jeudi 28 mars 2019

Présidentielle USA 2020. Sondages primaire démocrate – centristes: Biden en tête, O’Rourke en hausse notable

Au 28 mars 2019, les derniers sondages sur les candidats à la primaire démocrate donnent tous en tête l’ancien vice-président de Barack Obama et centriste, Joe Biden (avec une moyenne de 29,8%, en hausse de 0,2 point) avec une marge qui continue d’augmentee avec le second, l’ancien candidat à la primaire face à Hillary Clinton lors de la présidentielle de 2016, l’autoproclamé socialiste, Bernie Sanders (avec une moyenne de 22,6%, en forte baisse de 1,2%), actuel sénateur du Vermont.
Il faut dire que le dernier sondage en date réalisé par Quinnipiac et publié aujourd’hui est très nettement favorable à Biden (29% d’intentions de vote contre 19% à Sanders qui voit se rapprocher O’Rourke à 12%).
Rappelons que si Sanders a annoncé sa candidature, ce n’est pas encore le cas de Biden qui n’a pas encore décidé s’il voulait se lancer dans cette campagne.
On trouve ensuite dans une liste effectuée par rapport à la moyenne des sondages réalisés jusqu’à présent, à la troisième place, ce qui est la grande nouveauté, l’ancien représentant centriste Beto O’Rourke (Texas, avec 10%, en hausse notable de 1,2%) qui passe devant la sénatrice centriste Kamala Harris (Californie, avec 9,6%, en baisse de 0,4).
Viennent ensuite Elisabeth Warren (Massachussetts, avec 5,8%, une baisse de 0,8), le sénateur Cory Booker (New Jersey, avec 3,2%, en baisse de 0,6), et la sénatrice Amy Klobuchar (Minnesota, avec 1,8, en baisse de 0,2)
Elle devance l’ancien maire de San Diego et ministre d’Obama, Julian Castro (Californie, avec 1%, stable).
Le plus jeune maire d’une ville de plus de 100.000 habitants (South Bend dans l’Indiana), Pete Buttigieg, 37 ans, est en baisse notable à 0,8% (-0,6).
Suit le gouverneur John Hickenlooper (Colorado, avec 0,8%, stable) à égalité avec le gouverneur Jay Inslee (Washington, avec 0,8%, stable) et la sénatrice Kirsten Gillibrand (New York, avec 0,8%, stable).
(Cette moyenne des sondages est calculée par le site de référence Real Clear Politics / Les chiffres sont calculés à partir des sondages réalisés sur le terrain entre le 3 mars et le 25 mars 2019)


Européennes 2019. Sondage (Ifop) – LREM-MoDem en tête à 22% (=), UDI à 1,5% (↘); centristes à 23,5% (↘)

Selon la vague de ce jeudi 28 mars 2019 du sondage quotidien euro-rolling de l’IFOP pour Paris Match, CNews et Sud radio, la liste LREM-MoDem, stable, demeure en tête des intentions de vote pour les élections européennes de mai suivie, à seulement 1 point, par celle du RN qui se rapproche dangereusement.

► Les intentions de vote par liste selon les scores (du plus haut au plus bas):
- LREM-MoDem (La république en marche, Mouvement démocrate, Agir, Mouvement radical & divers; centre): 22% (=)
- RN (Rassemblement national; extrême-droite populiste): 21% (+0,5)
- LR (Les Républicains; droite & droite radicale): 14% (=).
- EELV (Europe-écologie-les-verts; écologie): 8,5% (+0,5)
- LFI (La France insoumise; extrême-gauche populiste): 8% (=)
- PS (Parti socialiste; gauche): 5,5% (+0,5)
- DLF (Debout la France; droite radicale populiste): 5% (=)
- Gilets jaunes (populiste): 4% (-1)
- Génération.s (gauche radicale): 3% (=)
- PC (Parti communiste; extrême-gauche): 2% (-0,5)
- LP (Les Patriotes; extrême-droite): 2% (+0,5)
- UDI (Union des démocrates et indépendants; centre): 1,5% (-0,5)
- Autre liste (1%, =)
- LO (Lutte ouvrière; extrême-gauche): 1% (=)
- UPR (Union pour la république; droite radicale populiste): 1% (=)
- Résistons (droite radicale, populiste): 0,5% (=)
- NPA (Nouveau parti anticapitaliste; extrême-gauche: 0,0% (=)

► Les listes centristes obtiennent 23,5% des intentions de vote (-0,5), avec une stabilité de la liste Renaissance (LREM-MoDem) et une baisse pour celle de Les Européens (UDI).

Rappelons que le seuil de remboursement de campagne est à 3% et le seuil d’élection de députés est à 5%.

(Sondage IFOP réalisé par internet tous les jours depuis le 8 mars 2019 auprès d’un échantillon quotidien de 500 personnes (40.000 personnes sur la période totale du sondage) représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge d’erreur de 3 points)


Européennes 2019. Sondage des sondages (Politico) – Centristes à 117 députés (↘) dont 94 ALDE et 23 LREM

Voici, au jeudi 28 mars 2019, les résultats en sièges des différents groupes du Parlement européen selon le sondage des sondages quotidien réalisé par le site Politico Europe pour les élections européennes, avec des centristes en baisse à 117 députés.
- Alliance des Libéraux et démocrates pour l’Europe (ALDE, centre): 94 (-1)

- Alliance progressiste des socialistes et démocrate (S&D, gauche): 136 (-2)

- Conservateurs et réformistes européens (CRE, droite radicale): 60 (=)

- Europe de la liberté et de la démocratie directe (EFDD, populiste de droite): 32 (=)

- Europe des nations et des libertés (ENL, extrême-droite): 62 (=)

- Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL, extrême-gauche): 50 (+1)

- Groupe des Verts/Alliance libre européenne (The Greens/EFA, écologiste): 44 (+2)

- Parti populaire européen (PPE, droite): 178 (=)

- Non-inscrit: 8 (=)

- Nouveau (partis créés depuis la dernière élection au Parlement européenne de 2014): 41 (=) dont 24 LREM (-1)

Score des centristes: ALDE + LREM: 117 (-2)




Européennes 2019. Sondage (Opinionway) – LREM-MoDem en tête à 23% (+1), UDI à 3% (+1), centristes à 26% (+2)

Selon un sondage publié ce 28 mars 2019 de l’institut Opinionway concernant les prochaines élections au Parlement européen de mai et réalisé pour Les Echos et Radio classique, la liste LREM-MoDem est en tête à 23% des intentions de vote à égalité avec celle du RN comme le mois dernier.
Toutes deux gagnent un point par rapport la précédente vague de février.
En troisième position se trouve la liste LR à 13% (-1), suivie par les listes FI (7%, =) et EELV (7%, +1).
Viennent ensuite les listes PS (6%, =) et Debout la France (6%, +1) devant celles du PC (3%, +1) et de l’UDI (3%, +1), suivies de celles de, Génération.s (2%, -2) et de LO (2%, =).
Les listes Les patriotes et UPR sont à 1%.
3% des sondés se déclarent en faveur d’une «autre liste» (-3) et 22% n’ont pas exprimé de préférence.
Score des listes centristes: 26% (+2)
A noter que 57% (-1) des sondés se disent intéressés par cette élection.
Ce sont les sympathisants LREM et d’Emmanuel Macron (78% et 73%), donc centristes ou proches du Centre, qui sont les plus intéressés par cette élection.
Quant aux «enjeux de la campagne», les sondés, sur une liste fermée, indiquent, dans l’ordre: la lutte contre le terrorisme (39%, -2) et l’environnement (39%, +2), la fiscalité (37%, -1) et les migrants (37%, =), la protection sociale (35%, +4), le chômage (33%, +1), la sécurité (31%, +2), la réforme des institutions européennes (27%, +2), la politique commerciale de l’UE (26%, +3), l’accueil et l’intégration des étrangers en France (25%, +1), les relations entre les pays membres de l’UE (25%, +2) et les règles budgétaires en Europe (25%), l’éducation (23%, +1), l’avenir de l’euro (21%, =), la construction d’une défense et d’une politique étrangères européennes (19%, =), la gestion du Brexit (11%, =).
Pour les sympathisants LREM, les priorités sont la lutte contre l’environnement (44%, +3) et les relations entre les pays membres de l’UE (44%, +6), la réforme des institutions européennes (42%), La construction d'une défense européenne et d'une politique étrangère commune (42%), la fiscalité (39%), la politique commerciale de l’Europe (38%), le terrorisme (36%), la protection sociale (36%).
Rappelons que le seuil de remboursement de campagne est à 3% et le seuil d’élection de députés est à 5%.
(Sondage Opinionway réalisé par internet les 20 et 21 mars puis les 25 et 26 mars 2019 auprès d’un échantillon de 1889 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge d’erreur d’environ 3 points)


L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Le «progressisme» nouveau nom du Centrisme?

Or donc, deux des anciens collaborateurs d’Emmanuel Macron qui viennent de quitter l’Elysée, ont écrit un livre – auquel souscrit à «99%» leur ancien patron – dans lequel ils nous «apprennent» que le macronisme est un progressisme, ce que Macron ne cesse de répéter depuis… 2017 et qu’il a même écrit un livre pour le définir!
Plus sérieusement, ils veulent théoriser ce qu’est le macronisme et, pour que leur ouvrage devienne un classique et soit traduit dans le monde entier, dixit les auteurs, David Amiel et Ismaël Emelien (on sourit à leur «modestie»), ils ne veulent pas le nommer que «progressisme», tout en expliquant que leur progressisme est bien évidemment porté à 100% par Emmanuel Macron.
Va, donc pour progressisme qui est loin d’être un terme nouveau, ni manquant de définitions.
Mais celle que veulent donner nos deux auteurs est celle du XXI° siècle, c'est-à-dire d’une «idéologie» qui dépasse le clivage gauche-droite devenu obsolète, notamment parce que, et la Gauche, et la Droite, n’ont plus rien à dire mais ont également trahi leur idéal principal, l’égalité à gauche et la liberté à droite.
Dépasser, cela veut dire parler directement à l’individu et lui promettre de pouvoir réaliser son projet de vie du mieux possible dans la liberté et la «justice» (mot qu’ils préfèrent à celui d’égalité).
On continue à les lire et à les écouter (ils donnent une ribambelle d’entretiens) et on se dit: «bon sang mais c’est bien sûr du Centrisme qu’ils parlent»!
Et l’auteur de cet éditorial rappellera «modestement» qu’il a publié dès 2006 un ouvrage appelé «Le Centrisme du XXI° siècle» dont le progressisme du XXI° siècle ressemble étrangement…
Parce qu’Emmanuel Macron est essentiellement – même s’il n’est pas seulement – un centriste, non pas qui s’ignore mais qui dénie cette appellation qu’il doit trouver sinon «ringarde», sans doute pas adaptée à sa volonté de transcender l’«ancien monde» et apparaître comme un novateur.
Ah! l’hubris de nos hommes politiques.
Mais, si l’on écoute nos deux auteurs, le progressisme aurait comme mission de «maximiser les possibles de chacun» par cette égalité des chances que l’on appelle «les opportunités» chez les centristes, en émancipant donc l’individu mais dans une société où le mot d’ordre serait de «faire» et d’«agir ensemble» dont les principes ressemblent fort au lien social que prône les centristes puisqu’«aucun progressiste ne peut se désintéresser du destin des autres».
Donc, tout part de la personne, ce que nos auteurs appellent «commencer par le bas» et non des structures, des groupes culturels ou sociaux, ce que le Centre prône depuis longtemps.
Ce qui est la demande du Centrisme, à condition, bien entendu, que la montée de l’autonomisation de l’individu qu’ils notent avec raison fasse absolument couple avec la responsabilité.
Tout juste ajoutent-ils cette touche populiste qui pose problème à propos du macronisme – pardon, du «progressisme» – avec cette affirmation pour le moins hasardeuse que le mouvement de foule des gilets jaunes partageraient les mêmes objectifs que le pouvoir actuellement en place (ils n’ont certainement pas du écouter les revendications des leaders de ce mouvement ou entendre les slogans éructés dans les rues…).
D’autant que chez les gilets jaunes, si on trouve bien cet élément d’autonomie, on chercherait en vain celui de responsabilité.
Et d’affirmer qu’«il est plus difficile pour les progressistes d’exercer le pouvoir que de la conquérir», une phrase qui, ne leur en déplaise, s’applique à tous les courants politiques!
A moins qu’ils ne veuillent dire que le Centrisme, pardon le «progressisme», a des ennemis tant à gauche qu’à droite, ce qui rend son travail de juste équilibre, pardon de «maximisation des possibles», deux fois plus difficile.
In fine, je rappellerai que le Centrisme est un ardent défendeur du progrès et que, ringard je veux demeurer, en continuant à l’appeler Centrisme et non «macronisme» ou «progressisme».