samedi 2 mars 2019

Actualités du Centre. Paroles centristes: Europe, Grand débat, violences politiques…

Voici une sélection des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux.

Emmanuel Macron (Président de la république)
- Grand Débat: je n’ai pas cet engagement quotidien, je ne passe pas ces heures de débat pour ne rien en faire. Ce n’est pas simplement une séance d’écoute avant de passer à autre chose. Des décisions seront prises, des chantiers ouverts.
- Le pays a besoin d’un retour au calme. La situation que nous vivons n’est plus compréhensible par nombre de concitoyens, et [il faut que] chacun revienne au civisme, à la civilité, à la capacité de vivre ensemble et à accepter les accords et désaccords. - Une société démocratique dans laquelle chacun peut exprimer le moindre de ses désaccords, y compris dans la violence la plus extrême, c’est intolérable, et à la fin c’est la négation de la démocratie.
- Nombre de manifestations se tiennent déjà sans autorisation, a rappelé le chef de l’Etat, et interdire les manifestations serait sans effet. Est-ce que nous pouvons aller plus loin? J’ai décidé de ne pas revenir à l'Etat d'urgence. On ne décide pas l’Etat d’urgence quand il y a des tensions sociales dans le pays. Nous avons fortement renforcé les sanctions, elles seront encore renforcées, maintenant chacun doit revenir à la raison. J’espère que les semaines qui viennen  permettront de voir une décrue. 

Nathalie Loiseau (LREM, ministre)
Quand on [Marine Le Pen] n'a pas de projet, on raconte n'importe quoi et on essaie de dresser les gens les uns contre les autres. »

Sébastien Lecornu (ministre)
Merci Monsieur Alain Juppé pour votre engagement pour la France et les Français.

Isabelle Florennes (MoDem, députée)
Il est essentiel de passer à une nouvelle étape de décentralisation c'est-à-dire permettre aux collectivités territoriales de décider des politiques publiques adaptées à leurs territoires.

Maud Petit (MoDem, députée)
Les gens ont compris l'intérêt du Grand débat national et ils y participent, nous le voyons sur le terrain. Je souhaite que les messages qui en découlent soient entendus.

Guy Verhofstadt (Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe, (ADLE, président)
- La meilleure nouvelle de l’Eurobaromètre reste cependant les projections pour les européennes de mai prochain. Un double mouvement de l’opinion ouvre en effet des perspectives intéressantes pour le Parlement européen, avec, d’une part, l’apparition d’un plafond de verre électoral, limitant les ambitions des forces eurosceptiques et europhobes et, d’autre part, la fin de l’hégémonie des conservateurs du PPE et des sociaux-démocrates du S&D, les contraignant à enfin élargir et diversifier la majorité parlementaire. Les centristes européens, déjà forts du MoDem, peuvent compter sur le renfort de LREM afin d’ancrer la future coalition dans un projet pro-européen cohérent, en particulier pour l’investiture de la Commission européenne.
- [L’Eurobaromètre] vaste enquête d’opinion est un réconfort et un encouragement pour le camp pro-européen qui montre que partout l’attachement à l’UE est largement majoritaire. Les critiques ne manquent pas bien sûr, et à bon escient contre le fonctionnement de l’UE. Toutefois, il ressort que les Européens veulent des solutions européennes pour répondre aux défis mondiaux auxquels sont confrontés leurs pays, que ce soit en matière de défense et de diplomatie, d’asile et d’immigration, d’environnement et d’énergie, de protection des données, d’orientations économiques...
- Seule une démocratie paneuropéenne, et non plus l’addition de vingt-sept démocraties nationales, pourrait faire émerger des institutions représentatives et réduire l’influence des forces hostiles à l’union politique.