vendredi 9 juin 2023

Propos centristes. France – Attaque d’enfants à Annecy / Protéger les enfants Lutte contre le harcèlement scolaire / Baisse de la délinquance / Bon chiffre de l’emploi / Retraites à 64 ans / Plan canicule…

Voici une sélection, ce 9 juin 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> Attaque d’une lâcheté absolue ce matin dans un parc à Annecy. Des enfants et un adulte sont entre la vie et la mort. La Nation est sous le choc. Nos pensées les accompagnent ainsi que leurs familles et les secours mobilisés.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Elisabeth Borne (Première ministre)
> une tragédie effroyable a eu lieu ce matin à Annecy.
Des petits enfants ont été sauvagement attaqués par un individu dans un parc. Nous sommes bouleversés par cet acte odieux, inqualifiable. Quand ça touche des enfants, je pense qu'on est chacun touché au plus profond de nous-mêmes. Et aujourd'hui, c'est tout notre pays qui est sous le choc.
Mes premières pensées vont aux parents et aux enfants qui sont encore dans un état grave et aux adultes qui ont également été blessés. Et je voudrais vraiment saluer l'intervention des forces de l'ordre qui ont pu intervenir très rapidement et interpeller cet auteur. Et je voudrais aussi remercier les secours, les soignants qui ont immédiatement pris en charge les blessés et qui sont encore actuellement en train de les prendre en charge.
L'enquête permettra de préciser à la fois le parcours, le profil de cet assaillant et naturellement, toute la lumière devrait être faite. Mais aujourd'hui, c'est le temps de l'émotion et nous sommes ici avec le ministre de l'Intérieur, aux côtés des habitants d'Annecy, pour exprimer tout le soutien et toute la solidarité de la nation.

 

Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)
> À Luxembourg avec mes homologues européens pour adopter deux textes majeurs du Pacte Asile et Migrations européen. Une étape importante pour renforcer la lutte contre l’immigration irrégulière, agir en solidarité entre États membres et mieux organiser le traitement des demandes d’asile.

> En mai 2023, la délinquance a fortement baissé vs mai 2022 :
- 9,6 % sur les vols avec armes
- 21,3 % sur les vols violents sans arme
- 6,4 % sur les vols sans violence
- 1,3 % sur les vols de véhicules
- 5,8 % sur les violences sexuelles
Les évolutions sur les 5 premiers mois de l’année 2023 sont également positives par rapport aux 5 premiers mois 2022 :
- 6,4 % pour les vols avec armes
- 14,3 % pour les vols violents sans arme
- 1,3 % pour les vols sans violence
Ces chiffres encourageants sont le fruit de la présence renforcée des policiers et gendarmes sur la voie publique conformément aux instructions du Président de la République.

 

Catherine Colonna (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Le Canada est en proie à de violents incendies. Nos sapeurs-pompiers sont partis; ils seront engagés au Québec en proie aux incendies.

> Culture, investissements, défense, énergie, climat... Notre partenariat avec le Qatar est ambitieux et nous voulons le développer. Et concertation diplomatique de qualité lors de ma visite à Doha sur les questions régionales et internationales.

> Engagement réaffirmé de la Coalition internationale contre Daesh au Levant et en Afrique.

 

Éric Dupond-Moretti (garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> Une fois de plus grâce à l’alerte enlèvement, Malek a été retrouvée! Merci à tous les magistrats et enquêteurs, français et italiens pour leur formidable travail!

> L’horreur la plus absolue a frappé nos enfants à Annecy. Merci aux forces de l'ordre pour leur intervention rapide. La Justice est saisie et la procureure de la République d’Annecy est sur place. Je pense d’abord aux victimes et à leur famille.

 

Olivier Dussopt (ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)

> L’âge légal de départ à la retraite sera rehaussé. (…) L’opposition va-t-elle, après chaque vote, déposer une proposition de retrait ? Allez-vous mettre en capacité de proposer, de détruite plutôt que de construire ?

> Nous allons proposer un contrat personnalisé aux allocataires du RSA. Au-delà du fait que le RSA ne fonctionne pas autant qu'il le faudrait pour l'insertion, un allocataire sur cinq ne fait l'objet d'aucun suivi.

> Les chiffres de l'emploi sont bons. Sur les derniers mois de l'année 2022, pour la première fois depuis 25 ou 30 ans, plus de la moitié des emplois créés sont directement des CDI.

 

Pap Ndiaye (ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> S’en prendre à de jeunes enfants, c’est commettre l’innommable. Je pense aux victimes, à leurs parents et à leurs familles. À Annecy, les élèves des écoles avoisinantes ont été mis immédiatement en sécurité grâce à la réactivité des équipes éducatives.

> Les campus des métiers et des qualifications sont essentiels pour la formation de nos jeunes et pour préparer France 2030. Ils sont l'un des piliers de la découverte des métiers prévue dès le collège. Ils rayonnent à l'international.

> Lutter contre le harcèlement, c'est donner plus de leviers à tous les acteurs. Dès aujourd'hui, mes engagements : un adulte référent dans chaque établissement, plus de moyens au 30 20, 30 18 et au programme pHARe, la saisine systématique du procureur, la formation de tous.
Ce n'est pas une promesse : ce sont des actes. J'ai réuni cet après-midi les recteurs pour leur donner ces directives. Prévenir, détecter, prendre en charge le harcèlement... C'est notre mission et nous l'assurerons sans relâche. Pour prévenir les drames, apporter des solutions.

> La question du harcèlement à l'École demande une mobilisation de toute la société. Nous ne parlons pas de chamailleries : il faut que tout le monde sache faire la différence. Je prends ma part, pour que chaque élève et chaque personnel soient tous formés à cette question.

 

Marc Fesneau (ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)

> Suite à la résurgence de l'influenza aviaire dans certains départements, nous renforçons nos mesures sanitaires. Nos actions incluent l'abattage dans les élevages infectés, la dédensification des élevages et l'accélération des indemnisations des éleveurs. Nous avons tenu nos engagements sur la vaccination : → l'expérimentation initiée en juin dernier qui s’est achevée en mars avec une précommande de vaccins pour une préparation de la vaccination à l'automne. J'entends l'inquiétude des éleveurs et nous allons agir rapidement, tout en assurant la sécurité sanitaire.

> J’ai lancé le 7 décembre dernier une grande concertation nationale et régionale sur le pacte et la loi d'orientation et d’avenir agricoles.
Les travaux viennent de s’achever et les co-présidents m’ont remis ce jour leur rapport de synthèse
PLOA conformément au calendrier prévu. La concertation a permis de réunir des centaines de parties prenantes qui ont partagé leur vision de l’agriculture et leur ambition pour renforcer notre souveraineté alimentaire en relevant les défis majeurs du renouvellement des générations et des transitions, notamment celle du changement climatique.
La tâche n’était pas simple, mais nous pouvons nous réjouir d'avoir réussi à créer une première dynamique collective. Je tiens à remercier chaleureusement les co-présidents, les participants et les animateurs pour leur engagement durant ces 6 derniers mois. Je m’engage désormais à analyser les propositions.
La diversité des avis est une force dans la perspective d’un pacte équilibré et juste pour les différents acteurs. C’est dans cet esprit que j’aborde la suite de l’élaboration du pacte et de la loi qui seront présentés à l’automne prochain au Conseil des ministres.

> Nos propriétaires forestiers sont résolument engagés et déterminés dans cette bataille collective contre le changement climatique
- avec des forêts gérées de manière multifonctionnelles, sous document de gestion durables
- en luttant contre le morcellement forestier pour que chaque hectare de forêt puisse être mobilisé pour faire face à toutes les dimensions du changement climatique.

 

Christophe Béchu (ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> L’augmentation de la fréquence et de l’intensité des vagues de chaleur d’ici 2050 est inévitable. Ce premier plan pour faire face aux vagues de chaleur nous permet d’informer, d'anticiper et protéger les Français.

> En moyenne sur les dix dernières années, on a eu 10 jours de canicule par an, c'était 2 à la fin des années 1980.

> [Canicule et travail] Avec Météo France, on peut prévoir une vague de chaleur une semaine avant son arrivée. Elle peut être mise à profit pour aménager les horaires. C’est particulièrement vrai pour les chantiers.

> [Plan chaleur pour les écoles et les crèches] On va aller vers des pièces rafraîchies avec des stores, en n’ouvrant pas la journée.  (…) Ce sont des mesures à destination des employeurs, des particuliers, des services publics qui vont caler des règles.

> [Eau] Ma consigne depuis février, c’est de dire aux préfets «n’ayez pas la main qui tremble». Je continue à le dire aujourd’hui. Je ne peux pas dire que les nappes vont mieux, même après les pluies. Ne pas gaspiller l’eau, c’est une priorité.

> [Plan logement] Le CNR n’est pas la fin de l’histoire mais un point d’étape.

> [Risque incendie cet été] Nous mettons en place une météo des forêts pour donner une carte et rappeler les bons gestes. 80% des feux sont d’origine humaine.

 

Clément Beaune (ministre délégué chargé des Transports)

> On est à quelques semaines des grands départs en vacances, qui vont se faire à partir de fin juin, début juillet, pour beaucoup de Français, on sait qu’on est dans une période difficile, d’inflation, difficultés sur le pouvoir d’achat, on a pris beaucoup de mesures, et donc je pense, comme je l’ai demandé d’ailleurs l’an dernier, que dans ce contexte, il est important que les sociétés d’autoroutes fassent un geste commercial, fassent une réduction, une ristourne pour les Français. (…)
Je reçois les sociétés d’autoroutes la semaine prochaine, mais je dis : il faut un geste qui soit au moins équivalent à la réduction de 10% qu’on a eue l’an dernier. Je précise aussi que, oui, les péages sont revalorisés chaque année, ils ont été augmentés moins que l’inflation, même si je sais que 4,75%, vous l’avez rappelé, ce n’est pas rien, évidemment, c’est aussi pour ça que pour ceux qui, tout au long de l’année, utilisent la voiture, les abonnés notamment, ceux qui font plus de 10 allers-retours par mois, qui prennent la voiture pour aller au travail, on a aussi – et ça reste en vigueur évidemment – une réduction de 40% du prix du péage. Donc là, ça serait une mesure d’été, qui s’ajouterait à cet effort. (…)
Je ne suis pas le ministre des Sociétés d’autoroutes, je suis le ministre de tous les Français qui partent en vacances et qui circulent aussi en voiture. Et moi, je ne suis pas dans une option de démagogie ou de conflit, on a une discussion régulière, j’explique aussi, parce qu’il faut le dire, certains vous disent : faisons les péages gratuits toute l’année, c’est absurde, la route, elle se finance, il faut des investissements. Je demande aussi aux sociétés d’autoroutes qu’on déploie des bornes de recharge électrique, qu’on investisse dans le covoiturage, qu’on investisse dans la sécurité routière. Pour tout ça, il faut un financement…

> Je dis la vérité, sans démagogie, là, non plus, oui, il y aura un contrôle technique sur les 2 roues. Le Conseil d'Etat demande au gouvernement de prendre cette décision juridique, un arrêté, sous 2 mois, donc d'ici début août, mais ensuite, la mise en œuvre prendra un peu plus de temps, sans doute pas avant la fin de l'année, on va en discuter avec les motards, il faut aussi que les centres techniques soient prêts. Donc il y a encore un peu de travail, et je veux rassurer, il n’y aura pas, le 1er août, une obligation qui tombera sur les près de 4 millions de motards de France sans prévenir et au cours de l’été, non, on va travailler de manière concertée sur les modalités.

> Je suis pour la sobriété, je l’ai dit, sur les jets privés, sur des choses comme ça, je suis pour qu’on décarbone l’aérien, qu’on investisse dans les carburants durables par exemple, mais comment ça va marcher, soyons concrets, vous aurez une carte Vitale des vols et une police administrative qui vérifiera si l'été dernier ou il y a 10 ans, vous avez déjà fait 3 vols, et puis, moi, mon père par exemple était chercheur dans un hôpital public, un chercheur, ça fait des congrès internationaux pour la science, je pense qu'on fait un peu plus de 4 vols dans sa vie. On a 2 millions de Français qui vivent à l’étranger, on va leur dire qu'ils reviennent en France une fois tous les 10 ans. Donc, et puis, surtout, vous auriez un marché, vous auriez des gens qui rachèteraient des vols au noir à des gens qui n’auraient pas utilisé… bon, donc, je pense qu'il faut réduire l'empreinte carbone, mais des mesures sérieuses.

 

Olivier Klein (ministre délégué chargé de la Ville et du Logement)
> L’âge de départ à la retraite il est lié au vieillissement de la population et à des efforts financiers nécessaires pour équilibrer et préserver la retraite par répartition qui est un bien déterminant. Après, la Première ministre l’a dit, sa porte reste ouverte aux partenaires sociaux, il y a plein de sujets sur lesquels il faut qu’on continue à travailler avec eux, les salaires, le plein emploi, et donc il est temps de continuer à travailler, à échanger avec les partenaires sociaux, parce que le monde du travail, les salariés, ont besoin de ces échanges permanents et de qualité avec les partenaires sociaux.

> La démocratie a joué tout son rôle, à l’Assemblée nationale, la Constitution, bien évidemment, a en permanence été respectée. (…)
Le 49.3 est un vote, il fait partie de la Constitution, j’aurais souhaité que l’ensemble des débats puissent aller à leur terme sans obstruction, parce que tout était sur la table, tout était possible, il y a beaucoup de discussions, d’échanges, sous l’égide de la Première ministre et du ministre du travail Olivier DUSSOPT, donc le parcours a eu lieu, il n’y a pas eu de surprise, le président de la République avait annoncé cette réforme des retraites pendant sa campagne électorale, il l’avait confirmée entre les deux tours, donc le chemin démocratique a eu lieu et parfaitement dans le respect de la démocratie.

> La crise d logement elle existe, personne ne la conteste, elle a plusieurs raisons, elle est multifactorielle, personne ne peut penser que l’Etat seul peut faire que cette crise s’arrête. Ensuite, il y a eu ce Conseil national de la refondation du logement, voulu par la Première ministre et le président de la République, voulu fortement, on a joué le jeu, et moi je m’en réjouis. La crise est venue télescoper ce CNR d’une certaine manière, même si on la connaissait déjà, l'accentuation de cette crise, donc il y a des mesures d'urgence qui permettent, je crois, de sortir de la crise, je prends qu'un exemple, l'achat de 50.000 logements par la Caisse des Dépôts Habitat et Action logement, 50.000 logements, ça va permettre de relancer un certain nombre de projets immobiliers qui sont à l'arrêt aujourd'hui. Pourquoi sont-ils à l’arrêt ? parce que, augmentation des coûts des matériaux, augmentation des taux d'intérêt, s'il n’y avait pas cette mobilisation exceptionnelle de 47.000, près de 50.000 logements achetés par nos partenaires que sont la Caisse des dépôts et Action logement, oui on pourrait penser que nous n'avons rien fait. et puis il y a, ça c'est la mesure d'urgence, c'est un travail que l'on mène avec les banques, et puis il y a toutes les autres mesures, notamment, on y reviendra sûrement, le maintien du prêt à taux 0, qui est une mesure très forte, le prêt à taux 0 devait s'arrêter, la Première ministre l'a annoncé, il est maintenu, il est maintenu non pas comme c'était le cas jusqu'à présent, avec un renouvellement tous les ans, mais on le dit dès aujourd'hui, il est renforcé pour trois ans, jusqu'en 2027, donc on sait où on va, et c'est une mesure de justice le prêt à taux 0, il permet d'avoir un apport à ceux qui n'en ont pas.

> Je me décris comme le ministre du parcours résidentiel, je n’ai pas à décider si les Français ont envie d'acheter, ont les moyens d'acheter un appartement, un pavillon ou autre, mais à un moment il faut faire des choix, gouverner c'est choisir, et le PTZ c'est quelque chose qui coûte très cher, c’est 600 millions d'euros par an.

> Aujourd’hui on peut toujours acquérir une maison individuelle, c’est quand même de plus en plus compliqué de trouver un terrain pour construire une maison individuelle, ce qu’il faut c’est que les Français trouvent un appartement, ou une maison, qui corresponde à leurs besoins. Mais je le redis, non, on est tout, sauf en train de stigmatiser les classes moyennes. Le logement intermédiaire, le locatif intermédiaire, que nous on va être booster, est un moyen de rapprocher le logement de l'emploi, un moyen de loger les classes intermédiaires, les classes moyennes, parce que bien évidemment moi je suis le ministre de tout le monde, quel que soit l'état de son compte en banque, donc il faut s'intéresser aux plus fragiles, l'hébergement d'urgence, le plan Logement d'abord, qui a été lancé dans le premier quinquennat et que je vais relancer dans quelques jours, et puis en même temps le logement social qui est un bien français extrêmement précieux, et puis les classes moyennes. Vous avez parlé tout à l’heure dans votre introduction du bail réel solidaire, le bail réel solidaire.

> La Première ministre m'a demandé d'ouvrir ce chantier du prix du foncier, lutter contre la spéculation foncière c'est une priorité, il faut trouver les moyens. Il y a, d'abord elle l’a annoncé, à travers ce qu'on appelle le prix des domaines, les services fiscaux qui disent « voilà ce que vaut un bien », et on va regarder comment un maire peut peut-être lancer des procédures de préemptions pour empêcher que le prix du foncier explose, mais tout le monde a joué aux apprentis sorciers, vous savez, les promoteurs, auxquels je suis très attentif, que je connais bien, ont aussi joué aux apprentis sorciers, quand ils se font la guerre entre et vont voir les gens justement qui habitent dans ces petits pavillons et leur proposent des ponts d'or pour acheter leur terrain, c’est eux qui font aussi exploser le prix du foncier en ne regardant pas toujours le PLU, ce qu’il est possible de construire ou pas construire dans cette zone, et donc cette explosion des prix du foncier elle est mauvaise, elle est mauvaise parce qu'après ça a des conséquences sur le prix de vente du logement, et je reviens, c'est aussi pour ça que le BRS est très intéressant parce qu'on sépare le foncier du logement.

> En France, qu'on achète un appartement on est propriétaire de son appartement et on est copropriétaire du terrain sur lequel l'immeuble a été construit, le bail réel solidaire c'est séparer le foncier, le terrain, qui est acheté par un office foncier solidaire, qui le met à disposition d'un promoteur, par exemple, ou d'un institutionnel, qui va construire un petit immeuble, et donc on est simplement propriétaire de son logement, et ça réduit par 1,5, 2, le prix du logement. Dans Paris on a des exemples, en gros on est à 10.000 euros du mètre carré dans Paris, on sait que des immeubles construits en BRS, en bail réel solidaire, l'appartement on l'achète à peu près à 5000 euros du mètre carré, donc ça a un effet qui permet justement d'aider les classes moyennes, l'acquisition à un prix abordable, et ça, ça fait partie vraiment de nos priorités, celles du gouvernement, permettre à plus de personnes d'acheter un logement même si, bien évidemment, acheter un logement c'est bien quand c'est possible, il faut le faire, il faut savoir qu’être propriétaire c'est rembourser son prêt à la banque, c'est payer les charges copropriétés, tout le monde n'en n’a pas les moyens.

> Moi je suis favorable à ce que tout le monde ait un toit, ce n’est même pas favorable, je pense que c'est une obligation, c'est la Constitution, depuis que le monde est monde, les humains ont cherché à avoir un toit sur la tête, donc moi je suis le ministre de tous ceux qui ont besoin de se loger, c'est-à-dire tous les Français. Quand nos enfants grandissent on s'inquiète pour leur capacité à trouver un logement, il faut décohabiter, quand on vieillit il faut adapter le logement, donc moi je n'ai pas un modèle… passer sa vie dans le logement social ce n’est pas une honte, au contraire, ça correspond à la situation de beaucoup de nos Français, mais d’autres peuvent acheter et il faut leur permettre de le faire, aujourd’hui il y a trop de freins.

> Aujourd’hui c'est ça un des problèmes majeurs du logement, il n’y a assez de mouvement, la mobilité résidentielle n'existe pas, et dès qu’un de ces éléments est bloqué, eh bien tout est bloqué, donc il faut construire plus, du logement social, plus de logements locatifs intermédiaires, plus d'accession à la propriété, pour qu'à un moment de sa vie on puisse bouger, il faut aussi, quand on vieillit, pouvoir changer son logement, l'adapter, quand la famille grandit changer, et donc c'est le travail qu'on doit mener avec les bailleurs sociaux, avec l'Union sociale de l'habitat, à travers le pacte de confiance de reconstruire de la mobilité à l'intérieur du parc HLM, entre bailleurs, il faut que les bailleurs continuent à mieux parler, ce qu'on appelle « les bourses inter-bailleurs », pour qu’il y ait ce mouvement, donc moi vraiment je tiens à cette mobilité résidentielle, tout passe par là.

> D’abord il faut construire environ 120.000 logements sociaux par an, par an ; il faut surtout être plus actif dans la rénovation, 80 % des logements de 2050 sont déjà là, donc on réglera aussi une grande partie des besoins de logements en améliorant la qualité de ce qui existe déjà. Il faut refaire la ville sur la ville, il faut rénover, il faut travailler, et là aussi la Première ministre l’a annoncé dans son discours, sur la transformation de bureaux en logements, il faut travailler sur la vacance, parce qu’aujourd'hui il y a trop d'appartements vacants, et il faut redonner le goût à ceux qui ont des logements vacants et les rassurer dans leur capacité à le mettre en location, c’est le sens de la garantie Visale qui est multipliée par deux, on a, en gros, un petit million aujourd'hui de garanties Visale avec Action logement, dans les annonces qui ont été faites et dans le travail qu’on mène avec Action logement, on veut passer à 2 millions, parce que la garantie Visale c'est la caution de ceux qui n'en n’ont pas, et donc ça rassure le propriétaire de mettre son appartement en location, et moi évidemment j'invite les locataires et les propriétaires qui ont des appartements vides de les mettre sur le marché de la location.

> Simplifier MaPrimeRénov’, augmenter le nombre d’accompagnateurs Rénov’ pour que les gens qui vont lancer des travaux aient toutes les informations nécessaires, augmenter le nombre de points de conseillers France Rénov’, dans les maisons France services il y aura une capacité d'avoir toutes les informations, physiques, avec un rendez-vous dans les maisons France services.

> En France on a déjà un système qui encadre, avec la numérotation, avec le contrôle, avec l’autorisation des maires, mais oui aujourd’hui on se rend compte que dans beaucoup de zones touristiques le AirBnb prend la place du logement longue durée pour ceux qui habitent là et qui ont besoin de loger et de loger leurs enfants. Donc, il y a une loi à la rentrée, transpartisane qui va augmenter les capacités financières, empêcher que du logement locatif classique, passoire thermique, puisse basculer en meublé touristique.
On va mettre en place les étiquettes énergétiques aussi sur le meublé touristique, parce qu’on ne peut pas, parce qu’on va louer trois jours à des touristes, louer une passoire thermique, donc ça ça sera régulé à travers la loi. Et puis il y a un travail qui va être mené d’harmonisation de la fiscalité entre meublé touristique, meublé classique et puis logement en location longue durée, la Première ministre a demandé de continuer ce chantier, qui est déjà en cours, d’harmonisation des fiscalités.

> Quand on va à la banque et qu’on vous propose d’acheter un appartement, quand on est Parisien, à Tours, et qu’on ne va jamais le voir, on a des problèmes d’entretien, moi je connais les copropriétés dégradées, je sais à quel point il est important d’être présent à côté de son appartement pour, même quand on est propriétaire bailleur, pour être attentif, participer aux assemblées générales de copropriété, etc., donc moi je crois plus à la capacité des institutionnels, comme In’Li par exemple, la Caisse des Dépôts, Action logement, de créer du logement intermédiaire, de l’entretenir, à l’intérieur de programmes mixtes, accession, logement social, parce que le logement intermédiaire je crois que c’est le logement justement des classes moyennes, de deux qui n’ont pas encore, ou qui n’ont pas les moyens d’acheter, ou qui ne le souhaitent pas, on n’est pas obligé d’être propriétaire pour être heureux, ça fait partie des choix personnels, et moi ce que je veux…

 

Geneviève Darrieussecq (ministre déléguée chargée des Personnes handicapées)

> [Manquements quant au respect des droits des personnes en situation de handicap] Le recours devant le Conseil de l’Europe fait par six associations date de 2018. Depuis, des progrès sont visibles, mais pas suffisamment, et nous devons aller plus loin. L’Organisation des Nations unies a également souligné des manques, en 2021. Tout le monde est d’accord pour dire que nous ne sommes pas au rendez-vous de l’accessibilité universelle, c’est pour cela que le président de la République a annoncé un grand plan à ce sujet lors de la Conférence nationale du handicap.
Notons cependant les contradictions: l’ONU demande à désinstitutionnaliser, pour mieux inclure dans la société, tandis que le Conseil de l’Europe estime qu’il n’y a pas assez de places dans les établissements spécialisés. A mon sens, il faut écouter les personnes et déployer ce qu’elles souhaitent, grâce à une palette de solutions riches et équilibrées.

> [1,5 milliard d’euros pour améliorer l’accessibilité] Il s’agira de mettre en accessibilité les bâtiments de l’Etat et ses services numériques, et d’aider les collectivités et les établissements privés recevant du public – les commerces du quotidien, les cabinets médicaux – à faire de même. La loi fixant cette obligation remonte à 2005, et il faut donner un coup d’accélérateur, notamment à l’horizon des Jeux olympiques et paralympiques. Un système de sanctions sera déployé à partir de fin 2024. Une enveloppe d’environ 400 millions d’euros est prévue pour achever la mise en accessibilité des principales gares, d’ici à 2027.

> Notre administration n’est pas en capacité de me dire exactement le nombre de personnes en situation de handicap sans solution d’accompagnement. Nous portons des politiques importantes – qui représentent environ 55 milliards d’euros par an si on additionne le budget de l’Etat, celui de la Sécurité sociale et ceux des départements –, mais nous manquons de données à l’échelle des départements permettant d’avancer avec chacun d’eux, en fonction de ses besoins. Dans ce but, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie est en train de créer un système d’information unique, avec les maisons départementales des personnes handicapées [MDPH] et l’ensemble des services. Je souhaite que ce chantier aboutisse cette année, ou à défaut, début 2024.

> [Créer une solution d’accompagnement pour 50 000 personnes d’ici à 2030] Nous avons déjà précisé que 500 millions d’euros seront investis afin de transformer l’offre. Au total, je vous annonce que l’Etat consacrera un budget de 2 milliards d’euros afin de déployer ce plan d’ici à 2030, auquel s’ajoutera la participation financière des départements. Il s’agira de fluidifier en priorité les parcours en instituts médico-éducatifs. Destinés aux enfants, ils comptent 73 000 places, mais 10 000 sont occupées par de jeunes adultes, faute d’alternative. Nous allons leur trouver des solutions, en créant des hébergements, ou en développant des réponses innovantes, avec des dispositifs ouverts sur la société.
Nous voulons aussi renforcer l’offre, notamment dans la vingtaine de départements qui en manquent : toute l’Ile-de-France et les départements ultramarins notamment. Enfin, nous voulons répondre aux besoins particuliers : mieux accompagner les personnes polyhandicapées, celles avec un trouble du spectre de l’autisme complexe ou vieillissantes…Nous finissons d’évaluer les besoins avec chaque département. Tout se construira à partir du terrain.

> Beaucoup a déjà été fait : aujourd’hui, 430 000 enfants en situation de handicap sont scolarisés à l’école de la République. C’est une augmentation inédite de 34 % depuis 2017. Mais des difficultés subsistent. Nous voulons déployer beaucoup plus d’équipes médico-sociales dans les écoles, y compris quand il n’y a pas d’accompagnants d’élèves en situation de handicap : il s’agira d’éducateurs spécialisés et de psychomotriciens notamment, qui pourront soutenir les enfants et épauler les professeurs. L’objectif est qu’en 2027 3 000 équipes mobiles puissent intervenir sur tout le territoire.
Autre changement : l’école deviendra la principale porte d’entrée pour la scolarisation d’un enfant en situation de handicap, sans devoir passer au préalable par la MDPH. Nous comptons aussi installer, d’ici à 2027, 100 IME au sein même de l’enceinte de collèges ou d’écoles. Les interactions avec les autres élèves sont bénéfiques pour tous. Notre vision, avec le ministre de l’éducation nationale, est que l’école soit ouverte à tous, en s’adaptant aux enfants handicapés, et non que ces enfants s’adaptent à l’école.

> Nous allons créer un vrai service public du repérage précoce et de l’accompagnement précoce des enfants, quel que soit le handicap, en allant plus loin que ce que l’on a commencé à faire dans le cadre de la stratégie nationale pour l’autisme. L’accompagnement sera financé par la Sécurité sociale, sans reste à charge pour les familles, jusqu’aux 6 ans de l’enfant. C’est très important : plus on intervient tôt, plus on évite le sur-handicap, et mieux se passe l’intégration à l’école et dans la société. Autre chantier important, la formation professionnelle et l’emploi. Les employés en ESAT [établissement et service d’aide par le travail] vont, dès l’an prochain, accéder aux mêmes droits que tous les salariés : complémentaire santé, droit de grève…

> Je souhaite construire un plan d’investissement et de déploiement pluriannuel pour piloter l’ensemble des transformations annoncées, dès 2024. On a besoin de visibilité. Nous allons aussi suivre, année après année, les engagements pris lors de la CNH. Un comité de suivi sera créé dans les prochains mois, en associant les collectivités locales et les associations. Il nous permettra d’être proactifs et d’aiguillonner le terrain. Et dès cet été, chaque ministre rendra publique sa feuille de route avec les jalons et les trajectoires financières associées.

 

Charlotte Caubel (secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance)

> Infanticides, violences sexuelles sur mineurs, harcèlement… Au regard des violences de toute nature que subissent les enfants, la prise de conscience est urgente. Nous annoncerons un grand plan de lutte contre les violences en septembre.

> [Harcèlement scolaire] Il faut associer les parents des enfants harcelés évidemment mais les parents des enfants harceleurs aussi.

> [Violences faites aux enfants] Les enfants ont du mal à s'exprimer parce qu'ils sont fréquemment en conflit de loyauté avec l'adulte.
> Tout le monde est responsable de la protection de nos enfants compte tenu des enjeux : 1 enfant meurt tous les 5 jours dans sa famille et 1 enfant subit une agression sexuelle toutes les 3 minutes.

> Nous sommes tous impliqués dans la protection des enfants en ligne. Les pouvoirs publics posent le cadre, les plateformes et entreprises technologiques trouvent des solutions innovantes, les parents accompagnent au quotidien les enfants. À tous les niveaux, nous devons faire plus!

 

Hervé Berville (secrétaire d’Etat chargé de la Mer)
> [Tribune coécrite avec Jane Fonda: « Nous devons agir avec célérité pour protéger les grands fonds marins »]
Nous aimons l’océan, nous y sommes profondément liés et nous avons envers lui une dette. Nous devons prendre soin de l’océan, car il régule le climat, fournit de nombreux services écosystémiques et alimente des milliards de personnes. Berceau d’une grande partie de la biodiversité et de la beauté de notre planète, il est désormais établi que notre avenir dépend largement d’un océan en bonne santé.
Après deux décennies de négociations, les Etats-membres des Nations unies se sont mis d’accord en mars sur un traité international de protection de la haute mer, espace représentant 60 % de la surface des océans. Ce texte est une victoire historique pour l’océan et une avancée décisive pour tenir l’objectif, défini en décembre dernier à la COP15, de protéger au minimum 30 % des océans d’ici à 2030.
Pour la première fois, la communauté internationale a fixé un cadre juridiquement contraignant sur une zone, la haute mer, qui représente la moitié de la surface du globe. Ce traité est donc central dans notre lutte contre le changement climatique, pour la préservation de la biodiversité marine et terrestre ainsi que dans notre combat contre toutes les formes de pollution.
Nous devons désormais entamer un sprint diplomatique pour que cet accord soit ratifié d’ici à la grande conférence des Nations unies sur les océans, qui se tiendra en France en 2025. Mais, au-delà de cette ambition nécessaire, nous devons aller encore plus loin et nous prémunir contre les nouvelles menaces. Nous devons agir avec la même célérité, en particulier pour protéger les grands fonds marins des velléités d’une exploitation minière dont nous ne mesurons pas toutes les conséquences.
Il y a urgence, car qui peut imaginer des machines du poids d’une baleine bleue commencer dès 2024 à creuser dans le fond de l’océan, à découper et à écraser des écosystèmes aussi extraordinaires que fragiles ? Ces bulldozers marins mettraient indubitablement en danger d’extinction des espèces uniques et répandraient dans toutes nos mers une intense pollution sédimentaire et acoustique. Alors que nous ne connaissons que 3 % des grands fonds marins et de leurs espèces, nous pouvons prévenir plutôt que guérir. Préserver plutôt qu’exploiter. Découvrir plutôt que détruire.
Face à l’urgence, nous avons besoin de construire de nouvelles coopérations internationales et de nous appuyer sur le multilatéralisme environnemental pour ne céder ni à la fatalité, ni à l’immobilisme. Pour inverser le cours des choses, il faut continuer à élargir le groupe de pays en faveur d’une interdiction d’un moratoire ou d’une pause de précaution sur l’exploitation minière des fonds marins. Ce groupe comptait six pays il y a six mois, il est désormais au nombre de quinze et le travail de conviction et d’opposition à l’octroi d’un permis d’exploitation se poursuit, notamment dans le cadre de l’assemblée générale de l’Autorité internationale des fonds marins, qui aura lieu en juillet à Kingston (Jamaïque).
Le cheminement du traité sur la haute mer montre qu’il faut être prêt à un marathon, mais nous sommes convaincus que le mouvement, lancé par le président de la République Emmanuel Macron en novembre 2022, à la COP27, en se prononçant pour une interdiction totale de l’exploitation minière, est désormais irréversible. La France connaît la valeur et le poids des coalitions pour susciter un changement global et c’est bien par cette voie, certes étroite mais tellement plus puissante, que l’avenir de l’Antarctique changea, par exemple, dans les années 1980 et qu’un accord international pour protéger le continent de l’exploitation minière et du forage fut adopté.
Défendre les grands fonds marins, c’est protéger efficacement l’océan et préserver avec ambition l’environnement. L’affaire écologique du siècle se situe donc sous nos yeux, à plus de 4 000 mètres de profondeur. Son issue déterminera notre capacité à léguer aux générations futures une planète vivable et un océan en bonne santé, de l’écume blanche des vagues aux noires profondeurs des abysses.

 

Assemblée nationale

Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Il n'y a rien de plus abominable que de s'en prendre à des enfants. Aux victimes de l'attaque d'Annecy, à leurs familles, aux forces de l'ordre et de secours mobilisées pour leur venir en aide, l'Assemblée bouleversée a marqué son soutien par une minute de silence.

> [Discussion sur les retraites] Le règlement, rien que le règlement. La Constitution, rien que la Constitution. C'est mon rôle et j'aurais bien aimé que chacun dans cet hémicycle en fasse de même.

 

Partis politiques

● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stéphane Séjourné (Secrétaire général & président du groupe Renew Europe au Parlement européen)
> Mes pensées accompagnent les parents et les proches des enfants lâchement attaqués à Annecy. Pleine confiance en nos forces de l'ordre et en la Justice de notre pays pour faire toute la lumière sur cet acte odieux qui nous bouleverse tous. La République le doit à leurs familles.

 

● MoDem
Bruno Millienne (député)

> Les mots manquent pour décrire l'horreur de ce qu'il s'est passé à Annecy. Quoi de plus innocent que des enfants qui jouent dans un parc ? Toutes mes pensées accompagnent les victimes et les soignants qui luttent actuellement pour que le bilan ne soit pas encore plus terrible.

> [Mélenchon] Aucune, absolument aucune leçon de «République» à recevoir d'un homme qui :
- dirige son parti de manière autocratique;
- a été condamné pour intimidation et rébellion;
- n'a de eu de cesse de soutenir les régimes russe, vénézuélien, cubain, chinois ;
- apporte un soutien sans faille à un homme condamné pour violence conjugale;
- n'a jamais appelé à voter pour Emmanuel Macron face à Marine Le Pen;
- a lui-même appelé ses troupes à empêcher à tout prix le vote sur la mesure d'âge de la réforme des retraites.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> S’en prendre à des enfants de 3 ans, un acte aussi abject que lâche. Pensées aux victimes , à leurs familles meurtries et gratitude infinie aux médecins qui soignent les blessés comme aux forces de l’ordre qui ont arrêté auteur présumé de cette violence. La nation doit faire bloc quand ses enfants sont attaqués.