vendredi 21 octobre 2016

Présidentielle 2017. Macron serait un bon président pour 67% des sympathisants du Centre et de la Droite

Les partis de la Droite et du Centre n’en ont pas fini avec le «problème Macron».
Même s’il est en recul notable dans la dernière vague du sondage BVA sur les intentions de vote à la présidentielle (de 4,5 à 5,5 points), il garde une image de présidentiable pour les électeurs, en particulier ceux de droite et du Centre.
Ainsi, selon un sondage Odoxa pour Franceinfo, 49% des Français (contre 50% qui pensent le contraire) estiment qu’il ferait un bon président de la république.
Si seulement 43% des sympathisants de gauche sont de cet avis et 50% de ceux du Parti socialiste, le pourcentage grimpe à 67% pour les sympathisants de droite et du Centre.
C’est d’ailleurs dans cette catégorie d’électeurs qu’il fait son meilleur score, preuve s’il en était encore besoin qu’il est capable de transcender les courants politiques et de séduire au centre et à droite avec son social-libéralisme tout en gardant une base assez solide à gauche et plus particulièrement au PS..
Ils sont également 63% à penser qu’il serait meilleur candidat que Manuel Valls pour faire face à la Droite et à l’extrême-droite.
Si le premier ministre l’emporte chez les sympathisants de gauche (et du Parti socialiste), les scores de Macron dans ces deux catégories ne sont nullement mauvais ce qui lui permet, au niveau de l’ensemble des Français d’être en tête avec 56%.
Un autre sondage, réalisé par Elabe pour BFMTV, confirme cette capacité «transcourant» de Macron.
Il indique d’abord que 27% des Français pourraient voter pour Emmanuel Macron, ce qui en fait la personnalité de gauche (puisqu’il se revendique en tant que tel) à obtenir le meilleur score devant Arnaud Montebourg (22%) et Manuel Valls (18%).
Puis, si l’on s’arrête sur les préférences partisanes des possibles électeurs d’Emmanuel Macron, on constate qu’ils se partagent en 37% de sympathisants du MoDem – le plus fort pourcentage au grand dam de François Bayrou –, 36% du PS, 35% d’EELV, 29% de l’UDI, 28% de LR, 24% du FG mais aussi de ceux qui n’expriment aucune préférence partisane, 15% du FN.
Au total, 34% des sympathisants de gauche pourraient voter pour Macron contre 28% pour ceux de droite et du Centre.
Et 44% des électeurs de François Bayrou en 2012 pourraient le choisir contre 32% de ceux de François Hollande (29% de ceux de Nicolas Sarkozy et Jean-Luc Mélenchon).
(Sondage Odoxa réalisé les 19 et 20 octobre 2016 par internet auprès d’un échantillon de 1003 personnes de plus de 18 ans représentatif de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points //Sondage Elabe réalisé les 18 et 19 octobre 2016 par internet auprès d’un échantillon de 997 personnes de plus de 18 ans représentatif de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points)

Alexandre Vatimbella



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Petit trou d’air dans la nouvelle vague du sondage BVA sur la présidentielle de 2017 pour la candidature d’Emmanuel Macron et petite remontée pour celle de François Bayrou, le président du Mouvement démocrate demeurant néanmoins encore distancé par le leader d’En marche.
Ainsi, dans le cas de figure où ils se retrouvent tous les deux au premier tour face à Nicolas Sarkozy (seule hypothèse de leur présence conjointe prise en compte dans le sondage), Emmanuel Macron obtient 14% des intentions de vote contre 10% à François Bayrou.
Le premier perd 4,5 points en un mois alors que le second en gagne 3.
Macron demeure à la troisième place mais loin derrière Nicolas Sarkozy qui obtient 20% (+1) des intentions de vote et Marine Le Pen à 25% (et -0,5), tandis que François Bayrou remonte à la cinquième, devant François Hollande à 9,5% (+0,5) mais derrière Jean-Luc Mélenchon à 12% (+1).
Dans le cas de figure où Emmanuel Macron affronte Alain Juppé (et donc sans la présence de François Bayrou), il perd 5,5 points et se retrouve à 11% tandis que Juppé en gagne 7 avec 33% des intentions de vote.
A noter que dans l’hypothèse où Alain Juppé et Emmanuel Macron ne sont pas présents, François Bayrou obtient 14% (+1) des intentions de vote, ce qui le place derrière Marine Le Pen (27,5% et -2), Nicolas Sarkozy (22% et =).
Il se positionne alors en troisième position en compagnie de Jean-Luc Mélenchon (14% et +1,5) et devant François Hollande (13% et =).
Par ailleurs, il est intéressant de noter que les candidatures conjointes d’Emmanuel Macron et de François Bayrou font 24% des intentions de vote et se placent en seconde position derrière Marine Le Pen (25%) mais devant Nicolas Sarkozy (20%).
En outre, les scores des deux hommes évoluent désormais dans la même fourchette (même si Macron devance Bayrou dans l’hypothèse où ils se retrouvent face à face au premier tour), de 11% à 14% pour le leader d’En marche, de 10% à 14% pour le président du Mouvement démocrate.
Quant au candidat soutenu désormais par la plus grande partie des centristes, Alain Juppé, celui-ci gagne un point dans tous les cas de figure où il est présent et toujours en tête, obtenant entre 33% et 39% des intentions de vote.
Au second tour, il gagne deux points et battrait très facilement Marine Le Pen (68%-32%).
A propos de la candidate du Front national, elle demeure, malgré un recul des intentions de vote, dans tous les cas de figure, à la deuxième place et se qualifie donc pour le second tour où elle est systématiquement battue par Alain Juppé où Nicolas Sarkozy.
Les sujets ayant le plus impacté les opinions des Français à propos de la présidentielle demeurent le chômage (pour 89% d’entre eux), la sécurité (pour 86%) et le terrorisme (pour 82%).
L’actualité de la primaire LR est en neuvième position de cette liste fermée proposée aux sondés (avec 32%).
Concernant celle-ci et ses deux principaux candidats, les «sujets ayant le plus impacté» leurs intentions de vote sont, pour ceux qui choisissent Juppé, le chômage et la sécurité (à égalité avec 91%), la menace terroriste (89%) et la crise des migrants (82%) tandis que pour ceux qui choisissent Sarkozy, il s’agit de la sécurité et de la menace terroriste (à égalité avec 93%), le chômage (92%) et l’immigration (91%).
(Sondage BVA réalisé du 14 au 16 octobre 2016 par internet auprès d’un échantillon de 916 personnes de plus de 18 ans représentatif de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points)


Alexandre Vatimbella



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