lundi 29 novembre 2021

Propos centristes. France – Lutte contre la covid19 et son nouveau variant / Ensemble citoyens! Et l’union de la majorité présidentielle / Crise aux Antilles / Crise avec le Royaume Uni / Représentation mixte des jouets / Inclusion économique…

Voici une sélection, ce 29 novembre 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> [Covid19] Nous avons tenu ensemble, continuons à rester unis, solidaires et responsables. Pour vous, pour ceux que vous aimez, pour nos soignants.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
> Prêts pour la présidence française de l’Union européenne! Au Conseil des ministres de l’Union européenne en dialogue avec mes homologues pour des politiques convergentes d’investissement en éducation. Avec les plans de relance et les budgets éducatifs en augmentation.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
> [Covid19] Nous devons tout faire pour éviter la propagation du virus. C’est collectivement que nous y arriverons en respectant les gestes barrières et en se faisant vacciner. Tout est entre nos mains.

> [Covid19 et nouveau variant] Je n'ai pas d'inquiétudes pour la croissance française (...) Nous devons tout faire pour éviter de nouvelles mesures de restriction.

> Nous sommes aux côtés des entreprises et de leurs salariés depuis le premier jour de cette crise. Nous serons toujours là pour les protéger. Il coûte moins cher de protéger que de réparer.

> Je veux être très clair : je poursuivrai en justice les plateformes qui refuseront de déréférencer le site internet de Wish et son application mobile. Les géants du numérique ne sont pas au-dessus des lois.

> Les déclinistes sont des personnes qui se nourrissent de ce qu’il y a de plus mauvais dans les sentiments des Français et dans notre Histoire. Mettre de Gaulle et Pétain sur le même plan, ça vous disqualifie pour diriger la France.

> [Comment contrer ce sentiment du déclin ancré chez une partie des Français] En valorisant les forces inépuisables de notre pays ! En regardant tout ce que les Français ont été capables de réaliser pendant la crise, plutôt que d’exacerber leurs peurs et leurs angoisses : qu’il s’agisse du dévouement des personnels soignants, des salariés, des entrepreneurs, de tous ceux qui se sont retroussés les manches pour que le pays résiste. En mettant aussi en avant les résultats économiques exceptionnels enregistrés. Nous avons l’un des meilleurs taux de croissance en Europe. Nous sommes en train de vaincre le chômage de masse. Notre pays est devenu l’un des plus attractifs en Europe pour les investissements étrangers. Pour en finir avec le déclinisme ambiant, il faut aller chercher le meilleur des Français. Je ne sous-estime pas pour autant les difficultés auxquelles des millions de nos compatriotes sont encore confrontés et auxquelles nous devons continuer d’apporter des réponses. À travers ce livre, je souhaite proposer une ambition collective autour de la réaffirmation de la culture française.

> [Le «quoi qu’il en coûte»] était un choix difficile, bien entendu, mais il se trouve aussi que c’était un choix judicieux. Et le seul choix responsable. J’ai envie de poser la question à tous ceux qui nous critiquent et nous reprochent d’avoir cramé la caisse : qui sont ceux qu’ils n’auraient pas protégés pendant la crise ? À quelles dépenses auraient-ils renoncé ? Auraient-ils moins protégé les salariés avec moins d’activité partielle, au risque de générer une vague de chômage qui aurait conduit tout droit à une crise sociale, économique et politique ? Moins de prêts garantis par l’État, au risque de milliers de faillites ? Auraient-ils refusé de mettre en place un fonds de solidarité pour les commerçants et les artisans ? C’est trop facile, avec des mots à l’emporte-pièce, de reprocher à un gouvernement d’avoir pris des décisions qui ont protégé les Français ! Si c’était à refaire, je referais exactement la même chose.

> [Ce qui différencie selon vous LR du macronisme] c’est que, justement, nous ne nous laissons pas enfermer dans des raisonnements partisans. Face à des difficultés sans équivalent depuis des décennies dans notre pays, nous essayons d’apporter des réponses bonnes pour la France, qui dépassent le clivage de la droite et de la gauche. Lutter contre le réchauffement climatique, se battre pour qu’il y ait une véritable égalité des chances entre les Français : ce n’est pas de droite ou de gauche. La question de la lutte contre l’immigration illégale est majeure et complexe pour notre pays et – on le voit bien à l’occasion de ce drame des migrants dans la Manche – exige des réponses solides, au-delà des effets rhétoriques faciles.

> Il n’y a que dans le temps long qu’on peut obtenir des résultats concrets. Je prends un exemple qui me touche personnellement, celui de la taxation des géants du digital. Il m’a fallu près de 5 ans pour la faire aboutir. De ce point de vue-là, je souhaite qu’Emmanuel Macron puisse être réélu l’année prochaine pour que nous puissions aller au bout de la transformation nécessaire de notre modèle économique.

> La situation de l’économie française est bonne et nos résultats sont solides. Nous avons appris des confinements précédents et nous avons montré que nous savons gérer l’impact sur l’économie française. Pour autant, j’aimerais appeler chacun à la vigilance, au respect des gestes-barrières et du pass sanitaire, à la vaccination, car il s’agit de la meilleure assurance-vie pour la société française. Je voudrais avoir un mot pour les soignants en première ligne, qui sont épuisés et pour lesquels nous devons agir avec un sens aigu des responsabilités.

> Un bon bilan économique est un atout. Et celui du président de la République est bon. Les résultats sont là, l’emploi redémarre, la croissance est forte… Nous avons développé comme aucun autre gouvernement le secteur de la tech, nous allons relocaliser des chaînes de production en France. J’ai parfaitement conscience que tout ne se joue pas sur la question économique. Il faut aussi une ambition nouvelle, que j’essaie de définir à travers mon livre.

> Nous ne sommes pas en campagne mais dans l’action. Je souhaite continuer à me battre pour obtenir des résultats économiques. C’est un combat de tous les jours, pour une usine, un site industriel, pour soutenir des filières comme l’hôtellerie-restauration… Ma responsabilité est aussi de redonner confiance aux Français. À un moment où le débat tourne très souvent à l’outrance et à la provocation, j’ai voulu publier ce livre pour remettre de l’ambition, de la sérénité et reconnaître la valeur immense des Français et de la Nation française.

 

Florence Parly (ministre des Armées)
> Au Forum Innovation Défense vendredi dernier, pour annoncer trois nouveaux projets qui contribueront concrètement à la supériorité de nos armées sur le terrain.
1/ Myriade : nos adversaires pourront exploiter demain les vulnérabilités du cerveau humain pour le manipuler. C’est la guerre cognitive. Avec Myriade, nous voulons comprendre, anticiper et identifier les menaces de cette guerre du futur.
2/ E-sport LNX : les jeux vidéos sont synonymes de recherche cognitive, d’entraînement, de rayonnement. Avec LNX, nous allons créer une structure dédiée à l’e-sport. Et si l’expérience fonctionne : une équipe de cyber-athlètes pour le ministère des Armées pourrait voir le jour.
3/ Keraunos : une technologie pour améliorer la communication optique - rapide et discrète - entre un nano-satellite et une station au sol. Une réussite qui serait une première mondiale.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
> A la demande du Président de la République et du Premier Ministre, nous réunissons en visioconférence l’ensemble des plus hauts cadres dirigeants de l’Etat pour un séminaire consacré à la lutte contre le séparatisme. Plus de 450 hauts fonctionnaires, une première.

> Chaque jour, nous luttons contre les passeurs et nous protégeons des vies. Depuis le début de l’année, nous avons relogé 12 000 migrants, nos forces de sécurité et de secours ont sauvé 7 800 personnes en mer et nous distribuons 2 200 repas par jour.

> Lorsque M. Johnson dit que la France doit « reprendre ses migrants », ce qu’il nous demande en réalité, c’est que la France l’exonère de toute responsabilité en matière d’accueil. Le gouvernement britannique doit assumer ses propres responsabilités.

> Réunion européenne à Calais : nous allons renforcer notre coopération opérationnelle pour mieux lutter contre les réseaux de passeurs. Nous allons pour cela davantage utiliser les moyens européens, notamment de Frontex.

> [Autonomie des territoires d'outre-mer] Il y a un petit côté colonial quand on dit 'ils ne sont pas capables de s'organiser.

> Depuis le 1er janvier, les policiers et les gendarmes ont sauvé en mer 7.800 migrants.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
> [Covid19] Le protocole sanitaire en entreprise a été mis à jour. Le respect des règles et des gestes barrières est plus que jamais essentiel. Nous y arriverons, ensemble !

> L’inclusion économique c’est une évidence !. Un pays ne peut pas laisser sa jeunesse et ses talents en dehors de l’inclusion, c’est dangereux pour notre pacte républicain et cela nuit aussi à notre performance

 

Sébastien Lecornu (ministre des Outre-mer)
> À mon arrivée en Guadeloupe, j’ai tenu à saluer les forces mobilisées sur le maintien de l’ordre et le dégagement des barrages : de 24 il y a 10 jours, il n’en reste plus que 9. Il faut faire la différence entre les revendications exprimées le jour et les voyous de la nuit.

> Le rétablissement de l'ordre public, de la liberté de circuler et de la sécurité pour toutes les Guadeloupéennes et les Guadeloupéens reste la priorité. Les renforts de police et de gendarmerie le permettent. La seule réponse à avoir pour les casseurs et les violents reste sécuritaire et judiciaire. Pour les autres, la question de l'obligation vaccinale reste centrale. C'est la vraie différence avec le mouvement de contestation de 2009. Alors oui, la tension est palpable. Voilà pourquoi nous cherchons des solutions dans un dialogue social et humaniste avec les personnels hospitaliers qui peuvent être suspendus parce que non vaccinés. L'État, en tant qu'employeur, a le devoir de les accompagner.

> La loi de la République s'applique dans l'ensemble des départements français, et elle s'appliquera en Guadeloupe. Mais elle ne nous dispensera pas d'un dialogue individuel pour trouver une solution au cas par cas. Si la revendication, c'est le retrait de l'obligation vaccinale votée par le Parlement, la réponse du gouvernement sera non.

> L'autonomie, ce n'est certainement pas l'indépendance : elle existe déjà pour certaines collectivités d'outre-mer à des degrés divers, le modèle le plus poussé étant, par exemple, la Polynésie. Certains acteurs de terrain demandent que la loi sur l'obligation vaccinale ne s'applique pas aux Antilles, alors que ces deux territoires sont des départements français au sein desquels la compétence santé est exercée par l'État ! J'ai été clair : je ne refuserai pas ce débat s'il est posé. Je veux plus de clarté et de responsabilité. Je ne veux pas de double discours. Exiger que cette loi de la République ne s'applique pas dans un département revient à demander que les Antillais soient moins bien protégés que dans l'Hexagone. Si le gouvernement ne propose pas d'évolution statutaire, il ne peut pas non plus nier que cette aspiration a largement émergé sur le terrain, dans la relation à l'État et à Paris. Je préfère donc un débat franc autour de cette question que les faux-semblants.

> Nous ne revenons pas sur l'obligation vaccinale. Nous offrons à chaque personne non vaccinée du temps pour réfléchir soit à sa vaccination, soit à son projet de reconversion professionnelle, en cas de refus définitif de la vaccination. En Guadeloupe, ils sont 1.400 personnels hospitaliers qui, exprimant des doutes ou des convictions personnelles contre un vaccin, ont fait le choix de privilégier une logique individuelle plutôt que leur engagement professionnel. C'est leur choix personnel et nous devons les aider à en tirer les conséquences. Pendant cette période d'accompagnement, ils ne pourront pas travailler à l'hôpital.
L'application d'une règle dans un territoire insulaire, avec autant de personnels suspendus, nécessite d'être pragmatique. En Guadeloupe, compte tenu du taux de chômage, on ne retrouve pas de travail aussi facilement que dans l'Hexagone, d'où un accompagnement renforcé vers une reconversion. Il faut le faire avec les élus locaux et les partenaires sociaux. Il n'y a pas de rupture d'égalité dans cette approche, puisque pour être et rester soignant, il faut être vacciné contre le Covid19, ici comme ailleurs. C'est un préalable pour se protéger et protéger les publics vulnérables qui se confient à eux, et c'est, à ce jour, la meilleure protection que l'on connaisse.

> La situation en Guadeloupe doit pousser tout un chacun à l'humilité. Nos oppositions y compris. Tant d'occasions ont été manquées par le passé… Depuis le début de la crise, nous avons répondu massivement présent : en renforts sanitaires, en adaptant les mesures de freinage au contexte local, au soutien massif de l'économie locale. Les doses de vaccin ont été prioritairement disponibles. Le débat sur l'obligation vaccinale a pris une tournure culturelle et politique qu'on ne peut pas nier.

> Ça fait vingt ans que les Guadeloupéens n'ont pas accès à une eau de qualité et en quantité suffisante. C'est d'abord un échec de la puissance publique locale. Mais comme nous croyons au rôle des collectivités territoriales, avec une nouvelle génération d'élus, l'État les soutient largement sur une compétence qui n'a jamais pourtant été la sienne. Depuis 2020, 6.500 fuites ont été réparées grâce aux investissements du gouvernement et 90 millions d'euros ont été engagés en six ans ans. Un nouveau syndicat a été créé par la loi récemment adoptée. Pour le chlordécone, nous sommes les premiers à mobiliser autant de moyens : près de 92 millions d'euros, soit autant que les trois précédents plans cumulés. Le président de la République a été le premier à reconnaître ce scandale.

> Xavier Bertrand fait preuve d'un véritable mépris et d'un manque de cohérence. Il passe son temps à demander plus de décentralisation dans l'Hexagone et ne semble pas prêt à faire confiance aux décideurs ultra-marins. Ce double discours est scandaleux, sans compter qu'il entretient sciemment une confusion entre indépendance et autonomie/décentralisation. La situation aux Antilles est aussi le résultat de nombreuses décennies d'échecs qui devraient susciter de l'humilité de la part de ceux qui ont été en responsabilité dans le passé. Nos oppositions, même en campagne électorale, ne doivent pas perdre de vue l'intérêt général.

 

Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> Quand on revendique la présomption d’innocence, ça ne signifie pas que tel ou tel est innocent.

> [Accusation de viols à l’encontre de Nicolas Hulot] Je suis soulagé que le parquet de Paris ait décidé de faire une enquête parce que les règles judiciaires ne sont pas les règles médiatiques. (…)La justice ne fonctionne pas comme ça, la justice ne dit pas qu’une plainte déposée signifie forcément que les faits qui sont dénoncés dans la plainte sont exacts.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)
> [Covid19] Consensus du G7 santé pour renforcer l’échange d’informations sur le nouveau variant Omicron. Avec ses partenaires internationaux, la France réaffirme que transparence et solidarité entre pays doivent prévaloir.

 

Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
> En cette semaine européenne de l'hydrogène, j'ai tenu à rappeler la place stratégique de l'hydrogène pour la transition énergétique en France et en Europe. Forts de la mobilisation de la recherche et des industriels, nous relèverons le défi !

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
> Je présente cette semaine le projet de loi pour la réforme de notre système d’assurance-récolte. Ce nouveau système sera plus simple, plus accessible et plus régulé. C’est une question de souveraineté alimentaire !

> [Cas de grippe aviaire] Tous les éleveurs touchés seront indemnisés, mais vous pouvez continuer à manger poulets, foie gras, canards, la production sera au rendez-vous.

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)
> Dans nos mairies, les agents publics ne veulent pas être payés en congés, mais en euros. C'est pour cela que nous faisons respecter partout les 35h, et que nous revalorisons les salaires de 1,2 millions d'agents de catégorie C au 1er janvier.

> La situation de la France, après les Gilets jaunes, la crise sanitaire… nous a conduits à réallouer du monde sur le terrain. C’est une politique du réel. Nous voulons que notre action publique ne soit pas pilotée par des dogmes.

> L’INSP remplace l’ENA] C’est un moment de refondation profonde. Avec le même sens de l’histoire qu’en 1945, le président de la République a regardé la France telle qu’elle est, avec les enjeux auxquels elle fait face : climatiques, numériques, sociaux… L’Etat doit fonctionner différemment. Parce que si l’on veut changer la France, il faut changer l’Etat. Prendre une décision aussi radicale que supprimer l’ENA, parce qu’elle implique de penser en profondeur un nouveau système, est tout sauf une réforme symbolique.
On se donne aujourd’hui les outils pour que l’action publique soit à la hauteur des enjeux du 21e siècle. Pour former nos hauts fonctionnaires, il faut donc sortir du mimétisme et du conformisme. Il faut sortir de l’idée que la formation, ce n’est que de l’économie ou du droit. Les futurs cadres publics doivent être formés à l’écologie, aux sciences humaines, à la démographie, pour mieux répondre, demain, aux préoccupations de nos concitoyens.

> Dans son rapport, la commission Bassères dresse un constat sans ambiguïté sur l’ENA. Je le partage. Il y évoque l’homogénéité des profils, la faiblesse de la formation en pointant le manque d’enseignants, l’absence de vision internationale, qui se bornait à de la coopération sans réelle stratégie de rayonnement et d’influence. L’ENA était une école qui classait et tournait entièrement autour du système de recrutement des grands corps. Ce n’était pas une école qui formait. On n’y apprenait pas grand-chose.
Or, pour être un haut fonctionnaire du 21e siècle, vous devez être en prise directe avec les enjeux de notre société. Vous avez besoin de voir aussi comment les chercheurs, dans certains domaines où il y a de l’incertitude, pensent différents scénarios. Vous avez besoin d’une équipe pédagogique avec des enseignants qui interviennent dans le temps, et pas seulement pour une conférence de trois heures et qui repartent. Vous avez besoin d’être entouré de gens qui seront hauts fonctionnaires comme vous, mais dans un autre domaine.
C’est le sens du tronc commun à quatorze écoles du service public, y compris aux corps techniques, soit mille personnes. L’ingénieur, le futur préfet, auront une méthode et des références communes pour aborder ensemble le XXIe siècle. On ne veut pas juste des administrateurs qui administrent comme hier. On veut sortir d’une culture où la vision par la norme avait pris le pas sur une vision du résultat.
Le tronc commun est prêt et sera enseigné dès 2022. Mais 2022 est évidemment une année de transition. Le nouveau directeur devra faire évoluer profondément la formation et faire au premier ministre des propositions en ce sens.

> Il faudra réformer les concours. Ce sera une nouvelle étape. Nous voulons sortir des épreuves généralistes, académiques, qui encouragent le mimétisme et le conformisme. Nous créerons des options, afin de diversifier le recrutement. Mais je ne pense pas qu’il faille pour autant supprimer la culture générale. Nous avons besoin de nous assurer que ceux qu’on recrute ont un esprit critique, ont une réflexion personnelle sur le monde qui les entoure.
En revanche, pour l’anglais, je ne pense pas qu’il faille sélectionner avec une épreuve, trop discriminante. L’important, ce n’est pas d’entrer bilingue, c’est de bien maîtriser l’anglais à la sortie. Enfin, je souhaite évidemment aller beaucoup plus loin sur le concours « Talents », qui est réservé aux boursiers, que nous avons créé en 2021, mais nous devons d’abord évaluer son efficacité. Je suis favorable, à terme, à en augmenter le nombre de places. Nous voulons aussi aller plus loin en permettant à tous les candidats de passer des épreuves spécifiques, en fonction des options qu’ils choisiront. Il leur sera possible de faire valoir leur expérience et leurs diplômes.

> Le classement de sortie  était très lié à la sortie directe dans les grands corps après l’ENA, ce à quoi la réforme met fin. Par ailleurs, dans le système actuel, ce ne sont pas les employeurs qui recrutent, mais les élèves qui choisissent. Ce devrait être l’inverse. D’autant que cela crée une hiérarchie de prestige entre les ministères. Celui de la santé est systématiquement moins choisi que d’autres, alors qu’il traite de sujets majeurs, au premier rang des préoccupations des Français.
C’est la raison d’être de notre réforme : recruter des hauts fonctionnaires là où l’Etat en a besoin. Le but est donc de sortir du classement, une fois que l’on aura élaboré un mécanisme qui conserve l’excellence, qui soit lisible, transparent et qui évite la cooptation. Je demanderai au nouveau directeur de faire des propositions. Mais en 2022, on aura encore probablement recours au classement.

> L’enjeu, ce n’est pas la marque. C’est de faire de l’INSP un outil d’influence pour la France. Il est par exemple étonnant que l’ENA n’ait jamais participé au réseau des meilleures écoles et universités internationales qui forment les cadres publics de demain, comme le Collège de Bruges, Oxford, Hertie ou Harvard. L’INSP devra y trouver sa place, et favoriser les échanges d’élèves ou financer des projets de recherche sur les politiques publiques.
Car l’institut doit devenir un acteur de réflexion, pas seulement sur les matières administratives, mais sur d’autres sujets, comme l’évaluation des politiques publiques, par exemple. Il faut que les élèves qui veulent faire un doctorat le puissent. On est l’un des rares pays au monde où chercheurs et décideurs publics se parlent aussi peu. Nous consacrerons 1 million d’euros dès 2022 à la recherche.

> Il n’y a évidemment aucune remise en question du métier de diplomate. La France aura toujours des ambassadeurs, des consuls, aura toujours d’ailleurs un réseau diplomatique qui est l’un des plus importants au monde. Deuxièmement, il est hors de question d’imaginer de supprimer le nécessaire concours d’Orient. La différence demain, c’est qu’ils bénéficieront tous d’une formation à l’INSP et qu’ils pourront apporter leurs compétences à d’autres ministères.

 

Marc Fesneau (ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne)
> [Antilles] La volonté du Gouvernement exprimée par Sébastien Lecornu est une volonté assez simple. D'abord, rétablir l'ordre. C’est partie de sujets sanitaires et par ailleurs, on l’a vu se développer, au-delà des sujets sanitaires et des manifestations et des points de blocage qu’il pouvait y avoir un certain nombre de gens qui avaient des comportements qui n'étaient en rien liés à la situation sanitaire ou au problème sanitaire, mais liés plutôt à des phénomènes de violence et de bandes et d'ailleurs, quand vous discutez avec ceux de nos compatriotes là-bas, ils nous disent la même chose qu'il y a des phénomènes de bandes contre lesquels il faut lutter. D'où les moyens de police et de gendarmerie qui ont été déployés sur place pour rétablir l'ordre. A la Guadeloupe comme à la Martinique.
La situation est stabilisée. Deuxième élément : il y a des sujets socio-économiques qui ne sont pas nouveaux d'ailleurs. On a de façon structurelle dans ces territoires une distorsion à la fois de pouvoir d'achat par rapport à la métropole et donc on a besoin et un taux de chômage, en particulier sur les jeunes, qui est très élevé. Ce qui fait que Sébastien Lecornu a proposé un certain nombre de dispositions en faveur des jeunes. C'est du long terme, on voit bien
Et des emplois aidés, notamment et puis sur la question de l'autonomie au fond. Il ne dit pas différemment de ce que nous disons dans d'autres territoires métropolitains ou ultramarins. C'est il y a un certain nombre d'élus qui disent sur certains sujets, sur certaines compétences, on souhaiterait pouvoir les exercer en plus grande proximité. Et c'est la question qui a été levée sur la question sanitaire en disant : est-ce qu'on ne pourrait pas, je rappelle que d'ailleurs, dans la crise sanitaire qui est à l'œuvre, il y a un certain nombre des mêmes élus Républicains qui réclamaient plus d'autonomie dans leurs territoires pour pouvoir mieux œuvrer en termes sanitaires. 
> [Antilles] La volonté qui s'est exprimée de la part du Gouvernement est une volonté de dialogue et de dire, ouvrons tous les sujets qui sont nécessaires d'ouvrir pour que l'action publique soit meilleure dans ces territoires qu'elle ne l'est aujourd'hui et ça fait la partie et la question de comment on exerce mieux les compétences de fans de manière plus autonome est une question, me semble-t-il, intéressante à mettre sur la table.

> [Ensemble, citoyens!] On a le rassemblement qui se figure, qui se rend visible de ceux et celles qui, dès 2016, en 2017 et un peu après 2017, ont choisi de se rassembler autour de la candidature, puis de l'élection et de la mise en œuvre de la politique d'Emmanuel Macron. Je trouve que ce qu'on a fait là dans ce travail de rassemblement est un travail utile. Évidemment, ça s'inscrit dans la logique de la préparation des élections présidentielles. Attendons que le président de la République fasse part de ses intentions. Mais évidemment, cette majorité, elle doit se rassembler et montrer ce qu'elle est, et puis évidemment de travailler sur ce que sera la future assemblée et donc la future majorité autour du président de la République. Je rappelle simplement qu'en 2017, le rassemblement s'était opéré autour d'Emmanuel Macron, d'un parti en création qui était La République En Marche, et du MoDem, qui était venu s'adjoindre au mois de janvier et février dans cette logique et dans cette dynamique. Et puis un certain nombre de forces politiques, enfin de gens qui venaient d'autres forces politiques. Je pense évidemment à Edouard Philippe, venant plutôt de l'horizon de la droite. D'ailleurs, il l'avait dit comme tels, ont décidé de soutenir cette politique au premier rang duquel Edouard Philippe, puisqu'il en a été Premier ministre de ce Gouvernement. Et donc, c'est bien qu'on fasse figurer les choses et qu'on puisse dans cet ensemble faire à la fois vivre la diversité, mais aussi montrer la cohérence de l'engagement qui est le nôtre.
(…) Il y a plusieurs temps dans notre affaire, il y a un temps qui est le temps de la présidentielle et le temps des législatives. Et par ailleurs, il y a besoin de consolider dans le paysage politique qui n'a pas bougé au fond depuis 2016-2017. Il s'est profondément fracturé, mais il ne s'est pas réorganisé. On a besoin de réorganiser. Moi, je pense que le dépassement n'est possible que s'il y a un pôle central qui est suffisamment puissant et fort. Ce pôle central, il a historiquement, récemment, en tout cas dans l'histoire récente, deux pôles qui sont la République En Marche et le MoDem. Et puis autour de cela, il y a des gens qui, sur la gauche ou sur la droite, ont envie de participer d'un rassemblement plus large. Mais il faut à la fois consolider le pôle central. Et ça, ça s'inscrit par delà la présidentielle et par delà les législatives.

> Dans ce qu’on est en train de construire, il y a à la fois ce rassemblement au travers d'Ensemble citoyens !, et à l'intérieur, la capacité pour Horizon et Agir, par exemple, sur le flanc droit, si on peut dire, et pour la République En Marche et le MoDem de se rassembler et d'aller plus loin dans des coopérations pour, au fond, consolider le pôle central.

> [Ensemble citoyens!] c'est une coalition de convictions et c'est ça qu'on est en train de faire figurer. Donc, merci de me donner l'occasion de le redire. Et par ailleurs, je réponds sur la question de la proportionnelle. Je pense que c'est une question qui reste d'actualité et que je souscris pleinement aux mots qui sont ceux du président de la République à l'époque candidat et qui sont ceux de notre famille politique du Mouvement démocrate depuis des années.

> [Covid19] l faut déjà qu'on fasse face, nous, à ce variant Delta. C'est la troisième dose ou le rappel vaccinal, c'est les gestes barrières. C'est tout ce qu'on vient d'évoquer rapidement. Il me semble que là, on a déjà ça. Et ça, c'est maintenant. Par ailleurs, effectivement, on a l'apparition d'un nouveau variant et à chaque fois, ça a été dit d'ailleurs sur votre antenne tout à l'heure ce matin, assez tôt aussi, à chaque fois, ça procède de la même chose. Ça part d'endroits de pays où le taux de vaccination est trop faible. Tant qu'on n'aura pas, et ça montre bien que les égoïsmes nationaux, dans ce sujet comme dans d'autres d'ailleurs, ne servent à rien. Tant qu'on n'aura pas un taux de vaccination qui soit très élevé dans le monde et pas seulement dans nos pays qui sont au fond, les plus développés, de ce point de vue-là, on aura un problème parce que les variants se développent, les mutants se développent. Et donc, à chaque fois, venant d'ailleurs, viennent des mutants. Et donc, il faut qu'on soit vigilants. Et quant à Omicron, qu'est-ce qu'on a besoin de vérifier ? On a besoin de vérifier son degré de dangerosité, son degré de contagiosité et par ailleurs, si les vaccins actuellement à l'œuvre couvrent totalement ou partiellement ce nouveau variant, c'est ça qu'il faut qu'on vérifie. On sait qu'il faut 10 à 15 jours pour savoir et pour avoir des réponses précises à ces sujets-là. Il faut maintenant prendre des mesures de précaution à date. C'est ce qu'on fait actuellement au travers de la fermeture d'un certain nombre d'espaces aériens, de frontières avec des pays qui sont manifestement les lieux, les foyers d’Omicron et à partir de là, on verra la stratégie qu'il faut déployer. Mais je répète, on a d'abord le variant Delta, Omicron est un deuxième sujet, mais vous avez tout à fait raison. Ça pose la question de la solidarité internationale, que le président de la République a porté depuis le début. Je vous rappelle que dès qu'on a parlé de vaccin, le Président a dit : « Il faut parler des pays qui ne peuvent pas y avoir accès directement parce que ça, c'est un élément important de la stratégie ».

> [Cas de Nicolas Hulot]  Ce qu'il faut protéger, c'est le processus judiciaire. C'est ça qui est important. Et le processus judiciaire, il appelle au contradictoire. D'abord, le respect et l'écoute de la parole de la victime. Il faut écouter la parole en l'occurrence de celles qui ont des choses à dire dans ce domaine. Et après, il faut que la justice passe, il faut qu’il y ait du contradictoire. Et donc, il faut toujours respecter ça. Ça ne peut pas être sur un plateau de radio ou un plateau de télévision. Mais en revanche, je vois bien les phénomènes qui sont toujours à l'œuvre. Et moi, je voudrais saluer le courage de ces femmes qui parfois d'ailleurs très tard dans le processus et certains même le reprochent, mais non, il faut saluer cette parole qui est une parole libératrice. C'est heureux qu'enfin cette parole puisse se libérer. Ça permettra, je pense aussi, à chacun d'entre nous d'avoir un regard différent parce que ce qui est frappant, c'est celles qui disent dans ces témoignages : « Je n'ai pas voulu dire parce que je me suis dit : il est trop puissant ». Et ça, c'est quand même un problème terrible dans une société comme la nôtre, une société démocratique comme la nôtre.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)
> [Inclusion économique] Ensemble, pouvoir publics, associations, entreprises, doivent reconnaître l’égalité des talents ! Passons des intentions à l’action.

> Le talent n’a ni genre, ni origine sociale, ni origine culturelle. 

> La lutte contre les stéréotypes commence dès l’enfance. Ne pas assigner de jouets en fonction du genre est essentiel pour bâtir une société plus égalitaire. Fière d'avoir signé ce matin la Charte pour une représentation mixte des jouets 2021.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
> Nous avons signé ce matin, la 3ème Charte pour une Représentation mixte des jouets, avec les acteurs du secteur. Elle porte de nouveaux engagements sur les jouets scientifiques et techniques et sur les déguisements notamment.
Cette Charte pour une Représentation mixte des jouets est loin d'être anecdotique : c'est dès la primaire que les enfants se projettent dans les univers qui leurs paraissent légitimes pour eux, et dans les métiers qu'ils s'autoriseront à exercer. N'assignons pas leurs rêves !

> Après des décennies de dévalorisation des métiers manuels, cessons d'assigner les jeunes à un enseignement académique qui ne leur conviendrait pas et rappelons que l'enseignement professionnel et technique est tout autant un chemin d'apprentissage et de dignité.

> La capitulation à laquelle avons fait face dans l'éducation pendant des décennies est une trahison des classes populaires par la gauche. Nous devons renouer avec le rôle originel de l'instruction qui est de donner à chacun la capacité de choisir sa vie dignement.

> La relance de l'industrie, c'est aussi la relance des vocations industrielles. Grâce à leur modèle unique, les écoles de production sont une solution à la pénurie de compétences : j'ai annoncé la semaine dernière leur doublement d'ici 2 ans.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)
> [Tribune co-écrite avec Laetitia Avia: «Joséphine Baker, l'audace républicaine au Panthéon !»]
Le 30 novembre, date anniversaire de sa naturalisation en tant que citoyenne française, Joséphine Baker fera son entrée au Panthéon, devenant ainsi la sixième "grande femme" à qui la patrie sera toujours reconnaissante, et la première femme noire. 
Joséphine Baker est de ces personnes qui ont eu mille vies et qu'on ne peut réduire à quelques adjectifs. Meneuse de revue, chanteuse, danseuse, actrice, militante, résistante, américaine, française, noire, femme... elle était tout cela à la fois, si peu de cela, et bien plus. Elle incarne, dans les diverses facettes de son histoire et de ses combats, notre pacte républicain et un universalisme dont tant se réclament sans toujours bien le comprendre. Elle nous donne à toutes et tous une leçon d'audace républicaine en faisant vivre nos valeurs au rythme du music-hall. 
Et dabord la liberté. Car Joséphine Baker a vécu une vie de femme libre. Comme un pied-de-nez à l'histoire qui a souvent cantonné les femmes et les Noirs à la soumission, Joséphine Baker était, elle, libre. Libre de ses actes, libre de ses danses, libre de ses choix familiaux, libre de ses engagements, libre de ses amours. Et elle participa, dans son siècle, à la plupart des grands combats pour la liberté, à commencer par la résistance au totalitarisme nazi. 
L'égalité aussi. Et l'égalité, c'est avant tout celle des chances, une promesse républicaine qui permet à une enfant de famille populaire de devenir la figure du tout Paris et d'entrer au Panthéon. C'est aussi, pour toutes les femmes, le droit de vivre leur vie personnelle, amoureuse et familiale comme elles l'entendent. Cinq mariages, des relations assumées avec des femmes, douze enfants adoptés dans une famille atypique qu'elle baptise aux couleurs de l'arc-en-ciel : Joséphine Baker a ouvert la voix aux familles pas comme les autres. Et nous ne pouvons qu'imaginer la fierté avec laquelle elle aurait accueilli l'ouverture de la PMA à toutes les femmes. 
Enfin, et peut-être surtout, Joséphine Baker nous donne une leçon de fraternité, si essentielle en ces temps où notre cohésion nationale est tant mise à mal par des discours séparatistes et la propagation des discours de haine sur Internet. 
Bien avant les débats sur les 50 nuances de woke, elle a su exiger les mêmes droits pour tous, sans jamais tomber dans les excès du différentialisme ni renier ce qu'elle était. C'est en tant que femme noire que cette activiste s'éleva contre le racisme et participa aux côtés de Martin Luther King au mouvement des droits civiques. Mais elle ne s'est jamais laissée réduire à sa seule couleur de peau. Elle n'était pas non plus de ceux qui pensent que le combat contre les discriminations est l'apanage des seules minorités, ou encore que la majorité non-discriminée devrait s'excuser d'exister. Mariée à un courtier juif français, elle embrassa l'engagement contre l'antisémitisme, que nous poursuivons aujourd'hui avec force. Joséphine Baker a su porter tous ses combats de manière universelle - car ils sont en effet l'affaire de toutes et tous - sans tomber dans les pièges identitaires et en cherchant toujours à s'ouvrir aux autres. 
Elle a fui les Etats-Unis, dont elle disait déjà qu'ils étaient trop morcelés, pour préférer l'unité de notre pays. Ne renonçons pas à notre unité, dans toute notre diversité. Inspirons-nous de l'amour profond de Joséphine Baker pour les valeurs de notre pays, de son universalisme, de son humanité, de sa hardiesse, de sa liberté sans pareille.  
Perpétuer cet héritage est le plus beau cadeau qu'on puisse lui faire en ce jour où elle entre au Panthéon, confirmant à la ministre de la Citoyenneté l'immensité de sa tâche, envoyant un clin d'oeil à la petite Laetitia naturalisée à 13 ans et aux 12 000 travailleurs de la première ligne du Covid naturalisés, adressant un message d'espoir à toutes celles et ceux qui ont "deux amours". Elle nous emporte toutes et tous avec elle au Panthéon, quelles que soient nos origines et nos croyances, et c'est là la grandeur de la France.  
C'est pourquoi nous saluons ensemble la décision du président de la République de panthéoniser Mme Joséphine Baker : puisse son héritage, puissent l'audace à la française et l'universalisme fier, souffler longtemps sur notre pays ! 

> Nous avons renforcé les administrations dédiées à la lutte contre le séparatisme.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
> [Crise de la pêche] La Commission européenne s’est davantage mobilisée : il y a des négociations entre la France, le Royaume-Uni et la Commission jusqu’au 10 décembre. S’il n’y a pas eu de geste massif sur les licences, nous arrêterons ce dialogue.

> [Migration] Il y a des résultats concrets entre pays européens: déploiement d’un avion Frontex, renforcement de la coopération policière et judiciaire, contrôle des achats de canaux pneumatiques, partage de l’information sur les filières de passeurs... 

> Le nationalisme migratoire, c’est l’échec assuré. La coopération européenne, c’est difficile, mais c’est la seule voie pour avancer. 

> [Covid19] L’arme qui est entre nos mains, c’est la vaccination et la 3e dose. Nous avons assez de doses : nous recevons entre 4 et 5 millions de doses par semaine.

> [Covid19 et nouveau variant]  Quinze Etats membres, dont la France, ont suspendu les vols, jusqu’à demain minuit. On met ensuite en place un protocole sanitaire renforcé. C’est un dispositif proportionné et ciblé.

> Le Brexit, quelle réussite ? Au Royaume Uni, il y a plus de difficultés économiques et de pénuries que n’importe où en Europe. La technique britannique qui consiste à taper sur la France et sur l'Europe vise à cacher les échecs du Brexit.

 

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
> La French Tech vient de dépasser les 10Md€ levés ! 2 fois plus qu’en 2020. Un grand bravo à toutes celles et tous ceux qui font rayonner la France, créent des emplois et participent à la relance de notre économie.

 

Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
[Ensemble Citoyens!] Nous ne sommes pas dans des négociations puisque nous sommes ensemble, tout simplement et depuis le début ! La volonté de tous ceux qui ont accompagné Emmanuel Macron en 2017 puis porté sa politique est claire : se rassembler pour qu’il se déclare candidat le moment venu, convaincre les Français de le réélire et de lui donner une majorité stable à l’Assemblée nationale. Notre unité, dans la diversité, contraste avec les divisions partout ailleurs. Nous sommes ensemble pour la France et pour l’Europe ! Pas pour un parti.
La forme retenue est celle d’une association politique. Composée de différentes personnalités et différentes sensibilités, elle permettra des coopérations renforcées entre elles. Dans ce cadre cohérent, aucune initiative ne sera empêchée mais toutes seront coordonnées. Cette idée de François Bayrou est précieuse puisqu’elle garantit l’action commune et permet des partenariats approfondis.
Notre comité exécutif sera composé de représentants de toutes les sensibilités. Évidemment, François Bayrou et moi-même, promoteurs de la démarche, Édouard Philippe et Jean Castex, premiers ministres, seront garants de l’esprit des choses. Dans une instance plus large nous associerons tous ceux qui partagent nos valeurs et veulent continuer le dépassement des clivages voulu par le Président Macron. C’est très ouvert, respectueux de chacun et enthousiasmant !

> [Répartition des circonscriptions aux futures élections législatives] Ce n’est pas à l’ordre du jour ! Nous sommes d’abord là, ensemble, pour rendre des comptes sur notre bilan, démontrer aux Français la solidité de notre rassemblement et contribuer à la réflexion du président de la République sur l’avenir. Prenons les défis au rythme où ils se présentent. Aujourd’hui, ils sont avant tout sanitaires et économiques. Politiquement, il nous faudra convaincre en avril. Les législatives viendront après !
‘…) La majorité sortante, prise dans ses trois grandes composantes (LREM, Modem, Agir) a été loyale et fidèle à nos engagements. Nous apprécierons la pertinence de chaque candidature sur les qualités de ceux qui voudront briguer un mandat en notre nom, et non sur une base arithmétique ou boutiquière.
(…) Des députés ne s’étaient engagés que pour un seul mandat, certains ont quitté la majorité… Nous regarderons qui est le mieux placé pour défendre et incarner le projet présidentiel dans chaque territoire. Si les Français choisissent de reconduire le Président, il aura besoin de la meilleure équipe de France possible au Parlement.

 

► Haut-commissariat au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)
> [Nouveau variant de la Covid19] J'espère que ce n'est pas trop tard. Vous avez vu le nombre de cas repérés. Tous les laboratoires séquencent aujourd'hui les virus repérés. Il est à craindre que ce virus se soit déjà répandu. Pour ce que nous en savons, sa dangerosité tient essentiellement pour l'instant au fait qu'il est beaucoup plus contagieux que tous les autres. Cela signifie également qu'il fait courir des risques plus importants, car une nouvelle mutation peut être une mutation gravissime. Je vais vous dire ma crainte, c'est qu'un jour, ce virus connaisse une mutation qui lui permette de s'attaquer aux jeunes enfants. Ce jour-là, nos sociétés se trouveront dans un danger extrême de déstabilisation. Alors, certains ont l'impression que ce n'est pas possible, mais, si nous réfléchissons, au fond, l'assez grand calme que nous avons aujourd'hui en face du virus vient de ce que ce que nous avons de plus précieux, les bébés, sont, pour l'instant, à l'abri.

> [Covid19] Le fond de ce que je pense est que le jour viendra où c'est la vaccination obligatoire qui s'imposera. J'ai toujours pensé cela, depuis le début, car, concernant cette épidémie, nous avons cru pendant très longtemps qu'elle était une flambée et qu'elle passerait, que, comme bien d'autres épidémies, nous connaîtrions d'abord un répit et ensuite sa fin, qu'elle disparaîtrait. Or, ce n'est pas vrai. Peut-être vous souviendrez-vous qu'il y a plus d'un an, j'ai publié au plan la première étude européenne qui envisageait la question sous cet angle. Le titre était : "Et si le Covid-19 durait ?".
(…) Au départ, on craignait que le vaccin ait des effets secondaires. Certaines personnes disaient que cela allait être une hécatombe. Nous nous apercevons aujourd'hui que c'est absolument faux et que les premières doses et celles de rappel ne font absolument pas encourir des risques d'effets secondaires. Je rencontrais encore hier des personnes qui me disaient : "Je me vaccinerai le jour où ce sera obligatoire", comme si elles voulaient attendre que les autorités prennent leurs responsabilités.

> [Covid19] Mon intuition, ma vision des choses est que seule la vaccination est efficace en face de l'épidémie et, d'ailleurs, vous le voyez bien : aujourd'hui, beaucoup de Français sont vaccinés et quelle est l'allure de l'épidémie? Elle est très simple : il y a beaucoup de contaminations, mais les hôpitaux sont, pour l'instant, eux, relativement préservés des cas les plus graves. Pourquoi ? Car nous avons vacciné. Cette idée-là de trouver une stratégie générale permettant de résister à la contamination massive et donc d'empêcher ou de ralentir les variations du virus me semble la seule efficace. Pour le reste, j'imagine que le Gouvernement prendra des décisions sur ce sujet.

> Il me semble que la question des Antilles est une de ces questions obsédantes depuis longtemps, la question de l'Outre-mer. En fait, mon sentiment, et ce n'est pas seulement sur ce sujet, est que ce Gouvernement, ce Président de la République ont à traiter des questions qui sont en dégradation constante depuis 30 ans.  Vous prenez l'industrie, la perte des parts de marché industrielles, des emplois industriels et des savoir-faire industriels. Cela fait 30 ans que cela dure. Vous prenez la situation de l'agriculture. Cela fait 30 ans que cela dure. Vous prenez l'Éducation nationale, cela fait au moins 25 ans que cela dure.

> Ensemble citoyens !, c'est le rassemblement de tous les courants qui soutiennent l'action du Président de la République et, pour moi, c'est la préfiguration ou le début de réalisation d'un grand courant politique dont la France a besoin, qui est au centre de la vie politique française, qui est démocrate et républicain. Or, le mot que nous avons trouvé, qui rassemble démocrates et républicains, c'est «citoyen». Citoyen, cela veut dire, dans l'état du pays et l'état du monde comme ils sont, moi, électeur, moi, engagé, je suis responsable. Je ne suis pas devant les événements du monde en pensant que c'est toujours la faute des autres, toujours la faute des gouvernants, la faute des précédents, la faute des suivants ou de l'étranger. La responsabilité civique - j'ai été responsable de l'éducation civique à l'époque - commence par cette déclaration de responsabilité-là : "Je suis, vous êtes, nous sommes citoyens, car nous nous proclamons responsables d'une partie de l'état de la société, de l'état du pays et des décisions à prendre". C'est une très grande différence.

> [Grand parti central] C'est ce que je souhaitais. C'est ce je souhaite toujours et, en effet, certains n'ont pas voulu aller dans ce sens. Sans doute étaient-elles plusieurs et je ne veux pas faire de polémique à l'intérieur. Je pense que tout le monde ira et tout le monde comprendra que c'est ce grand mouvement dont nous avons besoin pour deux raisons extrêmement pertinentes l'une et l'autre. Vous voyez bien, car vous recevez dans ce studio absolument tous ceux qui participent à la vie publique, les dérives, les expressions, les remises en cause de tout ce que l'on a cru établi, solide pendant longtemps et qui, tout d'un coup, toutes les questions sur l'origine, la détestation, la religion, la couleur de peau reviennent dans le débat public, alors qu'on les croyait disparues depuis extrêmement longtemps, avec des inquiétudes qui les sous-tendent et qui méritent que l'on s'y arrête. C'est pourquoi on a besoin d'un grand mouvement. Au fond, un bateau a besoin d'une quille, et, une quille, qu'est-ce que c'est ? C'est un équipement permettant au bateau de ne pas chavirer d'un côté ou de l'autre. C'est exactement ce dont on a besoin avec aussi une philosophie, une manière de voir le monde. Je dis que la philosophie de cet ensemble est humaniste.

> [Ensemble citoyens!] Le premier de ces engagements est que nous soutiendrons le même candidat à l'élection présidentielle, qu'il n'y aura pas de candidat des uns contre les autres et c'est la moindre des choses, sinon vous ne faites pas un mouvement. Le deuxième engagement est le suivant : aucun des membres de cette famille qui se constitue ne pourra empêcher d'autres membres d'avancer ensemble pour aller plus loin dans le rapprochement, pour aller plus loin dans la constitution.

> [Ensemble citoyens!] Nous aurons une investiture unique dans les circonscriptions et c'est bien la moindre des choses. Nous avons repris ce principe des institutions européennes, à savoir que tout le monde a des engagements de base, des engagements élémentaires et ceux qui veulent aller plus loin - on appelle cela les coopérations renforcées et j'ai proposé avancées - peuvent le faire, aucun des autres ne les gênera pour avancer en ce sens. Pour ce grand courant démocrate, le travail de rapprochement, le travail en commun, la mise en place de réseaux d'engagements en commun, nous allons le faire.

 

► Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
> Ensemble Citoyens ! sera la conjonction de toutes les forces de la majorité présidentielle. Ceux qui ont envie de la réussite du pays, qui vont travailler derrière le Président de la République. Nous sommes les seuls aujourd'hui dans la vie politique, à vouloir se rassembler.

> Je soutiens pleinement, sans réserve, sans ambiguïté la libération de la parole des femmes. Il est essentiel, prescription ou pas, qu’elles puissent témoigner, y compris dans un cadre médiatique.

> On voit bien que les accords de Dublin aujourd’hui ne fonctionnent pas. Il faut remettre ces sujets sur la table avec nos voisins européens pour trouver des solutions. Il y a une part d’instrumentalisation de ces situations migratoires par des leaders populistes dans le monde.

> La méthode de la Grande Bretagne n’est pas digne de la situation. 1500 passeurs ont déjà été incarcérés, mais nous devons continuer ce travail avec nos voisins européens. Le populiste Boris Johnson utilise les difficultés de son sol pour les renvoyer sur l’Union européenne.

 

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Face au Covid19, nous n'attendons pas, nous agissons. La vaccination et le pass sanitaire ont convaincu une majorité de Français ! Nous sommes l'un des pays les plus vaccinés, et je sais que les Français répondront présents pour le rappel : pour se protéger soi et les autres.

> Pour être président il faut du sang froid, de la maîtrise, et au moins un peu d’élégance. Trois qualités qui manifestement manquent à Eric Zemmour. Lui, il fait lors de ses quelques déplacements comme à longueur de plateaux télés : il méprise, il insulte.

 

► Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Stéphane Séjourné (président du groupe Renew Europe au Parlement européen)
> [Tribune: «Coalition allemande: la dernière planète s’est alignée»]
La coalition progressiste composée des sociaux-démocrates, des verts et des libéraux a présenté mercredi à Berlin son contrat de coalition. S’il est appliqué, il débloquera de nombreuses réformes au niveau européen et lancera des changements structurels.
Et il y a de quoi être optimiste à la lecture des 7 pages consacrées à l’Europe. La vision, la précision et la cohérence de l’ensemble proposé sont telles que l’on pourrait évoquer « un moment allemand européen ». « Un moment allemand européen » qui ne serait pas sans rappeler « le moment français européen » que fut le discours de la Sorbonne de 2017 du Président Macron.
A l’époque, les 44 propositions du Président français sont remarquées. Plus de la moitié sont finalisées ou en passe de l’être. Pourtant, l’initiative fait face à un écueil. Le premier partenaire de la France, l’Allemagne manque à l’appel. A Berlin, on ne dit pas « Nein », mais on esquive. Avec la chancelière, le rythme ne sera trouvé qu’à partir de 2019.
En 2021, c’est au tour de l’Allemagne de proposer. Ce gouvernement semble prêt à chambouler le jeu européen : droit d’initiative du Parlement, liste transnationale avec Spitzenkandidat, fin de l’unanimité au Conseil, souveraineté stratégique, réforme du pacte de stabilité…
D’où vient alors ce changement de cap ? Sûrement, derrière l’icône Merkel, il y avait un problème CDU, voire un problème PPE. La plupart des items de la liste précédente viennent directement des programmes du FDP et des Verts. La prudence était donc conservatrice, pas allemande.
L’ensemble des planètes sont désormais alignées : un Président français volontariste sur la question, un gouvernement allemand engagé à changer l’Europe, un Parlement européen avec une majorité solide, une opinion publique plus confiante en l’Europe à la suite de ses succès sur les vaccins et le plan de relance. Quelle feuille de route alors pour avancer ?
D’abord, les Allemands donnent la même clé que les Français et le Parlement européen : la Conférence pour l’avenir de l’Europe. Commencée timidement, cette initiative peut – c’est écrit dans l’accord – déboucher sur le débat constitutionnel dont les institutions européennes ont besoin pour être efficaces.
Ensuite, s’aligner stratégiquement. Il ne suffit pas que la France et l’Allemagne pensent la même chose. Il faut qu’ils agissent vers les mêmes buts pour entraîner le bloc. La présence de la famille politique Renew Europe à la fois dans la majorité présidentielle française et dans la coalition allemande avec le FDP peut être un catalyseur. Les deux capitales devront accorder leurs violons avec le Parlement, où le groupe Renew Europe est central, et les autres Etats membres.
Enfin, ne laissons pas les crises sanitaires, géopolitiques ou médiatiques remettre à plus tard les réformes structurelles européennes. Chacun le sait, un tel alignement des planètes ne se produit qu’une seule fois par génération. La génération suivante jugera sévèrement ce rendez-vous s’il est manqué.

 

Nathalie Loiseau
> Il faut replacer le débat public au niveau des attentes, élevées, de tous et ne pas le laisser sombrer dans le caniveau des polémiques stériles et des petites phrases délétères.

> [Xavier Bertrand propose de laisser les migrants «prendre le ferry» pour «installer un rapport de force» avec Boris Johnson ] Xavier Bertrand se prend pour Loukachenko et veut manipuler les migrants. Les passeurs lui disent bravo et merci. Délirant.

 

 

La quotidienne centriste du 29 novembre 2021. L’universalisme de Joséphine Baker, une vision d’espoir en ses temps incertains

«Il n’y a qu’une race, la race humaine», affirmait Freda Joséphine McDonald, alias Joséphine Baker (du nom de son premier mari) qui avait été victime, en tant qu’afro-américaine, du racisme dans sa patrie étasunienne d’origine et qui néanmoins – à l’opposé de beaucoup qui aujourd’hui, face à celui-ci préfère se réfugier dans la cancel culture, le wokisme et le séparatisme –, prônait, elle, l’universalisme.

Pour elle, «Tous les hommes peuvent vivre ensemble, s’ils le souhaitent».

Et elle ajoutait:
«Tous les hommes n’ont pas la même couleur, le même langage, ni les mêmes mœurs, mais ils ont le même cœur, le même sang, le même besoin d’amour.»

Rien que pour son activisme en la matière et son combat humaniste tout au long de sa vie – en témoigne l’adoption de douze enfants d’origines et de couleurs différentes (après une fausse couche, elle ne pouvait plus tomber enceinte) – son entrée au Panthéon est un symbole fort.

Un universalisme et un humanisme qui doivent nous inspirer au moment où leurs valeurs sont constamment attaquées des deux côtés de l’échiquier politique, d’un côté par un communautarisme qui reproduit le racisme en l’inversant, et de l’autre par un nationalisme qui oppose les peuples entre eux au lieu de les rapprocher.

Mais Joséphine Baker fut également une grande amoureuse de la France – dont elle devint citoyenne en 1937 par mariage – et devint une grande résistance pendant la Seconde guerre mondiale et une admiratrice du Général de Gaulle tout autant qu’une militante antifasciste.

Quand on lui demandait pourquoi elle s'était engagée dans la Résistance, elle répondait, «pour la dignité humaine».

Elle disait, à propos de la France:
«J’ai quitté l’Amérique du nord avec un temps brumeux, et je suis arrivée en France avec le soleil de France dans mon cœur (…) Je savais, par mes parents, qu’en France j’aurais la liberté d’esprit et de corps.»

De plus, Joséphine Baker est une femme noire et le Panthéon est le lieu de repos de peu de femmes et de personnes à la couleur de peau foncée…

Toute sa vie fut à la fois une aventure artistique et un engagement politique pour faire triompher cette unité de la race humaine.

On peut donc lui souhaiter la bienvenue en haut de la montagne Sainte-Geneviève où son corps de reposera pas – elle est enterrée à Monaco et ses enfants ont souhaité qu’elle y reste – mais son esprit sera bien là pour l’honneur de la France.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]