dimanche 16 septembre 2007

Actualités du Centre. Muncipales 2008 Le Mouvement démocrate veut agir au coup par coup

François Bayrou, qui réunit les adhérents de l'UDF-Modem à Seignosse (Landes), veut que son nouveau parti présente des listes autonomes « partout où cela sera possible » aux municipales, mais ne s'interdit rien en termes d'alliances locales, avec l'UMP ou le PS. « Notre objectif est la présence la plus large possible », a indiqué devant la presse le député des Pyrénées-Atlantiques, qui réfléchit à sa candidature à Pau. Mais dans cette ligne « générale » d'autonomie, il y a des cas où des alliances sont possibles avant même le premier tour, avec la droite ou la gauche. « Pour moi, rien n'est fermé. Je défendrai tant que je le pourrai l'idée de majorités locales ouvertes et de rassemblement », affirme-t-il, pour qui « les grands courants démocratiques doivent apprendre à travailler ensemble ».
« Nous avons un principe de présence au premier tour, autour de listes autonomes ouvertes à toutes les sensibilités », précise Eric Azière, chargé des élections à l'UDF-MoDem. « Après, on verra en fonction des situations locales, sans aucune stratégie d'alliance préconçue au sens national du terme, et sans blocage idéologique ». Une stratégie qui inquiète certains membres du MoDem issus de l'UDF, comme Didier Bariani. Craignant que le MoDem n'apparaisse comme « une addition d'intérêts dans chaque ville », l'ancien ministre demande « une trame de comportement », une sorte de « philosophie générale » afin d’éviter que le nouveau parti soit « taxé d'opportunisme" ». M. Azière répond en assurant que le Mouvement démocrate va s'attacher à trouver une « cohérence" »dans les grandes agglomérations, par exemple Paris où la députée européenne Marielle de Sarnez va porter les couleurs du MoDem face à Françoise de Panafieu (UMP) et Bertrand Delanoë (PS). Selon M. Azière, l'UDF comptait au total 800 maires en 2001. Depuis sont intervenues la création de l'UMP en 2002 et celle du Nouveau Centre par les UDF ralliés à Nicolas Sarkozy entre les deux tours de la présidentielle. Dans les villes de plus de 9.500 habitants, « une soixantaine de maires sont restés MoDem », précise-t-il.