vendredi 23 octobre 2020

Propos centristes. France – La deuxième vague de la covid19 est là; éradiquer la haine en ligne; la grande loi écologique en préparation; protéger les fonctionnaires; France relance; lutte contre l’islamisme; Samuel Paty; Europe; Grenelle de l’éducation…


Voici une sélection, ce 23 octobre 2020, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)

- Chacune et chacun, avec vos mots, votre ton, vos réseaux, vous pouvez avoir un impact face au virus. Ne relâchons pas nos efforts !

- Vous qui lisez ce message, vous pouvez faire quelque chose face au virus. Que vous ayez 50, 100 ou 1 million d’abonnés sur vos réseaux sociaux, votre voix, votre relai peut sauver des vies. Aidez-nous à appeler chacun à la responsabilité : nous ne surmonterons cette 2ème vague qu’ensemble! Nous ne le rappellerons jamais assez : non, ce n’est pas une maladie comme les autres. Non, le virus n’épargne personne. Jeunes comme moins jeunes, nous sommes tous exposés. Nous sommes tous liés. Aidez-nous à rappeler que derrière les termes de « cas contacts » ou de « positifs », il y a les visages de nos parents, de nos amis, de nos collègues. Le virus est là et il circule, en particulier dans la sphère privée. Aidez-nous à expliquer que le port du masque, que tous les gestes barrières, doivent devenir comme la ceinture en voiture : un réflexe pour se protéger. Aidez-nous à assumer que, oui, renoncer à un dîner ou un week-end entre amis ne ravit personne. Mais que c’est temporaire. Se restreindre maintenant, c’est pouvoir espérer se retrouver bientôt. À condition de tous jouer le jeu. Incitez les personnes autour de vous à télécharger l’application TousAntiCovid: cela ne sera efficace pour freiner la propagation du virus que si chacun l’active!

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)

- Les femmes et les hommes qui font et qui sont la République doivent être mieux protégés de ses ennemis. Nous agirons.

- La Justice est l’arme la plus efficace des démocraties pour combattre la barbarie en y opposant la force légale et la puissance du droit. Devant les chefs de cour et de juridiction, nous avons redit ce matin notre confiance à tous les magistrats de notre pays.

- Je suis convaincu que c'est l'action pénale de proximité qui doit aujourd'hui être renforcée tant monte dans le pays une demande de sécurité et de protection. À chaque fois que l’impunité recule, le crédit et la confiance publics progressent. Nous y travaillons ensemble.

- La haine en ligne et son impunité mettent en danger nos démocraties. Elles doivent s’unir et agir.

- Nous avons besoin de réponses opérationnelles et rapides pour réguler et responsabiliser l’espace numérique qui ne peut demeurer une zone de non-droit. La France sera aux côtés de la Commission européenne pour soutenir et amplifier le Digital Services Act porté par Thierry Breton.

- Face aux crises que nous traversons, nous avons plus que jamais besoin d’Europe et besoin de l’Europe.

- [Covid19] Les semaines qui viennent seront dures, nos services hospitaliers vont être mis à rude épreuve. Les nouveaux cas d’aujourd’hui sont les malades hospitalisés de demain. Le mois de novembre sera éprouvant, nous le savons déjà. Chaque jour, le nombre de décès augmente.

- [Covid19] La deuxième vague est là. Nous observons aujourd’hui une progression rapide et très préoccupante de l’épidémie dans tous les pays européens. Nul n’est épargné. Disons les choses clairement : la situation est grave. Elle est grave en Europe, elle est grave en France.

- Le Gouvernement lance aujourd’hui la nouvelle application TousAntiCovid. Comme moi, je vous invite tous à la télécharger. Plus nous serons nombreux à l’avoir sur nos téléphones, plus elle sera efficace.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)

- Nous préparons la grande loi écologique de ce quinquennat, qui va ancrer l’écologie dans le modèle français. J’aurai réussi quand on aura rendu l’écologie banale, une valeur nationale partagée par tous.

- D'ores et déjà, les énergies renouvelables produisent un cinquième de l'énergie du pays. Plus que jamais, nous investissons pour renforcer cette dynamique : en 2021 le soutien au secteur augmentera de 25% pour dépasser pour la première fois les 6 Mds€.

- Animaux faméliques, enclos insalubres : j'ai demandé à la préfète du Tarn de fermer immédiatement le zoo des 3 vallées. Les animaux seront transférés dans des établissements adaptés. Je n'aurai pas de tolérance : lorsqu'on accueille des animaux sauvages, on respecte les règles.

- Mieux évaluer les risques émergents pour préparer l'avenir et rendre le citoyen acteur de sa santé en l'informant des risques associés à son environnement, c’est le sens du 4è Plan National Santé Environnement que nous avons présenté aujourd'hui avec Olivier Véran aux députés.

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)

Reconnaître les professeurs par leur place dans la société, leur rémunération, leur bien-être professionnel. C’est le sens du Grenelle de l’éducation préparé depuis plusieurs mois dans le cadre de notre agenda social et qui s’ouvre aujourd’hui pour trois mois.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)

- J’estime que tous ceux qui défendent, soutiennent, excusent l’islam politique sont complices de la volonté de l’islam politique d’abattre la Nation française. Il faut rappeler qu'en France, les lois de la République l’emportent toujours sur les lois de toutes les religions.

- L’islam politique ne veut pas de fraternité mais le combat des Français les uns contre les autres. Il ne veut pas l’égalité mais la domination d’une religion sur la Nation. Il ne veut pas la liberté, il la combat. Mais la France, c'est la liberté, l'égalité et la fraternité.

- La décapitation de Samuel Paty a bouleversé la France. Dans cet acte, il y a un symbole de transmission que l’islam politique veut couper : ils ne veulent plus que nos professeurs enseignent notre mémoire nationale, notre culture, notre histoire. Il est temps de dire non.

- Nous avons anticipé un 4e trimestre plus difficile. Mais en 2021, nous allons nous relever par la qualité de notre industrie, le savoir-faire de nos salariés et de nos ouvriers, notre capacité à innover et aux investissements faits avec France relance.

- Notre objectif est très clair : retrouver d'ici 2022 le niveau d’activité économique d’avant-crise.

- Il était essentiel que la nation tout entière rende hommage à Samuel Paty. La cérémonie d’hier était digne, juste, éminemment française. Le président de la République a su trouver les mots pour parler à la nation. Cet hommage était essentiel, mais il ne suffira pas. Chacun se demande désormais jusqu’où ira l’islam politique et jusqu’où iront les terroristes. Depuis des années en France, ils ont assassiné des enfants, tué des policiers, tué des militaires, assassiné un prêtre dans son église et maintenant décapité un enseignant sur le chemin de son école. Tout cela, en 2020, en France, dans une grande démocratie.

- Depuis plusieurs années, nous sommes nombreux à dénoncer la progression de l’islam politique en France. Nous avons un devoir de lucidité. Le projet de l’islam politique est simple: détruire la nation française, détruire ses valeurs, salir notre mémoire nationale et miner notre histoire. Depuis des années, l’islam politique se livre à un harcèlement continu de notre nation. Nous devons être lucides sur les complicités dont bénéficie l’islam politique. Je dénonce la lâcheté de certains élus locaux qui se sont compromis avec les associations des Frères musulmans ou les associations salafistes pour des raisons bassement électoralistes. Je dénonce l’attitude de certains partis politiques comme La France insoumise ou une fraction des Verts qui relaient les discours sur l’islamophobie par calcul ou par idéologie. Je dénonce la complaisance de certains syndicats étudiants comme l’Unef. Je dénonce les complicités avec l’étranger. Je pense à tous les États qui abritent, soutiennent ou financent les Frères musulmans. Je me souviens du dernier entretien que j’ai eu avec un de nos alliés les plus solides, dans le Golfe, le prince héritier des Émirats Arabes Unis, Mohammed Ben Zayed. Il me disait qu’il était temps que nous ouvrions les yeux sur ce qui se passe en France. Pour l’islam politique, le grand Satan, ce ne sont plus les États-Unis, c’est l’Europe et la France.

- À un moment, dans une société, la prise de conscience se fait. À un moment, la majorité des citoyens dit: «Trop, c’est trop. Assez avec les accommodements raisonnables.» Je pense que nous sommes arrivés à ce moment. Les Français nous disent: «Assez avec les petites lâchetés du quotidien, nous sommes désormais prêts à lutter contre l’islam politique et à entrer en résistance contre ceux qui veulent détruire notre nation.»

- J’ai fait des propositions précises au président de la République et au premier ministre pour mettre fin au financement des activités terroristes ou des associations qui soutiennent l’islam politique dans notre pays. D’abord, nous pourrions mettre en œuvre avec Gérald Darmanin le renforcement du contrôle du financement étranger des associations cultuelles. Le versement de fonds étrangers à partir d’une certaine somme devrait être obligatoirement déclaré en préfecture. En deuxième lieu, nous pourrions lever l’anonymat sur l’achat, dès le premier euro, de cartes prépayées qui sont ensuite converties en cryptomonnaies. On me dit que les sommes sont insignifiantes? Les opérations menées par les services de renseignement sous mon autorité - Tracfin - ont au contraire relevé que ces opérations pouvaient représenter jusqu’à 150.000 euros par an sans aucune possibilité de remonter jusqu’au commanditaire. Nous étudions des propositions complémentaires visant à ce que plus aucun euro en France ne vienne financer des activités contraires à nos valeurs. Pour être efficaces, nous devons avoir une approche globale. Il est indispensable que l’Union européenne le fasse en apportant son soutien au combat que le président de la République livre contre les multiples provocations de la Turquie. Il est nécessaire que nous nous appuyions sur nos partenaires arabes proches, qui sont pleinement conscients de la gravité de la situation. Enfin, nous devons mettre les plateformes numériques face à leurs responsabilités. Le combat contre l’islam politique doit se livrer dans le monde réel mais aussi sur les réseaux sociaux. Les plateformes qui ne se donnent pas les moyens de retirer sans délai les messages de vengeance ciblant directement nos compatriotes doivent pouvoir être poursuivies et condamnées à une amende lourde. Ces amendes devraient pouvoir représenter jusqu’à 4 % de leur chiffre d’affaires mondial. Nous ne pouvons pas cautionner l’idéologie libertarienne qui est trop souvent derrière les réseaux sociaux. La limite que nous mettons à la liberté, c’est la sécurité de nos compatriotes. Il ne peut pas y avoir de liberté sans responsabilité.

- En aimant la France, en aimant notre nation, sa langue, son histoire, sa mémoire, sa culture. Nous ne gagnerons le combat contre l’islam politique qu’en réaffirmant notre culture nationale. L’histoire de France est suffisamment solide pour accepter les critiques. En revanche, nous ne pouvons pas accepter l’entreprise de destruction systématique de notre mémoire nationale qui a été lancée par nos adversaires politiques et culturels. Le combat passe aussi par la nécessité de redonner du sens à notre société et à la nation française.

- Nous devons retrouver le sens de notre nation. Nous avons accès à toujours plus de savoirs, mais nous vivons avec toujours moins de sens. Nous ne pourrons pas vaincre des individus fanatisés si nous ne partageons pas des valeurs communes et si nous ne sommes pas prêts à nous battre au quotidien pour les défendre. Pour moi, la première valeur à défendre, c’est la liberté. Nous devons défendre la liberté qui est attaquée par les islamistes, la liberté pour une femme de s’habiller comme elle le souhaite, la liberté de penser, la liberté de critiquer et de caricaturer, la liberté d’écouter de la musique. En France, la liberté guide le peuple. Nous ne laisserons pas les islamistes lui mettre un bandeau sur le visage.

- L’école est au cœur de ce combat. Mais il ne s’agit pas simplement de réaffirmer nos valeurs en théorie. Il faut maintenant les réaffirmer en pratique. C’est ce que font les enseignants lorsqu’ils expliquent les caricatures à nos enfants, en application des programmes scolaires voulus par le peuple français. Les enseignants ne font que réaffirmer la liberté d’expression et de conscience qui doit être au cœur de la République. Le combat culturel est le combat essentiel. Quand on constate que 74 % des jeunes français musulmans estiment que la loi religieuse doit l’emporter sur la loi de la République, on mesure le terrain perdu. En France, la loi religieuse cède toujours devant la loi de la République.

- Hélas, au moment où les Français ont pris conscience comme jamais de la gravité de la situation et de la nécessité d’aller au bout des réponses contre l’islam politique, la classe politique s’est une nouvelle fois déchirée. Entre le double jeu de La France insoumise et la surenchère des Républicains, il n’y a pas eu d’union nationale. Je le regrette.

- Nous sommes un pays de liberté et nous devons le rester. Les difficultés sont ailleurs. Le plus grand défi est de mettre en œuvre de manière concrète, technique et précise nos décisions. Nos adversaires sont précis et méticuleux, soyons aussi précis et méticuleux. Nous devons aussi tenir dans la durée et ne jamais baisser la garde. Je veux rendre hommage à tous les fonctionnaires de police, aux enseignants, aux agents du renseignement, aux agents au contact du public, qui depuis des années font preuve de cet esprit de résistance.

- Après une très forte reprise au 3e trimestre, le 4e trimestre sera difficile: nous prévoyons une contraction du PIB entre septembre et décembre. Nous avions anticipé ce risque. Quand la Banque de France a révisé en septembre le chiffre de la récession à -8,7 % pour 2020, j’ai maintenu notre estimation à -10 %. Par conséquent, les enveloppes financières du chômage partiel et du fonds de solidarité nous permettront de faire face aux nouvelles restrictions sanitaires pour les prochaines semaines. Si les mesures de protection sanitaires devaient durer, nous prolongerions évidemment les dispositifs avec les moyens financiers nécessaires. Il est moins coûteux et plus juste de sauver des emplois et d’éviter des faillites que de faire face à une explosion du chômage de masse et à des disparitions d’entreprises.

- Nous n’avons pas d’inquiétude à avoir sur le financement de notre dette. Le soutien de la BCE et les décisions fortes prises par Christine Lagarde nous prémunissent contre toute difficulté. Mais je le redis: nous devrons le moment venu réduire la dette publique par la croissance, la maîtrise des dépenses publiques et les réformes structurelles.

Une réforme des retraites juste et équilibrée comme le souhaite le président de la République reste indispensable. Malgré la crise, les réalités économiques et sociales du pays sont toujours les mêmes. Le volume global du travail en France est insuffisant pour financer notre système de protection sociale. Et la transformation économique du pays que nous avions engagée avec succès dans les trois premières années du quinquennat reste nécessaire. C’est ce que nous faisons lorsque nous baissons de 10 milliards d’euros les impôts de production à compter de 2021 pour accélérer la robotisation, l’automatisation et la digitalisation des entreprises.

 

Florence Parly (ministre des Armées)

Ministérielle OTAN. Occasion de réfléchir à notre posture de dissuasion et de défense et à la résilience dans un monde post-Covid plus dangereux que jamais. L’accélération de notre effort de défense s’inscrit dans ce contexte. Sur la Méditerranée orientale, Jens Stoltenberg a présenté son mécanisme de prévention des incidents pour apaiser les tensions entre la Grèce et la Turquie. Plein soutien à cette initiative qui doit contribuer au respect du droit international et au renforcement de la solidarité.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)

- Menaces de mort à l’encontre du maire - «on va te décapiter!» de Bron : A ma demande, le préfet va saisir la justice et prévoir une protection de l’élu. Soutien à ce maire, comme à tous les élus victimes de menaces.

- [Couvre-feu] Les Français acceptent cette mesure. Il existe extrêmement peu d'incidents sur le territoire.

- Face à la recrudescence de l’épidémie de Covid19, nous avons choisi une riposte territorialisée, dont le garant est le Préfet de département. Je remercie également les 12 000 forces de l'ordre engagées pour protéger la santé des Français.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)

- Pour inciter les entreprises à recruter des jeunes des quartiers prioritaires, nous renforçons et prolongeons le dispositif d’emplois francs.

- Avec le plan 1jeune1solution, nous voulons faire de l’apprentissage une chance pour tous les jeunes, qu’ils viennent des centres-villes, des quartiers ou des zones rurales.

- Lorsqu’on traverse une crise économique comme celle-ci, les jeunes sont toujours les premiers à payer la facture. C’est pour éviter cela que nous avons mis en place le plan 1jeune1solution.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)

- L’Assemblée vient d’adopter le financement de nouvelles structures pour améliorer la prise en charge des patients: 20 maisons de naissance, 14M pour des hôtels hospitaliers, de nouvelles structures pour prendre en charge des femmes victimes de violences.

- L’Assemblée vient d’adopter l'extension du congé paternité à 28 jours. Très fier de cette avancée qui va dans le sens de l'égalité entre les femmes et les hommes, et qui va permettre d'offrir un meilleur accueil de l’enfant à naître.

- L’Assemblée vient d'adopter à l'unanimité l'avancement de la prime de naissance. Celle-ci sera versée au 7e mois de grossesse au lieu du 2e mois de l'enfant, afin de permettre d'accueillir financièrement l'enfant dans les meilleures conditions.

 

Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)

- Lutte contre la précarité étudiante: depuis le début de la crise le Gouvernement a pris des mesures fortes: augmentation des bourses, gel des loyers CROUS, des frais d’inscription, ticketU à 1€, prêt et don de matériel informatique, aides financières exceptionnelles.

- La réussite des étudiants est notre priorité. Nous avons préparé cette rentrée avec la communauté universitaire, défini un protocole sanitaire strict et investi massivement dans l’hybridation des formations pour accompagner cette transition pédagogique.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)

- Continuons à travailler pour une PAC plus verte et en même temps plus juste!

- La nouvelle PAC accompagne l’ambition environnementale, mais surtout l’impose à tous les pays européens. Une vraie avancée. Car un marché commun ne fait sens que si les règles sont partagées par tous.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)

- La lutte contre les LGBTphobies débute à l'école. À travers notre plan d'actions 2020-2023, l'État est pleinement mobilisé pour lutter contre les stéréotypes, les discriminations et la haine.

- L'Assemblée vient d'adopter l'allongement du congé paternité à 28 jours. Un engagement d'Emmanuel Macron, une promesse tenue, un progrès social pour les enfants ainsi que pour les parents, un pas important vers plus d'égalité entre les femmes et les hommes.

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)

- La souveraineté européenne n’est pas conditionnée au résultat de l’élection américaine. L’Union européenne est une puissance et nous l’assumons.

- [Brexit] Un accord oui, mais pas à n'importe quel prix. Nous ne voulons pas que le Royaume Uni se transforme en plateforme de réexportation de produits chinois vers l’Europe. Nous voulons des garanties sur les règles d'origine, contre le dumping et sur l'accès aux zones de pêche.

- [Covid19] Nous n'écartons aucune option pour protéger les Français face à la pandémie. Mais nous protégeons aussi la vie économique, avec un accompagnement spécifique pour les secteurs les plus touchés : événementiel, culture, tourisme, hôtellerie, restauration.

- Nous mettons la pression sur ceux qui veulent faire de l’islamisme la règle de l’Islam et qui veulent faire prévaloir les règles de l’Islam sur celles de la République. C’est insupportable et nous ne laisserons rien passer.

- Pour préserver et reconquérir nos parts de marchés, nos atouts sont les fondamentaux consolidés depuis 2017.

- [Samuel Paty] C’était un hommage exceptionnel à nos professeurs qui font de nos jeunes des citoyens éclairés et libres. Les mots d’Emmanuel Macron ont été justes, ils ont été suivis immédiatement par des actes.

- Avec Agir, nous souhaitons renforcer encore notre réponse face à l’Islam politique. Là où il y a ambiguïté, il faudra clarification. Y compris de la part de certains responsables politiques.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)

- L'hydrogène est à la fois un enjeu de souveraineté technologique et d'indépendance énergétique de la France. C'est pourquoi le gouvernement va consacrer 7Mds€ au développement d'une filière de l'hydrogène vert.

- La simplification on en parle beaucoup : le Gouvernement agit! Moins de complexité administrative et plus de simplicité pour les Français et les entreprises. C'est ce que va permette la Loi ASAP!

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)

On voit se développer des discours d'islamistes sur la toile, de victimisation systématique, sans que personne ne les démente. Pour y répondre, nous créons une unité de contre-discours républicain sur les réseaux sociaux.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)

- [Il y a] nécessité d’une action européenne urgente pour lutter contre les contenus haineux en ligne et enfin responsabiliser les plateformes numériques.

- [Relance] Le cœur du réacteur: 390 Md€ de subventions budgétaires immédiates avec plus de 40 Md€ pour la France. L’Europe montre qu’elle agit, vite et concrètement pour soutenir la relance chez nous et partout ailleurs, dès 2021.

- Le plan de relance européen est massif. Notre objectif est de le faire aboutir pour début 2021. C’est important pour les régions françaises, pour l’agriculture française et pour la relance en France.

- On verse au total 25 Md€ à l’Europe. Hors relance, on récupère 15 Md€. La solidarité a des avantages majeurs : le marché européen, l’euro. Avec le plan de relance, on recevra 15 Md€ en plus sur les 3 prochaines années.

- [Brexit] Même s’il y a un accord, il y aura des contrôles douaniers et sanitaires. Nous avons déjà recruté des vétérinaires, des douaniers, déployés dans les régions concernées pour assurer ce dispositif. Les entreprises doivent se préparer.

 

Nathalie Elimas (secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)

- Il y a eu 935 cas relatifs à la laïcité signalés en 2019. Oui, un référent "Valeurs de la république" est venu à Conflans rencontrer Samuel Paty et sa hiérarchie, pour apporter son soutien.

- S'il y a des contestations lors de la minute de silence en hommage à Samuel Paty, elles pourraient être sanctionnées (...) Les associations doivent être dans la République, dès qu'il y a un doute, on ne peut pas travailler ensemble.

-Le Grenelle de l‘éducation marquera également la reconnaissance de l'Etat envers les professeurs et l'ensemble des équipes éducatives œuvrant en éducation prioritaire, au service des élèves. Ces discussions sont porteuses d'espoir pour le service public de l'éducation

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)

- Novembre et décembre vont être cruciaux pour les associations mobilisées dans la lutte contre la pauvreté. Les besoins sont grands, il y a urgence. Il est impératif que nous nous mobilisions, tjs dans le respect des gestes barrières.

- Mettre les jeunes en situation de réussite Rencontre et échanges avec les élèves de l’Ecole de la 2ème chance, qui permet à des jeunes en voie d'exclusion de réaliser une formation pour s’insérer professionnellement et socialement.

 

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)

- Il faut que les grands réseaux sociaux se dotent de moyens efficaces contre les contenus haineux et qu’ils fassent toute la transparence sur leur dispositif de modération. La France a été très moteur pour que le droit européen évolue: un nouveau texte sera présenté début décembre.

- Nous lançons un appel aux bars, aux restaurants, aux cinémas...: aidez-nous à faire la promotion de TousAntiCovid, car c'est chez vous qu'elle est la plus utile. Aidez-nous à ne pas fermer ces lieux de vie, en adoptant massivement ce nouveau geste barrière!

- Les épidémiologistes, les soignants, les responsables de bars, de restaurants et de salles de cinéma... Tous nous disent qu'ils ont besoin de TousAntiCovid pour les aider à lutter contre le virus et à ne pas fermer ces lieux essentiels à la vie sociale.

- La priorité du gouvernement est claire: lutter contre la fracture numérique. Nous voulons permettre à tous, partout d'avoir accès au réseau. Tout ce qui peut faciliter le déploiement rapide de la 4G, de la fibre et de la 5G sur le territoire est une bonne nouvelle.

- La fin de l’anonymat sur les réseaux sociaux est un mauvais combat. La levée de l’anonymat n’aurait pas empêché le drame qui est survenu. Il faut responsabiliser les plateformes, les obliger à modérer les contenus haineux. Un texte sera présenté début décembre au niveau européen.

- Comme le masque et la distanciation sociale, TousAntiCovid est un geste barrière supplémentaire dans la lutte contre la Covid19. Nous avons besoin de tous pour que l’application aide mieux à lutter contre l’épidémie. Soyez nombreux à la télécharger

 

Adrien Taquet (secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)

C'est voté à l’Assemblée! Le doublement du congé paternité, dont 7 jours obligatoires, est une avancée sociétale majeure qui répond aux besoins de l'enfant et des parents.

 

Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Stanislas Guerini (délégué général)

- L'Assemblée nationale a adopté l'allongement du congé paternité. Une avancée sociétale majeure pour les parents et les enfants.

- Mes professeurs m'ont façonné. Ils ont fait de moi un républicain. Nous devons leur redonner ce pouvoir de faire les citoyens de demain. Les former, les revaloriser et les protéger. C'est l'objet de ce Grenelle.

 

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)

- En juin, nous avons créé la 5ème branche de la sécurité sociale, pour l’autonomie. Aujourd'hui, nous assurons son financement.

- Nous l'avions promis, nous l'avons fait. Nous doublons le congé paternité. Il passe de 14 à 28 jours, pour les besoins des enfants, et des parents. Un vote de progrès, un pas de plus vers l'égalité entre les femmes et les hommes et contre les inégalités sociales.

- J'utilise TousAntiCovid pour participer à la lutte collective contre l’épidémie. Installez-la vous aussi, c’est simple. Et plus nous serons nombreux, plus ce sera efficace.

 

Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)

Je ne suis pas allée manifester, dimanche, car je n'avais pas envie de marcher à côté de la France insoumise qui avait marché contre l'islamophobie. On ne peut pas être hypocrite sur ces sujets-là.

 

Laetitia Avia (porte parole)

- Ce qui n'est pas autorisé dans l'espace public ne doit pas l'être sur internet. C'est un enjeu de protection de toutes et tous.

- La législation UE en vigueur sur la responsabilité des plateformes date de 2000, avant la création de Facebook ! Il est nécessaire de réguler l’espace numérique en fonction des enjeux actuels.

- Retrait des contenus terroristes en ligne : il est urgent de conclure des accords à l’échelle européenne.

 

●UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]

Jean-Christophe Lagarde (président)

- Comme tout responsable français qui se respecte, je regarde le débat Trump-Biden. Mais je regrette d’avoir à le faire. Avant tout, je regrette que notre renoncement à une réelle souveraineté européenne nous fasse à ce point dépendre du choix des électeurs US!! (…) J’essaye juste d’être objectif sur le débat. J’espère que nos amis américains ne feront pas l’erreur de réélire Trump et regrette pour cela que Biden n’ait pas été meilleur. Pour ce qui est de la cohérence, je ne crois pas que la lucidité puisse lui nuire, ni même à ma conviction.

- Darmanin: le problème le plus grave avec ses propos sur les rayons communautaires c’est qu’il accrédite la propagande islamo-fasciste qui veut faire croire que la République est islamophobe pour recruter les ignares et en faire des armes contre nous. Quelle agitation saisit le Gouvernement?

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)

 

Nathalie Loiseau

La décision de la cour polonaise consiste à interdire purement et simplement l’IVG. Chaque fois que les droits de l’homme reculent, cela commence par les droits des femmes. L’Europe ne peut pas détourner le regard.

 

Pascal Canfin

Les ministres de l’environnement européens viennent d’adopter leur version de la loi climat. Nous allons pouvoir entrer dans la phase finale de négociations que je présiderai. Objectif : un accord politique avant le 12/12 et les 5 ans de l’accord de Paris.

 

Marie-Pierre Vedrenne

La réforme de la Politique agricole commune vient d’être adoptée! Avec Renaissance nous avons déplacé la PAC dans une nouvelle époque, consciente des enjeux futurs et de sa nécessité d'être juste socialement & responsable écologiquement !

 

 

 

Présidentielle USA 2020. Biden: «Décence, honneur, respect, traiter les gens avec dignité, veiller à ce que chacun ait une chance égale»

Deuxième débat entre Biden et Trump

Voici une sélection des propos tenus par Joe Biden lors du débat qui l’a opposé le 22 octobre à Donald Trump à Nashville (Tennessee).

Le centriste démocrate a voulu se présenter comme l’antithèse de Trump, notamment en ce qui concerne les valeurs humanistes qu’il défend et d’une gouvernance consensuelle et honnête.

 

 

► Propos de Biden:

- Je me présente comme un fier démocrate, mais je gouvernerai en tant que président américain. Je vais vous représenter que vous votiez pour moi ou contre moi.

- Décence, honneur, respect, traiter les gens avec dignité, veiller à ce que chacun ait une chance égale. Je vais m'assurer que vous ayez tout cela. Vous ne l'avez pas reçu ces quatre dernières années.

- Égalité et justice, le credo américain. Nous n'avons jamais été à la hauteur, mais nous n'avons jamais cessé d'essayer… jusqu'à ce président.

- Je ne vois pas notre pays en termes d’États bleus [démocrates] et d’États rouges [républicains]. Nous sommes les États-Unis.

- [Covid19] Il dit que nous devons apprenons à vivre avec. Mais [du fait de son inaction] les gens apprennent à mourir avec.

- [Covid19] Soyons sérieux! Il n'y a pas un seul scientifique sérieux dans le monde qui dit que ça va être bientôt fini.

- [Covid19] Deux cent vingt mille Américains sont  morts. Si vous n'entendez rien d'autre de ce que je dis ce soir, écoutez ceci… quiconque est responsable de tant de morts ne devrait pas rester président des États-Unis d'Amérique.

- [Sur la politique de Trump contre le covid19] C'est le même homme qui vous a dit que cela allait se terminer à Pâques la dernière fois. C'est le même type qui vous a dit que, ne vous inquiétez pas, ce sera terminé d'ici l'été. Nous sommes sur le point d'entrer dans un hiver sombre, un hiver sombre, et il n'a pas de plan clair.

- Il ne s’agit pas de la famille de Donald Trump ou de ma famille. Il s'agit de votre famille. Les familles à travers l'Amérique souffrent mais c'est la dernière chose dont Donald Trump veut parler.

- Abraham Lincoln, voici l'un [Trump] des présidents les plus racistes que nous ayons eu dans l'histoire moderne. Il verse de l'huile sur chaque feu raciste.

- Donald Trump est le président le plus raciste de l'histoire moderne.

- Il y a du racisme institutionnel en Amérique. Nous devons donner à chacun une chance égale.

- Vous savez qui je suis. Vous savez qui est Donald Trump. L’identité du pays est sur le bulletin de vote.

- Tout ce que Donald Trump peut voir depuis Park Avenue, c'est Wall Street. Il pense que l'économie se porte bien si le Dow Jones se porte bien. Croyez-le ou non, monsieur le Président, la plupart des Américains ne vivent pas de la bourse.

- [Trump] est un type confus. Il croit qu'il est opposé à quelqu'un d'autre [un socialiste comme Bernie Sanders, adversaire de Biden lors de la primaire démocrate]. Il est opposé à Joe Biden. J'ai battu tous ces autres parce que je n'étais pas d'accord avec eux.

- J'ai publié toutes mes déclarations de revenus. De 22 ans. Allez les regarder. Que cache Donald Trump? (…) Donald Trump devrait publier ses déclarations de revenus ou se taire sur la corruption.

- Je ferais la transition de l'industrie pétrolière, oui… parce que l'industrie pétrolière pollue considérablement.

- Personne ne devrait aller en prison parce qu'il a un problème de drogue.

- [Financement des gouvernements des Etats et des municipalités en difficulté avec la crise sanitaire et économique] Trump ne le soutient pas. Ils [les républicains] n'ont rien fait pour eux. Et Mitch McConnell [leader de la majorité républicaine au Sénat] a dit: «laissez-les faire faillite». Allons. Quel est le problème avec ces gars-là?

 -Les gens méritent d'avoir des soins de santé abordables, point final. Point final. Point final. Point final.

- [Assurance santé] Il n'y a aucun chance qu'il [Trump] veuille protéger [la clause] des conditions préexistantes… aucune, zéro.

- Trump a légitimé la Corée du Nord. Il a parlé de son bon copain [le dictateur Kim Jong Un], qui est un voyou, un voyou. Et il raconte comment nous sommes mieux lorsque la Corée du Nord est en position de tirer un missile capable d'atteindre le territoire américain. (…) La raison pour laquelle il [Kim] n'a pas rencontré le président Obama est que le président Obama a dit: «Nous allons parler de dénucléarisation. Nous n'allons pas vous légitimer. Nous allons continuer à vous imposer des sanctions de plus en plus fortes.» C’est pourquoi il ne nous a pas rencontrés.

 

 

Présidentielle USA 2020. Sondage quotidien USC Dornsife / J-11: la large avance de Biden ne faiblit pas


Voici les résultats au 23 octobre du sondage quotidien réalisé par USC Dornsife (le centre d’études politiques Dornsife de l’université de Californie du Sud) qui donnent le candidat démocrate et centriste, Joe Biden, toujours en tête de l’élection présidentielle américaine à 11 jours du scrutin (mardi 3 novembre).

Son avance est, comme hier, de 11,37 points sur le président républicain sortant, Donald Trump, auprès des personnes qui disent qu’elles iront certainement voter («likely voters»).

Une large avance alors que s’est déroulée, hier soir, à l’université Belmont de Nashville (Tennessee), le deuxième débat présidentiel, modéré par la journaliste de NBC, Kirstin Welker, et que Joe Biden a remporté selon un sondage CNN.

 

► Moyenne de la semaine:

Joe Biden (démocrate): 53,56%

Donald Trump (républicain): 42,19%

Joe Biden en tête avec 11,37 points d’avance (0,0 point par rapport au 22 octobre en incluant le correctif réalisé par USC Dornsife aujourd’hui)

(Le sondage quotidien USC Dornsife est constitué d’un panel d’environ 6 000 électeurs éligibles disséminés dans tout les Etats-Unis. Ensemble, ils constituent un échantillon représentatif de la population américaine. Chaque jour, environ 430 d'entre eux sont invités à répondre à quatre questions en ligne dans le sondage quotidien. Chaque jour juste après minuit, les chercheurs mettent à jour les résultats, qui sont basés sur une semaine de réponses)

 

► Moyenne des agrégateurs de sondages:

Joe Biden +7,9 points (0,0 point par rapport au 22 octobre)

● Principaux agrégateurs:
- Agrégateur FiveThirtyEight: Joe Biden +9,9 points (0,0 point par rapport au 22 octobre)
- Agrégateur RealClearPolitics: Joe Biden +7,9 points (+0,4 point par rapport au 22 octobre)

(La différence des résultats entre le sondage quotidien USC Dornsife et les agrégateurs de sondages RealClearPolitics et FiveThirtyEight tient à ce que ces derniers prennent en compte l’ensemble des sondages qui ne sont pas constitués uniquement de panels de «likely voters» mais aussi, simplement d’adultes ou de personnes habilitées à voter. La prise en compte des électeurs qui se disent certains d‘aller voter donne une meilleure qualité aux résultats)

 

Présidentielle USA 2020. Selon un sondage CNN, Biden remporte largement le second débat face à Trump

Joe Biden

Selon un sondage CNN effectué immédiatement après le deuxième et dernier débat qui a opposé hier soir à Nashville (Tennessee), le démocrate et centriste Joe Biden au républicain et président sortant, Donald Trump, c’est le premier nommé qui l’a emporté sans discussion sur le second.

Ainsi, le panel de 585 personnes, représentatif de la population américaine et qui a regardé le débat, estime à 53% que Biden a gagné contre seulement 39% pour Trump soit un écart de 14 points en faveur du démocrate.

Toutes les catégories (femmes, hommes, jeunes, personnes âgées, etc.) ont donné la victoire à Biden.

A noter qu’avant le débat 55% des sondés avaient une bonne opinion de Biden et 42% de Trump et qu’à la fin les scores étaient de 56% et 41%.

Pour 55% d’entre eux, une nouvelle présidence de Trump poserait des problèmes alors qu’ils ne sont que 41% à penser cela d’une première présidence de Biden.

54% pensent que le plan de Biden est le meilleur pour sortir le pays de ses problèmes contre 42% qui estiment que c’est celui de Trump.