mardi 14 juin 2022

Législatives 2022. Sondage Harris – Ensemble peut encore obtenir la majorité absolue à l’Assemblée nationale

Selon la vague 53 (14 juin) du sondage concernant les élections de 2022 et plus particulièrement le second tour des élections législatives du 19 juin réalisé par l’Institut Harris-Interactive pour Challenges, Ensemble, la coalition de Renaissance (ex-LaREM) et de ses alliés est en tête des projections en sièges et obtient la majorité avec une fourchette de 257 à 294, donc éventuellement la majorité absolue.

 

► Résultats:
- Ensemble (Renaissance (ex-LaREM), MoDem, Agir, Parti radical, Territoires de Progrès, Horizons): entre 257 et 294 sièges ↘
- Nupes, entre 161 et 219 sièges ↗
- LR-UDI-Les centristes: entre 45 et 65 sièges ↗
- RN: entre 23 et 45 sièges↘
- Divers droite: entre 3 et 8 sièges =
- Divers gauche: 2 et 8 sièges ↘
- Divers: entre 5 et 10 sièges =
- Divers centre: entre 0 et 1 siège ↘
- DLF/Les patriotes: entre 0 et 1 siège =

(Sondage réalisé par internet entre le 12 juin 2022 auprès d’un échantillon de 7248 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 0,6 et 1,4 points selon l’institut)

 

 

La quotidienne centriste du 13 juin 2022. Mais le Front républicain s’adresse à des démocrates républicains!

Enième polémique politico-médiatique pour le second tour des législatives à l’encontre d’Ensemble avec le front républicain qui est, rappelons-le aux amnésiques, de faire barrage, non pas seulement à l’extrême-droite comme semble le faire croire une gauche mélenchonisée qui ne sait plus trop où elle est, mais à tous les adversaires de la démocratie républicaine, c’est-à-dire l’extrême-droite et l’extrême-gauche ainsi que les populistes.

Or, qu’est-ce qui différencie dans la vision du pouvoir et de son exercice une Marine Le Pen d’extrême-droite et un Jean-Luc Mélenchon d’extrême-gauche aujourd’hui?

Peu de chose, en tout cas pas assez qui pourrait inciter un électeur démocrate et républicain à aller voter pour un candidat LFI ou RN – sans parler évidemment de ceux de Reconquête, de DLF, de Lutte ouvrière ou du NPA.

Aucun extrême n’est légitime à revendiquer le front républicain puisqu’il est, justement, la raison même de son existence…

Il est donc normal que certains responsables des partis démocratiques et notamment ceux de l’axe central aient déclaré qu’ils n’accorderaient pas leur soutien à aux candidats les plus radicaux de la Nupes.

En revanche, il est évident que pas une voix ne doit aller au deuxième tour de ces législatives comme pour tout scrutin, à l’extrême-droite, ce qui n’est pas pareil que d’appeler à voter pour un candidat qui, à l’opposé de l’échiquier politique, est tout aussi dangereux.

Entre Mussolini et Trotsky, impossible de choisir!

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]