mardi 9 juillet 2019

Propos centristes. France – PMA, oui, GPA, non; bac: irresponsabilité de quelques enseignants; lutte contre la pénurie de médicaments; protection de l’enfance…

Voici une sélection, ce 9 juillet 2019, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

● Emmanuel Macron (Président de la République)
- Depuis plus de 10 ans on détruisait des emplois industriels en France. C'est en train de s'inverser. Quand on fait en sorte que les gens qui investissent en France puissent payer moins d'impôts, ils réinvestissent en France.
- Investir en France dans l’industrie : c’est un nouveau site Safran à Feyzin et des emplois industriels créés. Et c’est grâce au professionnalisme des femmes et des hommes que j’ai rencontrés ce matin à Villeurbanne. Une belle histoire de ce que notre pays est capable de faire quand on se mobilise, qu’on se met tous ensemble pour avancer.

● Gouvernement
Edouard Philippe (Premier ministre)
Zéro exclusion, zéro vulnérabilité au changement climatique, zéro carbone, zéro polluant agricole, zéro déchet : signature de la charte d’engagement Trajectoire outre-mer 5.0, avec la Guadeloupe, la Guyane, la Réunion, la Martinique, Mayotte, Saint-Pierre-et-Miquelon et Wallis-et-Futuna.

Agnès Buzyn (ministre des Solidarités et de la Santé)
-  [Publication d’une «feuille de route» pour lutter contre la pénurie de médicaments] Le but de cette feuille de route est clair : promouvoir la transparence et la qualité de l’information, agir sur l’ensemble du circuit du médicament pour prévenir plus efficacement les pénuries de médicaments et mieux coordonner notre action, tant au niveau national qu’au niveau européen.
- Dès septembre, je mettrai en place une nouvelle instance de gouvernance pour enrichir cette feuille de route avec l’ensemble des acteurs concernés.Seule une approche partenariale et pluridisciplinaire permettra de relever ce défi de santé publique
- Améliorer la disponibilité des médicaments pour tous est ma priorité.


Jacqueline Gourault (Ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)
- [PMA pour toutes] L'autoriser en France, c'est au fond régulariser une situation de fait. (...) Je suis opposée à la GPA. (...) C'est la marchandisation du corps et je me battrai toujours contre ça.
- [Projet de loi anti-gaspillage] Je crois que c'est très attendu par la population (...) Je pense que c'est une bonne démarche que l'on fait au gouvernement. (…) Il y a une grande attente de la population sur les plastiques et je crois que c'est une bonne loi.
- [Arrêt des traitements de Vincent Lambert ] C’est une affaire de toute façon tragique. Au-delà de la situation de Vincent Lambert, il y a en plus la division d’une famille. Je me réjouis si la famille peut se réconcilier au final.
- [Loi contre la haine en ligne] Il faut faire attention à la liberté d’expression.

Marc Fesneau (ministre des Relations avec le Parlement)
- La loi anti-gaspillage portée par Brune Poirson a pour but de bousculer les choses. La France est en retard par rapport à certains pays sur la filière plastique. La loi alliera la nécessité du recyclage et l’équilibre pour les collectivités.
- La position du MoDem sur la PMA et la loi bioethique est de laisser la liberté de vote à ses députés. François Bayrou a expliqué que le MoDem est pour l'ouverture de la PMA mais non favorable à la GPA.
- Les féminicides sont un drame absolu. Le Grenelle des violences conjuguales vise à mobiliser la société toute entière, dont la police et la justice. Le but est que la peur change de camp.
- La responsabilité des syndicats aurait été de faire en sorte que les copies du baccalaureat soient rendues à temps. Le droit de grève est un droit fondamental mais c'est un très mauvais signal et pas un beau service rendu au métier d'enseignant.

Adrien Taquet (secrétaire d'Etat chargé de la Protection de l’enfance)
-Nous partageons la même certitude : protéger les enfants, c'est préparer l'avenir de notre pays et préserver notre vivre ensemble. «L'enfance est le sol sur lequel nous marchons toute notre vie.» (Lya Luft).
- Le fil conducteur de la réforme de l’ASE [Aide sociale à l’enfance] est clair : tout faire pour répondre à la demande des enfants protégés d'"être des enfants comme les autres.

● LaREM
Stanislas Guerini (délégué général)
- [Les Pompiers de Paris faits «citoyens d’honneur» de la ville] Des honneurs plus que mérités! Je me joins aux élu(e)s parisien(ne)s pour exprimer ma reconnaissance à ces femmes et ces hommes qui, chaque jour, démontrent leur dévouement, leur courage et leur héroïsme. Un grand merci. Nous savons ce que nous vous devons.
- Vous vous dites que la politique est un monde machiste, misogyne ? LaREM lance son programme «Toutes politiques». Il permet de fixer des objectifs clairs pour la parité et d'accompagner les femmes qui s'engagent pour les élections municipales de 2020.

Laetitia Avia (députée)
- La proposition de loi [contre la cyberhaine] ne concerne que les propos manifestement illicites. Cela repose sur un socle qui existe déjà dans notre droit et qui définit les injures discriminatoires. Celles-ci sont liées à la race, à la religion, au sexe, à l’orientation sexuelle, au handicap… Absolument pas aux opinions ou aux idées.
- La critique des religions sera toujours acceptée dans notre pays, et bien heureusement. C’est notre liberté d’expression. En revanche, on ne peut pas injurier des personnes en raison de leur foi. On peut toutefois émettre des critiques. Ce n’est pas moi qui l’invente. C’est l’équilibre construit par la loi de 1881 sur la liberté de la presse qui encadre l’expression publique. La proposition de loi [contre la cyberhaine] s’appuie sur cette loi et s’assure qu’elle s’applique pleinement sur les réseaux sociaux.
- On ne peut légiférer que sur ce qui est manifestement illicite. Certes, nous n’allons donc pas tout régler, mais je pense que si nous gérons les contenus manifestement illicites, nous aurons déjà ôté d’internet les propos les plus odieux.
- Il faut renforcer la responsabilité des grosses plateformes qui touchent plus de deux millions d’utilisateurs par mois. Cela concerne Facebook, Twitter, SnapChat, Instagram, YouTube… Nous voulons qu’elles retirent dans un délai de 24 heures les contenus manifestement illicites signalés, et non plus dans un «délai prompt» comme cela était le cas depuis 2004. Nous leur demandons de mettre en œuvre un certain nombre de moyens - humains et technologiques - pour améliorer leur modération. Nous leur réclamons également davantage de transparence et une meilleure coopération avec la justice. Cela passe notamment par la levée de l’anonymat en ligne à chaque fois que des utilisateurs commettent des délits. Tout cela sera notamment contrôlé par le CSA qui aura un pouvoir de supervision, d’enquête, et, in fine, de sanction, y compris si les plateformes s’adonnent à de la surcensure.
- Si vous êtes dans un restaurant et que quelqu’un vous hurle des propos comme «sale négresse», personne ne va dire: «Attention, il faut attendre que le juge intervienne avant que le patron ne demande à la personne de sortir du restaurant.» Ces propos sont des délits. Chacun doit s’assurer de l’application de la loi dans les espaces qu’il contrôle. De plus, nous réaffirmons la place du juge en créant un nouveau délit avec cette proposition de loi. La plateforme en commet un si elle ne retire pas sous 24 heures un propos manifestement illicite. Si cela n’est pas respecté, le juge peut prononcer une injonction de retrait.

●UDI
Jean-Christophe Lagarde (président)
[Rétention des copies du bac] Un fonctionnaire qui impose sa volonté à la République et au pouvoir démocratique n'a rien à faire au service de l'Etat et mérite d'être révoqué. Je dénonce le comportement de ces 770 personnes payées par nos impôts qui devraient être dirigées par nos élus mais qui se dirigent eux-mêmes.

● Mouvement radical social libéral
Bertrand Pancher (député)
- [Prime à la conversion] Il faut urgemment cesser d'aider l'achat de véhicules diesel polluants mais en revanche continuer et amplifier cette politique utile pour l'environnement.

Dominique Riquet (député européen)
Un pas de plus (grâce, encore une fois, à l'Europe) vers la concrétisation du canal Seine-Nord. L'État se doit désormais de fixer les modalités de son financement, sous peine de retarder les travaux & tous les bénéfices de ce projet si structurant.