samedi 26 février 2022

La quotidienne centriste du 26 février 2022. Isoler la Russie et ses complices

Lors d’une discussion téléphonique, Volodymyr Zelensky, président de l’Ukraine, et Boris Johnson, premier ministre britannique, ont appelé la communauté internationale à isoler la Russie pour la punir et l’empêcher de nuire.

Si cet appel risque de ne pas être reçu partout dans le monde, il serait fort judicieux qu’il le soit au moins dans l’ensemble des démocraties de la planète dont la France.

Si le président de la république et le gouvernement vont dans ce sens, on s’étonne qu’il n’y ait pas plus de condamnations envers tous les propagandistes de Vladimir Poutine dont la logorrhée en sa faveur ainsi que leur soutien constant relèvent désormais d’un boycottage des plus fondés.

Partant de là, on se demande comment François Bayrou, le président du MoDem va pouvoir se justifier de son «aide» afin que les deux principaux candidats d’extrême-droite obtiennent leurs 500 signatures pour se présenter à l’élection présidentielle.

Parce que madame Le Pen et monsieur Zemmour n’ont pas ménagé ces dernières années leur soutien à monsieur Poutine et encore très récemment alors que les troupes de ce dernier s’apprêtait à envahir l’Ukraine.

Aujourd’hui Poutine a déclaré la guerre à toute l’Europe libre et démocratique et il serait assez incompréhensible voire plus qu’un centriste, défenseur intransigeant de la démocratie républicaine comme il l’affirme, soit celui qui permette, dans ces temps troubles, à ses ennemis de concourir aux plus hautes fonctions de l’Etat.

Mais il va falloir également agir dans le secteur des médias où les relais poutiniens sont nombreux.

Il faut d’abord, bien évidemment, commencer par interdire d’émettre la chaine en français de RT (Russia Today).

Il serait ainsi inconcevable que cet organe de propagande en faveur du pouvoir russe depuis des années et dénoncé comme tel, puisse continuer à déverser ses fake news à longueur de journée pendant le massacre du peuple ukrainien.

Dans le sport, il faut saluer les nombreux athlètes et fédérations nationales et internationales qui ont déjà pris des mesures pour boycotter la Russie.

Mais la mise en quarantaine de tous ses sportifs doit être la règle générale.

Et puis il faut surtout isoler économiquement et financièrement la Russie même si nous savons que cela aura des conséquences sur notre vie quotidienne pendant quelques temps.

L’idée fait son chemin et devant la violence des combats d’une guerre injustifiée et injustifiable, il est à espérer que la France, l’Union européenne et les Occidentaux imposeront un blocus strict et contrôlé pour amener Poutine à reculer.

Parce que si on ne le fait pas maintenant alors demain nous subirons les conséquences de notre lâcheté.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

L’Humeur du Centriste. Le Pen-Zemmour-Mélenchon, si l’un d’eux était notre président, nous serions les alliés complices de Poutine!

Les dictateurs ont besoin d’idiots utiles bien que, dans ce cas, il vaut mieux parler de crétins corrompus.

Ainsi, imaginons que Poutine ait envahi l’Ukraine dans quelques semaines, après l’élection présidentielle française et que, dans notre infinie connerie nous ayons mis à l’Elysée un(e) personnage comme Marine Le Pen, Eric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon, trois de ses groupies transis qui se seraient rendus évidemment à Moscou pour leur premier voyage comme président(e) au lieu de se rendre à Berlin.

Oui, nous serions des alliés de la crapule du Kremlin qui a décidé de tuer des hommes, des femmes et des enfants simplement par hubris et désir de puissance, ce qui en dit long sur sa filiation hitlérienne.

Car pour la «dénazification» dont il parle, il n’aurait pas eu besoin d’aller à Kiev mais juste pas plus loin que sa chambre à coucher…

Pour en revenir aux amis de Vladimir qui, aujourd’hui, nous expliquent qu’ils n’ont jamais vraiment été si proches de lui et «vive la France, vive la République!», je n’aurais pas à infliger à nos lecteurs toutes leurs déclarations d’amour.

Une seule résumera le tout, quand le «grand» géopoliticien Zemmour affirmait péremptoirement que jamais Poutine n’envahirait l’Ukraine et que c’était un type comme lui dont aurait besoin pour diriger les Français!

Le pire est que le bonhomme n’a même pas eu le courage d’annoncer son retrait de la présidentielle après de tels propos.

Ceux-ci, entre parenthèse, sont un copié-collé de ceux prononcés par Donald Trump.

Imaginez Trump à la Maison blanche et Zemmour à l’Elysée aujourd’hui, un cauchemar que Poutine n’a même jamais imaginé dans ses rêves!

Plus sérieusement, alors que la démocratie et nos libertés sont en périls, on attend des électeurs des trois personnages précités de faire le choix entre être des défenseurs du monde libre ou des collabos du totalitarisme.

Est-ce que cela en fera bouger beaucoup?

Les sondages n’ont pas l’air de le montrer pour l’instant.

Et constatons donc avec grande amertume, nous ne sommes plus en 1939 mais bien après le 24 octobre 1940, ce «jour d’infamie» – pour reprendre une expression de Franklin Roosevelt après l’attaque de Pearl Harbour par les Japonais – où Philippe Pétain – vous savez, le type que tente de réhabiliter Zemmour – s’est rendu à Montoire pour serrer la poigne d’Adolf Hitler et sceller la collaboration de l’«Etat français» avec le pire criminel de l’Histoire.

J’attends, sans trop y croire, qu’ils me fassent mentir.

Centristement votre.
Le Centriste

 

Propos centristes. Monde – Spécial guerre en Ukraine

Voici une sélection, ce 26 février 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde concernant l’invasion des troupes russes en Ukraine.

Union Européenne

♦ Renew Europe (groupe centriste et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans Propos centristes France]
> Nous condamnons la déclaration de guerre de Poutine à l'Ukraine dans les termes les plus forts. Ses actions n'ont pas leur place dans ce siècle. N'en doutons pas, c'est un conflit entre dictature et démocratie. Le monde libre doit soutenir l'Ukraine et défendre ses valeurs.

> Expulsez la Russie de SWIFT [système électronique international de virements bancaires] maintenant! C'est un signe important que l'UE ait rapidement adopté des sanctions contre Poutine. Mais ceux-ci ne vont pas assez loin ! Qu'est-ce qu'on attend? Nous devons arrêter les agressions de la Russie contre l'Ukraine maintenant!

> Il est temps de s'attaquer aux oligarques de Poutine ! Les sanctions de l'UE doivent être massives et sans précédent, non seulement contre des entités mais aussi contre des individus. Les sanctions doivent inclure le gel des avoirs, la saisie des biens, la fin des passeports dorés et des visas.

 

Michal Simecka (vice-président)
> L'invasion russe à grande échelle de l'Ukraine change l'histoire et constitue une menace pour l'ensemble du continent. L'Europe est confrontée à une période d'instabilité et de risque accru. Vladimir Poutine est prêt à détruire l'ordre de sécurité européen, qui garantissait la souveraineté et la sécurité des petits États. C'est une grande menace.
(…) Je ne vois pas beaucoup de voix perturber l'unité européenne, et c'est tant mieux. Même des politiciens que nous considérions comme pro-russes, comme le président tchèque Miloš Zeman, ont dénoncé l'agression et appelé à exclure la Russie de Swift.
(…) Il est normal que les États membres préfèrent des mesures différentes dans le paquet final de sanctions, mais il y a un accord fondamental sur le fait que nous sommes confrontés à une menace sans précédent, qui nécessite une réponse sans précédent.
(…) Je suis cependant pour les sanctions les plus sévères possibles. Même s'ils nous feront du mal aussi.
(...)
L'ordre de sécurité européen change radicalement.
Nous devons répondre, peu importe comment tout cela se termine. À long terme, nous ne pouvons pas dépendre uniquement de l'OTAN et des États-Unis.

 

Guy Verhofstadt
> Poutine ramène l'Europe à ses heures les plus sombres. La paix et la stabilité sont en jeu. Non seulement nous devons lancer un ensemble des sanctions et aider l'Ukraine avec des équipements mais nous devons également tirer de dures leçons: une Union européenne de la défense et de l'énergie!

> La question centrale: les Européens sont-ils prêts à faire face à un certain rationnement du gaz pour mettre l'économie russe à genoux dans quelques semaines ? Nous n'avons pas desserré notre dépendance à leur gaz alors que nous aurions dû le faire. Un petit prix maintenant pour aider à sauver l'Ukraine ?

> Nous ne pouvons pas décevoir le peuple ukrainien maintenant. Zelenskiy a raison : ces sanctions ne suffisent pas. L'Europe peut et doit immédiatement livrer des armes défensives à l’Ukraine.

 

Sophie int’Veld
> La méprisable invasion impérialiste de l'Ukraine par Poutine doit rencontrer la réponse la plus forte possible. L'Europe doit se tenir aux côtés du peuple ukrainien, unie et déterminée à faire tout ce qui est en son pouvoir pour arrêter cette guerre et protéger la sécurité et la souveraineté de l'Ukraine.

 

Katalin Cseh
> Je suis dans l'ouest de l'Ukraine pour les prochains jours pour recueillir des informations de première main, parler aux communautés locales et aux dirigeants, aux Ukrainiens et aux Hongrois. Nos institutions européennes doivent entendre leur voix alors qu'elles appellent à des sanctions plus sévères contre Poutine et à davantage d'aide financière et humanitaire de la part de l'UE.

 

Luis Garicano
> Qui sont les gens sans cœur qui financent cette invasion? C’est nous! L'Europe demande à la Russie plus de gaz. Gazprom l'envoie. Poutine doit rigoler avec ces «sanctions».

 

Claudia Gamon
> L'attaque contre l'Ukraine est une attaque contre l'Europe. La réponse de l'UE doit être un paquet sans précédent qui mettra la Russie à genoux économiquement. Quiconque soutient le régime russe n'est pas le bienvenu dans l'UE. Pour la liberté et la démocratie des Ukrainiens !

 

Ilhan Kyuchyuk
> Aujourd'hui est un jour très sombre de notre histoire européenne. Nous condamnons avec la plus grande fermeté la déclaration de guerre non provoquée de Poutine à un pays souverain et démocratique et à son peuple. N'ayez aucun doute : nous sommes aux côtés de l'Ukraine.

 

Ulrike Müller
> L'attaque russe contre l'Ukraine est une violation grave du droit international. C'est une tragédie pour l'Europe. Cette décision de Poutine ne peut qu'être condamnée. Nous sommes solidaires de l'Ukraine. Poutine doit être tenu responsable.

 

Olivier Chastel
> L’Union européenne est aux côtés de l’Ukraine et des ukrainiens. La réponse européenne doit être rapide et les sanctions à la hauteur des actions menées par la Russie.

 

● Allemagne
♦ Gouvernement
Christian Lindner (ministre des Finances)
> L'attaque de la Russie est un cauchemar. Poutine s'est révélé être un menteur. Avec nos partenaires de l'UE, de l'OTAN et du G7, nous sommes solidaires avec l'Ukraine. Le Kremlin va connaître des sanctions sévères.

 

♦ FDP
> Notre signe de solidarité et de paix. Pour l'Ukraine et le monde entier. Le bureau fédéral - la Hans-Dietrich-Genscher-Haus à Berlin - aux couleurs nationales ukrainiennes : bleu et jaune.
«Les démocrates libres sont solidaires de tout le monde en Ukraine. Avec l'attaque illégale contre un État souverain et démocratique, le président russe Poutine a apporté la guerre à l'Europe. Aujourd'hui entrera dans l'histoire dans un sens négatif. Mais la Russie devra payer le prix fort pour l'attaque contre l'Ukraine. L'Europe et les États-Unis ont déjà démontré leur capacité à agir et à s'unir, et vont lancer des sanctions massives. Pour nous en Europe, cela reste la même affirmation: la démocratie, les droits de l'homme et la liberté ne sont pas négociables », a déclaré le secrétaire général du FDP, Bijan Djir-Sarai.

 

● Belgique
♦ cdH
Maxime Prévot (président)
> L’attaque militaire russe déclenchée cette nuit doit être condamnée fermement mais surtout générer une réaction forte de la communauté internationale. Pour son crédit. Mais surtout pour la population ukrainienne. Les alliés de l’OTAN doivent être unis et mobilisés

 

♦ DéFI
>
DéFI a déposé une proposition de résolution afin que le gouvernement belge sanctionne sévèrement l’invasion militaire menée par Vladimir Poutine et les autorités russes à l’encontre de l’Ukraine et apporte son soutien au peuple ukrainien.
Pour DéFI, en tant qu’État démocratique, membre d’une Union européenne dont les valeurs ne permettent pas de tolérer une guerre aux portes de nos pays, la Belgique ne peut se pas permettre d’adopter une attitude passive face à une agression d’une telle ampleur. L’Ukraine a demandé de l’aide. Et nous avons le devoir d’y répondre.
C’est en ce sens que DéFi a déposé, ce vendredi, une proposition de résolution demandant, notamment au gouvernement de :
-
affirmer son soutien total au peuple ukrainien et répondre favorablement et adéquatement aux potentielles demandes pour une intervention militaire ou humanitaire organisée sous l’égide de toute organisation internationale qualifiée, dont l’objectif est la restauration et le maintien de la paix en Ukraine, en ce compris via la mise en place de ponts aériens;
- sanctionner sévèrement, par tous les moyens à sa disposition, cette invasion et plaider auprès de nos partenaires internationaux l’adoption des sanctions les plus fortes (économiques, diplomatiques et énergétiques) à l’encontre de la Russie et de ses dirigeants;
- accueillir dignement et accorder l’asile ou, si applicable, octroyer un visa humanitaire à tout ressortissant ukrainien qui soumettrait, à notre pays, une demande remplissant les conditions requises, en ce compris auprès de l’une de nos ambassades en Ukraine;
- réévaluer la décision d’envoyer à l’Ukraine du matériel militaire et sécuritaire, en ce compris de matériel d’armement, conformément aux principes de droit international humanitaire de proportionnalité et de nécessité;
- rouvrir rapidement les négociations en vue de l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, en concertation avec les Etats membres.
Cette situation invite également à réitérer, auprès de nos partenaires européens, l’absolue nécessité de mettre en place une véritable politique de défense européenne commune et d’insister sur la nécessité de prendre des dispositions pour assurer un niveau de souveraineté stratégique suffisant en vue de rendre l’Union européenne plus résiliente et moins dépendante dans des domaines clés, tels que les domaines technologiques et d’approvisionnement, notamment énergétique.

 

François de Smet (président)
> L’Europe ce n’est pas une institution, une géographie, ou une histoire, ce sont des valeurs. Des valeurs qui doivent nous empêcher de tolérer une guerre aux portes de notre Union.

> Pour DéFI, ne rien faire n’est pas une option, et la Belgique a beau être un petit pays, elle est un membre fondateur de l’Union européenne et de l’OTAN qui sont directement défiés par un adversaire qui oppose la force au droit. Car ne nous y trompons pas, le véritable enjeu de cette crise, c’est la tolérance et la résistance de nos vieilles démocraties face à la loi du plus fort dont le tempo nous est imposé.

> Bravo aux citoyens russes qui montrent avec courage leur opposition à cette agression envers l'Ukraine.

> Un message de faiblesse catastrophique [de l’Allemagne] envoyé à la Russie. Qu'il s'agisse du gaz russe ou des diamants belges, ou du système Swift, bien sûr que les sanctions contre Moscou auront aussi un prix pour nous. Le prix de la solidarité entre démocraties. Un prix nécessaire.

 

Sophie Rohonyi (députée)
> À tous ceux qui doutent/attendent/tergiversent : Poutine est un tyran qui ne s’arrêtera pas à l’Ukraine si on ne se donne pas les moyens de l’arrêter maintenant! Cette guerre est notre guerre.

 

Mouvement réformateur
Georges-Louis Bouchez (président)
> La guerre est toujours une impasse pour celui qui la provoque. L’attitude la Russie est condamnable au plus haut degré et ne peut rester sans réaction. La paix, garante de la liberté, est notre bien le plus précieux. Soutien au peuple ukrainien.

> L’attaque de la Russie va avoir comme conséquence de renforcer l’OTAN et l’Union européenne.

> On est face à une puissance nucléaire avec la Russie. La question est simple: si nous n’envoyons pas de troupes au sol, la meilleure stratégie c’est une pression forte interne. C’est de l’intérieur que les choses pourront changer.

 

● Espagne
♦ Ciudadanos
Inés Arrimadas (présidente)
> Notre soutien absolu au gouvernement espagnol dans sa condamnation de l'attaque de la Russie contre l'Ukraine. Tous les démocrates doivent être solidaires, soutenir la réponse coordonnée dans le cadre de l'UE et de l'OTAN et donner nos encouragements au peuple ukrainien.

 

● Italie
♦ Italia Viva
Matteo Renzi (président)
> L'attaque russe en Ukraine est inacceptable. Une pensée aux victimes de cette guerre absurde et aux familles qui pleurent leurs proches. L'Italie est comme toujours aux côtés de l'Europe et des États-Unis au nom de la liberté et des valeurs.

> Il est juste de condamner la Russie, mais nous avons aussi besoin de réponses. Je pense que l'OTAN et l'UE doivent agir ensemble, en parlant d'une seule voix. Un envoyé spécial qui démontre la force et l'unité de l'Occident à Poutine. Le nom? Angela Merkel. Le seul faisant autorité et crédible pour arrêter le massacre.

 

● Roumanie
♦ USR Plus
Dacian Ciolos (député)
> La réticence à bannir la Russie de SWIFT [système électronique international de virements bancaires] devrait être un signal d'alarme en ce qui concerne la dépendance stratégique de l'UE. Des sanctions tièdes n'empêcheront pas Poutine de prendre Kiev, les bottes se font déjà entendre. Nous n'étions pas préparés, trop dépendants ! Maintenant, des innocents paient le prix.

 

Autres pays

● Canada
♦ Gouvernement
Justin Trudeau (Premier ministre)
> Le Canada condamne vivement l’attaque non provoquée de la Russie contre l’Ukraine – une autre violation flagrante de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine et des obligations de la Russie aux termes du droit international et de la Charte des Nations Unies. Le Canada exhorte la Russie à cesser immédiatement toute action hostile et provocatrice contre l’Ukraine et à retirer du pays toutes ses forces militaires et interposées. La souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine doivent être respectées. Demain matin, je participerai à une réunion avec nos partenaires du G7 pour convenir d’une réponse collective – notamment des sanctions s’ajoutant à celles de cette semaine. Ces actes inacceptables et dangereux ne resteront pas impunis.

> Ce matin, j’ai parlé avec les dirigeants du G7 et le secrétaire général de l’OTAN de notre réponse concertée à l’attaque révoltante de la Russie en Ukraine. Le Canada a imposé des sanctions sévères et prendra d’autres mesures pour mettre fin à l’agression injustifiée de la Russie.

> Les actions de la Russie vont directement à l’encontre des principes démocratiques que les Canadiens défendent depuis des générations. Il faut que le peuple ukrainien, comme tous les peuples, puisse décider de son avenir, et il faut s’opposer fermement à l’autoritarisme.

> On impose d’autres sanctions sévères en réponse à l’attaque brutale et injustifiée de la Russie contre l’Ukraine qui viseront des banques, des élites financières et des membres du conseil de sécurité russe, dont les ministres de la Défense, des Finances et de la Justice. Nous délivrons de toute urgence des documents de voyage aux Canadiens et résidents permanents touchés et à leur famille immédiate. Nous traitons en priorité les demandes d’immigration des Ukrainiens. Nous lançons une ligne d’urgence sur l’immigration liée à l’Ukraine.

> Le Canada imposera des sanctions sévères au président Poutine, à son chef de cabinet et à son ministre des Affaires étrangères – les principaux responsables des décès et de la destruction qui ont lieu en Ukraine. Nous imposerons également des sanctions au Bélarus et à ses dirigeants pour avoir participé à l’invasion du président Poutine. Ces sanctions viseront 57 individus et s’ajouteront aux dizaines de sanctions déjà imposées au régime d’Alexander Lukashenko. De plus, conformément à notre engagement à imposer de lourdes conséquences à la Russie, le Canada appuie le retrait de la Russie du système de paiement SWIFT afin qu’il soit encore plus difficile pour le président Poutine de financer ses brutalités.

> Le monde tiendra la Russie et le Bélarus responsables de leurs actions. J’en ai parlé ce matin avec les dirigeants de l’OTAN et nos partenaires. On a réaffirmé notre appui inébranlable à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Sur ce point, on est unis.

> Le Canada soutient la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine. Depuis plus d'un mois, nous accordons la priorité aux demandes provenant de l'Ukraine. Aujourd'hui nous avons annoncé des mesures supplémentaires pour soutenir les Ukrainiens et nos citoyens.

 

● Etats-Unis
♦ Gouvernement
Joe Biden (président-des Etats-Unis)
> [Remarques sur l'attaque non provoquée et injustifiée de la Russie contre l'Ukraine / 24 février 2022]
L'armée russe a lancé un assaut brutal contre le peuple ukrainien sans provocation, sans justification, sans nécessité. C'est une attaque préméditée. Vladimir Poutine planifie cela depuis des mois, tout comme nous le disons depuis le début. Il a déplacé plus de 175.000 soldats et du matériel militaire dans des positions le long de la frontière ukrainienne. Il a mis en place des réserves de sang et a construit un hôpital de campagne, qui vous montre tout ce que vous devez savoir sur ses intentions depuis le début.
Il a rejeté tous les efforts de bonne foi que les États-Unis et nos alliés et partenaires ont déployés pour répondre à nos préoccupations mutuelles en matière de sécurité par le dialogue afin d'éviter des conflits inutiles et d'éviter des souffrances humaines. Pendant des semaines, nous avons prévenu que cela arriverait. Et maintenant, cela se déroule en grande partie comme nous l'avions prévu.
La semaine dernière, nous avons assisté à une augmentation des bombardements dans le Donbass, la région de l'est de l'Ukraine contrôlée par des séparatistes soutenus par la Russie. Le gouvernement russe a perpétré des cyberattaques contre l'Ukraine. Nous avons vu un théâtre politique mis en scène à Moscou - des affirmations farfelues et sans fondement selon lesquelles l'Ukraine était sur le point d'envahir et de lancer une guerre contre la Russie, que l'Ukraine était prête à utiliser des armes chimiques, que l'Ukraine a commis un génocide - sans aucune preuve.
Nous avons constaté une violation flagrante du droit international en tentant de créer unilatéralement deux nouvelles soi-disant républiques sur le territoire ukrainien souverain. Et au moment même où le Conseil de sécurité des Nations Unies se réunissait pour défendre la souveraineté de l'Ukraine afin d'éviter l'invasion, Poutine a déclaré sa guerre. En quelques instants, des tirs de missiles ont commencé à tomber sur des villes historiques à travers l'Ukraine. Sont venus ensuite les raids aériens, suivis par les chars et les troupes qui arrivent.
Nous avons été transparents avec le monde. Nous avons partagé des preuves déclassifiées sur les plans, les cyberattaques et les faux prétextes de la Russie afin qu'il n'y ait aucune confusion ou dissimulation sur ce que Poutine faisait.
Poutine est l'agresseur. Poutine a choisi cette guerre. Et maintenant, lui et son pays en subiront les conséquences.
Aujourd'hui, j'autorise de fortes sanctions supplémentaires et de nouvelles limitations sur ce qui peut être exporté vers la Russie. Cela va imposer des coûts importants à l'économie russe, à la fois immédiatement et à terme. Nous avons délibérément conçu ces sanctions pour maximiser l'impact à long terme sur la Russie et pour minimiser l'impact sur les États-Unis et nos alliés.
Et je veux être clair : les États-Unis ne le font pas seuls. Depuis des mois, nous construisons une coalition de partenaires représentant bien plus de la moitié de l'économie mondiale. Vingt-sept membres de l'Union européenne, dont la France, l'Allemagne, l'Italie - ainsi que le Royaume-Uni, le Canada, le Japon, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et bien d'autres - pour amplifier l'impact conjoint de notre réponse.
Je viens de parler avec les dirigeants du G7 ce matin, et nous sommes pleinement et totalement d'accord. Nous limiterons la capacité de la Russie à faire des affaires en dollars, en euros, en livres et en yens pour faire partie de l'économie mondiale. Nous limiterons leur capacité à le faire. Nous allons retarder la capacité de financer et de développer la Russieet l'armée russe. Nous allons allons nuire à leur capacité à être compétitifs dans une économie de haute technologie du 21e siècle.
Nous avons déjà vu l'impact de nos actions sur la monnaie russe, le rouble, qui a atteint aujourd'hui son niveau le plus faible de son histoire. Et le marché boursier russe a plongé aujourd'hui. Le taux d'emprunt du gouvernement russe a grimpé de plus de 15%.
Dans les actions d'aujourd'hui, nous avons désormais sanctionné des banques russes qui détiennent ensemble environ 1.000 milliards de dollars d'actifs.

Nous avons coupé du système financier américain la plus grande banque de Russie - une banque qui détient à elle seule plus d'un tiers des actifs bancaires de la Russie. Et aujourd'hui, nous bloquons également quatre autres grandes banques. Cela signifie que tous les actifs qu'ils ont en Amérique seront gelés. Cela inclut V.T.B., la deuxième plus grande banque de Russie, qui possède 250 milliards de dollars d'actifs.
Comme promis, nous ajoutons également des noms à la liste des élites russes et des membres de leur famille que nous sanctionnons également. Comme je l'ai dit mardi, ce sont des gens qui profitent personnellement de la politique du Kremlin et ils devraient partager la douleur. Nous continuerons à sanctionner les milliardaires corrompus dans les jours à venir.
Mardi, nous avons empêché le gouvernement russe de lever des fonds auprès d'investisseurs américains ou européens. Désormais, nous allons appliquer les mêmes restrictions aux plus grandes entreprises publiques russes - des entreprises dont les actifs dépassent 1,4 billion de dollars.

Certains des impacts les plus puissants de nos actions se produiront au fil du temps alors que nous restreignons l'accès de la Russie au financement et à la technologie pour les secteurs stratégiques de son économie et dégradons sa capacité industrielle pour les années à venir. Entre nos actions et celles de nos alliés et partenaires, nous estimons que nous couperons plus de la moitié des importations de haute technologie de la Russie. Cela portera un coup à leur capacité de continuer à moderniser leur armée. Cela dégradera leur industrie aérospatiale, y compris leur programme spatial. Cela nuira à leur capacité de construire des navires, réduisant leur capacité à être concurrentiels sur le plan économique. Et ce sera un coup dur pour les ambitions stratégiques à long terme de Poutine.
Et nous nous préparons à en faire plus. En plus des sanctions économiques que nous imposons, nous prenons également des mesures pour défendre nos alliés de l'OTAN, en particulier à l'Est. Demain, l'OTAN convoquera un sommet - nous y serons - pour réunir les dirigeants de 30 pays alliés et partenaires proches afin d'affirmer notre solidarité et de définir les prochaines étapes que nous prendrons pour renforcer encore tous les aspects de notre alliance de l'OTAN. Bien que nous ayons fourni plus de 650 millions de dollars en aide défensive à l'Ukraine cette dernière année, permettez-moi de le répéter : nos forces ne sont pas et ne seront pas engagées dans le conflit avec la Russie en Ukraine. Nos forces ne vont pas en Europe pour combattre en Ukraine mais pour défendre nos alliés de l'OTAN et rassurer ceux de l'est. Comme je l'ai dit très clairement, les États-Unis défendront chaque pouce du territoire de l'OTAN avec toute la force de la puissance américaine. Et la bonne nouvelle est que l'OTAN est plus unie et plus déterminée que jamais.
Il ne fait aucun doute que les États-Unis et tous les alliés de l'OTAN respecteront nos engagements au titre de l'article 5, qui stipule qu'une attaque contre l'un est une attaque contre tous. Au cours des dernières semaines, j'ai commandé à des milliers de forces supplémentaires de se rendre en Allemagne et en Pologne dans le cadre de notre engagement envers l'OTAN. Mardi, en réponse à l'action agressive de la Russie, y compris sa présence de troupes en Biélorussie et en mer Noire, j'ai autorisé le déploiement de forces terrestres et aériennes déjà stationnées en Europe vers les alliés du flanc oriental de l'OTAN: Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, et la Roumanie. Nos Alliés se sont également mobilisés, ajoutant leurs propres forces et capacités pour assurer notre défense collective. Et aujourd'hui, quelques heures après le déclenchement de l'assaut de la Russie, l'OTAN s'est réunie, a autorisé et activé des plans de réponse. Cela permettra aux forces à haut niveau de préparation de l'OTAN de se déployer et, quand et où elles seront nécessaires, de protéger nos alliés de l'OTAN aux frontières orientales de l'Europe. Et maintenant, j'autorise le déploiement de forces et de capacités américaines supplémentaires en Allemagne dans le cadre de la réponse de l'OTAN, y compris certaines des forces basées aux États-Unis que le ministère de la Défense a mises en attente il y a des semaines. J'ai également parlé avec le secrétaire à la Défense Austin et le président des chefs d'état-major, le général Milley, des préparatifs de mouvements supplémentaires s'ils devenaient nécessaires pour protéger nos alliés de l'OTAN et soutenir la plus grande alliance militaire de l'histoire du monde - l'OTAN.
Alors que nous répondons, mon administration utilise tous les outils à notre disposition pour protéger les familles et les entreprises américaines de la hausse des prix à la pompe à essence. Vous savez, nous prenons des mesures actives pour réduire les coûts. Et les compagnies pétrolières et gazières américaines ne devraient pas exploiter ce moment pour augmenter leurs prix afin d'augmenter leurs bénéfices. Vous savez, dans notre paquet de sanctions, nous avons spécifiquement conçu pour permettre aux paiements d'énergie de continuer. Nous surveillons de près les approvisionnements en énergie pour toute perturbation. Nous nous sommes coordonnés avec les principaux pays producteurs et consommateurs de pétrole dans notre intérêt commun à sécuriser l'approvisionnement énergétique mondial. Nous travaillons activement avec des pays du monde entier pour élever collectivement les réserves stratégiques de pétrole des principaux pays consommateurs d'énergie.
Et les États-Unis libéreront des barils de pétrole supplémentaires si les conditions le justifient. Je sais que c'est difficile et que les Américains souffrent déjà. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour limiter la douleur que ressent le peuple américain à la pompe à essence. C'est essentiel pour moi. Mais cette agression ne peut rester sans réponse. Si c'était le cas, les conséquences pour l'Amérique seraient bien pires.
L'Amérique résiste aux intimidateurs. Nous défendons la liberté. C'est qui nous sommes. Permettez-moi également de répéter l'avertissement que j'ai lancé la semaine dernière : si la Russie poursuit ses cyberattaques contre nos entreprises, nos infrastructures critiques, nous sommes prêts à réagir. Pendant des mois, nous avons travaillé en étroite collaboration avec notre secteur privé pour renforcer leurs cyberdéfense, affiner également notre capacité à répondre aux cyberattaques russes.
J'ai parlé tard hier soir au président Zelensky de l'Ukraine et je lui ai assuré que les États-Unis, ainsi que nos alliés et partenaires en Europe, soutiendront le peuple ukrainien alors qu'il défend son pays. Nous fournirons une aide humanitaire pour soulager leurs souffrances.
Dans les premiers jours de ce conflit, les organes de propagande russe continueront d'essayer de cacher la vérité et de revendiquer le succès de son opération militaire contre une menace inventée. Mais l'histoire a montré à maintes reprises à quel point les gains rapides de territoire cèdent finalement la place à des occupations écrasantes, à des actes de désobéissance civile de masse et à des impasses stratégiques. Les prochaines semaines et les prochains mois seront difficiles pour le peuple ukrainien. Poutine a déchaîné une grande douleur sur eux. Mais le peuple ukrainien a connu 30 ans d'indépendance, et il a montré à maintes reprises qu'il ne tolérera personne qui essaie de faire reculer son pays.
C'est un moment dangereux pour toute l'Europe, pour la liberté dans le monde. Poutine a commis une attaque contre les principes mêmes qui soutiennent la paix mondiale. Mais maintenant, le monde entier voit clairement ce que sont vraiment Poutine et ses alliés du Kremlin. Il n'a jamais été question de véritables problèmes de sécurité de leur part. Il s'agissait toujours d'une agression, du désir d'empire de Poutine par tous les moyens nécessaires - en intimidant les voisins de la Russie par la coercition et la corruption, en changeant les frontières par la force et, finalement, en choisissant une guerre sans cause.
Les actions de Poutine trahissent sa sinistre vision de l'avenir de notre monde - un monde où les nations prennent ce qu'elles veulent par la force. Mais c'est une vision à laquelle les États-Unis et les nations éprises de liberté s'opposeront partout avec tous les outils de notre puissance considérable. Les États-Unis et nos alliés et partenaires en sortiront plus forts, plus unis, plus déterminés.
Et l'agression de Poutine contre l'Ukraine finira par coûter cher à la Russie - économiquement et stratégiquement. Nous nous en assurerons. Poutine sera un paria sur la scène internationale. Toute nation qui tolère l'agression ouverte de la Russie contre l'Ukraine sera souillée par association. Lorsque l'histoire de cette époque sera écrite, le choix de Poutine de mener une guerre totalement injustifiable contre l'Ukraine aura affaibli la Russie et renforcé le reste du monde.
La liberté, la démocratie, la dignité humaine - ce sont des forces bien plus puissantes que la peur et l'oppression. Ils ne peuvent pas être éteints par des tyrans comme Poutine et ses armées. Ils ne peuvent pas être effacés par les gens - du cœur et des espoirs des gens par la violence et l'intimidation. Ils endurent. Et dans la lutte entre démocratie et autocratie, entre souveraineté et assujettissement, ne vous y trompez pas: la liberté prévaudra.
Que Dieu bénisse le peuple d'une Ukraine libre et démocratique. Et que Dieu protège nos troupes.

> [Déclaration sur l'attaque non provoquée et injustifiée de la Russie contre l'Ukraine / 23 février]
Les prières du monde entier accompagnent le peuple ukrainien ce soir alors qu'il subit une attaque non provoquée et injustifiée par les forces militaires russes. Le président Poutine a choisi une guerre préméditée qui entraînera une perte catastrophique de vies humaines et de souffrances humaines. La Russie est seule responsable de la mort et de la destruction que cette attaque entraînera, et les États-Unis et leurs alliés et partenaires réagiront de manière unie et décisive.
Le monde tiendra la Russie responsable. Je surveillerai la situation depuis la Maison Blanche ce soir et continuerai à recevoir des mises à jour régulières de mon équipe de sécurité nationale. Demain, je rencontrerai mes homologues du G7 dans la matinée, puis je parlerai au peuple américain pour annoncer les nouvelles conséquences que les États-Unis et nos alliés et partenaires imposeront à la Russie pour cet acte d'agression inutile contre l'Ukraine et la paix et la sécurité mondiales. Nous nous coordonnerons également avec nos alliés de l'OTAN pour assurer une réponse forte et unie qui dissuade toute agression contre l'Alliance. Ce soir, Jill et moi prions pour le peuple courageux et fier d'Ukraine.

 

♦ Parti démocrate
Barack Obama (ancien président des Etats-Unis)
> Hier soir, la Russie a lancé une attaque effrontée contre le peuple ukrainien, en violation du droit international et des principes fondamentaux de la décence humaine. La Russie l'a fait non pas parce que l'Ukraine représentait une menace pour la Russie, mais parce que le peuple ukrainien a choisi une voie de souveraineté, d'autodétermination et de démocratie. Pour avoir exercé des droits qui devraient être accessibles à tous les peuples et à toutes les nations, les Ukrainiens sont maintenant confrontés à un assaut brutal qui tue des innocents et déplace un nombre indicible d'hommes, de femmes et d'enfants.
Les conséquences des actions téméraires de la Russie s'étendent au-delà des frontières de l'Ukraine. Cette invasion illégale au cœur de l'Europe menace aussi les fondements de l'ordre international et de la sécurité. Depuis un certain temps, nous voyons les forces de la division et de l'autoritarisme faire des progrès dans le monde, montant une attaque aux idéaux de démocratie, d'État de droit, d'égalité, de liberté individuelle, de liberté d'expression et de culte et d'autodétermination. L'invasion de l'Ukraine par la Russie montre où ces tendances dangereuses peuvent mener - et pourquoi elles ne peuvent pas être laissées sans réaction.
Les gens de conscience du monde entier doivent condamner haut et clairement les actions de la Russie et offrir leur soutien au peuple ukrainien. Et chaque Américain, quel que soit son parti, devrait soutenir les efforts du président Biden, en coordination avec nos plus proches alliés, pour imposer des sanctions dures frappant la Russie – des sanctions qui imposent un prix réel aux élites autocratiques russes.
Ces sanctions pourraient avoir des conséquences économiques, étant donné le rôle important de la Russie sur les marchés mondiaux de l'énergie. Mais c'est un prix que nous devrions être prêts à payer pour prendre position du côté de la liberté. Car à long terme, nous sommes tous confrontés à un choix, entre un monde dans lequel les autocrates sont libres d'imposer leur volonté par la force, ou un monde dans lequel partout les gens libres ont le pouvoir de déterminer leur propre avenir.
Michelle et moi prierons pour le peuple ukrainien courageux, pour les citoyens russes qui ont courageusement déclaré leur opposition à ces attaques, et pour tous ceux qui supporteront le coût d'une guerre insensée.

 

Hillary Clinton (ancienne secrétaire d’Etat)
> Je prie pour le peuple ukrainien. Le monde tiendra la Russie et Poutine pour responsables des souffrances humaines et de la destruction que cette guerre injustifiée et non provoquée entraînera.

 

● Royaume Uni
♦ Liberal democrats
> Une terrible tragédie humaine est en train de se dérouler, à la suite de l'agression de Poutine. Cette crise exige une réponse humanitaire coordonnée. Rien de moins ferait le jeu de Poutine en déstabilisant davantage notre continent. Nous ne devons pas tourner le dos au peuple ukrainien.

> Des milliers de personnes fuient l'Ukraine, craignant d'être persécutées par les forces russes. Le Royaume-Uni est fier d'avoir soutenu ceux qui fuient la guerre et la persécution. Nous devons soutenir les réfugiés ukrainiens.

 

Ed Davey (leader)
> C'est le jour le plus sombre pour notre continent depuis 1945. Le sang de chaque Ukrainien innocent qui périt dans cette invasion illégale est sur les mains de Poutine. Nous devons être solidaires de l'Ukraine. Il est temps de laisser tomber la plus sévère des sanctions punitives.

> L'Occident ne peut plus être complaisant.

> Je pense que ce sont les copains de Poutine ou les entreprises énergétiques russes qui devraient payer la facture de toute hausse du prix du gaz après l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

 

Wera Hobhouse (députée)
> Une tragédie humaine indicible se déroule sous nos yeux. Nous devons être aux côtés du peuple ukrainien. Les ambitions maniaques de Poutine ne reculeront devant rien. Le sang de tous les Ukrainiens innocents qui périssent dans cette invasion entièrement non provoquée et illégale est sur ses mains.

 

Layla Moran (députée)
> La réponse du Royaume-Uni à l'invasion de l'Ukraine a été beaucoup trop lente. Avec des troupes déjà dans la capitale, les sanctions de la semaine prochaine ne suffisent pas. Les démocrates libéraux ont appelé le Parlement à siéger aussi longtemps que nécessaire pendant le week-end pour que cela soit fait.

> Les copains de Poutine ont eu carte blanche pour utiliser le marché immobilier britannique comme refuge pour leur argent sale. Il y a plus de 2000 jours, le gouvernement a promis d'agir. Six ans plus tard, ils n'ont toujours pas introduit de législation. Alors aujourd'hui, j'ai fait leur travail pour eux.

 

● Suisse
Centre
> Le Centre condamne fermement l'agression russe contre l'Ukraine. Cette violation manifeste du droit international doit avoir des conséquences. Empêcher uniquement le contournement des sanctions ne suffit plus.

> Nous sommes bouleversé-es par les souffrances humaines causées par l'agression des autorités russes contre l'Ukraine. Nous sommes convaincu-es qu'une guerre unilatérale ne peut être un instrument politique et sommes déterminé-es à nous engager pour la paix. (…)
Nous attendons maintenant que le Conseil fédéral se prépare à aider rapidement et efficacement toutes les personnes qui doivent fuir l'Ukraine.

 

Parti libéral-radical
> Le PLR condamne fermement l'attaque russe contre l'Ukraine. Il s'agit d'une attaque contre le système libéral d'après-guerre. Nous sommes inquiets pour les habitants de l'Ukraine. La Suisse doit s'engager au niveau international pour une désescalade et une solution pacifique.

> Le PLR demande au Conseil fédéral de soutenir rapidement et pleinement les sanctions de l'UE contre le gouvernement russe. Ceci est conforme à la neutralité.

 

Vert’libéraux
> Les Vert'libéraux sont consternés et extrêmement inquiets de la situation en Ukraine. L'attaque russe contre l'Ukraine a de lourdes conséquences pour la démocratie et la sécurité en Ukraine, et pour toute l'Europe. La présidente du groupe, Tiana Moser, déclare : «Nous condamnons fermement l'attaque injustifiable de la Russie contre l'Ukraine. Nos pensées vont au peuple ukrainien, auquel nous exprimons notre solidarité».
De facto, cette attaque constitue une déclaration de guerre de la Russie. La Suisse doit désormais se joindre à l'ensemble de la communauté internationale et s'opposer à cette attaque par des sanctions sévères. Le président du parti Jürg Grossen demande : «J'attends du Conseil fédéral que nous nous montrions solidaires envers nos partenaires européens et que nous participions aux sanctions de l'UE». Toutes transactions financières vers la Russie et avec des banques russes doivent être immédiatement interrompues. Il faut également envisager des restrictions de voyage et des sanctions technologiques. La Suisse doit aussi empêcher à tout prix que les acteurs russes touchés par des sanctions internationales puissent les contourner en passant par la Suisse.   
Simultanément, la communauté internationale doit à présent œuvrer rapidement à une désescalade de la situation et à une solution politique au conflit. Au-delà des sanctions, la Suisse peut également agir par le biais de canaux diplomatiques éprouvés, en particulier ceux de l'OSCE. Enfin, la Suisse doit se tenir prête à fournir de l'aide humanitaire.  

 

François Pointet (député)
> Nous condamnons fermement l'attaque de la Russie contre l'Ukraine, que rien ne justifie. La Suisse doit s'associer aux sanctions de l'UE et empêcher tout contournement. Nos pensées vont au peuple ukrainien, auquel nous exprimons notre solidarité.