samedi 25 décembre 2021

Propos centristes. France – Stratégie économique et budgétaire de l’Union européenne / lutte contre la covid19 / Protection animale / Lancement du télescope James Webb…

Voici une sélection, ce 25 décembre 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> Bonnes fêtes à tous ! À ceux qui auront la joie de se retrouver en famille pour Noël : les gestes barrières, un test préventif pour rassurer, et en cas de symptôme, on s'isole, on alerte. À ceux mobilisés pour soigner, nous protéger : merci. Prenons soin les uns des autres.

> [Plus grand télescope jamais sur orbite] Voir loin, si loin que nous pourrions voyager dans le temps. C’est aujourd’hui possible. Ce 25 décembre 2021 restera à jamais gravé dans l'histoire de la conquête spatiale. Bravo aux équipes, en particulier à nos équipes françaises et européennes. Quelle fierté! « Go Webb! »

> [Tribune coécrite avec le Président du Conseil des ministres d'Italie Mario Draghi sur la stratégie macroéconomique et budgétaire de l’Union européenne.]
Face aux crises, l’Union européenne (UE) s’est souvent vu reprocher de faire trop peu et trop tard. Notre réponse collective aux conséquences économiques de la pandémie de covid19 n’a toutefois manqué ni d’envergure, ni de rapidité. Au contraire, elle a mis en lumière toute la puissance d’une action précoce et audacieuse, et elle a confirmé les avantages que les pays et les institutions européennes ont à tirer d’une bonne coordination.
Les États membres de l’UE ont déboursé près de 1800 milliards d’euros pour aider les foyers et les entreprises à affronter la crise. La Banque centrale européenne a de son côté déployé une réponse monétaire de grande ampleur pour soutenir le financement de l’économie. Quant à la Commission européenne, elle a suspendu ses règles budgétaires et a lancé, aux côtés des États, le plan de relance européen, «Next Generation EU», destiné à financer les investissements et les réformes à hauteur de 750 milliards d’euros. 
La reprise est en bonne voie. Au niveau européen, l’économie n’a pas encore retrouvé la trajectoire qu’elle avait avant la pandémie mais elle est sur le point de revenir à son niveau d’avant la crise dans les prochains mois. La situation des finances publiques s’améliore également : le ratio de la dette souveraine par rapport au PIB dans les pays de l’UE s’est stabilisé et devrait diminuer en 2022.
Malgré les incertitudes qui persistent, nous devons aller de l’avant et relever les défis majeurs, de long terme, qui se posent à nous. Les crises du climat et de la biodiversité s’aggravent, tandis que les tensions géopolitiques et militaires s’intensifient. Plus que jamais, la technologie est devenue incontournable dans notre quotidien, mais elle exacerbe également les inégalités existantes et fait émerger de nouvelles fractures. Les évolutions démographiques modifient en profondeur la structure de nos sociétés. Dans tous ces domaines, l’UE doit agir rapidement et avec audace.
En Italie comme en France, nous avons déjà mené d’ambitieuses réformes, avec des résultats concrets à la clé, pour protéger nos concitoyens et leur permettre de réaliser leur potentiel. Nous devons à présent accélérer.
Il nous faut approfondir les réformes et accompagner ces transformations par des investissements à grande échelle dans la recherche, les infrastructures, le numérique et la défense. Nous avons besoin d’une stratégie européenne de croissance pour la prochaine décennie et nous devons être prêts à la mettre en œuvre au moyen d’investissements communs, de règles plus adaptées et d’une coordination accrue, et pas uniquement en temps de crise.
Notre capacité à déployer une politique budgétaire pour protéger notre population et transformer nos économies a été et demeure au cœur de cette stratégie. En conséquence, lorsque nous aurons établi avec tous les États membres de l’UE un ensemble de principes communs et d’objectifs macroéconomiques, nous devrons aborder la meilleure manière de construire un nouveau cadre budgétaire pertinent, qui réponde à ces objectifs.
La nécessité de réformer les règles budgétaires de l’UE, à la fois trop obscures et trop complexes, n’est pas apparue avec la pandémie. Avant cela, ces règles entravaient déjà l’action des États pendant les crises et surchargeaient la politique monétaire. Elles n’incitaient pas non plus à privilégier les dépenses publiques qui jouent un rôle essentiel pour notre avenir et notre souveraineté, notamment les investissements publics.
Nous aurons besoin d’un cadre crédible, transparent et capable de concrétiser notre volonté collective de rendre l’Europe plus forte, plus durable et plus juste. Nous devons réduire notre niveau d’endettement, aucun doute n’est permis à ce sujet, mais nous ne pouvons pas espérer atteindre cet objectif en augmentant les impôts ou en réalisant des coupes insoutenables dans les dépenses sociales, ni tuer la croissance dans l’œuf en rééquilibrant les finances publiques par un ajustement budgétaire qui ne serait pas viable.
Notre stratégie consiste plutôt à maîtriser nos dépenses publiques récurrentes en menant des réformes structurelles intelligentes. Et de la même façon que ces règles n’ont pas bridé notre réponse à la pandémie, elles ne doivent désormais pas nous empêcher de réaliser tous les investissements nécessaires.
La Commission européenne a lancé une consultation sur l’avenir des règles budgétaires de l’UE, qui donne lieu à des propositions intéressantes. Nous devons disposer d’une plus grande marge de manœuvre et pouvoir réaliser les dépenses clés nécessaires à notre avenir et à notre souveraineté. Les règles budgétaires devraient favoriser la dette créée pour financer ces investissements, qui contribuent indéniablement au bien-être des générations futures et à la croissance à long terme, étant donné que ces dépenses publiques participent de fait à la viabilité de la dette à long terme.
Le plan de relance européen, «Next Generation EU», a été une réussite, tant en ce qui concerne sa capacité à apprécier la qualité des dépenses publiques que son mode de financement. En cela, il constitue un modèle utile pour guider notre action. De nouvelles propositions mériteront des échanges approfondis (pour aller plus loin, sans idéologie, avec comme objectif de servir plus efficacement les intérêts de l’UE dans son ensemble.
La présidence française du Conseil de l’Union européenne, qui débutera bientôt, aura pour objectif d’élaborer une stratégie commune globale pour l’avenir de l’UE.
L’UE doit retrouver l’esprit qui a guidé son action au début de la pandémie l’an dernier. Une nouvelle stratégie de croissance, puis un cadre budgétaire amélioré selon ces orientations, contribueraient considérablement à lui donner les moyens d’agir et de réaliser ses ambitions.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)
Le plus grand télescope jamais envoyé dans l’espace va rejoindre son orbite finale. En ce jour de Noël, mes pensées vont aux équipes du CNES, d’Europe space port, de l'esa, d’Ariane espace, de la NASA et leurs partenaires qui nous offrent un exceptionnel outil de connaissance.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)
> Pour produire suffisamment d’électricité décarbonée, l’éolien est indispensable. Dire le contraire c’est abandonner le combat climatique. Cela n’empêche pas de prendre soin des paysages, ni de préserver notre patrimoine. N’opposons pas nos atouts !

 

Annick Girardin (ministre de la Mer)
> Faire de la France un leader de la propulsion par le vent, c’est allier renforcement de la filière maritime et développement durable. Engagement pris au Fontenoy du maritime: les navires disposant d’une voile comme propulsion auxiliaire pourront bénéficier d’un avantage fiscal.

 

Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
Il y a tout juste un an, la promulgation de la Loi recherche marquait une avancée historique pour la recherche française. Aujourd’hui, la Loi recherche est une réalité concrète
Pour stimuler la recherche partenariale : création des pôles universitaires d'innovation, premières chaires innovation à l'
IUF, création d’un contrat doctoral de droit privé, création d’un contrat post-doctoral de droit privé, 176 bourses CIFRE en plus en 2021.
Pour renforcer la relation sciences-société : 1% du budget de l’Agence recherche dédié, chaires de médiation scientifique à l’IUF, 3M€ pour le plan Sciences avec et pour la société, de la médiation scientifique au CNRS et de la recherche participative à l’INRAE.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
> Un animal de compagnie n’est pas un jouet de Noël. Adopter, c’est s’engager.

> Investissements dans la troisième révolution agricole. France 2030 se déploie avec 3 nouveaux appels à projets lancés dès aujourd’hui.
Appel à projets pour financer des préséries d’agroequipements automatisés ou intelligents.
Appel à projets pour développer les surfaces de légumineuses en France, grâce à la sélection variétale et la recherche sur la composition protéique des graines de légumineuses.
Appel pour faire émerger des projets alimentaires innovants entre acteurs locaux.

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)
> [Simplification administrative] Nous ne faisons pas, comme d’autres, de la simplification un slogan, nous en faisons tous les jours depuis 2017. Nous ne l’avons pas isolé comme cela avait été fait, sans grand succès, à la fin du quinquennat Hollande, nous la mettons au cœur de l’action de chaque ministère. Notre objectif, c’est de corriger, un par un, les parcours administratifs complexes pour les Français. Nous avons lancé début 2021 dix nouveaux chantiers de simplification qui doivent aboutir en 2022 avec des objectifs précis, par exemple la réduction du délai d’accès aux droits à la retraite. Nous prenons un à un les formulaires administratifs et les revoyons de fond en comble. Cent seront entièrement allégés d’ici 2022, pour obtenir plus facilement et plus rapidement le minimum vieillesse ou une bourse pour les collégiens.

 

Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)
> [Covid19] Notre message est extrêmement simple, vaccinez-vous !

> [Covid19] Si vous n'êtes pas vacciné, il y a des choses que vous ne pourrez plus faire. Ca reste une question de responsabilité individuelle, mais c'est une incitation très très forte.

> [Covid19] On ne laissera tomber aucun secteur fermé.

> [Covid19] Nous allons revoir les règles d'isolement pour les cas contact Omicron.

 

Olivier Dussopt (ministre chargé des Comptes publics)
> Très heureux de la validation par le Conseil constitutionnel de la loi organique relative à la modernisation des finances publiques. Cela vient consacrer deux ans de travail parlementaire. Cela permettra plus de transparence et un meilleur pilotage des finances publiques.

 

Geneviève Darrieussecq (ministre chargée de la Mémoire et des Anciens combattants)
> Lancement aujourd’hui de la fusée Ariane5 depuis la base de Kourou, en Guyane, avec à son bord James Webb, le télescope le plus puissant jamais placé en orbite. Fière que la France participe à la découverte de l’Espace.

 

Brigitte Klinkert (ministre chargée de l'Insertion)
> Excellente nouvelle : publication ce matin du décret complémentaire relatif à l’expérimentation Territoire zéro chômeur. Grâce à ces nouvelles mesures, les encadrants des entreprises pourront désormais être financés par le dispositif !

 

Nadia Hai (ministre chargée de la Ville)
> Soyons fiers de ce que nous sommes et de ce qu’est notre Nation française : une République une et indivisible, mais aussi riche de sa diversité.

> Il est important qu'aujourd'hui, tout le monde connaisse l'histoire de France, qu'il l'accepte, qu'il la prenne tel qu'elle est et qu'il évite aussi de reproduire des erreurs du passé.

> Les Gilets roses ce sont ces femmes courage qui font depuis des décennies un travail d’apaisement nécessaire dans nos quartiers. Aujourd’hui je veux les aider, les rendre visibles et financer leurs actions.

> Les Bataillons de la prévention, ce sont 300 médiateurs et 300 éducateurs dans nos quartiers pour raccrocher tous les jeunes a ce qui fait République.

 

Brigitte Bourguignon (ministre chargée de l'Autonomie)
> [Covid19] 89% des résidents des Ehpad ont reçu leur dose de rappel de vaccin. La fermeture d'un Ehpad, c'est l'exception, la liberté, c'est la règle.

 

Sophie Cluzel (secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées)

Bérangère Abba (secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)
> Après la Mauritanie, Madagascar et le Népal, heureuse d’annoncer que le Belize et l’Estonie rejoignent la Coalition de la Haute Ambition pour la Nature et les Peuples que je co-préside pour la France, 79 pays pour l’objectif de protection de 30% de la planète.

> Sobriété des usages, infrastructures agro-écologiques, diversification des races et variétés, techniques culturales, et pratiques d’élevage… Au Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique, les filières agricoles s’engagent!

> Purification des eaux, puits de carbone, refuge de biodiversité, zones tampon si inondation, fraîcheur par fortes chaleurs, les zones humides sont essentielles pour le climat et pour préserver nos ressources en eau.

 

Laurent Pietraszewski (secrétaire d’Etat chargé des Retraites et de la Santé au travail)
> [Covid19] La circulaire organisant le plan de mobilisation de la médecine du travail, présenté hier, a été adressée ce matin aux professionnels. Le retour au travail des salariés début janvier se prépare dès maintenant.

 

Joël Giraud (secrétaire d’Etat chargé de la Ruralité)
> Accompagner les petites villes de demain, c’est mettre de l’ingénierie dans les territoires afin que les communes ne voient plus passer le train des subventions, des dotations, des programmes européens et de la Relance, sans pouvoir le saisir.

 

Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
> Mon enjeu est d’abord que le président de la République soit réélu parce que je considère que le pays a été transformé sur le droit du travail, la question fiscale, l’écologie et la manière dont on a tenu la barre pendant la crise sanitaire. On a aussi recréé de l’emploi et on a aujourd’hui un taux de croissance record. Je suis fière de porter ce bilan. (…) Je serai engagée très fortement pour la réélection du président de la République et je continuerai à porter la parole et à m’engager dans la construction du projet dans mes domaines que sont la culture et le droit des femmes.  (…) Derrière, il y a un impact sur le Plan de relance en faveur des entreprises. J’assume le fait d’user de cette proximité avec le gouvernement, parfois d’enfoncer quelques portes pour faire aboutir des dossiers, accélérer des processus.
Je crois que faire de la politique, c’est démontrer que les lois ont un impact sur la vie des gens.

> Je refuse la notion de désert culturel. Tous les enfants doivent avoir accès à une pratique artistique. Nous avons amélioré la situation avec l’attribution de subventions pour la Maison Triolet Aragon, le lycée Bascan et l’été culturel ou encore la Barbacane.
Le territoire a des manques, comme le montre la question du cinéma de Rambouillet. Si ça ne peut pas être fait tout de suite, il faut trouver des solutions, en lien avec des producteurs, projeter dans un lieu comme La Lanterne pour combler ce déficit.
Partout la culture a sa place, y compris à Bullion et à Raizeux où des médiathèques ont été créées. Mais je regrette la fermeture de la bibliothèque départementale qui était un centre de ressources pour beaucoup de bibliothèques de village.

> [Protection animale] C’était une réelle bataille parfois en interne car notre pays accusait un retard et il y avait une attente très forte des Français. Nous avons démontré à un moment que l’engagement politique peut aboutir à une loi qui vient d’être promulguée. Désormais, l’élevage de visons, c’est fini ! On démontre que l’engagement peut être sincère et abouti pour aider y compris de petites associations comme Nala, à Raizeux.

> [Interdire le foie gras] Ce n’est pas le bon levier, cela donne le sentiment de la caricature. Cela met en fragilité un secteur qui ne vit pas extraordinairement bien. Il faut trouver l’équilibre entre ce qui fait l’identité de notre territoire et la manière avec laquelle on doit considérer différemment notre rapport à l’animal. C’est d’abord en luttant contre la maltraitance animale. Une personne ayant ces comportements avec des animaux peut avoir les mêmes envers l’homme. L’engrillagement des forêts est un sujet sur lequel nous devons travailler, par exemple.

> Développer des pistes cyclables sécurisées, donner les moyens de rénover les maisons et changer les voitures, financer la transition de notre modèle agricole, ça, c’est de l’écologie.

 

Pieyre-Alexandre Anglade (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> La crise Covid19 a montré la force du projet européen. Mais nous devons continuer de le renforcer. Les mois à venir doivent permettre de définir un « nouveau modèle européen », d’autonomie, de croissance et d’investissement. C’est ce chemin que trace Emmanuel Macron.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> Les dirigeants de Bamako font peu de cas de l’intérêt de leur pays et de leur peuple en faisant entrer au Mali les mercenaires du groupe Wagner, coupables de multiples exactions que le Parlement européen a dénoncées à mon initiative et sous sanctions européennes.

 

Fabienner Keller
> L'étau se resserre sur le gouvernement conservateur polonais qui sape l'indépendance de la justice depuis plusieurs années. D'urgence, appliquons la conditionnalité des fonds européens au respect de l'Etat de droit en Europe !

> Un pas décisif pour plus de justice sociale en Europe ! Je salue la proposition de la Commission européenne pour de nouvelles ressources propres. Objectif : financer une partie du Plan de relance européen en taxant les plus gros pollueurs et les géants du numérique.

 

Valérie Hayer
> [Nouvelles ressources pour l’UE] Ces propositions contredisent toutes les fake news relayées par les eurosceptiques qui déclaraient que le plan de relance serait remboursé par les impôts des Européens. Nous nous sommes particulièrement mobilisés pour que ce ne soit pas le cas. Ces ressources propres sont le fruit d’un intense travail mené au Parlement européen, à l’initiative du plan de relance, et plus particulièrement au sein du groupe Renew Europe.

 

Pascal Canfin
> [Nouvelles ressources pour l’UE] La décision sur les ressources propres allie l’accélération de notre agenda climatique et le déploiement de notre souveraineté européenne car davantage de politiques climatiques signifie aujourd'hui un remboursement du plan de relance de l'UE sans imposer les citoyens de l'UE. C’est une victoire majeure pour le projet européen.

 

 

Présidentielle 2022. Agrégateurs de sondage – Macron en tête devant Pécresse qui devance Le Pen partout / Mélenchon en hausse / Les candidats démocrates à plus de 54%

► Nous publions ici, au 25 décembre 2021, les résultats de quatre agrégateurs de sondage, celui de Datapolitics, celui du quotidien Le Télégramme, celui de la chaîne franceinfo, celui du Huffpost ainsi que le tableau de la moyenne des sondages à un mois publié par le quotidien Le Figaro

En outre, nous publions l’agrégateur de Datapolitics sur les courants politiques.

Les quatre agrégateurs et le tableau de la moyenne des sondages concernant les candidats ainsi que l’agrégateur de Datapolitics sur les courants politiques présentés ici ne comprennent que les résultats du premier tour.

Les différences dans les résultats s’expliquent surtout par la période prise en compte qui est plus ou moins grande ainsi que par les critères de pondérations retenus.

Ainsi Datapolitics prend en compte l’ensemble des sondages publiés pour la présidentielle tout comme Le Télégramme mais les critères de pondérations des deux agrégateurs sont différents.

Franceinfo fait sa moyenne sur les deux derniers mois et Le Figaro sur le dernier mois.

Enfin, le Huffpost fait sa moyenne sur les cinq derniers sondages publiés.

● Concernant les cinq premiers, tous identiques quel que soit l’agrégateur actualisé, les résultats montrent que si Emmanuel Macron continue la course en tête dans les quatre agrégateurs actualisés par rapport à la semaine dernière, il connait pour la troisième semaine consécutive une baisse dans trois d’entre d’eux (Datapolitics, Le Télégramme, Le Figaro) et une légère hausse dans le quatrième (Huffpost).

Quant à l’agrégateur franceinfo, il n’a pas été actualisé.

Derrière, une nouveauté puisque l’on trouve dans tous agrégateurs Valérie Pécresse en deuxième position en progression sauf dans le compilateur Huffpost.

Marine Le Pen est troisième, recule partout mais devance toujours Eric Zemmour qui se stabilise

Jean-Luc Mélenchon, toujours cinquième, lui, est en hausse dans tous les agrégateurs actualisés pour la deuxième semaine consécutive.

● L’agrégateur des courants politiques révèlent une baisse de l’extrême-droite qui demeure néanmoins largement en tête avec 35,11% devant celui du Centre avec 23,92% en baisse également.

Le courant de la Droite, lui, progresse nettement avec 17,11% et passe en troisième position devant celui de l’extrême-gauche avec 13,65% et qui est en hausse.

Le courant de l’écologie (6,84%) est en baisse tout comme celui de la Gauche (6,17%).

Selon les données fournies par Datapolitics, les candidats des courants favorables à la démocratie républicaine libérale sont en hausse pour la deuxième semaine consécutive et représente désormais 54,04% des intentions de vote.

 

► Un agrégateur ou compilateur de sondages sélectionne tous les sondages d’intentions de vote publiés pour une élection précise afin d’en faire une moyenne (soit sur tous les sondages, soit sur les derniers) pondérée par l’importance des échantillons, la prééminence de la dernière étude publiée, voire de la crédibilité des différents instituts.

Les résultats doivent être pris pour ce qu’ils sont, une indication de l’état de l’opinion sur une période donnée.

Un agrégateur n’est évidemment pas un nouveau sondage.

Les différences de résultats qui peuvent être constatés entre les agrégateurs viennent des critères utilisés et des périodes prises en compte qui sont propres chacun d’entre eux.

 

► Résultats de l’agrégateur Datapolitics (données au 25 décembre)
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 0,48% ↘
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 1,24% ↗
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 2,03% ↘
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche extrême et radicale): 9,90% (+0,47) ↗
- Arnaud Montebourg (gauche nationaliste): 1,49% ↘
:- Anne Hidalgo (PS, gauche): 3,89% ↘
- Yannick Jadot (EELV, écologisme de gauche): 6,84% ↘
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central): 23,92% (-0,42) ↘
- Valérie Pécresse (LR, droite): 17,11% (+2,96) ↗
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 1,85 % ↘
- François Asselineau (UPR, droite radicale): 0,24% ↘
- Jean-Lassalle (Résiste, populiste démagogue de droite radicale): 0,92% ↗
- Eric Zemmour (extrême-droite):14,02% (+0,34) ↗
- Florian Philippot (Les patriotes, extrême-droite): 0,90% ↘
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 14,96% (-2,70) ↘

► Résultats de l’agrégateur Le Télégramme (données au 25 décembre)
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 0,4% ↘
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 1% ↘
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 1,9% ↘
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche extrême et radicale): 10,6% (+0,6) ↗
- Arnaud Montebourg (gauche nationaliste): 1,3% =
:- Anne Hidalgo (PS, gauche): 3,2% ↘
- Yannick Jadot (EELV, écologisme de gauche): 5,9% ↘
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central): 23% (-1) ↘
- Valérie Pécresse (LR, droite): 19,6% (+1) ↗
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 1,8% ↘
- Eric Zemmour (extrême-droite):14% (+0,5) ↗
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 14,7% (-2,8) ↘

► Résultats de l’agrégateur franceinfo (données au 18 décembre / pas de mise à jour cette semaine)
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 0%
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 1%
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 2%
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche extrême et radicale): 10%  
- Arnaud Montebourg (gauche nationaliste): 1%
:- Anne Hidalgo (PS, gauche): 4%
- Yannick Jadot (EELV, écologisme de gauche): 6%
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central): 23%  
- Valérie Pécresse (LR, droite): 19%
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 2 %
- François Asselineau (UPR, droite radicale): 0%
- Jean-Lassalle (Résiste, populiste démagogue de droite radicale): 1%
- Eric Zemmour (extrême-droite):14%
- Florian Philippot (Les patriotes, extrême-droite): 0%
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 16%

► Résultats du tableau de la moyenne des votes à un  mois du Figaro (donnée au 25 décembre)
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 0,6% ↘
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 1,2% ↘
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 2% ↘
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche extrême et radicale): 10% (+0,2) ↗
- Arnaud Montebourg (gauche nationaliste): 1,4% ↗
- Christianne Taubira (gauche): 4,5% (,nouveau)
:- Anne Hidalgo (PS, gauche): 4% ↘
- Yannick Jadot (EELV, écologisme de gauche): 6,7% ↘
- Hélène Thouy (Parti animaliste, défense des animaux) 0% (nouveau)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central): 23,8% (-0,3) ↘
- Valérie Pécresse (LR, droite): 16,7% (+2,2) ↗
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 2% ↘
- François Asselineau (UPR, droite radicale): 0,3% ↗
- Jean-Lassalle (Résiste, populiste démagogue de droite radicale): 0,9% ↗
- Eric Zemmour (extrême-droite):13,7% (-0,2) ↘
- Florian Philippot Les patriotes, (extrême-droite): 0,8% ↗
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 15,8% (-1,2) ↘

► Résultats du compilateur Huffpost (données au 21 décembre)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche extrême et radicale): 10,2% (+1,2)
:- Anne Hidalgo (PS, gauche): 3,8% ↘
- Yannick Jadot (EELV, écologisme de gauche): 6,6% ↗
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central): 24,7% (+0,6) ↗  
- Valérie Pécresse (LR, droite): 17,4 % (-0,4) ↘
- Eric Zemmour (extrême-droite): 13,2% =
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 15,6% (-0,7) ↘

 

► Résultats de l’agrégateur Datapolitics sur les courants politiques (données au 11 décembre)
- Extrême-gauche : 13,65% ↗
- Gauche : 6,17% =
- Vert : 6,84% ↘
- Centre : 23,92% ↘
- Droite : 17,11% ↗
- Extrême-droite : 31,13%↘
- Inclassable : 1,04% ↗