Voici une sélection,
ce 2 octobre 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias
ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Le parapluie nucléaire
français existe. Je travaille actuellement à l’actualisation de notre doctrine
et je souhaite poursuivre l’approfondissement de notre dialogue stratégique
avec les Européens qui le souhaitent. Il existe de toute façon une dimension
européenne depuis 1962. Début 2026, je prononcerai un discours sur la doctrine
nucléaire.
> [Confrontation
avec la Russie] Nous sommes en train de nous armer. Mais pendant longtemps,
nous avons sous-estimé la Russie. Certes, la Russie est beaucoup plus faible
que l'Europe sur le plan économique, sa population diminue et son industrie
n'est pas innovante. Cependant, elle produit beaucoup plus d'armes, et ce, plus
rapidement. Nous avons sous-estimé la menace. On ne passe plus du jour au
lendemain de l'état de paix à l'état de guerre. Nous sommes en confrontation
permanente. Outre le terrorisme, la Russie est la plus grande menace
structurelle pour les Européens. Elle met en danger notre sécurité collective
en intervenant dans nos campagnes électorales, en menant des cyberattaques, en
assassinant des opposants et en utilisant les flux migratoires comme moyen de
pression. La Russie teste notre défense aérienne et a modifié sa doctrine
nucléaire. On sous-estime à quel point les Russes influencent notre opinion
publique en diffusant des informations erronées, allant jusqu'à raconter des
histoires sur une invasion de punaises de lit en France. Nos sociétés ouvertes
sont vulnérables aux guerres de l'information. Nous sommes naïfs si nous ne
reconnaissons pas que l'armée secrète russe se répand dans nos démocraties.
Elle est composée de ces petits guerriers anonymes que l'on appelle des bots
numériques. Ils manipulent la démocratie en France, en Allemagne et en Europe.
> [Abattage d'un
avion de combat russe s'il pénètre sans autorisation dans l'espace aérien
européen] Conformément à la
doctrine de l'ambiguïté stratégique, je peux vous dire que rien n'est exclu. La
Russie a envahi l'Ukraine sans avertissement. L'Ukraine a résisté. Cependant,
dès le printemps 2022, nos partenaires américains ont déclaré qu'ils
n'enverraient pas de soldats. Nous avons répété à plusieurs reprises à Moscou
ce que nous ne ferions pas. C'est un signe de faiblesse. Nous devons maintenir
Poutine dans l'incertitude. Et nous devons réduire notre dépendance, en
particulier vis-à-vis des Américains.
> [Agression de
Poutine contre l’Ukraine] Nous travaillons à l’adoption du 19e paquet de
sanctions. Elles fonctionnent beaucoup mieux qu'on ne le dit. Pour que les
sanctions soient encore plus efficaces, il faut désormais concentrer les
efforts sur la flotte fantôme. Les signaux clairs envoyés par les États-Unis
sont utiles. Nous devons lutter contre ces quelque 800 navires actifs qui
contournent les sanctions. De nombreuses entreprises ont été sanctionnées, mais
un contrôle efficace est nécessaire. Nous devons tous nous unir pour contrôler
ces navires, les bloquer et augmenter les coûts pour l'économie russe. Nous
devons également accélérer l'aide à court terme à l'armée ukrainienne.
> [Agression de
Poutine contre l’Ukraine] Le président américain s'est exprimé très clairement.
La Russie n'est pas fiable. C'est une très bonne nouvelle : Les Etats-Unis sont
à nouveau en accord avec l'Europe. Nous avons créé la coalition des volontaires
le 17 février 2025 à Paris. Il faut prendre conscience ce que cela signifie.
Pour la première fois, tous ces États membres offrent des garanties de sécurité
à l'Ukraine. Ils se déclarent prêts à équiper et à former l'armée ukrainienne
et à intervenir en cas d'attaque. Pour paraphraser Emmanuel Kant, nous avons
commencé à sortir de notre minorité stratégique dont nous sommes nous-mêmes
responsables. Auparavant, nous ne pensions qu'en termes d'OTAN ou de dépendance
vis-à-vis des États-Unis. Aujourd'hui, nous avons réfléchi ensemble. Nous avons
déclaré qu'il s'agissait de notre propre sécurité. Nous sommes prêts à agir,
même si tous les autres devaient abandonner. C'est remarquable ! Notre offre
est sur la table. Il n'y a plus de retour en arrière possible. Nous verrons
jusqu'où les Américains sont prêts à nous accompagner. Nous sommes en train de
clarifier cela.
> [Confrontation
avec la Russie] Nous allons examiner comment nous pouvons mettre en place nos
propres garanties de sécurité pour les Européens, en plus des garanties de
sécurité de l'OTAN. C'est un changement profond. Je pense que nous garderons
les Américains à nos côtés pour faire pression sur la Russie.
> [Confrontation
avec la Russie] Il est très important d’avoir un message clair. Les drones, qui
violeraient nos territoires, représentent un risque important. Ils peuvent être
détruits, point final.
> [Extrêmes ont
fortement progressé en France] On
me dit souvent que c'est de ma faute. Mais cette tripartition du paysage
politique existe partout en Europe. Vous avez une gauche radicale plus ou moins
forte, comme Die Linke ou d’autres mouvements, un bloc central au sens large du
terme et un troisième bloc d'extrême droite qui progresse partout, y compris en
Allemagne. Si le bloc du centre, de la gauche modérée à la droite modérée, veut
faire avancer le pays, il faut s'entendre. C'est exactement ce qui se passe
actuellement. Dans le système français, cela va moins de soi. Les Allemands qui
lisent ces lignes peuvent donc être rassurés.
> [Pour Bayrou, le
pays au bord du gouffre] Il convient d'être prudent avec de tels propos. La
France est un pays solide, doté d'une bonne solvabilité, qui génère
d'excellentes recettes fiscales et dispose d'infrastructures dans lesquelles il
a beaucoup plus investi ces dernières années qu'en Allemagne. Nous disposons de
moteurs de croissance tels que les start-ups, qui sont sans aucun doute les
plus performants d'Europe continentale.
Cependant, notre modèle social est moins bien géré qu'en Allemagne. Vous avez
adopté un programme de réformes il y a 25 ans. En 2017, nous avons assoupli le
marché du travail et entamé la réforme de l'assurance chômage et des retraites,
qui reste controversée. Notre système social est plus coûteux, notre
administration plus complexe et nous avons plus de fonctionnaires par habitant
que vous. (…)
Il faut accepter qu'il y ait des cycles. Avant la pandémie, nous avons réussi à
réduire notre dette, à nous moderniser et à avoir une relance. Nous avons mieux
géré ensemble la crise du covid19 que la crise financière de 2008, tant au
niveau franco-allemand qu'européen.
La France a mieux protégé ses citoyens et ses entreprises contre l'inflation
que l'Allemagne. Cela nous a coûté cher. Nous avons sous-estimé les effets du
ralentissement économique en Europe après le pic d'inflation. Nous sommes
désormais contraints de freiner la hausse des dépenses. Les débats sur la
fiscalité sont légitimes. Je tiens à vous assurer que la France dispose
toujours de fondamentaux économiques très solides.
> Nous apprenons
actuellement ce que l’Allemagne connait mieux que nous : former des coalitions
et négocier entre les forces parlementaires. Parfois, la France avance plus
rapidement. Au cours de mon premier mandat, tout s'est bien passé, car nous
disposions d'une majorité absolue. Actuellement, nous mettons plus de temps que
vous à nous mettre d'accord, car les compromis ne faisaient pas partie de notre
culture politique pendant longtemps.
> J'ai toujours
considéré l'Allemagne comme un pays ami et un partenaire, et j'ai toujours
essayé de jeter des ponts. Cela vaut également pour le chancelier Merz. Nous
sommes confrontés à des défis communs, tels que la montée de l'extrême droite.
Notre croissance est solide, mais nous n'avons pas encore résolu la question
des finances publiques. Depuis que je suis Président, l'économie française a
connu une croissance de 10 %, contre seulement 7,8 % pour l'Italie et 3,44 %
pour l'Allemagne.
> Le couple
franco-allemand est une belle histoire, car il ne va pas de soi. Ceux qui
pensent qu'il s'agit d'une routine se trompent. Ce ne sont pas des forces
profondes qui nous unissent. Ce partenariat doit être constamment réinventé. Je
crois fermement à l'idée européenne, au projet de paix, de prospérité et de
démocratie sur notre continent. Je pense qu'il repose sur le couple
franco-allemand.
> J'ai proposé à Friedrich Merz, immédiatement
après son élection, d'essayer une nouvelle méthode. Contrairement à ce que nous
avions toujours fait jusqu'à présent, nous n'avons pas attendu les négociations
de coalition. Bien que j'aie toujours accordé une attention particulière à l'Allemagne,
comme l'ont montré le traité d'Aix-la-Chapelle et la visite d'État de l'année
dernière, qui m'a beaucoup impressionné, j'ai appris de nouvelles choses.
Lorsque le chancelier Merz est venu pour la première fois à Paris le 7 mai,
nous avons pu immédiatement présenter un document commun de relance du
franco-allemand, car nous avions déjà commencé à travailler. Les risques
géopolitiques l'exigent. Nous sommes également liés par une culture similaire,
car le chancelier Merz est lui aussi issu du secteur privé. Il nourrit une
profonde amitié pour la France et souhaite que nous réussissions.
> Nous ne pourrons
jamais relever les défis de la décarbonisation, de la compétitivité et de la
souveraineté sans l'énergie nucléaire. Si nous voulons fermer ensemble nos
centrales à charbon polluantes et renoncer au gaz importé, nous avons besoin
d'un modèle européen reposant sur trois piliers. Le premier pilier est
l'économie d'énergie, le deuxième est les énergies renouvelables. Le problème
est que les énergies renouvelables ne sont disponibles que de manière
intermittente et que nous avons besoin d'un complément, à savoir l'énergie
nucléaire. L'Allemagne et l'Europe ont la chance que la France produise de
l'énergie décarbonée. L'année dernière, nous avons beaucoup exporté vers
l'Allemagne. En matière d'énergie nucléaire, l'Allemagne se comporte comme Monsieur
Jourdain dans la comédie de Molière, qui parle en prose sans le savoir : vous
en consommez déjà beaucoup chaque année.
> [Projets de
défense franco-allemands] Ces
projets importants répondent à des besoins stratégiques que nous avions
identifiés en 2017 avec la chancelière Merkel. Sont-ils rendus caducs par
l'évolution géopolitique ? Non, au contraire ! Nous savions dès le départ que
cela serait très difficile, car des industriels concurrents ont été contraints
de s'associer pour un projet. De nombreux députés, encore plus au Bundestag
qu'à l'Assemblée nationale, se posent sans cesse la question suivante : les
emplois dans ma circonscription sont-ils assurés ? Les entreprises d'armement
des deux côtés revendiquent le leadership. C'est donc à nous de maintenir le
cap de ce que nous considérons comme relevant de l’intérêt général
franco-allemand, et de continuer à travailler à des solutions communes. Avec le
chancelier, nous avons demandé une revue des projets par nos deux ministres des
Armées, d'ici à la fin d'année. Et c'est sur cette base que nous allons statuer
et prendre les décisions qui s'imposent, sans prêter le flanc aux commentaires
des uns et des autres. (…)
Le plus important est de continuer à nous équiper et à renforcer la défense
européenne. Je suis favorable à une intégration maximale, car nous devons
produire davantage, et ce au niveau européen. Je souhaite convaincre nos amis
allemands d'acheter davantage de produits européens. Nous avons des entreprises
industrielles qui, compte tenu de l'abondance des fonds publics, ont conservé
bon nombre de leurs anciennes habitudes. Elles doivent toutefois être prêtes à
coopérer davantage en tant qu'Européens, à produire plus rapidement et à être
plus innovantes. Car je constate que beaucoup en sont capables au niveau
international.
> Le chancelier
Merz et moi-même accordons une grande importance à la crédibilité de l'Europe.
Dans le cadre de cette proposition, la préférence européenne sera donnée aux
équipements militaires européens. Les avoirs russes gelés ne peuvent pas être
simplement confisqués, ce qui serait contraire au droit international. Mais ils
seraient utilisés comme garantie pour donner de la visibilité à notre soutien à
l’Ukraine dans la durée via la garantie du budget européen et les garanties
nationales. En substance, cela marque une disponibilité de l’Allemagne à
s’endetter conjointement en faveur de l’Ukraine. Il s’agit d’un véritable
changement. C’est le résultat de la coopération franco-allemande. (…)
Nous l'avons déjà fait pendant la pandémie. Nous allons en discuter car on voit
bien que notre signature est très forte sur des priorités qui font notre
puissance et notre indépendance.
> Simplifier encore
et abaisser les barrières sur le marché intérieur européen, soutenir
l’innovation et l’investissement, continuer la décarbonation, affirmer la
préférence européenne : voilà notre cap pour une Europe plus compétitive
et plus souveraine.
> L’an dernier,
50 000 d’entre-vous ont bénéficié du leasing social pour rouler en voiture
électrique. C’est bon pour le pouvoir d’achat, bon pour nos usines, bon pour
les emplois. C’était un engagement de campagne. Je sais que beaucoup
l’attendent. On remet ça !
► Sébastien Lecornu (Premier ministre)
[Nota: Nous faisons figurer
Sébastien Lecornu dans cette liste alors qu’il n’est pas centriste mais
appartient à l’aile droite de Renaissance, parti centriste/central et qu’il
s’est toujours défini comme un homme de droite; c’est à ce titre que ses propos
sont retranscris ici et du fait qu’il est en train de composer un gouvernement
d’axe central; en revanche, une fois son équipe gouvernementale composée, il ne
sera plus présent ici]
> Remerciements à nos commandos Marine et aux équipages de la Marine
nationale qui sont intervenus ce week-end à bord d'un pétrolier de la flotte
fantôme russe, actuellement au mouillage au large de Saint-Nazaire, dans le
cadre d’une enquête de pavillon. Leur action a contribué au placement en garde
à vue de deux membres de son équipage par la Gendarmerie maritime, sur décision
du procureur de la République de Brest.
► Gouvernement démissionnaire
[Nota: Ce gouvernement
démissionnaire était dirigé par un centriste, François Bayrou ; nous avons
donc décidé de reprendre les propos de tous les ministres puisqu’ils agissent
sous l’autorité d’un Président de la République et d’un Premier ministre
centristes/centraux ; néanmoins nous avons fait une distinction avec d’un
côté les ministres centristes-centraux et les autres puisqu’il s’agit d’un
gouvernement de coalition du fait que le Président de la République et le
Premier ministre ne disposaient pas d’une majorité à l’Assemblée nationale; la
nomination de Sébastien Lecornu comme nouveau Premier ministre a comme
conséquence la suppression de cette liste de François Bayrou]
●
Ministres centristes/centraux
Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition
écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche)
> Le «coût» d’un vêtement ne se limite pas uniquement à son prix.
L’affichage du coût environnemental de nos vêtements entre en vigueur
aujourd’hui. Concrètement, les marques qui le souhaitent peuvent afficher ce
score en ligne et en magasin. Mon objectif est double : lutter contre l’ultra
fast-fashion en donnant aux consommateurs l'information pour faire des choix
éclairés ; faire de ce score un outil de pilotage des efforts des marques pour
"produire mieux", car améliorer ses pratiques de production rimera
avec obtenir un meilleur score.
> Grande tristesse à l’annonce de la disparition de Jane
Goodall, pionnière de la primatologie et figure mondiale de la protection de la
biodiversité. Inlassable défenseure de la vie sauvage, elle a transformé pour
toujours notre regard sur les chimpanzés et notre lien avec le vivant. Son
héritage continuera d’inspirer des générations entières. Toutes mes pensées
accompagnent ses proches.
● Autres
ministres
Gérald Darmanin (ministre d’Etat, Garde des sceaux, ministre de la Justice)
> Je soutiens sans réserve les propositions de bon sens de Sébastien Lecornu:
fin des cotisations sur les heures supplémentaires (on a fait la
défiscalisation !), améliorer le partage des bénéfices entre salariés et
actionnaires, et baisse de l’impôt sur le revenu pour ceux qui travaillent !
Charlotte Parmentier-Lecocq (ministre déléguée auprès de
la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargée
de l’Autonomie et du Handicap)
> Aujourd’hui, c’est la Journée internationale des personnes âgées !
Vieillir n’est pas seulement une réalité individuelle, c’est un enjeu
collectif.
La longévité est une chance pour notre pays : elle nous invite à repenser nos
solidarités, nos villes, notre système de santé, et à mieux reconnaître la
place des aînés dans notre société. Cela suppose aussi de lutter contre
l’âgisme, qui trop souvent freine la participation et l’inclusion de nos aînés.
- Prévenir avec le programme ICOPE, qui repère précocement les signes de
vulnérabilité et propose un accompagnement personnalisé au plus près des
territoires.
- Renforcer la recherche, la prévention et l’accompagnement avec la stratégie
nationale des Maladies Neuro-dégénératives, pour améliorer la vie quotidienne
des personnes concernées et de leurs proches.
Bien vieillir, c’est un droit pour chacun. C’est la promesse d’une société plus
juste, sans âgisme, où l’âge ne rime jamais avec isolement mais avec respect,
autonomie et transmission.
Valérie Létard (ministre déléguée auprès du ministre de
l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, chargée du Logement)
> La crise du logement est européenne. Le futur Plan européen doit être
un levier pour produire plus, accélérer la rénovation urbaine, réguler les
locations de courte durée, loger les jeunes et lutter contre le sans-abrisme.
La France soutient cette ambition tout en gardant en considération les réalités
nationales.
Benjamin Haddad (ministre délégué auprès du ministre de
l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de l’Europe)
> Défiscalisation des heures supplémentaires, réduction de l’impôt sur
le revenu pour les couples au Smic, partage de la valeur: soutien total aux
propositions de Sébastien Lecornu pour valoriser le travail.
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> En démocratie, il y a des règles. À l’Assemblée nationale, je me bats
pour qu’elles soient respectées et que l’équilibre politique soit garanti. Je
ne me bats ni pour le RN ni pour LFI : je me bats pour la démocratie.
> Le barrage républicain est politique. Le bureau de
l’Assemblée, ce sont des règles de représentation institutionnelle. Oui, je
suis en faveur du barrage républicain, car je combattrai toute ma vie les idées
du RN. Mais priver 3 groupes de représentation, c’est une anomalie
démocratique.
> Sur le budget, on ne peut pas dire que le Parlement
doit avoir toute sa place et balayer d’un revers de main des centaines d’heures
de débat à venir. Cessons de brandir la motion de censure à tout-va :
proposons, amendons, débattons.
> Le Bureau de l’Assemblée nationale est désormais
renouvelé et représentatif de sa diversité politique. L’Assemblée nationale,
loin d’être paralysée ou condamnée au blocage, est en ordre de marche pour
travailler au service des Français . Je remercie l’ensemble des députés et des
présidents de groupe qui ont permis ce résultat respectueux de nos règles
démocratiques.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Jean-René Cazeneuve (député)
> Les pistes proposées par Sébasitn Lecornu vont dans le bon sens :
partage de la valeur, baisse de l’impôt sur le revenu, heures supplémentaires,
et transmissions. Objectif clair : augmenter le pouvoir d’achat des
travailleurs !
Olivia Grégoire (députée)
> En 2023 quand Shein et Temu augmentent leurs ventes de 58% et 178% en France,
les défaillances des commerces d’habillement progressent de 51,3%. Ouvrir nos
vitrines à Shein, c’est faire de nos centres-villes les mausolées de nos
commerces. Les fossoyeurs sont rarement des sauveurs.
Violette Spillebout (députée)
> Il faut faire en sorte que les revenus du capital puissent être plus
taxés pour les très riches.
● MoDem
Frédéric Petit (député)
> En démocratie, pouvoirs exécutif, parlementaire, et judiciaire
sont strictement séparés. En tant que député, très engagé sur les tragédies du
Proche-Orient, mon rôle consiste à contrôler de façon quasi-quotidienne
l'action du gouvernement afin de mettre fin aux massacres, restaurer une paix
solide et protéger nos ressortissants, nombreux dans cette région. Je fais
toute confiance aux services consulaires sur place pour garantir la sécurité et
la santé de tous nos compatriotes.
● Parti radical
Bernard Fialaire (sénateur)
> Une éthique à géométrie variable selon les médias ? Faut-il un
ordre des journalistes avec un code déontologique unique pour distinguer
journalistes et chroniqueurs et restaurer la confiance ? Les journalistes n’ont
jamais réussi à s’accorder sur un Conseil de presse.
► Autres
● Commission européenne
Stéphane Séjourné (Vice-président exécutif à la Prospérité et à la Stratégie
industrielle)
> Le manque d'intégration du
marché intérieur européen équivaut à un droit de douane que nous nous imposons
à nous-mêmes de l'intérieur. Redoublons d'efforts pour réduire les obstacles au
marché unique, tant au niveau des États membres qu'au niveau de l'UE.
> Nous avons
évidemment besoin des investissements étrangers en Europe. Mais sous conditions
UE; emploi local, transfert de compétences, respect de nos normes
environnementales et sociales. C’est notre chemin européen.
> Depuis le
départ, la Commission est aux côtés des industriels et des travailleurs de
l’acier. Dans le plan acier, nous avons déjà pris des mesures pour aider le
secteur. La semaine prochaine, nous présenterons une nouvelle clause de
sauvegarde, la plus robuste jamais présentée.
> Plan auto,
soutien au made-in-Europe, collaboration sur les matières 1ères critiques :
l’Espagne joue un rôle prépondérant à chaque étape de la politique industrielle
UE. Nous la construisons ensemble.
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Laurence Farreng (députée)
Pologne, Estonie, Roumanie, Danemark, Norvège et maintenant France… les
incursions russes se multiplient dans notre espace souverain. La défense, la
fermeté, la protection à l’echelle européenne plus que jamais indispensables
● Personnalités
centristes
Clément Beaune (haut-commissaire au
Plan)
> La souveraineté est l’inverse du déclin : elle repose sur la
certitude que le rayonnement européen pluriséculaire peut se poursuivre. Contre
le repli et le défaitisme, c’est cela, l’esprit de La Sorbonne.