samedi 11 janvier 2020

Propos centristes. France – Défense de la démocratie; Convention pour le climat; réforme des retraites; municipales à Paris; Iran…

Voici une sélection, ce 11 janvier 2020, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

● Emmanuel Macron (Président de la République)
- On aura toujours besoin de la démocratie représentative. Je le dis parce qu'elle a été beaucoup attaquée
- La démocratie délibérative telle que vous êtes en train de la pratiquer est une solution à la défiance.
- La démocratie représentative dans ses règles actuelles laisse un espace vide. Elle n'épuise pas le démocratique. Vous avez raison de dire que c'est un problème. La question, c'est comment remettre les colères dans un cadre démocratique
-Les citoyens ont demandé plus de démocratie, ils ne veulent plus être simplement celles et ceux qui respectent les lois. Ils veulent participer. La Convention citoyenne pour le climat, c'est cela.
- La vraie question, c'est comment on articule la démocratie, la prise de décision forcément complexe et le changement de comportement de nos concitoyens. Le pari qu'on a ensemble à résoudre, c'est ça.
- Je l’ai dit, le répète : on ne signera plus d’accords avec des puissances qui ne respectent pas l’Accord de Paris sur le climat.
- Plastique : comment permettre au secteur de s’adapter ? On ne peut pas dire aux dizaines de milliers de citoyens qui travaillent dans ce secteur: «ton travail n’existe plus parce qu’on interdit du jour au lendemain ».
- Si on veut ensemble réussir cette aventure démocratique inédite, j’ai besoin que vous sachiez prendre des options fortes.
- [Je souhaite] sur quelques mesures, en appeler à un référendum, car c’est ce qui permettra de partager avec tout le monde la préoccupation sur le sujet.
- Je m’engage à revenir devant vous rendre compte des décisions » qui seront prises par le gouvernement sur la base des propositions.
- La taxe [carbone] est un outil pertinent, mais à plusieurs conditions : qu'on corrige les situations contraintes et qu'elle soit utilisée pour l'environnemental et le social. Est-ce la seule solution, non?
- On a fait une erreur sur la taxe carbone et j’ai ma part de responsabilité dans cette erreur [même si] elle a été votée [avant mon élection]. (…) L’acceptabilité d’une telle taxation, si elle était remise sur la table, n’est soutenable que si elle prévoit des mécanismes d’accompagnement pour à la fois les plus modestes et ceux qui en sont les victimes. 
- [2020 sera] l'année de l'engagement pour le climat.
- Modifier la Constitution, je ne peux pas le faire seul. Si on allait dans ce sens, je devrais demander au gouvernement de proposer un projet de loi constitutionnel. Il devra aller d'abord à l'Assemblée puis au Sénat. S'ils votent ce texte de manière conforme, je peux le mettre à référendum.
- Le combat pour la biodiversité est jumeau de celui du climat.
- Si vous voulez ma conviction, soit on ira vers une crise profonde de l'économie mondiale, soit on arrivera à réformer notre économie en intégrant le facteur climatique et social. Je me bats pour ça.
- [Crime d'«écocide] C'est un travail qui n'a de sens que si on le fait à l'international. Je souhaite qu'on aille dans ce sens. Je suis sceptique sur l'effet utile si on ne le fait qu'en droit français, je suis favorable à ce qu'on le porte à l'international.
- Le défi, c'est de transformer notre organisation au niveau international pour intégrer la composante climatique et environnementale.
- Je crois que le modèle d'une économie de marché ouverte est compatible avec l'écologie.
- J'insiste sur écologique et social. Ce que je n'avais pas assez vu, c'est l'impact social sur des citoyens qui travaillent et vivent dans des endroits où il y a peu de transports collectifs.
- On est dans une forme de hiatus, catastrophisme contre immobilisme.
- Les gens partagent de plus en plus la conscience écologique. On doit énormément à notre jeunesse et à nos scientifiques. De l'autre côté, il y a des gens qui ont peur face à ces informations. Le hiatus qu'on a à combler, c'est comment construire un monde habitable et heureux en sachant ça.
- La France aura toujours cette ligne de dire : nous n'aurons pas d'accord commercial avec un pays qui ne respecte pas l'accord de Paris. (…) La France ne ratifiera pas un accord avec le Mercosur, parce que le Brésil ne s'est pas mis en situation de respecter l'accord de Paris. (…)Nous sommes dans une situation de confiance qui nous permet de ratifier le Ceta. (…)On a rajouté un veto climatique qui permet d'activer quelque chose de fort si on divergeait sur le plan climatique. Compte tenu de nos informations, du travail qu'on a fait et du veto climatique, si on décide de ne pas ratifier le Ceta, c'est qu'on décide que toute forme d'intégration commerciale n'est plus possible. On ne signerait plus jamais d'accords commerciaux avec qui que ce soit.
- Je m'engage, sur ce qui peut l'être, à faire un référendum. (…) Si ce sont des textes de loi qui peuvent passer comme tel, je peux les soumettre à référendum.
- Moi je pense que le monde de l'après carbone peut être un monde plus heureux. On peut vivre mieux demain dans notre pays si on prend les bonnes décisions, qu'on arrive à les expliquer à chacun, et qu'on embarque tout le monde.

● Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Edouard Philippe (Premier ministre)
- [Réforme des retraites] Demain, j’adresserai aux organisations syndicales et patronales des propositions concrètes qui pourraient être la base de ce compromis. Elles porteront notamment sur les objectifs et les modalités de la conférence de financement.
- [Réforme des retraites]  Cette journée de consultations a donné lieu à des discussions très franches et constructives. Nous avons bien avancé dans la recherche du compromis que nous souhaitons obtenir. C'est donc une journée utile mais il nous reste du travail.

Christophe Castaner (ministre de l’Intérieur)
Améliorer les conditions de travail de nos sapeurs-pompiers & personnels de la sécurité civile et investir dans leurs moyens d'intervention est une priorité et une nécessité. En 2020, nous mettrons tout en oeuvre pour mieux protéger ceux qui nous protègent.

Jean-Yves Le Drian (ministre des Affaires étrangères)
- [Iran] L’accord sur le nucléaire n’est pas mort. Les américains se sont retirés de l’accord: c'est une mauvaise décision.
- [Libye] Il n'y a pas de victoire militaire possible pour assurer la sérénité du pays. Seul un processus politique peut le permettre, à l'abri d'ambition de puissances étrangères.

Florence Parly (ministre des Armées)
- En Iran, il faut saisir ce moment, pour redonner de l’espace à des discussions.
- Les leçons que nous devons tirer de cette séquence dramatique, c’est qu'il faut mettre un terme à l’escalade. Cela se produit depuis le 8 janvier, après les représailles iraniennes, le président des Etats-Unis a fait le choix de ne pas riposter. Donc il faut saisir ce moment, pour redonner de l’espace à des discussions et négociations.
- Ça suppose qu’on ne tue pas l’accord de Vienne d’il y a cinq ans. C’est le seul outil dont on dispose. Cela suppose que l'Iran cesse ses violations de l'accord. Elles deviennent assez irréversibles. Il faut renouer les fils du dialogue. Il faut protéger cet accord de Vienne avec la totale contribution des Iraniens.

Bruno Le Maire (ministre de l’Economie et des Finances)
La France va se doter d’une stratégie pour faire de notre pays un des leaders mondiaux en matière de technologies quantiques. C’est un enjeu de souveraineté.

Elisabeth Borne (ministre de la Transition écologique et solidaire)
- Je veux rendre hommage aux 150 citoyens de la Convention citoyenne, qui prennent sur leur temps pour faire des propositions qui soient à la hauteur de l’urgence climatique et acceptables par les Français. Ces propositions, elles seront reprises sans filtre par le Gouvernement.
- [Hausse des ventes de pesticides en France] On n’est pas sur le bon chemin. Il faut interdire les usages non-agricoles avant cet été
- [Convention citoyenne pour le climat] Je ne commenterai aucune mesure parce qu’on n’influence pas leur travail.
- [Grève à la SNCF] Il y a un coût considérable : l’ordre de grandeur est de 20 millions d’euros par jour.
- [Réforme des retraites] Ce texte peut évoluer d’ici la présentation au Conseil des ministres et la présentation au Parlement.

Jean-Michel Blanquer (ministre de l’Education)
- [Tribune: «La mémoire des attentats de janvier 2015 nous dicte un impératif absolu»]
Il y a cinq ans, nous étions plusieurs millions dans la rue avec le sentiment de porter une indignation et une aspiration communes à toute la société française. Au cours des jours précédents, l’ignominie avait tué, à Charlie Hebdo et à l’Hyper Cacher. Les haineux avaient massacré des personnes et des principes auxquels nous tenons plus que tout : la liberté d’expression, la sûreté d’une société sans racisme ni antisémitisme, l’art de vivre du pays que nous chérissons.
Nous avons vu ce jour-là la France telle que nous l’avons toujours aimée : unie par-delà tous les clivages au nom de la liberté. Cela nous consolait un peu. Cela nous faisait espérer beaucoup.
Cinq ans plus tard, que reste-t-il de cette espérance ? Le message « Je suis Charlie » a été attaqué dès le début par toutes les forces de fragmentation qui caractérisent notre époque : les avocats du communautarisme, les cyniques, les individualistes, les relativistes, les négationnistes, etc. Ceux, qui au fond, ont toujours quelque chose de plus important que la France et la liberté à défendre ont fait feu de tout bois. Leur force est considérable car ils sont déterminés et organisés.
Notre siècle court le risque d’une asymétrie démocratique. Ceux qui veulent détruire la République et la démocratie sont minoritaires, mais par la chambre d’écho que donnent les réseaux sociaux et notre monde d’information continue et indifférenciée, ils sont ceux qui font le plus de bruit.
Ceux qui veulent détruire la République et la démocratie sont minoritaires, mais ils sont dédiés à la mission qu’ils se sont donnée, organisent des réseaux politiques, médiatiques, académiques, sont parfois soutenus par des puissances étrangères tandis que le camp républicain est en position défensive et désorganisée.
Ceux qui veulent détruire la République et la démocratie sont minoritaires, mais ils bénéficient d’une vague mondiale qui porte le populisme et l’islamisme fondamentaliste. Ils se posent en adversaire de la mondialisation, mais ils en sont la grimace.
Face à eux, il faut désormais une stratégie. Elle suppose une reconquête des cœurs et des esprits par l’idéal universaliste républicain. C’est à notre portée. Et cela commence par l’éducation. C’est en donnant à chaque enfant l’esprit logique et la culture que nous lui donnons les moyens d’être une personne libre et un citoyen éclairé. N’oublions jamais qu’il y a cinq ans, des individus nés et ayant grandi en France ont porté les armes contre la République. Ce constat nous oblige à être lucides sur le travail à accomplir.
Si j’ai fait le choix de m’impliquer avec autant de force dans la consolidation des savoirs fondamentaux comme dans la défense du principe de laïcité et la lutte contre le communautarisme, c’est porté par la conviction profonde que l’acquisition des connaissances à l’école n’est possible qu’affranchie de tous les obscurantismes qui cherchent à se dresser contre elle.
C’est pourquoi le respect de la laïcité au sein des établissements et l’apprentissage de tous les enfants des fondements d’une citoyenneté républicaine sont au cœur du projet pour une école de la confiance. Il faut toujours le rappeler : la garantie que les connaissances transmises auront pour principes la raison et la méthode, la faculté d’acquérir les réflexes de civilité commune sont des piliers de l’école de la République car elles constituent aussi les fondations éclairées de notre cohésion nationale.
La mémoire des attentats de janvier 2015 nous dicte un impératif absolu. Celui de refuser toute mansuétude devant l’exacerbation des communautarismes et des dogmatismes. Tel est l’engagement du président de la République et du gouvernement. Tel est l’engagement de l’éducation nationale. Cet engagement est aussi de donner un nouveau souffle républicain à l’école en relançant l’ascenseur social et en transmettant avec efficacité les savoirs et les valeurs. C’est le sens de tout ce qui est engagé aujourd’hui par des politiques publiques concrètes pour l’école et pour tous nos enfants.
- Lutter contre le négationnisme et l’antisémitisme, par l’enseignement de l’histoire et par la transmission des valeurs de la République. Nous le faisons, avec des résultats.

Gérald Darmanin (ministre des Comptes publics)
- [Réforme des retraites] Je pense désormais qu’un compromis rapide et satisfaisant pour tous est possible. Il est à portée de main. En acceptant la proposition de Laurent Berger d’une conférence de financement et en ne cantonnant pas les discussions à la seule question de l’âge pivot, le premier ministre montre l’importance considérable qu’il accorde au dialogue social. En acceptant de discuter ensemble de la gestion de 320 milliards d’euros - le plus gros poste de dépense publique en France -, Édouard Philippe montre qu’il a l’esprit de conciliation et de concorde républicaine et sociale. Mais chacun doit faire un pas: gouvernement et syndicats.
- [Réforme des retraites] C’est un des enjeux du compromis. Le gouvernement est prêt à donner du temps à cette conférence des financeurs, mais juillet ne serait pas compatible avec le calendrier législatif. Nous devons être responsables dans ce que nous proposons, c’est-à-dire assurer le financement de nos promesses et de nos projets. C’est l’ADN du gouvernement et de notre majorité. Les Français n’attendent pas que des intentions, ils attendent aussi des preuves et des actes. La conférence devrait donc se dérouler dans un délai compatible avec l’étude du projet de loi. Nous voulons que les conclusions de ce compromis puissent être intégrées dans le texte examiné au Parlement, avant les lectures définitives à l’Assemblée et au Sénat.
- [Réforme des retraites] L’essentiel est de définir des mesures qui assurent l’équilibre d’un système nouveau et solidaire, ainsi que son financement dans l’avenir, pour que les Français retrouvent confiance dans leur système de retraites. Le gouvernement continue de penser que l’âge pivot est une mesure juste et efficace. Ce qui est sûr, c’est qu’on doit travailler un peu plus longtemps, parce que notre espérance de vie augmente et parce que c’est ce qu’ont fait tous les pays autour de nous. Je crois que les Français y sont prêts, même si ce n’est pas toujours de gaieté de cœur. Mais le premier ministre a toujours dit qu’il était ouvert à un «cocktail de propositions», dans un échange avec les partenaires sociaux. Il accepte l’idée que ceux-ci, dans un esprit de responsabilité - ce qui est le cas des syndicats réformistes -, partagent la décision et proposent d’autres choses que le gouvernement. Ce qui compte pour le gouvernement est d’avoir des mesures qui assurent l’équilibre: il ne faut pas donner à nos enfants le poids du financement de notre retraite et le poids de notre dette. Écoute sociale, souci de responsabilité, recherche du compromis, c’est la formule gagnante dans laquelle nous devons tous nous inscrire.
- [Réforme des retraites] J’entends beaucoup de bêtises sur ce point. La réforme ne coûte pas plus cher que prévu. Les retraites représenteront toujours 14% du PIB, il n’y a donc pas à s’inquiéter d’une réforme qui pourrait, comme je le lis ici ou là, avoir fait naître beaucoup de concessions budgétaires. Ce n’est pas le cas. La réforme des retraites n’est pas destinée à faire des économies sur le dos des Français. Le gouvernement s’y est engagé. Pour autant, il ne s’agit pas d’entraîner des dépenses inconsidérées. Des mesures comme la pension minimum à 1000 euros ont certes un coût, mais en même temps nous supprimons les régimes spéciaux, ce qui représente des milliards d’euros d’économies chaque année. Encore une fois, en aucun cas il n’est question de laisser à nos enfants le paiement de la dette. Ce serait le résultat de notre manque de courage.
- [Réforme des retraites] Quand la droite dure propose deux années de plus de travail pour tous sans discernement, elle oublie ce qu’est la vie d’un ouvrier textile de Tourcoing, dont les mains sont déformées par son outil de travail, ou les effets du travail à la chaîne. Le président de la République et le premier ministre montrent un courage dans la réforme qu’aucun gouvernement n’a eu jusqu’à présent, en mettant fin aux régimes spéciaux. Il me semblait que la famille politique à laquelle j’appartenais était sensible à ce sujet. Elle l’a beaucoup dit… Nous le faisons. Elle devrait s’en réjouir et nous soutenir.
- [Réforme des retraites]  Je ne suis pas d’avis de toujours reporter les réformes courageuses et nécessaires pour le pays. D’ailleurs ces habitudes anciennes donnent à la fin les difficultés dans lesquelles nous sommes… Cette réforme était dans le projet présidentiel de 2017. Il est désormais temps d’avancer. Par ailleurs, les discussions au Parlement dureront plusieurs semaines, il est tout à fait possible de mener l’examen du texte et la conférence de financement en parallèle. Ce qui est important, c’est que les conclusions de la conférence de financement puissent être intégrées dans le projet de loi avant son vote définitif. Les Français attendent de nous de l’écoute mais aussi du courage.

Marc Fesneau (ministre des Relations avec le Parlement)
- [Réforme des retraites]  L'âge pivot n'est pas un totem"
- [Réforme des retraites] C'est parce qu'il y a un défaut d'équilibre financier que nous en sommes là aujourd'hui"
- [Réforme des retraites] Nous avons fait des pas, les syndicats aussi. Laurent Berger disait que la question du financement était seconde mais manifestement elle est suffisamment centrale pour qu'on ait besoin de faire une conférence de financement.
- Quand vous êtes responsable public, c'est à vous de donner un cap, une direction. Vous ne vous mettez pas à l'abri. Au risque de conflictualités, il y a une nécessité de réformer ce pays. C'est à ce prix que l'on retrouvera notre rang et la fierté d'être Français.

Frédérique Vidal (ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation)
- [Réforme des retraites] Les discussions sur la réforme des retraites se poursuivent entre le gouvernement et les organisations syndicales pour avancer sur la question de l’équilibre financier. Il est important de pouvoir garantir que cet équilibre existe. Les autres solutions proposées seront étudiées
- Le changement climatique n’est pas une opinion mais un fait. Le climatologue Jean Jouzel présidera un groupe de travail pour avancer sur l’intégration des enjeux de la transition écologique dans les formations du supérieur.
- Depuis le premier janvier, l'INRA et l'IRSTEA forment une même communauté, au service d’une même ambition, portée par un même établissement : INRAE. Un beau projet scientifique qui permettra de répondre aux défis agronomiques parmi les plus complexes de notre temps.
- 0 806 000 278 c’est le numéro d’urgence mis en place pour accompagner tous les étudiants en situation d’urgence et les informer sur leurs droits et les aides à leur disposition.

Adrien Taquet (secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance)
- La différence entre un pédophile et un pédocriminel, c'est le passage à l'acte. Désormais, un numéro existe pour les personnes attirées par les enfants qui souhaitent être aidées et orientées : 0806231063.
- [Réforme des retraites] Les personnes les plus vulnérables bénéficieront de cette reforme.
- [Réforme des retraites] Dans le texte qui sera adopté, la question du financement doit être réglé.

Amélie de Montchalin (secrétaire d’Etat aux Affaires européennes)
- [Brexit] On ne sacrifiera pas les intérêts des citoyens et des entreprises européennes, on ne transigera pas sur la loyauté, l’équilibre, la réciprocité de notre relation future avec les Britanniques. Ce qui compte ce n’est pas un accord rapide, c’est un bon accord.
- [Réforme des retraites] Ce qui n’est pas négociable : une seule et même caisse de retraites pour tous, la correction des injustices pour certaines professions, et l’équilibre financier. Depuis trop longtemps, les réformes des retraites se sont faites sur le dos des générations futures.
- [Réforme des retraites] La CGT tient un discours qui consiste à dire «on verra plus tard, ne changeons rien». C’est irresponsable ! On a nous politiques le devoir d’améliorer les choses pour ceux qui aujourd’hui cotisent et ne voient pas les résultats.
- La réforme des retraites n’est pas un sujet européen, c’est un sujet de souveraineté nationale. Ce n’est pas une réforme destinée à plaire à l’Europe, c’est une réforme pour les français.

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé du numérique)
«Apprendre», «combler des lacunes», «être au top» avec le numérique, le déploiement du Pass numérique est un levier essentiel pour lutter contre l’exclusion numérique.

Brune Poirson (secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire)
[la Convention citoyenne pour le climat est] une réponse très sincère au mouvement des Gilets jaunes.

Emmanuelle Wargon (secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire)
Fermer les 4 centrales à charbon : On l’a dit, on le fait. Pour mettre en œuvre cette décision du Président Emmanuel Macron, je serai au Havre lundi, à Saint-Avold jeudi, à Cordemais vendredi et à Gardanne le 30 janvier. J’irai échanger avec les organisations syndicales et les salariés de chaque centrale tout en finalisant les projets d’accompagnement social et économique de chaque territoire.

Marlène Schiappa (secrétaire d’Etat à l’Egalité hommes-femmes et à la Lutte contre les discriminations)
- Le projet pour les retraites c’est de créer un système universel et juste par points, équilibré financièrement. Tout simplement. Le reste peut se négocier.
- Une police municipale formée et équipée permettrait de lutter contre le harcèlement de rue des femmes. Par ailleurs le Maire de Paris doit soutenir l’ordre public, pas les blocages. Alors débloquons Paris avec Benjamin Griveaux!
- Stanislas Guerini a raison de rappeler un fait: on ne peut pas se prévaloir de représenter En marche aux municipales quand ce n’est pas le cas. Il faut être sincère avec les électeurs. Tout simplement. À Paris c’est Benjamin Griveaux notre candidat.
- Il y a un véritable problème d’ordre public. Le Maire de Paris doit défendre l’ordre public, pas les blocages. Débloquons Paris ! Créons une police municipale qui permettra notamment de lutter contre le harcèlement de rue des femmes.

Sibeth Ndiaye (porte-parole)
- [Réforme des retraites] Dès le départ, nous avons indiqué que l'universalité n'est pas l'uniformité. Nous devons regarder si des tâches pénibles ou dangereuses sont exercées au cours de la vie professionnelle, et justifient que l'on aménage la fin de carrière ou que l'on parte plus tôt.
- [Réforme des retraites] Avec notre réforme, on arrête de changer uniquement un paramètre par-ci ou par-là. Nous changeons le système pour qu'il soit universel: tous les Français cotiseront à une seule et même caisse, et chaque euro leur donnera droit à la même pension.
- [Réforme des retraites] Nous souhaitons que le résultat de la conférence de financement puisse être intégré à la loi, car nous pensons qu'on ne peut pas dissocier la question de la recherche d'un équilibre de celle de la modification du système.
- [Réforme des retraites] Nous avons considéré que l'âge pivot était le meilleur moyen d'atteindre un objectif d'équilibre et de responsabilité. Mais si les partenaires sociaux s'accordent sur des solutions alternatives, le Gouvernement les reprendra à son compte.
- [Réforme des retraites] La copie du gouvernement sur la réforme des retraites peut être évidemment améliorée et amendée. C’est le processus démocratique normal: nous souhaitons continuer à travailler ensemble avec les partenaires sociaux.

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Stanislas Guerini (délégué général)
- [Réforme des retraites] Le Gouvernement a montré qu'il était dans un esprit de compromis. La conférence de financement proposée par la CFDT est une bonne idée. Il y a une volonté entre les deux parties de trouver ce compromis rapidement. Cela va se faire.
- Sur la réforme des retraites, la position du Parti socialiste est un naufrage. En multipliant les fausses informations comme il le fait, Olivier Faure démontre que le PS n'est plus un parti de gouvernement.
- Benjamin Griveaux est le meilleur candidat pour gagner Paris et offrir aux habitant(e)s le changement qu’ils attendent. C’est avec fierté que je serai candidat sur la liste du 17ème arrondissement pour défendre son projet !

Laurent Saint-Martin (député)
[Réforme des retraites] Je ne souhaite pas une hausse des cotisations. Depuis 2017, nous avons baissé les cotisations salariales, les charges des entreprises et l'impôt sur les sociétés. Résultat : ça marche. La création d'emplois a repris et l'investissement est en hausse.

Olivia Grégoire (députée)
[Réforme des retraites] Un argument juste et trop peu entendu! Faire passer de 67 à 64 ans l’âge d’annulation de la décote, c'est permettre aux personnes qui n’ont pas assez cotisé – du fait de difficultés personnelles ou professionnelles – de partir plus tôt à la retraite avec une pension complète.

●MoDem
Erwan Balanant (député)
Je propose avec Cédric Villani et 46 autres députés une évaluation climatique de nos lois! Etude d’impact précise sur les conséquences climatiques  Irrecevabilité climatique quand un texte ne respecte pas nos ambitions bas carbone.