jeudi 26 août 2021

Actualités du Centre. Allemagne – Législatives: l’élection se gagnera au centre

En Allemagne, les centristes sont disséminés dans au moins quatre des principales formations (CDU, SPD; FDP, Grünen), celles qui sont actuellement en tête dans les sondages dans cet ordre (même si le SPD social-démocrate est arrivé en tête dans une enquête récente et qu’il est donné dans trois autres à égalité avec les chrétiens-démocrates de la CDU).

Autant dire qu’ils seront donc au pouvoir à l’issu des législatives du 26 septembre prochain.

Surtout, ce sont les personnalités centristes qui animent la campagne tant à la CDU avec Armin Laschet – l’«héritier» d’Angela Market qui ne se représente pas – qu’au SPD avec Olaf Scholz – actuel ministre des finances et vice-chancelier dans la «Grande coalition regroupant CDU et SPD – et chez les Verts (Grünen) avec Annalena Bearbock – un temps favorite – ou chez les libéraux du FDP, même si Christian Lindner serait plutôt un libéral de droite.

Les derniers sondages donnent le SPD et la CDU à égalité (avec 22%) suivis des Grünen (avec 17 ou 18%), le FDP (avec 12 ou 13%), l’AfD (extrême-droite, avec 11%) et Die Linke (gauche radicale avec 7%), les autres formations se partageant les 6% restant.

Une des particularités de cette élection au vu du resserrement des scores, serait que la formation d’un nouveau gouvernement nécessite une coalition de trois partis, ce qui ne s’est jamais produit dans l’histoire de l’Allemagne moderne depuis 1949.

A noter qu’une dynamique semble s’être créée autour du SPD et de son candidat, Olaf Scholz puisque le parti social-démocrate avait un retard qui pouvait aller jusqu’à quinze points encore en juillet face à la CDU et se retrouvait même derrière les Verts.

Cette dynamique, selon les observateurs serait autant due à une bonne campagne de Scholz qu’à une mauvaise de Laschet qui a du mal à prendre la succession de Merkel.

 


Propos centristes. France – Rentrée scolaire; covid19, école, pass sanitaire, 3e dose; fin du «quoi qu’il en coûte»; bonnes nouvelles pour l’emploi; plan d’investissement France 2030; Afghanistan; Europe sociale…

Voici une sélection, ce 26 août 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

► Emmanuel Macron (Président de la République)
[Déclaration des membres du G7 sur l’Afghanistan]
Nous, chefs d’État et de gouvernement du Groupe des Sept, nous sommes réunis à distance ce jour, le 24 août 2021, sous la présidence du Royaume-Uni, pour examiner la situation en Afghanistan. Les Secrétaires généraux des Nations Unies et de l’OTAN se sont joints à nous. Nous réaffirmons notre ferme engagement envers le peuple afghan et nous soutenons la déclaration du Conseil de sécurité des Nations Unies du 16 août dernier. Nous exprimons notre vive préoccupation au sujet de la situation en Afghanistan et nous appelons au calme et à la retenue afin de garantir la sécurité et la sûreté des Afghans vulnérables et des ressortissants internationaux, et de prévenir une crise humanitaire. Nous appelons au respect des obligations du droit international des droits de l’Homme, notamment les droits des femmes, des filles, des minorités, ainsi qu’au respect du droit international humanitaire en toutes circonstances. Nous rendons hommage aux sacrifices consentis par le peuple afghan, les populations de nos propres pays et tant d’autres qui ont travaillé à l’avènement d’un Afghanistan plus pacifique, juste et sûr. 
La population afghane mérite de vivre dans la dignité, la paix et la sécurité, après deux décennies d’avancées au plan politique, économique et social, notamment s’agissant des femmes et des filles. L’Afghanistan ne doit plus jamais redevenir un sanctuaire du terrorisme ni fomenter des attaques terroristes dirigées contre les autres pays. Aux côtés de nos partenaires, notamment nos alliés de l’OTAN, nous continuerons à combattre avec détermination et solidarité le terrorisme, où qu’il se trouve. Le futur gouvernement afghan, quel qu’il soit, doit respecter les obligations et engagements internationaux de l’Afghanistan dans la lutte contre le terrorisme, protéger les droits de l’Homme, notamment pour les femmes, les enfants, les minorités ethniques et religieuses, respecter l’état de droit, permettre l’accès de l’aide humanitaire sans entrave ni condition, et lutter efficacement contre les trafics d’êtres humains et de drogue. Nous appelons toutes les parties afghanes à collaborer de bonne foi à l’établissement d’un gouvernement ouvert et représentatif, permettant notamment une participation des femmes et des groupes minoritaires.
Nous affirmons notre engagement pérenne aux côtés de la population afghane, notamment grâce à un regain d’efforts humanitaires de la communauté internationale. À cette fin, nous soutenons les Nations Unies dans son rôle de coordination de la réponse humanitaire internationale d’urgence dans la région, en particulier pour que l’aide humanitaire puisse être acheminée sans entrave en Afghanistan, et nous contribuerons ensemble à cette réponse. Cela comprendra une coopération que nous mènerons ensemble et avec les pays voisins de l’Afghanistan et d’autres pays de la région, pour soutenir les réfugiés afghans et les communautés qui les accueillent, et qui s'insèrera dans une réponse régionale coordonnée à long terme. Nous invitons tous les partenaires de l’Afghanistan à contribuer via des canaux multilatéraux à ces efforts ainsi qu’à la stabilité de la région. 
Dans ce contexte, notre priorité est dans l’immédiat de veiller à l’évacuation en toute sécurité de nos ressortissants et des Afghans qui ont été nos partenaires et nous ont aidés au cours des vingt dernières années et à continuer à permettre un passage sûr pour quitter l’Afghanistan. Nous continuerons à coordonner étroitement nos efforts en la matière, et nous souhaitons que toutes les parties continuent de faciliter ces efforts et de garantir la sécurité du personnel humanitaire et médical ainsi que celle des autres prestataires de services internationaux. Nous coopèrerons ensemble ainsi qu’avec les pays voisins de l’Afghanistan et d’autres pays de la région accueillant des réfugiés pour élaborer une approche commune en matière d’itinéraires sûrs et légaux dans un objectif de réinstallation. 
Nous travaillerons ensemble, ainsi qu’avec nos alliés et les pays de la région, dans le cadre des Nations Unies, du G20 et au-delà afin que la communauté internationale aborde de manière unie les problématiques essentielles concernant l’Afghanistan. Ce faisant, nous jugerons les parties afghanes sur leurs actes et non sur leur discours. Nous réaffirmons en particulier que les Talibans devront rendre des comptes s’agissant des mesures prises pour prévenir le terrorisme, en matière de droits de l’Homme, notamment pour les femmes, les filles et les minorités, et dans la recherche d’une solution politique participative en Afghanistan. La légitimité de tout futur gouvernement reposera sur l’approche qui sera dès à présent adoptée dans le respect des obligations et des engagements internationaux visant à garantir la stabilité de l’Afghanistan.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)
- Il y a un an, j'avais présenté les priorités de France relance: la croissance et l'emploi. Avec le « quoi qu’il en coûte », notre stratégie a porté ses fruits : 6% de croissance prévu cette année, le chômage a retrouvé son niveau d'avant-crise.

- [Covid19] La gestion d'une crise sanitaire, c'est de la détermination et de l'humilité. Il faut que nous nous adaptions, en expliquant.

- [Covid19] 8 fois moins de risque d'être infecté. 11 fois moins de risque d'être hospitalisé pour une forme sévère. Ces chiffres ne sont pas une opinion, ce sont les faits. Faites-vous vacciner !

- [Rentrée scolaire & covid19] Il n'y a pas de raison de fermer les écoles, y compris compte-tenu du variant Delta. (…) Je ne suis jamais dans l'esprit de prendre des risques et encore moins avec des enfants (...) S'agissant des écoles nous avons toujours réussi à les maintenir le plus possible ouvertes. Jusqu'à présent, cette politique a été couronnée de succès. (…) La communauté scientifique ne recommande pas de vacciner les enfants de moins de 12 ans. On va continuer à les surveiller par des tests. (…) Le port du masque sera maintenu dans les classes et les cours de récréation. Nous voulons généraliser les capteurs de CO2.

- [Covid19 & sanctions prévues à l'encontre des soignants non-vaccinés] Nous ne reculerons pas : à partir du 15 septembre les sanctions prévues par le législateur seront mises en œuvre. (…) Quand on fait ce métier, on doit croire à la science et la médecine, et on est là pour protéger ses concitoyens.

- [Covid19] Au moment où je m'exprime, le passe sanitaire en entreprise n'est pas d'actualité.

- [Covid19] Pour se protéger, pour protéger leur enfant à naître, oui, les femmes enceintes doivent se faire vacciner.

- [Covid19] Chez les personnes les plus âgées et les plus fragiles, le degré de protection du vaccin diminue. Nos compatriotes âgés de plus de 65 ans ou en situation de vulnérabilité pourront prendre rendez-vous dès le premier septembre pour un rappel vaccinal.

- [Réforme des retraites] La sauvegarde des retraites est indispensable mais la situation sanitaire n'est pas encore stabilisée.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)
L’un ne va pas sans l’autre : pas de transition écologique sans décarbonation de l’économie, pas d’avenir économique sans tournant écologique. Pour mener cette transformation la France et l’Europe impulsent, investissent, accompagnent.

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
- Parce que l'Ecole de la République prépare chaque enfant à devenir un citoyen libre et éclairé de notre pays, nous avons un engagement et une responsabilité envers chacun d'entre eux de la maternelle à la terminale, sur tous les temps de leur vie.

- En maintenant autant que possible les écoles ouvertes pendant la crise sanitaire, notre pays a montré l’importance qu’il donnait à l’avenir de nos enfants et à son École : creuset de notre République, elle est notre "maison commune" où, de 3 à 18 ans, grandissent, se forment et s’épanouissent 13 millions d’élèves grâce à l’engagement de plus d’un million d’hommes et de femmes.
Notre maison commune promeut et transmet les valeurs de la culture humaniste que nous avons en partage. L’année 2021-2022 sera ainsi marquée par une grande campagne autour de la laïcité, pour rappeler le sens de ce principe fondateur qui garantit la liberté de chacun et qui se vit tous les jours à l’École. Cette campagne viendra aussi s’inscrire dans le cadre des commémorations de la disparition du professeur Samuel Paty, le 16 octobre dernier.
Notre maison commune fait réussir chaque élève, en commençant par la maîtrise des savoirs fondamentaux dès le plus jeune âge. Ainsi, les nouveaux programmes de maternelle prépareront davantage les élèves à l’apprentissage de la lecture et des mathématiques au CP. À l’autre terme de la scolarité, le nouveau baccalauréat, qui répond au double principe d’exigence et de liberté de choix laissé à l’élève, connaît en cette année son plein déploiement, avec un nouveau baccalauréat professionnel, qui intègre notamment le chef-d’oeuvre, et avec un baccalauréat général et technologique ajusté, gagnant ainsi en simplicité et en équilibre.
Notre maison commune donne les mêmes chances à tous. C’est pourquoi nous aurons pour priorité d’achever la mise en oeuvre d’un véritable service public de l’École inclusive, qui accompagne chaque élève et chaque famille. Plus largement, la crise sanitaire a fragilisé de nombreux élèves : 1 800 nouveaux emplois sont ainsi consacrés pour les soutenir, avec un effort prioritaire pour les lycéens, afin de les préparer au passage dans le supérieur ou à une insertion professionnelle réussie. Déterminants dans la lutte contre toutes les formes d’assignation et les inégalités de destin, les internats d’excellence pourront accueillir jusqu’à 30 000 élèves en cette rentrée.

Notre maison commune permet à chaque enfant de s’épanouir. À compter de la rentrée, le dispositif Pass’Sport facilitera l’inscription des enfants dans un club sportif, afin d’encourager les pratiques sportives dès le plus jeune âge. Essentielle à la formation sensible des élèves, l’éducation artistique et culturelle franchira une nouvelle étape avec l’élargissement du Pass Culture à tous les élèves à partir de la 4e.
Notre maison commune est la maison de tous les personnels du ministère. Alors que la crise sanitaire a montré à chacun de nos concitoyens le rôle essentiel des professeurs dans notre société, l’ensemble des mesures issues du Grenelle de l’éducation seront mises en oeuvre cette année, au service d’une plus grande reconnaissance de leur métier. La revalorisation de tous les personnels, engagée en 2021 et poursuivie en 2022, s’accompagnera d’une plus grande personnalisation des parcours professionnels, d’un meilleur accompagnement individuel et de plus grandes marges de manoeuvre données aux équipes éducatives pour conduire leurs projets.
Qu’il s’agisse de la hausse du niveau général, des mesures de justice sociale ou des conditions de travail des professeurs et des personnels, l’année 2021-2022 vient parachever cinq années de transformation de la maison Éducation nationale. Notre maison a fait plus que surmonter les tempêtes : elle s’est consolidée. À tous ceux qui oeuvrent chaque jour pour la réussite de nos élèves, je veux adresser tous mes remerciements et dire mon immense gratitude.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
- Si l’économie française se porte bien et tourne à 99% de son niveau d'avant-crise, c’est grâce à l’engagement des salariés français et des entreprises françaises. Tout simplement merci.

 - Nous n’avons pas compté l’argent public, parce que c’était responsable de le faire. Mais maintenant que l’économie française redémarre, que nous avons des perspectives de croissance à 6 %, le «quoi qu’il en coûte», c’est fini. Nous sommes passés au sur-mesure, nous continuerons à soutenir ceux qui en ont besoin. (…) Nous regarderons ceux qui ont perdu du chiffre d’affaires pendant cette crise sanitaire, pendant ce mois de passe sanitaire, et nous aiderons ceux qui ont perdu de l’argent à cause des réglementations sanitaires. (…) Mais, pour le reste, que l’économie soit libre, qu’elle crée des emplois et de la richesse sans le soutien de l’Etat ! 

- Je souhaite que la réforme de l’assurance-chômage entre en vigueur au 1er octobre pour inciter les Français à retourner au travail.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
- Avant d'arriver en France, les réfugiés afghans sont soumis à des contrôles de sécurité approfondis. Merci à l'ensemble des agents mobilisés sur le terrain. Notre vigilance est totale.

- Les élus le savent bien, les parents aussi, tout citoyen qui regarde ce qui se passe par sa fenêtre aussi : la drogue pourrit nos quartiers, ruine des familles, exploite la misère, propage la terreur et finalement tue, sans distinction.

- La lutte contre la drogue ne peut pas souffrir de repos mais elle ne peut pas non plus souffrir de lâcheté, qui sous couvert de légalisation insulte les policiers et les gendarmes qui risquent leur vie chaque jour au moment où les bien-pensants sont assis devant leur télévision.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- Nous sommes mobilisés pour aider les entreprises qui ont des difficultés de recrutement: 160 000 salariés ont été recrutés dans l’hôtellerie-restauration grâce à Pôle emploi cette année et nous allons continuer à former massivement les demandeurs d’emploi en lien avec les Régions.

- Les bonnes nouvelles s’accumulent sur le front de l’emploi : 270 000 chômeurs sans aucune activité de moins en 3 mois, un niveau d’embauches historique en mai et juin avec 1,6 million de recrutements en CDD de plus d’un mois ou en CDI. Le « quoi qu’il en coûte » porte ses fruits.

- En juillet, le nombre de chômeurs sans aucune activité a de nouveau diminué. Nous avons retrouvé le niveau de chômage d’avant-crise, là où il avait augmenté de plus de 25% lors de la crise de 2008-2009. Cela confirme que nous avons pris les bonnes décisions pour protéger nos emplois et notre économie face à une crise inédite, contrairement à ce qui avait été fait lors de la crise de 2008-2009.

- Les entreprises et les salariés ont une formidable capacité d’adaptation qui a permis à notre pays de traverser la crise sanitaire. Les embauches enregistrent des records historiques et le chômage recule rapidement. Poursuivons nos efforts collectifs !

- Le plafond des tickets restaurant sera maintenu à 38€ jusqu’à fin février 2022. C’est un nouveau coup de pouce du gouvernement pour les restaurateurs mais aussi pour le pouvoir d’achat des salariés.

 

Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
- Grâce au code de Justice pénale des mineurs qui entrera en vigueur le 30 septembre, les mineurs seront jugés sur leur culpabilité dans un délai de 3 mois contre 18 en moyenne aujourd’hui ! Un défi que les magistrats, greffiers, avocats et éducateurs s’apprêtent à relever.

- Le ministère de la Justice fait beaucoup pour les entreprises en les protégeant de la crise mais les entreprises peuvent aussi aider le ministère en œuvrant à la réinsertion des détenus. Le travail en détention c’est gagnant-gagnant et on veut l’accroître!

 

Roselyne Bachelot (ministre de la Culture)
J'ai présenté en conseil des ministres un projet de loi pour ratifier l'ordonnance droit d'auteur. Le partage de la valeur entre créateurs et plateformes et la juste rémunération des créateurs et des artistes sont indispensables à la vitalité des secteurs culturels !

 

Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
La rentrée sera en 100% présentiel, sans passe sanitaire. Les étudiants pourront bénéficier de la vaccination directement sur les campus.

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)
D'ici novembre 2022, les jeunes diabétiques pourront enfin accéder à des emplois publics qui leur étaient interdits par des règles obsolètes d'aptitude physique. Transformer notre fonction publique, c'est l'ouvrir à tous les jeunes sans distinction !

 

Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)
L'efficacité énergétique des travaux aidés a augmenté de 50% entre 2016 et 2019. Pour Ma Prime Renov en 2020, l'efficacité est même 3 fois supérieure à celle du CITE de 2016. (…) Les Français s'emparent de Ma Prime Rénov: 800 000 foyers en 2021. 88% des foyers qui en ont déjà bénéficié sont satisfaits. Pas d'effet d'aubaine : 69% affirment qu'ils n'auraient pas pu s'engager dans des travaux de rénovation sans cette aide.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
- L'objectif du plan d'investissement qui sera dévoilé par Emmanuel Macron est de bâtir la France de 2030. Nous allons donner au pays les moyens d'accélérer sur des programmes d'investissements productifs : c'est un plan d'investissement avant tout industriel. (…) Le plan d'investissement France 2030 sera bon pour notre économie et notre compétitivité, et il sera également bon pour notre planète : nous sommes dans un changement de paradigme où les transformations numériques et écologiques accélèrent très fortement. (…) C'est un plan d'investissements essentiellement industriel (...) pour permettre d'accélérer sur l'hydrogène, le cloud, le numérique...

- [Fin de crise] Il faut être humble quand on fait des prédictions. Je ne lis pas dans le marc de café, mais je suis confiante.

- Les très bons résultats économiques de la France ne sont pas le fruit du hasard : ils sont le fruit de la politique d'Emmanuel Macron qui, depuis le début de la crise, a pour boussole l'emploi, la protection des salariés & des entreprises, pour leur permettre de rebondir.

- [Covid19] Nous atteindrons cette semaine les 100 millions de doses de vaccins contre la covid19 livrées à la France.

 

Alain Griset (ministre chargé des Petites et moyennes entreprises)
Pas un entrepreneur ne s’est déjà lancé dans son activité afin de bénéficier d’aides de l'État. La sortie du « quoi qu'il en coûte » est nécessaire. Nous ferons le point le 30 août avec les secteurs les plus en difficultés pour définir avec eux le soutien le plus adapté.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)
- Nous traversons des épreuves et il faut y faire face avec esprit de responsabilité. Les Français reconnaissent que le président est à la hauteur et agit en responsabilité, que ce soit dans la lutte contre le Covid19, contre le réchauffement climatique ou concernant l’asile. On ne peut pas laisser le débat s’enfermer dans des radicalités en courant après l’extrême droite ou l’extrême gauche. Par ailleurs, je n’oublie pas qu’en 2017 le président de la République a été élu sur la promesse de lutte contre l’assignation à résidence.
Les Français veulent vivre leur vie, se déplacer comme ils le souhaitent – on l’a vu avec les «gilets jaunes» –, mais aussi entreprendre, apprendre, élever leurs enfants… Nous pouvons encore aller plus loin, puisque nous avons été freinés par le Covid19 pendant la moitié du quinquennat. Il y a une majorité silencieuse en France: celle qui veut pouvoir aller travailler, qui respecte les règles collectives, qui se fait vacciner, souhaite qu’on sorte du Covid19, qui trouve que c’est bien d’accueillir des Afghans persécutés tout en procédant à des vérifications. C’est la France de Rocard, de Chaban-Delmas, la France responsable. Une chose est sûre, le président n’a rien perdu de sa détermination à transformer le pays.

- À droite comme à gauche, ils n’ont toujours pas trouvé leur candidat, mais pas non plus leur projet. C’est la raison pour laquelle les propositions sont aussi poussiéreuses. Ils se posent tous la question du «qui» avant de poser la question du «quoi». Par exemple, quelle est la position d’EELV sur la laïcité? Nul ne le sait, même pas eux.

- [Afghanistan] Depuis la prise de Kaboul, le 15 août, la France a accueilli près de 1500 personnes et 500 autres sont arrivées mardi. Nous sommes allés, avec le premier ministre, accueillir une douzaine d’Afghans et d’Afghanes en France depuis lundi avec leur famille. Nous avons rencontré, avec France terre d’asile, des femmes qui ont vécu des choses très difficiles et qui nous ont dit merci, merci à la France.
Il faut rappeler qu’il y a une amitié de longue date entre les peuples français et afghan, peut-être liée à l’admiration que nous portons en France à la figure du commandant Massoud. Sur notre sol, il y a en ce moment environ 45.000 Afghans, ce sont 10.000 personnes accueillies chaque année. La France est donc le pays d’Europe qui accueille le plus de réfugiés afghans puisque le taux d’obtention du statut de réfugié s’élève à 90 %. Dès mai et juin, plus de 600 réfugiés ont été accueillis avec leur famille.

- Nous assistons à un concours Lépine de propositions de la part de gens qui manifestement ne connaissent pas les dispositions du droit d’asile et encore moins les réalités opérationnelles de terrain. J’ai entendu l’extrême gauche dire qu’il fallait envoyer des visas, c’est complètement irréel - ça ne marche pas comme ça! Là encore, on jette des anathèmes et on est dans la pensée magique.
Quand certains à gauche demandent que nous accueillions tout l’Afghanistan d’un coup sans aucune vérification, ou quand l’extrême droite dit «expulsons tous les Afghans car ils sont tous potentiellement terroristes». Or, il y a un juste milieu: notre boussole, ce sont les valeurs de la République comme rappelées par le président de la République. Nous ne pouvons être ni dans la caricature de l’accueil sans contrôle ni dans le refus de tendre la main, puisque certains sont persécutés ou menacés de mort. La DGSI fait un criblage systématique.
Avec Gérald Darmanin, nous sommes très stricts et lorsqu’un soupçon existe nous déclenchons les procédures. Je récuse autant les accusations d’inhumanité que de naïveté. Quand j’entends de la part de Xavier Bertrand ou de Valérie Pécresse que le président serait naïf en matière de lutte contre l’islamisme, je pose la question: qui a fait une loi contre le séparatisme? Qui a dissous Baraka City, le CCIF, a fait fermer plus de 600 foyers de radicalisation depuis 2018? C’est le gouvernement d’Emmanuel Macron.

- [Afghanistan] Je suis solidaire de mes sœurs afghanes et je suis dans l’action. Je ne vais pas signer une pétition pour un travail qui est déjà en cours. Vous connaissez mon engagement féministe, il y a évidemment un accueil et une attention particulière pour les femmes. Habituellement, 90 % des personnes qui viennent d’Afghanistan et qui demandent l’asile sont des hommes. Les personnes que nous accueillons ces dernières semaines sont à 50% des femmes. Il s’agit souvent de membres d’ONG féministes, de femmes journalistes, d’artistes, de combattantes de la liberté: c’est l’honneur de la France.

 

Nadia Hai (ministre chargée de la Ville)
J’ai décidé dès ma nomination de faire du développement économique et de la question de l’emploi dans les quartiers un des piliers de mon action. Les entreprises sont des acteurs essentiels et le partenariat avec elles est nécessaire.

 

Jean-Baptiste Lemoyne (secrétaire d’Etat chargé du Tourisme, des Français de l’étranger et de la Francophonie)
- [Tourisme] On a sauvé la saison dans un contexte compliqué, grâce aux mesures de freinage et au pass sanitaire. Les Français ont répondu à l’appel de l’été. Nous sommes et resterons aux côtés des professionnels du tourisme pour les aider à rebondir.

- [Afghanistan] Nous faisons tout pour ramener tout le monde à la maison. Je veux rendre hommage à toutes celles et à tous ceux qui mettent en œuvre cette opération logistique de très grande ampleur et dans des conditions extrêmes. (…) Nous souhaitons que les talibans, au-delà de la date de retrait définitif des Américains, puissent laisser les personnes qui le souhaitent, sortir du pays

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
- [Tribune co-écrite avec Elisabeth Borne «L’heure est venue de renforcer l’Europe sociale»]
Disons-le d’emblée, l’Europe a été au rendez-vous de la crise économique et sociale. En dépit des critiques qui lui sont adressées, elle a montré sa capacité à se mobiliser vite et fort. Les règles budgétaires ont été assouplies. Pour protéger les emplois et les salariés, un instrument européen de refinancement du chômage partiel a été créé. Surtout, les Etats membres se sont accordés sur un plan de relance inédit. Quarante milliards d’euros bénéficieront directement à la France, dont sept milliards pour financer le soutien à l’emploi, à la formation et à l’apprentissage. En d’autres termes, l’Europe protège.
Dans ce domaine, la proclamation du socle européen des droits sociaux, à Göteborg (Suède), en 2017, a constitué un tournant important. Elle a permis à l’Europe de réaffirmer son ambition sociale et de se saisir de questions essentielles telles que l’égalité des chances, l’accès à l’emploi ou la protection sociale. Et, depuis trois ans et demi, nous avons avancé : protection des travailleurs précaires, création d’un congé paternité de dix jours pour tous les Européens, directive sur le travail détaché avec application du principe « à travail égal, salaire égal sur un même lieu de travail ». Dans tous ces domaines, l’Europe a agi, sous l’impulsion de la France et du président de la République.
Notre Union n’est en effet pas uniquement une Europe des marchés et des capitaux, mais aussi – et d’abord – une Europe au service de ses citoyennes et de ses citoyens, qui place la protection et la solidarité au cœur de ses valeurs. Alors que la crise va laisser des traces profondes dans nos sociétés, il est plus que jamais de notre responsabilité de montrer aux Européens que l’Europe est un espace qui les protège et les aide à se projeter vers l’avenir. L’heure est venue de renforcer concrètement l’Europe sociale.
Le plan d’action proposé par la Commission pour mettre en œuvre le socle des droits sociaux et le Sommet social de Porto sera déterminant. Alors que la France prendra la présidence de l’Union européenne en janvier 2022, un certain nombre de chantiers nous semblent essentiels à la construction de l’Europe sociale de demain.
Il nous faut d’abord assurer un socle de protection à tous les travailleurs. En veillant, d’une part, à ce que chaque salarié européen bénéficie d’un salaire qui lui permette de vivre dignement. C’est tout l’enjeu du projet de directive sur les salaires minimaux en Europe que nous défendons, et qui nous permettra de lutter contre les distorsions de concurrence en travaillant à une convergence sociale vers le haut. En veillant d’autre part à ce que l’Europe protège tous ses travailleurs, sans exception.
Cela veut dire mieux protéger les travailleurs des plates-formes numériques en leur garantissant des droits individuels et collectifs, une réelle autonomie et une protection sociale adaptée à la spécificité de leur activité. La France montre la voie : en application de la loi d’orientation des mobilités, nous avons structuré un dialogue social entre plates-formes et travailleurs indépendants pour créer un cadre plus juste et sécurisant à ces travailleurs.
L’Europe sociale de demain, c’est aussi une Europe qui contribue à la création de nouveaux droits pour les Européens, notamment en matière de formation. Comme en France, nous voulons que chaque citoyen de l’Union puisse bénéficier tout au long de sa vie d’un droit individuel à la formation, essentiel pour remporter la bataille de l’emploi face à la crise et celle de la souveraineté européenne en matière technologique. Félicitons-nous de ce que la Commission européenne envisage aujourd’hui une initiative semblable au « compte personnel de formation » créé en France, et qui compte aujourd’hui seize millions d’utilisateurs.
Nous devons également mettre fin aux inégalités qui perdurent dans le monde du travail. En Europe, l’écart de rémunération entre femmes et hommes pour un travail équivalent reste de 14 %. Comment continuer à accepter cela ? Il s’agit là encore d’un enjeu qui touche au cœur même de nos valeurs européennes, et de ce qui fonde notre modèle social. Pour parvenir à une égalité réelle, il nous faut des moyens de mesurer et de piloter la réduction des écarts, comme nous l’avons fait en France en créant l’Index de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
Enfin, la jeunesse doit être la priorité de l’Europe. L’Union doit devenir pour tous les jeunes l’horizon de nouvelles possibilités. C’est pourquoi nous souhaitons promouvoir la mobilité européenne pour tous les jeunes, avec l’objectif fixé par le président de la République que la moitié d’une classe d’âge ait passé au moins six mois dans un autre pays de l’Union avant ses 25 ans. C’est un enjeu majeur pour forger la nouvelle génération des Européens de demain.
Depuis quatre ans, la France, sous l’impulsion d’Emmanuel Macron, est motrice dans l’ambition sociale de l’Europe. En janvier 2022, c’est à la France que reviendra la responsabilité majeure de faire avancer l’ensemble de ces sujets, conformément aux engagements pris à Porto. Et de transformer l’ambition d’une Europe sociale plus forte en droits concrets pour les citoyens et les citoyennes de l’Union.

- Il y a une irresponsabilité de la droite qui consiste à ne jamais donner de messages de fond, sur l’Afghanistan, sur le vaccin, dans une période qui devrait être celle de l’unité nationale. C’est regrettable. 

- [Immigration] Plutôt que de fantasmer sur un grand remplacement, on doit travailler sur la concentration géographique des problèmes. C’est la question de l’intégration, de la sécurité, de l’exigence républicaine sur laquelle nous agissons.

- [Afghanistan] Nous avons anticipé et commencé ces opérations il y a plusieurs mois. Depuis mi-août, nous avons évacué plus de 2 000 personnes menacées. Face à ce régime taliban, nous ne pouvons pas nous désintéresser de leur sort.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
Les femmes dirigeantes montrent l’exemple. Nous nous battrons toujours pour que les jeunes femmes arrêtent de s’autocensurer et qu’elles aussi entreprennent, s’émancipent, réussissent !

 

Olivia Grégoire (secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)
- Mieux redistribuer les profits c’est au cœur de l’économie responsable Nous avons commencé avec la loi Pacte dès 2019 et nous devons continuer à intéresser plus fortement les salariés aux résultats des entreprises. Un enjeu social majeur !

- [Commerces multi-activités situés en zones rurales] Nous continuons à soutenir les entreprises, ici à hauteur de 80 % des pertes de chiffre d’affaires réalisées entre le 1er janvier 2021 et le 30 juin 2021. Ces commerces multi-activités sont des relais privilégiés pour l’ESS en ruralité et en montagne.

 

Joël Giraud (secrétaire d’Etat chargé de la Ruralité)
40% des bacheliers ruraux renoncent aux études supérieures par peur. Ils se disent sûrement qu’ils n’ont pas les codes. Alors qu’en moyenne, les bacheliers en zone rurale ont de meilleurs résultats. C’est un immense gâchis. Je dis à ces jeunes : ne renoncez pas !

 

Gabriel Attal (porte-parole du gouvernement)
- La reprise économique bat son plein.

- [Covid19] Ce sont désormais 85% des majeurs et 90% des plus de 80 ans qui sont vaccinés. Depuis le 12juillet, 12 millions de personnes se sont vaccinés. Notre taux dépasse les Etats-Unis, l'Allemagne et est semblable à celui de la Grande-Bretagne.

- [Covid19] l a été décidé de repousser la rentrée scolaire au 13 septembre en Guadeloupe, en Martinique, à Saint-Martin, à Saint-Barthélemy, ainsi que dans la partie de la Guyane en zone rouge.

- [Covid19] Dans les Antilles et en Polynésie française, la sous-vaccination fait des ravages.

- [Afghanistan] la France n’aura jamais à choisir entre sa sécurité et ses devoirs humanitaires. (…) Aider la France n’est en aucun cas une carte blanche. nos services de renseignement accomplissent un travail exceptionnel

 

► Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
- En Afghanistan, la France doit être à la hauteur de son histoire, et n’avoir aucune naïveté sur la situation.

- Notre économie va mieux, 6% de croissance pour cette année. C’est une bonne nouvelle.

- L’avenir du modèle social français sera un des enjeux de l’élection de 2022. Ne comptez pas sur nous pour mettre les problèmes sous le tapis.

- Nous avons les moyens collectivement de faire une rentrée offensive.

- Les marcheurs et la majorité présidentielle vont se mobiliser, défendre le bilan, écouter les Français.

 

Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
- Le quoi qu'il en coûte, ce n'est pas de l'argent qui a été jeté par les fenêtres. (…) Le quoi qu'il en coûte était absolument nécessaire au cœur de la crise. Aujourd'hui, nous devons faire du sur mesure et accompagner les secteurs d'activité les plus durement et durablement touchés.

- [Covid19] La situation aux Antilles est l'exemple le plus frappant de la nécessité de la vaccination. On observe un décrochage dans certains territoires ou quartiers populaires : il y a une responsabilité évidente des discours anti vax et complotistes.

 

► Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
- [Afghanistan] Jusqu’au bout la France fait son devoir en Afghanistan. A Paris, Abou Dabi et bien sûr Kaboul les équipes sont sur la brèche et sont au maximum de ce qu’elles peuvent faire, dans une situation impossible.

- [Afghanistan] Respect devant le travail incroyablement difficile des équipes françaises présentes à Kaboul et qui tentent de sauver des civils du chaos.

 

Laurence Farreng
[Déclaration de l’intergroupe Droits de l’Enfant au Parlement européen sur la situation inquiétante des enfants, et spécialement des petites filles en Afghanistan: «Les enfants sont toujours ceux qui paient le plus lourd tribut durant les crises»]
Nous suivons avec une grande inquiétude les développements actuels en Afghanistan. La situation est particulièrement pénible pour les enfants, qui en subiront les conséquences pendant de nombreuses années. En fait, les enfants sont toujours ceux qui paient le plus lourd tribut dans les crises, les victimes d'atrocités inqualifiables, de violence aveugle et d'autres graves violations des droits humains.
Nous avons également vu les images très inquiétantes en provenance de l'aéroport de Kaboul, qui a été pris d'assaut par des milliers de personnes ces derniers jours pour tenter de s'échapper. En ces heures de confusion et d'incertitude, des rapports font état d'un nombre croissant d'enfants portés disparus une fois arrivés à l'aéroport. Des filles aussi jeunes que 12 ans sont maintenant ralliées et mariées aux talibans, d'autres courent un risque accru d'être abusées sexuellement.
Par conséquent, alors que la situation continue de s'aggraver et que les graves violations des droits humains contre les enfants continuent de se produire, nous appelons les talibans et toutes les parties concernées à :
- respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire et du droit international des droits de l'homme, ainsi que des engagements nationaux et protéger la vie des civils ;
- respecter pleinement le droit des enfants – en particulier des filles – à l'éducation ;
- protéger les hôpitaux et les écoles des attaques ;
- veiller à ce que tous ceux qui ont le droit de demander l'asile ou d'autres formes de protection internationale, y compris les enfants, soient autorisés à le faire et à partir en toute sécurité.

 


Actualités du Centre. Canada – Législatives: le pari risqué du centriste Trudeau

Justin Trudeau

Fort de sondages très favorables et d’une bonne gestion de la crise sanitaire, le premier ministre canadien, le centriste Justin Trudeau, a décidé d’appeler à des législatives anticipées le 20 septembre prochain afin de regagner une majorité absolue perdue lors du précédent scrutin, le 21 octobre 2019.

Pour justifier cette décision qui avance l’élection de deux ans, Trudeau a déclaré:

«Je pense que c’est la chose importante à faire d’offrir aux Canadiens leur choix, et de faire entendre leur voix, sur comment nous allons continuer à passer à travers une pandémie, dont personne ne parlait la dernière fois qu’on était en élection.»

Mais depuis que la campagne a été officiellement lancée par la dissolution du Parlement, les sondages montrent que la compétition sera beaucoup plus serrée que prévu entre le Parti libéral du premier ministre et le Parti conservateur puisque si les sondages effectués avant l’annonce des législatives anticipées pouvaient donné jusqu’à quinze point d’avance au Parti libéral, cet écart s’est fortement réduit puisque désormais on est plutôt entre 2 et 3 points d’avance, certaines enquêtes donnant même une égalité et deux instituts plaçant même le Parti conservateur devant.