2005-2025: 20 ANS D'INFORMATION SUR LE CENTRE ET LE CENTRISME

mardi 23 décembre 2025

Propos centristes. Monde – Royaume-Uni: résister aux pressions de Trump / Canada: commémoration du scandale des pensionnats / Etats-Unis: publier tous les documents à propos de Epstein / Bolivie: état d’urgence économique et social / Venezuela: lutte contre un régime qualifié de «criminel» par un rapport de l’ONU…


Voici une sélection, ce 23 décembre 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

● Bolivie
♦ Gouvernement
Rodrigo Paz (président)

> Peuple bolivien, aujourd'hui nous avons promulgué un décret historique. J'ai déclaré l'état d'urgence économique et sociale afin d'aligner les prix des hydrocarbures sur la réalité – une décision difficile mais nécessaire pour garantir l'approvisionnement en carburant et enrayer l'épuisement de nos réserves. Ces nouvelles ressources ne resteront pas dans les caisses de l'État, mais seront distribuées à hauteur de 50 % directement à nos régions et collectivités territoriales, afin que les efforts de chacun se traduisent par de meilleurs hôpitaux, écoles et services pour tous les Boliviens.
Mais ma priorité absolue est de protéger vos finances pendant que nous stabilisons le pays. C'est pourquoi j'annonce qu'à compter de janvier 2026, le salaire minimum national passera à 3 300 bolivianos, soit une augmentation de 20 %, et que nous porterons la pension de dignité à 500 bolivianos pour nos aînés. De plus, nous éliminerons les lourdeurs administratives en instaurant un système d'approbation tacite afin qu'aucun obstacle ne vienne entraver le travail de nos concitoyens, et nous faciliterons les investissements en offrant un taux d'imposition à 0 % à ceux qui rapatrient leurs capitaux pour produire dans notre pays.

> Je tiens à remercier le Parlement d'avoir approuvé le financement de trois projets majeurs :
1) 30 millions de dollars de la BID pour le parc linéaire qui reliera les villes de La Paz et d'El Alto, dynamisant ainsi l'économie locale et nationale ;
2) 100 millions de dollars du Japon pour renforcer les secteurs de la santé et de l'éducation ;
3) 550 millions de dollars de la CAF qui seront consacrés aux routes, aux infrastructures et à la création d'emplois décents.
La Bolivie est engagée dans un processus de redressement, que nous contribuons à consolider par une véritable relance économique.

> Depuis 1936, YPFB [la compagnie pétrolière nationale bolivienne dédiée à l'exploration, la production, le raffinage, le traitement, la distribution et la vente de pétrole et de produits pétroliers] est l'un des moteurs de notre nation. Aujourd'hui, après 20 ans d'un modèle qui a épuisé nos réserves, nous relevons le défi d'une nouvelle YPFB : une entreprise transparente, efficace et intègre qui reprendra l'exploration sérieuse afin de garantir la sécurité énergétique de nos enfants.
Nous ne nous contenterons pas de gérer la pénurie ; nous sèmerons les graines de l'avenir.
Mon plus profond respect aux travailleurs du pétrole, véritable moteur de notre pays. Honneur et gloire à YPFB pour son 89e anniversaire !
La vérité nous libère, et le travail nous rend grands !

 

● Canada 
♦ Gouvernement 
Mark Carney (Premier ministre) 

>
Il y a 10 ans aujourd’hui, la Commission de vérité et réconciliation publiait son rapport final sur la tragédie que représente le système des pensionnats au Canada.
Pendant plus d’un siècle, le Canada a administré des pensionnats. Plus de 150 000 enfants des Premières Nations, inuits et métis ont été retirés de force de leurs foyers, séparés de leurs familles et de leurs communautés, et privés de leur langue, de leur culture et de leur identité. Les pensionnats témoignent d’une politique d’effacement, une vérité que les Survivants ont gardée en mémoire alors que d’autres la niaient. Une vérité racontée plus de 6 500 fois devant la Commission de vérité et réconciliation, afin que nous ne puissions plus dire que nous ne savions pas.
Nous réfléchissons à l’héritage dévastateur du système des pensionnats. En tant que gouvernement et en tant que peuple, nous associons le souvenir à la responsabilité, soit celle de faire progresser la réconciliation et de créer les conditions propices au renouveau et au rétablissement. Nous donnons suite aux appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation. Nous donnons également suite aux appels à la justice découlant de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Par ailleurs, nous mettons en œuvre la Loi sur la
Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones en partenariat avec les peuples autochtones.
Nous œuvrons ensemble dans les domaines de la santé, de l’éducation, des possibilités économiques et du logement. Nous doublons les fonds consacrés au Programme de garantie de prêt pour les Autochtones, et réalisons des projets qui accordent une plus grande place à la prise de participation des peuples autochtones. Nous investissons 2,8 milliards de dollars pour construire des logements à l’extérieur des réserves, ainsi qu’en milieux urbain, rural et nordique, de même qu’un montant de 1,7 milliard de dollars pour bâtir des logements dans les réserves. Quatre-vingt-cinq pour cent des avis concernant la qualité de l’eau potable dans les réserves ont été levés. Nous avons alloué une somme supplémentaire de 2,3 milliards de dollars pour mettre fin aux avis restants et, au printemps, nous déposerons un projet de loi visant à accélérer ces progrès.
Alors que nous soulignons aujourd’hui les 10 années écoulées depuis la publication du rapport final de la Commission de vérité et réconciliation, nous nous engageons à bâtir un avenir où les Survivants seront honorés par le souvenir, la justice et un Canada fort et équitable. Un pays rendu plus fort par la résilience des communautés autochtones. La réconciliation est une démarche qui doit être menée et mise en pratique au quotidien. Nous sommes déterminés à mener à bien la tâche qui nous attend.

> Dès le premier jour, notre nouveau gouvernement a voulu protéger nos communautés, bâtir l’économie et donner des moyens d’agir à la population canadienne. Nous avons accompli beaucoup de choses ensemble — et nous sommes prêts à continuer ce travail au cours de la nouvelle année.

> La démocratie est plus forte quand tout le monde y participe. Fier de notre caucus jeunesse, qui veille à ce que les jeunes du Canada aient une voix au Parlement.

> Réduire les émissions de méthane est l’une des façons les plus rentables de réduire la pollution et de renforcer la compétitivité économique du Canada.   Aujourd’hui, nous instaurons de nouvelles mesures pour réduire ces émissions au pays avec des solutions bien de chez nous. (…)
Les émissions de méthane sont responsables d'environ 30 % du réchauffement planétaire jusqu'à maintenant.   Le nouveau gouvernement du Canada agit pour réduire ces émissions — et diminuer la pollution, lutter contre les changements climatiques et protéger les Canadiens.

> À titre de président du G7, le Canada a réalisé des investissements et conclu des partenariats qui font de notre pays une force pour la paix et la coopération, un défenseur du multilatéralisme et un chef de file dans les domaines de l’énergie, de la technologie et de la défense.

> Aujourd'hui, le Canada franchit une étape cruciale vers l’élaboration de lignes directrices entièrement canadiennes en matière de finance durable. Sous la direction de Business Future Pathways et de l'Institut climatique du Canada, et élaborées de concert avec des investisseurs, des chefs de file de l’industrie, des partenaires autochtones, la société civile et des universitaires, ces lignes directrices établiront des définitions claires et fondées sur la science pour les investissements « verts » et de « transition ». Elles contribueront à attirer des capitaux privés et à renforcer la crédibilité du marché. C'est ainsi que nous donnons les moyens d'agir aux acteurs du marché et que nous mettons le capital au service de la construction d'une économie plus forte, plus résiliente et plus durable !

> Notre secteur florissant des technologies propres a créé des milliers d’emplois bien payés, principalement pour réduire les émissions de méthane. Nos nouvelles mesures dans ce domaine permettront de réduire la pollution et pourraient créer quelque 35 000 emplois d’ici 2040.

> En prévision des négociations entourant l’ACEUM l’an prochain, j’ai parlé avec les PM de provinces et territoires aujourd’hui de nos objectifs communs : plus de certitude pour nos travailleurs et entreprises et du soutien pour ceux touchés par les droits de douane des É.-U.

> Nous allons bâtir le Canada à l’aide de matériaux canadiens, à partir d’aujourd'hui.

> Nous lançons aujourd’hui notre politique « Achetez canadien ». Nos grands projets de construction et de défense donneront la priorité à l’acier, à l’aluminium et au bois d’œuvre canadiens. Nous bâtissons en grand, avec audace et, dès aujourd’hui, avec des ressources canadiennes.

> Grâce à sa nouvelle politique « Achetez canadien », le Canada deviendra son meilleur client.

> En vertu de la nouvelle politique « Achetez canadien », nous réalisons nos grands projets de logement, d’infrastructure et de défense avec des matériaux, des technologies et des travailleurs canadiens.

 

● Côte d’Ivoire
♦ Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP)

> Croissance et stabilité : la Côte d’Ivoire s’impose sur la scène internationale
La Côte d'Ivoire renforce sa position économique en Afrique subsaharienne avec le relèvement de sa note souveraine de "BB-" à "BB" par Fitch Ratings, reflétant la stabilité politique et une croissance projetée à 6 %. La gestion rigoureuse des finances publiques, avec un déficit ramené à 3 % du PIB et une dette plus soutenable, soutient cette reconnaissance. Sous le leadership du Président Alassane Ouattara, les réformes structurelles ont renforcé la confiance des investisseurs internationaux. Cette évaluation souligne la résilience du pays face aux incertitudes mondiales. La Côte d’Ivoire se confirme ainsi comme un modèle de croissance inclusive et durable en Afrique.

> Le Vice-Président Tiémoko Meyliet Koné a quitté Abidjan pour représenter le Président Alassane Ouattara au 68ᵉ Sommet de la CEDEAO à Abuja. Le Sommet abordera la situation politique, sécuritaire et économique de l’Afrique de l’Ouest, ainsi que la monnaie unique régionale. La participation de la Côte d’Ivoire reflète le leadership affirmé du Président Ouattara dans la sous-région. Sous sa direction, le pays s’impose comme un acteur clé de la stabilité et de l’intégration économique régionale. À l’international, la diplomatie ivoirienne renforce l’image de la Côte d’Ivoire comme partenaire fiable et influent.

 

● Equateur
♦ Gouvernement 
Daniel Noboa Azin (président de la république)

> Avec le soutien des États-Unis, nous avons lancé une opération conjointe temporaire avec l'armée de l'air équatorienne à Manta, dans le cadre d'une stratégie bilatérale de sécurité à long terme.
Cette opération nous permettra d'identifier et de démanteler les filières du trafic de drogue et de traduire en justice ceux qui pensaient pouvoir prendre le contrôle du pays.

> Pour la première fois en près de dix ans, aucune mesure n'est imposée ; au contraire, un consensus et une unité règnent entre le gouvernement, les employeurs et les employés.
La hausse du salaire minimum témoigne du dynamisme de l'économie, conjuguée à des politiques incitatives à la création d'emplois.

> J'ai chargé l'État équatorien de poursuivre la société Progen [spécialisée dans l’énergie] aux États-Unis. La plainte a été déposée hier.
Je sais que cette affaire suscite l'inquiétude de nombreux Équatoriens. C'est pourquoi je leur apporte mon soutien indéfectible et ma détermination à épuiser tous les recours légaux possibles jusqu'à ce que le pays obtienne des réparations complètes.

 

● Etats-Unis  
♦ Parti démocrate 
Hakeem Jeffries (leader du Parti démocrate à la Chambre des représentants) 

> Nous avons commencé l'année avec la promesse de Donald Trump d'un âge d'or pour l'Amérique. Aujourd'hui, l'immense majorité des Américains, y compris nombre de ses prétendus partisans, savent que cette année a été catastrophique. Hier soir, Donald Trump a une fois de plus clairement indiqué qu'il semble toujours croire que la crise du logement est une supercherie. Or, ce n'est pas une supercherie. Cette crise est bien réelle. Et si cette année a été si désastreuse pour les Américains, sous un gouvernement entièrement contrôlé par les Républicains, c'est notamment parce qu'ils détiennent la Chambre des représentants, le Sénat et la présidence. Ils ont exercé ce contrôle total tout au long de l'année et n'ont rien fait pour réduire le coût de la vie exorbitant dans le pays.
L'année dernière, Donald Trump, Mike Johnson, John Thune et les républicains de la Chambre et du Sénat ont promis à maintes reprises aux Américains de faire baisser le coût de la vie. Ils ont même affirmé que les prix diminueraient dès le premier jour. Ils ont menti aux Américains. Aux États-Unis, le coût de la vie n'a pas baissé, et tout le monde le sait. Au contraire, il a augmenté. Le prix des logements, des produits alimentaires, de l'électricité, de la garde d'enfants et des soins de santé est hors de contrôle et s'apprête à empirer encore davantage à cause de la crise du système de santé orchestrée par les républicains, qui a durement touché les Américains tout au long de l'année.
Pourquoi Mike Johnson et les républicains de la Chambre quittent-ils Washington alors qu'une loi, soutenue par une majorité bipartite de la Chambre, prolongerait les crédits d'impôt de l'Affordable Care Act de trois ans ? Nous devons adopter ce projet de loi et le transmettre au Sénat avant la fin de l'année, avant l'expiration des crédits d'impôt, afin d'éviter que des dizaines de millions d'Américains ne voient leurs primes d'assurance maladie, leurs tickets modérateurs et leurs franchises exploser pendant les fêtes. Nombre de ces Américains issus de la classe ouvrière subiront des hausses de primes de 1 000 à 2 000 dollars par mois. C'est inacceptable. C'est pourquoi les démocrates de la Chambre ont lancé avec succès une pétition de décharge qui a recueilli 218 signatures bipartisanes. Et rien n'empêche Mike Johnson de soumettre ce projet de loi au vote immédiatement.
Les Républicains de la Chambre ont choisi de quitter la salle avant la fin de la journée, et c'est bien dommage. Ils n'ont fait que confirmer que leur seul objectif au sein de ce Congrès, l'unique objectif de Donald Trump, l'unique objectif de la majorité républicaine à la Chambre, est d'accorder des allégements fiscaux massifs à leurs donateurs milliardaires, tout en imposant leur idéologie d'extrême droite aux Américains et en ne faisant absolument rien pour améliorer leur quotidien. C'est consternant. Je ne pense pas que ces gens-là souhaitent remporter d'autres élections, car ils n'ont littéralement rien fait pour améliorer la vie des Américains. Les Démocrates de la Chambre, comme nous l'avons maintes fois affirmé, sont déterminés à remporter cette victoire. Nous allons continuer à œuvrer sans relâche pour réduire le coût de la vie dans ce pays. Nous allons continuer à œuvrer sans relâche pour réformer notre système de santé défaillant. Et nous allons continuer à œuvrer sans relâche pour éradiquer la corruption et bâtir un pays du peuple, par le peuple et pour le peuple.

> Le moral des consommateurs est au plus bas. L'économie de Trump est un désastre et les Américains le savent.

> Les crédits d'impôt de l'Affordable Care Act expirent ce mois-ci. Des dizaines de millions d'Américains pourraient perdre leur assurance maladie. Les républicains de la Chambre des représentants ont créé cette crise du système de santé parce qu'ils se moquent éperdument de vous.

 

Chuck Schumer (leader de la majorité démocrate au Sénat) 
> Je présente une résolution enjoignant le Sénat à engager des poursuites judiciaires contre le ministère de la Justice pour son mépris flagrant de la loi, dû à son refus de publier l'intégralité des dossiers Epstein.
Le peuple américain mérite une transparence totale, et les sénateurs démocrates utiliseront tous les moyens à leur disposition pour l'obtenir.
Il est inadmissible que cette administration dissimule la vérité.

> La loi votée par le Congrès exige la publication intégrale des dossiers Epstein afin de garantir une transparence totale. Or, cet ensemble de documents fortement expurgés, publiés aujourd'hui par le ministère de la Justice, ne représente qu'une infime partie des preuves.
La simple publication d'une masse de pages noircies viole l'esprit de transparence et la lettre de la loi. Par exemple, les 119 pages du document ci-dessous ont été entièrement caviardées. Nous exigeons des réponses.
Les sénateurs démocrates analysent actuellement les documents publiés afin de déterminer les mesures à prendre pour que l'administration Trump rende des comptes. Nous explorerons toutes les pistes pour que la vérité éclate.

> Trump n'a proposé aucune solution pour faire baisser les primes d'assurance maladie des Américains.
Il n'a cessé de blâmer les démocrates, mais voici les faits : aucune accusation, aucun mensonge, aucune autosatisfaction ne changera le fait que les Américains paieront beaucoup plus cher leur assurance maladie à partir du 1er janvier, et que c'est entièrement la faute de Trump et des républicains.

> Le discours du président Trump hier soir a démontré qu'il vit dans une bulle, complètement déconnecté de la réalité que vivent et ressentent les Américains au quotidien.
Les gens se sentent de plus en plus étouffés et hier soir, Donald Trump savourait sa victoire.
Le fait est que les prix augmentent. Le chômage augmente. Et rien ne semble pouvoir améliorer la situation.
Les démocrates se battent pour remettre le pays sur la bonne voie.

> Je soutiens pleinement la procureure générale James dans ses efforts pour empêcher l'administration Trump de démanteler le CFPB.

> Le chômage atteint 4,6 %, un niveau jamais vu depuis quatre ans !

Voici à quoi ressemble la prétendue économie « A++++ » de Donald Trump : des coûts plus élevés, des droits de douane accrus et un taux de chômage record depuis la coivd19.
Le CFPB a été un outil précieux pour lutter contre les pratiques commerciales abusives des entreprises et a permis aux Américains de récupérer près de 20 milliards de dollars.
Cette administration ne reculera devant rien pour aggraver le quotidien des Américains ; nous devons utiliser tous les moyens légaux pour nous défendre.

> Donald Trump tente encore une fois de supprimer des milliers d'emplois syndiqués bien rémunérés et d'augmenter votre facture d'électricité.
Je lutte contre la guerre menée par Trump contre l'éolien en mer, une guerre qui menace l'emploi et l'énergie américains. Je continuerai à me battre pour que ces projets, les milliers d'emplois qu'ils créent et l'énergie qu'ils fournissent puissent se poursuivre.

> Trump et ses amis milliardaires tentent de manipuler l'information pour créer leur propre réalité alternative.
L'administration Trump n'a aucun droit de veto sur les informations diffusées. CBS devrait diffuser la version intégrale et non censurée de ce reportage au plus vite.
Une presse libre ne se soumet pas au président ; elle le tient responsable.

> Trump « n’exclut pas » d’envoyer vos fils et vos filles à la guerre, tout cela pour détourner l’attention de la publication obligatoire des dossiers Epstein.
Il ne fait que cela pour son propre intérêt. Les Américains ne veulent pas d’une guerre sans fin.

> Il était inquiétant d'entendre le président Carr persister hier dans sa menace de destituer Kimmel, et préoccupant de constater que si peu de républicains osaient s'y opposer.
Aucun gouvernement n'a le droit de réduire au silence, d'intimider ou de censurer la liberté d'expression.
L'un des plus grands dangers pour notre démocratie est l'intimidation des médias pour protéger Donald Trump. C'est le propre des dictateurs.

> Quinze millions de personnes vont perdre leur assurance maladie parce que Donald Trump a laissé faire.

 

Hillary Clinton (ancienne secrétaire d’Etat) 
> Les coûts des soins de santé vont bientôt augmenter pour des millions de personnes, exposant les Américains au risque de perdre leur couverture médicale. Les républicains au Congrès pourraient régler ce problème. Alors pourquoi ne le font-ils pas ?

> Il n'y a pas si longtemps, les femmes étaient obligées d'avoir un cosignataire masculin pour obtenir une carte de crédit ou un prêt immobilier. Aujourd'hui, l'administration Trump souhaite supprimer les protections contre ce type de discrimination.

 

● Japon 
♦ Parti démocrate constitutionnel

> [Comité exécutif permanent] « La tension monte sur les marchés financiers. Nous allons suivre la situation de près », déclare le président Noda
le Parti constitutionnel démocrate japonais a tenu sa 143e réunion du comité exécutif permanent au sein de la Diète.
Dans son discours d'ouverture, le président Yoshihiko Noda a évoqué la campagne nationale « Ça commence ici » sur laquelle le parti travaille actuellement. « Hier, je me suis rendu sur un site d'élevage d'huîtres à Hiroshima. Ce que l'on voit dans les médias et ce que l'on apprend sur place en discutant avec la fédération de la préfecture de Hiroshima et l'équipe chargée de la politique halieutique sont deux choses complètement différentes. En ouvrant les coquilles d'huîtres, j'ai constaté que seulement 10 % d'entre elles contenaient de la chair, ce qui m'a beaucoup frappé et m'a convaincu de la nécessité d'apporter notre soutien. » Il a ajouté : « Le 25, avec la coopération de la fédération de la préfecture d'Aomori, nous recevrons des explications sur la situation après le séisme au large de l'est du Japon. L'année prochaine étant l'année du cheval, je souhaite me rendre sur tous les sites du pays et montrer que notre parti est déterminé à résoudre les problèmes. »
Il a également évoqué la décision de la Banque du Japon de relever son taux directeur à 0,75 % lors de sa réunion de politique monétaire : « Depuis lors, le yen continue de s'affaiblir. Cette tendance devrait se poursuivre. Les taux d'intérêt ont dépassé les 2 %. Le budget de l'année prochaine sera annoncé le 26. Les marchés financiers sont tendus, notamment en ce qui concerne le montant de la dette. Nous suivrons cela de près. » Il a ensuite ajouté avec force : « Sous l'égide du NC (Next Cabinet), nous avons créé un nouveau groupe de travail sur la politique monétaire. Les marchés financiers devraient rester tendus l'année prochaine, nous voulons donc bien comprendre la situation et en tirer parti pour notre politique. »

> [Conférence de presse de Jun Azumi, secrétaire général] « Rassembler les forces libérales modérées pour former une base politique »

- Fiscalité, gestion budgétaire et loi spéciale sur les obligations d'État
Interrogé sur la réforme fiscale et la stratégie parlementaire, le secrétaire général Azumi a répondu qu'il souhaitait « y réfléchir calmement après le Nouvel An », avant d'évoquer, en s'appuyant sur son expérience, le débat autour de la loi spéciale sur les obligations d'État. Revenant sur son mandat de ministre des Finances, il a déclaré : « J'ai pris conscience que l'utilisation de la loi spéciale sur les obligations d'État comme outil politique n'était absolument pas bénéfique pour le Japon ». Il a également souligné que le système actuel de révision quinquennale « a conduit à une délégation unilatérale au gouvernement, ce qui a entraîné une perte de contrôle sur la politique budgétaire expansionniste et la gestion laxiste des finances publiques ». « Je souhaite que notre parti mène une réflexion approfondie pour déterminer si une révision tous les cinq ans est vraiment suffisante avant de prendre une décision. Nous ne prendrons pas une position facile en acceptant cette demande si elle est approuvée. »
Il a également exprimé ses inquiétudes quant au fait que le projet de budget initial pour l'exercice prochain devrait être le plus important jamais présenté, craignant que « le budget supplémentaire n'ait supprimé les restrictions sur l'émission d'obligations d'État ». Évoquant les effets de la hausse des taux d'intérêt à long terme et de la dépréciation du yen, il a déclaré : « La faillite financière et la dépréciation de la monnaie auront des conséquences particulièrement graves pour les retraités et les personnes à faibles revenus. Je remettrai rigoureusement en question la légitimité de cette mesure devant la commission budgétaire. »
- Projet de création d'une capitale secondaire et réforme du système électoral
Au sujet du débat sur le projet de création d'une capitale secondaire, le secrétaire général Azumi a critiqué : « Le transfert des fonctions de la capitale est un sujet grave qui fait l'objet de discussions depuis des décennies, et il ne doit pas être traité à la légère pour respecter l'accord de coalition. » Il a déclaré qu'il s'opposerait fermement à tout projet avancé pour servir les intérêts d'une région ou d'un parti politique en particulier.
En ce qui concerne le système électoral, il a expliqué que « dans le système des circonscriptions uninominales, près de 80 % des voix sont en réalité concentrées entre les deux grandes forces politiques », soulignant la responsabilité du Parti constitutionnel démocrate en tant que premier parti d'opposition.
Concernant la réforme du système, il a déclaré qu'il était nécessaire de réexaminer un système vieux de 30 ans, mais qu'il ne fallait pas le démanteler sans avoir procédé à une analyse approfondie, et qu'il fallait prendre le temps d'en discuter au sein du Conseil parlementaire de la Chambre des représentants.
-  Politique nucléaire
En ce qui concerne la politique nucléaire, il a expliqué qu'il était « opposé à la construction de nouvelles centrales, mais qu'il pouvait comprendre dans une certaine mesure si cela permettait d'améliorer la sécurité » en ce qui concerne le remplacement (reconstruction) des centrales existantes. D'autre part, compte tenu des problèmes tels que l'allongement de la durée de vie des centrales, il a déclaré : « Nous souhaitons définir la politique fondamentale du parti après avoir discuté avec des experts ».

 

● Royaume Uni 
♦ Liberal democrats 
Ed Davey (leader) 

> Le président Trump a démontré à maintes reprises qu'on ne peut lui faire confiance en tant qu'allié fiable. Le Premier ministre doit cesser d'espérer et se confronter à la réalité.

> [Élections locales] On dirait bien une nouvelle manœuvre des travaillistes et des conservateurs pour priver les citoyens de leur droit de vote en mai. Kemi Badenoch doit absolument empêcher ses élus conservateurs de reporter les élections une fois de plus, simplement par peur des libéraux-démocrates.

> La taxe Trump de Starmer est un désastre pour notre système de santé et pour les patients. Des milliards de livres seront ponctionnés aux hôpitaux et aux médecins généralistes pour payer les grands groupes pharmaceutiques américains, le tout pour satisfaire la Maison-Blanche. Mais à quoi joue donc le Parti travailliste ?

> Les communautés juives ne devraient pas avoir à vivre dans la peur. L'antisémitisme est réel, pernicieux et n'a pas sa place en Grande-Bretagne.

> Trump s'en prend à la BBC. Il la poursuit en justice pour 10 milliards de dollars, et les conservateurs et les réformistes l'encouragent.
La BBC ne doit pas verser un centime à Trump. Au lieu de se soumettre, elle devrait le poursuivre en justice pour les mensonges qu'il propage à son sujet.

> Keir Starmer doit défendre la BBC face à la plainte scandaleuse de Trump, qui réclame 5 milliards de dollars, et protéger les contribuables contre toute augmentation excessive de leur budget.
Trump cherche à s'ingérer dans notre démocratie et à saper notre service public audiovisuel. Nous ne pouvons pas le laisser faire.

> [Keir Starmer a lancé une enquête officielle sur l'ingérence étrangère dans les élections.] Je suis heureux que Keir Starmer ait entendu nos demandes d'enquête suite au scandale de corruption russe au sein du parti Reform. Nigel Farage devrait être le premier à témoigner.

 

● Suisse 
♦ Le Centre 
> Le Centre prend au sérieux les préoccupations de la population en matière de sécurité. La Suisse a besoin de réponses modernes face aux nouvelles menaces.
C’est pourquoi Benedikt Würth et Isabelle Chappuis demandent un programme d’innovation dirigé par armasuisse pour promouvoir des technologies d’avenir et réduire les dépendances.
Objectifs:
– Mieux relier recherche, industrie et administration
– Faire progresser la souveraineté technologique
– Renforcer la capacité de défense
La Suisse est championne du monde de l’innovation, exploitons aussi ce potentiel pour la sécurité et la défense!
Plus d’innovation = plus de sécurité.
Plus de sécurité = plus de stabilité pour la Suisse.

> Le Centre prend au sérieux les préoccupations de la population concernant l'immigration et demande de cesser de détourner le regard au profit de solutions. L'initiative «Pas de Suisse à 10 millions» met en péril la voie bilatérale et les intérêts fondamentaux de notre pays.
Comme elle a de réelles chances d'être acceptée, le Centre s'engage aujourd'hui au Conseil des États en faveur d'un contre-projet direct.

> La Conférence des gouvernements cantonaux rejette l’imposition individuelle. Une voix de plus contre ce projet aussi injuste que coûteux! Le Centre, engagé depuis le premier jour contre cette réforme, salue cette décision.

> «Le Centre rejette l'initiative de résiliation de l'UDC, non pas parce que le problème de l'immigration n'existe pas, mais parce que c'est une mauvaise solution», explique Philipp Matthias Bregy, président du Centre. L’initiative mettrait fin aux accords bilatéraux et affaiblirait l'économie.

> Grâce au Centre, la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale est renforcée. Seuls ceux qui présentent des solutions capables de réunir une majorité améliorent la conciliation, seuls ceux qui y adhèrent s’engagent réellement en faveur de la conciliation.

 

♦ Vert’libéraux 
> Le Conseil fédéral ne doit pas se contenter de plans sur les PFAS: il doit agir ! Un plan d’action est nécessaire, mais la Confédération et les cantons doivent réduire dès maintenant l’utilisation des PFAS.

> Le Parlement dit clairement non à l’initiative du chaos. Tous les partis, sauf l’UDC, en reconnaissent le danger : elle met en péril la voie bilatérale et aggrave la pénurie de main-d’œuvre.

> Le Parlement a assoupli les règles d’exportation du matériel de guerre. Le PVL attend désormais du Conseil fédéral qu’il assume pleinement ses responsabilités et qu’il n’accorde des autorisations d’exportation qu’avec la plus grande prudence.

> Le Parlement adopte un financement moderne et durable des crèches. Cela améliore la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle et contribue à lutter contre la pénurie de personnel sur le marché du travail !

> Les motions de Tiana Moser ont été adoptées ! Les criminels multirécidivistes relevant du domaine de l’asile pourront désormais être efficacement détenus et renvoyés. En parallèle, une stratégie sera élaborée pour les demandeurs d’asile mineurs délinquants. Un signal fort !

> Nous rejetons la motion de Philipp Matthias Bregy. Aucune autorisation de pesticides en procédure accélérée ! Pour protéger notre santé, ces produits doivent être strictement contrôlés. Des études montrent que la qualité du sperme diminue dans les régions fortement exposées aux pesticides.

> Cet après-midi, le PVL s’engage au Conseil national pour accélérer l’extension et la transformation des réseaux électriques. C’est ainsi que nous posons les bases pour davantage d’énergies renouvelables !

> Nous saluons la baisse rétroactive des droits de douane avec les États-Unis. La protection des données, la protection de la nature et la sécurité des produits doivent toutefois être garanties. Notre interpellation sur ce sujet a été examinée aujourd’hui au Conseil national.

> La majorité parlementaire composée de l’UDC, du PLR et du Centre freine massivement la politique climatique. C’est pourquoi le PVL, conjointement avec le PS et les Verts, a exigé aujourd’hui un débat d’actualité sur le climat afin de remettre ce thème au cœur de l’attention.

> Session extraordinaire dédiée au renforcement de l’emploi et du pouvoir d’achat. Les solutions du PVL: les Bilatérales III, davantage de libre-échange, des incitatifs au travail pour les seniors, une réduction de la charge administrative et des finances publiques saines.

> En lien avec l’initiative parlementaire de Juerg Grossen, le PVL réaffirme qu’il faut des règles claires afin que les entreprises publiques ne concurrencent pas les PME, mais se concentrent sur leur mission principale.

 

Céline Weber (vice-présidente)
> Le refus du train de nuit Bâle-Malmo cache une réalité oubliée
La semaine passée,
le Conseil national a définitivement enterré le développement du train de nuit Bâle-Malmö. Là où la gauche y a vu un frein au développement de la mobilité verte, la droite s’est félicitée d’avoir épargné au contribuable une dépense inutile pour un train non rentable.
Derrière ce clivage gauche-droite classique, simplifié à l’extrême, pour ne pas dire caricatural, se cache cependant une tout autre réalité, qui n’a été que peu médiatisée, et qui n’a pourtant rien à voir avec les arguments tant (trop) entendus des deux côtés.
Premièrement, il convient de rappeler qu’un train n’est pas par définition plus écologique qu’un autre moyen de transport. Si le train est développé sur une ligne peu fréquentée, et alimenté par de l’électricité produite avec des centrales à charbon ou des centrales nucléaires… on est en droit de douter de l’aspect écologique de ce dernier. Entre outre, comme l’admettent les CFF eux-mêmes sur leur site:
«Les trains de nuit ne sont pas rentables, car ils entraînent d’importants coûts de matériel roulant, de redevances pour l’utilisation des sillons et de personnel»
On peut donc légitimement se demander si c’est bien le rôle du contribuable de subventionner une ligne de train a priori déficitaire, et qui sera largement utilisée par des personnes partant en vacances, et dont on peut supposer qu’elles ont les
moyens de financer leurs loisirs. L’Etat comme agence de voyages tous frais payés, ça interroge.
Mais alors j’en arrive au deuxième point. En effet, d’où vient l’argent pour ces trains de nuit? Contrairement à ce qu’on a pu lire et entendre, il ne s’agit pas de l’argent du contribuable, ou en tous cas pas de l’argent qui viendrait des impôts que nous payons. Il s’agit en réalité des recettes que la Confédération engrange, en vertu de la loi sur le CO2, entrée en vigueur le 15 mars 2024, en mettant aux enchères des droits d’émission pour les aéronefs.
Pour faire simple: lorsqu’un avion vole avec du kérosène, il émet du CO2. Avec la nouvelle loi sur CO2, les compagnies aériennes doivent acheter des droits d’émission de CO2. Et, toujours en vertu de la loi sur le CO2, la Confédération doit investir l’argent provenant de ces droits d’émission, soit dans le développement de trains de nuit (de préférence sur des lignes où ils peuvent concurrencer l’avion…), soit dans le développement de kérosène de synthèse (des kérosènes qui n’émettent pas de CO2), soit enfin dans les mesures permettant d’améliorer l’efficacité des aéronefs pour que ces derniers émettent moins de CO2.
En biffant simplement la subvention pour le train Bâle-Malmö, une majorité du Parlement a donc refusé de subventionner un train, mais ce n’est pas pour autant que l’argent sera économisé, contrairement à ce que peut penser le citoyen. L’argent ne fera que rester plus longtemps dans le fond, en attendant d’être dépensé ailleurs.
Sauf si le Parlement refuse d’appliquer la loi qu’il a lui-même élaborée et qui n’a fait l’objet d’aucun referendum. Et dans ce cas, ce ne serait plus juste le train qui déraille, mais une majorité du Parlement qui bafoue ses lois.

 

● Venezuela
♦ Vente Venezuela
María Corina Machado (leader)

> Aujourd'hui, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour le Venezuela s'est exprimé sans détour et a révélé au monde entier l'ampleur des atrocités commises dans la région.
Dans son rapport, il détaille comment le régime a institutionnalisé la terreur et confirme ce que nous dénonçons quotidiennement : dans les prisons d'État, des personnes meurent par omission et par cruauté ; nos jeunes et nos aînés sont enrôlés de force ; et un mécanisme pervers a été mis en place pour inciter les voisins à se dénoncer mutuellement, dans le but de détruire la confiance au sein de la société.
Le rapport décrit la pratique brutale des enlèvements de mères, d'enfants et de grands-parents, utilisés comme otages pour persécuter les dissidents, et expose l'horreur de la détention au secret et de la torture dans les prisons d'El Helicoide, de Fort Guaicaipuro et d'El Rodeo.
Le régime criminel a déclaré la guerre à ses citoyens et s'est heurté à une société courageuse et organisée, déterminée à être libre.

> Au nom du peuple vénézuélien, nous remercions les gouvernements d'Argentine, du Paraguay, du Panama, de Bolivie, d'Équateur et du Pérou pour leur ferme engagement en faveur de la démocratie et des droits humains dans notre pays, et pour avoir exigé la fin des détentions arbitraires et la libération des près de mille prisonniers politiques détenus par le régime de Maduro.
Nous savons que l'Amérique latine est solidaire du Venezuela dans son combat juste, légitime et irréversible pour la démocratie et la liberté.

> Ces derniers jours ont été riches en émotions ; inoubliables…
Je me suis rendu à Oslo pour recevoir un prix historique qui appartient à tous les Vénézuéliens et que je ramènerai au pays.
Tout pour le Venezuela !

> José Patines est un dirigeant syndical courageux et intègre, secrétaire général du Syndicat des travailleurs du ministère des Affaires étrangères. Depuis des années, il dénonce les abus et les conditions de travail extrêmes que le régime impose aux travailleurs vénézuéliens. José est notre camarade de lutte, un leader social engagé pour le respect des droits de tous les citoyens.
Par les enlèvements et la répression, le régime cherche à faire taire toutes les voix de la société civile qui luttent pour la liberté du Venezuela. Le résultat est tout autre : il renforce notre unité, notre détermination et notre force.