jeudi 4 juillet 2019

Une Semaine en Centrisme. Le MoDem a-t-il vraiment les moyens de s’opposer à LaREM et à Macron?

Comme pour tout allié minoritaire d’une majorité, le MoDem face à la grande sœur LaREM est constamment dans le désir d’affirmer son identité et son autonomie.
Le gros problème pour le mouvement de François Bayrou c’est, qu’il le veuille ou non, qu’il le reconnaisse ou pas, il doit son existence actuelle, notamment à l’Assemblée nationale mais aussi en tant que parti de dimension nationale, c'est-à-dire ayant des ministres et pouvant peser sur le débat politique, à Emmanuel Macron et à La république en marche, ce qui ne lui était en réalité jamais arrivé (le MoDem fut créé en 2007, après la présidentielle pour surfer sur le bon score de François Bayrou mais ni l’un, ni l’autre ne l’ont jamais réédité depuis).
Pourtant, depuis 2017 il tente sans cesse de trouver des points d’appui pour exprimer une différence.
Bayrou s’en est d’ailleurs fait une spécialité et c’est avec surprise que l’on a vu ses critiques systématiques sur l’action du Président de la République et, surtout, sur celle du Gouvernement, être moins virulentes ces derniers mois.
Toujours est-il que c’est au tour du parti de monter au créneau sur plusieurs dossiers après les élections européennes où, encore une fois, il a eu des élus grâce à LaREM.
Les trois dossiers sur lesquels il veut se démarquer sont les municipales de 2020, la politique familiale et la PMA dans le cadre de la loi bioéthique.
Mais a-t-il vraiment les moyens de joue sa propre partition jusqu’au bout?
Si la volonté de promouvoir une politique familiale plus traditionnelle avec des allocations distribuées à toutes les familles ressort de sa vision démocrate chrétienne, de même que les réticences d’une partie de ses membres sur l’autorisation de la PMA pour tous, ce qui ne devrait pas avoir de réels impacts sur les décisions prises mais permettra de montrer son «indépendance d’esprit», ce n’est pas du tout la même chose pour les municipales où le MoDem veut, en quelque sorte, le beurre et l’argent du beurre, ce qui a tendance à exaspérer LaREM.
Pour simplifier, disons que la formation bayrouiste veut, à la fois, pouvoir s’allier avec la majorité et l’opposition!
Ce désir est essentiellement électoraliste dans le sens où il s’agit de capitaliser sur ses alliances des municipales de 2014 et sur son alliance avec LaREM forgée lors de la présidentielle de 2017.
En 2014, pour espérer avoir un nombre d’élus raisonnables, le Mouvement démocrate avait pratiqué l’opportunisme à tous les étages (ce que risque de faire l’UDI l’année prochaine!) en s’alliant, si ce n’est au plus offrant, en tout cas à tous ceux qui pouvaient lui assurer une représentation dans les conseils municipaux, à l’exclusion, toutefois, de toute liste qui comportait des membres de l’extrême-droite (mais en étant moins regardant sur la présence de membres de l’extrême-gauche…).
Car, il ne faut pas l’oublier, le parti centriste était en pleine déshérence suite à l’échec cuisant de son leader à la présidentielle de 2012 (un peu plus de 9% des voix) puis lors des élections législatives où il avait été battu dans sa ville de Pau et n’avait réussi qu’à faire élire trois des siens qui s’en allèrent ensuite voir ailleurs, le MoDem n’ayant plus aucun député avant la présidentielle et les législatives de 2017.
Mais cette stratégie de se vendre à tous n’est pas raisonnablement réplicable en 2017 alors qu’il est un membre de la majorité présidentielle et que l’on ne voit pas quel peut être l’argument pour s’allier avec l’opposition, quel que soit les relations avec celle-ci dans telle ou telle municipalité, ceci manquant à l’évidence de clarté politique.
Pour l’instant, le Mouvement démocrate tente de résister et même de jouer l’offensive comme à Bordeaux où il a regretté qu’un candidat LaREM ait été désigné contre le maire sortant.
Il faut dire que le cas de la capitale de la Gironde est emblématique de l’opportunisme du MoDem lors des précédentes municipales.
Voulant retrouver un mandat électif, Bayrou souhaitait devenir maire de Pau, ce qu’il ne pouvait faire sans une alliance avec l’UMP (devenue LR) qui, bien entendu, ne voulait pas en entendre parler puisque le président du Mouvement démocrate avait indiqué qu’il avait voté contre Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2012.
Il fallut une intervention énergique – qui lui fut reprochée par beaucoup dans son parti et qui sans doute est une des raisons de son échec à la primaire – d’Alain Juppé pour que Bayrou soit soutenu par la Droite face à un candidat de gauche soutenu par François Hollande, l’homme pour qui il avait voté à la même présidentielle!
Et il n’échappera à personne qu’avant de rejoindre le Conseil Constitutionnel, Juppé était maire de… Bordeaux.

Alexandre Vatimbella
Directeur du CREC
Jean-Louis Pommery
Directeur des études du CREC


Présidentielle USA 2020. Propos centristes – Anniversaire de la loi sur les droits civiques; contre le 4 juillet de Trump; le scandale des migrants à la frontière…

Voici une sélection, ce 4 juillet 2019, jour de fête nationale aux Etats-Unis des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux à l’occasion de l’élection présidentielle aux Etats-Unis en novembre 2020.
Rappelons qu’en ce qui concerne le Parti démocrate, où se trouvent désormais l’énorme majorité des centristes, organise la première de ses primaires le 3 février 2020 dans le New Hampshire.
La convention qui choisira le candidat du Parti démocrate se tiendra du 13 au 16 juillet 2020 dans la ville de Milwaukee (Wisconsin).

Joe Biden (Parti démocrate, ancien vice-président, candidat de la primaire présidentielle 2020)
- Les DREAMers - les jeunes qui sont venus aux États-Unis lorsqu'ils étaient enfants - sont américains. Ils ne méritent pas de rester dans les limbes alors que la Cour suprême décide si le président Trump peut mettre fin à la politique DACA Obama-Biden. Le Congrès devrait agir maintenant pour leur donner une voie vers la citoyenneté.
- [Incarcération de migrants à la frontière mexicaine] Des chambres où des personnes sont entassées corps à corps. Des enfants sont détenus sans accès à des douches ou des vêtements de rechange. C’est tout simplement odieux. Nous avons tous l'obligation morale de continuer à parler jusqu'à ce que notre gouvernement mette fin une fois pour toutes à ces politiques inhumaines.
- Nous célébrons le cinquantième cinquième anniversaire de la signature de la loi sur les droits civiques, texte de loi historique qui a permis à notre pays de s'acquitter de la promesse faite deux siècles plus tôt à Philadelphie, en Pennsylvanie. Une promesse d'égalité, d'équité et de justice pour tous. Il a fallu le courage et la détermination de générations d'Afro-Américains qui ont refusé de dépérir face au racisme et à l'intolérance. Leur détermination a fondamentalement changé le caractère de notre pays pour le meilleur. La loi sur les droits civiques a pour la première fois concrétisé la possibilité d'un accès égal à l'emploi. Elle interdisait la discrimination dans les lieux publics et donnait au procureur général des États-Unis d'Amérique le pouvoir de faire respecter la loi pour lutter contre la discrimination. Cela a également jeté les bases pour que d’autres jalons et libertés s’inscrivent - du Voting Rights Act de 1965 à la loi Americans with disabilities de 1990. Parce que lorsque la justice retentit pour un groupe, elle sonne pour tous les groupes en Amérique. Nous sommes tous faits mieux. Mais à l’occasion de ce 55e anniversaire, nous devons reconnaître que le travail n’est pas terminé. Trop d’Américains sont encore confrontés au racisme systémique et à la discrimination. Nous devons redoubler d’efforts pour éliminer ces maux et faire en sorte que les États-Unis tiennent leurs promesses.
- Le Département [ministère] du commerce vient d’annoncer que le recensement de 2020 ne posera pas la question de la citoyenneté que voulait imposer le président Trump. Ce n'est pas seulement une victoire pour les immigrants et les Latinos, mais pour tous les Américains. Tout le monde mérite d'être compté et de faire entendre sa voix sans crainte.
- Un élève sur cinq a des problèmes de santé mentale, mais trop souvent, il ne reçoit pas les soins dont il a besoin. Dans une Administration Biden, nous doublerons le nombre de professionnels de la santé mentale dans les écoles pour donner à nos enfants le soutien qu’ils méritent.
- L'inégalité des revenus est à la hausse - aggravée par la réduction d'impôt de Trump, qui était un cadeau gigantesque pour les super-riches. Nous devons reconstruire la colonne vertébrale de ce pays - la classe moyenne.
- L’incapacité du président Trump à prendre la tête de la crise climatique est inexcusable - elle met en péril l’avenir de notre pays et de notre planète.
- L’Iran a maintenant redémarré son programme nucléaire et est devenu plus agressif que moins agressif. La politique iranienne de Trump nous a éloignés de nos alliés et nous a menés au bord d’une autre guerre au Moyen-Orient. Tout ce que fait ce président est à l'envers. L’Iran doit se conformer à ses engagements nucléaires, mais Trump ne semble pas non plus avoir de plan pour y parvenir. Sa politique de pression maximale a produit des résultats pires que minimaux. Et même si Trump s'est empressé de légitimer un dictateur en Corée du Nord avec des dizaines d'armes nucléaires, il a saccagé l'accord sur le nucléaire iranien - un accord qui visait à maintenir l'Iran à l'écart d'une seule bombe nucléaire. Pas un missile ou une arme nucléaire n'a été détruit, aucun inspecteur n'est sur le terrain. Si quelque chose est survenu c’est une situation qui a empiré. La Corée du Nord continue de produire des matières fissiles et n'est plus un paria isolé sur la scène mondiale. La diplomatie est importante, mais la diplomatie nécessite une stratégie, un processus et un leadership compétent. Après trois sommets à la télévision, nous n’avons toujours pas reçu un seul engagement concret de la Corée du Nord. Dans ce cas, tout ce que Trump avait réalisé était une simple promesse de relancer des négociations au niveau opérationnel - des négociations qui n'auraient jamais dû aboutir. Encore une fois, Donald Trump a démontré qu'il était plus intéressé par une séance de photos que par l'obtention de résultats pour le peuple américain. Il a maintes fois élevé Kim Jong Un - un tyran meurtrier - sur la scène internationale en échange de presque rien.

Kamala Harris (Parti démocrate, sénatrice de Californie, candidate de la primaire présidentielle 2020)
- Je connais des prédateurs et nous en avons un à la Maison Blanche.
- Cette administration a prouvé à maintes reprises qu'elle reviendrait sur nos droits en matière de procréation si nous le leur permettions. Nous ne pouvons pas remonter aux jours qui ont précédé Roe v. Wade lorsque des femmes mouraient d'un avortement dangereux. Sous mon administration, nous allons protéger l'accès aux soins de santé.
- Le mois de la Fierté est peut-être terminé, mais cela ne signifie pas que nous cessons de parler des abus commis par la présente administration contre la communauté LGBTQ +.
- Avec Trump à la Maison Blanche, nous avons été témoins d’attaques contre des communautés d’immigrés, de tentatives de soustraction à des soins de santé et d’atteintes à nos droits civils fondamentaux. Nous devons redoubler d'efforts pour défendre la cause de la justice et de l'égalité.
- Nous célébrons aujourd'hui l'anniversaire de l'adoption du Bill of Rights des propriétaires occupants de leur logement en Californie. J'ai travaillé pour faire adopter ce projet de loi afin que nous puissions protéger les consommateurs après la crise financière. Je me suis battu pour les propriétaires en tant que procureur général de la Californie et ferai la même chose en tant que présidente.

Beto O’Rourke (Parti démocrate, ancien représentant du Texas, candidat de la primaire présidentielle 2020)
- Je me battrai pour des soins de santé universels, garantis et de grande qualité. À une époque où la crise de la mortalité maternelle est trois fois plus meurtrière pour les femmes de couleur, cela signifie soins de santé primaires, soins de santé mentale et que chaque femme puisse prendre ses propres décisions concernant son corps.
- Cinquante-cinq ans après la signature de la loi sur les droits civiquess, nous nous rappelons qu’il n’est jamais sûr que les membres du Congrès garantissent le changement et le progrès. Ce sont les personnes qui ont exercé la pression qui les ont forcées à le faire. Je me suis engagé à maintenir cette pression.

Cory Booker (Parti démocrate, sénateur du New Jersey, candidat de la primaire présidentielle 2020)
- Nous devrions augmenter considérablement le niveau des investissements fédéraux pour soutenir l'entrepreneuriat noir et le développement des petites entreprises.
- Mes politiques d'immigration vont refléter nos valeurs. Nous devrions disposer des installations et des ressources nécessaires pour honorer la dignité humaine des immigrants.
- Des enfants sont arrachés à leurs parents à la frontière et détenus dans des cages. Je n’attendrai pas que le Congrès règle la crise. Le premier jour de ma présidence, nous prendrons des mesures immédiates pour mettre fin au vandalisme moral de cette administration.
- Nous célébrons la signature de la loi sur les droits civiques. Mais  (…) le changement ne vient pas parce qu'un groupe de gars en costume le réussit, mais bien parce qu'un groupe de personnes unies est prêt à se battre pour l'obtenir.

Julian Castro (Parti démocrate, ex-maire de San Diego & ex-ministre d’Obama, candidat de la primaire présidentielle 2020)
- Trump demande au peuple américain de choisir la peur et la cruauté envers les immigrants. Je vous demande de choisir la compassion et le bon sens.
- [Défilé militaire le 4 juillet, jour de la fête nationale, à Washington à l’initiative de Trump] Au lieu de s'attaquer à quelque chose comme l'itinérance chez les vétérans, Trump consacre ses efforts à renforcer son ego avec un défilé qui le concerne fondamentalement, puis à obtenir des dollars des mains de riches donateurs pour le Parti républicain. Quel gaspillage d'argent.

Tim Ryan (Parti démocrate, représentant de l’Ohio, candidat de la primaire présidentielle 2020)
[Défilé militaire le 4 juillet, jour de la fête nationale, à Washington à l’initiative de Trump] Le président fait du bruit et gaspille l'argent des contribuables simplement pour gonfler son ego. Nos forces armées et nos ressources militaires ne sont pas des accessoires politiques.

John Delaney (Parti démocrate, représentant du Maryland, candidat de la primaire présidentielle 2020)
- Cette semaine, alors que nous célébrons notre pays, il est important de reconnaître combien il est important de renouveler notre sens de l'unité. C'est pourquoi j'ai fait du service national une grande partie de ma campagne. Mon plan rassemble des gens de différents horizons et favorise un esprit de but commun.
- En 2017, plus de 47 000 personnes aux États-Unis sont décédées des suites d'une surdose de drogue comportant un opioïde. C’est une moyenne de 130 personnes chaque jour. Nous devons agir sur cette question immédiatement, et j'ai un plan pour le faire.

Steve Bullock (Parti démocrate, gouverneur du Montana, candidat de la primaire présidentielle 2020)
- Peu importe l’état dans lequel elle se trouve ou les circonstances qui l’y ont amenée: chaque femme mérite le droit de prendre ses propres décisions en matière de soins de santé.
- La vérité est que nous ne connaîtrons peut-être pas tous les moyens par lesquels la Russie s'est ingérée dans les élections de 2016. Et en vertu de notre loi actuelle, nous ne savons même pas si l’argent russe se retrouvera aux prochaines élections.

Michael Bennet (Parti démocrate, sénateur du Colorado, candidat de la primaire présidentielle 2020)
[Défilé militaire le 4 juillet, jour de la fête nationale, à Washington à l’initiative de Trump] Le président Trump fait du 4 juillet un spectacle politique - aux dépens des contribuables et de nos parcs nationaux.

Jay Inslee (Parti démocrate, gouverneur de l’Etat de Washington, candidat de la primaire présidentielle 2020)
- Lorsque nous investissons dans les enseignants et les éducateurs, nous investissons dans nos enfants et notre avenir. Les enseignants ne devraient pas avoir besoin d’un deuxième emploi pour joindre les deux bouts. C'est inacceptable.
- Chaque élève mérite une école publique forte et une éducation solide.

Eric Swalwell (Parti démocrate, représentant de Californie, candidat de la primaire présidentielle 2020)
[Défilé militaire le 4 juillet, jour de la fête nationale, à Washington à l’initiative de Trump] C'est un gaspillage absolument odieux d'argent des contribuables. Les troupes de notre pays ne doivent pas être utilisées comme des accessoires politiques et nos parcs nationaux ne doivent pas être réquisitionnés pour son propre plaisir.


Propos centristes. France – Loi contre la cyberhaine; accompagneent des jeunes qui sortent de l’aide sociale; lutte contre la pauvreté et la précarité en Corse…

Voici une sélection, ce 4 juillet 2019, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

● Gouvernement
Edouard Philippe (Premier ministre)
- L’âge de la majorité ne doit pas être un couperet qui abandonne à leur sort des jeunes qui sortent de l’aide sociale à l’enfance. De 16 à 21 ans, ils seront accompagnés vers l’autonomie, en matière de logement, de mobilité, d’emploi, de santé....
- Pour conserver son identité, il faut être fort économiquement en misant sur la formation. C’est l’objectif du pacte régional d’investissement dans les compétences que j’ai signé : 41 projets, à hauteur de 81M€ jusqu’à 2022, financés par l’Etat et la Collectivité de Corse.
- La “garantie jeune” sera expérimentée sur le territoire bastiais. Il s’agira de verser un revenu minimum aux jeunes en situation de précarité quand ils s’engagent à suivre un parcours d’insertion professionnelle.
- En Corse, un habitant sur cinq vit sous le seuil de pauvreté. C’est plus que partout ailleurs sur le continent. Le contrat de lutte contre la pauvreté et la précarité que je signe aujourd’hui à Bastia est un premier plan d’urgence pour s’attaquer aux racines de la précarité.
- Le Gouvernement a confirmé son souhait d’engager de nouveau la révision constitutionnelle. C’est dans ce cadre que prendra place l’inscription de la Corse dans la Constitution.
- Nous sommes aussi ambitieux pour la Corse que pour la France continentale, mais pleinement conscients que les spécificités de l’île appellent des réponses et une méthode spécifiques.
- Établir un dialogue de qualité, c’est l’unique manière de bâtir la Corse de demain. Celle qui rayonnera sur la Méditerranée parce qu’elle saura respecter son environnement naturel et préserver son identité, tout en s’ouvrant résolument aux défis du XXIe siècle.

François de Rugy (ministre de la Transition écologique et solidaire)
L’accord entre les chefs d’Etat et de gouvernement permet de mettre en place une équipe de responsables européens compétents et expérimentés. Avec deux femmes à des postes jusque là toujours occupés par des hommes. Une bonne nouvelle pour l’Europe et pour la France.

Gérald Darmanin (ministre des Comptes publics)
Le droit à l'erreur consacre pour tous les services publics le principe selon lequel l'usager est de bonne foi et qu'il doit pouvoir corriger son erreur sans pénalité.

Cedric O (secrétaire d’Etat chargé du Numérique)
[Proposition de la loi contre la cyberhaine] Combien de haussement d’épaules chez des parents ou des proches ? Combien de vies brisées par le silence et l’impression d’être seul-e face à la haine en ligne ? Nous devons faire de ce combat un combat de société.

● LaREM
Stanislas Guerini (délégué général)
En France comme en Europe, l'écologie est au coeur de notre action. La République En Marche sera aux avants-postes pour qu'elle soit toujours synonyme de justice sociale.

Laetitia Avia (députée)
[Proposition de la loi contre la cyberhaine] Cette proposition de loi porte en elle mon histoire, celle d'une femme qui n'accepte plus d'être insultée de négresse sur les réseaux sociaux. C'est aussi celle de milliers de nos concitoyens victimes ou témoins chaque jour d'atteintes graves à la dignité humaine.

Jean-Baptiste Moreau (député)
Avec Ursula von der Leyen et Christine Lagarde, nous aurons deux femmes compétentes et expérimentées pour des postes-clés de l'Union européenne.

Nathalie Loiseau (députée européennes)
Élection du Président du Parlement européen: félicitations chaleureuses à David Sassoli pour sa victoire. Heureuse de voir un démocrate italien pour représenter la démocratie européenne.

● MoDem
[Communiqué de presse] Le groupe MoDem et apparentés de l’Assemblée nationale tient à apporter au Gouvernement son soutien sur la réforme à venir du mode de calcul des APL [Aides personnalisées au logement]. Cette réforme ne vise pas, comme peuvent l’affirmer certains médias ou responsables politiques, à diminuer le montant des APL, mais à faire en sorte que l’attribution de cette aide puisse se faire sur les revenus réels des personnes, et non, comme cela est actuellement le cas, sur les revenus de l’année « n-2 », sans que le barème ne soit modifié. Pour Patrick Mignola, Président du groupe MoDem et apparentés et les membres du groupe : « Il s’agit d’une mesure de justice sociale, car où se situe l’injustice aujourd’hui ? Elle réside dans ces foyers qui ont eu un accident de vie, et dont les revenus ont soudainement baissé. Ils doivent attendre deux ans avant de pouvoir bénéficier d’une aide dont ils ont pourtant un besoin immédiat. A l’inverse, ils peuvent avoir des voisins qui bénéficient de cette aide, alors que leurs revenus ont augmenté depuis un an ». « In fine, si le montant global des APL versées est amené à diminuer ces deux prochaines années, ce sera parce que les revenus moyens des Français ont augmenté. Qui pourrait s’en plaindre ? Surtout si ces économies permettent de financer les mesures de gain de pouvoir d’achat annoncées par le Président de la République et le Gouvernement ? », précise-t-il. Le député de la Savoie conclut : « Il est regrettable que certains partis « républicains » d’opposition, choisissent, une fois encore, de désinformer les Français à des fins politiciennes et de coaguler leurs arguments démagogiques avec ceux des extrêmes. Je rappelle qu’il s’agit d’une mesure du programme présidentiel d’Emmanuel Macron, mais peut-être ont-ils oublié ce que c’est que de tenir des promesses ».

●UDI
Jean-Christophe Lagarde (président)
Je salue l’accord trouvé sur les propositions de nomination pour les top jobs européens. Je me réjouis de la proposition de désigner Christine Lagarde à la présidence de la BCE. Cette femme remarquable a prouvé dans toutes ses fonctions sa compétence et sa stature. Gageons qu'elle aura à cœur  de faire de l'euro une monnaie puissante et indépendante, équivalente du dollar, pour que nous ne soyons plus soumis aux diktats du droit extra-territorial américain, comme je l'ai proposé lors de la campagne européenne. Mais force est de constater que ce processus de nomination des dirigeants européens ignore les citoyens européens et ne prend pas compte leurs votes : l’Europe est insuffisamment démocratique, comme je n'ai cessé de le déplorer tout au long de la campagne. Tant que les députés européens n'auront pas la possibilité de désigner eux-mêmes les dirigeants de l'Europe et que la répartition de ces postes restera le fruit de négociations entre chefs d'Etat, les citoyens n'auront pas de prise sur les politiques mises en œuvre en Europe.