vendredi 15 octobre 2021

Présidentielle 2022. Sondage (Ifop) – Macron en tête au premier tour (25%-27%), Zemmour continue à monter, Le Pen à descendre

Selon la 6e vague du sondage présidentiel de l’Institut Ifop pour LCI et Le Figaro, Emmanuel Macron obtiendrait au premier tour 25%, 26% et et 27% des intentions de vote selon le candidat investi par LR (Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Michel Barnier tandis que Marine Le Pen serait respectivement à 17%, 18% et 18,5%.

Au second tour, Macron l’emporterait face à la candidate d’extrême-droite avec 58% contre 42% soit un gain de deux points.

A noter que l’Ifop n’a pris la peine de proposer aux sondés l’autre candidat centriste, Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI.

Scores des autres personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO): 0,5% (=)
- Philippe Poutou (NPA): 0,5% (-0,5)
- Fabien Roussel (PC): 1,5% ou 2% (=):
- Jean-Luc Mélenchon (LFI): 8% et 9% (+1 et +1,5)
- Arnaud Montebourg (gauche): 1,5% et 2% (-2)
- Anne Hidalgo (PS): 5% et 5,5% (-0,5)
- Yannick Jadot (EELV): 7% (-1)
- Candidat droite ou LR: Xavier Bertrand, 15% (=) ou Valérie Pécresse, 10% (-1) ou Michel Barnier, 8% (-1,5)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF): 2,5% et 3% (=)
- Jean-Lassalle (populiste démagogue): 0,5% et 1% (=)
- Eric Zemmour (extrême-droite): 16% (Bertrand), 17% (Pécresse), 17% (Barnier) (+3 et +4)

(Sondage réalisé par internet entre le 9 et le 13 octobre 2021 auprès d’un échantillon de 4503 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge d’erreur non indiquée)

 

 

Présidentielle 2022. Sondage (Odoxa) – Macron largement en tête avec 25% ou 26,5% au premier tour et 58% au second face à Le Pen

Selon la deuxième vague du sondage présidentiel de l’Institut Odoxa pour l’hebdomadaire l’Obs, Emmanuel Macron obtiendrait au premier tour entre 25% ou 26,5% des intentions de vote selon le candidat investi par LR (25% face à Xavier Bertrand ,26% face à Valérie Pécresse et 26,5% avec Betrand et sans Hidalgo et Montebourg) tandis que Marine Le Pen serait en seconde position et entre 18% et 18,5% soit entre 7 et 8 points de retard.

A noter qu’Eric Zemmour gagne 6 points en un mois.

Au second tour, Macron l’emporterait face à la candidate d’extrême-droite avec 58% contre 42%, soit les mêmes scores que la vague précédente.

A noter que l’autre candidat centriste, Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, n’a pas été proposé aux sondés.

Scores des autres personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO): 1% (-0,5)
- Philippe Poutou (NPA): 2% (=)
- Fabien Roussel (PC): 2% (=)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI): entre 8% et 9% (+1)
- Candidat EELV: Yannick Jadot, 6,5% et 7% ((entre +0,5 et +1) et 11% (sans présence d’Hidalgo et Montebourg)
- Anne Hidalgo (PS): entre 4% et 4,5%%
- Candidat LR: Xavier Bertrand, 13% (-1) ou Valérie Pécresse, 8,5% (-4)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF): entre 2% et 2,5% (=)
- Eric Zemmour (extrême-droite): 16% ou 16,5% (+6)

(Sondage réalisé par internet du 5 au 11 octobre 2021 auprès d’un échantillon de 3010 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,1 et 2,4 points selon l’institut)

 

 

La quotidienne centriste du 15 octobre 2021. Les sondages parlent toujours du moment présent – il en a toujours été ainsi – et se trompent rarement

Haro sur les sondages une nouvelle fois de la part de certains médias et de tous ceux qui trouvent qu’ils ne correspondent pas à leur propre invention de la réalité, voire qu’ils mentent ou qu’ils sont faux.

Et de sortir des sondages qui disaient une chose alors que six mois après il se passait autre chose.

Ou de certaines différences entre le résultat de tel sondage et de tel autre.

Sans parler des manipulations qui seraient faites pour les «redresser» c’est-à-dire le choix des sondeurs d’appliquer des correctifs à des chiffres trop éloignés de ce que disent d’autres enquêtes d’opinion ou résultats d’élections passées.

Longtemps ils ont ainsi rehaussé les score du FN parce qu’à une époque, devant les enquêteurs, ceux qui votaient pour le parti d’extrême-droite avaient honte de le faire.

Les temps ont changé!

Quant à la véracité des sondages, elle ne vaut qu’à l’instant où les sondés répondent aux questions.

C’est une vérité première qu’il faut rappeler à ceux qui divaguent sur le sujet.

Bien sûr, des tendances moyennes et longues peuvent apparaitre avec des sondages qui comportent plusieurs vagues, c’est-à-dire qui posent exactement les mêmes questions toujours de la même façon.

C’est pourquoi, par exemple, les baromètres de popularité se contredisent d’un jour à l’autre, voire le même jour, selon cet institut qui a réalisé celui-ci et cet autre qui a réalisé celui-là parce que la question n’est jamais la même, sans parler des listes «fermées» (où le sondé ne peut faire son choix que sur une liste de personnes ou d’items).

Et lorsque donc les sondages ainsi que leurs vagues convergent vers les mêmes résultats ou tendances, ils sont en général exacts n’en déplaisent à leurs contempteurs.

De plus, lors d’une élection, la dernière vague de chaque sondage donne en général le bon résultat avec des scores très proches de ce qu’ils seront.

Pour remonter à quelques années – les techniques se sont améliorées et depuis une dizaine d’années elles sont fiables quand elles sont correctement utilisées –, il n’y a pas eu de surpris énorme dûe à une erreur monumentale des sondages.

En 2007, ils prédisaient un deuxième tour Sarkozy-Royal avec la victoire du premier nommé; en 2012, ils prévoyaient un duel Sarkozy-Hollande et la victoire du second; en 2017, ils prévoyaient que Macron et Le Pen se retrouveraient face à face et que l’actuel président de la république l’emporterait.

Et lors des dernières élections au Royaume-Uni, en Espagne, en Italie et, dernièrement, en Allemagne, pour ne prendre que les grands pays européens, les derniers sondages effectués donnaient les bons résultats.

Même aux Etats-Unis, ils ne se sont pas trompés puisqu’en 2016, ils donnaient Hillary Clinton gagnante en nombre de voix devant Trump, ce qui a été le cas, tout comme ils donnaient Joe Biden vainqueur largement, ce qui s’est produit.

Dès lors, ceux dans les médias et les partis politiques qui accusent les instituts de sondage de mensonges, de propagande, de manipulation ou d’incapacité sont des menteurs et ils le savent.

C’est d’autant plus grave qu’ils alimentent les théories du complot et les fake news qui désormais prétendent que toutes les élections sont truquées.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

 

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. En mémoire de Samuel Paty, en défense de la liberté

Samuel Paty est mort il y a un an, décapité par un illuminé qui agissait au nom de l’Islam parce que faussement accusé par deux musulmans qui n’en avaient rien à faire des lois de la République et qui l’ont expressément désigné comme cible.

Tout cela parce que le professeur d’Histoire avait parlé de la liberté d’opinion et d’expression en prenant en exemple les caricatures publiées par Charlie hebdo et qui valurent à la rédaction du journal satirique de voir une partie de sa rédaction massacrée par deux autres illuminés qui agissait également au nom de l’Islam.

Parce que nous devons nous souvenir de Samuel Paty et nous devons associer son assassinat lâche et barbare à une attaque contre la liberté, celle qu’il défendait et qu’il voulait enseigner à ses élèves.

Oui sa mort est emblématique des assauts constants contre la démocratie républicaine et pas seulement par les intégristes islamistes et pas uniquement lorsque ceux-ci en viennent à commettre des actes d’une atrocité et d’une sauvagerie sans nom.

Car oui sa mort est également la résultante de nombre de nos lâchetés, petites et grandes, nous qui affirmons défendre les valeurs humanistes et les principes démocratiques mais qui n’agissons pas ou peu quand celles-ci et ceux-ci sont en danger dans le quotidien.

Tous les jours nos sociétés de liberté doivent faire face à des agressions, parfois minimes mais qui se répètent sans cesse, de la part de leurs ennemis.

Ceux-ci, au-delà de leurs menées sanguinaires, mènent un travail de sape dont nous ne savons toujours pas comment nous protéger sans renoncer à notre idéal d’une vie libre et d’une dignité respectée dans une communauté ouverte.

Alors, en rendant hommage à Samuel Paty pour le premier anniversaire de sa mort, nous devons faire de cette date du 15 octobre la célébration de la liberté et de la lutte contre l’obscurantisme et l’inscrire à jamais dans le calendrier républicain.