vendredi 6 janvier 2017

Actualités du Centre. Jean Arthuis: Emmanuel Macron est centriste

Jean Arthuis
Ce n’était donc pas une déclaration en l’air ou un soutien du bout des lèvres.
Lorsqu’il y a quelques semaines, Jean Arthuis, est venu dire lors d’un meeting d’Emmanuel Macron qu’il soutenait sa candidature pour 2017, il s’agissait d’un acte réfléchi.

Ainsi, au micro de RFI, l’ancien ministre de l’Economie, ancien président de l’Alliance centriste, parti membre aujourd’hui de l’UDI, et toujours député européen, est venu expliquer les raisons pour lesquelles il s’est rangé derrière le leader d’En marche.

D’abord parce qu’il pense que même si Macron ne se revendique pas centriste, il en est un.

D’ailleurs, «dans son approche politique pour conduire des réformes, il est pragmatique, il est libéral, il est pédagogue, il est expérimentateur. Donc je lui fais confiance.»

Et si Arthuis estime même que Macron peut être considéré comme «au-dessus» du Centre, puisqu’il n’est ni gauche-ni droite, c’est parce qu’«il place son engagement au-dessus des considérations partisanes».

En outre, raison très importante pour l’européen convaincu, «Il a une ambition une vision pour l’Europe (…).Il a une claire idée de ce que devrait être l’Europe, d’un noyau dur, d’un noyau fort qui entraîne l’ensemble de l’Union européenne».

Quant à la jeunesse et l’inexpérience de Macron, il n’est pas inquiet: «il a une capacité d’analyse, de prise position et de convictions qui permet à Arthuis de n’avoir «pas de doute» sur «sa carrure et ses épaules assez larges pour être à la hauteur de la situation» en matière internationale et faire face à Donald Trump ou Vladimir Poutine.

Par ailleurs, le député européen est revenu sur la position de l’UDI lors de la primaire LR où il voulait lui-même se présenter ce que la formation centriste lui a interdit de le faire.

Il dit avoir été «déçu» que l’UDI ne participe pas à celle-ci mais encore plus «étonné» qu’ensuite elle prenne position pour un candidat, en l’occurrence Alain Juppé.

Surtout, il regrette que la formation centriste n’ait pas été capable de défendre directement ses positions.