lundi 1 novembre 2021

La quotidienne centriste du 1er novembre 2021. Le mensonge en politique, une réalité de la démocratie mais pas pour autant recevable

Emmanuel Macron l’a confié à la presse, le premier ministre australien lui a menti à propos du contrat des sous-marins que l’Australie avait commandé à la France.

De son côté, Boris Johnson ment à l’Union européenne depuis qu’il est au pouvoir et sur l’accord du Brexit qu’il ne respecte pas sur de nombreux points et qu’il n’a jamais eu l’intention de respecter.

Ce sont deux exemples récents au niveau international qui sont emblématiques du mensonge qui peut exister entre des pays démocratiques qui plus est, qui sont des amis et des alliés.

Ce qui est grave.

Le mensonge entre adversaires et ennemis, lui, est quotidien, venant essentiellement des pays autoritaires et dictatoriaux mais pas seulement comme l’a rappelé récemment la ministre de la Défense française, Françoise Parly, il fait partie de  l’arsenal militaire pour tromper l’autre belligérant et l’intoxiquer en cas de conflit.

La guerre de la désinformation a toujours été pratiquée ce qui a permis, entre autres, que le débarquement de juin 1944 sur les côtes françaises soit une réussite.

Actuellement, la Chine et la Russie sont passées tellement maîtresses en matière de mensonges à répétition en direction de la communauté internationale et en période de paix que c’est devenu leur mode de communication normal et que l’on cherche ce qui pourrait être éventuellement vrai dans leurs déclarations…

Le mensonge existe également et évidemment en matière de politique intérieure.

Certains estiment que la promesse politique est mensongère par essence, ce qui est sans doute un peu exagéré.

Mais il est vrai que celles-ci sont souvent irréalisables.

En défense de ceux qui les énoncent, ceux qui les reçoivent le savent bien souvent!

Au-delà des promesses, il y a tous les discours qui sont remplis de mensonges afin de donner crédit à une thèse fallacieuse.

Avec le développement de l’élucubrationisme (complotisme), des fake news, des faits alternatifs et de toutes les autres techniques qui ont érigé la contre-vérité et le bobard en juges de paix, le 21e siècle se distingue dans sa pratique constante par certains.

Le mensonge est omniprésent dorénavant dans le discours politique, venant essentiellement des partis extrémistes, radicaux et populistes, de ces politiciens véreux mais pas que, malheureusement.

Reste qu’il n’est pas l’apanage de notre époque.

Les menteurs ont toujours existé et ils existeront toujours.

Ce n’est pas une raison pour les accepter et il nous faut faire la chasse à leurs tromperies parce qu’une démocratie républicaine qui fonctionne correctement doit apporter au citoyen une information la plus vraie possible.

Un combat de tous les jours et sans doute sans fin.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Parce qu’un enfant

Parce qu’un enfant a été jeté vivant dans les fours crématoires d’Adolf Hitler ou exécuté d’une balle dans la tête par ses Einsatzgruppen.

Parce qu’un enfant a été gazé par les avions de Saddam Hussein et d’Hafez al Assad.

Parce qu’une enfant a été torturé et abattu par Daesh et d’autres.

Parce qu’un enfant a été massacré à la machette au Rwanda et ailleurs.

Parce qu’un enfant a été tué dans une guerre ici, là et partout.

Parce qu’un enfant a été victime du terrorisme ici, là et partout.

Parce qu’un enfant a été assassiné ici, là et partout.

Parce qu’un enfant est mort de faim ici, là et partout.

Parce qu’un enfant est mort faute de médicaments et de soins ici, là et partout.

Parce qu’un enfant est mort de pauvreté ici, là et partout.

Parce qu’un enfant est en esclavage ici, là et partout.

Parce qu’un enfant a été violé ici, là et partout.

Parce qu’un enfant a été maltraité ici, là et partout.

Parce qu’un enfant est obligé de travailler ici, là et partout.

Parce que tant qu’il y aura un enfant qui aura besoin d’aide.

Parce que tant qu’un enfant sera violenté et en danger de mort aux quatre coins de la planète, en ces temps de relativisme et de défiance des valeurs humanistes, démocratiques et républicaines.

Alors, pour ces enfants, jamais je ne prétendrai que l’engagement politique est une futilité à prendre avec légèreté et inconséquence.

Alors, pour ces enfants, jamais je ne considérerai que l’engagement politique est un jeu où le plus fort et le plus malin gagnent.

Alors, pour ces enfants, jamais je ne considérerai que l’engagement politique est une option.

Alors, pour ces enfants, jamais je ne dirai que la politique ne sert à rien et ne peut pas changer les vies en bien et malheureusement en mal et que mon devoir comme celui de tous ceux qui se considèrent comme des personnes respectables est de s’engager pour faire le bien et repousser le mal.

Pour tous ces enfants.

Ici, là et partout.