lundi 25 juillet 2022

Propos centristes. France – Plan de sobriété énergétique / Plan de développement des énergies renouvelables / Adoption de la loi sanitaire / Lenteur de la justice …

Voici une sélection, ce 25 juillet 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Elisabeth Borne (Première ministre)
> Contre les inégalités de destin, nous déployons une politique de la ville ambitieuse dans les quartiers prioritaires avec tous les acteurs : Etat, élus, associations et habitants. Dans tous les territoires, nous accélérerons avec de nouveaux contrats locaux.

 

Éric Dupond-Moretti (garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> Sur la lenteur de la justice, nous avons fait beaucoup de choses. Il y a encore beaucoup d'efforts à faire et nous les ferons. (…) En 2000 la peine de prison moyenne était de 6 mois fermes en 2000, elle est de 9,6 mois en 2021. Entre 2021 et 2022, la durée moyenne d'emprisonnement a augmenté de 11%. Ce que j'entends c'est qu'un certain nombre de peines ne seraient pas exécutées, c'est faux. Les peines dans notre pays sont exécutées à hauteur de 94%.

> Ce qu'il faut chercher c'est une majorité de projets [à l’Assemblée]. La discussion c'est formidable, le braillage c'est insupportable et c'est déplorable. Vous avez entendu des invectives, des injures, qui n'ont pas lieu d'être dans le cœur battant de la démocratie. (...) Il faut discuter encore, les Français je pense, n'ont pas envie de blocage. Le braillage a ses limites parce que les Français regardent ce qu'il se passe, ils entendent, ils ne sont pas sourds et ils attendent que nous coconstruisions.

> Des policiers agressés c'est la République que l'on agresse.

> Il y a un certain nombre de députés de la Nupes qui sont républicains. Je pense à ceux qui appartiennent à un parti de gouvernement. Dans ma circonscription, j'ai voté pour quelqu'un de la Nupes qui appartenait à la gauche démocratique.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> [Plan de sobriété énergétique] Ce plan s’inscrit dans une stratégie énergétique globale qui vise à faire un effort de 40 % sur notre consommation d’ici à 2050. Il s’appuie sur trois piliers annoncés par le Président le 10 février : la sobriété et l’efficacité énergétiques, l’accélération du développement des énergies renouvelables et la relance du programme nucléaire. D’ici à 2024, notre consommation d’énergie doit baisser de 10 %. Cette première marche est la plus facile à franchir.
On commence par les gros acteurs, l’État et les grandes entreprises, car les Français ne peuvent légitimement accepter qu’on leur demande de faire des efforts si les grands acteurs n’en font pas. Pour montrer l’exemple, l’État, les administrations et les ministères sont les premiers concernés. Nous travaillons aussi avec les partenaires sociaux ; les établissements qui reçoivent du public, centres commerciaux et grande distribution ; mais aussi le tourisme, le logement résidentiel et les collectivités locales. Avec la Première ministre, nous attendons de ces acteurs des plans d’action à l’automne : concrètement, chacun nous dira comment il compte s’y prendre pour réduire sa consommation.

> [Engagements de la grande distribution dans la sobriété énergétique] Les mesures annoncées sont très concrètes : baisse de l’intensité lumineuse, interruption de la ventilation la nuit, respect des températures de consigne (19 degrés en hiver, 26 en été). On va chiffrer les économies d’énergie que cela représente et qui sont considérables. Mais il y a encore des marges de manœuvre en utilisant par exemple un système de détection dans les parkings pour que la lumière ne s’allume que quand il y a quelqu’un.

> Le plan sobriété continue de se déployer. Je salue les annonces des grandes enseignes de la distribution spécialisée. En se mobilisant ainsi, les grands acteurs permettront également aux petites enseignes de s’inscrire dans ces efforts sans craindre de perdre en attractivité.

> [Plan de sobriété énergétique] Les Français sont à juste titre choqués par certaines pratiques. Dans les prochains jours, je vais prendre deux décrets : le premier généralise l'interdiction des publicités lumineuses quelle que soit la taille de la ville, entre 1 heure et 6 heures du matin, sauf rares exceptions comme les gares et les aéroports qui ne ferment pas la nuit ; et le deuxième interdit, pour un magasin, d’avoir ses portes ouvertes alors que la climatisation ou le chauffage fonctionne. La clim à fond la porte ouverte, ce n’est plus acceptable ! Et cela permettra aux commerçants de réduire leur facture énergétique de près de 20 %.
Avec Olivia Grégoire, nous allons d’abord informer sur ces mesures qui ne fonctionnent que si tous les commerçants les appliquent. Mais il ne faut pas s’interdire de sanctionner si besoin : jusqu’à 750 euros d’amende pour des portes ouvertes et 1 500 euros pour les enseignes lumineuses.

> [Recours au télétravail pour diminuer notre consommation de carburant] Le sujet est sur la table. J’attends des organisations professionnelles qu’elles fassent des recommandations à leurs membres en fonction de chaque situation, car il n’y a pas de vérité unique. Ce n’est pas à l’État de se substituer au dialogue social.

> [Diminuer la vitesse de circulation sur les autoroutes de 10 km/h] Les entreprises pourraient prendre position sur ce sujet, dans le cadre des déplacements professionnels par exemple. Si leurs salariés roulent moins vite sur l’autoroute, ce sont des économies de carburant à la clé.

> [Plan de sobriété énergétique] Je fixe un objectif ; aux partenaires sociaux de définir comment ils veulent y parvenir. On nous a beaucoup reproché, sans doute avec raison, d’avoir trop voulu décider pour tout le monde.

> > [Plan de sobriété énergétique] L’industrie est aussi concernée par cet effort de sobriété. Mais c’est l’un des rares secteurs qui optimisent leur consommation d’énergie depuis très longtemps car c’est un facteur essentiel de compétitivité, voire de survie. On ne va pas demander à ceux qui font déjà des économies d’énergie depuis plusieurs années de faire le même effort que des activités publiques ou tertiaires pour lesquelles ce poste de dépense était secondaire et négligé. L’enjeu est aussi de protéger nos chaînes de production et donc notre souveraineté. (…)
Les industriels peuvent interrompre ponctuellement leurs processus pour diminuer leur consommation d’énergie. Mais pas tous : par exemple, un haut-fourneau ne peut pas s’arrêter du jour au lendemain ; c’est un risque de casse industrielle de plusieurs centaines de millions d’euros. Certains secteurs sont pilotables, d’autres moins. Il faut des délais pour les prévenir. Là aussi, il faudra faire du cas par cas. Je leur ai donc demandé de me faire part de leurs vulnérabilités en cas d’interruption. Nous avons aussi lancé un recensement des groupes électrogènes.

> [Coupures d’électricité] Toutes les actions que nous mettons en place doivent permettre de l’éviter. Mon travail est d’organiser et de prévoir les scénarios du pire. Nous referons un point à la rentrée avec les gestionnaires du réseau électrique et de gaz pour suivre précisément les risques cet hiver, et donner des informations claires et transparentes aux Français.

> Les Français doivent être mieux informés de leur consommation par les énergéticiens. Presque tous les Français ont des compteurs qui leur permettent de connaître en temps réel leur consommation d’électricité, mais seulement 15 % les utilisent. Il faut aussi remettre au goût du jour les tarifs qui encouragent la sobriété. Si je fais ma machine à laver après 22 heures ou avant 8 heures du matin, je soulage le réseau et je dois le voir dans mon porte-monnaie. Une campagne de communication sera lancée à l’automne pour sensibiliser les Français à tous ces gestes. Mais je ne demanderai jamais à ceux qui sont en situation de précarité énergétique de faire plus d’efforts : il faut les accompagner.
Nous augmentons le budget pour encourager les particuliers à mener des opérations de rénovation énergétique de leur logement. Et nous lançons cet été un appel à projet de 150 millions d’euros pour mieux accompagner les plus précaires. Car c’est l’un des obstacles : savoir où trouver l’information, monter un dossier administratif, etc.

> L’essence a augmenté, c’est une réalité. Si vous vivez dans un milieu rural, que vous devez déposer vos enfants à l’école et aller travailler, vous ne pouvez pas vous passer de voiture. Vous n’avez pas toujours les moyens de changer de voiture pour un modèle hybride ou électrique, ou de borne de recharge proche de chez vous. À moyen terme, il faut accompagner les Français dans leur transition énergétique, mais à court terme il faut s’adapter aux réalités : certains n’ont pas le choix.

> [Nucléaire] Il y a une confusion entre les arrêts classiques de maintenance l’été et les problèmes de corrosion. Seuls 12 réacteurs sont à l’arrêt à cause de la corrosion ! EDF est mobilisé pour que les réacteurs en maintenance redémarrent avant l’hiver. Mais il est vrai qu'aujourd'hui EDF produit 20% en moins par rapport à 2017, il faut compenser au plus vite cette diminution. On va par ailleurs lancer l’un des plus gros programmes industriels au monde avec six nouveaux réacteurs. (…)
Nous savons aujourd’hui ce qui explique les dérapages budgétaires ou de délai, et nous en avons tiré les conséquences. EDF a déjà lancé le recrutement de 3 000 professionnels, et nous nommerons un délégué interministériel au nouveau nucléaire qui pilotera le projet pour l’État. Celui-ci aura la charge de l’accompagnement administratif (aspects réglementaires et environnementaux, consultation du public), de la régulation du marché, des compétences – nous avons besoin de recruter 10 % des ingénieurs formés en France chaque année ! – et du pilotage de la chaîne de sous-traitance.

> L’Union européenne demande un effort de réduction de 15 % de la consommation de gaz par pays] On prendra toute notre part, parce qu’il faut jouer collectif. Si la chimie allemande s’enrhume, c’est toute l’industrie européenne qui tousse ! La solidarité doit fonctionner, et elle doit être réciproque sur le gaz comme sur l’électricité. Ensemble, nous pouvons être plus forts. Anticipons : préparons des achats groupés de gaz, accompagnons les petits acteurs gaziers, travaillons avec les entreprises qui peuvent diminuer leur consommation ponctuellement, coordonnons-nous entre États membres. Partons aussi de la réalité : ne demandons pas à l’Irlande de faire un effort important si elle n’a pas d’infrastructures pour livrer du gaz à l’Europe continentale.

> Nous lançons un grand plan de développement des énergies renouvelables [EnR] qui comporte plusieurs volets. Le premier est législatif, car certaines mesures doivent passer par la loi, comme l’autorisation d’implanter ces EnR sur les délaissés routiers, ces portions de voie inutilisées. Mais nous avons dès maintenant un volet d’organisation et un volet réglementaire. Nous prendrons une initiative dans les prochains jours, avec Gérald Darmanin [Intérieur] et Stanislas Guerini [Transformation et Fonction publiques] pour faire du déploiement des EnR une priorité et aider les préfets en ce sens. Cartographier par département les zones inondables, à risques, etc. sur lesquelles il ne sert à rien de prévoir un projet est aussi utile pour les élus. Je finalise également pour la semaine prochaine des décisions pour débloquer la production de 10 gigawatts d’énergie photovoltaïque et éolienne, ainsi que de biogaz. C’est l’équivalent de la consommation annuelle d’électricité de la population des Hauts-de-France. Nous publierons enfin un décret pour réduire les temps de contentieux : chaque étape d’un recours contre un projet, éolien par exemple, devra tenir en dix mois avant de passer à la phase suivante, qu’une décision ait été prise ou non. Aujourd’hui, nous mettons deux fois plus de temps que les Allemands, les Suédois et les Néerlandais à mener des projets.

> Nous allons accompagner financièrement la rénovation thermique et le changement de voiture et lancer un appel à projet pour financer les associations qui accompagnent les plus précaires dans la rénovation énergétique des bâtiments.

 

François Braun (ministre de la Santé et de la Prévention)
> Je me félicite de l’adoption par l’Assemblée nationale du projet de loi mettant fin aux régimes d’exception créés pour lutter contre la covid19. Ce texte équilibré est le fruit de compromis trouvés avec les parlementaires, autour d’un but commun : protéger la santé des Français.

 

Olivier Véran (ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement)
> Nous allons réduire notre consommation énergétique de 10% d’ici à 2024, et de 40% d’ici à 2050. La transition énergétique, en actes.

 

Franck Riester (ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement)
> Le projet de loi sanitaire est adopté ! Je me félicite une nouvelle fois du travail constructif de l’Assemblée et du Sénat avec le gouvernement pour enrichir ce texte nécessaire et protecteur face au covid19.

> La réalité des votes à l'Assemblée parle plus fort que le chahut dans l'hémicycle et l'intox médiatique LFI /RN ! Derrière l'esbroufe des extrêmes, les choses avancent au Parlement pour changer la vie des Français.

> Le compromis gagne toujours. Nous en faisons avec la droite et avec la gauche, contrairement à ce qui est dit par certains. Mais le compromis, ce n'est ni casser l'ambition de notre projet pour les Français, ni aggraver la situation des finances publiques.

> Accord à l’Assemblée sur le prix des carburants, au service du pouvoir d’achat des Français! Un bel exemple de la méthode de compromis voulue par le Président et Elisabeth Borne. Nous avons écouté les idées de nos oppositions, notamment LR, avec l’intérêt général comme boussole.

> On tend la main à tout le monde (...). Je discute avec les présidents de chaque groupe. Le gouvernement regarde les propositions, que ça vienne de la gauche ou de la droite.

 

Isabelle Rome (ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Egalité des chances)
> La parité dans le monde professionnel constitue un enjeu de justice sociale mais aussi de compétitivité et d'attractivité des entreprises. Travaillons ensemble à enrayer ces inégalités.

 

Gabriel Attal (ministre délégué chargé des Comptes publics)
> Vous proposez, dans une loi sur le pouvoir d'achat, d'augmenter les impôts des Français. Je ne suis pas sûr que cela renforce l'attachement des Français à l'audiovisuel public.

 

Roland Lescure (ministre délégué chargé de l’Industrie)
> Il faut éteindre la lumière quand le magasin est fermé. L'idée n'est pas de rationner nos citoyens. On doit responsabiliser tout le monde et donner de la visibilité aux entreprises.

 

Olivia Grégoire (ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme)
> A leur tour, les grandes enseignes de la distribution spécialisée s’engagent à appliquer plusieurs mesures pour baisser leur consommation électrique. Je tiens à saluer leur esprit responsable qui, au travers de ces petits gestes quotidiens, fait avancer la sobriété énergétique.

 

Caroline Cayeux (ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales)
> Non, il n’y aura pas de baisse des dotations des collectivités durant le quinquennat. Nos collectivités assument 70% de l’investissement public civil : être à leurs côtés est notre devoir. Notre méthode de travail : un dialogue constructif et responsable avec elles.

 

Clément Beaune (ministre délégué chargé des Transports)
> Soutenir le pouvoir d’achat et l’écologie, c’est aider chacun à prendre les transports publics.

> Le fret, le transport propre, notre priorité. C’est vert et c’est utile. Nous continuerons.

 

Olivier Klein (ministre délégué chargé de la Ville et du Logement)
> Je veux agir autant sur l’urbain que sur l’humain. La politique de la ville, c’est du sur-mesure.

> Il faut produire plus, tout type de logement", lance-t-il. "On sait que les Français ont besoin de se loger. C'est extrêmement important pour eux. Dans leur quotidien, on se demande tous quand on a des enfants où ils vont s'installer dans quelques années, on sait que c'est de plus en plus difficile.

 

Laurence Boone (secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> Face à l’agression russe de l’Ukraine, l'UE a répondu avec fermeté et solidarité. Elle se prépare, ensemble, à sortir de sa dépendance au gaz russe. Elle a œuvré depuis le premier jour pour sortir les céréales d’Ukraine et éviter une crise alimentaire mondiale.

 

Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> L’Assemblée doit être un lieu où l’on respecte la séance, ses collègues et surtout les Français. Nous devons être respectueux des idées contraires : nous ne sommes pas tous d’accord dans l’hémicycle, nous sommes tous légitimes à y siéger.

> Notre assemblée n’a jamais été aussi diverse, aussi représentative des Français ! C’est aussi en montrant l’utilité de l’Assemblée que nous réussirons à ramener les citoyens vers les urnes.

> Une Assemblée qui débat, c'est une Assemblée qui sert à quelque chose et c'est ce que les Français souhaitent.

> Je ne veux pas d’une Assemblée qui soit trop lisse. Elle est plus représentative des équilibres politiques du pays, mais aussi des tensions qui le traversent. Il faut que chacun respecte les règles du jeu.

> Je propose une nouvelle méthode de travail pour que chacun, gouvernement compris, puisse prendre le temps de la discussion, de la négociation et de la concertation. C’était important avant, c’est désormais indispensable.

 

Partis politiques

● LaREM (futur Renaissance)
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Benjamin Haddad (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> Au delà des moyens qui doivent être renforcés, le discours politique compte. Quand on dit « la police tue », on jette l’opprobre sur toute une profession qui protège les Français.

> « Je vois beaucoup d’enthousiasme dans cette assemblée pour augmenter la dépense publique, augmenter les taxes. J’aimerais trouver un jour le même enthousiasme pour réduire la dépense publique. » D’accord avec Bruno Le Maire.

> Suppression de la redevance: 138 euros de gain de pouvoir d’achat pour 23 millions de foyers. Une mesure de plus votée pour protéger les Français face à l’inflation.

> Nupes et RN proposent le rétablissement de l’ISF lors du débat sur la loi de finances rectificative. Démagogie totale. La Majorité s’y oppose et le rejette.
Notre ligne: pas d’impôt supplémentaire. La seule garantie de pouvoir d’achat à long terme est la société du plein emploi. Ça passe par une fiscalité incitative pour la création d’entreprises et l’embauche.

> Notre action pour la sécurité des Français:
- 10 000 policiers recrutés pour une présence multipliée par deux sur le terrain;
- 8 500 magistrats et greffiers en plus pour une justice plus rapide et plus efficace.
Les Français demandent un renforcement du régalien, nous devons l’entendre.

 

Guillaume Kasbarian (député)
> En septembre, entre l'action de l'Etat et les engagements de Total, ce sera 50 centimes de moins pour l'essence payée par les Français. Puis nous devrons cibler nos efforts sur ceux qui travaillent.

 

● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> Félicitations Agnès Pannier-Runacher pour ses annonces favorisant la sobriété énergétique : nouveau décret pour prévenir le gaspillage de l’énergie dans les commerces et généralisation de l’interdiction de la publicité lumineuse la nuit.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> Nous avons su acheter ensemble des vaccins. Pour continuer à nous protéger, nous devons apprendre à acheter ensemble des matériels militaires. La défense européenne sert à cela: à rendre notre Europe plus sûre.

> La Russie de Vladimir Poutine organise une internationale du crime de guerre pour lui venir en aide. Car contrairement à ce qu’elle dit, la Russie de Vladimir Poutine est isolée dans sa sale guerre. L’UE fait bien de sanctionner ces mercenaires [qui travaillent pour elle].

> Petit récap des amis de Marine Le Pen:
- Steve Bannon, coupable d’entrave au Congrès américain
- Viktor Orban, qui regrette Trump et courtise Poutine
- Matteo Salvini, allié aux néofascistes italiens
- Vladimir Poutine, responsable de crimes de guerre.
Respectable le
RN???

> Quelqu’un pour dire à Alexis Corbiere que l’ORTF était financée par la redevance ? Quelqu’un pour lui rappeler que son leader Mélenchon ne défend la liberté de la presse ni en Russie, ni en Chine, ni à Cuba ?

 

 

La quotidienne centriste du 24 juillet 2022. Depuis 6 mois, Poutine fait la guerre à la démocratie qui doit l’emporter

Cela fait donc six mois – depuis le 24 février – que Vladimir Poutine a décidé d’envahir l’Ukraine et de faire la guerre à la démocratie.

Cette dernière a réagi en soutenant sans condition l’Ukraine par le biais de tous les pays où règnent vraiment la liberté.

Parce qu’il en va de l’avenir de celle-ci si jamais le despote du Kremlin venait à gagner et qu’il ne manquerait pas d’affirmer que sa victoire est d’abord celle face à l’Occident où règne un régime de la démocratie républicaine libérale honni par lui mais aussi par nombre de gouvernements autocratiques et totalitaires dans le monde.

C’est pourquoi le soutient de l’Ukraine de la part des Etats-Unis, de l’Union européenne et de pays comme le Canada, le Royaume-Uni ou le Japon est indispensable et un impératif pour que la liberté triomphe, en tout cas qu’elle endigue cette montée plus qu’inquiétante du totalitarisme sur le continent européen et qu’elle envoie un message à tous ses ennemis, des dirigeants de la Chine à ceux de la Turquie en passant évidemment par ceux de la Russie mais aussi des autocrates comme Orban ou Bolsonaro ainsi qu’à tous les partis extrémistes des démocraties comme le RN et LFI en France, qu’elle est prête au combat sans faiblesse.

Un message que les pays démocratiques ont réussi jusqu’ici à tenir malgré quelques couacs mais qui reste malheureusement fragile puisqu’à l’intérieur même de ceux-ci des forces sont prêtes à le remettre en question comme c’est le cas, par exemple, en Italie.

Faillir serait le pire scénario qui pourrait survenir pour le monde démocratique car cela impliquerait sans nul doute des conséquences négatives immenses à travers la planète.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]