dimanche 14 novembre 2021

La quotidienne centriste du 14 novembre 2021. La COP26 n’a rien réglé, comme d’habitude…

Posons la problématique comme suit: aucun pays, aucun dirigeant et aucun citoyen de n’importe quel pays ne souhaite une catastrophe climatique et environnementale mais devant la menace, aucun pays ne prend les décisions nécessaires pour éviter une potentielle catastrophe que toutes les projections issues des études scientifiques nous prédisent.

Ainsi, les résultats de la COP26 sont, au minimum, très décevants, au maximum, montrent toujours la même irresponsabilité de l’Humanité face à son destin.

Alors, pourquoi les mesures décidées et mêmes les engagements annoncés – qui n’engagent que ceux qui les croient – sont-ils aussi éloignés de ce qu’il faudrait qu’ils soient?

Il y a évidemment de nombreuses raisons qui sont propres à chaque pays mais on peut dégager trois d’entre elles qui sont communes à tous.

D’abord parce que, quelque part, les humains se croient plus fort que la réalité, qu’ils pensent pouvoir éviter la catastrophe avant qu’elle ne survienne avec cette sorte d’hubris qui leur a joué si souvent de mauvais tours.

Ensuite, parce que l’Histoire fourmillent d’exemples qui nous enseignent que les humains refusent la plupart du temps le réel anxiogène et, donc, n’agissent pas en conséquence face aux menaces qu’il recèle, attendant d’être mis devant le fait accompli et qu’il n’y ait plus d’échappatoire possible, en somme quand il est déjà trop tard pour éviter la catastrophe…

Enfin parce qu’aucun dirigeant n’a le courage de mettre son peuple à la diète, sachant qu’il en paiera les conséquences.

Ce qui signifie que les citoyens, tout en reconnaissant le danger qui pèse sur eux, ne sont pas prêts à accepter des mesures qui pourraient impacter leur niveau de vie dans les pays développés et empêcher celui-ci de progresser dans les pays émergents et en voie de développement.

Des citoyens qui, pris chacun dans leur continent, dans leur pays et dans leur région, pensent que, eux, ils pourront échapper à un cataclysme sauf si, déjà, ils sont impactés directement et visiblement par le réchauffement climatique.

Ces constations ne respirent pas l’optimisme, c’est le moins que l’on puisse dire.

C’est d’ailleurs pour cela que les réalistes espèrent que notre science et notre technologie seront à même de trouver des solutions et pallieront l’irresponsabilité de l’Humanité.

C’est un pari qui peut être gagné mais qui, à l’inverse, peut être perdu…

Mais il semble, de sommets mondiaux et sommets mondiaux sur la question que c’est le vrai seul espoir tangible.

D’ailleurs, n’est-ce pas cette science et cette technologie qui ont permis nombre d’avancées actuelles et non le changement des comportements humains qui, lui, n’a eu des effets qu’à la marge?

Constat désolant, sans doute, mais qui nous oblige à investir de plus en plus dans la science et la recherche et développement tout en espérant, qu’en parallèle, une vraie conscience émerge enfin.

Mais un parieur professionnel ne miserait sans doute pas beaucoup sur la survenance celle-ci…

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

Propos centristes. France – 13 novembre 2015 / COP26 réussie mais… / Forum de la paix / Fabriqué en France / Nucléaire / Déforestation / Biélorussie / Lybie / UNESCO…

Voici une sélection, ce 14 novembre 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

► Emmanuel Macron (Président de la République)
La paix, la démocratie, la stabilité. Voilà ce que demande le peuple libyen. C’est le sens de notre action internationale en Libye. Aujourd’hui, j’ai réuni à Paris les acteurs engagés dans cette voie.
Pour la première fois de son histoire, la Libye élira son Président. Elle élira aussi des députés. Le peuple est invité aux urnes le 24 décembre prochain. La communauté internationale s’engage à ce que le scrutin puisse se tenir.
300 mercenaires vont se retirer de Libye. Ce n’est que le début d'un processus indispensable à la stabilité et à la paix de la Libye. Avec nos partenaires, nous appelons au départ de tous les mercenaires, de toutes les forces armées étrangères.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)
[Discours à l’occasion du 75e anniversaire de l'Unesco]
(…) Voilà 75 ans que l'Unesco est au service de l'idéal de l'humanisme mondial. En 1942, alors que le bruit et la fureur s'abattent sur le monde, certains mesurent que face à l'horreur des camps d'extermination, c'est le concept même d'humanité qui se joue dans ce conflit mondial. C'est là que des hommes comme Paul Valéry, Henri Bonnet ou René Cassin défendent pour la première fois la nécessité d'une conférence en faveur du développement de la culture et de l'éducation. Ils affirment que c'est d'abord dans l'esprit des hommes qu'il faut construire la paix.
C'est donc ici, à Paris, que naît l'Unesco. Elle mènera désormais la seule guerre juste, la seule qui vaille d'être menée, celle contre l'ignorance. C'est la première fois que l'humanité à l'unisson se donne pour but de faire partout progresser les valeurs universelles héritées des lumières. Aujourd'hui, voilà donc 75 ans que l'Unesco porte cette ambition dans l'ensemble de ses domaines de compétences.
Le premier, ce fut d'abord celui de préserver un patrimoine universel commun, protéger l'art mondial, c'est défendre l'indivisible héritage dont a parlé André MALRAUX. C'est une idée immense après les censures, les stigmatisations et les autodafés que de considérer comme universel ce que chaque civilisation, chaque culture a produit de plus beau. C'est dans cet esprit que dès 1972, l'Unesco conçoit la convention du patrimoine mondial qui protège les trésors de l'humanité, dont 49 font l'orgueil de la France.
L'Unesco est donc partout mobilisée, non seulement pour défendre l'héritage commun, mais pour promouvoir et développer la culture vivante. Ces derniers mois, la pandémie, en privant des millions de personnes de l'accès aux œuvres de l'esprit, a rappelé que sans elle, il n'y a pas de lien social. Par ailleurs, face à l'uniformisation culturelle qui lamine les identités particulières et le génie des peuples, je veux rappeler le soutien de la France en faveur de la diversité des expressions culturelles, qui s'est notamment traduite par la convention de 2005.
Il va sans dire qu'on ne peut pas garantir un accès universel à la culture sans assurer au préalable l'accès à l'éducation. C'est le rôle central que s'est fixé l'Unesco en menant partout une politique d'alphabétisation efficace, et notamment dans les pays en crise. La réunion mondiale sur l'éducation, qui s'est tenue avant hier, a de nouveau mis en avant la nécessité impérieuse de financer à un juste niveau l'éducation dans l'ensemble des pays du monde, ainsi que l'a souligné le président de la République française.
Dans un monde qui se transforme en permanence, votre institution a montré qu'elle savait se renouveler et répondre aux nouveaux défis. Dans l'ensemble de ses autres domaines de compétences, le bilan de l'Unesco est considérable. Il m'est impossible d'entrer dans le détail de ce travail immense, mais je veux citer l'importance des travaux de la Commission océanographique, du travail engagé sur la bioéthique ou encore du Programme international pour le développement de la communication, qui défend le pluralisme et la liberté des médias.
Véritable conscience des Nations unies, l'Unesco a toujours fait preuve d'une grande lucidité sur l'état du monde et sur ses capacités d'intervention. Aujourd'hui, maillon indispensable du système multilatéral, elle doit plus que jamais se dresser devant la montée des impérialismes et des intolérances qui menacent la notion même de communauté internationale.
En ce sens, au cours des quatre dernières années, l'Unesco a su faire preuve d'une agilité et d'une réactivité en tous points remarquables. J'ai pu ainsi apprécier le travail de votre organisation à Mossoul, largement détruite par de longs mois de guerre, et que l'initiative lancée par l'Unesco permet aujourd'hui de faire renaître. Je salue aussi le travail de votre organisation au Liban avec l'initiative Li Beirut.
Non contente de répondre aux situations de crise, l'Unesco s'est également projetée vers l'avenir. À cet égard, il faut saluer les deux chantiers clés que vous avez décidé d'ouvrir.
Le premier, c'est la réflexion engagée sur l'éthique de l'intelligence artificielle car pour avoir du sens, le progrès technologique doit servir l'épanouissement des populations.
Le second en faveur de l'Afrique, où l'Unesco encourage une culture de la paix et du développement durable, ainsi que l'éducation des filles, qui sont autant de conditions nécessaires au maintien et au renforcement de l'égalité entre les femmes et les hommes.
À cet égard, la prise du pouvoir par les talibans en Afghanistan, nous rappelle l'urgence de ces problématiques qui ne sont évidemment pas seulement africaines. Là-bas aussi, l'éducation des filles, la liberté de création artistique et la liberté des journalistes sont directement menacées. Partout où l'Unesco tentera de dresser la raison contre le fanatisme, l'obscurantisme et la violence faite aux femmes, il trouvera la France à ses côtés.

 

Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
Les organisations internationales forment l'armature du système multilatéral auquel nous sommes très attachés. (…) Dans l’avenir, nous voulons conforter cet engagement (envers les organisations internationales) en faisant en sorte que la France, et Paris plus particulièrement, deviennent un véritable carrefour de la coopération internationale et du développement durable.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)
La COP26 aura été une nouvelle étape du combat climatique, même s’il nous reste beaucoup de chemin à parcourir. Le pacte de Glasgow est un compromis utile qui finalise les instruments de l’Accord de Paris. Une COP est une accélération, pas une conclusion. Continuons.

- [COP26] Il y aura bien un «Pacte de Glasgow». Jusqu'au dernier moment nous aurions pu échouer, ce ne sera pas le cas. C'est un compromis entre des exigences très différentes, mais qui fait avancer le combat climatique, notamment en finalisant les instruments de mises en œuvre de l'Accord de Paris. Comme toujours avec la transition écologique, il nous reste beaucoup de chemin à parcourir, mais cette COP aura été utile. Ce n'était pas la COP de la dernière chance, mais celle de l'action. La COP, c'est une accélération, pas une conclusion. La pression a fonctionné : il n'y a eu ni recul ni statu quo, mais des avancées. Le combat climatique se porte mieux après cette COP. On va, à ce stade, toujours vers un réchauffement très important qui n'est pas en phase avec les objectifs de l'accord de Paris et qui n'est pas soutenable pour la planète ; mais on est entrés dans le dur, on se confronte aux conséquences économiques et sociales du changement climatique. Il y a des obstacles, c'est normal. Mais il faut persévérer, car nous n'avons pas le choix.

- C'est un tournant pour les négociations climatiques puisqu'on parle pour la première fois très clairement de la diminution des énergies fossiles. Depuis deux cents ans, nous sommes drogués aux énergies fossiles. Il faut sortir de cette addiction, et ce en quelques années. Le combat est colossal. Mais c'est la preuve de l'utilité des COP! Elles rendent possible ce type d'engagement et permettent d'accélérer le changement. 

- Je vois comme un point positif tous ces engagements climatiques, même si certains sont lointains. C'est toujours une avancée. Par exemple, l'Inde, qui n'avait jamais pris ce genre d'engagement, a annoncé viser la neutralité carbone d'ici à 2070. Elle s'engage dans un processus vertueux. La COP a permis d'enclencher une dynamique positive : 152 pays, qui représentent près de 90% des émissions de gaz à effet de serre, ont remis des contributions rehaussées ; 82 pays ont désormais la neutralité carbone dans leurs objectifs, soit 13 de plus qu'avant la COP. Certains pays ont aussi déposé une stratégie précise de long terme expliquant comment ils vont mettre en œuvre leurs engagements. On a signé une alliance pour réduire les émissions de méthane de 30% entre 2020 et 2030, une autre pour se réengager sur la lutte contre la déforestation à l'horizon 2030. Certains États, comme la Pologne ou le Canada, se sont engagés à sortir du charbon. Tous ces engagements sont une bonne nouvelle. Mais il ne faut pas en rester là. Il faut entrer dans l'action concrète et surveiller leur réalisation, comme le font la France et l'Union européenne avec le projet Fit for 55 de baisse de 55% des émissions du continent d'ici à 2030. 

- Il demeure essentiel de conserver cet objectif car nous avons des rapports scientifiques précis qui nous montrent la différence entre un monde à +1,5°C et un monde à +2°C : il y a une forte dégradation des conditions de vie. Plus on fait d'efforts, plus on baisse cet objectif, mieux c'est. Baisser les bras n'est pas une option. À Paris, en 2015, on évoquait un réchauffement de 4°C à l'horizon 2100. Avant le début de cette COP, l'ONU l'estimait à 2,7. Ça veut bien dire que l'accord de Paris fonctionne et que les choses ont bougé. À Glasgow, avec les nouveaux engagements, l'Agence internationale de l'énergie estime qu'on sera à 1,8°C, l'ONU à 2,1°C. Mais il faut rester prudent : sans moyen de vérification, sans mesure concrète, ces engagements ne sont que des mots. 

- C'était le cœur des négociations de cette COP : finaliser les outils opérationnels prévus par l'accord de Paris. L'article 13 vise à mettre en place des outils pour assurer la transparence, des tableaux de suivi qui nous permettront de savoir où en est chaque pays par rapport à ses engagements. Il faut pouvoir mesurer les avancées qui ont été faites. Il faut un baromètre précis. L'accord de Paris prévoit aussi la mise en place d'un marché carbone mondial qui soit fiable, qui permette réellement de s'échanger des crédits carbone en toute confiance : c'est l'article 6. Peu de sujets de coopérations internationales sont aussi complexes et ambitieux, ça demande donc de longues négociations. Sur ces deux points nous avons réussi à aboutir, c'était très loin d'être gagné, c'est un très beau résultat de la COP26.

- Grâce à cette COP, la Chine s'est engagée à ne plus financer de centrales à charbon à travers le monde. Il faudra aller plus loin parce que ça ne concerne pas la production de charbon sur son territoire, mais c'est une avancée très significative. Quand la Chine prend des engagements, elle les tient, car il y a une pression internationale. Tout le monde doit se mobiliser, car les conséquences du changement climatique sont visibles partout. La Chine, comme tout le monde, devra rendre des comptes. On ne peut plus s'isoler sur le terrain international. Mais, par exemple, la déclaration commune entre la Chine et les États-Unis cette semaine à Glasgow dans un contexte de fortes tensions diplomatiques montre que l'écologie peut être un facteur de paix. 

- En matière de diplomatie climatique, ce ne sont pas forcément les systèmes de sanctions qui fonctionnent le mieux. Ça fonctionne de toute façon par consensus. 

- Il faut se souvenir d'où nous revenons. Après la COP21, nous avons connu une période où le multilatéralisme a été bousculé. Cette COP est la première depuis le retour des États-Unis dans l'accord de Paris. On sort d'années difficiles durant lesquelles la première puissance mondiale n'était pas là, et ça se ressent forcément sur les finances climat. Certains pays développés n'ont pas tenu les engagements pris en 2009 et ça a réduit la confiance des pays en développement. Mais la France a tout fait pour maintenir l'esprit de l'accord de Paris, et avec cette COP de Glasgow on constate qu'il est toujours vivant. La France a tenu ses engagements en rehaussant de 5 à 6 milliards d'euros sa contribution annuelle. Il faut désormais atteindre les 100 milliards de dollars le plus tôt possible et rééquilibrer l'effort financier en faveur de l'adaptation. Les efforts doivent continuer, chacun doit prendre sa juste part. 

- Je n'ai qu'une seule pression, celle du dérèglement climatique. Je suis très heureuse d'avoir signé cet accord. Car la réussite de l'accord de Paris et de la lutte contre le dérèglement climatique implique nécessairement de tourner la page des énergies fossiles. Ça passe par des décisions fortes et cohérentes. La France figure parmi les pays les plus ambitieux en matière climatique. Elle avait pris l'initiative, avec la mise en place de la coalition Export Finance for Future. Cet accord vient donc compléter le travail que nous avons déjà mené. Avec cette déclaration, nous mettons fin aux financements export pour les futurs projets d'énergies fossiles qui ne comportent pas de dispositif de captage-stockage [CSC] du CO2 dès fin 2022. Mais nous allons plus loin : Nous avons cessé tous les financements dès 2020 pour le charbon. Et nous allons plus loin : dès 2025 pour le pétrole et au plus tard en 2035 pour le gaz. Avec Bruno Le Maire, nous avons par ailleurs avancé la clause de revoyure à 2022 pour le gaz. Nous avons également rejoint la coalition Beyond Oil and Gas pour accélérer l'abandon progressif de la production de combustibles fossiles et aider les gouvernements à respecter leurs engagements en la matière. La France a engagé ce mouvement dès 2017 avec la loi d'interdiction de recherche et d'exploitation des hydrocarbures sur notre territoire. 
(…) Quelques jours avant la COP, lors du Climate Finance Day, nous avions décidé d'accélérer le calendrier sur cette question et de réviser notre stratégie en 2022 sur toutes les énergies fossiles, pas uniquement sur celles qui utilisent la capture et la séquestration du carbone. Nous avons donc pris le temps de regarder dans le détail le contenu de ce texte pour nous assurer de sa cohérence et de sa bonne articulation avec la trajectoire française de sortie ferme des financements fossiles. C'est désormais le cas. La France a un leadership à assumer en matière climatique et continuera à être au côté des ambitieux. C'est ce que nous faisons. 

- [Nucléaire] Dès la publication du rapport de RTE le 25 octobre, j'ai annoncé que des décisions rapides devaient être prises pour être à la hauteur des enjeux climatiques et de sécurité d'approvisionnement dans les décennies à venir. Nous devons atteindre la neutralité carbone en 2050 et faire face à une hausse forte et rapide de la consommation électrique du fait de l'électrification de nos voitures, nos chauffages, notre industrie, qui n'était pas anticipée par les experts il y a peu de temps. Le Président a donc fixé un cap clair qui repose sur trois piliers: réduire fortement la consommation globale d'énergie, développer immédiatement et massivement des énergies renouvelables, qui sont les plus rapidement déployables, et construire de nouveaux réacteurs nucléaires pour permettre, à partir de 2035 et en complément des renouvelables, la poursuite de l'électrification des usages et le remplacement d'une partie des réacteurs nucléaires qui arriveront en fin de vie. L'objectif prévu par la programmation pluriannuelle de l'énergie de passer de 70% à 50% de nucléaire dans notre mix électrique est toujours le même.

- La position française sur le nucléaire est ancienne et connue: le gouvernement considère que c'est une énergie décarbonée, donc nécessaire pour atteindre les objectifs climatiques de l'Europe. Pour le gaz, nous avons des pays en Europe qui sont encore très dépendants du charbon, comme la Pologne, dont le mix en ­dépend à 70%. Or, pour baisser les émissions et atteindre l'objectif de 2030, il faudra aller très vite. Il faut les aider avec des projets d'énergies renouvelables, mais certains pays vont avoir besoin de passer par une transition au gaz, qui est deux fois moins émetteur que le charbon. C'est une transition qui est considérée comme acceptable à partir du moment où leurs émissions vont baisser. Il faut être pragmatique et réaliste. Ce qui est proposé à la Commission, c'est que la taxonomie ne concerne qu'une utilisation d'appoint du gaz, de façon très encadrée dans le cadre d'une transition.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
La France ne sera jamais une puissance moyenne. France rime avec grandeur. Le message de mon livre est clair : la France doit être sûre de son destin.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
C’était il y a 6 ans. Hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015. La France n’oubliera jamais.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
6 ans déjà. Leur souvenir ne nous quittera jamais. Pensées pour toutes les victimes des attentats du 13 novembre et leurs proches.

 

Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
Le financement des établissements d’enseignement supérieur est une priorité que je porte depuis 5 ans : avec plus d’un milliard € depuis 2017, nous sommes au rendez-vous de nos engagements grâce à la loi Recherche. Une confiance renouvelée dans nos établissements d’enseignement supérieur avec 13,2 milliards€ notifiés fin octobre, en hausse de 344 M€ par rapport à 2021.

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)
- 6 ans que la France est en deuil. Elle n’oubliera jamais les victimes du 13 novembre 2015, ni les blessés, ni leurs proches. Elle continuera à combattre le terrorisme islamiste partout où il se trouve, sans relâche.

- Lorsque le Président parle de son bilan, c'est l'esprit de responsabilité : où il en est, où il va. Les oppositions, c'est l'esprit de revanche depuis 4 ans : s'allier pour refermer la parenthèse Macron et revenir dans leur débat droite-gauche artificiel.

- Je ne vois les fonctionnaires ni comme des boucs émissaires, ni comme une clientèle politique à qui on peut promettre n’importe quoi. Toutes les surenchères de la campagne à leur sujet trahissent une vision de l’Etat défaillante à gauche comme à droite.

- Aujourd'hui en 2021/2022, nous avons le même nombre de fonctionnaires qu'en 2017. Simplement, ils ne font plus la même chose.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)
- 13 novembre. Il y a six ans, des attentats islamistes volèrent la vie de 131 victimes et endeuillèrent notre pays tout entier. La République fait bloc et se souvient. Pensées émues aux disparus, aux rescapés et à leurs proches.

- Demander plus de droits pour les femmes n'enlève rien aux hommes.

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
- Parce que l’indopacifique est une région clé pour la France, nous défendons avec nos partenaires européens un espace libre & ouvert, fondé sur le respect du droit face aux tensions politiques et commerciales chinoises.

- [13 novembre 2015] Souvenons-nous. Des vies fauchées par la barbarie islamiste, des familles brisées. 6 ans après, la justice passe et la France est debout face au terrorisme.

- Pourquoi le commerce international est il important pour la France ? Parce que les exportations représentent 4 millions d'emplois en France… ce qui veut dire que 14% des emplois en France dépendent de ces exportations européennes. Simple. Efficace. Concret.

- Elles sont 136 000 entreprises exportatrices, ce qui est le record depuis 20 ans ! Malgré la crise, elles ont fait le choix de l’international. C’est notamment lié à la mobilisation de l’Etat et à notre soutien à l’export.

 

Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)
Depuis plusieurs semaines et le début du procès, les témoignages des victimes des attentats du 13 novembre et de leurs proches nous saisissent d'effroi et d'admiration pour leur courage. En ce jour si particulier [du 13 novembre], plus que jamais nous pensons à eux.

 

Olivier Dussopt (ministre chargé des Comptes publics)
- Ils sont 130 à avoir été emportés par la fureur criminelle le 13 novembre 2015. Leur souvenir nous oblige et nous engage à ne rien céder au terrorisme islamiste.

- Le Pass sanitaire c’est avant tout ce qui nous permet de vivre. Il permet à l’économie de fonctionner, aux commerces de rester ouverts. Cela permet aussi à la France d’avoir la croissance la plus forte d’Europe et le taux de chômage le plus bas depuis 15 ans.

- J’ai toujours considéré, quand j’étais maire puis député et aujourd’hui au gouvernement, que la sécurité n’est pas une notion de droite ou de gauche. Les plus exposés à la délinquance ou à la criminalité sont les plus fragiles et les plus précaires. 

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
- Nous nous souvenons de chaque victime du 13 novembre 2015. Le procès qui se déroule aujourd’hui en redonnant la parole aux victimes et à leurs proches, en ménageant aussi les droits de la défense, rappelle la puissance de notre Démocratie à ceux qui ont tenté de la mettre à terre.

- L'Europe a un rôle essentiel à jouer pour une concurrence loyale : pour avoir accès à notre marché intérieur, les entreprises doivent jouer à jeu égal avec les nôtres, et avoir notamment une exigence environnementale. Ce sera un de mes combats lors de la présidence française de l’Union européenne.

- L'objectif du gouvernement est très clair : que chacun puisse trouver un travail, et puisse vivre dignement de son travail.

- Suppression de la taxe d'habitation, baisse de l'impôt sur le revenu, augmentation de la prime d'activité : nous avons agi pour le pouvoir d'achat, et allons continuer de creuser ce sillon pour améliorer le reste à vivre. La meilleure réponse : un emploi pour chacun.

- Au-delà de l'enjeu essentiel de la formation dans laquelle nous investissons beaucoup, nous devons rendre les métiers industriels plus attractifs. L'industrie d'aujourd'hui n'est pas celle des années 70 : il est urgent que nous changions de regard sur elle.

- Dans les années 2000, nos prédécesseurs rêvaient d'une France sans industrie. Aujourd'hui, nous revendiquons la vocation industrielle de notre pays et soutenons 624 projets de relocalisation depuis un an. « L’usine » ne doit plus être un gros mot.

- Acheter du Fabriqué en France, c'est un acte citoyen et un acte d'engagement. C'est une façon de soutenir nos emplois et de préserver notre planète.

- Voitures électriques : le résultat de la politique économique du Président Emmanuel Macron, c'est une multiplication par 10 du nombre d'immatriculations de véhicules électriques depuis 2017, grâce à la prime à la conversion et au bonus écologique.

- Nous déployons une chaîne de production complète de la batterie électrique en France et en Europe.

 

Alain Griset (ministre chargé des Petites et moyennes entreprises)
Le «fabriqué en France», c’est la garantie d’un produit de qualité, responsable et durable. C’est aussi notre souveraineté retrouvée.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)
- Depuis quand le travail serait une valeur de droite ? Il est fondamental que chacun puisse avoir un vrai travail, un vrai salaire. C’est le sens de nos actions sur l’apprentissage ou le plan 1 jeune 1 solution.

- Le virus ne prend pas de vacances pendant Noël donc oui, le pass sanitaire continue, et les contrôles aussi pour nous préserver collectivement. 

 

Nadia Hai (ministre chargée de la Ville)
C’était le 13 novembre 2015. La France meurtrie. N’oublions jamais. Hommage aux victimes et pensées pour leurs proches.

 

Brigitte Bourguignon (ministre chargée de l'Autonomie)
Nous sommes en train de construire un véritable service public de l'autonomie, grâce à la cinquième branche de la sécurité sociale. Par le travail, nous le renforcerons encore pour permettre aux aînés de vieillir chez eux plus longtemps

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
Se souvenir toujours de ce 13 novembre, penser toujours aux victimes, à leurs familles et leurs proches, à la dignité et au combat que nous impose leur mémoire.

 

Bérangère Abba (secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)
- Le Pacte de Glasgow a été adopté ce soir par les 196 pays parties à la COP26 clôturant la 26e conférence des Nations Unies sur le climat. De vraies avancées dans la réduction des émissions des gaz à effet de serre, sur les règles d’application de l’Accord de Paris et sur la place de la nature. Des déceptions aussi…

- Tous ces visages, ces sourires, autant de vies emportées par la folie meurtrière le 13 novembre 2015 et combien de familles et de proches plongés dans le drame et l’indicible… Ce 13 novembre la France a connu l’horreur. Chaque jour nous trouvons forces et courage en vos regards.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
- La laïcité cette clef de voûte de notre édifice républicain qu'il faut aujourd'hui plus que jamais défendre. La laïcité n'est pas une opinion c'est la liberté d'en avoir

- Il y a 6 ans, la France était frappée par le terrorisme islamique. 6 ans après, ces visages et ces noms nous unissent et nous renforcent. Mes pensées vont aux victimes du 13 novembre 2015. N’oublions jamais.

- Notre pays a besoin de ses 1000 MJC. Car elles font vivre les territoires et vivre la culture, notamment pour nos jeunes.

- Le Service national universel [SNU] est un temps qui va permettre de renforcer notre cohésion nationale et le sentiment d'appartenance de nos jeunes à la France. C'est un moment pdt lequel faire République et de découverte des engagements possibles.

 

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
Au Conseil des ministres pour une gouvernance sociale de l’intelligence artificielle nous sommes tous déterminés à construire un cadre d’éthique et de régulation de l’IA. Un projet unique : rassembler scientifiques, chercheurs, gouvernements, société civile pour construire une IA en accord avec nos valeurs démocratiques. (…) Au moment où l’IA transforme le monde, nous devons accélérer et faire de cette gouvernance, la référence en matière d’éthique et régulation.

 

Olivia Grégoire (secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)
C'était il y a 6 ans. Au Stade de France, à nos terrasses, au Bataclan. Pensée émue et respectueuse aux victimes de la barbarie islamiste et à leurs familles. N'oublions jamais celles et ceux qui nous ont quittés ce triste soir du 13 novembre 2015.

 

Adrien Taquet (secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)
Il est de notre responsabilité, gouvernement comme acteurs privés de poser un cadre clair pour mieux protéger les mineurs dans l’univers numérique : c’est l’ambition de cet appel à l’action que le Président de la République a dévoilé au Forum de la paix de Paris.

 

► Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
- [13 novembre 2015] Il y a 6 ans l’effroi. Personne ne peut oublier cette nuit-là. Aujourd’hui nous n’oublions pas les victimes, ces 130 vies arrachées sans raison. Et c’est à ces vies que nous rendons hommage. Fluctuat nec mergitur.

- Dans ce quinquennat nous aurons fermé les centrales à charbon, interdit l'exploitation d’hydrocarbure, multiplier par 5 l’énergie solaire et par 3 l’éolienne. Ça ce sont des actes ! Nous devons accélérer et maintenir cette trajectoire, c’est justement l’engagement du président.

- L’allocution du président donnait une perspective pour le pays. Il a notamment engagé un chemin pour atteindre l’objectif zéro carbone. Nous le faisons en concertant, en écoutant les scientifiques pour bâtir une stratégie crédible. 

- Pologne / Biélorussie - Il y a d’abord un sujet humanitaire. Je crois que même si nous avons des désaccords avec la Pologne, elle doit accepter que nos forces Frontex européennes puissent traiter cette situation, en commençant par la mise à l’abris de ceux qui sont en danger.

 

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
13 novembre 2015. N’oublions jamais. Restons unis.

 

Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
- Oui, nous croyons au nucléaire ! C'est une force pour notre pays. Et nous faisons des investissements d'avenir comme sur l'hydrogène.

- La situation s'est inversée sur le front de l'emploi. Nous avons un taux de chômage à son plus bas niveau depuis 13 ans. Nous avons recrée de l'emploi industriel. Nous avons un record du nombre d'apprentis. Soyons fiers de ce qui fonctionne !

 

● UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]
Jean-Christophe Lagarde (président)

Si l'on veut être un minimum sérieux sur le climat, il n'y a plus de partenariat commercial et politique possible avec l'Australie. Qu'attend Emmanuel Macron pour s'opposer définitivement à l'accord commercial entre l’Union européenne et l’Australie?

 

● Parti radical
Laurent Hénart (président)

Mes pensées pour les victimes des attentats du 13 novembre. Souvenons-nous des victimes de tous les attentats et des personnes qui les aiment. Combattons sans relâche leurs auteurs et les idéologies qui les arment.

 

► Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Stéphane Séjourné (président du groupe Renew Europe au Parlement européen)
J'ai une pensée émue pour les 130 morts des odieux attentats du 13 novembre 2015, leurs familles, leurs proches. La lutte contre le terrorisme islamiste est une priorité européenne.

 

Nathalie Loiseau
- 13 novembre 2015. Ne jamais oublier. Ne jamais baisser les bras. Faire bloc. Défendre nos valeurs.

- Lukashenko :
- se maintient de force au pouvoir
- jette des milliers de Bélarusses en prison
- détourne un avion de ligne pour kidnapper un blogueur
- organise un trafic d’êtres humains massif
- laisse mourir des êtres humains de froid.
Jusqu’à quand ?

- L’une après l’autre, les compagnies aériennes qui transportaient les migrants vers le Bélarus reculent. La pression européenne semble en passe de fonctionner. La Pologne peut compter sur la solidarité de l’Union européenne.

- Varsovie refuse des garde-frontières européens mais accueille des militaires de l’OTAN. Face à des migrants. 87% des Polonais voudraient l’aide de l’Union européenne. Que pensent-ils des choix de leur gouvernement ?

- Partout, dans tous les conflits, les mercenaires ajoutent de la souffrance à la souffrance, de la guerre à la guerre. Leur départ de Libye est urgent, comme il faut empêcher qu’ils ne s’installent ailleurs.

 

Pascal Canfin
- Nous sommes les premiers au monde à mettre en place de telle règles du jeu qui vont garantir au consommateur européen que ce qu'il consomme sur un certain nombre de produits ne contribue pas à la déforestation tropicale. C'est très concret : on parle du chocolat et du café du matin, ou de la nourriture des animaux qui arrivent dans notre assiette tous les jours. Et en même temps c'est un texte qui touche à un élément fondamental du commerce international et de la souveraineté européenne. On va utiliser la puissance du marché unique pour fixer des règles d'accès à ce marché. On va apporter des garanties au consommateur européen et tirer les pratiques vers le haut. Ce texte ne pouvait être qu'européen car un pays membre seul ne peut pas restreindre l'accès au marché européen sur la base d'une norme seulement nationale. Des discussions identiques sont en cours aux Etats-Unis, où une partie des démocrates au Congrès est favorable à un texte équivalent. Mais pour l'instant, rien n'est décidé. L'Europe va servir d'exemple. Mais il y a encore des incertitudes sur l'ampleur de la réforme. 
Il y a d'abord la question du champ d'application. On évoque six produits : le café, le chocolat, l'huile de palme, le bois, le soja et le bœuf. Qu'en est-il du maïs et du caoutchouc? Qu'en est-il des coproduits, le cuir par exemple? Il est assez probable dans tous les cas que la dynamique enclenchée permette au Parlement d'élargir cette liste des matières premières. La deuxième question est : jusqu'où remonte-t-on dans le temps? Au moment où la loi est présentée? Et dans ce cas-là, tout produit issu de la déforestation avant 2021 est considéré comme ne l'ayant pas été? Ou bien est-on capables de remonter le temps? Nous possédons les données scientifiques par satellites sur la déforestation depuis 2014-2015. Au Parlement, nous préconisons donc de retenir la date de 2015. Mais il faudra voir quelle date retient la Commission. Cela sera un indicateur du degré d'ambition du texte. Enfin, il faudra voir si le texte évoque les seules forêts tropicales, ou si on inclut les autres écosystèmes comme le cerrado au Brésil.  
C'est quasiment acté : un contrôle ex ante sera mis en place. Une entreprise qui vend sur le marché européen un produit devra posséder des documents qui certifieront que celui-ci n'est pas issu d'hectares déforestés récemment. Si ce n'est pas le cas, ce produit ne pourra pas rentrer sur le marché. C'est un dispositif ambitieux puisqu'on ne parle pas d'un processus ex post, dans lequel les produits rentrent sur le marché et les contrôles interviennent des mois voire des années plus tard. Une fois la loi votée, vous ne rentrerez plus sur le marché européen si vous n'êtes pas capable de prouver que votre produit n'est pas zéro déforestation. 
(…) Les critères de déforestation seront établis dans la directive. Mais nous avons déjà des définitions internationales de ce qu'est un hectare déforesté, de ce que recouvre la notion de «zéro déforestation». On va donc transposer en droit européen ce qui a déjà fait l'objet de définition précise utilisée notamment par les entreprises pionnières depuis plusieurs années. 
L'objectif est d'aller vite. D'où l'importance que la Commission européenne fasse une bonne proposition mercredi pour qu'on parte d'un bon pied. Idéalement, on trouverait un accord sous présidence française. Car la France est le pays moteur en Europe sur ce sujet et ce texte sera une priorité de la France au sein du Green Deal. 

 

● Personnalités centristes
Jean-Pierre Raffarin (ancien premier ministre)
Monsieur Macron a un leadership fort mais un appareil faible peut être qu' Edouard Philippe peut être une solution pour lui pour une organisation de la majorité présidentielle plus puissante.