mardi 16 mai 2023

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Et si les médias empêchaient l’émancipation du citoyen

Que ce soit par motivation commerciale ou idéologique, les médias ne remplissent pas leur devoir citoyen de délivrer une information la plus juste et la plus objective possible (sachant que la «vérité» est un leurre er que l’objectivité totale impossible).

Bien sûr, selon leurs orientations politiques – sauf pour les médias de service public –, libres à eux, ensuite, de la commenter et de donner leur opinion.

Ce dont je parle est la matière première, les faits, qui, rapportés au plus près de la manière dont ils se sont déroulés, font la véritable information journalistique.

Et cela a une conséquence capitale: l’impossible émancipation du citoyen car celui-ci a besoin de cette information citoyenne pour qu’il puisse, grâce à sa formation (enseignement par l’école et autres moyens de se cultiver), être capable d’être responsable de son projet de vie mais aussi de ses actes.

Pour prendre la mesure de ce que cela représente comme carence dans le processus qui permet au citoyen d’être capable de prendre des décisions concernant ses intérêts et ceux de sa communauté en se basant sur des informations les plus proches possibles de la réalité, imaginons que l’on enseigne à l’école que la Terre est plate, que ce sont les autres planètes et le soleil qui tournent autour d’elle et que les autres étoiles ne sont que des ampoules accrochées à la voûte céleste.

Ou imaginons que pour soigner le cancer, on lui enseigne qu’il faille faire des saignées et traiter les «humeurs».

Comment, dans ces conditions, le citoyen pourrait-il appréhender en toute connaissance de cause et vivre libre dans un monde où il aurait sciemment trompé par l’enseignement qu’il a reçu?

Eh bien, nous sommes proche de cette configuration avec les dérives de plus en plus nombreuses et de plus en plus graves des médias avec la réalité.

Je ne plaide pas pour revenir un âge d’or qui n’a jamais existé dans la presse où ces manquements au devoir d’informer ont toujours été présentes.

Le journalisme du 19e siècle et du début du 20e siècle en France était aussi gangréné par les intérêts commerciaux et idéologiques.

Pendant longtemps le commentaire était valorisé par rapport à la description des faits.

Néanmoins, une avancée dans l’information citoyenne avait eu lieu avec cette idée que le journalisme avait une mission didactique qui était de lui donner les éléments factuels essentiels à son émancipation.

La Charte de déontologie du journaliste rédigée par le SNJ (Syndicat national des journalistes) en 1918 et qui servira plus tard de modèle à la Fédération européenne des journalistes pour sa Charte dite de Munich en 1971, démontrait cette volonté.

Tout n’était pas parfait mais il semblait que les avancées dans ce domaine étaient irréversibles.

Malheureusement le troisième millénaire naissant allait connaître une régression spectaculaire dans cette mission libératrice.

On peut bien sûr pointer l’émergence d’internet et des réseaux sociaux vis-à-vis desquels la presse traditionnelle, après une tentative de résistance, se calqua sur leurs codes pour le pire.

Cependant, ce serait trop facile de trouver uniquement des responsables extérieurs de cette dérive.

Parce que la déontologie journalistique aurait dû l’empêcher, ce qui n’a pas du tout était le cas, démontrant que les journalistes et les propriétaires des médias n’avaient aucunement comme but cette information citoyenne mais que la concomitance entre celle-ci et leurs intérêts commerciaux et idéologiques était conjoncturelle et non structurelle.

Nous voilà donc dans un monde où ni la réalité des faits, ni leur hiérarchie, ni leur importance pour l’information du citoyen ne sont des priorités absolues.

Nous voilà dans un monde où les faits ne sont plus la matière première pour informer mais, par leur manipulation, pour raconter des réalités alternatives qui servent l’intérêt, non pas du citoyen, mais du média, de ses intérêts commerciaux et/ou idéologiques.

Tout cela a une conséquence désastreuse pour le projet démocratique qui ne peut exister sans un citoyen qui, pour être, émancipé et responsable, doit être correctement formé et informé.

 

 

Propos centristes. France – Objectif plein emploi / Baisse des impôts / Inflation / Pas de pause dans l’ambition climatique / Investissements étrangers en France / Aide à l’Ukraine / Macron «méprisant»…

Voici une sélection, ce 16 mai 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> Avec le Président Zelensky ce soir, nous avons fait le point sur les besoins opérationnels de l’Ukraine pour faire face à l’agression de la Russie.  
Aussi longtemps que nécessaire, la France continuera d’apporter un soutien politique, financier, humanitaire et militaire aux Ukrainiens.   Ainsi, dans les prochaines semaines, nous allons entrainer et équiper plusieurs bataillons ukrainiens de dizaines de véhicules blindés et de chars légers.  
Afin de l’aider à protéger sa population des frappes russes, la France concentre ses efforts sur les capacités de défense aérienne de l’Ukraine.  
Pour renforcer sa capacité à poursuivre les auteurs de crimes de guerre, nous avons envoyé sur le terrain deux laboratoires ADN mobiles. Cette aide montera encore en puissance.   Il ne doit y avoir aucune impunité.  
Pour traduire en justice les auteurs de crimes de guerre, avec l’Ukraine, nous réaffirmons notre soutien aux enquêtes de la Cour pénale internationale.   Nous devons aussi nous assurer que les responsables politiques seront poursuivis.   Nous œuvrons pour la création d’un tribunal ad hoc. Et le nouveau Centre international chargé de poursuivre le crime d’agression contre l’Ukraine doit être lancé dès que possible.  
Pour une paix juste et durable, la France soutient l’initiative ukrainienne. Le Plan de paix ukrainien prévoit une série d’objectifs importants sur lesquels la France travaille déjà.   Nous sommes prêts à faire le maximum pour mobiliser la communauté internationale. Il nous faut assurer une participation aussi large que possible à un Sommet mondial pour la paix organisé dans les prochains mois.  
Avec force, la France reste attachée à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine dans ses frontières internationalement reconnues.   Je terminerai ce message en rendant hommage à la détermination et au courage du peuple et des forces armées ukrainiennes : vous ne défendez pas seulement votre Nation agressée par la Russie, vous contribuez aussi à la sécurité de notre continent, l’Europe.  
Ukrainiennes, Ukrainiens, cher Volodymyr, en mon nom et celui de la Nation française, vous pouvez compter sur notre soutien, sur notre amitié, sur notre fraternité.

> La stratégie de la France est simple : aider l'Ukraine à résister, à organiser une contre-offensive capable de remettre tout le monde à la table des négociations afin de bâtir une paix durable.

> L’architecture de sécurité européenne devra pleinement sécuriser l’Ukraine de demain. Mais elle devra concevoir une non-confrontation avec la Russie et rebâtir des équilibres soutenables.

> J’assume mon rôle... Je ne sais pas si je suis vertical, horizontal ou oblique. J’essaie de faire ce que je dis !

> Tous ceux qui contribuent au déni de réalité préparent l’arrivée des extrêmes. Parce que le déni de réalité, c’est le carburant des extrêmes.

> Si on veut investir dans notre école, dans notre système de santé, dans notre réindustrialisation, dans notre défense, il faut produire de la richesse dans le pays

> Depuis 6 ans, je me bats. On a baissé les impôts. On a simplifié les règles du travail. On a travaillé sur l'énergie et l'écologie. Les résultats sont là : nous avons créé 1,7 million d'emplois et la réindustrialisation de notre pays est en cours.

> Nous avons créé 1,7 million d’emplois. Continuons. Objectif plein-emploi !

> Les baisses d'impôts que nous avons faites se sont concentrées sur les classes moyennes :
- baisse des cotisations salariales sur le chômage ;
- suppression de la taxe d'habitation ;
- baisse de l'impôt sur le revenu ;
- suppression de la redevance audiovisuelle.

> On doit poursuivre une trajectoire de baisse de fiscalité sur nos classes moyennes. Pourquoi? Parce que si on veut continuer d'embarquer le pays, nous avons encore besoin de redonner de la crédibilité au travail.
Or, aujourd'hui, nous aidons beaucoup les gens qui sont dans le désarroi, qui ont décroché. Nous aidons beaucoup les bas salaires, et nous avons fait plus avec la prime d'activité.
Mais la fiscalisation des revenus des classes moyennes est trop importante et s'accélère trop vite. Elle écrase les gains de pouvoir d'achat entre 1500 et 2500 euros. (…) Quand vous regardez la période 2010-2014, les hausses d'impôts ont presque toutes été faites sur les classes moyennes et les petits commerçants (…) [Les classes moyennes doivent] vivre mieux avec leur salaire.

> Je veux dire aux belles âmes qui proposent d’avoir un modèle social toujours plus généreux en travaillant moins, à ces gens qui construisent le désastre : qu’est-ce qu’ils proposent, à part plus de dette et moins de souveraineté pour le financer ?

> Il y a des dizaines de textes très durs qui sont passés sans 49.3. Tout le monde disait « vous n’y arriverez jamais sur les énergies renouvelables ou le nucléaire». On l’a fait, en convainquant!

> La France doit se doter d'un mécanisme qui permette d'améliorer les emplois industriels ou les emplois d'artisans et de commerçants.

> Pour la quatrième année consécutive, la France est le pays le plus attractif d'Europe. C'est le fruit de nos réformes, de notre travail, de l'engagement de nos entreprises et de nos talents.

> Lorsqu’un investisseur étranger choisit la France, c’est bon pour l’emploi et pour nos territoires. 13 milliards d’euros investis dans des filières d’avenir sont annoncés à Choose France. Et surtout, 8.000 emplois directs!

> [Réforme des retraites et proposition de loi d’abrogation du départ à 64 ans] A l’Assemblée, il devra d’abord y avoir un débat où chacun devra prendre ses responsabilités et expliquer comment on finance ! On ne peut s’affranchir du débat quand on est une force politique républicaine, quand on est un syndicat dans le champ républicain, quand on est une force patronale… Voilà la vérité qu’on doit aux Français. (…)
Tout le monde n’est pas d’accord pour ne pas travailler plus longtemps ? D’accord. Mais que l’on m’explique alors comment, sans réforme, financer une proposition de loi à 15 milliards d’euros. Par le déficit, avec les intérêts à venir ? En réduisant d’autres politiques publiques ? En baissant les pensions? En augmentant les cotisations? Certains disent «les gros salaires doivent payer». Ne nous mentons pas: les classes moyennes aussi devront payer.

Tous ceux qui contribuent au déni de réalité préparent l’arrivée des extrêmes. Parce que le déni de réalité, c’est le carburant des extrêmes.

> Je crois à l'émancipation par le travail.

> Je ne partage pas l’opinion de ceux qui prétendent que 64 ans, c’est deux ans de vie sacrifiée. Non, le travail, même si je ne sous-estime pas qu’il n’est pas toujours facile, c’est ce qui permet de construire un avenir, pour soi, pour ses enfants. Je veux dire aux belles âmes qui proposent d’avoir un modèle social toujours plus généreux en travaillant moins, à ces gens qui construisent le désastre : qu’est-ce qu’ils proposent, à part plus de dette et moins de souveraineté pour le financer?

> On ne peut pas redistribuer de l'argent qu'on n'a pas produit nous-mêmes. Travailler plus longtemps, c'est créer de la richesse. Je l'assume. Tout le monde s'est débiné, personne n'a voulu prendre ses responsabilités. J'ai dit la vérité aux Français.

> Le 49.3, on en a fait des gorges chaudes ! Contrairement à ce qu'on dit, quand on utilise cet article qui est constitutionnel, il y a un vote.

> Je ne suis jamais méprisant (...) Ceux qui méprisent vraiment les Français sont ceux qui leur mentent. Et sur le mensonge, les extrêmes sont bien meilleurs !

> Vous pensez que c’est bon pour ma pomme de faire la réforme des retraites, de porter des textes difficiles, de subir l’impopularité qui va avec?

> Oui il y a de la violence, surtout dans le secteur public, mais pas dans nos entreprises privées, il n'y a pas eu de grèves. La violence, ce n'est pas ça la France !

> L'Europe doit favoriser l'innovation, en garantissant aux citoyens la maîtrise de leurs données, la protection des enfants. Ce modèle humaniste est le bon.

> Nous avons besoin d’une Union européenne qui décide plus vite et plus fort. (…) Nous avons vécu, ces 5 dernières années, une révolution copernicienne. (…)Mon obsession géopolitique est d’accélérer cette construction tout en évitant l’intensification de la confrontation sino-américaine.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Elisabeth Borne (Première ministre)
> Aux Harkis, à leur famille. Suite aux propositions du rapport de la CNIH, nous allons ajouter 45 nouveaux sites donnant droit à réparation. Le travail de reconnaissance et de réparation envers les Harkis est un engagement fort du Gouvernement. Nous le mettons en œuvre.

> [Ecologie] ce que le président de la République a dit, c'est qu'il faut arrêter de vouloir renforcer les normes. Vous savez qu'on a porté ces dernières années, sous l'impulsion de la France et du président de la République, des politiques très ambitieuses à l'échelle européenne ; c'est le Green Deal notamment, c'est l'objectif d'atteindre la neutralité carbone en 2050. Au service de cet objectif, on a adopté toute une législation européenne qui maintenant, voilà, a été prise. Et ce que le président de la République a dit, c'est que cette législation, elle est ambitieuse, elle nous permet de tenir nos objectifs. Maintenant, il faut qu’on s'emploie à la mettre en œuvre et c'est déjà une tâche qui est très, très importante. On aura l'occasion dans les prochaines semaines de présenter la planification écologique qui porte, en France, cette ambition, et je peux vous assurer que ce seront des mesures fortes, car je pense que les écologistes, à ce moment-là, pourront être rassurés. Et je pense que les Français considéreront aussi qu'on agit beaucoup pour l'environnement. (…)
Il n'y a pas du tout de pause dans l'ambition climatique, simplement, une fois qu'on a adopté tout ce paquet qui s'appelle le Fit for 55, il s'agit maintenant de le mettre en œuvre, évidemment, de continuer à porter cette exigence climatique qui s'impose à nous. Mais il n'y a plus besoin de rajouter des normes aux normes, maintenant, il faut les mettre en œuvre.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique)
> Nous voulons accélérer le déploiement de nouvelles industries vertes en France. Pour cela, il y a les subventions publiques mais il faut aussi de l’épargne privée. C’est pourquoi nous lançons, avec le projet de loi Industrie verte, le plan d’épargne avenir climat pour les jeunes.
Ce plan d’épargne pourra être ouvert dès la naissance et avant la majorité. Les fonds seront bloqués jusqu’à 18 ans, sauf accident de la vie, afin de pouvoir financer des projets verts français de long terme.
L'affectation des fonds sera encadrée par la Caisse des dépôts pour s'assurer que l'argent va bien vers des financements qui seront strictement verts.
Ce plan d’épargne avenir climat pour les jeunes bénéficiera, comme le livret A, d’un régime fiscal et social attractif : zéro impôt et zéro cotisation.

> À Choose France, notre message avec Emmanuel Macron et mes collègues ministres est très clair : continuer de choisir la France ! Pour la quatrième année consécutive, c’est la destination des investisseurs étrangers en Europe. La constance de notre politique économique et fiscale paie.

> 13 milliards € d’investissements étrangers avec à la clé 8 000 emplois : la France n'a jamais été aussi attractive. Notre politique économique et fiscale, mise en place avec Emmanuel Macron depuis 2017 pour la réindustrialisation de notre pays, donne des résultats.

> Je donne aux industriels  jusqu'à fin mai pour engager une baisse des prix. Mon objectif c'est que dans les rayons, le consommateur voit les prix baisser. Et si les décisions ne sont pas prises maintenant, le temps que ça se répercute dans les rayons, nous aurons manqué notre objectif qui est de casser la spirale inflationniste.
Quand les prix de gros baissent et qu'on leur demande de venir rouvrir des négociations commerciales, ils répondent «non». Vous trouvez ça juste? Je suis là pour défendre l'ordre public économique.
Ce ne sont pas des menaces, ce sont des décisions que je prendrai si nécessaire. Je ne pointe pas du doigt, je fais la transparence.

 

 

Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)
> Grande opération sur la sécurité des femmes dans l’espace public :
- 5 millions de flyers distribués à partir du 30 mai et tout au long de l’été par les policiers et les gendarmes.
- partout en France, lors de patrouilles dans les transports en commun, dans la rue, etc.
- pour informer et rappeler à chacune et chacun les gestes à avoir lorsqu’on est témoin ou victime d’une agression.

> Avec Isabelle Rome nous recevions ce matin les associations LGBT+ pour échanger sur les violences LGBTphobes pour lesquelles nous entendons renforcer l’action des forces de l’ordre très rapidement :
- Mise en place d’une cartographie des actes LGBTphobes
- Renforcement de la formation initiale et continue des policiers et gendarmes
- Mise en place de référents police et gendarmerie dédiés, en lien avec les associations

 

Catherine Colonna (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> 13 milliards € d'investissements étrangers, 8.000 emplois créés, et pour la 4ème année d'affilée la France est le pays d'Europe le plus attractif.

> En défendant la sécurité du continent européen, la France, l’Ukraine et d’autres partenaires préservent également l’ordre international fondé sur des règles de droit.

 

Pap Ndiaye (ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> Au séminaire de formation des personnels à la laïcité et aux valeurs de la République, j’ai redit mon attachement à ce principe qui fonde l’unité de notre Nation. L’École y est bien évidemment au cœur : ensemble, permettons à chacun d’y devenir un citoyen libre, éclairé.

> J’ai représenté la France au G7 Éducation présidé par le Japon. Rôle de l'École dans une société post-coivd19, respect de chaque élève, développement durable, échanges et mobilités internationales : débats riches avec mes homologues avec qui nous partageons nombreux enjeux communs.

 

Marc Fesneau (ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> Présent au Sommet Choose France pour rencontrer les entreprises du secteur agroalimentaire, véritables ambassadeurs de l’attractivité économique du pays. Le savoir-faire et la qualité des productions alimentaires françaises sont reconnus par les investisseurs étrangers qui décident de s’installer et de créer de nombreux emplois en France. Des investissements ambitieux qui vont permettre de relever les défis de la transition écologique du pays. Les destins de notre reconquête industrielle et alimentaire sont liés

> L’inflation est mauvaise pour tout le monde. Les industriels doivent pouvoir faire des efforts quand une baisse de leur couts sera avérée. Attention à l’unité de la filière, Si nous n'avons plus d'usines agroalimentaires qui transforment la matière première agricole, il n'y aura plus d'agriculteurs. Il me semble que le meilleur stabilisateur pour les prix c’est la démarche de contractualisation entre les acteurs de la filière qui garantit un volume et un prix fixé aux producteurs. L’Etat doit mieux expliquer comment sont construits les prix mais aussi être exemplaire. C’est ce qu’on essaye de faire avec la commande publique pour favoriser les circuits courts et la production française dans les cantines et les écoles.

> Il y a une grande responsabilité de ceux qui ont attisé la haine sur le projet qui était porté par ce Maire. Je le dis : le verbe précède les actes ! Je ne qualifie pas la violence qu’elle soit d’extrême gauche ou d’extrême droite ou d’extrême centre, c’est de la violence. Aucun projet ne justifie de la violence à un tiers. Il faut mieux structurer le réseau de vigilance et que les condamnations soient plus sévères. On doit travailler collectivement avec la majorité et l’opposition, qui sont dans le champ républicain, pour ne pas laisser prospérer le terrain de la haine et du populisme.

> Michel-Edouard Leclerc nous propose de contourner la loi Française. Il a été opposé à la loi Egalim considérant que le meilleur prix c’est le prix le plus bas qui rémunère le moins les producteurs, résultat : on a perdu en souveraineté. Si sa politique c’est de perdre en souveraineté et qu’on détruise l’agriculture française alors il faut qu’il l’assume. Si on pousse la logique, demain si il y a une grosse crise, on devra allez chercher des produits à l’étranger et on sera en situation d’absolue dépendance. Ceux qui viennent ainsi dire ça à la télévision sont responsables de 10 ans de déflation (politique des prix bas) et c’est pour ça par exemple qu’on est seulement autosuffisant à 50% en fruits et légumes.

> Nous devons exploiter des variétés moins gourmandes en eau pour développer le modèle agricole de demain.

 

Christophe Béchu (ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> La France reste le pays le plus attractif pour les investissements étrangers pour la quatrième année consécutive ! Choose France est une chance pour les Français : 13 milliards € et 8000 emplois pour la réindustrialisation verte. Investir dans les territoires, accompagner justement notre transformation, c'est décider d'investir dans les grandes transitions.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> Mobilité décarbonée, énergies renouvelables, nucléaire, batteries électriques… Avec Choose France, c’est notre transition énergétique qui s’accélère.

> Année record pour ce 6e Sommet Choose France: 13 milliards d’€ d’investissements dont la moitié dans la transition énergétique. Avec, à la clé, 8.000 créations d’emplois. La France est le pays le plus attractif d'Europe, on continue !

 

François Braun (ministre de la Santé et de la Prévention)
> Choose France 2023, ce sont près d’1 milliard d’euros d’investissements stratégiques dans la santé annoncés pour l’emploi et nos territoires. Ils confirment l’attractivité de notre pays et renforcent la stratégie de réindustrialisation et d’innovation impulsée par Emmanuel Macron.

> La France dispose de nombreux atouts stratégiques qui en font une terre attractive pour les investissements en R&D et en production dans la santé.

> Les assistants de régulation médicale (ARM) sont essentiels pour venir en aide aux patients qui appellent le 15, mais cette profession de santé est peu connue alors qu’il y a d’importants besoins de recrutement. Pour mieux la faire connaître, je lance la campagne «Le 15 recrute»

 

Jean-Christophe Combe (ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées)
> En cette journée internationale de la famille [15 mai], souvenons-nous qu’elle est le ciment du lien social et des solidarités : de la petite enfance au grand âge, améliorer leurs conditions de vie et notamment celles des familles monoparentales est ma priorité.

> Je crois à la confiance, à la proximité, à la coopération, au dialogue et à la force du lien social. Cette méthode sera au cœur de toutes les politiques de solidarité que je porte, car je le sais, nous avons besoin des centres sociaux pour réussir. Leur engagement est essentiel.

 

Stanislas Guerini (ministre de la Transformation et de la Fonction publiques)
> Le vrai mépris c'est celui de ceux qui mentent aux Français. Plus que jamais engagé derrière le Président de la République qui porte un discours de vérité et porte ses engagements avec sincérité.

> Le 6ème sommet Choose France est un réel succès :
- un investissement record de 13 Mds d'euros
- 28 projets prometteurs
- 8000 emplois créés Et les services publics y contribuent.
Faciliter, accélérer et encourager les projets d’innovation en levant dès que possible les freins juridiques : c’est ce que fait France expérimentation. Au 6e sommet
Choose France j’ai présenté ce dispositif, unique en Europe, qui a déjà accompagné plus de 150 projets !

 

Olivier Véran (ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement)
> Nous vivons depuis trop longtemps dans une démocratie de l’abstention. Pour rebâtir de la confiance dès le plus jeune âge, tout commence par l’école. J’ai reçu 33 collégiens isérois avec cet objectif : expliquer et leur faire voir notre République !

> La France est redevenue cette terre d'innovation qui accueille des entreprises du monde entier. C'est bon pour l'emploi, la formation des jeunes, et le climat, puisqu'on met le paquet sur l'économie de la transition énergétique.

 

Franck Riester (ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement)
> Oui, ceux qui méprisent les Français sont ceux qui leur mentent ! Certains opposants sont incapables de regarder la réalité de notre pays en face. Le déni, ce sont eux, pas Emmanuel Macron et Elisabeth Borne

qui sont déterminés à régler les problèmes concrets.

> [Baisses d’impôts] On veut aller plus loin pour envoyer un message très clair: récompenser le travail.

> Quand un maire démissionne, c’est toute la démocratie qui recule. Jamais nous ne tolérerons les menaces que reçoivent certains élus. Elles sont inacceptables. L’État se tient aux côtés de ceux qui en ont besoin pour assurer leur sécurité.

 

Isabelle Rome (ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Egalité des chances)
> J’ai lancé les travaux pour le prochain plan national de lutte contre l’exploitation et la traite des êtres humains. Avec toutes les parties prenantes, nous construirons une action publique lisible pour la dignité humaine et contre toutes les formes d’exploitation.

 

Roland Lescure (ministre délégué chargé de l’Industrie)
> Choose France: c’est un double record ! 13 milliards d’euros. 28 projets d’investissements. Accélérer la réindustrialisation de nos territoires, c’est notre ambition!

> Avec le projet de loi Industrie verte, nous ciblons les projets comme Holosolis qui sont stratégiques pour la souveraineté de la France et l'emploi dans nos régions. Des délais courts sont essentiels pour accélérer la réindustrialisation de la France.

 

Jean-Noël Barrot (ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications)
> 13Mds€ d'investissements étrangers, des projets majeurs pour la tech et notre souveraineté, 8000 emplois directs. La politique menée depuis 6 ans par Emmanuel Macron porte ses fruits : la France confirme qu'elle est la nation la plus attractive en Europe.

 

Olivia Grégoire (ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme)
> 13 milliards d’euros d’investissements pour cette sixième édition de Choose France Un record qui bénéficiera avant tout à l’emploi et à nos régions.

> Le vrai mépris c’est de mentir aux gens, déformer le réel, c’est refuser d’être courageux pour éviter l’impopularité. Les méprisants, ce sont les lâches qui ne cherchent que le simplisme et qui, ce faisant, préparent le lit des extrêmes.

> A côté des primes de pouvoir d’achat, dont nous avons démultiplié le versement (5,5 millions de bénéficiaires en 2022), nous allons encore renforcer l’intéressement et la participation qui permettent d’être directement liés à la performance de l’entreprise.

> Détermination de nos entrepreneurs, qualité de la formation, forces des infrastructures. Des commerçants, des artisans, des entrepreneurs qui veulent continuer à avancer et à créer. Oui la France est attractive et avance grâce à ses PME.

> Soyons clairs. La réouverture des négociations commerciales, devant conduire à une baisse des prix en magasin, ne concernera que les grands groupes. Les PME et les agriculteurs ne sont pas concernés. S’il faut le redire aux distributeurs, nous le ferons.

 

Olivier Becht (ministre délégué chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger)
> Nous avons les normes environnementales en Europe les plus ambitieuses au monde. Appliquer ces normes c’est une contrainte très forte pour le monde économique.

> Record battu ! Cette année, 13 Md€ d’investissements étrangers et la création de 8 000 emplois sont annoncés dans le cadre de Choose France. C’est le fruit des réformes menées depuis 6 ans sous l’impulsion d’Emmanuel Macron.
Je suis fier d’avoir contribué à cette réussite grâce à un travail de terrain mené depuis 10 mois en France et à l’étranger, auprès des CEO pour vanter l’
attractivité de l’économie française.

 

Olivier Klein (ministre délégué chargé de la Ville et du Logement)
> Rencontre avec des dirigeants d'entreprises internationales qui choisissent d’investir en France dans des secteurs innovants : rénovation énergétique, béton bas carbone,… Plus de 13 milliards d’investissements qui permettront de créer des milliers d’emplois.

 

Dominique Faure (ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité)

> Quand un investisseur étranger choisit la France, c’est 75% de son investissement qui profite aux villes moyennes : 28 entreprises annoncent aujourd’hui investir 13 milliards d’€ !

 

Laurence Boone (secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> Investir en France, c’est aussi permettre l’accès à des médicaments essentiels, innovants et abordables pour tous les Européens.

> Il faut ancrer l'Ukraine, la Moldavie, les pays des Balkans et la Géorgie aux valeurs démocratiques européennes, et ne pas laisser la place à l'ingérence possible de la Russie ou de la Chine. La meilleure réponse, c’est l’UE.

 

Bérangère Couillard (secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie)
> Lorsqu’un investisseur étranger choisit la France, c’est bon pour l’emploi et pour la planète : Affichage environnemental, meilleur recyclage des déchets, réemploi de nos emballages...

 

Partis politiques

● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Aurore Bergé (présidente du groupe à l’Assemblée nationale)
> Au-delà des corporatismes et blocages, affrontons les défis qui sont les nôtres avec optimisme
- Retrouver le contrôle, dans l’indépendance militaire, géopolitique, technologique et financière
- Mieux prévenir les inégalités, refonder notre modèle social.

 

Prisca Thévenot (députée, porte-parole)
> L’objectif d’Emmanuel Macron c’est la réussite de la France. Grâce à l’action menée depuis 2017, nous avons un pays qui créé plus d’emplois, moins d’impôt. Continuons à nous donner les moyens de nos ambitions.

> Nous devons continuer pour les Français qui ont l'impression d'être pris en tenaille parce qu'ils gagnent trop pour être aidés et pas assez pour vivre bien.

 

Maud Bregeon (députée)
> Qu’il est plus facile d’être dans l’opposition et de se complaire dans la critique permanente que de faire avancer le pays. 1,7 millions d’emplois/300 usines créés et autant de gens et de territoires qui en bénéficient, c’est aussi ça, l’action d’Emmanuel Macron depuis 6 ans !

 

Benjamin Haddad (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> La France formera des pilotes ukrainiens a annoncé Emmanuel Macron. C’est une étape décisive. La France soutient l’Ukraine pour que la contre-offensive soit un succès.

> Pour la quatrième année consécutive, la France est le plus attractif d’Europe, avec un record d’investissements cette année. Nous réussissons le pari de la réindustrialisation.

 

Nadia Hai (députée)
> La France va mieux économiquement, le pouvoir d’achat des français est le mieux protégé, les investisseurs reviennent, la rindustrialisation est en marche, etc. Et Eric Coquerel trouve le moyen de contredire… Il y a une chose que j’observe depuis 6 ans avec constance chez LFI c’est le déni et le mensonge. Ils excellent. Pas étonnant puisque les extrêmes seront toujours meilleurs là-dessus que les partis de gouvernement.

 

● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> Statut, déconnexions, revenus, protection sociale et régularisation : j’ai rencontré les représentants des livreurs pour échanger sur les suites de ma mission sur le Quick commerce. Le travail se poursuit !

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Pascal Canfin
> Une nouvelle méga-usine de panneaux solaires en Europe pour cesser d’être dépendants de la Chine. 1700 emplois à Sarreguemines. Tout un symbole de la transition industrielle verte et de l’autonomie stratégique que nous construisons en France et en Europe