vendredi 20 janvier 2023

Une Semaine en Centrisme. Comme pour le gaullisme, le macronisme cessera d’exister dès le départ du pouvoir de son créateur

Affiches de la campagne présidentielle de 2017
Le gaullisme cessa d’exister le jour où le général de Gaulle démissionna.

Ses troupes s’inspirèrent sans doute de son action et de sa pensée mais dans un après-gaullisme qui n’était plus du gaullisme quelle que soit leur fidélité à leur mentor.

D’autant que personne n’a oublié que de Gaulle fut assez amer sur son successeur immédiat, Pompidou, dont il estimait qu’il l’avait trahi et que ses idées politiques étaient souvent fort différentes des siennes.

Aujourd’hui, peu de gens peuvent prétendre qu’Eric Ciotti ait une once de gaullisme sauf peut-être dans son nationalisme mais qui demeure tellement plus étriqué que celui du général…

Mais cela était déjà le cas d’un Jacques Chirac plus pompidolien que gaulliste et d’un Nicolas Sarkozy qui brandissait l’étendard du général mais en suivait peu les principes.

Beaucoup se posent la question de la pérennité du macronisme après 2027 lorsque le président de la république actuel sera obligé par la Constitution de quitter l’Elysée.

Et d’évidence, il en sera naturellement du macronisme comme du gaullisme.

Evidemment, il restera du macronisme comme il en est resté du gaullisme, une certaine idée de la politique.

D’abord ce mouvement de l’axe central qui, à défaut d’être «ailleurs», a uni des gens venus d’horizons politiques divers même si l’on peut penser que, comme pour le gaullisme qui réussit lui aussi à dépasser les courants traditionnels,, certains retourneront vers leurs camps partisans d’origine une fois l’épisode Macron refermé.

Ensuite quelques axes fort autour des notions de progrès, de réformisme et d’un libéralisme, non pas retrouvé mais bien tempéré.

Surtout, le macronisme demeurera comme ayant été l’ultime rempart contre le lepénisme et plus largement contre les extrêmes de droite et de gauche.

De ce point de vue, il a sauvé la république comme le gaullisme l’a fait en 1958.

Un des paramètres qui déterminera l’avenir de l'après-macronisme à partir de 2027 sera sa capacité à continuer à incarner la défense de la démocratie républicaine libérale et à en demeurer la force principale aux côtés, voire à la place, des «vieux» partis qui se positionnaient autrefois sur celle-ci comme le PS ou LR (héritier fort fort lointain du gaullisme).

Alexandre Vatimbella
Directeur du CREC
Jean-Louis Pommery
Directeur des études du CREC

 

 

Propos centristes. France – Réforme des retraites / Mieux rémunérer les Français / Pas de récession en 2023 / Réparer nos armées / Troisième révolution agricole / Plan vélo / Plus d’un million d’entreprises créées en 2022 / Union européenne…

Voici une sélection, ce 20 janvier 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> [Défense nationale] La loi de programmation militaire 2019-2025 avait une vocation claire : réparer nos armées.

> [Défense nationale] Alors que la Loi de programmation militaire 2019-2024 représentait un effort de 295 milliards d'euros, je peux vous le dire à présent, je solliciterai de la représentation nationale que nous puissions consacrer, sur la période 2024-2030, un effort budgétaire de 400 milliards d'euros, ce qui permettra de couvrir un total de 413 milliards d'euros de besoins militaires. Au total, ces deux lois de programmation militaire auront donc conduit à un doublement des budgets de nos armées. Je le dis avec gravité, ce sont des moyens considérables qui amplifient un effort de défense dont la dynamique est sans précédent depuis cinq décennies. Ces ressources exceptionnelles dictent évidemment une grande exigence. Nous devons franchir cette étape essentielle afin de bâtir nos armées de demain, même si ce n'est qu'une étape, car ces 413 milliards ne permettent pas de dessiner à eux seuls le nouveau visage de nos armées, mais ils amorcent un investissement inédit, un changement profond, qui sera ensuite irréversible.

> [Défense nationale] Nous passerons au « tout Rafale » et maintiendrons cet avion d'exception au meilleur niveau mondial. Nous poursuivrons résolument la modernisation de nos forces terrestres, et une contribution particulière dans les nouveaux combats cyber. Nous augmenterons la puissance et la protection de nos frégates, et bien sûr, nous développerons le porte-avions de nouvelle génération. Nous devrons également innover en développant des munitions guidées à distance, en élargissant l'usage des drones. Nous renforcerons la défense solaire, car même avec la dissuasion, notre territoire national n'est pas à l'abri de frappes isolées. C'est pourquoi nous augmenterons nos capacités dans toutes les couches de la défense aériennes d'au moins 50%. La frappe de longue portée, la lutte anti-sous-marine, feront partie de ces priorités et de ce renforcement.

> [Défense nationale] Nous devons faire mieux et différemment. C'est donc d'abord renforcer notre dissuasion. La dissuasion est un élément qui fait de la France un pays différent en Europe. Elle mérite les efforts considérables que nous lui consacrons. Le cœur de souveraineté, c'est aussi le renforcement des postures permanentes. Cela suppose des capacités accrues de renseignement, qui nous permettent d'anticiper les crises ou les menaces. Cette Loi de programmation militaire à venir augmentera massivement les crédits de renseignement de près de 60% au total. Capacité accrue aussi de surveillance, avec des drones notamment et des moyens d'action dans nos espaces de souveraineté, des moyens d'intervention. Mais la souveraineté, c'est aussi la capacité de résistance, notre résilience, et d'abord la résilience cyber. Je souhaite que nous puissions doubler notre capacité de traitement des attaques cyber majeures. Face à des adversaires aguerris, technologiquement parfois redoutables, nous devrons agir plus fort aussi, pour obtenir rapidement des effets militaires décisifs : cela implique de durcir notre outil.

> [Réforme des retraites] Lors des élections, les choses ont été dites clairement ! La réforme a été démocratiquement présentée et validée. Elle est juste et responsable.

> Avec ce Traité de Barcelone, nous continuons de tracer le chemin franco-espagnol, fondé sur une forte communauté de pensée et de valeurs, et une action commune.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Elisabeth Borne (Première ministre)
> [Réforme des retraites] Je salue l’engagement des forces de l’ordre, comme des organisations syndicales, qui ont permis aux manifestations de se dérouler dans de bonnes conditions. Permettre que les opinions s’expriment est essentiel pour la démocratie. Continuons à débattre et à convaincre.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique)
> Un des points cardinaux de la politique que nous menons depuis 6 ans avec Emmanuel Macron, c’est le travail mieux rémunéré. On ne peut pas demander aux Français de travailler plus longtemps et ne pas leur garantir en même temps une juste rémunération. Les deux vont ensemble !

> L’économie française résiste! Les Cassandre nous expliquaient que les nuages s’accumulaient sur notre pays. Aujourd’hui, la BCE nous dit que la France devrait échapper à la récession en 2023. C’est la preuve que malgré la crise, nos fondamentaux économiques sont solides.

> Les investisseurs étrangers sont unanimes : s’il y a un pays en Europe où il faut être et où il faut investir, c’est la France. Et tout cela, c’est grâce aux politiques économiques mises en place depuis près de 6 ans par Emmanuel Macron.

> [Réforme des retraites] Cette réforme des retraites protège ceux qui ont commencé tôt et qui ont donc des carrières longues. Ceux qui ont commencé à travailler tôt continueront à partir plus tôt. Le dispositif dit « carrières longues » sera plus juste et plus lisible. Ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans partiront soit 2, 4 ou 6 ans avant l’âge légal. Ceux qui ont commencé à travailler avant 16 ans pourront partir à la retraite à partir de 58 ans. Avant 18 ans à partir de 60 ans. Avant 20 ans à partir de 62 ans.
Cette réforme des retraites tient compte de la pénibilité. Le compte pénibilité sera amélioré : baisse des seuils des principaux facteurs d’exposition aux risques, prise en compte de l’exposition à plusieurs risques, déplafonnement des droits. Ce compte pénibilité pourra être utilisé pour faciliter les reconversions professionnelles.
Pour les situations professionnelles qui génèrent de l’usure, nous mettrons en place un suivi médical renforcé dès 45 ans pour une meilleure prévention.
Nous mettrons également en place une visite médicale obligatoire de fin de carrière pour identifier les personnes en incapacité de continuer à travailler. Elles pourront bénéficier d’une retraite anticipée à 62 ans et à taux plein.
Les fonctionnaires en catégories actives (aides-soignantes, policiers, surveillants pénitentiaires, pompiers, etc.) et les militaires, dont les métiers sont plus usants ou plus dangereux que les autres, pourront continuer à partir plus tôt.
Pour bénéficier d’un départ anticipé, la durée de service exigée n’augmentera pas et il ne faudra plus obligatoirement finir sa carrière dans ces catégories actives (aides-soignantes, policiers, surveillants pénitentiaires, pompiers, etc.).

> [Réforme des retraites] Cette réforme des retraites protège les plus modestes. C'est pour les 40 % de travailleurs les plus modestes que les pensions augmenteront le plus. C'est pour les 20 % de travailleurs les plus modestes que le décalage de l’âge de départ sera le moins important.
La retraite des travailleurs modestes sera revalorisée. Leur pension ira jusqu’à 1 200 € brut par mois pour une carrière complète au Smic.
Dès cette année, avec cette réforme, 1,8 million de retraités ayant travaillé plus de 30 ans autour du Smic auront une revalorisation moyenne de leur pension de 678 € par an.
Chaque année, environ 200 000 futurs retraités ayant travaillé plus de 30 ans autour du Smic auront une meilleure pension avec une augmentation moyenne de 400 € par an.

 

Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)
> Excellente nouvelle pour la sécurité des Français: le conseil constitutionnel valide la loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur:
- des moyens inédits : 8500 policiers et gendarmes en plus, 200 nouvelles brigades de gendarmerie;
- une grande loi de transformation numérique.

 

Éric Dupond-Moretti (garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> Merci aux députés pour l’adoption de la loi de qui permet de mieux protéger et mieux accompagner les élus victimes de violences. Quelles que soient nos divergences politiques, on ne menace pas les élus. S’en prendre aux élus, c’est s’en prendre à la République!

 

Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> Le discours de vœux d’Emmanuel Macron à nos armées est fondateur. Avec 413 milliards € pour la période 2024-2030, cette prochaine loi de programmation militaire est historique. En 2030, le budget des armées aura doublé depuis 2017.
Pour trouver une comparaison dans notre Histoire de cet effort politique, militaire et budgétaire, il faut remonter aux Gaullistes. Aujourd’hui, nos choix sont à la hauteur de leur héritage, avec la même ambition : assurer notre sécurité et notre autonomie stratégique.
Après la réparation, c’est le temps de la transformation pour notre défense. Face aux nouvelles menaces, nous adaptons notre modèle d’armées. Ce sont les guerres de demain que nous devons pouvoir gagner. Grâce à cette LPM, nous tiendrons notre rang de puissance mondiale.
Nous continuerons d’investir dans notre dissuasion et nos armes conventionnelles, tout en tirant profit des sauts technologiques : cyber, spatial, défense sol-air, drones, ou IA. Le soutien à nos forces, tant dans leur quotidien qu'en mission, fera l'objet d'un effort majeur.

 

Olivier Dussopt (ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)
> [Réforme des retraites] La retraite minimum, c'est une protection que nous garantissons aux salariés les plus modestes.

> [Réforme des retraites] Nous sommes toujours ouverts aux améliorations.

> [Réforme des retraites] Le minimum retraite à 1200€ brut peut-il encore évoluer et passer en net ? "Ça fait partie des éléments de débat mais rappelons d'où nous venons et d'où nous partons

> [Réforme des retraites] Le président a toujours été très clair [...] Nous sommes convaincus que cette réforme des retraites ne doit pas contrarier la politique de plein emploi, donc oui pas d'impôt, pas de cotisation.

> [Réforme des retraites] Dans les années 1970, il y avait 3 cotisants pour 1 retraité. Aujourd'hui, il y a 1,7 cotisant pour 1 retraité. À l'horizon 2050, nous pourrions être à 1,2. C’est l'explication des mesures de rééquilibrage que nous prenons.

> [Réforme des retraites] Nous allons proposer d’intégrer des trimestres particuliers, cotisés au titre de l’assurance vieillesse, tant dans l’éligibilité au minimum de pension que dans l’éligibilité au dispositif de départ anticipé.

> [Réforme des retraites] En même temps que nous équilibrons le système, nous devons l’améliorer. Nous le faisons pour apporter des droits, apporter des réponses à un certain nombre d’assurés qui connaissent des carrières différentes, et qu’il faut mieux protéger.

> [Réforme des retraites] Je pense qu'il y a des Français qui ont manifesté de bonne foi (...) Il y a d'autres manifestants, responsables politiques et syndicaux, qui utilisent ce combat pour diffuser des fausses informations, jouer sur les peurs.

> Il faut que les entreprises jouent le jeu en recrutant des seniors.

> Ce premier accord social entre les instances représentatives des chauffeurs VTC et les plateformes montre à nos partenaires européens que nous pouvons marier l’indépendance, l’entrepreneuriat et la protection des droits sociaux.

> Directive européenne sur la présomption de salariat pour les travailleurs des plateformes : "Nous sommes convaincus de trouver une position respectueuse de chacune des législations nationales.

 

Pap Ndiaye (ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> Il y a 17 ans, un jeune homme était enlevé et torturé parce que Juif. Ilan Halimi avait toute sa vie devant lui. Nous devons inlassablement enseigner à nos élèves l’histoire, les droits humains, la fraternité.

 

Sylvie Retailleau (ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche)
> Nouveau record : 1,072 million d'entreprises ont été créées en France en 2022, a annoncé l'INSEE! Pour l'innovation, pour le progrès, nous continuerons d'accompagner toutes celles et ceux qui veulent entreprendre.

 

Marc Fesneau (ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> La recherche et l’innovation sont au cœur de nos productions végétales et de notre agriculture. J’ai encore pu le constater hier à l’occasion de ma visite au Salon international des techniques de production végétale qui rassemble l’ensemble des acteurs du végétal.
Ces innovations sont une chance ! Alors que l’agriculture doit évoluer et engager des transitions ambitieuses mais nécessaires pour maintenir sa capacité à produire et nourrir, des solutions existent déjà et d’autres sont en cours de développement.
Et à Angers comme partout sur le territoire, je sais que tous les acteurs, exploitants comme filières, startups comme instituts de recherche, sont pleinement engagés et mobilisés pour répondre à cette troisième révolution agricole.

> Avec l’Espagne, nous continuerons d'agir pour sortir de la dépendance aux engrais minéraux, pour faciliter l’accès et la gestion de l’eau en agriculture, pour la réciprocité des normes dans les échanges commerciaux. Pour garantir notre souveraineté et notre sécurité alimentaire.

> Nous avons besoin de science, d’innovation et de recherche » afin de faire face aux grands défis de demain.

 

Christophe Béchu (ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> [Plan vélo] 250 millions d’euros pour le vélo en 2023 ! Un 1er appel à projet de 100 millions € s'ouvre aujourd'hui pour toutes les collectivités qui développent de nouvelles infrastructures cyclables et ainsi favoriser la mobilité douce.
A quoi serviront ces 250 millions € en 2023 ?
- 200 millions € pour les infrastructures
- 50 millions € pour le stationnement et la sécurité des équipements.
Plus de pistes, plus de sécurité : continuons nos efforts pour inscrire le vélo dans le quotidien de tous les Français.

Le vélo c’est bon pour la santé, bon pour la planète, bon pour le porte-monnaie.

> La rénovation des bâtiments est le chantier du siècle ! Je salue le vote des députés pour accélérer la rénovation énergétique des bâtiments publics. Il s’agit d’un levier essentiel du Gouvernement pour respecter nos objectifs de baisse de la consommation énergétique. Enfin, il s’agit d’une opportunité pour l’emploi local : le secteur du BTP représente plus de 1,5 millions de salariés, et s’apprête à recruter massivement d’ici à 2030.

> [Billes de plastique sur des plages] C’est un cauchemar environnemental, l’équivalent de 10 milliards de bouteilles plastique. Nous soutenons les maires qui portent plainte, j’expertise la possibilité que le ministère s’y joigne.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> La mobilisation générale porte ses fruits et permet de réduire la menace sur notre système énergétique pour cet hiver. Mais il nous faut maintenir le cap dans la durée pour bâtir une société décarbonée.

 

Jean-Christophe Combe (ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées)
> J’ai réuni ce matin les directeurs et directrices des Agences régionales de Santé pour faire un point sur l’avancement des contrôles dans les EHPAD et réaffirmer notre volonté de lutter contre les situations de maltraitances. J’ai également rappelé l’importance de garantir les droits des résidents notamment la liberté d’aller et venir et de recevoir des visites.

 

Olivier Véran (ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement)
> [Réforme des retraites] Nous portons tous ce projet de la réforme des retraites, il en va de même dans la majorité. La totalité des parlementaire qui compose notre majorité (...) a fait campagne avec dans notre programme l'idée de la réforme des retraites.

> Dire qu'il suffirait de taxer quelques dizaines de milliardaires est totalement faux. Cela revient à confondre la fortune personnel d'un chef d'entreprise avec le capital d'une entreprise qui concerne tous les salariés.

 

Gabriel Attal (ministre délégué chargé des Comptes publics)
> [Réforme des retraites] On peut encore progresser et enrichir notre projet sur deux sujets : les carrières hachées, et l'emploi des séniors. (…) Le message que je veux passer, c'est qu'il n'est jamais trop tard pour se parler.

> [Réforme des retraites] Il n’est jamais trop tard pour se parler. Sur la réforme des retraites, je multiplie les rencontres avec des Français de tous horizons, y compris ceux qui doutent ou y sont opposés.

> [Réforme des retraites] Les actifs qui travaillent financent la pension des retraités. Il y a une cinquantaine d'années, il y avait quatre personnes qui travaillent pour un retraité. Aujourd'hui, c'est une personne et demi qui travaille pour un retraité.

 

Olivia Grégoire (ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme)
> 1,07 millions d’entreprises créées en 2022. Les Français s’engagent de plus en plus dans l’entrepreneuriat. La politique de soutien à la création et au développement des entreprises que nous menons depuis 5 ans porte ses fruits. Continuons.

 

Olivier Klein (ministre délégué chargé de la Ville et du Logement)
> La mobilisation des énergéticiens est la clé de la réussite du bouclier copros qui protège tous les Français. Je les ai réunis en ce sens. Il est maintenant essentiel que copropriétés et bailleurs se rapprochent de leurs fournisseurs.

 

Dominique Faure (ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité)

> Première réunion du comité de pilotage du programme Petites Villes de Demain depuis mars 2021. L’occasion de faire un bilan d’étape et de définir les perspectives à venir. Jusqu’en 2026, l’objectif reste le même : proposer un accompagnement sur mesure à nos communes.

 

Laurence Boone (secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> En mai 1950, Robert Schuman proposait de placer la production franco-allemande de charbon et d'acier sous une haute autorité commune, ensuite ouverte à tous les pays d'Europe. Comment ne pas y voir un lien avec la situation actuelle , à l'heure où la France et l'Allemagne vont célébrer le 60e anniversaire du Traité de l'Elysée et tenir un Conseil des ministres franco-allemand, alors qu'une guerre fait rage aux frontières de l'Europe et que la crise énergétique qui en découle est au cœur des enjeux. 

> Le Traité d’amitié franco-espagnol est une grande étape pour renforcer encore nos relations, à un moment où nous structurons ensemble notre réponse européenne à la guerre en Ukraine, l’IRA, face à la crise énergétique et pour la gouvernance économique.

> À Davos, j'ai appelé à un triple choc pour une industrie verte européenne avec :
- Des investissements pour la transition énergétique, facilités et plus rapides
- Du soutien plus stratégique, plus ciblé, plus simple
- Plus de financements européens.

 

Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Cinq propositions de loi adoptées à l’unanimité au service des Français : la semaine transpartisane de l’Assemblée nationale que j’ai initiée porte ses fruits ! Le dialogue, le compromis, le consensus : c’est possible ! Merci à l’ensemble des députés pour leur travail.

 

Partis politiques

● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Aurore Bergé (présidente du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Réforme des retraites] Comment faire de la politique si même les faits, les constats sont mis en cause ? Les faits sont clairs : moins d'actifs pour plus de retraités et un déficit du régime dès cette année. Nous devons la vérité aux Français et donc travailler un peu plus longtemps.

> [Réforme des retraites] Nous sommes des députés au travail, respectés et écoutés. C'est ainsi que nous avons renforcé le projet de réforme des retraites : la retraite minimale à 85% du SMIC y compris pour les retraités actuels, les carrières longues, l'index seniors...

 

Benjamin Haddad (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Réforme des retraites] C’est une réforme qui est essentielle.

> Le Président Emmanuel Macron annonce une loi de programmation militaire de 413 milliards d’euros. Une hausse considérable du budget des armées, après 25% de plus au cours des 5 dernières années. La guerre est de retour: il est temps de réarmer.

> Ne pas comprendre la différence entre une valorisation boursière et un compte en banque, parler plus de taxer les riches que d’aider les pauvres, tout voir comme un jeu à somme nulle, ne pas savoir se réjouir d’une réussite française, ne jamais parler d’écologie: misère de nos Verts.

 

Sylvain Maillard (député)
> Pas de leçon à recevoir de Clémentine Autain sur le travail ! On a une vraie différence avec LFI, ils veulent toujours taxer davantage les Français. Nous, nous baissons les taxes et les impôts pour diminuer le chômage !

 

Pierre Cazeneuve (député)
> [Réforme des retraites] L'effort que nous demandons aux Français est difficile. Cette réforme est impopulaire mais elle est nécessaire pour préserver notre système par répartition et assurer que notre génération en bénéficie un jour. Il faut avoir l'honnêteté de le dire et le courage de le faire.

 

Christopher Weissberg (député)
> [Réforme des retraites] Nous avons été élus pour faire les réformes nécessaires: préserver en responsabilité et renforcer dans la justice notre système de retraite, joyau de notre modèle social fondé sur la solidarité intergénérationnelle. Notre légitimité démocratique en dépend.

 

● MoDem
Jean-Paul Matteï (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Réforme des retraites] Le MoDem fait partie de la majorité présidentielle et va voter pour ce texte. (…) On a eu un temps de concertation, et on est assez satisfait de la méthode, puisqu'on s'est laissé du temps. (…)
On sera tous obligé de cotiser un peu plus, et ça aura un effet négatif. Mais je rappelle quand même que cette réforme permet aussi de relever les petites retraites, à 1.200 euros, qui concernera les entrants mais aussi, les retraités actuels.

> [Réforme des retraites] On essaie d'avoir des discussions avec nos collègues des LR, certains vont voter certainement cette réforme. Mais je regrette de ne pas avoir une majorité plus large sur une réforme qui peut être juste, me semble-t-il.

 

Bruno Millienne (député)

> Les riches sont à l'extrême-gauche ce que les immigrés sont à l'extrême-droite : un tout uniforme sur qui pèserait l'entière responsabilité des maux de notre société. On cherche à flatter les bas instincts en désignant des boucs émissaires. Niveau zéro de la pensée politique...

> Évidemment, c'est écologique de ne pas travailler, en restant sur le canapé toute la journée on ne polluera pas la planète (…) Je n'ai pas la clé des circonvolutions cérébrales de Sandrine Rousseau.

 

Caroline Yadan (députée)
> C’était il y a 17 ans jour pour jour. Il avait 23 ans. Il a été enlevé, séquestré, torturé pendant 24 jours par une bande de barbares. Torturé puis tondu et brûlé vif. Parce qu’il était juif. Il s’appelait Ilan Halimi. Nous ne l’oublierons jamais.

 

● Parti radical

> [Réforme des retraites] Le Parti radical prend acte de la forte mobilisation contre la réforme des retraites et de la colère sociale exprimée. Cette réforme est nécessaire et le Gouvernement doit continuer à dialoguer avec les syndicats, notamment sur la pénibilité, et rechercher un consensus.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> Pas d’impunité pour les responsables de l’agression de l’Ukraine et les auteurs des crimes de guerre qui en découlent: Ukraine: les députés européens demandent un tribunal spécial pour punir les crimes russes

> Votée ! Le Parlement européen vient d’adopter à mon initiative une résolution d’urgence qui condamne le blocus du corridor de Latchine par l’Azerbaïdjan, le rôle de la Russie et appelle l’Union européenne à agir. Plein soutien aux populations arméniennes du Haut-Karabakh.

> La vie politique aura changé quand un homme politique tiendra le discours de Jacinda Ardem [Première ministre de Nouvelle-Zélande]: «Je me suis donnée à fond, je n’ai plus assez d’énergie , je ne suis plus la bonne personne, d’autres feront mieux que moi». Chapeau bas Madame.

> La France a montré la voie en livrant des AMX-10 RC. La question d'une fourniture de chars Leclerc est aujourd'hui clairement posée. Les yeux sont surtout rivés sur les Leopard 2 allemands. Ce n'est plus le moment d'attendre.

 

Bernard Guetta
> [Opinion: «Le troisième acte»]
C’est le seul bénéfice du Brexit, mais quel bénéfice ! Du Nord au Sud, d’Est en Ouest, le nombre d’Européens souhaitant que leur pays se retire de l’Union est partout en baisse. Ce recul, relève le Guardian, est de 15,4% en Finlande, de 10,7% en Slovénie, de 9,5% aux Pays-Bas ou encore de 8,3% en France.
Sans qu’aucun des Etats membres ne fasse non plus exception, le pourcentage d’Européens se disant très attachés à l’appartenance à l’Union a parallèlement augmenté, souvent si spectaculairement que 72% des citoyens des 27, près des trois quarts d’entre eux, considèrent aujourd’hui que leur unité est une bonne chose. Bien que moins passionnément que Zidane ou Messi, l’Union est ainsi devenue formidablement populaire non seulement parce que 60% des Britanniques regrettent d’en être sortis mais aussi parce que les avantages et la nécessité de l’unité se sont avérés face à la pandémie puis au retour de la guerre en Europe.
Jamais, en un mot, la situation n’aura été aussi favorable à l’approfondissement de l’unité européenne car l’évolution des Etats est tout aussi nette que celle de l’opinion. Aucune des 27 capitales de l’Union ne rejette plus les idées de Défense européenne et de politiques industrielles communes financées par des emprunts communs. Autrefois uniquement françaises, ces idées restent à définir et mettre en place dans d’inévitables empoignades mais les tabous qui empêchaient tout progrès sont aujourd’hui tombés.
Après le marché commun et la monnaie unique, l’Union entre bel et bien dans le troisième moment de son histoire, celui de la construction d’une union politique qui s’affirme d’ores et déjà dans le front commun des Européens face à Vladimir Poutine et leurs livraisons d’armes à l’Ukraine, mais comment transformer l’essai ?
C’est la première question et la réponse est que l’erreur à ne pas commettre serait de vouloir à nouveau tenter une réforme institutionnelle immédiate. Les propositions de compromis auxquelles cela mènerait seraient forcément incomprises puisque les Européens ne maîtrisent pas les institutions actuelles. Sauf miracle, on irait vers de nouveaux « non » dans beaucoup de pays et s’ensuivrait, comme après le rejet du projet de traité constitutionnel, un long sommeil dont l’Union européenne ne peut plus s’autoriser le luxe alors qu’elle est, de fait, en guerre.
Pour quelques temps encore, il faudra faire avec des institutions dépassées car l’heure n’est pas aux débats sur les mérites comparés des fédéralismes helvétique, allemand ou américain. Elle est, bien au contraire, aux réalisations concrètes, attendues par 450 millions d’Européens et scellant de nouveaux liens et de nouvelles solidarités entre les Etats membres. Ce sont ces réalisations et non pas l’inverse qui donneront naissance aux institutions à venir mais alors, deuxième question : quand et par où commencer ?
La réponse est dans le calendrier. Dans un an, s’ouvrira la campagne pour les élections européennes. L’extrême-gauche, l’extrême-droite, la gauche, la droite, le centre et les écologistes concourront à cette bataille pour le contrôle du Parlement et chacune de ces familles politiques pourrait présenter – dans chacun des 27 Etats puisque le scrutin demeure national – les sept propositions qu’elle s’engagerait à défendre dans l’hémicycle afin d’y rallier les chefs d’Etats et de gouvernement.
Pourquoi sept ?
Parce que neuf, onze ou treize ce n’est déjà plus une liste de priorités, que ce chiffre est ambitieux sans être démesuré et qu’on ne peut pas être pris au sérieux en rejouant les travaux d’Hercule.
La campagne se ferait ainsi priorités contre priorités et esquisserait des coalitions d’idées dépassant des clivages traditionnels devenus caducs. Bien plus que simplement européennes, ces élections seraient une première ébauche d’élections fédérales et donneraient à l’Europe politique son acte de naissance, le troisième acte de l’Union.

 

Pascal Canfin
> Face aux dirigeants mondiaux réunis à Davos, des millionnaires appellent à être davantage taxés – Je suis persuadé qu’après l’accord mondial sur la taxation minimum des profits des multinationales nous devons lancer ce nouveau chantier. C’est urgent.

> Je salue le vote ce midi du Parlement européen qui interdit le transfert des déchets plastiques vers les pays tiers. c’est une avancée majeure pour une économie européenne plus circulaire et cela met fin au scandale de l’exportation de plastiques qui finissent dans les océans !