jeudi 17 mars 2022

Présidentielle 2022. Le programme électoral d’Emmanuel Macron

Après une conférence de presse consacrée à sa présentation, Emmanuel Macron a publié un document de 24 pages qui détaille son programme électoral et qui sera distribué aux Français.

Pour lire le projet, cliquez ici

► Le programme se décline en trois pactes:
> «Le pacte entre générations» comprenant quatre volets:
- Les enfants
- La santé
- Les séniors
- Bien vivre partout en France);
> «Le pacte pour la production» comprenant trois volets:
- Atteindre le plein emploi et mieux vivre de son travail
- Planifier la transition écologique
-  Une France créative et productive;
> «Le pacte pour la république» comprenant trois volets
- La République des droits et des devoirs
- Nos valeurs et nos lois ne sont pas négociables
- La démocratie et notre souveraineté ne sont pas négociables.

► Voici le texte d’introduction du projet d’Emmanuel Macron

Nous vivons depuis quelques semaines une épreuve tragique en Europe. L’attaque massive des armées russes contre l’Ukraine, État pacifique, européen et indépendant, est sans précédent depuis 1945. Cette guerre aura des conséquences profondes et durables sur nos vies, nos économies, notre continent. Parce qu’elle remet en cause nos valeurs de liberté, de démocratie et de souveraineté, elle est une menace pour la sécurité de la France et de l’Europe.
Dans ce contexte dramatique, ma responsabilité comme Président de la République et Président du Conseil de l’Union Européenne est de consacrer toute mon énergie à rechercher une issue à ce conflit et à vous protéger en rendant la France et l’Europe plus fortes.
Mais ce retour brutal du tragique dans l’Histoire ne doit pas étouffer le nécessaire débat démocratique autour des visions et des propositions que permet l’élection présidentielle. J’irai à votre rencontre, défendre mon bilan et mon projet pour la Nation. C’est l’objet de ce document, nourri de cinq années avec vous. Tirer les leçons des crises inédites que nous avons traversées ensemble et de l’action que, malgré les circonstances, nous
n’avons cessé de conduire. Projeter le pays vers l’avenir.
Trois engagements avaient rythmé ma campagne en 2017. J’avais promis de libérer le pays de ses entraves, de permettre à l’esprit d’entreprise de s’épanouir. Grâce aux transformations menées, la France est devenue le pays le plus attractif d’Europe et le chômage est au plus bas depuis quinze ans. Grâce aux baisses et aux suppressions d’impôts (taxe d’habitation, impôt sur le revenu), le travail paie mieux.
Je m’étais engagé à vous protéger. Nous avons agi pour toutes les sécurités. Sécurité face aux fracas du monde avec le renforcement de nos armées et les avancées pour la défense européenne. Sécurité du quotidien avec la création de 10 000 postes de policiers et de gendarmes et l’organisation de notre État face au terrorisme. Sécurité face aux difficultés de l’existence avec l’augmentation du minimum vieillesse ou l’investissement pour accompagner les personnes en situation de handicap. Et à chaque fois que j’ai eu une décision à prendre pour faire face à la COVID, votre protection a été ma seule boussole : sauver des vies, préserver notre économie, soutenir les plus précaires.
Je m’étais engagé enfin à rassembler le pays. Même au plus fort de la pandémie, les Français, dans l'Hexagone, dans les Outre-mer et à l’étranger sont restés soudés ; la France est restée unie. Mais je suis lucide : cette unité est fragile. Des divisions demeurent, entre territoires, entre groupes sociaux, entre générations. Sans compter ces mouvements qui, faisant passer les identités devant la citoyenneté, les communautés devant la Nation, fragilisent ce que nous avons en commun.
Les crises que nous avons traversées ensemble ont rendu plus nécessaires encore les transformations que nous avons engagées ; elles appellent également de nouveaux efforts et de nouvelles ambitions pour que nous puissions vivre libres dans un monde qui change sous nos yeux. C’est pour cela que je sollicite votre confiance pour un nouveau mandat de Président de la République : je suis candidat pour continuer à préparer l’avenir de notre pays et de nos enfants. Avec vous. Nous devons d’abord défendre nos valeurs au sein d’une Europe souveraine capable de peser sur le cours du monde. C’est la première raison de ma candidature.
Il nous faut aussi défricher de nouvelles frontières, prendre l’avant-garde dans les quelques secteurs clés qui feront demain. Tâche difficile en un moment où, j’en suis conscient, nous sortons de la COVID fatigués, éprouvés, où la guerre en Europe inquiète. Mais tâche nécessaire. La France en effet n’est jamais aussi grande que lorsqu’elle se projette et qu’elle cultive le goût de l’avenir. C’est la deuxième raison de ma candidature : bâtir la France de nos enfants et de nos petits-enfants.
Dans le contexte imprévisible que nous traversons, présenter un catalogue infini de mesures ne serait pas crédible. Ce qui compte avant tout, c'est la vision pour le pays, la projection sur le temps long. C’est pourquoi ce que vous tenez entre les mains n’est pas un programme au sens classique du terme. Mais quelques engagements simples, trois pactes d’audace et d’espoir pour bâtir ensemble la France qui vient.
Je vous propose un nouveau contrat social en forme de pacte entre les générations. Pour que tous nos enfants aient les mêmes chances, nous donnerons la priorité à l’école. L’enseignement des savoirs fondamentaux sera étendu et renforcé. Pour mettre fin aux voies sans débouchés qui créent frustration et gaspillage des talents, les formations dans l’enseignement supérieur tiendront davantage compte des besoins de la Nation. Les professeurs, ainsi que les proviseurs, principaux et directeurs, seront plus libres et respectés. Pour nos aînés, nous ferons de la France la Nation du bien-vieillir, en permettant à chacun de vivre le grand âge sereinement, que ce soit à domicile ou dans des maisons de retraite plus humaines. Pour la santé de tous, nous poursuivrons nos efforts pour la prévention, la médecine de ville et l'hôpital, comme la lutte contre les «déserts médicaux».
Je vous propose un pacte productif qui nous permette de gagner encore en force et en indépendance économiques. Cela passe par le travail de tous, en atteignant le plein emploi, en assurant l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, en faisant en sorte que chacun travaille plus au cours de l’existence avec le recul de l’âge de la retraite. C'est ainsi que nous pourrons poursuivre les baisses d’impôts et financer notre modèle social. Cela passe par l’investissement dans la recherche et l’innovation. Nous mettrons les moyens nécessaires pour faire de la France un pays en tête pour le nucléaire, les batteries, l’hydrogène, les énergies renouvelables, l’avion bas carbone, le cyber, le métavers, l’agriculture du XXIe siècle et les industries créatives. Ces secteurs façonneront le monde de demain et feront de notre pays une grande Nation écologique, la première à sortir du pétrole, du gaz et du charbon.
Je vous propose enfin un pacte républicain renouvelé : faire Nation. Dans notre pays, les droits ne sauraient aller sans devoirs. Il faudra, pour vivre durablement en France, maîtriser notre langue et connaître notre culture. L’engagement sous toutes ses formes sera davantage valorisé. Nos valeurs et nos lois ne sont pas négociables. L’État continuera d’agir pour faire reculer l’islam radical. Nous continuerons d’investir pour garantir le droit à la vie tranquille, avec davantage de policiers et de gendarmes sur la voie publique et davantage de magistrats pour accélérer la justice, dans nos quartiers
comme dans nos campagnes. Notre souveraineté et notre démocratie ne sont pas négociables. Nous continuerons de renforcer notre défense et lancerons un grand plan de mobilisation civile. Nous cultiverons la fierté française avec l’organisation en 2024 des Jeux Olympiques et Paralympiques et la défense de notre exception culturelle.
Reprendre le contrôle de notre destin comme Nation et de nos vies comme citoyens : telle est l’ambition de ces trois pactes. Pour réussir, il nous faudra inventer une méthode démocratique nouvelle fondée sur la participation et le rassemblement.
Rassemblement des forces politiques : c’est en dépassant les clivages que nous continuerons d'avancer. Rassemblement des Français : associations, syndicats, élus locaux, vous tous, chacun doit pouvoir prendre sa part, participer. Quels que soient le lieu où vous habitez, le métier que vous exercez, votre histoire, le prénom que vous portez, la France a besoin de vous. Durant ces cinq années, je n’ai jamais perçu dans le pays la résignation, le renonce- ment sur lesquels certains prospèrent. Je vous ai toujours vu passionnés et volontaires, animés de la volonté de prendre part à cette belle aventure collective qui s’appelle la France. Je vous ai vu armés de l'esprit de résistance
comme de l'esprit de conquête.
Oui, nous pouvons faire de ces temps de crises le point de départ d’une nouvelle époque française et européenne. Nous pouvons faire du prochain mandat cinq ans décisifs pour les cinquantes années à venir.
Avec vous. Pour vous. Pour nous tous. Vive la République ! Vive la France !

 

Présidentielle 2022. Propos de campagne de Macron du 17 mars – Présentation du programme: Humanisme, progrès, souveraineté / Protéger, émanciper, transmettre / 2 immenses chantiers: école et santé / Un exécutif fort, un parlement fort / Une France plus indépendante dans une Europe plus forte

Retrouvez ici les propos tenus pas le candidat représentant le Centre et l’axe central, Emmanuel Macron, lors de la présentation de son programme pour l’élection présidentielle.

>Le projet que je vous présente aujourd'hui, c'est à la fois le fruit d'une cohérence, d'émancipation, de progrès pour chacun, qui se nourrit des crises que nous avons traversées. C'est un projet avec ce qu'on veut faire et il faut ensuite affronter le monde tel qu'il vient.

> Il y a des projets qui proposent aux Français le repli, le retour à une forme de nostalgie. Je crois, à l’inverse, que devant les peurs (…) il nous faut répondre par une ambition lucide. (…) Une forme d’optimisme dans la volonté. (…) J’ai une crédibilité liée aux cinq dernières années. (…) Je tâche de faire ce que je dis et j’essaie de dire à chaque fois ce que je fais.

> Mieux vivre dans notre pays, faire que l’on soit plus uni.

> J'avais pris l'engagement de baisser les impôts et malgré les crises, nous l'avons fait. Nous avons réduit nos émissions de gaz à effet de serre deux fois plus vite qu'auparavant dans ce quinquennat.

> Je tâche de faire ce que j'ai dit et j'essaye de dire à chaque fois ce que je fais. J'avais promis de baisser le taux de chômage et malgré les crises, nous l'avons fait.

> Le projet que je vous présente est aussi ancré dans le moment qui est le nôtre : le retour du tragique dans notre histoire, où nos sociétés ont à vivre le retour de la guerre sur notre continent et des crises que nous ne prévoyons pas encore : les attaques cyber. Et des grandes transformations : la transition climatique et démographique.

> «Avec vous» n’est pas forcément un slogan, ce sera aussi pour moi une méthode démocratique, une nouvelle continuité dans la durée. Je mènerai un grand débat national permanent [en cas de réélection].

> Mon programme est nourri des crises que nous avons traversées durant ces cinq années et qui n’étaient pas prévues. (…) Le projet que je vous présente aujourd’hui est aussi évidemment ancré dans le moment qui est le nôtre, c’est-à-dire celui du retour du tragique dans l’histoire.

> Je veux le retour de la souveraineté populaire. Un retour de ce qu’on appelle parfois le politique, et je l’assume.

> Je suis pour un exécutif fort. Je suis pour un Parlement fort.

> Il faut améliorer la représentativité avec de la proportionnelle.

> Nous arrivons à un moment où le sujet n’est plus de gérer simplement le quotidien, mais de prendre des choix parfois historiques profonds et en rupture. Le retour de la souveraineté populaire est donc bien là.

> La politique la plus égalitaire c’est celle qui prévient les inégalités à la racine.

> il y a deux immenses chantiers avec des nouvelles méthodes pour obtenir de résultats: l’école et la santé qui sont deux sources d’inégalité.

> Nous n’avons jamais eu autant de Françaises et Français qui entrent sur le marché de travail et pourtant nous continuons à baisser le chômage, ce qui montre la force des réformes que nous avons faites.

> Il nous faut penser dans les branches professionnelles l’évolution des carrières et la possibilité de faire évoluer dans la carrière nos compatriotes. Quand on est face à une classe de jeunes enfants, vous pouvez être fatigué après 58, 60 ans et il est logique qu’on puisse vous proposer une fin de carrière dans des fonctions plus administratives.

> Je pense que le travail est un élément de dignité dans la société (…) c’est une valeur cardinale. La réalité du travail au quotidien est différente. Je ne veux pas récréer à travers la notion de pénibilité recréer des régimes spéciaux. (…) Les grands régimes spéciaux ne correspondent plus à ce qu’on vit au quotidien. (…) Je reconnais qu’il y a dans le travail des grandes différences, je dis qu’il faut prendre en compte les différences physiques, d’environnement du travail pour calculer votre retraite si vous êtes juste mais il faut le faire de manière la plus individualiséé.

> J’ai ajouté aux baisses d’impôts de 2017 celles qui ont émergé du grand débat et de la crise des “gilets jaunes

> Il y a eu plus de baisses d’impôts que celles auxquelles je m’étais engagé.

> Le sujet n’est pas de savoir si on va faire une revalorisation de tous les professeurs, en France entière, quelles que soient les conditions ou pas, c’est plutôt de savoir comment on va changer de méthode, collectivement, en mettant toutes les parties prenantes autour de la table pour faire bouger les choses collectivement.

> Je veux poursuivre l’investissement dans l’enseignement supérieur et la recherche.

> Je souhaite aller plus loin et plus fort dans le financement de la recherche fondamentale et appliquée

> Il faut aller plus vite et plus fort que la loi de programmation pour la recherche.

> Il faut le renforcement de l’autonomie des universités pour en faire des opérateurs de recherche à part entière et le positionnement des organismes de recherche sur des secteurs stratégiques en leur permettant d’être plus attractifs et d’attirer les meilleurs talents internationaux.

> Il y aura un investissement dans l’université en ouvrant le nombre de places nécessaires dans l’enseignement supérieur et en développant davantage de filières courtes

> Je veux engager une réforme du lycée professionnel pour en faire une voie d’excellence en s’appuyant sur le succès de l’apprentissage.

> Après vous avoir parlé de la France, j’aimerais dire quelques mots sur les Françaises et les Français. (…) Il faut lutter contre les inégalités à la racine, se battre pour l’émancipation et contre l’assignation

> [Protection de l’enfance est une priorité] Notre société doit continuer à mieux protéger les enfants. (…) Il faut mieux accompagner les enfants. (…) Je veux un contrôle parental des écrans par défaut. On met trop souvent dans les mains de nos enfants des écrans sans les avoir formés ou suffisamment protégés.

> [Lutte contre le harcèlement] A l’école, au collège, au lycée (…), c’est une politique essentielle.

> [Inclusivité et élèves en situation de handicap] Nous augmenterons jusqu’à trente-cinq heures le temps de travail des accompagnants des élèves.

> Je n’ai pas voulu le RSA pour les 18-25 ans et je l’assume totalement parce que je considère que c’est en quelque sorte nous satisfaire d’une idée qu’on traiterait la pauvreté ou la précarité uniquement à travers des prestations monétaires. Oui, il faut des prestations monétaires mais il faut, en plus de ça, reconnaître la dignité de chacun, demander une part d’effort pour toutes celles et ceux qui le peuvent.

> Nous transformerons aussi Pôle emploi en le transformant en France Travail, ce qui est un changement profond. Ce sera un lieu où on accompagne celles et ceux qui ont vocation à revenir à l’emploi de manière beaucoup plus simple et où on met toutes les compétences autour de la table.

> J’organiserais des états généraux pour le droit à l’information. Ces états généraux auront vocation, au-delà le sujet capitalistique, à établir les éléments permettant de défendre l’information libre et indépendante.

> [Métavers européen] Un sujet-clé à la fois pour la capacité à permettre à tous nos créateurs de créer et de ne pas dépendre d’acteurs et d’agrégateurs anglo-saxons ou chinois qui pourront totalement contourner, sinon les règles, le respect du droit d’auteur et des droits voisins.

> Nous pouvons être la première grande nation à sortir de la dépendance au gaz, au pétrole. (…) J’assume d’avoir une volonté de planification, qu’il s’agisse de la production d’énergie comme du déploiement de nouvelles filières industrielles, et de décliner ces objectifs par territoire en laissant la liberté d’adaptation

> [Nucléaire] En matière de production, la France s’engagera sur la construction d’une première tranche, un premier palier de six réacteurs et une mise à l’étude immédiate de huit autres réacteurs. La puissance solaire sera multipliée par dix. Cinquante parcs éoliens en mer seront déployés d’ici 2050.

> Il y aura un plan d’investissement de 30 milliards d’euros dans les secteurs d’avenir où il faut en matière de recherche fondamentale et appliquée un développement industriel assumé. Il y aura une série d’investissements massifs de la nation dans les minilanceurs spatiaux, dans les biomédicaments, dans les semi-conducteurs, dans les réacteurs nucléaires de troisième et quatrième génération, dans la poursuite de notre stratégie numérique et du développement des licornes et des grandes entreprises du secteur dans le cloud, le quantique, l’intelligence artificielle et plusieurs autres.

> Je veux ici rendre hommage à tous nos agriculteurs. Ils ont nourri le peuple français pendant la crise et durant cette pandémie.

> L’un des défis qui est le nôtre, c’est la transition démographique du monde agricole et les cinq, dix ans qui viennent sont des années de transition très profondes où beaucoup de nos exploitants en arrivent à un âge où ils vont devoir prendre leur retraite.

> Sur tous les sujets prioritaires, nous prendront une loi d'exception afin de réduire les délais et de simplifier drastiquement les procédures.

> Le refus d'asile vaudra obligation de quitter le territoire.

> Il y aura augmentation de 50% de l'allocation de soutien pour les mères célibataires de 116 à 174 euros par enfant et nous créerons un droit à la garde d'enfants opposable.

> [Véhicules électriques] On va mettre en place du leasing [location longue durée avec option d'achat] pour accompagner les ménages les plus modestes.

> La France s'est engagée sur une stratégie de neutralité carbone en 2050. Nous pouvons être la première grande nation à sortir de la dépendance au gaz, au pétrole, et au charbon.

 

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Ifop – Macron devant Le Pen de 12,5 points / Zemmour devant Mélenchon

Selon la vague du 17 mars du sondage présidentiel quotidien de l’Institut Ifop pour LCI, Sud radio et Paris Match, Emmanuel Macron obtient au premier tour 30% (-1) des intentions de vote et précède Marine Le Pen (17,5% / -0,5), de 12,5 points.

En troisième position on trouve Eric Zemmour (13% / =) qui devance Jean-Luc Mélenchon (12,5% / +0,5) qui précède Valérie Pécresse (10,5% / -0,5), cinquième.

Au second tour, Emmanuel Macron remporte son duel face à Marine Le Pen (57,5%-42,5% / +0,5), face à Eric Zemmour (65,5%-34,5% / +0,5), face à Jean-Luc Mélenchon (63%-37% / -1) et face à Valérie Pécresse (63%-37% / =).

► Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 0,5% (+0,5)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 0,5% (=)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 4,5% (=)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 12,5% (+0,5)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 2% (=)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologique): 5% (-0,5)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central): 30% (=)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 10,5% (-0,5)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 1,5% (+0,5)
- Jean Lassalle (Résiste, droite populiste démagogue): 2,5% (=)
- Eric Zemmour (Reconquête, extrême-droite): 13% (=)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 17,5% (-0,5)

Nota: L’Ifop réalise également un sondage plus ou moins hebdomadaire pour Le Figaro et… LCI sur l’élection présidentielle qui fait doublon avec ce sondage quotidien.
Pour cette raison nous avons décidé de ne pas publier ses résultats qui ne donnent aucune information en plus ou complémentaire mais qui sont accessibles sur le site de l’institut et des médias précités.
Bien évidemment, nous observons les résultats de cette enquête hebdomadaire réalisée sur deux jours et en cas de différences notables avec les vagues correspondantes de ce baromètre, nous publierions celles-ci ce qui, par ailleurs remettrait en cause le sérieux du travail de l’institut.

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / La vague du jour est cumulée avec celles des deux jours précédents / Méthode des quotas / Marge entre 1,4 et 3,1 points)

 

 

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Ipsos – Macron 15,5 points d’avance sur Le Pen / Zemmour et Mélenchon à égalité

Selon la vague du 17 mars du «baromètre quotidien» de l’Institut Ipsos pour franceinfo et Le Parisien concernant l’élection présidentielle, Emmanuel Macron est en tête du premier tour avec 31% (=) des Intentions de vote et devance Marine Le Pen, seconde avec 15,5% (-0,5) de 15,5 points soit exactement le double du score de cette dernière.

En troisième position on trouve Eric Zemmour (12% / =) et Jean-Luc Mélenchon (12% / +1) qui précèdent Valérie Pécresse (11% / +0,5).

Au second tour, Macron l’emporte face à Le Pen de 22 points (61%-39%), face à Zemmour de 36 points (68%-32%) et face à Jean-Luc Mélenchon de 34 points (67%-33%).

► Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 0,5% (=)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 1,5% (-0,5)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 3,5% (-0,5)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 12% (+1)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 2,5% (=)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologiste): 6% (-0,5)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central): 31% (=)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 11% (+0,5)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 2% (=)
- Jean Lassalle (Résiste, populiste nationaliste de droite):2,5% (=)
- Eric Zemmour (Reconquête, extrême-droite): 12 %(=)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 15,5% (-0,5)

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus dont 500 d’entre eux sont interrogés quotidiennement / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,3 et 2,6 points selon l’institut)