dimanche 11 janvier 2009

Actualités – Etats-Unis

Le Plan de relance de Barack Obama commenté mais aussi critiqué par les sénateurs


Le plan de relance de l’économie américaine prévu par Barack Obama suscite quelques interrogations chez les hommes politiques. Les allègements fiscaux de près de 400 milliards de dollars proposés dans ce plan sont, ainsi, au cœur des débats au Congrès, où leur efficacité est mise en doute chez les démocrates. Les sénateurs ont posé de nombreuses questions, au cours d'une réunion du groupe démocrate, au futur directeur du Conseil économique national Lawrence Summers. Les sénateurs démocrates ont critiqué notamment la déduction fiscale de 3.000 dollars que le futur président compte accorder aux entreprises qui embauchent. "Un employeur ne va pas embaucher même s'il obtient une déduction fiscale, s'il n'y a pas de demande pour le produit", a estimé Kent Conrad, le président de la commission budgétaire du Sénat, lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion. En lieu et place de ces cadeaux fiscaux, ce dernier propose d'investir "dans des choses qui vont être dépensées et qui vont améliorer l'efficacité économique de notre société", a-t-il dit en citant le secteur de l'énergie, les routes, les ponts, ou encore l'informatisation des dossiers médicaux. Un autre sénateur démocrate Tom Harkin a demandé plus d'efforts sur les créations d'emplois dans le plan de relance qui, selon l'équipe Obama, doit créer ou sauver trois millions d'emplois. "Ce que j'entends de la part de M. Summers et d'autres, c'est qu'ils ont peut-être une vision différente", a dit M. Harkin. Le sénateur a émis des doutes sur le projet de M. Obama et de son équipe de transition d'accorder 1.000 dollars de réductions d'impôts à 95% des ménages américains. "Ces incitations marginales sont d'une efficacité marginale", a-t-il lancé.

Actualités – France

Les centristes du Sénat discutent toujours de leur rapprochement


Se rapprocheront-ils ou non ? Telle est la question qui se pose derrière les tractations entre les diverses composantes du Centre au Sénat dont nous nous sommes déjà fait l’écho ici. Si le Mouvement démocrate semble intéresser par ce rapprochement, si l’Elysée aussi pour des raisons, on l’image, différentes, ce n’est pas le cas de tous. Ce nouveau groupe, s’il devait voir le jour serait composé de 44 sénateurs (29 de l’Union centriste regroupant Mouvement démocrate, Nouveau Centre et UDF et 17 du Rassemblement démocratique et social européen regroupant des membres aussi disparates que les Radicaux valoisiens, Jean-Pierre Chevènement ou Michel Charasse…) et pourrait peser beaucoup plus fortement sur la politique de la chambre haute notamment dans la perspective d’un changement de majorité en 2011 au Sénat qui s’inscrit dans les dernières élection municipales et cantonales. C’est en tout cas ce qu’a dit Jean Arthuis, sénateur de la mayenne Union centriste au Figaro : «Il s'agit de créer au centre un groupe suffisamment fort, dans la perspective du basculement à gauche de la majorité sénatoriale de 2011».

Pour Jacqueline Gourault, une fidèle de François Bayrou, le rapprochement aussi est souhaitable car il rejoint «l'idée de François Bayrou de construire un rassemblement avec un centre indépendant», d’autant que, selon elle, «nos positionnements politiques ne sont pas si éloignés que ça». C’est ce que constate le président des Radicaux de gauche qui est également en faveur de cette union dans la liberté où chacun préserverait sa liberté de vote. Pour Jean-Michel Baylet «l'avenir du Sénat, et notamment l'élection de son président, va se jouer au centre, centre gauche et centre droit, lors du renouvellement de 2011». Si le nouveau groupe existe, il peut être le pivot de cette élection, voire voir un de ses membres élus à la présidence..

Actualités – Israël

Législatives

Le parti centriste Kadima désormais devancé dans les sondages


A un mois des élections législatives, le Likoud, parti de l'opposition israélienne, reprend une courte avance sur le parti Kadima d'Ehud Olmert et Tzipi Livni dans un dernier sondage publié en pleine offensive militaire dans la bande de Gaza. Une majorité d'Israéliens se dit par ailleurs favorable à un report des élections en raison des opérations militaires dans le territoire palestinien. Ils sont 48,6% à penser que le scrutin devrait être repoussé, contre 41% partisans d'un maintien du calendrier électoral. Les 10,4% restants refusent de se prononcer. D'après les intentions de vote mesurées par l'institut Teleseker pour le quotidien Maartiv, le Likoud, parti de l'ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu, obtiendrait 29 sièges au Parlement (+1) contre 27 (-1) pour Kadima, dont la ministre israélienne des Affaires étrangères conduira la liste le 10 février. La semaine dernière, les deux formations étaient données à égalité, avec 28 députés chacun. Le Parti travailliste du ministre de la Défense, Ehud Barak, poursuit pour sa part sa progression et pourrait faire élire 17 députés à la Knesset (+1). Mi-décembre, avant le déclenchement de l'offensive dans la bande de Gaza, l'institut Teleseker donnait Kadima et le Likoud à égalité avec 30 députés, loin devant le Parti travailliste (12).