mardi 25 juillet 2023

Propos centristes. France – Indépendance et justice / Ordre démocratique / Désendetter la France / Relation police-justice / Baisse d’impôt / Objectif plein emploi / Loi immigration / Biodiversité / Nucléaire / Prix de l’énergie…

Voici une sélection, ce 25 juillet 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> J’ai toujours été aux côtés de nos compatriotes pendant ces 100 jours. Le Gouvernement a avancé.

> J’avais fixé un cap, les cent jours. Durant ces cent jours, le gouvernement, avec le Parlement, le pays tout entier, a avancé. (…)

J’ai lancé de nouveaux chantiers qui étaient indispensables pour notre économie, avec un texte pour le plein-emploi qui va mettre en place France Travail et permettre de réformer le RSA (…). Avec un texte pour développer davantage les industries vertes, qui finira sa course au Parlement à la fin de l’été ». (…)
Il y a le chantier de la décarbonation de l’eau. Là aussi, nous avons passé un texte important durant ces cent jours pour développer plus vite le nucléaire dans notre pays» Le troisième grand objectif, c’était celui de rendre des services publics plus efficaces. Durant ces cent jours, on a lancé ce plan pour les enseignants, qui va permettre pour tous les parents d’élèves et les élèves d’avoir des remplacements sécurisés pour la rentrée.

> L'indépendance et la justice. Tel est notre cap pour la Nation.

> [Violences urbaines] Elles étaient inqualifiables. La leçon que j’en tire, c’est un : l’ordre, l’ordre, l’ordre. La deuxième, c’est que notre pays a besoin d’un retour de l’autorité à chaque niveau et d’abord dans la famille. (…)
On doit responsabiliser certaines familles. On doit aussi accompagner d’autres familles qui sont dans la détresse et on doit réinvestir massivement sur notre jeunesse pour lui redonner un cadre. C’est l’autorité à l’école, l’autorité des savoirs fondamentaux et des maîtres, c’est l’autorité des élus, de nos forces de sécurité,

> Il y aura « un professeur devant chaque classe à la rentrée, grâce à une série de petites révolutions qui passent par la réforme de la formation et une meilleure rémunération.

> [Prix de l’énergie] le gouvernement continuera d’accompagner de manière adaptée les ménages les plus modestes. (…)
Par ailleurs, nous finalisons une réforme au niveau européen qui va permettre de réduire notre coût de l’électricité parce que la France a été pénalisée par les règles de calcul (…), nous sommes en train de terminer (…) les négociations européennes pour que ça puisse s’appliquer à compter de 2024.

> Réussir sur le climat et la biodiversité : nous sommes la première Nation à se donner des objectifs secteur par secteur.

> Face aux violences qui ont émaillé le territoire, c'est la Nation toute entière qui peut apporter la solution.

> [Violences urbaines] Un ordre public numérique permettrait de prévenir des débordements. Beaucoup de ces jeunes se sont donné rendez-vous, ont organisé ces émeutes, (…) par certains réseaux. Et donc, on doit réussir là aussi d’abord à mieux protéger nos enfants et nos jeunes adolescents des écrans.

> [Autorité parentale] Ce n'est pas l'Education nationale et encore moins la police qui peut régler le problème, il faut le traiter à la cause. On doit responsabiliser certaines familles, accompagner d'autres dans la détresse.

> [Violences urbaines] Il faut revoir notre politique de répartition des difficultés. Une des limites de notre République c'est que pendant des décennies on a concentré les difficultés dans les mêmes quartiers, les mêmes endroits

> [Baisse de l’impôt de 2 milliards d’euros pour les classes moyennes d’ici à la fin du quinquennat] C’est dans les prochaines semaines, en finalisant les concertations, que le gouvernement aura à donner le détail et les éléments de calendrier de cette décision. Même chose pour les impôts de production, pour permettre aux entreprises, en particulier les plus industrielles, de faire davantage et d’embaucher davantage.

> Je ne vais pas commenter les propos du directeur général qui s’exprime sur une série d’affaires parce que là où je suis en tant que garant des institutions et aussi l’indépendance de l’autorité judiciaire, c’est une décision qui a été prise par un magistrat et donc je ne me prononcerai pas sur celle-ci.

> Nul en République était au-dessus de la loi.

> La légitimité des policiers tient du fait qu’ils protègent le cadre républicain et qu’ils font respecter les lois démocratiquement votées. Bien évidemment, eux-mêmes s’inscrivent dans le cadre de la loi et de l’état de droit 

> Je ne vais pas commenter les propos du directeur général qui s'exprime sur une série d'affaires parce que de là où je suis en tant que garant des institutions et de l'indépendance de l'autorité judiciaire c'est une décision qui a été prise par un magistrat. Dans notre pays les policiers servent la bonne application de la loi, et l'état de droit suppose la présomption d'innocence pour tout le monde et le respect de la loi pour chacun.

> Il faut être intraitable quand des débordements sont faits, que la déontologie n'est pas respectée, tout le monde doit respecter la loi. Mais je ne voudrais pas qu'on se trompe de débat. Je comprends l'émotion qu'il y a aussi chez nos policiers qui ont eu le sentiment d'être confrontés à la violence la plus extrême. Il faut entendre cette émotion tout en faisant respecter l'état de droit pour tous.

> Depuis ma réélection, nous avons fait voter 49 textes. C’est plus qu'il y a 5 ans au même moment. Et les résultats sont bien là. On avance ! (…)
Il y a eu des jours avec et des jours sans (...) mais oui, le gouvernement a avancé, décidé, fait passer des textes, été efficace, ce qui justifie ce choix de confiance pour la Première ministre

> Il n’y a pas de majorité de rechange à l’Assemblée nationale, mais des majorités d’échange. Je ne crois pas aux coalitions de gouvernement formelles.

> Il y a eu parfois des jours avec et il y a eu aussi des jours sans mais le gouvernement a avancé, décidé, fait passer des textes, été efficace, ce qui justifie ce choix de confiance pour Mme la première ministre.

> Gérald Darmanin fait un travail remarquable et en particulier lors des émeutes que nous avons eu à vivre. Il a été efficace à la tête justement de son ministère.

> [Loi immigration] Si nous n'avons pas réussi à enclencher ce texte c'est parce qu'il y a eu un souhait par plusieurs forces politiques de mettre sur la table leur propre texte. (…) Le gouvernement a la volonté de bâtir avec toutes les oppositions constructives. (…) Il faut réduire les entrées, lutter contre les trafiquants et les réseaux d'immigration illégale, mieux intégrer les femmes et les hommes qui contribuent à la force de notre pays et travaillent dans beaucoup de secteurs qui en ont besoin, de l’agriculture au bâtiment en passant par la restauration. (…)
Dès la rentrée, le ministre de l'Intérieur a la responsabilité de travailler avec la majorité relative à l'Assemblée nationale et les forces d'opposition qui ont fait des propositions. J'ai bon espoir que les oppositions républicaines qui veulent que le pays soit mieux protégé dans ses frontières, ait moins d'immigration clandestine, raccompagne mieux ceux qui n'ont rien à faire chez nous et intègre mieux ceux qui sont là et aident la nation à réussir, qu'en bonne foi ils nous aident à bâtir un texte.

> [Loi immigration] On doit mieux protéger les frontières communes de l’Europe. (…) On doit réformer notre droit. C’est l’objet de ce texte.

> Cet été, « nous sommes mieux prêts (…) face au risque de feu », saluant les aides déployées au Canada et en Grèce, en proie à des feux de forêt sans précédent. Nous abordons l'été avec des équipements, des personnels encore mieux préparés que l'été dernier, une organisation sur notre territoire encore mieux préparée.

> [Sécheresse] On a préparé cet été, en réduisant les consommations inutiles et en ayant  « mis en place avec Météo-France des dispositifs d’alerte

> La France est en Indopacifique. C’est notre influence qui se joue ici..

> Au moment de retrouver la Nouvelle-Calédonie, beaucoup d'émotion, de bonheur et un grand sens des responsabilités. Les engagements que j’avais pris ont été tenus. Ensemble durant trois jours, continuons de bâtir et ouvrons une nouvelle page de projets institutionnels. (…)
Au Sénat coutumier, expression de l’identité kanak, au cœur de la mémoire et de la réconciliation. Notre devoir commun est de bâtir l’avenir, de ne pas considérer le passé comme indépassable. Vous m’aurez à vos côtés pour avancer sur ce chemin de respect et de confiance.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Elisabeth Borne (Première ministre)
> Partie intégrante de la planification écologique, notre stratégie nationale biodiversité suit une ambition forte : stopper puis inverser en une décennie, l’effondrement du vivant.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique)
> Le principe du budget 2024, c’est d’accélérer le désendettement du pays.

> Deux baisses décidées, celle sur les impôts de production et celle sur les ménages, de manière progressive. (…)
La majorité a baissé les impôts de plus de 50 milliards d’euros, c’est considérable et malgré ça, nous gardons un niveau de prélèvement obligatoire parmi les plus élevés des pays développés.  (…)
Nous tiendrons parole sur les baisses d’impôts.

> La France est l’un des pays européens qui a le mieux protégé sa population pendant la crise inflationniste quand les prix de l’électricité ont augmenté. Sans le bouclier tarifaire sur l’électricité que nous avons mis en place, les prix des factures auraient doublé.
Si nous avions suivi la politique de Madame Le Pen, nous aurions uniquement baissé la TVA, une politique bien moins efficace. Les factures d’électricité des Français auraient explosé. Preuve à l’appui.
Nous maintenons le bouclier tarifaire sur l’électricité, tout en diminuant sa prise en charge. Concrètement, l’État prendra en charge 37 % de la facture d’électricité des Français contre 43 % actuellement.
Donc contrairement aux mensonges du RN et de LFI, il n’y a aucun rattrapage puisque l’État prend en charge plus d’un tiers des factures d’électricité. Nous continuons à protéger les Français qui bénéficient toujours des tarifs parmi les plus bas d’Europe.

> Le principe de responsabilité, c’est progressivement, d’ici fin 2024, que chacun paie l’électricité au prix du marché, avec la protection en plus que garantit l’État français. À partir du moment où le choc du covid19 est passé, que le choc inflationniste est passé, il faut revenir progressivement à la normale, c’est le principe de responsabilité.

> Nous avons des tarifs de l’électricité qui sont très significativement plus bas que nos voisins européens.

> On peut comprendre et partager l’émotion, l’exaspération, la fatigue, l’accablement d’une partie de la police mais nul n’est au-dessus des lois. Le principe s’applique à tout le monde. (…)
J’ai été à Marseille il y a quelques semaines. Je pense qu’il faut y être allé pour voir la violence dont les commerçants et les policiers ont été l’objet. Mettez-vous une seconde à la place des policiers qui rétablissent l’ordre public, qui prennent des risques personnels, physiques, pour leur famille (...) je pense que ça mérite de la compréhension.

 

Catherine Colonna (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Beaucoup se joue dans le Pacifique : climat, biodiversité, souveraineté. Heureuse d’être la 1ère ministre française des Affaites étrangères à se rendre aux Fidji , pays central de la région, voisin de la France et siège de la principale organisation régionale, le Forum des îles du Pacifique.

 

Éric Dupond-Moretti (garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> Nul n’est au-dessus de la loi de la République. La justice doit poursuivre son travail dans la sérénité et en toute indépendance. C’est une condition indispensable au respect de l’Etat de droit, qui est le fondement de notre démocratie.

 

Olivier Dussopt (ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)
> Nous l’avons dit, notre objectif pour le plein emploi est 2027:
- 1,7 million d’emplois créés depuis 2017
- le taux de chômage en France est au plus bas depuis 40 ans.

> Notre objectif est 2027 avec un objectif de plein-emploi qu'on fixe autour de 5% de chômage.

> Il ne faut pas faire le procès de la police. En France, la police est l'une des plus surveillées, les plus contrôlées du monde.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> Visite de la centrale nucléaire du Bugey. Un site historique et symbolique qui, après avoir accueilli l’un des premiers réacteurs français, accueillera 2 EPR2 dans les prochaines années. C’est une nouvelle page industrielle et énergétique qui s’ouvre sur ce territoire.
Cette nouvelle page est cruciale pour l'avenir de notre pays.
- Pour lutter contre le dérèglement climatique
- Pour renforcer notre souveraineté
- Pour protéger le pouvoir d’achat des Français.

> Nous sommes le pays où le prix de l’électricité est le plus bas en Europe. Sans le bouclier énergétique, l'augmentation du prix de l'électricité aurait été de 100 %.

 

Aurélien Rousseau (ministre de la Santé et de la Prévention)
> Santé : un engagement remarquable pour répondre aux besoins des patients et la volonté de pouvoir adapter ou inventer des solutions issues du terrain. C’est bien l’approche que nous portons.

 

Aurore Bergé (ministre des Solidarités et des Familles)
> L’accès aux vacances est l’une des principales inégalités dans notre pays. Comment faire en sorte que les Français les plus fragiles, mais aussi les classes moyennes, aient la possibilité que leurs enfants partent en vacances, soient dans un collectif, se créent des souvenirs. Il n’y a rien de plus stigmatisant que de ne rien avoir à raconter à la rentrée scolaire. Ce déplacement me permet aussi de saluer l’engagement de ceux qui travaillent dans le champ de l’enfance et de l’adolescence. C’est également le sens du pacte des Solidarités que je présenterai à la rentrée avec la Première ministre et les associations de lutte contre la pauvreté, dont je veux saluer l’engagement.

> [Pacte des solidarités] Il s’agit de s’occuper des plus vulnérables : les enfants, les personnes en situation de handicap, les personnes âgées… C’est le sens du ministère des Solidarités. Ce texte agit sur tous les leviers de manière interministérielle. Il passe par la prévention de la pauvreté, en agissant à l’enfance, car les inégalités existent dès la naissance ; par la sortie durable de la pauvreté via le retour à l’emploi. Ce Pacte s’inscrit dans la planification écologique parce que cette transition ne doit laisser personne au bord du chemin.

> Le mot « Familles » est désormais dans le nom du ministère. C’est donc bien celui du quotidien des Français. Et il faut assumer de mettre l’accent sur certains points : je veux donner la priorité à nos enfants et à nos adolescents. (…)
Depuis 2017, nous avons agi pour que les 1 000 premiers jours de l’enfant soient une priorité de l’action publique car des aspects déterminants de son développement se jouent dès cette période. Nous avons ainsi allongé le congé paternité, généralisé les entretiens prénataux et postnataux, mis à la disposition des parents des informations simples et accessibles. Je vais poursuivre cette action, sans oublier que la vie de nos enfants ne s’arrête pas à 3 ans.

> Quand vous êtes ministre des enfants, vous êtes aussi la ministre qui soutient les parents. Je veux travailler sur la parentalité, à la fois sur les droits, mais aussi sur les devoirs et responsabilités. Aujourd’hui, une future mère a des rendez-vous pour accompagner sa grossesse et son accouchement. Je veux renforcer et élargir ce principe aux deux parents pour qu’ils appréhendent les nouveaux risques : la place des écrans et les conséquences sur les troubles du langage et du neurodéveloppement ou encore le dialogue nécessaire à avoir avec son enfant. Car il y a de grandes discriminations entre les enfants habitués à entendre leurs parents s’exprimer, leur parler, et ceux qui n’ont pas cette chance. On parlera aussi alimentation, relation aux autres enfants. Un enfant n’arrive pas avec un mode d’emploi.

> [Adolescence] Comme sur la petite enfance, je veux m’inspirer de la méthode du Conseil national de la refondation, pour connecter partout en France les initiatives qui fonctionnent avec des maires, des magistrats, des spécialistes de l’adolescence, des professionnels de santé, des acteurs de terrain.

> [Violences urbaines] Beaucoup d’adolescents y ont pris part et pas seulement de jeunes adultes. Dans les premiers chiffres, on voit qu’il y a une surreprésentation des enfants de familles monoparentales. Il ne s’agit pas de les pointer du doigt, mais je veux qu’on s’occupe de ce phénomène de société. Et qu’on les accompagne.

> [Congé parental] Avant toute chose, je veux répondre aux besoins des parents. Aujourd’hui, trop de femmes prennent un congé parental long parce qu’elles n’ont pas de solution pour faire garder leur enfant. Donc je veux qu’on renforce le service public de la petite enfance, avec l’engagement de 200 000 places de crèches supplémentaires d’ici à 2030. Et trop de mères et de pères renoncent au congé parental parce qu’il est trop faiblement indemnisé. Alors pourquoi ne pas réfléchir ensemble à un congé parental plus court mais mieux indemnisé pour laisser un vrai choix aux familles?

> [Personnels des métiers de la petite enfance] Je veux saluer leur dévouement, ainsi que celui des aides à domicile ou des travailleurs des Ehpad. D’un côté, on doit améliorer la qualité d’accueil dans les crèches : les professionnels veulent exercer leur métier dans de meilleures conditions. Et comme ça a été fait après le scandale Orpea, je veux qu’on renforce les contrôles et les systèmes d’alerte, car on doit pouvoir déposer son enfant le matin à la crèche en toute sécurité et confiance. De l’autre côté, il faut mieux reconnaître ces métiers de première ligne. Ça passe par la valorisation des acquis de l’expérience ou leur évolution professionnelle ; ça passe aussi par une revalorisation salariale. Je vous l’annonce : pour la toute première fois, l’État va s’engager aux côtés des entreprises et des collectivités. Nous avons prévu plus de 200 millions d’euros par an pour accompagner les revalorisations salariales au fil des accords conclus par les partenaires sociaux. Concrètement, à partir de 2024, une auxiliaire de puériculture de crèche gagnera 1 800 € bruts en plus par an, c’est à peu près l’équivalent d’un 13e mois.

> [Versement des aides sociales à la source] C’est un engagement essentiel du programme présidentiel. La question de la solidarité à la source, c’est l’exemple même du « en même temps ». Il faut soutenir plus vite ceux qui en ont besoin pour éviter toute bascule dans la pauvreté. Et il faut être intraitables avec la fraude sociale. Je veux accélérer le déploiement et je vais rencontrer tous les acteurs concernés, car on n’a pas le droit à l’erreur. Je tiendrai l’engagement du Président, qu’avant la fin du quinquennat, la solidarité à la source existe pour tous les Français.

> [Loi Bien vieillir] C’est une priorité. Je l’ai portée en tant que présidente de groupe à l’Assemblée nationale et vais continuer en tant que ministre. On l’a reportée pour une raison simple : faire passer avant les vacances le projet de loi sur la reconstruction et l’accompagnement des mairies après les émeutes. Je souhaite que ce texte soit adopté par l’Assemblée nationale avant la fin de l’année parce qu’il soulève des questions importantes notamment celle de la lutte contre la maltraitance avec un circuit pour faciliter les signalements. (…)
Au-delà du texte sur le grand âge, je crois au libre choix des personnes. Pour celles qui veulent rester chez elles, le dispositif Ma Prim Adapt’ sera effectif dès le 1er janvier 2024 pour concrètement adapter sa salle de bains, sa chambre. Ça va changer la vie des gens. Et pour ceux qui iront dans des établissements, il faut continuer à travailler sur la transparence et la qualité des pratiques et la reconnaissance des professionnels

> Je veux aider les aidants parce que c’est une charge très lourde non seulement physiquement, mais aussi mentale. Ainsi, dans la réforme des retraites, nous avons permis de valoriser leur parcours. Je veux aussi travailler sur le droit au répit des aidants qui doivent pouvoir laisser temporairement la personne qu’ils accompagnent pour s’occuper d’eux-mêmes.

> Ne donnons pas une image négative ou caricaturale : nous avons un pays et des citoyens qui s’engagent. Regardez les aidants justement. Mais il faut remettre et du sens commun. C’est le sens de ma mission. Face au risque d’individualisation de notre société, on doit redonner le sens du collectif. Les familles sont le premier maillon de notre société.

> [Fin de vie] J’ai une position d’humilité. J’ai reçu des personnes qui souhaitent qu’une loi puisse les accompagner et j’ai reçu beaucoup de soignants sur la question des soins palliatifs. Le gouvernement a engagé une vaste concertation. Notre souci collectif doit être qu’un débat apaisé puisse se tenir sur ce sujet, dans la société et au Parlement. Sur cette question-là, je demande du respect.

 

Bérangère Couillard (ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les Discriminations)
> La lutte contre les inégalités ainsi que toutes formes de discrimination sont au coeur de mon engagement depuis toujours. Les attentes sont fortes et justifiées.

> La parité s’impose aussi à l’Etat. Dorénavant 40% minimum de femmes doivent composer les cabinets du gouvernement d’Elisabeth Borne. Ceux qui disent ne pas trouver de femmes compétentes, c’est tout simplement qu’ils n’ont pas cherché.

 

Roland Lescure (ministre délégué chargé de l’Industrie)
> En 6 ans : 100 000 emplois créés dans l’industrie. 300 usines ouvertes. Batteries, éolien, photovoltaïque et économie circulaire : la réindustrialisation verte est au cœur des priorités du quinquennat.

 

Thomas Cazenave (ministre délégué chargé des Comptes publics)
> Pendant la crise du covid19 et la crise énergétique, nous avons protégé les Français, l’économie, l’emploi. Cela a permis à la France de traverser cette période dans de meilleures conditions que nos voisins européens. Nous passons à une nouvelle étape car le soutien par les contribuables ne peut être que temporaire. L’enjeu, c’est la maîtrise de nos finances publiques. Il ne peut pas y avoir de modèle social pérenne, de souveraineté, de justice, sans maîtrise de nos finances et de notre dette.

> Nous avons deux dettes : la dette financière, il faut la faire refluer pour ne pas la laisser à nos enfants. Nous devons en parallèle réduire notre dette climatique en poursuivant la réorientation de nos dépenses et le soutien aux investissements liés à la transition écologique. Nous allons nous attaquer aux deux. L’autre priorité c’est le financement de nos services publics prioritaires, je pense à l’éducation, la police, la justice… Notre équation, c’est de faire des choix pour financer les priorités.

> La crédibilité de la parole de la France, c’est notre capacité à tenir nos engagements. Vis-à-vis des Français, comme de nos partenaires européens. Avec Bruno Le Maire, nous ramènerons nos déficits publics sous la barre des 3 % d’ici 2027.

> Il faut expliquer de manière claire à quoi servent nos impôts : protection sociale, santé, éducation, police, justice… Il y a un enjeu de transparence. L’autre chantier que je poursuivrai, c’est le plan de lutte contre la fraude fiscale, sociale, douanière. Précisément pour garantir ce consentement. Nous mènerons une lutte intransigeante contre les fraudeurs.

> [Baisser la pression fiscale] Nous le faisons de manière constante depuis 2017 et le cap est maintenu, tout en mettant en œuvre nos priorités : le redressement de nos finances publiques, le plan de lutte contre la fraude, le financement de la transition écologique, le financement de nos services publics.

> Il n’y a pas de responsabilité sans risques, c’est une mission passionnante au cœur de toutes les politiques publiques, c’est aussi le quotidien des Français, leur protection. Nous devons tenir nos engagements avec la nécessité de redresser les finances publiques. Le texte sera discuté par le Parlement à l’automne. D’ici là, avec Bruno Le Maire, nous discuterons avec l’ensemble des groupes parlementaires. Un premier échange a déjà eu lieu.

> J’attache beaucoup d’importance au dialogue avec les parlementaires, les élus de la majorité, de l’opposition, avec les collectivités territoriales, les corps intermédiaires et les entreprises. Ma méthode, c’est le dialogue, l’écoute et la modération, pas le clash.

 

Clément Beaune (ministre délégué chargé des Transports)
> Ma feuille de route au ministère des transports est claire : investir pour lutter contre le changement climatique. Train, voiture électrique, vélo…

> L'ordre, ce n'est pas les uns contre les autres, c'est la condition de la vie ensemble. C'est ce qu'a rappelé le Président.

> Il faut rappeler les principes républicains : la présomption d’innocence, qui bénéficie à tous, et l’indépendance de la justice, qui doit travailler de manière sereine, sans pression.

> Le passe France-Allemagne a connu un immense succès : nous en distribuons à nouveau 5000, dès aujourd’hui, à des jeunes Français étudiants boursiers ou apprentis ! Pour voyager gratuitement en Allemagne cet été ou d’ici la fin de l’année !

> L’Espagne s’illustre de nouveau comme un grand pays démocratique et européen Elle a voté hier, massivement. Et l’extrême-droite a perdu 19 députés et plus de 600 000 voix. Aucune fatalité, un combat à ne jamais abandonner.

> La Russie frappe le port d’Odessa, vital pour l’export de céréales. Cette nuit, c’est une cathédrale qui a été dévastée. J’étais à Odessa il y a 3 mois pour rappeler le soutien total de la France. Face à l’effroi, ce soutien à l’Ukraine et aux valeurs européennes continuera.

> Nous sommes prêts à soutenir l’Ukraine aussi longtemps que nécessaire. (...)

L’Ukraine peut compter sur des partenaires, "pour reconstruire, reconstruire le système ferroviaire, l’infrastructure qui est nécessaire, bien sûr le soutien militaire, principalement par les États-Unis, mais aussi par des partenaires européens, y compris la France en tête. Nous ne perdrons pas cet appui.

> La France est capable d’être au centre avec un agenda pro-européen, un agenda pro-réforme.

> Il s’agit d’un combat qui prendra beaucoup de temps (...) car les partis d’extrême droite et extrémistes sont forts et utilisent les difficultés, les difficultés sociales, la fatigue politique. Dans toutes les démocraties, nous voyons les choses différemment.

 

Sabrina Agresti-Roubache (secrétaire d’Etat chargée de la Ville)
> Je suis issue des quartiers. Mon parcours et ma nomination montrent qu’avec un cadre familial et une éducation, une histoire positive est possible. J’entame ma mission en affirmant que nous ne sommes pas des victimes dans les quartiers. Je déteste le discours victimaire que certains responsables de LFI voudraient faire coller aux politiques de la ville. Je vais me permettre de paraphraser Fabien Roussel: je ne veux pas d’une France de l’assistanat et du chômage.

> Je dis non aux fausses solutions. Le budget de mon ministère, de 600 millions d’euros, a augmenté tous les ans depuis 2017. Les milliards de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine sont déjà là. Ils ont déjà plus que doublé, de 5 à 12 milliards. Tous mes collègues se mobilisent pour les quartiers, avec les dédoublements de classe en éducation prioritaire, 450 espaces «France Services». Je considère que nous pouvons faire mieux sans réclamer plus. Il faut améliorer l’existant, faire venir les entreprises dans les quartiers. De l’éducation à la culture en passant par le sport et la sécurité, il faut maintenant mettre l’accent sur des projets concrets et émancipateurs, s’appuyer sur notre vitalité associative.
La politique de la ville, elle est justement là pour permettre à tous ceux qui ont des projets de les réaliser: les habitants, les associations, les collectivités, les entreprises. Nous allons accompagner 100.000 entrepreneurs pour que leurs projets prennent vie. C’est le sens de «Quartiers 2030» voulu par le président de la République: une émancipation positive par l’éducation, l’entrepreneuriat, la lutte contre les discriminations mais aussi l’autorité de l’État et la qualité du logement. Mon périmètre est justement amené à être transversal pour y parvenir.

> Certains sont tentés de trouver un coupable à ce qu’il s’est passé. Les solutions magiques n’existent pas. Jean-Louis Borloo, qui a été un ministre de Ville avec une grande vision, a fait des propositions et beaucoup ont été mises en œuvre, comme les cités éducatives. Mais on ne réglera pas tout à coups de milliards. J’ai été nommée avec une cotutelle: du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et du ministre de la Cohésion des Territoires, Christophe Béchu. C’est une évolution très forte. Précisément parce que les Français ont réclamé plus d’ordre après les émeutes. La réponse de l’État passe par cette réaffirmation de l’autorité.
Les habitants des quartiers populaires sont les premiers à la souhaiter. C’est ce qu’ils ont réclamé au président de la République quand il est venu à Marseille le mois dernier. Le rattachement au ministère de l’Intérieur, qui suit les grands projets institutionnels, c’est aussi un levier fort pour mobiliser au maximum les services de l’État pour les quartiers et «Marseille en grand».

> Il est très important de rappeler la responsabilité parentale. L’État n’a pas à se substituer à elle. Je ne crois pas que la suspension des allocations soit une solution. Je n’imagine pas une mère seule avec deux enfants payée au smic être ainsi sanctionnée. Il faut surtout l’aider et l’accompagner pour mieux assumer sa parentalité.

> Les forces de l’ordre, mais aussi les pompiers, ont été en première ligne ces dernières semaines et ont permis le retour au calme. Il ne faut pas l’oublier. Toutefois, quoiqu’il arrive, nul n’est au-dessus des lois.

> On ne va pas ressortir les recettes des années 1990 alors que la jeunesse a bien changé. Chacun doit comprendre que la police est une autorité qui doit être respectée. Je refuse que l’on tape sur les policiers. Ils ne peuvent pas être collectivement coupables d’individualités imparfaites.

> Aller plus loin dans la surenchère n’aidera pas le débat. On ne peut pas dire que le gouvernement ne fait rien contre les dealers. Partout des moyens humains considérables sont débloqués pour lutter contre les trafics. A Marseille, 70 points de deal ont été complétement démantelés en 2 ans et 300 policiers et 3 compagnies de sécurité sont arrivés en 2022, conformément aux engagements du chef de l’Etat dans le plan Marseille en Grand. Le meilleur est toujours devant. Ça ne veut pas dire qu’on ne rencontrera pas des difficultés. Gardons nous de les instrumentaliser.

 

Laurence Boone (secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> [Élections espagnoles] Bonne nouvelle pour l’Europe . Le parti eurosceptique VOX recule, passant de 52 à 33 sièges. Deux partis pro-européens sont en tête des élections. Ceux qui crient le plus fort n’ont pas toujours raison : l’Europe demeure chère aux citoyens.

 

Chrysoula Zacharopoulou (secrétaire d’Etat chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux)
> Alors que la Russie prend la sécurité alimentaire mondiale en otage, la France et l'Europe agissent et obtiennent des résultats concrets, aux côtés des pays vulnérables. La faim ne doit jamais être un instrument de chantage. 

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)
> En étant auprès des jeunes durant trois ans, je sais combien leur questionnement sur la protection de l’environnement est important.
Je suis une femme de défi. On a eu le défi de créer une unité dans la jeunesse et de créer un projet commun avec le Service national universel. J’ai beaucoup appris durant ces trois ans.
Là, on va réunir des gens qui ne se parlent pas ou peu car la protection de la nature est un bien commun. Certes, c’est un sujet qui fracture, avec beaucoup de radicalité, mais face au réchauffement climatique, il n’y a pas d’autre choix que de trouver un consensus.
On doit construire la réponse tous ensemble, voir comment on va protéger la nature, comment accompagner les transformations nécessaires, comment mieux la faire connaître…

 

Partis politiques

● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

> Le pouvoir d'achat des Français est une priorité absolue. Le Président confirme la baisse d'impôts pour les classes moyennes.

> Produire plus proprement tout en créant de nouveaux emplois, tel est l'objectif de la loi Industrie verte!
Encourager l'épargne des Français à l'accompagnement des investissements verts et au soutien à l'économie réelle.
Donner les moyens à la jeunesse de concilier épargne et la planète, c'est désormais possible avec la création du "plan épargne avenir climat" !
Orienter des fonds pour aider nos petites et moyennes entreprises à passer le cap de la transition écologique !
Pour une industrie plus vertueuse et moins émettrice de gaz à effet de serre, nous engageons des investissements massifs.
Simplifier les démarches administratives, c'est favoriser l'implantation de sites industriels dans nos territoires.
Réhabiliter les friches, c'est concilier industrie et écologie !
Un double intérêt pour la préservation de l'environnement et le développement économique local.

 

Pieyre-Alexandre Anglade (député)
> Alors que l'Espagne assure la présidence du conseil de l’UE, les résultats des élections sont clairs: l'extrême-droite est battue. Le peuple espagnol rappelle son engagement européen, condition nécessaire pour une majorité de projets.

> Le bombardement contre la ville d’Odessa est un nouveau crime de guerre de l’armée de Poutine. Tout le centre historique de la ville classé au patrimoine mondial par l’UNESCO a été frappé. Ces attaques ne feront que renforcer notre soutien à la résistance ukrainienne.

 

Stéphane Vojetta (député)
>
La tête de liste de Junts per Catalunya, le parti indépendantiste qui décidera si oui ou non Pedro Sanchez pourra obtenir l’investiture d’un nouveau gouvernement de coalition dont il garderait la tête, a annoncé la couleur hier: “oui, c’est nous qui déciderons, et nous ne ferons pas de Sanchez le président sans rien obtenir en échange. Notre priorité est la Catalogne, pas la gouvernabilité de l’Espagne ”. Leur principale exigence - pour ne pas dire la seule et unique - est connue: un référendum d’autodétermination pour la Catalogne. Pour ceux qui se souviennent des événements qui ont suivi le référendum illégal du 1er octobre 2017, événements qui ont fait vaciller les institutions espagnoles et ont provoqué des scissions terribles au sein des sociétés espagnole et catalane, une telle concession serait effectivement un tremblement de terre.

 

● MoDem
Bruno Millienne (député)

> [Opinion: «Un an de travail au service des Français!]
Un peu plus d'un an que l'Assemblée nationale issue des élections de juin 2022 est au travail et si l'attention médiatique s'est focalisée sur les textes les plus problématiques ayant nécessité le recours au 49.3, il est indéniable que l'immense majorité des textes débattus ont été votés en bonne et due forme par notre Assemblée et par le Sénat, plus d'ailleurs que lors de la première années de mandat de la précédente législature...
Oui le Gouvernement a été obligé d'utiliser le 49.3 à 11 reprises pour faire adopter le budget 2023. Comment aurait-il pu en être autrement lorsque l'on prend en compte le fait que la majorité est relative et que, traditionnellement, les oppositions votent contre les textes budgétaires. Oui le Gouvernement a  été obligé d'utiliser le 49.3 sur la réforme des retraites. Mais comment aurait-il pu en être autrement alors qu'une partie du groupe Les Républicains, qui défendait quelques semaines avant une réforme encore plus stricte, a choisi de privilégier des intérêts personnels plutôt que l'intérêt supérieur du pays ? 
Cela étant dit, ce ne sont pas moins de 65 textes qui ont été adoptés depuis juin 2022, parmi lesquels 58 lois qui sont déjà promulguées à ce jour ! Et parmi eux des textes majeurs pour l'avenir de notre pays. Je veux bien sûr parler des lois sur le pouvoir d'achat de l'été dernier, de celles sur les énergies renouvelables ou sur le nucléaire qui assureront notre indépendance énergétique, de celles sur la programmation du ministère de l'Intérieur, sur la programmation militaire ou encore sur la justice qui permettent de réarmer avec vigueur ces missions régaliennes de l'Etat, abandonnées depuis plus de 20 ans ! Et comment ne pas évoquer celle sur l'Industrie verte qui, au cœur d'une stratégie bien plus large, pose les jalons d'une réindustrialisation durable et écologique de notre pays.
Loin du tumulte des oppositions extrémistes qui à gauche cherchent à instaurer le chaos et à droite se cachent pour mieux profiter des outrances des premiers, la majorité travaille avec ses oppositions républicaines pour aboutir à des compromis, dans l'intérêt des Français !
Et devinez quoi, ce n'est pas fini...

> [Loi Industrie verte] L'Assemblée nationale a voté juste avant la fermeture estivale le projet de loi Industrie verte, après son adoption dans le cadre de la commission spéciale que j'ai eu l'honneur de présider au début du mois.
Concrètement, ce projet, essentiellement technique, vise à faciliter l'installation d'usines en France et à accélérer leur verdissement. Il s'agit ainsi de mieux planifier notre réindustrialisation en fixant des objectifs régionaux, de paralléliser les procédures pour permettre de diviser par deux le temps de préparation des projets industriels, de favoriser l'économie circulaire et de faciliter l'utilisation de résidus industriels,  de mieux réhabiliter les friches industrielles pour faciliter l'installation de nouvelles usines et enfin de faciliter l'installation de projets d'intérêt majeur. Plus largement, le texte prévoit un nouvel outil afin de mieux mobiliser l'épargne privée avec la mise en place du « plan épargne avenir climat », mais aussi  des dispositifs pour encore mieux verdir la commande publique.
Ce projet de loi, qui sera définitivement adopté par les deux chambres à la rentrée, n'est qu'une pierre de la Stratégie Industrie verte qui sera aussi déclinée pour sa dimension formation dans le prochain texte sur le plein emploi et pour sa dimension fiscale au cours du prochain projet de loi de finances. Tout un pan de cette stratégie relève aussi d'un travail qui ne passe pas obligatoirement par la loi, comme par exemple le lancement du standard Excellence environnementale européenne dont je vous parle ci-dessous.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> Premiers enseignements des élections en Espagne : - là comme ailleurs en Europe, les sondages sont de plus en plus éloignés du résultat final ; - la montée de l’extrême-droite n’est pas inéluctable. A méditer par tous ceux qui nous rabâchent qu’en France elle le serait. Il n’y a pas de fatalité, jamais.