mercredi 6 mai 2020

Présidentielle USA 2020. Biden comme Clinton en 2016, attaqué par la Gauche et la Droite

Joe Biden
La Gauche – qui espère encore empêcher sa nomination comme candidat du Parti démocrate – et la Droite – qui cherche tous les moyens pour le décrédibiliser et empêcher sa victoire à la présidentielle face à Trump – s’en prennent à Joe Biden depuis plusieurs jours en utilisant les accusations d’une ancienne de ses collaboratrices licenciées voici 27 ans et qui prétend qu’il l’aurait agressée sexuellement.
Si l’accusation est grave, les preuves sont, pour l’instant, absentes.
Il n’y a que les dires de l’accusatrice, Tara Reade – où elle s’est contredit plusieurs fois –, ainsi que des personnes qui se rappellent plus ou moins vaguement de ses récriminations à l’encontre de celui qui était alors sénateur du Delaware que, selon elle, elle idolâtrait jusque là.
Ajoutons que Reade est devenu, depuis, une opposante farouche à Biden et qu’elle a décidé de lancer ses accusations, selon ses propres dires, uniquement, parce qu’il venait de remporter les primaires démocrates et qu’elle soutenait Bernie Sanders, voire tout autre candidat qui ne serait pas l’ancien vice-président...
Devant ses accusations, Joe Biden a réagi dans les médias et a publié un communiqué où il dénie avoir agressé Reade.
Ainsi, il rappelle que rien ne vient étayer une possible agression de sa part et qu’il a constamment lutté contre les violences faites aux femmes.
Nombre de personnes qui ont côtoyé Biden au cours de sa carrière politique (élus, journalistes, collaborateurs, hommes et femmes), ont indiqué que les accusations ne ressemblait en rien à celui qu’il connaissait et à ses comportements.
Pour mettre un terme à cette polémique surtout utilisée par ses adversaires politiques, Joe Biden a demandé que l’on recherche les plaintes que Tara Reade affirme avoir déposée à l’époque mais dont elle ne possède aucune copie et dont personne ne s’en souvient.
Cette histoire rappelle les procédés utilisés en 2016 contre Hillary Clinton, candidate démocrate à la présidentielle contre Trump et dont les attaques virulentes venaient souvent plus de la Gauche que de la Droite et qui ont permis, in fine, à Donald Trump de l’emporter.
S’il est encore trop tôt pour dire «bis repetita», il est assez symptomatique que cette affaire soit en train de prendre de l’importance à cause de certains médias qui avaient déjà, en 2016, relayé complaisamment les fake news qui visaient Clinton.
Rappelons que, comme Clinton, Biden est un centriste détesté à la fois par la gauche du Parti démocrate et par la droite radicale qui gouverne le Parti républicain mais aussi par une partie de la presse.