samedi 11 septembre 2021

Propos centristes. France – 11 septembre 2001; laïcité; la réforme des retraites attendra; majorité présidentielle; emploi des jeunes; éducation prioritaire…

Voici une sélection, ce 11 septembre 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

► Emmanuel Macron (Président de la République)
- [Attentats du 11 septembre 2001] Nous n'oublierons jamais. Nous combattrons toujours pour la liberté.

- [Réforme des retraites] Il faudra de toute façon qu'on bouge. Après, il ne faut pas le faire tout de suite. Il faudra le faire en écoutant tout le monde. Et puis là, on a d'autres priorités, quand même. On va faire ça quand on tombera les masques, si je puis dire. Il faut qu'on soit intelligents collectivement pour trouver le bon système pour sauver nos retraites.

- Ce sont celles et ceux qui nous nourrissent. Eux, nos agriculteurs, le cœur battant de la France, qui a répondu présent en pleine crise. Aujourd’hui, dans les Alpes-de-Haute-Provence, je les ai retrouvés pour la plus grande fête agricole en plein air d’Europe. Pour leur redire que la Nation sait ce qu’elle leur doit et que, toujours, nous les soutiendrons pour vivre dignement de leur travail.

- Nous allons créer le système de l’assurance récolte français.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)
- La France est une grande démocratie. La crise sanitaire est venue en illustrer la vitalité. Ceux qui parlent de «dictature» piétinent l'Histoire et la mémoire de ceux qui ont lutté pour la sauvegarde des libertés fondamentales

- Jamais une majorité n’a été aussi unie et soudée pour remplir le contrat conclu avec les Français au début du quinquennat. C’est dans cet esprit de rassemblement et avec la même responsabilité que nous continuerons à servir notre pays dans les prochains mois.

- Investir dans les transports en commun, c'est améliorer le quotidien de nos concitoyens. 400 millions d'euros supplémentaires seront débloqués par l'État : ils seront investis dans les mobilités, dans nos agglomérations et métropoles.

 

Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
[Attentats du 11 septembre 2001] A toutes les victimes, à notre allié américain, nous n’oublierons jamais. La défense de la liberté face au terrorisme continue.

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
La biodiversité peut renaître! Notamment par l’éducation au développement durable.

 

Florence Parly (ministre des Armées)
- [Attentats du 11 septembre 2001] Il y a 20 ans, les États-Unis étaient frappés au cœur. Le monde entier, abasourdi, voyait les Twin Towers s'effondrer. Notre combat contre le terrorisme continue partout où les organisations terroristes internationales comme Al-Qaïda ou Daech sévissent et assassinent.

- La préservation de la biodiversité est une mission essentielle et nécessaire de nos armées. (…) 3.6 en millions d’euros, c’est désormais la somme que j'ai décidé d’allouer au budget annuel dédié à la biodiversité pour le ministère des Armées. (…) La biodiversité au ministère des Armées : méconnue mais bien réelle.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
- J’ai demandé la plus grande vigilance concernant les projets portés par les structures affiliées aux fédérations qui ont refusé de signer la charte des principes de l’islam de France, tournant ainsi le dos aux principes républicains qu’elle réaffirme.

- Le professionnalisme des polices municipales, troisième force de sécurité du pays, n’est plus à démontrer. Leur contribution pour assurer la tranquillité publique et lutter contre la délinquance du quotidien est essentielle.

- La France n’acceptera aucune pratique contraire au droit de la mer, ni aucun chantage financier. L’engagement de la Grande Bretagne doit être tenu. Je l’ai dit clairement à mon homologue. L’amitié entre nos deux pays mérite mieux que des postures qui nuisent à la coopération entre nos services.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- [1jeune1solution] Nous avons voulu adapter nos réponses aux besoins de chaque jeune au moment de la crise sanitaire: encourager leur embauche, faciliter et soutenir les signatures de contrat d’apprentissage. C’est un plan massif dans lequel 9 milliards d’euros ont été investis. Nous avons mis en place 100.000 formations supplémentaires pour les métiers qui recrutent: la transition écologique, le numérique, les métiers du soin, de l’industrie. Un peu plus d’un an après ce lancement, nous pouvons dire qu’il porte ses fruits: ils sont 3 millions de jeunes à avoir bénéficié des solutions du plan.
Il y a 400.000 offres d’emploi sur la plateforme et 20.000 offres de stage. Cet été, il y avait 50.000 jobs d’été proposés. Depuis ce matin, plus de 15.000 offres de jobs étudiants sont en ligne. On a sélectionné les offres pour qu’elles soient compatibles avec l’emploi du temps des étudiants et qu’elles ne dépassent pas 15 heures de travail par semaine. Un job étudiant est une aide financière mais il peut aussi favoriser l’insertion professionnelle du jeune. Mais il ne doit pas pénaliser ses études et ses résultats aux examens. On sélectionne donc des offres compatibles avec leur emploi du temps.

- Les secteurs qui recrutent bien sont le commerce, la restauration mais les jeunes peuvent aussi trouver des jobs de baby-sitter, de surveillant et de soutien scolaire. Le marché de l’emploi est très dynamique. L’emploi a non seulement retrouvé son niveau d’avant-crise mais en plus, beaucoup de secteurs embauchent. Le marché de l’emploi restera dynamique dans les mois qui viennent.

- Nous avons eu un record sur l’apprentissage avec près de 526.000 contrats d’apprentissage signés en 2020 alors qu’ils étaient à moins de 300.000 au début du quinquennat. Lors de la crise de 2008-2009, le chômage des jeunes avait explosé de plus de 30% en un an. Aujourd’hui, à l’inverse, nous sommes revenus au niveau d’avant-crise et le taux d’activité des jeunes n’a jamais été aussi haut depuis 2008. Ce sont des résultats satisfaisants mais la crise n’est en effet pas terminée: nous allons continuer à accompagner les jeunes avec par exemple le prolongement des aides à l’apprentissage jusqu’à la fin juin 2022.

 

Roselyne Bachelot (ministre de la Culture)
Le plan France relance pour la culture ce sont 2 Milliards d’€ pour : soutenir le patrimoine, favoriser la reprise du spectacle vivant et la préservation de notre modèle de création, consolider les grandes filières économiques culturelles (presse, livre, cinéma, audiovisuel).
83 chantiers de rénovation de monuments historiques lancés, près de 1500 structures du spectacle vivant en région aidées, plus de 6000 bénéficiaires pour le plan de soutien aux filières économiques culturelles

 

Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
- En 4 ans, nous avons apporté un soutien sans précédent à la recherche. En 4 ans, nous avons permis à la France de se hisser en troisième position mondiale au classement de Shanghai. En 4 ans, nous avons permis de ne plus tirer au sort nos futurs étudiants avec Parcoursup.

- Plus de 3,3 milliards d'euros pour la vie étudiante en 2022. Repas à 1€ pour les boursiers et étudiants en difficultés, gratuité des protections périodiques, maintien du tutorat et des consultations psychologiques,... Notre engagement est total.

- Depuis 2017, le parc de logement étudiant du Cnous a été rénové comme jamais : d'ici 2024, 95% du parc aura été modernisé. Si le logement étudiant mérite cet investissement, c’est parce qu’il est bien plus qu’un toit : c’est le laboratoire de l’autonomie des étudiants.

- Il n’était pas acceptable que des jeunes femmes se détournent de moyens contraceptifs pour des raisons financières. Pour toutes les femmes de moins de 25 ans, y compris pour les étudiantes, la contraception est désormais gratuite.

- [Covid19] A l’heure actuelle, 85,64 % des 18-24 ans ont reçu une première dose de vaccin, et 77,5 % présentent un schéma vaccinal complet. Même si le pass sanitaire ne sera pas obligatoire à l’entrée des universités et des écoles et que la liberté d’étudier est préservée, les étudiants ont compris que la rentrée ne pourrait pas être assurée à 100 % en présentiel et se maintenir dans le temps sans utiliser l’arme de la vaccination. Pour poursuivre dans cette voie, nous proposons aux étudiants de se faire vacciner sur les campus. Chaque site universitaire ou grande école sera doté d’un centre de vaccination en son sein ou à proximité, une organisation mise en place en lien avec les autorités sanitaires locales. Les étudiants des plus petits sites disposeront de créneaux réservés dans des vaccinodromes situés à proximité. Chacun bénéficiera d’une solution de vaccination. Quant aux étudiants étrangers, ceux qui n’étaient pas vaccinés doivent s’enregistrer auprès de la Caisse d’assurance maladie avant leur départ, afin de se faire vacciner très rapidement à leur arrivée en France.

- J’annoncerai début octobre un plan national concernant la lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans les établissements d’enseignement supérieur. Il comprendra des mesures pour multiplier des lieux d’accueil des victimes, prévoir un accompagnement juridique et psychologique systématique pour chacune d’elles, et mieux former les personnes chargées de les accompagner au sein des établissements.
Très souvent, les agressions sexuelles se passent à l’extérieur des établissements, dans un contexte privé. Ce qui rend plus difficile la révélation des faits et les conséquences qui en découlent. Ce que je prône, c’est la tolérance zéro et l’accompagnement total. Nous devons aider les établissements à monter des dossiers juridiques pouvant justifier la prononciation de mesures disciplinaires, même si l’agression a eu lieu à l’extérieur de l’établissement lors d’une soirée festive, et même lorsque la victime n’a pas déposé plainte. Il faut aussi réfléchir à des mesures disciplinaires plus adaptées. La sanction disciplinaire n’est efficace que si elle aboutit à une prise de conscience réelle.

- Le présentiel était un vœu en juin, un espoir raisonnable en juillet, et une réalité aujourd’hui. Car le présentiel, c’est essentiel. Pour les sites qui ont déjà démarré, les choses se passent bien, même si on n’est à l’abri de rien. En cas de contamination d’un étudiant, il sera soumis à l’isolement, mais pourra suivre ses cours à distance. Concernant les cas contacts, si l’étudiant est vacciné, il pourra continuer d’assister au cours. Mais s’il ne l’est pas, il sera soumis à l’isolement et devra donc suivre les cours à distance.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
- Ce qui fait la force de notre agriculture, c’est la qualité.  La marque France, d’un point de vue agricole, est une des meilleures marques. C’est cela dont il faut être fier.

- En un an, le plan France Relance a déjà permis de donner à plus de 25 000 projets les moyens de se concrétiser et de porter, à leur échelle, la modernisation de notre monde agricole et forestier, au service de notre souveraineté. Et nous allons continuer à accompagner tous les acteurs de la chaîne alimentaire ainsi que le monde forestier pour relever les défis auxquels ils font face.

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)
- Je m'y étais engagée, le texte sort aujourd'hui : dès janvier, chaque agent de l’État verra sa mutuelle financée à hauteur de 15€. C'est une première étape. Maintenant, il nous faut un accord avec syndicats et employeurs pour aller encore plus loin !

- Dans la fonction publique, comme ailleurs, nous menons un plan de conviction sur la vaccination, pas un plan de sanction des non-vaccinés. Et ça donne 89% de vaccinés.

 

Marc Fesneau (ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne)
- [Attentats du 11 septmebre] L’incrédulité d’abord, la sidération ensuite, puis le sentiment que l’effondrement des tours jumelles figurait l’effondrement des espoirs d’un monde pacifié. Pensées aux victimes de ce funeste 11 septembre 2001 et à toutes les victimes de la barbarie terroriste. Le combat continue.

- Une semaine qui vient conclure les journées parlementaires de la majorité. A Angers et depuis hier à Cheverny. Poursuivre le travail engagé depuis 2017, accompagner la sortie de crise sanitaire, rester humble et unitaire. Une feuille de route claire pour les 9 mois à venir.

- Pour une majorité dont on nous disait qu’elle ne tiendrait pas, c’est une des majorités qui a le mieux tenu sous la Ve République.

- Quand ça va mal, le risque est que certains quittent le navire. Mais quand tout va bien, il existe un risque que les troupes se dispersent.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)
Les jeunes femmes d'aujourd'hui nous rappellent qu'il y a encore à peine 60 ans, une femme ne poyvait pas ouvrir un compte en banque sans l'autorisation de son mari

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
- 11 septembr2001, le jour où le monde a basculé, où l’on a pris conscience que le terrorisme islamiste n’avait pas de limite. 20 ans après, la menace existe toujours et nous devons la combattre sans relâche.

- Parce que l’Europe est au cœur de notre projet politique. Parce qu’il faut une Europe forte et souveraine. Et surtout pour que l’Europe de demain soit à votre image.

- Pendant la présidence française de l’UE, des mesures seront prises pour bloquer les marchés publics aux pays qui n’ouvrent pas leurs marchés à nos produits.

- Dès aujourd’hui, nous accélérons nos efforts pour préparer la France de 2030.C’est le sens du nouveau plan d’investissements que nous porterons autour de Jean Castex, pour amplifier encore les transformations engagées avec France relance. La France est de retour.

 

Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)
- Beaucoup d'électeurs et d'élus de terrain culturellement de gauche ne se reconnaissent pas dans l'offre politique actuelle ni les vieux clivages. Terres de progrès est une main tendue pour porter les valeurs sociales-démocrates d'une gauche de gouvernement, modérée et efficace!

- [Réforme de l'hébergement d'urgence] Sortir de la gestion au thermomètre. (…) On a maintenu un nombre important de places ouvertes toute cette année jusqu'à la fin de l'hiver prochain et on va faire une projection pour 2022. On peut donc piloter en pluriannuel.

- Une croissance à 37% par rapport à la même période l'an dernier : une remontée historique. L'investissement considérable de France relance et le succès de Ma prime rénov sont payants!

 

Olivier Dussopt (ministre chargé des Comptes publics)
- La contraception est un droit et la gratuité pour les plus jeunes est un moyen pour en garantir l'accès. Très heureux de cette avancée!

- Les petites villes ont vu comme l’ensemble des collectivités leur épargne brute baisser, même si celle-ci, avec 31 milliards d’euros, reste à son niveau de 2018 – qui n’était pas considérée comme une mauvaise année. Pour autant, ces villes ont aussi des besoins particuliers, que le Gouvernement s’attelle à prendre en compte depuis le début du quinquennat. Les petites villes ont été, du fait de leur fonction de centralité, particulièrement affectées par la baisse des dotations de 2014 à 2017.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
- La politique économique que nous menons sous l'impulsion du Président Emmanuel Macron porte ses fruits : l’emploi salarié est supérieur à son niveau d’avant-crise.

- Médicaments d'intérêt thérapeutique majeur : nous avons fait entrer en vigueur un décret obligeant les laboratoires à réaliser des stocks de 2 mois minimum. Pour les médicaments les plus exposés aux pénuries, l'Ansm [Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé] peut exiger jusqu'à 4 mois de stocks.

- En matière de santé, la France a perdu la moitié de ses parts de marché industrielles ces 15 dernières années. Face aux dégâts d'années de gestion comptable du médicament, nous agissons depuis 2017 avec le Président Emmanuel Macron pour renverser la vapeur.

 

Geneviève Darrieussecq (ministre chargée de la Mémoire et des Anciens combattants)
11 septembre 2001. Certaines dates restent à jamais gravées dans nos mémoires. Aujourd’hui à l’ambassade des Etats-Unis pour rendre hommage aux victimes de la barbarie terroriste. Ne les oublions pas.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)
J’ai fait aboutir la naturalisation française de 12012 personnes étrangères qui ont travaillé en première ligne pendant la crise sanitaire. Bienvenue à elles & eux dans la citoyenneté! Engagement tenu auprès de celles et ceux qui, au plus fort de la crise, nous ont permis de tenir. Ils n’ont peut-être pas une goutte de sang français mais ils servent la France et les valeurs de la République. Merci et bienvenue dans la citoyenneté.

 

Brigitte Klinkert (ministre chargée de l'Insertion)
Le 11 septembre 2001, la stupeur et l’effroi. Les larmes et le chaos. N’oublions jamais…

 

Brigitte Bourguignon (ministre chargée de l'Autonomie)
Avec France relance, nous menons dans tous les territoires une nouvelle politique d’investissement pour l'EHPAD de demain, qui est plus connecté, plus sécurisant et plus ouvert sur la société et les territoires. 

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
11 septembre2001. On s’en souvient tous, de chaque seconde. C’était il y a 20 ans, j’avais 20 ans : notre génération a pris conscience que l’Histoire ne s’arrêtait pas et qu’elle était brutale. Nous pensons à toutes les victimes, à l’Amérique, à notre combat qui continue.

 

Bérangère Abba (secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)
Agir pour la nature exige une mobilisation générale et une totale cohérence entre nos différentes politiques publiques. Merci à Jean-Michel Blanquer d’avoir passé la journée avec nous à Marseille pour renouveler l’engagement du minsitère de l’Education nationale dans l’éducation au développement durable.

 

Nathalie Elimas (secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)
- [Attentats du 11 septembre 2001] Personne n’a oublié ce qu’il faisait ce jour là. Les cris, la panique, cette épaisse fumée, le chaos, la sidération. Rendons hommage aux 3000 victimes de ces attentats les plus meurtriers de l’Histoire, gravés à jamais dans notre mémoire collective.

- [Grandes priorités pour cette rentrée 2021] Depuis le début, mon action s’inscrit dans le cadre d’une politique sociale affirmée, pour corriger l’impact des inégalités sociales et économiques sur la réussite scolaire. C’est le principe même de l’éducation prioritaire. Le Secrétariat d'État a été créé il y a un an, au moment même où toute une frange de la population scolaire a été atteinte économiquement, scolairement et psychologiquement par les effets de la crise sanitaire. Les aspects sociaux de son action ont alors revêtu une acuité particulière. J’ai mobilisé plusieurs leviers pour atteindre nos objectifs mais aussi une méthode, celle de la co-éducation. Je crois en la force des partenariats et de la mise en synergie de tous les acteurs qui concourent à l’éducation de nos jeunes. Pour cette rentrée, mon objectif est de poursuivre et de consolider les dispositifs mis en place mais aussi d’en impulser de nouveaux. Nous renforçons la mise en place des petits déjeuners gratuits à l’école en étroit partenariat avec les élus. Ce sont plus de 1 000 communes et 300 000 bénéficiaires qui sont concernés à ce jour. J’ai également travaillé, en lien avec Olivier Dussopt, à favoriser le recours aux bourses scolaires car les familles qui y ont droit ne les sollicitent pas toujours. Elles seront désormais averties de leurs droits lors du remplissage de leur déclaration d’impôt en ligne. Car c’est aussi cela l’objectif de ce gouvernement, agir de manière concrète et positive sur la vie des familles. 

- Il est vrai que Jean-Michel Blanquer a souhaité poser une priorité pour l’école primaire. D’abord parce que nous accusions un retard par rapport à des pays comparables au nôtre pour les moyens que nous accordions au 1er degré. Ensuite, évidemment, parce que la bonne acquisition des savoirs fondamentaux, lire, écrire, compter et respecter autrui, est une condition pour la réussite future de nos élèves et leur bonne insertion sociale et professionnelle. Les réformes mises en place commencent à montrer leurs effets pour les élèves qui ont bénéficié des classes dédoublées notamment et dont le niveau général s’améliore.  Mais le second degré n’est pas oublié, loin s’en faut. Je pense par exemple au dispositif Devoirs faits qui bénéficie à plus d’un collégien sur trois. J’ai même voulu répondre à un besoin d’accompagnement encore plus adapté aux besoins des élèves en créant eDevoirs faits qui est un dispositif d’aide aux devoirs en distanciel via une plateforme numérique. Nous recrutons pour cela des étudiants qui viennent s’ajouter aux professeurs déjà mobilisés et apportons ainsi des revenus à une population estudiantine durement touchée par la crise sanitaire. C’est un dispositif doublement vertueux. 

- Marseille est une ville-monde, une ville de culture avec un potentiel de rayonnement extraordinaire. C’est aussi une ville, le président de la République l’a dit, qui souffre de fractures géographiques, de difficultés économiques, sécuritaires qui s’expriment également à l’école. Nous savons que des écoles y sont dans un état de vétusté qui n’est pas acceptable. La visite du président de la République est un message fort de de l’Etat pour agir aux côtés de la municipalité et offrir de bonnes conditions d’étude et d’exercice à nos élèves et à leurs enseignants. 
Le président a en effet annoncé des expérimentations qui pourront contribuer à l’école du futur. Les territoires de l’éducation prioritaire ne sont pas que des territoires de la difficulté, ce sont aussi des territoires caractérisés par une forte attente d’Ecole, par des élèves motivés qui savent l’enjeu et l’opportunité que représente la réussite scolaire. Nous avons des enseignants formidables en éducation prioritaire, extraordinairement engagés. C’est donc tout à fait logique de permettre à ces équipes, à ces écoles, à ces établissements scolaires de mettre leur créativité au service d’une Ecole encore plus proche des besoins des élèves et des familles. 
Dans le périmètre de mon secrétariat d’Etat, nous avons apporté des dispositifs importants à Marseille. En créant par exemple un internat d’excellence et quatre cités éducatives. 25 écoles, 4 collèges et 14 lycées de la ville sont aussi concernés par la mise en place de Contrats locaux d’accompagnement (CLA) qui visent à apporter une aide au plus près des besoins des territoires tels qu’ils sont identifiés par les acteurs locaux. C’est aussi notre boussole, faire confiance aux acteurs de terrain et à leur expertise pour trouver les solutions les plus adaptées aux problématiques qu’ils rencontrent.
L’éducation prioritaire vise à réduire l’impact des inégalités sociales et économiques sur la réussite scolaire sur tous les territoires de la République. Nous savons que les territoires ruraux n’échappent pas aux difficultés. Urbains, périurbains, ruraux, tous les territoires sont au cœur de l’action gouvernementale. L’approche territoriale renforcée est un enjeu pour mon secrétariat d’Etat.
Il s’agit de définir une stratégie éducative globale visant à apporter des réponses adaptées et structurées aux besoins des enfants et des jeunes qui vivent, grandissent et s’épanouissent sur le territoire, quel que soit le territoire. Je reviens sur le concept d’alliance éducative que j’évoquais plus tôt et que nous avons souhaité développer. Il s’agit de privilégier la mise en relation des acteurs, la porosité entre le temps à l’école, le temps hors de l’école, le temps en famille, de développer un véritable écosystème autour des enfants et des jeunes. C’est l’objectif des Cités éducatives, davantage urbaines, mais aussi des Territoires éducatifs ruraux que nous expérimentons depuis janvier 2021 dans les académies de Normandie, Nancy-Metz et Amiens et que nous allons élargir cette année à de nouvelles académies. 
Le développent des internats d’excellence est aussi une réponse que nous apportons aux territoires ruraux, souvent caractérisés par des établissements plus éloignés, moins accessibles pour les élèves et dans lesquels l’offre culturelle est moins présente. Nous en avons créé 307. Le label Internat d’excellence est un label d’excellence éducative que nous apportons également dans les territoires ruraux. De même, les Contrats locaux d’accompagnement peuvent venir répondre à des besoins ruraux spécifiques. 
Comme vous le voyez, c’est sur tous les territoires de la République que nous nous mobilisons pour que les conditions de la réussite et de l’épanouissement scolaire soient données à tous nos jeunes, quelle que soit leur origine sociale ou géographique.  

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
- La crise est encore là mais ce n’est pas pour autant que nous devons occulter un sujet aussi majeur pour nos institutions, pour notre histoire et notre société, que la laïcité.  Cette histoire, cette constitution de l’identité Française, est faite d’un commun et donc d’une lecture qui ne repose pas sur la différence, ou sur la foi et la communauté à laquelle on se rattache. La promesse universaliste, la promesse française, c’est de lutter contre les discriminations, car nous faisons corps, nous faisons Nation, car notre destin est lié. 
Le respect du principe de laïcité à l’école, dans notre République et plus largement partout où les pouvoirs publics exercent est central pour nous. A ce sujet, nous travaillons par exemple au renforcement des modules « principes de la République » pour le BAFA pour tous les jeunes qui encadrent nos enfants. Nous publions également un vade-mecum de la laïcité dans les accueils collectifs de mineurs.
Par ailleurs, je pense que les thèmes et les actions portés Jean-Michel Blanquer, en sa qualité de Ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports, sont en phase, et même en ligne directe du discours qui a toujours été celui de François Bayrou sur les sujets liés à la laïcité à l’école. Ils sont tous les deux des ardents défenseurs de la séparation de la loi et de la foi. 
François Bayrou a su prendre des décisions majeures sur ce sujet. Sa boussole a toujours été la même : respect et compréhension. Il ne s’agit pas de faire de la laïcité une obsession ou un affrontement entre les cultures. 
C’est exactement le principe de la campagne de communication nationale en faveur de la laïcité à l’école. Respect et compréhension, c’est ça la laïcité. Chaque élève a sa place à l’école quelle que soit sa foi. 
En cette rentrée, nous avons tous une pensée particulière pour la famille et les collègues de Samuel Paty. Personne n’a oublié cet indicible drame, personne ne doit l’oublier. Les enseignants sont au cœur de notre projet pour la jeunesse et nous protégerons toujours ces gardiens des valeurs républicaines qui sont les nôtres. 
La laïcité, sa défense, et les enjeux qu’elle porte sont évidemment au centre de nos réflexions. Conseil des sages, équipes nationales et académiques valeurs de la République, les formations nouvelles des professeurs dans la lignée du rapport Obin, la mise en place du carré régalien... Les choses bougent, nous travaillons à combler la fracture. 
Aujourd’hui alors que la notion de laïcité est de moins en moins familière aux jeunes, il est crucial d’insuffler une force nouvelle derrière ce grand principe. L’enjeu avec cette campagne est de montrer les aspects fédérateurs de la laïcité. Le respect mutuel, l’égalité promise et offerte à tous. L’émancipation permise aussi par la laïcité. 

- Je pense que nous partageons avec Manuel Valls un attachement profond au principe de laïcité. Plus encore, je crois pouvoir affirmer sans me tromper que ce qui lie la majorité des citoyens, par de-là les clivages partisans, c’est l’universalisme des principes républicains. Chacun peut être en désaccord et défendre une opinion propre, c’est ce qui fait la richesse des débats de notre nation, mais je pense que la dynamique engagée depuis le début du quinquennat, notamment au niveau pédagogique, sur les questions de laïcité et des valeurs de la République ne peut qu’être saluée. 
Je crois également que le Président, le gouvernement et la représentation nationale ont pris des engagements forts pour adresser les dérives séparatistes. Je pense notamment à la promulgation de la loi confortant les principes de la République qui combat explicitement ces dérives avec force. Je pense que la majorité fait preuve d’un grand courage. Cette ambition pour notre jeunesse et le futur de notre nation nous la portons dans chacune de nos politiques publiques.

 

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
La cybersécurité est une filière française qui aujourd'hui enveloppe 40 000 emplois et dans laquelle nous avons une potentialité extraordinaire

 

Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
Les attentats terroristes du 11 septembre 2001 ont bouleversé le monde et le cours de l’histoire. Mes pensées vont aux innombrables victimes, blessés et à leurs proches. 20 ans après, face à la haine et au fanatisme, nous faisons bloc. Aujourd’hui comme hier, nous ne céderons rien.

 

► Haut-commissariat au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)
- [«Grand parti démocrate»] Dans le monde dans lequel nous vivons, les électeurs ne veulent plus adhérer à des chapelles. Il faut simplifier l’offre politique.

- [«Grand parti démocrate»] Une démarche collaborative qui garantit que chacune des deux entités ne perdra ni ce qu’elle est, ni ce qu’elle a.

 

► Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
[Attentats du 11 septembre 2001] 20 ans mais le temps n'efface rien. Nous n'oublions pas les morts. Nous n'oublierons pas notre combat contre l'horreur. Nous n'oublierons pas notre devoir pour la paix.

 

Stanislas Guerini (délégué général)
- Nous sommes en campagne pour défendre nos idées, pour défendre le bilan d’un quinquennat extrêmement riche. Les marcheurs, les militants de la majorité présidentielle seront sur le terrain, dans les prochaines semaines.

- Oui, il faut faire la réforme de l’assurance chômage. Cela correspond exactement à l’état du pays. Il faut la porter pleine et entière, et dès maintenant. Parce que ce sont des emplois, pour tout de suite !

- Le mot «liberté» est indécent dans la bouche de Marine Le Pen [et présent sur son affiche de campagne pour 2022] quand on connait son histoire personnelle, celle de son parti, ses amis. On ne peut pas dire «liberté» et être amie avec Victor Orbán, Vladimir Poutine ou Donald Trump. Ce mot doit lui bruler la bouche.
Nationaliser les autoroutes ? Dépenser 30 à 50 milliards d'euros en faisant croire qu’on va apporter du pouvoir d’achat aux Français, c’est une belle mascarade, et c’est très significatif du démarrage de sa campagne.

 

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- Continuer de combattre les inégalités entre les femmes et les hommes à la racine. Continuer d’ouvrir de nouveaux droits et garantir la liberté de toutes. C’est ça, le progressisme.

- Il faut que cette maison commune [de la majorité présidentielle] permette de poursuivre et d’accompagner l’élargissement politique de la majorité.

- [Covid19] Je suis fier d'avoir voté des mesures qui nous ont permis de préserver au mieux la liberté des Français. (...) Ceux qui agressent et insultent ne sont qu'une minorité. Ils ne sont pas la France.

 

Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
[Agnès Buzyn mise en examen pour mise en danger de la vie d'autrui] Cette décision crée un précédent dangereux. Un ministre de l'Interieur peut il demain être tenu pour responsable pénalement d'un attentat qui serait commis puisqu'une ministre de la Santé semble pouvoir l'être pour la gestion d'une pandémie mondiale ? Si les Français considèrent qu'un gouvernement a insuffisamment agi, n'a pas obtenu les résultats escomptés, n'a pas pris les orientations souhaitées : cela se sanctionne dans le cadre des élections. Ça ne se règle pas au tribunal.

 

Laetitia Avia (porte-parole)
[Attentats du 11 septembre 2001] Il y a 20 ans. Tout s’arrêta. Et rien ne fut plus pareil.

 

Sylvain Maillard (député)
- Le principe de précaution dévoyé et la menace de poursuites judiciaires sont 2 principes qui tueront la prise de décision politique. Espérons que cette mise en cause d'Agnès Buzyn nous y fasse tous réfléchir. On ne doit rendre des comptes politiques que devant les électeurs.

- Hommage au commandant Massoud, assassiné il y a 20 ans, 2 jours avant le 11 septembre 2001. Avec lui, l’Afghanistan perdait un héros et l’espoir d’un État libéré du fanatisme religieux. En ces jours sombres, il nous rappelle tout le courage dont est capable le peuple afghan.

 

● MoDem
Patrick Mignola (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- [Attentats du 11 septembre 2001] Il y a 20 ans les USA étaient frappés sur leur territoire pour la première fois. C’est d’abord à nos alliés de toujours que nous pensons. Il y a 20 ans nous réalisions qu’il faudra(it) encore se battre pour défendre les valeurs que nous croy(i)ons universelles.

- La croissance est au rendez-vous, nous avons réussi à sauvegarder l'emploi. Généraliser l'intéressement dans notre pays, travailler sur une meilleure distribution de la croissance, c'est un sujet sur lequel nous devons travailler ces prochains mois.

- Il faudra que la question de la rémunération, d'un plus juste partage de la croissance retrouvée entre le capital et le travail soit l'un des objectifs des semaines qui viennent.

- [«Grand parti démocrate] Je ne sais pas à quoi ce mouvement pourrait ressembler mais je sais qu’il ne faut pas refaire un parti unique comme l’UMP et l’UDF.

 

Nadia Essayan (députée)
- Avec la présidentielle qui se rapproche, on a pas mal de questions auxquelles il faut réfléchir ensemble, comme celle du rassemblement du centre mais également celle de la démocratie : comment continuer à faire vivre ces démocraties ? Comment intéresser les citoyens aux votes qui vont arriver ? Comment les intéresser aux réalités politiques généralement ? Comment aider les citoyens à prendre leurs responsabilités, y compris dans la vie quotidienne ?

- LaREM, Modem, Agir, tous, nous disons qu’il faut une forme d’unité mais qui n’empêche pas la différence de chacun. On ne souhaite pas être fondu dans un même parti mais avoir un rassemblement pour que nous puissions montrer notre force et pour, peut-être, faciliter le fonctionnement entre nos différentes formations politiques. Cela nous permettra de montrer que nous sommes finalement une grande famille centriste. Quand je me présentais aux élections en 2010 ou en 2015, je ne pouvais pas dire que j’étais au centre. On me disait "à droite, à gauche ou centre-droit ou centre-gauche". Quand je disais que j’étais au centre, on disait que ça n’existait pas. Aujourd’hui, la notion de Centre existe et je trouve que l’on a bien avancé.
La divergence première c’est d’être davantage être pris en compte dans la discussion en amont de la présentation des textes. C’est pour ça qu’il faut travailler sur l’unité du Centre et notamment au parlement, comment ce rassemblement peut être plus respectueux des différents partis. C’est là où souvent on achoppe. Si on ne peut pas amener notre vision dans le travail préalable à la présentation des textes, il peut y avoir quelques divergences au moment des examens des textes. On ne peut pas se renier par rapport à nos convictions.

- [Programme commun du centre] On commence à peine à y travailler. On aura un temps jusqu’à décembre de mise en valeur du bilan. On a mis en œuvre 80 % du programme présidentiel ce qui ne s’est jamais fait jusque-là. Globalement, les Français vivent mieux qu’au début de la présidence d’Emmanuel Macron. Malgré les circonstances difficiles comme la crise sanitaire, on a eu un programme qui s’est révélé fructueux pour la France. Aujourd’hui, au niveau économique, au niveau de l’emploi, les chiffres montrent un retour à la normal assez rapide. C’est parce que nous avons mis en place des programmes assez solides. Ils permettent un équilibre de notre pays par rapport à d’autres qui seront plus dans la difficulté.
Ensuite, on va examiner tous ensemble quels sont les éléments que l’on va mettre en œuvre : l’accès à l’emploi par exemple. Moi j’y tiens. Dans mon département, on a beaucoup de personnes qui sont éloignées de l’emploi et beaucoup d’emplois qui demandent à être pourvus. Et il y a d’autres éléments de programme sur lesquels on va commencer à travailler dès maintenant comme la réforme des retraites, la réforme de la dépendance, la question du développement durable.

 

● UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]
Jean-Christophe Lagarde (président)

Agnès Buzyn: je ne pense pas qu’il soit du ressort de la CJR de juger sa responsabilité politique. En revanche, je trouve choquant que Jérôme Salomon soit encore à son poste alors que les commissions d’enquête parlementaires ont démontré sa responsabilité dans ces défaillances.

 

● Parti radical
20 ans après les terribles attentats du 11 septembre, le Parti radical se souvient et rend hommage aux victimes de ces actes barbares. Il s’associe à la peine des familles et de tous nos amis américains. Luttons sans concession contre le terrorisme !

 

Laurent Hénart (président)

Combattre la haine, l’obscurantisme et depuis 20 ans le terrorisme islamiste doit nous mobiliser pleinement. Le procès des attentats du Bataclan et du 13 novembre 2015 le rappelle douloureusement en France et à Nancy. Nous pensons aux victimes et à leurs familles.

 

► Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
[Attentats du 11 septembre] Il y a 20 ans, le monde entrait dans une nouvelle ère. Nous n’oublions pas les victimes.

Nathalie Loiseau
- 20 ans après les attentats du 11 septembre 2001, l’Amérique est toujours debout, le monde libre est resté libre, les pays qui abritaient ou abritent encore des terroristes jihadistes sont en proie aux pires difficultés et incapables d’y faire face. Cela aussi, ne l’oublions pas.

- Il y a 20 ans, en avril 2001, le commandant Massoud alertait le Parlement européen sur les talibans, Al Qaeda et le Pakistan. Il y a 20 ans jour pour jour [9 septembre] il était assassiné en Afghanistan. 2 jours plus tard le monde comprenait qu’il aurait fallu l’écouter et l’aider davantage.

- Il est indispensable que l’Europe construise son autonomie stratégique. Le départ des troupes américaines d’Afghanistan montre bien que l’Union Européenne ne peut plus se reposer sur l’alliance avec les Etats-Unis.

- Il y a toujours des élections en Europe et c’est aussi ça la force de nos démocraties... Néanmoins, si vous interrogez nos collègues européens, il est effectivement indispensable qu’Emmanuel Macron soit réélu en France.

- La lutte contre l’impunité en Syrie progresse en France. La condamnation de Rifaat Al-Assad est confirmée en appel et ses biens -mal acquis- vont pouvoir être saisis. Pas de paix sans justice.

 

Fabienne Keller
[Attentats du 11 septembre] Il y a 20 ans, le monde entier était saisi d’effroi et de stupeur face à la violence inouïe d’une tragédie effroyable. N’oublions jamais les victimes. Ne cessons jamais de combattre l’obscurantisme fanatique, qui fait naître l’horreur et engendre le pire.

 

Pascal Canfin
Il faut réinventer en trente ans l’économie que nous avons mis deux siècles à bâtir. Pour y parvenir, nous devons aligner trois facteurs clés : des technologies efficaces, des règles qui favorisent leur développement rapide et l’adhésion de la société.

 

 

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Vingtième anniversaire du 11 septembre et procès du 13 novembre, le télescopage bienvenu

Oui, pour répondre à cette question cliché, comme tous ceux qui sont en âge de les avoir vécus «en direct», je me rappelle où j’étais le 11 septembre 2001 et le 13 novembre 2015 lorsque j’ai appris les attentats terroristes qui ont touché New York et Paris.

Et, oui, j’ai pris immédiatement la dimension de ces deux terribles carnages d’où un télescopage bienvenu dans la commémoration aujourd’hui du vingtième anniversaire de l’effondrement des tours jumelles du World trade center et l’ouverture, mercredi dernier, du procès des responsables encore vivants des fusillades dans Paris et des assassinats des spectateurs du concert qui se tenait alors au Bataclan.

Bienvenu parce qu’il nous permet d’abord de nous rappeler que les ennemis de la liberté et de la démocratie peuvent agir et frapper fort dès qu’ils sont en mesure de le faire – ce qui pose le problème de ce qui va se passer avec le retour des talibans en Afghanistan qui ont hébergé Al Qaida, l’organisation terroriste responsable du 11 septembre – et qu’en conséquence nous ne devons, nous ne pouvons jamais baisser la garde en ce début de troisième millénaire.

C’est d’ailleurs grâce à une mobilisation de tous les instants que nous avons pu éviter des attentats de cette dimension depuis quelques années.

Ensuite, il nous permet de nous remémorer l’unité qui s’est manifestée dans toutes les démocraties du monde face à ces actes d’une sauvagerie sans nom.

Et les peuples des démocraties ainsi agressées et meurtries ont montré leur communion et leur résilience face à cette barbarie même si nous pouvons malheureusement douter un peu qu’une telle épiphanie se produise avec la même intensité dans cette deuxième décennie du 21e siècle.

Enfin parce qu’il nous enjoint de ne jamais oublier la fragilité inhérente au meilleur des systèmes politiques, la démocratie, face à ses ennemis qu’ils viennent de l’intérieur ou de l’extérieur.

Bien sûr, dirons certains, ces milliers de morts de New York et de Paris pèsent peu face aux millions de morts dus aux conflits et aux actes terroristes dans le monde qui ont eu lieu ces vingt dernières années au quatre coins du monde, de la Syrie au Soudan en passant par l’Irak ou la Birmanie, pour prendre quelques exemples des effroyables et intolérables tueries humaines qui ont rythmé notre quotidien.

C’est vrai mais ces attentats, au-delà des tragédies vécues par les victimes et leurs familles, ont cette dimension emblématique de la volonté odieuse de leurs perpétrateurs et de leurs commanditaires, d’une destruction totale de la liberté et de la démocratie dans les deux pays qui ont inventé leurs formes modernes, les Etats-Unis et la France.

C’est en cela que nous devons sans réserve les commémorer et rendre justice à leurs victimes aujourd’hui et demain, aussi longtemps que notre dignité humaine sera mise en danger par des illuminés et des criminels de la pire espèce.