♦ Azione 
Carlo Calenda (secrétaire général) 
> Liberté de la presse et responsabilité de la presse
Je suis un libéral et, en tant que tel, j’estime que toutes les positions méritent d’être représentées. Mais cela ne veut pas dire laisser agir sans être dérangé et souvent sans contradiction des sujets qui mènent activement la propagande russe, participent à des initiatives pro-impérialistes en Russie et mentent sur des faits historiques vérifiés comme Sachs
Souvent cette propagande ne trouve pas de comparaison de la part du journaliste présent, qui se coupe le rôle d’arbitre impartial. Mais il n’y a pas d’impartialité par rapport au mensonge.
Certes, l’Italie a de grands problèmes de qualité de la politique, mais le journalisme devrait aussi réfléchir à ses responsabilités dans une époque de crise et d’infiltrations de puissances étrangères dans le débat démocratique. Vous parlez souvent à juste titre de liberté de la presse, mais peut-être devriez-vous aussi considérer la responsabilité de la presse.

> À Cassino, 135.000 voitures ont été produites en 2017. Cette année, l’usine sera fermée sans atteindre 20.000. Usine après usine, l’industrie italienne est en train de mourir dans l’indifférence générale. C’est pour cela que nous avons une fois de plus une rencontre avec les représentants syndicaux et les entrepreneurs. Pour écouter, mais surtout pour comprendre comment réagir ensemble.
Je propose aux autres leaders des oppositions et aux secrétaires nationaux des syndicats une mobilisation nationale sur l’automobile, pendant que nous demandons au gouvernement une rencontre pour étudier ensemble des propositions et interventions, avant que Stellantis ferme définitivement.

> La Gauche perd parce qu’elle ne parle que d’elle-même, de ses alliances, de ses courants et de ses buissons.
La Droite promet des montagnes et fait le contraire de ce qu’elle a promis. Mais au moins elle parle de choses qui concernent les citoyens.
Il y a des batailles de justice que l’on peut faire : contre les concessions hydroélectriques offertes, contre les surcoûts facturés dans la facture par Enel et Terna, pour le commissariat de la Sicile, contre la politique prédatrice de Stellantis, en faveur d’une Europe forte et autonome, contre les infiltrations et la propagande russe.
Nous les faisons, ceux qui veulent les partager sont les bienvenus.

> C’est surréaliste d’entendre des représentants du parti qui avait comme slogan "les Italiens d’abord", louer Trump qui nous a mis des droits désastreux pour le Made in Italy et nous fait payer les armes américaines à envoyer en Ukraine. «Cocu et content de l’être».

> Poutine est un fasciste impérialiste agressif qui a fait du chantage à l’Europe par sa dépendance énergétique envers la Russie — pour laquelle il a engagé des chefs de gouvernement, tels que Merkel et Schröder, comme agents actifs du Kremlin.
Nous avions un premier ministre italien (Berlusconi) qui dormait dans le lit de Poutine... Merkel s’accrochait à chaque mot de Poutine... L’erreur de ma vie était d’aller à Saint-Pétersbourg pour rendre hommage à Poutine — à ce criminel — et de prétendre que rien ne s’était passé après l’annexion de la Crimée en 2014.

> Le Green Deal européen doit être annulé car, tel qu’il est actuellement, il risque de créer une crise sociale énorme, sans pour autant réduire les coûts environnementaux.
La transition écologique doit être réalisée progressivement et de manière équilibrée, sinon nous risquons de faire tomber définitivement l’industrie italienne et européenne.

> Trump est un autocrate aspirant qui veut diviser l’Europe et partager les vassaux avec Poutine. Ce nœud viendra bientôt. L’Italie doit savoir de quel côté elle est. Avec l’Europe et avec la démocratie libérale.

> Personne ne parle sérieusement des jeunes dans ce pays parce qu’ils sont peu nombreux, et donc peu avantageux en termes électoraux; avec le résultat d’avoir engendré une désaffection à l’égard des institutions ainsi qu’un énorme exode.

Et s’occuper des jeunes, c’est s’occuper du présent et surtout de l’avenir de notre pays.

> Je ne crois pas à la politique telle qu’elle est : une confrontation stérile visant exclusivement à augmenter ses propres pourcentages de popularité. Je crois que la politique peut être faite d’affrontements aussi durs, mais de mérite : transports déficitaires, santé en morceaux, coût de l’énergie exorbitants, Stellantis et fermeture des usines. Pourquoi personne ne le fait ?

 

Pays-Bas
D66
Rob Jetten (président)

> Les bénévoles qui distribuent des prospectus pour leur parti devraient être en sécurité. Point. Vous menez un débat politique avec des mots, jamais par la force.

> Wilders s’en est tiré trop facilement hier. Parce que Wilders peut facilement parler si personne ne le contredit vraiment. Vous ne résolvez pas les problèmes avec de beaux mots.
Dans les débats suivants, il devra montrer ce que ses plans valent vraiment. Parce que les personnes ayant des préoccupations méritent des solutions concrètes au lieu de cris.
Je suis prêt à mener cette bataille. Et montrer comment c’est possible.

> Deux députés du PVV qui attaquent un adversaire politique à l'aide de fausses images et déforment la vérité pour nuire à autrui. C'est répréhensible et préjudiciable. Wilders, prenez vos distances et intervenez.

 

Pologne
Polska 2050
> Polska 2050 reste sur ses positions. Nous ne changeons pas d'avis.
Oui au maintien du double mandat dans les collectivités locales. 
Non aux accords.

> L'argent de l'Union européenne fonctionne à plein régime et permet le développement à la polonaise

> [Projet gouvernemental sur la dépolitisation des entreprises du Trésor de l’État] Après deux ans, on voit enfin le bout du tunnel en ce qui concerne les entreprises publiques. Polska 2050 veillera à la mise en œuvre de ce point important de l'accord de coalition

> Combien de fois avez-vous dû imprimer un contrat, courir pour le faire signer, puis le scanner et le renvoyer ? C'est désormais du passé‼️ Désormais, vous pouvez le faire dans l'application mObywatel : vous signez avec une signature qualifiée directement depuis votre téléphone.
Elle a la même valeur juridique qu'une signature manuscrite : vous pouvez l'utiliser pour les contrats, les factures, les procurations, les déclarations. Il suffit d'avoir une carte d'identité électronique, une carte d'identité électronique et un téléphone équipé de la technologie NFC.
La numérisation a pour but de faciliter la vie des gens. Et c'est exactement ce que nous faisons.

> Les actions conjointes de l’UE et des États-Unis portent leurs fruits. La étau autour de Poutine se resserre.

 

Portugal
♦ Iniciativa liberal
Mariana Leitão (présidente)
> Pays pauvre, coût de la vie élevé
La classe moyenne continue d’être frappée par une énorme charge fiscale et doit ensuite tout payer deux fois parce qu’elle n’a pas les services publics de qualité pour lesquels elle facture. Vous devez payer une assurance maladie, des écoles privées ou des cours particuliers, etc.
Dans ce budget de l’état nous voulons soulager la classe moyenne.

 

● Roumanie
Gouvernement
Nicosur Dan (président)
> Aujourd’hui, nous avons honoré, à la 15ème brigade mécanisée à Iasi, le courage et le sacrifice de ceux qui ont défendu et défendu la Roumanie.
La paix n’est pas acquise. Il ne suffit pas de vouloir la paix, nous devons y être prêts. Par conséquent, la modernisation de l’armée roumaine reste une priorité.
Nous investissons dans la défense, dans nos partenariats stratégiques et dans l’industrie nationale, pour dissuader la guerre et protéger l’avenir du pays.
Respect et gratitude envers l’armée roumaine, les anciens combattants et tous ceux qui servent sous le drapeau !
Joyeux anniversaire à l’armée roumaine ! Joyeux anniversaire, Roumanie !

> J’ai participé à une réunion par vidéoconférence de la Coalition des volontaires, présidée par le Premier ministre Keir Starmer, en présence du président Zelensky.
Nous avons convenu à l’unanimité que les nouvelles sanctions annoncées par le président Trump contre Lukoil et Rosneft, parallèlement au 19e paquet de sanctions que nous avons adopté hier lors du Conseil européen, augmenteront la pression sur la Russie pour arrêter cette guerre.
J’ai fermement réitéré que les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force et j’ai exhorté à exercer une pression accrue sur la Russie pour qu’elle engage des négociations.  Nous restons unis pour soutenir la défense de l’Ukraine et renforcer sa position, ce qui est vital pour la sécurité européenne et euro-atlantique.

> Le plus petit cœur artificiel entièrement implantable, avec une application pour les adultes et les enfants, est un projet développé par un groupe de chercheurs et d’étudiants de Iasi avec qui nous avons discuté hier.
J’ai été impressionné par ce projet avec un énorme potentiel. Le prototype est dans une phase d’essais en laboratoire avancée et des tests précliniques sur modèle animal sont prévus pour les 12 prochains mois.
Si elle est menée à bien, la Roumanie deviendra le premier pays d’Europe de l’Est capable de développer et de valider sa propre technologie de circulation mécanique assistée entièrement implantable.
L’opportunité que ces projets offrent sont de nouvelles solutions pour les patients atteints d’insuffisance cardiaque avancée qui sont sur les listes d’attente de transplantation, mais aussi la formation d’une nouvelle génération de spécialistes en ingénierie biomédicale qui peuvent approfondir l’intégration de la Roumanie dans l’écosystème européen de recherche avancée.
J’ai transmis à MAVIS Artificial Heart toute mon admiration et mon soutien. Nous avons besoin d’étudiants, de chercheurs et de mentors comme eux.

> Félicitations à Catherine Connoly pour son élection en tant que Présidente de l’Irlande. J’ai hâte de travailler ensemble pour développer notre coopération bilatérale et européenne, en m’appuyant sur les excellentes relations entre nos pays et les liens entretenus par la communauté roumaine en Irlande.

> Antibiotice Iasi, symbole de l’industrie pharmaceutique roumaine et leader mondial dans la production de nystatine, démontre depuis plus de 70 ans que la tradition, le travail et la vision peuvent transformer une marque roumaine en une référence mondiale.
Nous avons visité l’usine aujourd’hui et discuté du renforcement de la production pharmaceutique en Roumanie, de la capitalisation des fonds européens pour la recherche et de l’ouverture à de nouveaux marchés internationaux.
Je félicite l’équipe d’Antibiotice Iasi pour leur professionnalisme, leur esprit innovant et pour la façon dont ils continuent à écrire une histoire de succès roumain, respectée dans le monde entier.

> 165 ans de tradition et d’excellence universitaire à Iasi.
Aujourd’hui, nous avons eu l’honneur d’assister à la cérémonie dédiée à la célébration des 165 ans de la création de l’Université Alexandru Ioan Cuza et de l’Université nationale des arts George Enescu à Iasi — deux institutions fondamentales pour la culture, l’éducation et l’identité nationale de la Roumanie.
Nous avons parlé du rôle de l’université dans un monde où la vérité et le savoir sont de plus en plus testés.
Nous devons défendre les valeurs académiques, encourager la pensée critique et prendre des décisions basées sur la connaissance.
La Roumanie a un potentiel énorme dans la technologie et les industries créatives, et Iasi est un exemple de la façon dont la tradition et l’innovation peuvent aller de pair.
Je crois fermement que l’environnement académique doit être plus présent dans les grandes décisions de l’État, du budget et des politiques économiques à la vision européenne de la Roumanie. Il est temps de construire un véritable lien entre la recherche, l’éducation et la prise de décision publique.
J’apprécie également la présence de représentants du milieu académique de la République de Moldavie.
Ensemble, nous continuons à renforcer l’espace culturel et éducatif commun roumain.
Joyeux anniversaire à l’Université Alexandru Ioan Cuza” et à l’Université nationale des arts George Enescu”!  Iasi reste un symbole de l’éducation, de la culture et de l’esprit roumains.

> Nous avons promulgué cette semaine la loi qui nous permettra de faire une réforme sanitaire cohérente. Ce projet fait partie de l’ensemble des lois dont le gouvernement a pris la responsabilité au Parlement.
Grâce aux nouvelles réglementations, les médecins de famille pourront ouvrir plus facilement des lieux de travail dans les petites localités, et les patients atteints de maladies graves (VIH/SIDA, tuberculose, cancer) bénéficieront de services hospitaliers pleinement établis en régime de soins de jour.
Dans le même temps, la loi renforce l’autonomie des médecins dans les décisions professionnelles et renforce la responsabilité managériale dans les hôpitaux, notamment en introduisant des indicateurs de performance clairs.
L’application de cette loi augmentera la qualité et l’efficacité des services car la réforme signifie équité, transparence accrue dans l’utilisation des fonds publics, l’objectif final étant un meilleur acte médical pour chaque citoyen.
Une autre loi du paquet assumé par le gouvernement que nous avons promulgué précédemment concerne la gouvernance d’entreprise des entreprises publiques. La loi plafonnant le salaire journalier, les primes, allocations et autres avantages dans les entreprises publiques. Ainsi, les pratiques abusives dans le domaine public qui ont généré des inégalités et des gains excessifs et injustifiés seront arrêtées.
> Journée extrêmement chargée lors de la réunion des dirigeants européens à Bruxelles.
Nous parlons de la sécurité européenne, des projets de défense, du mur des drones, des sanctions contre la Russie, mais aussi des questions sociales et économiques. Il est important d’avancer dans la mise en œuvre de projets de sécurité et de défense en étroite coordination UE-OTAN.
En même temps, nous essayons de trouver un équilibre entre les politiques climatiques et le maintien de la compétitivité de nos économies afin que l’impact sur les entreprises et les citoyens soit aussi faible que possible.
Un autre sujet important à l’ordre du jour qui est discuté pour la première fois au Conseil est celui lié à l’accès au logement. La Commission européenne préparera un plan d’action d’ici la fin de l’année pour faciliter l’accès au logement.

> J’ai accueilli la discussion approfondie que nous avons eue hier soir à Bruxelles avec le Président d’Egypte AlSisi. La Roumanie soutient l’objectif de l’UE d’approfondir notre partenariat politique et économique avec l’Égypte. Nous apprécions le rôle important que joue l’Égypte dans la paix et la stabilité de la région. À cet égard, nous sommes déterminés à travailler en étroite collaboration avec l’Égypte pour la mise en œuvre du plan de paix du président Trump au Moyen-Orient.

> Nous avons promulgué une loi qui apporte de nouvelles réglementations sanitaires et augmentera le niveau de protection pour les patients et les professionnels de santé.
Dans tous les établissements de santé publics et privés, des boutons de panique devront être insérés dans chaque service hospitalier.  Ces systèmes déclenchent une alerte en cas d’urgence médicale ou de situations de danger imminent, ce qui est particulièrement utile pour les patients immobilisés ou ayant une autonomie réduite. 
Cette loi rendra également obligatoire l’installation de systèmes de vidéosurveillance dans les services d’accès à l’information, les installations de réception des urgences et les patients cardiaques critiques. L’objectif est d’assurer le respect des protocoles et procédures médicaux afin que les patients puissent recevoir des soins adéquats selon les normes médicales les plus élevées.
Dans le même temps, ce système offre une sécurité accrue au personnel médical en dissuadant les agressions potentielles à l’hôpital.

> J’ai signé aujourd’hui le décret pour le passage en réserve du général Florentina Ionita.
Une armée forte signifie non seulement des équipements modernes et des capacités techniques, mais aussi de l’intégrité, du premier degré au plus haut niveau de leadership. Tout écart par rapport à ces principes doit être traité avec la plus grande exigence et une transparence totale.
Nous avons besoin d’une culture de l’intégrité renforcée par des faits. Là où les ressources publiques sont gérées, quel que soit le domaine, les normes doivent être les plus élevées et la responsabilité claire et immédiate.
La lutte contre la corruption, y compris dans le système militaire, est un signe de respect pour l’uniforme, pour ceux qui ont mis leur vie au service du pays et pour la confiance des citoyens.

 

● Slovaquie
♦ Progresivne Slovensko
Michal Šimečka (président)

> La Slovaquie est plus que Fico. Aujourd’hui à Bruxelles, je négocie avec le président français Macron, les premiers ministres d’Irlande et d’Estonie, ainsi qu’avec des commissaires et des politiciens européens clés. Dans PS, nous lutterons toujours pour les intérêts de la Slovaquie et ne laisserons pas ce gouvernement nuire à la coopération avec nos partenaires importants pour le bien.

> Je voyage à Bruxelles, pour corriger la honte que fait Robert Fico en Europe.

 

Suède
♦ Liberalerna
Simona Mohamsson (première secrétaire)
> La Suède est aux côtés de l’Ukraine depuis le premier jour. Nous continuons à le faire à ce jour. En vendant plus de 100 des meilleurs avions de chasse du monde, nous soutenons la lutte contre Poutine. Pour une solidarité bleu-jaune.

> Mes pensées sont avec tous les élèves, parents et enseignants qui sont logés à Bodaskolan après que la police a trouvé des objets suspects dangereux. Tout le monde devrait écouter les appels de la police et je suis le cours des événements.

> Il faut plus d’ordre pour mettre fin au manque de discipline, au désordre et à l’intimidation à l’école. Les libéraux veulent permettre aux écoles d’introduire des uniformes scolaires.