mardi 14 septembre 2021

Présidentielle 2022. Sondage (Elabe) – Macron en tête, 25% à 26% au premier tour, 59% au second

Selon la nouvelle vague du sondage présidentiel de l’Institut Elabe pour BFMTV, Emmanuel Macron est en tête au premier tour et obtiendrait 26% (hypothèses Bertand, Pécresse, Pécresse et Zemmour) et 25% (hypothèse Bertrand et Zemmour) tandis que Marine Le Pen serait entre 18% et 23%.

Au second tour, Macron l’emporterait face à la candidate d’extrême-droite avec 59% contre 41% soit une baisse d’un point par rapport à la précédente vague.

A noter que l’autre candidat centriste, Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, obtiendrait entre moins de 1% et 1% des intentions de vote.

Scores des autres personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO): moins de 1% et 1%
- Philippe Poutou (NPA): 1%
- Fabien Roussel (PC): 2%:
- Jean-Luc Mélenchon (LFI): 8%
- Arnaud Montebourg (gauche): 1% et 2%
- Yannick Jadot (EELV): 7% et 8%
- Anne Hidalgo (PS): 6% et 7%
- Xavier Bertrand (droite), 15% (avec candidature Zemmour) ou Valérie Pécresse (LR), 13% (avec candidature Zemmour) et 14%
- Nicolas Dupont-Aignan (DF): entre 4% et 6%
- François Asselineau (UPR): moins de 1%
- Jean-Frédéric Poisson (CNI): moins de 1%
- Jean-Lassalle (populiste démagogue): 1% et 2%
- Florian Philippot (extrême-droite): 1%
- Eric Zemmour (extrême-droite): 8%

(Sondage réalisé par internet du 11 au 13 septembre 2021 auprès d’un échantillon de 1334 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,2 et 3,2 points selon l’institut)

 

L’Humeur du Centriste. Les libertés selon la famille Le Pen

Famille Le Pen

«Libertés, libertés chéries» dit la Marseillaise qui était un chant révolutionnaire contre un régime despotique.

Et c’est dans l’optique d’en rétablir un autre que la désormais candidate à la présidentielle de 2022 de RN, formation d’extrême-droite, a repris ce couplet de notre hymne national lors d’un meeting de campagne où le mot liberté a été mentionné pas moins de 85 fois selon le quotidien Le Monde.

C’est comme si les talibans faisaient du droit des femmes leur principal slogan ou qu’Eric Zemmour s’engageait à nommer un immigré au poste de premier ministres s’il était élu président de la république.

Mais quelles sont les libertés que cette adepte du fascisme veut instaurer, rétablir ou protéger.

D’abords, ce sont les «libertés françaises», évidemment, il fallait s’y attendre.

Exit donc l’universalité de la liberté, donc de la liberté.

Dans ces «libertés françaises» on trouve, entre autres, la liberté de polluer, la liberté d’endoctriner les enfants, la liberté d’inonder le web et l’audiovisuel de fake news, la liberté de mettre les immigrés dans des avions pour les expulser, la liberté de quitter l’OTAN et de ne plus obéir au droit international, la liberté de qualifier l’Union européenne de «dictature», la liberté de retirer la nationalité et de priver de droits sociaux ceux qu’elle n’aime pas.

Libertés, certes pas, françaises, non plus.

On est plutôt ici dans les licences franchouillardes.

Mais dans cette énumération où l’extrémisme et le populisme se mêle de manière nauséabonde, Marine Le Pen a oublié un certain nombre de libertés cultivées de longue date par sa famille.

Ainsi en est-il de la liberté d’être un fasciste qui nie la liberté.

Il y a aussi la liberté d’éditer des chants nazis et d’accueillir dans ses manifestations des énergumène qui font le salut du troisième reich, la liberté d’affirmer que les chambres à gaz sont un détail de la Seconde guerre mondiale, la liberté de dire que l’équipe de France de football est composée «d’étrangers» ou que le «sidaïque» est un «lépreux» adepte de la sodomie, la liberté de considérer les «races» comme inégales, la liberté d’admirer Donald Trump et Vladimir Poutine, la liberté d’avoir des amis comme Matteo Salvini ou Viktor Orban, la liberté de poser devant des livres sur Goebbels et Hitler, la liberté de faire des blagues racistes et antisémites, la liberté d’être l’alliée de Bachar El-Assad, la liberté d’interdire des médias de couvrir les meetings du FN/RN et, bien entendu, la liberté de dire n’importe quoi.

Un dernier exercice dans lequel excelle Marine Le Pen lorsqu’on se rappelle qu’elle avait affirmé à un média américain il y a quelques années qu’elle était «centriste» et proche du positionnement de Barack Obama.

Fermez le ban.

Centristement votre
Le Centriste