mercredi 27 juillet 2022

La quotidienne centriste du 27 juillet 2022. Afrique – Remplacer un colonialisme par un néo-colonialisme?

L’Afrique serait-elle vouée à n’être qu’une terre de conquête et de domination étrangère?

Au moment où Emmanuel Macron fait une mini-tournée sur le continent et où la Russie tente de revenir en force après l’ère soviétique, c’est la question que l’on peut se poser en voyant certains pays se jeter dans les bras de la Chine, de la Russie, de la Turquie ou de l’Inde.

Après avoir subi la colonisation du Royaume-Uni, de la France, de l’Italie et de l’Allemagne, c’est à une néo-colonisation que l’on assiste où les motivations économiques et géostratégiques sont les mêmes et appauvriront, à terme, l’Afrique, tout en la maintenant dans une dépendance étrangère.

Parce qu’il ne faut pas se leurrer, les objectifs des gouvernements chinois, russes, turcs ou indiens ne sont pas altruistes ou philanthropiques, ni même gagnant-gagnant mais une volonté d’aller se servir en terres arables, en matières premières, en main d’œuvre peu chère et malléable, en soutien politique tout en arrosant les élites dont une grande partie vit de cette corruption et en manipulant une partie de la population la plus pauvre et la moins éduquée.

L’Afrique doit s’émanciper et les pays qui la composent doivent enfin sortir d’une situation de dépendance vis-à-vis de prédateurs qui pillent leur richesse.

C’est un défi énorme que les Africains n’ont pas encore réussi à relever.

Et ce n’est pas en se jetant dans les bras de nouveaux pillards qu’ils vont y parvenir.

D’autant que ce n’est pas les comptes en banque des pays qui se rempliront mais ceux de toute une classe dirigeante, comme d’habitude.

 

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La quotidienne centriste du 26 juillet 2022. Les oppositions seront coresponsables des dépenses

Le vote de plusieurs dépenses à l’Assemblée nationale non-prévue par le gouvernement et due aux oppositions montre deux choses.

La première est cette traditionnelle tendance clientéliste et démagogique à augmenter la dépense de l’Etat de la Gauche et de la Droite.

Et celle-ci ne se préoccupe peu de la conjoncture actuelle où la dette est à son plus haut niveau suite à la pandémie de la covid19 et aux mesures de relance décidées pour éviter que la France et l’Europe ne s’enfoncent dans une crise économique et sociale majeure.

La deuxième, pour les oppositions – qui ne semblent guère y faire attention dans leur volonté d’avoir le beau rôle auprès des électeurs et de faire perdre la face au gouvernement – c’est, qu’in fine, elles seront, au minimum, coresponsables de ces dépenses et de leurs conséquences.

Si celles-ci sont positives, elles en tireront un bénéfice mais si, à l’inverse, elles plongent le pays dans les difficultés, elles seront légitimement comptables de celles-ci.

Raser gratis quand on n’a pas à assumer les coupures plus ou moins profondes que cela provoque est sans doute ce qu’espèrent les oppositions dans leur euphorie à pouvoir aller à l’encontre de la politique du gouvernement.

Mais cela dénote une immaturité politique qui n’est pas acceptable et surtout qui n’est pas saine pour la démocratie.

A moins évidemment que pour certaines de ces oppositions c’est bien le but visé.

 

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