2005-2025: 20 ANS D'INFORMATION SUR LE CENTRE ET LE CENTRISME

samedi 4 octobre 2025

La Quotidienne centriste du 4 octobre 2025. La Ve République responsable de la polarisation politique et du blocage de la France?


La France n’a pas ou plus la culture du compromis et la nécessité du consensus qui sont deux principes de la démocratie républicaine libérale.

En revanche, depuis l’adoption de la Constitution de la Ve République, elle a connu une stabilité politique dans le sens où le président de la république et son gouvernement pouvaient s’appuyer sur une majorité absolue à l’Assemblée nationale.

Et lorsqu’il y avait des épisodes de cohabitation, les choses étaient claires avec une majorité législative qui partageait le pouvoir avec le président de la république, ce dernier s’occupant surtout de la politique étrangère du pays.

Lors des deux premiers épisodes de majorité relative pour un premier ministre, en 1988 Michel Rocard et en 2022 avec Elisabeth Borne puis Gabriel Attal, le gouvernement a pu néanmoins fonctionner plus ou moins normalement.

Mais cette stabilité n’est désormais plus de mise.

Ainsi, depuis la dissolution de 2024, les Français, par leurs votes, ont composé une Assemblée où trois blocs plus ou moins égaux (mais où l’union n’est pas systématiquement réalisée à l’intérieur de chacun d’eux), se partagent les sièges de députés.

Ce qui a déjà provoqué la chute de deux gouvernements et la nomination de trois premiers ministres.

Une des raisons de cette instabilité réside dans une polarisation très forte entre les trois blocs et le refus du compromis et l’absence de consensus.

Si l’on assiste ces dernières années à des clivages partisans de plus en plus durs – malgré les efforts d’Emmanuel Macron qui avec son «en même temps» a essayé de casser leur logique d’affrontement – la pratique politique en France est aussi déterminée par les règles de la Ve République qui a fait en sorte de diviser de fait le pays en majorité et opposition avec peu d’ententes possibles entre les deux.

Et ceux qui osaient essayer de travailler de manière transpartisane sont le plus souvent considérés par leur camp comme des traitres et par le camp opposé comme des opportunistes…

Dès lors, on peut effectivement considérer que ce sont les institutions de la Ve République qui ont empêché le compromis et le consensus qui se pratiquent dans beaucoup de pays démocratiques.

La volonté du nouveau premier ministre, Sébastien Lecornu, de casser les règles du jeu pour imposer un dialogue qui débouche sur le compromis est à saluer dans la situation présente même s’il a peu de chance de réussir.

Faut-il alors adopter une nouvelle constitution qui permettrait avec un autre mode de scrutin de favoriser le compromis et le consensus?

Il faut d’abord noter que personne ne sait vraiment encore s’il s’agit d’un épisode conjoncturel ou si c’est plutôt une transformation structurelle du paysage politique.

Dans le premier cas, la nécessité d’agir n’est pas vraiment de mise alors que dans le deuxième, oui.

Il est donc difficile de répondre à cette question sachant toutefois que la montée en puissance des extrêmes et des populismes menace à court terme de bloquer le fonctionnement normal de la démocratie républicaine libérale, quelles que soient des constitutions ou les modes de scrutin même si celle et celui qui ont été mis en place par la Constitution actuelle y participent peut-être plus qu’ailleurs.

Et si l’on a donc trouvé les «coupables», on n’a pas, en revanche, trouvé l’«antidote» miracle…

 

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour] 

 

 


Propos centristes. Union européenne – Protéger notre démocratie et notre avenir / La Moldavie choisit l’Europe / Plan de paix de Trump pour Gaza / La Russie doit payer pour son agression de l’Ukraine / Dialoguer avec la Chine sur un pied d’égalité…


Voici une sélection, ce 4 octobre 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne.

► Institutions européennes
● Commission européenne (commissaires centristes)
[Nota: les propos tenus par les commissaires européens français sont à lire dans Propos centristes France]  
Kaja Kallas (vice-présidente, haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité)
> Le peuple moldave a parlé. Et l’UE les a entendus haut et fort. À Copenhague, j’ai félicité la présidente Maia Sandu pour sa victoire et la résilience de son pays.

> le vote de la Moldavie est un oui clair à un avenir européen. Malgré les efforts massifs de la Russie pour répandre la désinformation et acheter des votes, aucune force ne peut arrêter un peuple engagé pour la liberté. Nous soutenons la Moldavie sur son chemin vers l’UE. L’avenir de la Moldavie et de ses citoyens réside dans l’Union européenne. Nous sommes impatients de travailler en étroite collaboration avec le nouveau Parlement et le gouvernement entrant pour faire avancer l’adhésion et la mise en œuvre du programme de réforme. La Moldavie peut compter sur notre soutien à chaque étape vers l’UE.

> L’attaque délibérée à Manchester contre des fidèles innocents d’une synagogue le jour de Yom Kippour est absolument épouvantable. La haine, l’antisémitisme et la violence n’ont pas leur place dans notre société. Mes pensées vont aux familles et amis des victimes et à la communauté juive aujourd’hui.

> La Russie cause des dégâts considérables en Ukraine. Il n’est pas juste que quelqu’un d’autre doive payer pour cela. Lors du Conseil européen d’aujourd’hui, nous discuterons d’un prêt de réparation, soutenu par des actifs russes gelés, pour aider l’Ukraine à se défendre.

> Le plan du président Trump pour Gaza est une opportunité de paix durable. Il offre la meilleure chance immédiate de mettre fin à la guerre. L’UE est prête à l’aider à réussir. Israël a signé le plan. Le Hamas doit maintenant l’accepter sans délai, en commençant par la libération immédiate des otages.

> À New York, j’ai rencontré des familles dont les proches sont morts ou restent otages dans la captivité du Hamas à Gaza. Leurs paroles parlaient d’une douleur qu’aucune famille ne devrait endurer. Chaque otage doit être libéré immédiatement, inconditionnellement.

> La guerre de la Russie contre l’Ukraine est un facteur principal d’instabilité mondiale. Je demande au G20 d’aider à renforcer la pression internationale sur la Russie pour qu’elle cesse les tueries et s’engage dans des négociations significatives.

> La guerre au Soudan est l’une des pires crises humanitaires dans le monde. Aux côtés de la France, de l’Allemagne, du Royaume-Uni et de l’Union africaine, j’ai convoqué une réunion de haut niveau pour discuter d’une voie à suivre. Un cessez-le-feu et un meilleur accès humanitaire figurent parmi les principales priorités.

> [Déclaration sur la réintroduction des sanctions et restrictions nucléaires contre l’Iran] Le Conseil de sécurité des Nations unies a réimposé à l’Iran toutes les sanctions et restrictions liées au nucléaire qui avaient été abrogées en vertu de la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies qui approuvait le Plan d’action global commun (JCPoA). Cela fait suite à l’invocation du mécanisme de retour en arrière par la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni (E3), qui ont notifié au Conseil de sécurité des Nations unies le 28 août le non-respect significatif par l’Iran de ses engagements dans le cadre du JCPoA. En tant que coordinateur de la commission mixte JCPoA, j’ai, avec l’E3 et de nombreux partenaires internationaux, mené des efforts diplomatiques intensifs avec l’Iran avant et pendant les 30-délai prévu dans le processus de retour en arrière qui n’a malheureusement pas abouti à la création des conditions pour une éventuelle prolongation de la RCSNU 2231.
Par conséquent, l’Union européenne va maintenant procéder sans délai à la réimposition de toutes les sanctions précédemment levées par l’ONU et l’UE dans le domaine nucléaire.
Au cours des 10 dernières années, le JCPoA et la résolution 2231 du CSNU ont établi un cadre qui visait non seulement à garantir que le programme iranien reste exclusivement pacifique mais aussi à mettre en place un système de surveillance et de vérification efficace mis en œuvre par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Le retrait des sanctions et les restrictions nucléaires ne doivent pas être la fin de la diplomatie avec l’Iran sur la question nucléaire, qui reste un défi clé pour la sécurité régionale et internationale. La position de l’Union européenne est qu’une solution durable à la question nucléaire iranienne ne peut être atteinte que par la négociation et la diplomatie. Conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies qui sont entrées en vigueur aujourd’hui, je resterai engagé avec toutes les parties concernées, y compris l’Iran, pour soutenir les efforts politiques et diplomatiques visant à trouver une solution négociée.
Dans ce contexte, j’exhorte l’Iran à reprendre pleinement et sans délai sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), conformément aux obligations juridiques qui lui incombent en vertu du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et de son accord de garanties généralisées.

 

Michael McGrath (commissaire à la démocratie, à la justice et à l’état de droit)
> La liberté des médias est une pierre angulaire de la démocratie. Avec la loi européenne sur la liberté des médias, nous introduirons des garanties pour garantir que les médias européens restent libres et indépendants.

> Notre est une union d’égalité où vous pouvez être qui vous êtes et aimer qui vous voulez. Les habitants de Pécs devraient pouvoir marcher pacifiquement pour défendre leur droit de se rassembler et de vivre sans peur. Nous sommes solidaires de la communauté LGBTIQ – en Hongrie et dans tous les États membres.

> Construire un monde en ligne de confiance pour tous doit rester une priorité.

> L’engagement de l’UE est inébranlable - soutenir l’Ukraine, assurer la responsabilité des crimes russes et soutenir les réformes judiciaires.

> Parler hier au forum de Varsovie sur l’importance de:
- Protéger nos démocraties
- Assurer des élections libres et équitables
- Sauvegarde de la liberté des médias.

> La réunion du Forum de sécurité de Varsovie s’est terminée par une table ronde sur la résilience démocratique.
L’UE doit rester ferme pour:
- Défendre des élections libres
- Soutenir les médias libres et pluralistes
- Contrer la désinformation
- Protéger les citoyens.

> Il est essentiel pour fournir des informations fiables, favoriser un débat ouvert et responsabiliser les dirigeants.

> La résilience démocratique se construit par le partenariat et la coopération. Aujourd’hui à Varsovie, j’ai rencontré le ministre suédois de la Défense civile Carl-Oskar Bohlin. Nous avons discuté de la façon dont la Suède et l’UE peuvent travailler ensemble pour renforcer la résilience contre la désinformation et la manipulation étrangère.

> Discussion avec le secrétaire d’État polonais aux Affaires européennes, Ignacy Niemczycki. Nous nous sommes concentrés sur la résilience démocratique, notre soutien indéfectible à l’Ukraine et le rôle important de la société civile. L’Europe est plus forte lorsque nous protégeons ensemble nos valeurs et nos droits.

> Ravi de rencontrer le ministre polonais de la Justice, Waldemar Żurek, pour un bon échange sur les efforts du gouvernement en matière de réforme de la justice. Un système judiciaire fort = une démocratie forte. Nous restons déterminés à soutenir ces efforts importants et je me réjouis de notre coopération continue.

> La société civile est l’épine dorsale de nos démocraties, soutenant l’État de droit chaque jour. J’ai eu un échange significatif avec des représentants de la société civile en Pologne - écoutant attentivement leurs expériences sur le terrain et discutant de la manière dont l’UE peut les soutenir dans leur travail.

> La Moldavie appartient à l’UE - son avenir est européen. Aujourd’hui, nous célébrons votre fort esprit de démocratie. Lors de ma réunion avec la présidente Maia Sandu et de ma visite en Moldavie, j’ai clairement indiqué que l’UE aiderait la Moldavie avec des réformes vitales en matière de justice et de lutte contre la corruption.

> Les consommateurs de l’UE méritent plus de clarté. A partir du 27 septembre :
- Préavis obligatoire sur le droit (minimum) de garantie légale UE de 2 ans.
- Nouveau label UE pour des garanties de durabilité au-delà de 2 ans lorsqu’il est proposé par l’entreprise.
Cela signifie des choix plus intelligents pour les consommateurs et une UE plus durable.

 

Hadja Lahbib (commissaire à l’égalité et à la gestion des crises)
> Rencontre opportune avec le ministère finlandais de la Défense, qui réaffirme que l’Europe a besoin d’un nouveau sentiment d’urgence pour assurer une sécurité globale.  Nous avons discuté d’une approche pansociétale de la préparation et du renforcement de la collaboration transfrontalière.

> La Finlande partage 1340 km de frontière avec la Russie. Une réalité à laquelle nous pensons ces derniers temps. La préparation est notre meilleure réponse.

> Notre est une union d’égalité où vous pouvez être qui vous êtes et aimer qui vous voulez. Les habitants de Pécs devraient pouvoir marcher pacifiquement pour défendre leur droit de se rassembler et de vivre sans peur. Nous sommes solidaires de la communauté LGBTIQ – en Hongrie et dans tous les États membres.

> Chaque jour, les civils de Gaza luttent sans les soins médicaux dont ils ont désespérément besoin.
Hier, 94 tonnes de fournitures médicales vitales sont arrivées à Al Arish avec le soutien de l’UE. Lorsque des vies sont en jeu, attendre n’est pas une option. J’exhorte un accès sans entrave pour l’aide maintenant.

> L’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes sont au cœur de l’action mondiale de l’UE.

Nous restons déterminés à obtenir des résultats ambitieux lors de la réunion ministérielle du G20 sur l’autonomisation des femmes, qui se déroule en Afrique du Sud.

> Alors que les hôpitaux de Gaza sont ciblés à plusieurs reprises, les besoins médicaux augmentent d’heure en heure. Hier, 15 patients et 61 proches ont été évacués pour des raisons médicales vers l’Italie. Je demande un cessez-le-feu immédiat, la libération de tous les otages et une aide sans entrave.

> La violence basée sur le genre brise des vies. Avec Pramila Patten à l’assemblée générale de l’ONU, nous avons discuté d’adopter une approche holistique pour lutter contre la violence sexiste dans les conflits et soutenir les survivants. L’année dernière, l’UE a consacré près de 50 millions d’euros à la prévention et à la réponse aux violences sexistes dans les crises humanitaires.

 

Marta Kos (commissaire à l'élargissement)
> J’ai terminé ma visite de 3 jours en Ukraine pour rencontrer les institutions anti-corruption.
Leur contribution à la responsabilité démocratique jette les bases d’une Ukraine forte et indépendante.
C’est une nécessité d’amener l’Ukraine dans l’UE.
Ils ont notre plein soutien.

> L’intégration de l’Ukraine dans l’UE est en cours. Avec le premier ministre Svyrydenko, j’ai discuté des prochaines étapes de l’adhésion à l’UE et des réformes clés nécessaires pour avancer. L’État de droit, les institutions démocratiques et les organismes de lutte contre la corruption sont la meilleure garantie d’une Ukraine forte et indépendante.

> Aujourd’hui, je suis très heureux. La Bosnie-Herzégovine a montré une unité bien nécessaire. Nous avons un programme de réforme ! C’est une étape importante pour débloquer le plan de croissance de l’UE. Ensemble, nous pouvons offrir : de meilleures routes, une énergie moins chère, un internet plus rapide, pas de frais pour les transactions d’argent et l’itinérance.

> Aujourd’hui marque une étape importante sur le chemin de l’Ukraine vers l’UE. Dans les circonstances les plus difficiles, l’Ukraine a achevé le processus de sélection de toute sa législation à une vitesse record, jetant les bases de son avenir européen. Nous devons maintenant maintenir l’élan pour la réforme.

> Félicitations aux Moldaves. Aujourd’hui, la force de la démocratie moldave résonne bien au-delà de ses frontières. Malgré une attaque ouverte contre vos élections, vous avez résisté à un flot de désinformation et d’ingérence. Maintenant, la mission commence à unir les Moldaves sur leur voyage vers l’UE.

> [Discours à la réunion du Conseil des minorités nationales à Uzhhorod, Ukraine]
Alors que je traversais la frontière en Transcarpatie il y a quelques heures, j’ai entendu de l’ukrainien, du slovaque et du hongrois. Et je savais que j’étais debout non seulement en Ukraine, mais au cœur même de l’Europe.
Mon premier arrêt a été l’école de la minorité slovaque, suivie par l’école Gábor Dayka pour la minorité hongroise. J’ai parlé avec des étudiants qui pouvaient fièrement afficher deux langues. Ils étaient fiers de leur langue maternelle mais étaient aussi des Ukrainiens résolus.
Il est important pour moi que nous apprenions à nous connaître et entamions un dialogue.
Je suis ici avant tout pour écouter. Parce que je sais que beaucoup d’entre vous ont des préoccupations concernant la protection de leurs droits en tant que minorités nationales.
Les droits des minorités sont quelque chose que l’Union européenne prend très au sérieux. Leurs droits sont inscrits dans l’article 2 du traité européen. Ils font partie de l’ADN de l’UE. Dans la plupart des États membres, les minorités sont reconnues et protégées, et de nombreuses communautés ont des liens familiaux ou culturels transfrontaliers.
Dans mon pays d’origine, la Slovénie, nous avons des minorités hongroises et italiennes avec un statut spécial. Et à quelques kilomètres de là où j’ai grandi, il y a une minorité slovène en Autriche avec des droits garantis.
Dans toute l’Europe, le niveau de protection diffère, mais le principe reste le même : les minorités enrichissent nos sociétés. Vos contributions – à l’art, à la science, à l’éducation, au service public et à l’économie – sont tissées dans la société ukrainienne. Avec toi, l’Ukraine est plus riche, plus créative et plus résiliente.
L’Ukraine a toujours été un pays ethniquement et linguistiquement diversifié. Trouver le bon équilibre entre les droits des Ukrainiens et ceux des minorités aurait toujours été une tâche complexe. Tout de suite après son indépendance, l’Ukraine a déjà adopté en 1992 sa loi sur les minorités nationales. Avec le temps, cela a nécessité plus de mises à jour et de clarifications et a conduit à plusieurs tentatives de réforme jusqu’à présent pour calibrer cet équilibre.
Les réformes de l’éducation et des langues après 2017, qui ont suscité des critiques de la part des voisins de l’Ukraine et d’experts internationaux, ont nécessité de nouveaux ajustements pour protéger les droits des personnes appartenant à des minorités nationales.
Parmi les sept recommandations, en décembre 2023, une nouvelle loi sur les minorités nationales a été adoptée. C’était une évolution positive, et c’est là que l’adhésion à l’UE agit comme un catalyseur. Mais des questions ouvertes demeurent. Le processus lui-même crée les meilleures conditions pour que ces problèmes ouverts soient résolus. L’année dernière, les 27 États membres de l’UE ont convenu d’un cadre de négociation avec l’Ukraine. Ils ont exigé que l’Ukraine adopte et mette en œuvre un plan d’action sur les minorités nationales.
Adopté en mai, ce plan d’action est une base solide pour progresser. Mais le succès dépendra de sa mise en œuvre efficace.
Cela signifie des consultations authentiques entre les minorités nationales et le gouvernement ukrainien. Cela signifie que le Conseil représenté ici deviendra le principal interlocuteur des minorités d’Ukraine sous la présidence du président de l’Ukraine, qu’il consultera très tôt sur les projets de loi, surveillera leur mise en œuvre et tirera la sonnette d’alarme chaque fois que les réformes seront retardées ou insuffisantes. Pour cela, le Conseil doit encore être doté cette année des capacités et responsabilités adéquates, comme prévu dans le plan d’action.
Pour cette année encore, l’Ukraine s’est engagée à adopter une législation sur l’éducation pour résoudre les problèmes restants concernant l’utilisation des langues minoritaires. Des amendements à la législation seront également nécessaires pour garantir et clarifier leur utilisation plus large par le public, ainsi que pour élargir les possibilités de représentation politique aux représentants des minorités nationales, localement et nationalement.
Ces engagements font partie du cluster fondamentaux. Et ce cluster ne peut être fermé qu’une fois ces engagements livrés et testés dans la pratique.
Au niveau national, le Service d’État de l’Ukraine sur l’ethnopolitique et la liberté de conscience devra être capable de jouer un rôle proactif, en coordonnant les ministères et les administrations responsables ainsi qu’en plaidant pour les préoccupations des minorités. Aux niveaux régional et local, comme ici en Transcarpatie, l’administration publique doit se présenter comme un partenaire de confiance pour les minorités : écouter, soutenir, agir. C’est ici - sur le terrain – où vos communautés doivent voir les résultats tangibles des réformes adoptées à Kiev.
Je comprends la tentation d’utiliser le moment actuel de levier maximum pour obtenir des améliorations. Mais soyez rassuré : ce levier est intégré dans le processus d’adhésion à l’UE. Il ne disparaît pas. Au contraire, il devient plus fort, parce que la Commission européenne agira en tant que garant et superviseur de chaque étape de mise en œuvre.
Et croyez-moi, je serai strict.
Dans le même temps, l’adhésion à l’UE offre de réelles opportunités pour vos communautés. Les régions frontalières comme la Transcarpatie en bénéficieront le plus. J’ai vu en Slovénie comment l’adhésion à l’UE a levé les barrières, encouragé le commerce transfrontalier et aidé les communautés minoritaires à prospérer des deux côtés de la frontière. La même chose peut se produire ici, en prévenant les risques de stagnation et d’émigration, et en favorisant plutôt la croissance locale, la protection culturelle et des communautés dynamiques.
Chaque personne ici représente une langue et une tradition, et une histoire. Cette diversité fait partie de la richesse de l’Ukraine.
Votre avenir européen n’est pas une menace pour cette richesse, c’est l’une des meilleures garanties que les Hongrois et toutes les autres communautés en Ukraine bénéficieront des mêmes protections, droits et opportunités que, par exemple, les Hongrois en Slovénie ou en Roumanie aujourd’hui. C’est ce que l’adhésion à l’UE peut apporter.

 

● Parlement européen
♦ Renew Europe (groupe centriste et libéral au Parlement européen) 
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans Propos centristes France]  

> La Déclaration d’Estonie engage Renew Europe à faire campagne pour :
- Un bouclier aérien européen pour protéger les citoyens européens et les Ukrainiens.
- Renseignement européen et cyber-résilience. Les menaces d’aujourd’hui transcendent les soldats et les chars. Renew Europe appelle à la mise en place d’une plateforme européenne de renseignement pour la collecte de renseignements étrangers ainsi que, entre autres, pour détecter, analyser et contrer l’ingérence étrangère et les attaques hybrides. Renew Europe réaffirme une fois de plus la nécessité d’établir un centre européen de coordination en matière de cyberdéfense pour surveiller, détecter et répondre aux menaces cybernétiques en temps réel.
- Protection de la démocratie, à travers un programme d’éducation contre la désinformation, à l’échelle de l’UE.
- Investissement accru pour la mobilité militaire, avec un financement accru de l’UE pour les infrastructures à double usage.
- Une Union européenne de la défense et un pilier européen fort au sein de l’OTAN.
Les campagnes de désinformation, les opérations cybernétiques et les menaces hybrides du Kremlin visent à déstabiliser nos sociétés et à éroder la confiance dans les institutions. Le modèle éducatif estonien et finlandais prouve que la résilience commence dans les écoles.
Les citoyens bien informés, les médias indépendants et les ONG sont la meilleure garantie de la démocratie, c’est pourquoi Renew Europe appelle la Commission européenne à créer un fonds pour soutenir les médias indépendants et les ONG dans les pays candidats.

> La paix en Europe n’est pas acquise.
Nos membres ont pu constater directement la dure réalité à la frontière orientale de l’UE avec la Russie en Estonie aujourd’hui. La menace est claire.
Renew Europe pousse à renforcer notre défense collective sur la frontière vitale de l’UE et de l’OTAN. Nous ne reculerons pas !

> Huit ans après le premier discours d’Emmanuel Macron à la Sorbonne qui expose sa vision de l’UE, nous en voyons les résultats : une Europe plus souveraine, plus unie et plus démocratique.
Restons mobilisés, ensemble, pour préparer l’avenir.

 

Billy Kelleher (premier vice-président)
> La menace pour l’Europe ne vient pas de l’UE ou de l’OTAN. La menace vient de la Russie de Poutine, ce sont eux qui ont envahi un pays pacifique souverain, et ce sont eux qui cartographient et menacent notre infrastructure. La Russie est l’agresseur et pourtant la gauche irlandaise continue de blâmer l’Europe.

> Visiter la frontière de l’UE entre l’Estonie et la Russie. L’agression russe ne peut jamais être récompensée. Soutien total à nos amis de l’UE qui font face à l’agression russe au quotidien.

> A visité la frontière orientale de l’UE dans le cadre de la visite d’étude Renew Europe en Estonie. Lorsque vous réalisez à quel point la Russie, un État voyou agressif, est proche de l’UE, vous pouvez facilement comprendre pourquoi les pays et les citoyens le long de la frontière ont une réelle peur pour leur sécurité.

> L’accord commercial de l’UE devrait protéger les produits pharmaceutiques des nouveaux tarifs américains. Beaucoup ont critiqué la décision de l’UE de conclure un accord commercial avec les États-Unis qui fixe un plafond de 15 % sur les tarifs douaniers sur les exportations de l’UE vers les États-Unis. Cet accord apporte de la certitude et nous attendons des États-Unis qu’ils respectent l’accord.

> Le Premier ministre Netanyahou démonte systématiquement la Cisjordanie palestinienne. Son gouvernement facilite l’occupation par les colons israéliens. La communauté internationale ne fait rien pour arrêter cette invasion. Une solution à deux états nécessite deux états.

 

Dan Barna (vice-président)
> Il est de notre devoir d’agir et de protéger notre démocratie et notre avenir. Nous l’avons vu clairement ces derniers jours, de la guerre hybride russe en République de Moldavie aux menaces à la frontière de Narva entre l’Estonie et la Russie, en passant par les drones et les incursions dans l’espace aérien de l’UE.
Les menaces s’intensifient, et nous ne pouvons pas nous permettre de perdre cette lutte.
Lors de la visite stratégique du groupe Renew Europe à la frontière entre l’UE et la Russie, nous avons adopté la déclaration de l’Estonie : « Stop Poutine ! Liberté sur l’offensive », par laquelle nous avons proposé un plan d’action pour construire un pilier européen de sécurité plus fort. Ce sont des mesures qui peuvent faire la différence :
- Le bouclier du ciel européen pour protéger les citoyens de l’UE;
- Le renseignement européen et la cyber-résilience;
- La protection de la démocratie, à travers un programme d’éducation contre la désinformation ;
- L’augmentation des investissements dans la mobilité militaire, avec un financement accru de l’UE pour les infrastructures à double usage;
- L’Union européenne de défense et un pilier européen fort au sein de l’OTAN.
La paix en Europe n’est pas garantie. Il est temps d’agir pour la sécurité de la Roumanie et de l’Europe.

> La Moldavie est un exemple pour nous tous. Les citoyens ont repoussé une attaque furieuse non pas avec des armes, mais avec la démocratie, montrant à toute l'Europe le véritable pouvoir du rêve européen. Il n'y a rien de plus patriotique qu'un peuple qui décide de son propre avenir malgré les rêves impérialistes d'un dictateur. Et l'UE doit tenir sa promesse.

> Malgré la campagne russe de guerre hybride, de désinformation et même de fausses menaces à la bombe dans les bureaux de vote, le peuple moldave a parlé clairement.
Ils ont choisi la démocratie. Ils ont choisi l’Europe. Une puissante réprimande contre l’ingérence du Kremlin et une victoire massive pour une Moldavie libre.

 

Gerben-Jan Gerbrandy (vice-président)
> La préservation de la nature et une politique climatique ambitieuse sont cruciales pour nous, et certainement aussi pour notre économie. Si nous voulons que l'Europe reste compétitive, nous devons veiller à la préservation de la nature et à une politique climatique forte !

> La démocratie en Moldavie a gagné ! Malgré les tentatives russes sans précédent d’influencer les élections, Maia Sandu a gagné du parti PAS.

 

Petras Austrevicius (député)
> Lors du sommet de crise de l’UE plus tôt cette semaine, le chancelier allemand F. Merz était sceptique à propos du mur européen des drones. Quelques jours plus tard, des drones ont fermé l’aéroport de Munich après que plusieurs drones inconnus sont apparus au-dessus. L’Europe est malade avec des actions toujours retardées et partielles.

> Avec des drones non identifiés survolant les aéroports au Danemark, la frontière orientale s’est déplacée vers l’ouest. Il ne fait aucun doute que les tentatives russes de déstabiliser l’UE et les États membres individuels, de les détourner de soutenir l’Ukraine et de créer un chaos général

> Un choix démocratique et pro-européen gagne les élections en Moldavie. Le parti au pouvoir PAS reçoit un mandat pour poursuivre sa politique de réformes. #russia est vu comme un gros loser, mais ayant encore beaucoup d’adeptes et nous pouvons nous attendre à de nouvelles opérations déstabilisantes à venir.

 

Martin Hojsik (député, vice-président du Parlement européen)

> Ce n'est pas ainsi que l'aide doit être apportée ! Aujourd'hui même, le Conseil national de la République slovaque débat d'une proposition du gouvernement relative à une « aide énergétique ». Je suis très reconnaissant à Ivan Štefunko, Michal Sabo et à mes autres collègues du parti Progresívne Slovensko (Slovaquie progressiste) d'expliquer clairement en séance plénière pourquoi cette proposition est à courte vue et à quoi devrait ressembler une véritable aide ciblée.
L'idée de Fico ne fait que gaspiller de l'argent sans effet. Au lieu de s'attaquer à la cause des problèmes, il se contente de verser des milliards dans des subventions généralisées.
En 2026, le gouvernement devrait dépenser 435 millions d'euros en subventions pour les prix de l'énergie pour jusqu'à 90 % des ménages, y compris les riches et les gaspilleurs qui n'ont absolument pas besoin d'aide.
Pire encore, ces subventions de Fico ignorent complètement les personnes qui se chauffent au bois. Or, c'est précisément parmi elles que l'on trouve de nombreux ménages vulnérables qui auraient tout intérêt à remplacer leurs anciennes chaudières inefficaces par des solutions plus modernes. Mais le gouvernement les laisse face à des coûts croissants.
C'est comme verser de l'eau dans une baignoire percée. L'argent s'écoule, mais des milliers de familles restent dans des maisons non isolées, avec des factures élevées et une grande vulnérabilité à chaque augmentation des prix.
µAvec le même budget, nous pourrions financer l'isolation de 27 000 maisons, 3 000 pompes à chaleur, 2 900 chaudières plus modernes et nous ferions encore des économies. Ce sont là des solutions qui réduiront durablement les factures des gens, et pas seulement pour un hiver.
La Slovaquie n'a pas besoin de solutions à court terme, mais d'une aide ciblée et systémique qui apportera justice et économies à ceux qui en ont vraiment besoin.

 

Engin Eroglu (député)
> Il y a un an, j’ai eu l’honneur de prendre la présidence de la délégation pour les relations avec la République populaire de Chine. Merci pour votre confiance et votre coopération au cours de cette intense première année en tant que président ! Mon objectif reste inchangé : un dialogue sur un pied d’égalité, des principes clairs et une voix européenne forte.

> Visite inaugurale du nouvel ambassadeur taïwanais auprès de l’Union européenne, M. Shieh.
L’ambassadeur Shieh a pris ses fonctions lundi. Ce fut un honneur pour moi de l’accueillir aujourd’hui dans son nouveau rôle.
Notre échange s’est concentré sur les défis actuels dans la région IndoPacifique.
L’ambassadrice Shieh est titulaire d’un doctorat et d’une habilitation en études allemandes et a précédemment été ambassadrice de Taïwan en République fédérale d’Allemagne pendant neuf ans. Avec son expérience et son expertise, je me réjouis d’une coopération étroite et constructive.

> «Les principales priorités sont maintenant de poursuivre le dialogue et les négociations, d’éviter les victimes civiles, de prévenir une crise humanitaire, de cesser les combats et de mettre fin à la guerre dès que possible», a déclaré le président Xi, cité par la presse. Il y a 294 jours après un appel téléphonique avec Joe Biden dans lequel ils ont discuté de la guerre de la Russie contre l’Ukraine.
La réalité est différente : la Russie obtient désormais environ 80 % des biens à double usage dont elle a besoin pour son industrie de l’armement depuis ou via la Chine. Ceux-ci incluent des puces, des composants de drone et des cartes de circuits imprimés qui sont directement incorporés dans les armes.
Les analyses montrent que la Russie utilise également systématiquement Hong Kong pour contourner les sanctions internationales. La région administrative spéciale était autrefois considérée comme un centre commercial efficace et digne de confiance. Structures claires, processus rapides—une bonne réputation dans les affaires internationales.
Mais maintenant, la ville est un centre mondial pour les marchandises et les transactions sanctionnées. En 2024, l’UE avait déjà mis sur liste noire au moins 20 entreprises de Hong Kong pour des transactions présumées de contournement avec la Russie.
Une discussion avec des experts au Parlement européen a clairement montré que nous devons nous concentrer davantage sur Hong Kong et étendre constamment l’application des sanctions.
Compte tenu de la « priorité absolue » soulignée par Xi, il est remarquable que Hong Kong ait pu devenir un tel point chaud. Il serait donc également dans son intérêt de renforcer l’application des sanctions.
Un grand merci à tous les contributeurs.

> Le verdict contre l’ancien salarié de Maximilian Krah est un signal grave: l’espionnage dans l’environnement du Parlement européen et la persécution des dissidents sur le sol européen sont inacceptables. De tels incidents mettent à rude épreuve les relations entre l’UE et la Chine. Nous avons besoin d’une plus grande sensibilisation à la sécurité, d’une meilleure protection pour les figures de l’opposition et d’une approche européenne claire dans nos relations avec Pékin.

> Aujourd’hui, j’ai rencontré le lieutenant-général Wien, représentant militaire de l’Allemagne auprès de l’OTAN et de l’UE, pour un échange au siège de l’OTAN.
Après notre premier contact lors d’un événement organisé par le Groupe de travail des réservistes à Bruxelles, nous avons eu l’occasion d’approfondir nos discussions aujourd’hui.
En tant que membre de la commission de sécurité et de défense (SEDE) du Parlement européen, le dialogue direct avec les dirigeants militaires est très important pour moi. En période de menaces croissantes, une communication étroite entre les politiciens et les forces armées est essentielle pour renforcer la sécurité de l’Europe de manière durable et orientée vers des solutions.

> Je me suis de nouveau entretenu avec l’ambassadeur chinois Cai Run pour préparer la prochaine réunion interparlementaire (IPM) entre le Parlement européen et la Chine qui se tiendra le 16 octobre à Bruxelles.
Pour la première fois depuis notre prise de fonction en tant que président de la délégation pour les relations avec la République populaire de Chine (D-CN), nous avons également choisi de rendre cet échange visible au public.
Cela fait plus de sept ans depuis le dernier dialogue parlementaire officiel entre l’UE et la Chine. Maintenant – suite à la levée des sanctions arbitraires contre les députés et anciens députés du Parlement européen – nous avons l’opportunité de relancer un échange structuré et officiel.
Les défis à venir sont importants : des droits de l’homme à l’interdépendance économique, et de la sécurité mondiale aux tensions géopolitiques. Surtout à la lumière des images récentes du président Xi aux côtés de Vladimir Poutine et de Kim Jong Un, il est crucial que l’Europe parle avec sa propre voix claire, responsable et indépendante.
En tant que président du D-CN jusqu’en 2029, je considère qu’il est de mon devoir de façonner ce dialogue ouvertement, de manière critique, mais aussi de manière constructive – dans l’intérêt des peuples d’Allemagne, d’Europe et au-delà.

 

Karin Karlsbro (députée)
« La meilleure journée depuis de nombreuses années ». Le maire de Narva, Katri Raik, a décrit le jour où la Suède a rejoint l’OTAN. Elle sait de quoi elle parle. Je l’ai rencontrée lors de notre groupe du parti, la visite de Renew Europe en Estonie au début de la semaine.
Avec les forces armées estoniennes, nous sommes allés en bateau le long de la rivière Narva où passe la frontière entre l’Estonie et la Russie, au milieu du cours d’eau un peu étroit. Sur la question des intentions de la Russie, le message des autorités estoniennes est clair. La question n’est pas si, mais quand. Par conséquent, nous veillons à ce qu’il n’y ait jamais la moindre occasion pour Poutine de ne serait-ce que penser à l’idée de réaliser ses intentions.
Dans le cool musée maritime de Tallinn, nous avons dîné avec la première ministre estonienne Kristen Michel qui vient de notre parti frère libéral, le Parti réformiste. Il était utile de comprendre la situation aux frontières extérieures de l’UE et le fait que l’UE doit assumer une responsabilité commune pour fournir un soutien concret aux pays baltes.
Bien que je sois allé en Estonie de nombreuses fois, je me souviens toujours de la première fois. C’était une époque différente. Un autre monde. L’Union soviétique tenait toujours les pays baltes dans une poigne de fer, mais les vents de la liberté ne pouvaient pas être retenus. C’était l’été 1989 et les jours de l’empire étaient comptés. C’est à cela que Tallinn et moi ressemblions.

> Cette semaine, 4 milliards d’euros supplémentaires sont allés à l’Ukraine grâce à la restitution des avoirs russes gelés. Mais ce n’est pas suffisant. Cette semaine, j’ai invité à un séminaire très fréquenté à Stockholm sur les actifs russes gelés et la situation de l’économie russe avec certains des principaux experts suédois de Stockholm. C’était un grand honneur d’avoir le nouvel ambassadeur suédois de l’Ukraine, Svitlana Zalishchuk, qui a ouvert la réunion. Maintenant, nous travaillons pour faire payer la guerre de Poutine à la Russie.
Défendons l’Europe.

> La Moldavie choisit l’UE et dit non à la Russie ! Malgré les tentatives d’influence du Kremlin, le parti pro-européen de Maia Sandus défend sa majorité. Il est grand temps d’avancer avec les demandes d’adhésion de la Moldavie et de l’Ukraine à l’UE.

> Le spectacle des douanes à la Maison-Blanche continue. Le but de l’accord entre l’UE et les États-Unis était d’avoir une tranquillité d’esprit dans le commerce, avec des tarifs limités à 15 %. Alors que Trump sort et se balance à nouveau, cette fois avec la menace d’une hausse des droits de douane sur les produits IKEA, l’appétit pour approuver les réductions tarifaires maintenant sur la table avec nous au comité du commerce diminue. Maintenant, c’est aux États-Unis de montrer si vous pouvez respecter votre part de l’accord. L’UE est prête à répondre, comme je l’ai dit à DN et Omni.
Ilulissat signifie iceberg. C’est aussi le nom d’une ville incroyablement belle à 35 miles au nord du cercle arctique. Un endroit que je n’aurais probablement jamais visité si je n’avais pas siégé à la commission de la pêche du Parlement européen et si Trump n’avait pas menacé de prendre le Groenland. Les accords de pêche sont également le cadre des relations avec l’UE depuis que le Groenland a quitté la CEE en 1985. L’accord est basé sur le partage du Groenland, pour compensation, des quotas pour lesquels il n’a pas la capacité. Ils peuvent être utilisés par les pêcheurs de l’UE ou échangés contre des quotas dans d’autres pays, comme la Norvège.
Le Groenland peut-il pêcher plus lui-même ? Si nous demandons à la société d’État dominante, la réponse actuelle est non. Cependant, la jeune génération de dirigeants d’entreprises privées est claire ; oui, nous pouvons et nous voulons. L’UE fait-elle la promotion de la pêche au Groenland, ou sommes-nous en train de faire obstacle à sa croissance basée sur la pêche ? Seul le Groenland peut répondre à cette question.
Nous sommes en 2025, cela fait 40 ans que le premier accord de pêche est entré en vigueur entre le Groenland et l’UE. Depuis l’année dernière, l’UE est représentée à Nuuk. Depuis un bureau avec une vue imprenable sur la mer et des icebergs flottants, l’UE renforcera ses liens. Mais si l’UE veut réussir dans ce domaine, nous devons aussi faire nos devoirs et mettre à jour notre vision de la relation que nous voulons avec la pêche. La forme que prendra la coopération à l’avenir doit être fondée sur le respect et les intérêts communs.
> Le libre-échange avec l’Ukraine vers l’UE devrait aller de soi. Malheureusement, cependant, il y a beaucoup de résistance, en particulier de la part du lobby agricole européen. Donc, lorsque la commission de l’agriculture allait débattre de la question, j’ai pris part à mon rôle en tant que négociateur principal du Parlement européen pour le commerce avec l’Ukraine.

 

Michal Kobosko (député)
> Ce n’est qu’ensemble que nous pourrons arrêter l’agresseur. Et ce n’est qu’ensemble que nous pourrons garantir un avenir en paix pour toute l’Europe.

> Lors du Forum Europe à Bruxelles, la vice-présidente de la Commission européenne, Henna Virkkunen, a pris la parole pour répondre à mes questions sur les activités visant à renforcer la souveraineté technologique européenne. Cet objectif doit être atteint en modifiant les règles de passation des marchés publics, ce qui favoriserait davantage les solutions informatiques européennes

> Nous devons investir beaucoup plus en Europe dans la défense, dans le système anti-drone, pour contrer toute éventuelle agression de la Russie.

> Ce que Loukachenko a fait, c’est jouer. Nous en Europe, et surtout en Pologne, le savons très bien.

> Je suis en faveur d’un État palestinien existant à côté d’Israël.

> Nous avons besoin d’investissement dans la production de drones et le développement de barrières anti-drones.

> Moldavie. 54/101 sièges pour le parti pro-européen Maia Sandu. Bravo Europe commune

> La guerre commerciale n’est jamais bonne et ne résout rien.

> Le manque d’ambassadeurs dans les capitales clés du monde est embarrassant, surtout pour la Pologne.

> Au sein du sous-comité des droits de l’homme, j’ai parlé du fait que la décision du président Trump de lever les sanctions contre la compagnie aérienne biélorusse Belavia était une erreur.

> J’ai participé à un échange de vues avec l’Organe des régulateurs européens des communications électroniques (BEREC) et la commission ITRE (industrie, recherche et énergie) et a demandé s’ils étaient prêts à effectuer des tâches supplémentaires dans le cadre de la prochaine réforme du marché des télécommunications.

> Dans le cadre de la visite d’étude Renew Europe en Estonie, nous avons signé une déclaration conjointe. Nous expliquons clairement que les mots sont importants, mais nous exigeons des actions spécifiques.
Nous condamnons fermement les provocations croissantes de la Russie, y compris les attaques de drones et les violations de l’espace aérien, en particulier en Pologne, en Roumanie, en Estonie, au Danemark, en Lituanie et en Lettonie, ainsi que dans d’autres États membres. Nous condamnons également les cyberattaques et les sabotages des infrastructures européennes. Toutes ces actions nécessitent une réponse appropriée et une dissuasion.
Des travaux supplémentaires sont nécessaires sur la question de la dissociation du pétrole et du gaz russes, une réponse appropriée à la flotte fantôme et le contrôle des visas.
Les sanctions doivent être renforcées et appliquées, et leur contournement doit être limité à zéro. Une action urgente est nécessaire pour créer une véritable union européenne de la défense.
Aussi important sont :
- Bouclier aérien européen et dissuasion nucléaire
- Défendre l’Europe et soutenir l’Ukraine
- L’Union européenne de défense en tant que pilier de l’OTAN
- Renseignement européen et cyber-résilience
- Protéger nos démocraties et renforcer leur résilience
- Mobilité militaire et protection des frontières
La frontière orientale de l’Estonie est aussi la frontière orientale de l’Europe, et nous sommes solidaires avec tous les Estoniens, toute la région baltique et la frontière orientale de l’UE. Ensemble, nous défendrons nos citoyens et nos frontières, protégerons notre liberté et assurerons l’avenir de nos familles et de nos enfants ainsi que des prochaines générations d’Européens.

> Les pays baltes, à côté de la Pologne, savent mieux que quiconque que la Russie ne peut être ignorée, que d’autres violations de l’espace aérien ne sont pas une coïncidence, mais qu’elles mettent à l’épreuve la réaction et l’unité de l’Alliance. Je suis heureux que cette voix ait été entendue par mes collègues de Renew Europe, principalement des pays d’Europe occidentale.

 

Hilde Vautmans (députée)
> En route pour l’Estonie, aux portes des provocations russes. Nous avons vu des incursions de drones et des violations de l’espace aérien balayer la Pologne vers le Danemark et dans les pays baltes.
L’UE parle d’un « mur de drones » maintenant. Bien, mais ce n’est pas suffisant. Nous avons besoin d’une véritable union européenne de la défense avec des capacités intégrées de contre-drones : pour intercepter et neutraliser.
Nos citoyens méritent une protection crédible, pas des défenses disparates.

 

Lucia Yar (députée)
> Fico a réécrit la Constitution pour ne reconnaître que 2 genres et empêcher les couples homosexuels d’adopter — une discrimination flagrante et l’homophobie parrainée par l’État !
Il viole le droit de l’UE et éloigne davantage la Slovaquie des valeurs de l’UE.
Mais nous ne laisserons pas cette trahison sans réponse !

 

► Pays membres de l’Union européenne
● Allemagne 
♦ FDP 

> Les gens en Allemagne ne sont pas paresseux, mais les conditions générales ne sont tout simplement plus correctes. Nous devons parler de nouvelles voies : pourquoi ne pas créer la possibilité de renoncer aux congés et d’obtenir en retour un salaire plus élevé? Nous récompenserons à nouveau la performance.

> Friedrich Merz veut changer le nom de l’argent des citoyens, ce qui change l’étiquette et non les incitations. Il y aurait d’autres approches : une garantie de base à crédit - similaire au BAföG. La sécurité de l’État-providence doit augmenter, pas le budget social.

> L’Europe attend de FriedrichMerz qu’il traduise ses paroles en actes. Lui et Boris Pistorius doivent maintenant utiliser les milliards d’euros prévus pour la défense.

> Ces dernières années, la politique a manqué de courage à bien des égards. Parce qu’il s’agit de questions fondamentales qui nécessitent du courage et des solutions radicales. Notre mission est donc de donner des réponses radicales - du centre vers le haut. Maintenant, nous vous demandons : apportez vos idées et solutions!  Nous sommes convaincus que les meilleures réponses naissent lorsque de nombreuses perspectives convergent.

 

Christian Dürr (président)
> Notre pays n’est pas aidé par de grands discours, mais par de grandes réformes. Friedrich Merz a promis beaucoup jusqu’à présent - et n’a rien réalisé, sauf une dette record. Sa tentative d’acheter la croissance par la dette a échoué.

> Le jour de l’unité allemande nous rappelle que la liberté peut vaincre toute oppression et stagnation. La réunification prouve que de grands changements sont possibles quand il y a une volonté politique - et le courage dont les peuples d’Est et d’Ouest ont toujours fait preuve.

> Ce sont des nouvelles bouleversantes de Manchester. Juste à Yom Kippour, le jour le plus élevé de toutes les fêtes juives, un acte de violence aussi répugnant. Mes pensées vont aux victimes et à leurs familles !

> Pour chaque service, vous récupérez votre argent si une prestation n’est pas fournie; il en va de même pour l’État. S’il ne livre pas, il doit payer, ce qui veut dire que si la crèche tombe en panne, il doit payer.

> Je ne suis pas d’accord avec Carsten Linnemann lorsqu’il dit que les gens du pays sont généralement paresseux. Ce sont les conditions-cadres qui font qu’un kilomètre de plus ne sert à rien. Sa CDU a le devoir de mettre en place des incitations pour que la performance en vaille la peine.

 

Nicole Buettner (secrétaire générale)
> Voyager, parler librement, saisir les opportunités. Celui qui le transfigure se moque des victimes de la dictature. Le jour de l’unité allemande, nous rappelons notre responsabilité d’assurer la liberté et la démocratie.

> Ceux qui se réjouissent à Berlin pour Yahya Sinwar, se réjouissent du meurtre, de la terreur et du viol des juifs. Il faut des poursuites.

> Les heures supplémentaires ne sont pas faites par ceux qui s’ennuient, mais par ceux qui veulent accomplir quelque chose. Le traité de Koa prévoyait un abattement fiscal, et ceux qui le suppriment freinent la croissance et ignorent les performances du centre que notre pays soutient.

 

● Belgique 
♦ Gouvernement
Maxime Prévot (vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, des Affaires européennes et de la Coopération au développement de la Belgique) 
> Je me félicite de la réponse du Hamas au plan de paix pour Gaza présenté par le président Trump, et je salue les efforts des pays arabes médiateurs. C’est une étape constructive qui ouvre la voie à une paix négociée.
Je demande instamment à toutes les parties d’assurer un cessez-le-feu immédiat, de veiller à la libération immédiate de tous les otages et de permettre l’accès total et sans entrave de l’aide humanitaire pour la population civile. Les lois doivent maintenant suivre les engagements.
La Belgique continuera, avec ses partenaires, à tout mettre en œuvre pour une paix durable.

> Situation de la Flotille humanitaire pour Gaza Global Sumud
Nous sommes en contact avec les représentants de la flottille, déjà depuis plusieurs jours.
Tous les bateaux ont été arraisonnés par les forces israéliennes.
Notre réseau diplomatique était prêt et est mobilisé depuis les premiers instants pour procurer rapidement et efficacement l’assistance consulaire à nos compatriotes et à un ressortissant luxembourgeois. Leur sécurité et leur santé sont nos priorités, et la possibilité d’un retour rapide.
Nos compatriotes, au nombre de 7, sont acheminés vers le port de Ashdod avant d’être placés en centre de détention où l'assistance consulaire pourra leur être fournie et ce, le plus rapidement possible.
J’ai fait convoquer l’Ambassadrice d’Israël, déjà préalablement avertie en nos bureaux la semaine dernière qu’il ne serait en aucun cas accepté que nos citoyens soient assimilés à des terroristes, pour obtenir des explications d’Israel dont l’intervention visiblement en eaux internationales est sujette à de sérieuses contestations.
Je réitère, pour les participants à la flottille Thousand Madleens en cours de navigation vers Gaza, mon appel à la plus grande prudence.
Il est malheureusement peu probable que prendre de tels risques soit de nature à déverrouiller l’inacceptable blocus humanitaire effectué à Gaza. Les voies diplomatiques, y compris des sanctions contre Israël tel que notre gouvernement vient d'en prendre, doivent permettre de faire évoluer plus efficacement l'accès humanitaire.

> Attaquer une synagogue à Yom Kippour, le jour le plus sacré de l’année pour la communauté juive, est horrible et profondément choquant. Nous devons redoubler d’efforts pour lutter contre l’antisémitisme, partout et sous toutes ses formes. Mes pensées sont avec les victimes et leurs familles.

> Je salue le plan pour Gaza présenté par le président Trump. Il présente des options qui pourraient conduire à ce qui est nécessaire : un cessez-le-feu, un accès humanitaire sans entrave, la libération des otages et la reconstruction de Gaza avec un horizon politique vers une solution à deux États. C’est ce que la Belgique a poussé et c’est ce que la Belgique est prête à encourager.

> Le peuple moldave a voté. Un choix clair et courageux pour l’Europe.

Quand j’étais à Chișinău récemment, j’ai pu ressentir cette détermination, dans les voix des jeunes, dans la société civile, dans les réformes impressionnantes déjà en cours. Ce choix ne concerne pas seulement la géopolitique, il s’agit des espoirs quotidiens des familles, des travailleurs et des jeunes.
Chaleureuses félicitations à mon homologue Mihai Popsoi, qui incarne cet engagement européen.
Bruxelles, la maison de l’UE, est prête à accueillir la Moldavie.

 

♦ Les Engagés 
Yvan Verougstraete (président, député européen)
> Les chiffres et les retours du terrain le confirment : grâce à la baisse des droits d’enregistrement, de plus en plus de jeunes peuvent accéder à la propriété en Wallonie. Une mesure avec des retombées concrètes pour les Wallons et qui booste notre économie.

> Il y a quelques jours, je me suis rendu sur le fleuve Narva. Long de 75 kilomètres, il marque la frontière entre l’Estonie et la Russie. L’Estonie, membre de l’OTAN, est aujourd’hui l’un des pays qui investit le plus dans sa défense pour défendre ses frontières.
La Russie est la menace la plus directe de L’UE. On l’a d’abord constaté avec la guerre en Ukraine et ensuite avec les nombreuses attaques hybrides qui se multiplient. Les drones russes (discrets, rapides et difficiles à neutraliser) se retrouvent de plus en plus au-dessus du sol européen, notamment en Estonie mais aussi en Pologne et en Roumanie.
Renforcer notre sécurité n’est plus un choix, c’est une urgence. L’Europe doit rattraper son retard. Et deux tiers des citoyens soutiennent ce virage stratégique. Dans ce cadre, la Commission prépare un « mur de drones », prévu dès l’an prochain.
Défense, innovation, souveraineté : voilà les piliers de notre sécurité. Renforcer le pilier européen de l’OTAN, c’est à la fois répondre aux attentes des Américains, dont les priorités évoluent, et affirmer notre autonomie. Agir ensemble, pour une Europe forte et protégée.

> Deux morts et plusieurs blessés lors d’une attaque devant une synagogue de Manchester, le jour de Yom Kippour. Nous condamnons avec la plus grande fermeté cet acte terroriste odieux et antisémite. Nos pensées vont aux victimes, à leurs proches et à toute la communauté juive.

> Tihange 1, c’est terminé. Hier soir, à 23h21, le réacteur a été définitivement déconnecté du réseau. Après près de 50 ans de production, c’est une page de l’histoire énergétique belge qui se referme. Pour Les Engagés, l’enjeu n’est pas de regarder en arrière, mais bien de préparer l’avenir. Notre pays doit investir dès aujourd’hui dans de nouvelles capacités nucléaires, essentielles pour garantir un mix énergétique souverain, décarboné et durable. Sans une vision claire et des décisions rapides, nous risquons de perdre notre autonomie et d’alourdir notre dépendance aux énergies fossiles importées. Nous attendons avec impatience les plans et le calendrier du ministre de l’Énergie. Ils doivent s’élaborer en concertation avec nos partenaires européens, car la transition énergétique ne peut se concevoir qu’à une échelle plus large. L’avenir de notre énergie se joue maintenant : ayons le courage d’investir dans des solutions solides, durables et responsables.

> On voudrait nous faire croire que le gouvernement actuel est responsable du prix du ketchup et du chocolat… jusqu’où ira le cirque du PS ? Nos citoyens ne méritent pas d’être manipulés par des raccourcis grotesques. Non seulement les prix du cacao ou des tomates sont avant tout influencés par les marchés internationaux et les conditions climatiques mais, en plus, qui pourrait croire que le gouvernement Arizona, en place depuis 8 mois, a influencé les prix des dernières années? En réalité, depuis 8 mois, nous prenons surtout toutes les mesures nécessaires pour tenter de réparer les dégâts laissés par des années de mauvaises décisions socialistes… Et il y a du boulot. Informer, ce n’est pas tromper. Gouverner, ce n’est pas manipuler.

> La Moldavie dit oui à l’Europe! Victoire du parti pro-européen de Maia Sandu. Malgré les ingérences russes les citoyens moldaves choisissent l’avenir européen. Cette élection envoie un signal fort au Kremlin: la Moldavie poursuit son chemin vers l'adhésion et nous serons à ses côtés. Quand les peuples choisissent, c’est la démocratie qui gagne.

 

♦ DéFI 
Sophie Rohonyi (présidente)
> L’idée de déployer l’armée dans les rues semble séduire.
Or, militaires et policiers sont contre:
-Les militaires ne pourront pas agir. 
- Il faudrait 3.200 militaires ds un contexte géopolitique ultra tendu
- La mission, la formation et l’équipement sont totalement différents.

 

François de Smet (député)
> On pourrait résumer votre réponse en une phrase: «la fin justifie les moyens». Non, madame, le principe de l’Etat de droit c'est justement que la fin ne justifie pas les moyens. Il y a une chose aussi incroyable que vos déclarations, c’est le silence assourdissant de vos partenaires. Vous êtes une ministre refusant de payer des astreintes et d’appliquer des décisions de justice parce que vos partenaires sont d’accord de vous laisser faire. Cette atteinte à l'état de droit n'est donc pas seulement la vôtre: c'est aussi celle de Vooruit, du CD&V, du MR et des Engagés.

> Madame la ministre, Vous avez déclaré ce weekend: «je ne suis pas prête à payer les astreintes. Pour moi, il est plus important que cet argent soit utilisé pour résoudre le problème d’une façon structurelle.»
Dans un communiqué commun au vitriol, la Cour de cassation, le Collège des procureurs généraux et le Collège des cours et tribunaux vous répondent que « ce refus de payer les astreintes est une atteinte directe à cet Etat de droit et à la séparation des pouvoirs ».
Les plus hautes autorités judiciaires se voient forcées de vous rappeler qu’«un État de droit est un État dans lequel tout le monde – y compris les autorités publiques – est lié par la loi et par les décisions définitives des juges qui appliquent cette loi».
Quel exemple ! Comment voulez-vous faire respecter l'état de droit si le pouvoir exécutif choisit lui-même quelles lois il respecte et quelles lois il ne respecte pas ?
La séparation des pouvoirs signifie que les trois pouvoirs s'équilibrent et se contrôlent; elle ne veut pas dire que l’exécutif fait ce qu’il veut. Avec ce genre de déclarations vous autorisez n’importe quel citoyen à ne pas payer ses amendes ou ses astreintes.
Pourquoi le ferait-il ? L’Etat ne le fait pas. Moi aussi dès que je reçois une amende routière je pourrais dire comme vous «je ne suis pas prêt à payer cette amende; je préfère garder mon argent pour résoudre le problème de manière structurelle».
Votre déclaration en est la preuve. La marque de l’Arizona, c’est un Exécutif qui fait ce qu’il veut et qui montre un mépris grandissant non seulement pour la justice mais aussi pour les décisions de justice. Un gouvernement qui se moque des astreintes et des condamnations si elles gênent sa politique. Un gouvernement qui, hier, se permettait par la signature du Premier ministre de remettre en cause l’action de la cour européenne des droits de l’homme. Un gouvernement qui demain va adopter une loi liberticide visant à dissoudre des mouvements par voie exécutive et non judiciaire, comme si la démocratie consistait à pouvoir sans problème dissoudre des associations de fait ou dissoudre des idées.
Madame la ministre, que répondez-vous à ce rappel à l’ordre extrêmement clair et ferme que vous a fait le monde judiciaire ?

> Près de 30 % des femmes ayant déjà avorté disent ne pas avoir pu le faire légalement en Belgique – c’est ce que nous apprend aujourd'hui un sondage d’Amnesty. C’est d’autant plus navrant que dans notre pays existe un large consensus scientifique et sociétal pour clôturer le travail de dépénalisation. Pour sortir pour de bon l’IVG du code pénal - car rappelons que ce n’est toujours pas le cas, tant pour les femmes que pour les professionnels de santé. Pour porter le délai de 12 à 18 semaines, qui est le délai sur lequel existe un consensus scientifique. Pour mettre fin au délai de réflexion obligatoire et infantilisant de 6 jours pour les femmes, le deuxième plus long en Europe. Pour simplement venir en aide aux centaines de femmes qui chaque année doivent franchir la frontière, aller aux Pays-Bas et subir un avortement tardif et coûteux. Après des années de blocage à cause de la flibuste parlementaire des Engagés et du CD&V; après le frigo de la Vivaldi; nous avons à présent le frigo de l'Arizona. Jusqu'à quand durera l'immobilisme ?

 

● Espagne 
♦ Ciudadanos 
> Chez Ciudadanos, nous disons haut et fort : le conflit à Gaza ne peut pas devenir un jeu politique. L’Espagne a besoin d’un leadership responsable, pas de gros titres ou de calculs partisans.

 

● Italie 
♦ Azione 
> C’est vraiment arrivé !

Le Conseil des ministres a approuvé le retour du nucléaire dans le mix énergétique italien. Un choix tourné vers l’avenir : des factures plus basses et stables, une moindre dépendance au gaz et la possibilité de réduire les émissions sans sacrifier notre économie. C’est un pas de bon sens, qui conduit l’Italie dans la direction de l’indépendance énergétique et de la décarbonisation. Une bataille que nous menons depuis des années, comme en témoigne le projet de loi d’initiative populaire sur lequel nous avons recueilli les signatures nécessaires en quelques jours, il y a déjà un an. Maintenant, la discussion peut enfin commencer au Parlement. Nous savons ce qu’il faut, nous savons comment faire : nous n’avons rien à inventer.

 

Carlo Calenda (secrétaire général) 
> Je lis beaucoup d’interviews d’amis du Parti démocrate qui continuent à soutenir que seul un champ très large peut battre la droite. Les Marches - pas tant le résultat que le détachement - prouvent le contraire. Les électeurs libéral-démocrates ne votent pas pour des coalitions brouillées. Mais surtout ils ne votent pas si l’agenda est fait par les 5S et AVS comme cela se passe dans toute l’Italie.
Pour les électeurs modérés, la coalition de gauche est inquiétante et trop "tirée" par les extrémistes. Et le mantra de «Schlein» de l’unité à tout prix met le PD sous un chantage continu.
Dans un moment de grande peur et d’incertitude, Meloni et Tajani semblent plus rassurants et plus fiables. Les comptes sont sous contrôle et les données économiques modestes mais non critiques. La France et la Grande-Bretagne sont dans un délire d’instabilité, Sanchez a des problèmes avec la justice, en Allemagne grandit l’AFD. L’Italie en comparaison ressemble à une oasis de stabilité.
Deux ans avant les élections, il faudrait du courage pour sortir de la prison du camp large et construire une alternative à partir d’un programme pragmatique et réformiste.
Le modèle de l’Olive répété comme un mantra de toute la gauche ne fonctionne pas quand les partis populistes pèsent la moitié de la coalition et que le PD est paralysé par l’indécision et une ligne groupuscule.
Pour construire une alternative, il faut abandonner le champ large et repartir du centre, en le renforçant. Azione s’engage à faire ce travail. Il faut des "volontaires" qui aient le courage d’aller en haute mer pour récupérer les votes et les abstentions en se battant sur des sujets concrets : de Stellantis à la crise du régionalisme; de la défense à l’Ukraine.
Bougez. Vous ne trouverez pas la solution derrière Fico, Taverna, Tridico, Conte, Bonelli mais avec un acte de courage.

> Il aurait été important de ne pas se laisser emporter par l’esprit de faction et de voter ensemble en faveur d’une voie pour le cessez-le-feu, très complexe et loin d’être acquis, mais qui est la seule solution sur la table partagée par tous sauf par Ben Gvir, Smotrich, les jihadistes et l’Iran. Nous avons demandé de retirer les motions, comme nous l’avons fait en premier, et d’en signer une commune.
Il n’a pas été possible de le faire parce que chacun a fait prévaloir son propre intérêt électoral et calcul politique. On ne parvient pas à maintenir le Parlement sur une voie de gravité et de sérieux, même lorsqu’il s’agit de drames internationaux et de crises humanitaires. Azione ne suivra pas cette voie qui est immorale et dangereuse.

> Une bonne nouvelle. On peut haïr Trump et en avoir une très mauvaise opinion mais nous devons tous espérer que ce plan va de l’avant. Il est impressionnant de voir combien de personnes en Italie continuent à le rejeter et à attaquer ceux qui le soutiennent. Je continue à penser que les chances de succès sont faibles, mais nous espérons qu’il conduira au moins à un cessez-le-feu et à la réouverture des couloirs humanitaires.

> L’antisémitisme existe, se développe et doit être combattu chaque jour comme le prouve ce qui s’est passé à Manchester.

> L’histoire de Mondello et de la gestion obscure du littoral représente parfaitement un modus operandi répandu auquel le moment est venu de dire basta. Parce qu’il est inadmissible que les Siciliens soient traités comme des Italiens de série B. Il n’est pas concevable qu’ils ne puissent pas profiter des mêmes opportunités et services que le reste du pays. Nous ne pouvons plus accepter que la région de Sicile arrive aux chroniques nationales seulement pour des faits de mauvaise gestion, mafia et pour les inefficacités les plus disparates. Il est temps de nous faire entendre ensemble. Nous descendons tous sur la place de l’indépendance à Palerme vendredi à 17 heures, devant le siège de l’ARS. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons commencer à faire la différence. Ensemble. Pour l’avenir d’une région merveilleuse qui mérite bien plus.

> Nous avons un énorme problème d’infiltration de la propagande russe. Le soutien à Poutine augmente alors qu’il intensifie ses attaques contre l’UE et refuse les propositions de paix. C’est l’effet des propagandistes pro-Poutine dans les talk-shows et du travail de la Ligue et de 5 éoiles qui soutiennent la Russie.

 

♦ Italia Viva 
Matteo Renzi (président) 
> Dans les moments difficiles, il faut le courage du bon sens. Aujourd’hui, la politique italienne risque de se diviser pour la énième fois sur la politique étrangère. Nous pensons qu’il y a beaucoup de points d’union : la condamnation de la violence, la libération des otages, le droit à l’existence de l’Etat d’Israël et de l’Etat de Palestine, l’arrêt de l’armée israélienne à Gaza et en Cisjordanie, le plan lancé par Blair avec la Maison Blanche et la plupart des pays arabes et européens. Les enfants de Gaza ont droit à un avenir et aujourd’hui la seule voie vers la paix est le plan présenté à Washington et soutenu à Riyad, Abu Dhabi, Doha. Sur ces points, il est faux de créer des divisions ou des tensions. Italia Viva a présenté une motion que j’espère sera votée par toutes les forces politiques. Nous donnerons le bon exemple en votant la motion "courte" de la majorité et la motion du PD et des autres oppositions. Nous espérons que les autres convergeront aussi sur la nôtre. Nous avons ajouté un passage dans lequel nous demandons que soient respectés les droits constitutionnels des citoyens italiens qui sont avec la Flottille et en même temps nous demandons que soient respectés les droits constitutionnels des citoyens italiens qui ne veulent pas subir de violences dans les gares ou dans les places. C’est tout ce que nous demandons à tous : le courage du bon sens.

> Ceux qui siègent au Parlement ont le devoir de trouver des solutions politiques. Construire la paix est difficile mais c’est le devoir de la politique.

 

Pays-Bas
D66
Rob Jetten (président)

> VVD et BBB n’ont même pas besoin de Wilders pour se ranger du côté de Viktor Orbán en Europe. Pendant que les Ukrainiens se battent pour la liberté et la sécurité européennes, les Pays-Bas font un plaidoyer pour bloquer une étape vers l’adhésion de l’Ukraine.

 

Jan Paternotte (député)
> Le cabinet refuse d’admettre des enfants gravement blessés ou malades de Gaza dans un hôpital néerlandais.
Il y a maintenant une demande urgente de prestataires de soins de santé d’Utrecht et des Nations Unies. Ils paient et organisent tout eux-mêmes.
VVD et BBB, maintenant levez votre blocus!

 

Pologne
Polska 2050
> Lors des négociations avec Bruxelles, nous avons obtenu la suppression de deux charges prévues dans le KPO :
- la taxe sur les voitures à moteur à combustion interne,
- la taxe environnementale.
Nous corrigeons les erreurs commises par l'équipe de Morawiecki. Au lieu de taper du pied, nous agissons concrètement !

> Impossible ? Pour nous, cela n'existe pas. Le logement n'est qu'un exemple parmi d'autres.

> La direction à prendre est claire : une aide sociale efficace. Le projet est prêt, il est maintenant temps de le renforcer par vos votes.

> Le système de consigne sera mis en place à partir du 1er octobre ! Les magasins commenceront à proposer des boissons en bouteilles et en canettes marquées d'un symbole spécial indiquant la consigne. Pendant la période de transition, on trouvera côte à côte des produits de la même marque, certains avec le symbole, d'autres sans.
Nous ne récupérerons la consigne que si nous rendons l'emballage portant le symbole spécial. Une règle simple qui permettra de réduire la quantité de déchets mis en décharge et de remettre davantage de matières premières en circulation.

> « Avez-vous déjà bu une boisson alcoolisée achetée dans une station-service avant de reprendre la route?» Cette question a été posée à des personnes luttant contre l'alcoolisme. Pas moins de 48 % ont répondu oui. La conclusion s'impose d'elle-même : il ne devrait pas y avoir d'alcool dans les stations-service. Ne tentons pas le diable, car des vies humaines sont en jeu. Notre projet de loi interdisant la vente d'alcool dans les stations-service est déjà en consultation. Rejoignez-nous et faites entendre votre voix !

 

Portugal
♦ Iniciativa liberal
> L'Initiative libérale s'est engagée à la seule solution politique modérée qui se présente pour les élections de Lisbonne.
N'oubliez pas : lors de ces élections, à Lisbonne, un vote pour Chega est un vote pour Alexandra Leitão pour libérer Lisbonne. Pouvez-vous imaginer ce que ce serait?
Alexandra Leitão est en tête du front gauche radical, avec le bloc gauche, qui a déjà causé tellement de dégâts à la ville et au pays en termes d'économie, de logement, de sécurité et d'immigration.
L'Initiative libérale a mis dans le programme des mesures compétentes qui assureront qu'elles sont mises en œuvre pour le mieux-être de la ville. Cette fois, il y aura des conditions pour une bonne gouvernance de Lisbonne.

> - Décentralisation du pouvoir
- Respect maximum de l'argent du contribuable, chaque centime dépensé doit avoir une justification claire et consécutive.
- Débureaucratiser et transparence
- Espace public de qualité
- Gestion compétente et efficace
- Faibles impôts, licenciements rapides
- Conseils sur où vous pouvez vivre heureux, où vous travaillez avec qualité et où vous souhaitez investir.

 

● Roumanie
Gouvernement
Nicosur Dan (président)
> Aujourd'hui j'ai promulgué la loi sur l'activité de l'ANRE, de l'ASF et de l'ANCOM, une des lois importantes du deuxième paquet de réformes adopté par le gouvernement L'acte normatif a passé sans problème le filtre de la Cour constitutionnelle et prévoit des mesures concernant l'activité de l'ANRE, de l'ASF et de l'ANCOM, pour que les marchés de l'énergie, des finances et des télécommunications fonctionnent.
C'est une étape nécessaire pour corriger les déséquilibres majeurs accumulés au fil du temps et pour gérer les ressources publiques avec beaucoup plus de soin À une époque où beaucoup de Roumains font des efforts et des sacrifices, l'État doit être le premier à donner un exemple de réconciliation.
Les nouvelles règles réduisent les systèmes de dotation surdimensionnés, éliminent les privilèges salariaux injustifiés et imposent des règles de rémunération plus claires et plus transparentes. Ainsi, ces institutions continueront à accomplir efficacement leur mission réglementaire, mais dans un cadre cohérent avec les réalités économiques du pays.
Les institutions et les pouvoirs publics doivent fonctionner dans l'intérêt des citoyens et obéir aux mêmes principes d'équité que ceux qui régissent toute la société. C'est un pas en avant vers une administration juste et responsable.

> Notre soutien à la République de Moldavie ne s'arrête pas. Nous avons discuté avec Mme la présidente Maia Sandu et les partenaires européens des étapes concrètes pour accélérer le processus d'intégration européenne. La place de la République de Moldova est dans la grande famille européenne et les efforts de la Roumanie continueront d'être soutenus dans ce sens.

> J'ai présenté à mes collègues européens les principales conclusions du rapport du procureur général sur les élections de l'année dernière, en insistant sur la façon dont les réseaux sociaux ont été utilisés par la Fédération de Russie pour désinformer et influencer l'opinion publique en Roumanie.
La discussion s'est déroulée lors de la réunion de la Communauté politique européenne, dans le cadre d'un panel dédié à la sécurité et à la résilience, présidé par le président de la France et le Premier ministre de l'Allemagne.
Nous avons parlé de la façon dont ces formes de manipulation, entre autres menaces, telles que les cyberattaques ou l'utilisation de drones, sont des défis communs à tous les pays européens.
Nous sommes tous d'accord sur la nécessité d'une coopération plus étroite entre nos pays pour échanger leurs expériences, renforcer les institutions publiques et mieux protéger nos démocraties contre ces risques.

> La Roumanie a rejoint l'initiative lancée par le président Emmanuel Macron et le Premier ministre Giorgia Meloni concernant une coalition européenne contre la drogue.
Nous avons besoin d'urgence d'une approche globale au niveau européen pour faire face à ce grave problème.
La drogue est l'une des principales menaces pour la sécurité et la santé des citoyens européens, et notre priorité est de trouver des solutions communes pour les protéger.

> J'ai eu une discussion très fructueuse avec le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, en marge du sommet de la Communauté politique européenne.
La Roumanie et la Suède ont une coopération bilatérale très étroite dans le contexte de notre alliance européenne.
Je me suis concentré sur le développement de nos relations économiques et d'investissement avec la Suède, en mettant un accent particulier sur l'industrie de la défense.
Nous avons également discuté de la façon dont nous pouvons consolider le découragement de l'OTAN des menaces de la Russie.

> J'ai renvoyé un projet de loi au Parlement qui aurait abrogé l'une des mesures fiscales que le gouvernement a récemment prises pour réduire le déficit budgétaire.
Ces derniers mois, l'État roumain a fait de grands efforts pour équilibrer le budget : les facilités fiscales ont été supprimées, des taxes supplémentaires ont été introduites là où cela était nécessaire et des efforts réels ont été demandés.
L'une de ces mesures consistait à augmenter l'impôt de 10 % à 16 % pour les revenus des transactions de crypto-monnaie
La loi récemment promulguée a introduit, par un amendement apporté à la Chambre des décisions, une exemption temporaire pour ces recettes, exactement au moment où nous nous efforçons de rendre le système fiscal plus juste et durable.
J'ai demandé un réexamen de la loi précisément parce qu'il n'est pas juste que, alors que la plupart des citoyens paient des impôts, certains revenus, dont certains sont très élevés, soient traités de façon préférentielle, surtout sans une analyse claire de l'impact budgétaire et sans une vision cohérente de la politique fiscale.
La Roumanie a maintenant besoin de règles claires, stables et correctes, pas d'exceptions introduites en fuite, qui minent l'effort général de relance économique.

 

● Slovaquie
♦ Progresivne Slovensko
Michal Šimečka (président)

> Igor Matovič a de nouveau aidé Robert Fico. Ses députés OĽaNO/Slovensko Krajčí et Krátky ont aidé Fico à faire passer une modification néfaste et inutile de la Constitution slovaque, qui n'aurait jamais été adoptée sans eux. Sans eux, Fico aurait subi aujourd'hui une grande défaite politique. Peu importe à quel point Matovič hurle contre Fico au Parlement ou sur les réseaux sociaux, la vérité est que c'est uniquement grâce à ses échecs et à son style politique que nous avons aujourd'hui le quatrième gouvernement Fico, qui détruit un domaine après l'autre de notre société. C'est la fin de toute réflexion sur une coopération plus étroite avec son mouvement.