2005-2025: 20 ANS D'INFORMATION SUR LE CENTRE ET LE CENTRISME

jeudi 24 juillet 2025

Vues du Centre. La reconnaissance de l’Etat de Palestine par Macron est logique

Par Aris de Hesselin


Dans un courrier envoyé à Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne, Emmanuel Macron s’est engagé à reconnaître l’existence d’un Etat de Palestine.

Puis il a posté un message sur les réseaux sociaux:
«Fidèle à son engagement historique pour une paix juste et durable au Proche-Orient, j’ai décidé que la France reconnaîtra l’État de Palestine. J’en ferai l’annonce solennelle à l’Assemblée générale des Nations unies, au mois de septembre prochain.»

Cette reconnaissance est surtout un acte symbolique tant la politique française depuis des décennies est de lutter pour une paix au Moyen-Orient qui passe par la solution à deux Etats, un palestinien et l’autre israélien.

Elle est donc logique par rapport à la diplomation française dans la région.

Si cette décision est prise maintenant, c’est à la suite des événements qui embrasent Israël et les territoires palestniens depuis l’attaque terroriste du Hamas du 7 octobre 2023 et la réponse de plus en plus sanglante du gouvernement Netanyahu.

D’ailleurs, celui-ci a immédiatement réagi en estimant qu’il s’agissait d’une prime au terrorisme comme il l’avait déjà affirmé depuis qu’Emmanuel Macron avait annoncé sa volonté de reconnaître un Etat de Palestine.

Le ministre de la Défense israélien, un faucon d’extrême-droite, a même déclaré que c’était «une honte et une capitulation face au terrorisme».

Poser la nécessité de l’existence de deux entités étatiques en reconnaissant à celles-ci le droit de vivre en paix est évidemment nécessaire.

Cependant, au-delà du fait que les deux peuples doivent pouvoir vivre cote à cote en sécurité, la solution à deux Etats n’est peut-être pas la meilleure au vu des problématiques qui se posent quant à la viabilité sur un territoire où le manque de ressources naturelles dont l’eau potable est une réalité.

Dans un monde parfait, la solution parfaite serait la création d’un Etat fédéral regroupant les deux peuples qui pourraient alors se partager équitablement, dans une même communauté d’intérêt, ces ressources indispensables.

On comprend bien que cet arrangement relève aujourd’hui de l’utopie mais elle est bien la seule viable à long terme.

Aris de Hesselin

 

[Dans cette rubrique, nous publions les points de vue de personnalités centristes qui ne reflètent pas nécessairement ceux du CREC. Ces points de vue ont pour but d’ouvrir le débat et de faire progresser la pensée centriste. 
Aris de Hesselin est un avocat international, centriste et un européen, défenseur d’une mondialisation humaniste.]

 

 


La Quotidienne centriste du 24 juillet 2025. Les pays les plus menaçants selon les Européens, la Russie puis les Etats-Unis devant la Chine


Si la Russie est le pays le plus menaçant pour les Européens selon un sondage réalisé il y a quelques semaines par le Pew research center et de loin sauf pour les Hongrois et… les Italiens – les deux peuples placent malgré tout la Russie en tête mais avec un pourcentage beaucoup plus faible –, il est étonnant que les Etats-Unis arrivent en seconde position devant la Chine!

Ainsi, par exemple, 16% des Français estiment que les Etats-Unis sont la plus grande menace et seulement 9% que c’est la Chine.

Même chose pour les Néerlandais avec les pourcentages respectifs 20% et 9% et même pour les Britanniques avec 18% et 12%.

Cet écart on peut l’expliquer assez facilement: les Etats-Unis de Trump ont multiplié les déclarations incendiaires contre les Européens et ont initié une guerre commerciale qui pourrait faire beaucoup de mal à l’économie du vieux continent sans parler d’une aide à l’Ukraine qui n’est plus assurée ainsi qu’une mansuétude vis-à-vis de Poutine.

Et l’extrémiste populiste qui occupe le Bureau ovale a même prévu d’annexer le Groenland, un territoire qui appartient à un pays européen, le Danemark.

De son côté, la Chine la joue profil bas et assure même qu’elle est l’alliée de l’Europe face à la guerre commerciale de Trump avec des déclarations allant dans ce sens de Xi Jinping et de ses ministres.

Pourtant, la principale menace qui pèse sur les Européens, c’est la Chine.

A la fois en termes de sécurité qu’économiquement.

Ainsi, c’est bien le régime despotique de Xi qui veut imposer un nouvel ordre mondial où la démocratie n’aurait plus sa place et où l’Europe serait complètement marginalisée, d’où son aide sans réserve à Poutine dans son agression contre l’Ukraine.

Et l’armée chinoise est bien plus forte que celle de la Russie.

De même, la menace économique et commerciale de la Chine est bien plus grande et dangereuse que celle venue des Etats-Unis.

Si l’Europe a une balance commerciale positive vis-à-vis des Etats-Unis, c’est tout le contraire avec la Chine où le déficit est abyssal.

Et le protectionnisme mis en place en Chine depuis des années est nettement plus extrême que celui que se propose de mettre en place les Etats-Unis.

Si les Etats-Unis de Trump sont considérés comme notre allié le plus important que pour seulement 20% des Allemands, 19% des Français, 14% des Grecs et 13% des Néerlandais, ce serait une énorme erreur de croire que le régime de Pékin ne nous veut pas du mal.

Car le rêve chinois de Xi est aussi celui de la vengeance contre l’Occident, ces pays européens qui, avec les Etats-Unis, ont occupé la Chinse en y installant des concessions à la fin du 19e et au début du 20e siècle, faisant de ce qui avait été la première puissance mondiale, une sorte de colonie partagée.

Sans cesse, le despote chinois rappelle cette période pour exciter le nationalisme de son peuple et l’exacerber.

Aujourd’hui, c’est bien la Chine la principale menace de l’Europe, du monde, de la paix et de la démocratie.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour] 

 

 


Propos centristes. France – Réarmer la République / Moteur franco-allemand / Soutien à l’Ukraine / Crise humanitaire à Gaza et reconnaissance d’un Etat palestinien / Guerre commerciale de Trump / Défense du macronisme / Ouverture des prisons de haute-sécurité…


Voici une sélection, ce 24 juillet 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Ensemble à Berlin, le réflexe franco-allemand en action, au travail pour préparer le Conseil des ministres et le Conseil de défense et de sécurité franco-allemands. Rendez-vous le 29 août à Toulon cher Friedrich !

> [Guerre commerciale de Trump] Nous [France et Allemagne] avons été en contact permanent (...) avec nos autres collègues européens et avec la présidente de la Commission européenne pour suivre, impulser, coordonner notre réponse aujourd'hui à l'offensive tarifaire qui a été lancée. (…) Notre volonté commune est de donner de la stabilité et d'avoir les tarifs les plus bas possibles, mais également, évidemment, d'être respectés comme des partenaires que nous sommes.

> Soutien indéfectible à l’UNESCO, protecteur universel de la science, de l’Océan, de l’éducation, de la culture et du patrimoine mondial. Le retrait des États-Unis ne fera pas faiblir notre engagement aux côtés de celles et ceux qui portent ce combat.

> Merci au général Thierry Burkhard d’avoir servi la France avec honneur, courage et hauteur de vue. Respect et gratitude de la Nation. Ma pleine confiance au général Fabien Mandon, nouveau chef d’état-major des armées, pour guider nos forces face aux grands défis, ainsi qu’au général Vincent Giraud pour se tenir à mes côtés comme nouveau chef d’état-major particulier.

 

► Gouvernement
[Nota: Ce gouvernement est dirigé par un centriste, François Bayrou ; nous avons donc décidé de reprendre les propos de tous les ministres puisqu’ils agissent sous l’autorité d’un Président de la République et d’un Premier ministre centristes/centraux ; néanmoins nous avons fait une distinction avec d’un côté les ministres centristes-centraux et les autres puisqu’il s’agit d’un gouvernement de coalition du fait que le Président de la République et le Premier ministre ne disposent pas d’une majorité à l’Assemblée nationale]

Ministres centristes/centraux
Elisabeth Borne (ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)
> Le macronisme est une idéologie et un parti politique.

 

Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Alors que Gaza est en proie à la famine et à la destruction, alors que la perspective d’un État palestinien est plus menacée que jamais, la France et l’Arabie saoudite réuniront la communauté internationale ce lundi à l’ONU pour sauver la solution à deux États.

> Déclaration sur le conflit en Ukraine / Kharkiv] Je suis heureux d'être avec Andrii Sybiha, ministre des Affaires étrangères ukrainien, ici à Kharkiv. Nous sommes à une trentaine de kilomètres de la Russie et de la ligne de front, dans cette ville, la deuxième ville d'Ukraine, Kharkiv l'invaincue, qui a, malgré son histoire marquée par la langue et la culture russe, toujours résisté à l'impérialisme de Vladimir Poutine, et qui a repoussé à de nombreuses reprises l'envahisseur en 2014, en 2022, en 2024, et qui est donc un exemple de résilience et de force d'âme.
Et en ce moment même, nous nous trouvons sur le toit de l'immeuble du siège ukrainien de la banque BNP Paribas. Un immeuble qui a été pris pour cible, comme de très nombreux immeubles de ce quartier, par les missiles lancés par Vladimir Poutine. Car la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine ne se joue pas seulement sur la ligne de front. Elle vise délibérément les civils, les zones d'habitation, les entreprises, pour saper, pour miner le moral des Ukrainiens. C'est la raison pour laquelle la France se tient aux côtés du peuple ukrainien, aux côtés de l'armée ukrainienne, et que notre présence ici à Kharkiv se manifeste à la fois par la présence des entreprises françaises comme BNP, par le soutien des projets de rénovation comme ceux que mène Schneider Electric pour la rénovation des réseaux d'eau et des réseaux de chaleur, mais aussi le soutien au Musée littéraire de Kharkiv, précisément parce que la guerre ne se livre pas seulement avec les canons et les tanks mais aussi avec les armes de l'esprit.

> [Crise de Gaza] Nous déplorons la nouvelle offensive de l’armée israélienne, qui va aggraver une situation qui est déjà catastrophique sur le plan humanitaire, qui va forcer des déplacements de population, une nouvelle fois, que nous condamnons avec la plus grande fermeté. Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat, à la libération de tous les otages du Hamas, le Hamas qui doit être désarmé, et puis à l'entrée sans aucune entrave de l'aide humanitaire, massivement, à Gaza. Et j'appelle le gouvernement israélien à lever le blocus médiatique sur Gaza et à permettre à la presse d'entrer de manière indépendante et sans entrave dans l'enclave pour pouvoir témoigner de ce qu'il s'y passe. De la même manière, j'appelle le gouvernement israélien à mettre fin au système militarisé de distribution alimentaire qui a fait près de 1.000 victimes civiles ces dernières semaines, des Palestiniennes, des Palestiniens qui se présentaient dans les files de distribution alimentaire pour aller chercher de quoi survivre, dans une situation extrêmement dégradée. Enfin, j'appelle à la cessation de toute forme de déplacement forcé de populations, ainsi que de tout projet de colonisation en Cisjordanie, en particulier le projet E1, 3.400 logements, qui menace de couper en deux la Cisjordanie et donc de porter un coup fatal à la solution à deux Etats.

> [Crise de Gaza] La Commission européenne, qui a examiné le respect par Israël de l'accord d'association, a obtenu du gouvernement israélien un certain nombre d'engagements. Ces engagements doivent être tenus. Aujourd'hui, ce n'est pas le cas. La Haute représentante pour la politique étrangère de l'Union européenne l'a dit aujourd'hui : tout est sur la table si le gouvernement israélien ne tient pas ses engagements. Et puis par ailleurs, notre responsabilité, c'est de dessiner une sortie de crise par le haut, de dessiner un horizon politique. C'est l'objectif de la Conférence sur la solution à deux Etats que la France co-présidera lundi et mardi prochain à New York, sous l'égide des Nations unies, qui permettra de préparer l'après-guerre à Gaza, mais aussi de dessiner les contours d'une solution politique en cristallisant les engagements déjà pris et en amenant la communauté internationale à s'engager vers la seule solution politique à ce conflit, qui est la solution reposant sur deux Etats, un Etat palestinien et l'Etat d'Israël, vivant côte à côte, en paix et en sécurité, avec un Hamas désarmé.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] Cela fait cinq mois que l'Ukraine a marqué sa disponibilité pour un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours, permettant d'ouvrir des négociations conduisant à une paix juste et durable en Ukraine. Je crois que c'est à la Russie désormais d'accepter le même principe. Et quoi qu'il en soit, la condition pour y parvenir, c'est une rencontre au niveau des chefs d'Etat, entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, et c'est un cessez-le-feu inconditionnel.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] Si, les 17 premiers paquets de sanctions ont amputé le budget russe de nombreuses ressources qui lui auraient permis, sinon peut-être, aujourd'hui, de fragiliser l'Ukraine un peu plus. Ce nouveau paquet de sanctions est beaucoup plus massif que les précédents. Nous avons beaucoup travaillé à faire en sorte qu'il permette d'assécher les ressources pétrolières notamment, sur lesquelles s'appuie Vladimir Poutine pour financer son effort de guerre.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] Il faut d'abord accentuer la pression sur la Russie, en continuant à travailler sur des paquets de sanctions de plus en plus massifs, pour faire changer à Vladimir Poutine son calcul qui le conduit aujourd'hui à cibler de manière indiscriminée, de manière inhumaine et indigne les populations civiles, ici à Kharkiv ou encore à Kiev et dans les autres villes ukrainiennes. Et puis d'autre part, c'est de poursuivre notre soutien résolu à l'Ukraine - soutien budgétaire, soutien militaire, soutien économique également. Autant de chantiers sur lesquels nous avons échangé avec les autorités ukrainiennes depuis mon arrivée hier.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] Je constate que le président Trump a fixé un ultimatum de 50 jours à Vladimir Poutine pour cesser le feu, sous peine de très lourdes sanctions, de droits de douane, de 100% sur la Russie et sur ses partenaires commerciaux. Je constate également qu'il a marqué sa disponibilité à fournir du matériel militaire à l'Ukraine, ce qui est sans doute le signal le plus crédible qu'il a choisi son camp et qu'il a décidé désormais de soutenir l'Ukraine pour aboutir à son objectif, exprimé très clairement depuis le début, qui est la paix, durablement, en Ukraine. (…)
Depuis des semaines, nous nous coordonnons avec les sénateurs américains qui ont eux aussi conçu un paquet de sanctions, un peu à l'image de celui que nous venons d'adopter au niveau européen, qui est très dissuasif et qui a vocation à presser, à pousser Vladimir Poutine à cesser le feu. Je souhaite vivement que ce paquet de sanctions américain, qui est aujourd'hui soutenu par la quasi-intégralité des sénateurs américains, puisse être adopté au plus vite.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] À 2.000 kilomètres du territoire national se joue une guerre de très haute intensité qui engage l'intégrité du territoire ukrainien, mais où se joue également la sécurité de l'Europe et plus généralement l'ordre international fondé sur le droit, dont nous fêtons cette année le 80e anniversaire. C'est la raison pour laquelle il est si important de marquer par ma présence le soutien de la France, ici, à l'est de l'Ukraine, mais aussi de constater ce que le soutien de la France en matière budgétaire, militaire, mais aussi économique, a permis aux Ukrainiens de faire, face à cette guerre injuste, inhumaine et cynique.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] Ce que je sais, c'est que ça fait maintenant cinq mois - souvenez-vous, c'était le 9 mars - que l'Ukraine a accepté un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours permettant d'ouvrir des négociations, parce qu'on ne négocie pas sous les bombes. Et ça fait cinq mois qu'on attend que Vladimir Poutine accepte le même principe. Et donc c'est très bien que des discussions puissent se poursuivre, mais à condition qu'elles conduisent à une rencontre au niveau des chefs d'Etat, Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, et une rencontre qui puisse aboutir à un cessez-le-feu. Parce que nous ne pouvons plus accepter que Vladimir Poutine poursuive sa guerre d'agression, qui ne se joue pas seulement sur la ligne de front, mais qui cible, dans toutes les villes ukrainiennes des zones d'habitation, des entreprises, pour terroriser les civils ukrainiens, et pour saper leur morale, sans succès jusqu'à présent, puisque ça n'a conduit qu'à accroître leur résolution et leur détermination.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] Nous avons adopté jeudi dernier un paquet de sanctions massif avec l'Union européenne pour contraindre Vladimir Poutine à cesser le feu. Et ce paquet de sanctions, qui vient assécher les recettes pétrolières de la Russie en fixant un plafonnement pour le prix du pétrole, en instaurant un embargo sur les produits du pétrole raffiné en provenance d'autres pays qui continuent d'importer du pétrole brut en provenance de Russie, tout cela doit conduire Vladimir Poutine à changer son calcul et à consentir à un cessez-le-feu. Et je vais vous dire, on va aller plus loin, puisque moi j'ai d'ores et déjà demandé à mes équipes de préparer un prochain, un nouveau paquet de sanctions, encore plus lourd, pour contraindre Vladimir Poutine. (…)
Des sanctions européennes, bien sûr, parce que c'est la taille de notre marché, de notre économie, qui est dix fois supérieure à celle de la Russie, qui doit nous permettre de peser de tout notre poids, en coordination avec les Etats-Unis, où un paquet de sanctions est en préparation, pour aboutir à une fin des hostilités et à des négociations en bonne et due fin.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine et nouvelles sanctions] Au plus vite. Vous savez, c'est le Quai d'Orsay qui a été à la manœuvre pour le 17e paquet de sanctions qui a été adopté au mois de mai et pour faire aboutir ce nouveau paquet de sanctions que nous avons adopté jeudi. C'est donc une nouvelle fois le Quai d'Orsay qui sera à la manœuvre, en lien avec nos partenaires européens, pour faire aboutir au plus vite, si toutefois Vladimir Poutine n'a pas cessé le feu, un nouveau paquet de sanctions pour épuiser son économie de guerre.

> [Crise de Gaza] Cette nouvelle offensive terrestre est déplorable. Il n'y a plus aucune justification aux opérations militaires de l'armée israélienne à Gaza. C'est une offensive qui va aggraver une situation déjà catastrophique, qui va provoquer de nouveaux déplacements forcés de populations que nous condamnons avec la plus grande fermeté, et nous appelons au cessez-le-feu immédiat à la libération de tous les otages du Hamas, qui doit être désormais désarmé, et à l'accès sans aucune entrave de l'aide humanitaire à Gaza. Quel est le rôle que la France peut jouer ? La France présidera, la semaine prochaine à New York, sous l'égide des Nations unies, avec l'Arabie saoudite, une conférence majeure pour la solution à deux Etats, pour recréer les conditions d'existence d'un Etat palestinien, pour redessiner une perspective politique, seule susceptible de ramener la paix et la stabilité.

> [Crise de Gaza] La situation humanitaire à Gaza, j'ai eu l'occasion de le dire à plusieurs reprises, est indigne. C'est un scandale qui doit cesser immédiatement. Les opérations de la Fondation humanitaire pour Gaza ont conduit à un bain de sang, 900 personnes qui ont perdu la vie alors qu'elles allaient chercher un sac de farine et ont été prises pour cible dans des files alimentaires. Tout ça est inacceptable. C'est tout autant inacceptable de s'apercevoir que la presse libre et indépendante n'a pas accès à Gaza. Je demande que la presse libre et indépendante puisse accéder à Gaza pour montrer ce qu'il s'y passe et pour en témoigner. S'agissant plus particulièrement des collaborateurs de journalistes français, nous sommes saisis de cette question. Nous avons bon espoir de pouvoir, comme nous l'avons fait à plusieurs reprises, dans des conditions extrêmement éprouvantes et exigeantes, et je veux saluer nos diplomates sur place, avec l'évacuation de Gaza de plusieurs centaines de personnes depuis le début de la guerre, nous avons l'espoir de pouvoir faire sortir quelques collaborateurs de journalistes dans les prochaines semaines. En tout cas, nous y consacrons beaucoup d'efforts et beaucoup d'énergie.

[Syrie] Le calme revient progressivement, c'est vrai, mais c'est une sérieuse alerte pour la transition syrienne qui montre, après les massacres du mois de mars, l'enracinement en Syrie des violences confessionnelles. Dans ce contexte, nous avons trois priorités. La première, c'est que le dialogue puisse s'engager entre les autorités, le gouvernement et les différentes composantes de la société syrienne, pour trouver des solutions politiques qui garantissent la sécurité et le respect des droits de tous, à commencer par les Kurdes. La deuxième priorité, c'est la lutte contre l'impunité. Les responsables de ces exactions et de ces massacres doivent être punis de manière implacable. Et la troisième, évidemment, c'est la préservation de la stabilité, la lutte contre le terrorisme, et le fait que les acteurs extérieurs à la Syrie doivent prendre garde à des actions unilatérales qui ramèneraient le chaos et qui plongeraient la région dans l'instabilité.

> [Français emprisonnés en Algérie] Nous ne ménagerons pas nos efforts pour obtenir leur libération, pour défendre l'intérêt de la France et des Français vis-à-vis de l'Algérie. Mais on ne défend pas les intérêts de la France avec des sentiments, ni bons ni mauvais. On les défend bien souvent, ça a été le cas avec l'Algérie, avec la coopération. C'est d'ailleurs par la coopération que nous avons obtenu des résultats pour expulser les Algériens en situation irrégulière. Mais pour la coopération, il faut être deux. Et les autorités algériennes, pour l'instant, jouent contre leur camp.

> Poutine a voulu faire croire qu'il était chez lui à l'Est de l'Ukraine car on y parle Russe. Kharkiv l'Invaincue est la preuve éclatante du contraire : on y parle russe, mais on combat l'envahisseur sans relâche au nom de la liberté.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche)
> Le macronisme, c’est le choix de l’action face au populisme, du rassemblement face à la division. C’est ce qui a tenu le pays debout pendant les crises. Ce projet vit aujourd’hui dans le Président et dans une génération politique qui croit en la responsabilité, la souveraineté, la justice sociale.

 

Patrick Mignola (ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Relations avec le Parlement)
> La quasi-totalité des commissions mixtes paritaires des derniers mois ont été conclusives. Le Conseil des ministres a salué l'engagement des parlementaires qui ont bâti des compromis entre Assemblée et Sénat - loin des éclats de voix et de la conflictualité abondamment relayée.

> Malgré la situation politique inédite et un nombre record d'amendements examinés par l'Assemblée - plus de 35 000 déposés et débattus - près de 60 textes ont été adoptés depuis la nomination du Gouvernement de François Bayrou.

 

Aurore Bergé (ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations)
> Il reste 2 ans avant la présidentielle. Il faut travailler au service des Français.

> Le macronisme ne s'arrêtera pas. Ni aujourd'hui, ni dans 2 ans, ni après. Nous l'avons construit depuis 2017. Par les idées, par les actes, par le travail de ses élus. Personne ne l'effacera. Et il nous appartient de le porter et revendiquer avec Renaissance.

> Nous avons présenté notre copie. Tout est sur la table. En toute transparence. Et c'est un point de départ et de discussion. Mais le point d'arrivée ne peut pas être plus d'impôt pour les Français et plus de dette pour le pays.

> Il faut réarmer la République. Et ça commence par la lutte contre les narcotrafics. Partout où la violence se déchaîne dans nos villes, les narcotrafics sont le dénominateur commun. Réarmer notre police, notre justice et que l'on en craigne les conséquences. (…)
Réarmer la République, c'est aussi engager la responsabilité des parents. Des deux parents. Ça suffit de laisser trop souvent les mères seules comme si les pères pouvaient s'exonérer de tous leurs devoirs.

> [Loi Duplomb] Les 26 autres pays de l'Union européenne autorisent l'acétamipride. Des gouvernements de droite comme de gauche. Tous se basent sur une évaluation scientifique de l'agence européenne. Il faut respecter la science. Il faut refuser de tuer notre agriculture. Il faut refuser la moindre menace ou intimidation des élus de la République.

> Plus de 5400 participants, épaulés par 850 bénévoles, venus de 95 pays, pour pratiquer ensemble 32 disciplines sportives ! Et les Eurogames, ici à Lyon, c'est plus que du sport. C'est affirmer ensemble que la diversité n’est pas un risque : c’est une force. Que l’égalité n’est pas une faiblesse : c’est un pilier. C'est la preuve que le sport peut changer la société et que la société peut changer le sport.

 

Astrid Panosyan-Bouvet (ministre déléguée auprès de la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargée du Travail et de l’Emploi)
> L’emploi des seniors atteint un niveau record en 2024.

> Je ne serais jamais dans le discours de « chômeurs fainéants » qui profitent du système. Le chômage est rarement choisi. La réforme de l’assurance chômage que nous proposons vise à protéger les plus vulnérables - jeunes, saisonniers, seniors - et inciter la remise en emploi.

> L’assurance chômage est un filet de sécurité indispensable. Avec France travail, nous devons renforcer l’accompagnement vers le retour à l’emploi, au-delà de la seule logique d’indemnisation. Il faut aussi améliorer les conditions de travail et revaloriser les filières en tension.

> Il y a une augmentation de 40% des arrêts maladies depuis 2019. Un coût de 18 milliards d’euros pour l’Assurance maladie. Conditions de travail, pratiques managériales, santé mentale, abus, contrôles… nous devons de traiter le sujet avec les partenaires sociaux.

> Il y a une vraie lucidité des partenaires sociaux sur la situation actuelle de nos finances publiques. Nous ne sommes pas dans un plan d’austérité mais de réduction de la dette et de relance de notre productivité.

> Les mots ont un sens. L’heure n’est pas aux postures. Nous partageons avec les partenaires sociaux le constat de la situation très difficile de la France aujourd’hui.

> À l’occasion de la publication du décret sur la retraite progressive, visite de l’agence Ledru-Rollin de la CNAV. Parmi les avancées : l’abaissement de l’âge d’ouverture du droit à la retraite progressive à 60 ans, une mesure majeure pour la fin de carrière et l’emploi des seniors. Déjà députée, j’avais porté cet amendement à l’Assemblée nationale.

> Avec Elisabeth Borne, nous avons présidé le premier comité stratégique de la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) depuis la réforme de 2022, au ministère du Travail.
3 objectifs : accroître le taux d’emploi, favoriser la progression salariale, élever le niveau de qualification et de productivité. On continue, pour travailler tous, davantage et mieux.

 

Marc Ferracci (ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique, chargé de l’Industrie et de l’Energie)
> Élever le taux d’emploi est une absolue nécessité. C’est ainsi que nous créerons les richesses qui permettront de renforcer notre souveraineté et de sauvegarder notre modèle social. Parlementaire, j’ai défendu la réforme des retraites de 2023 et le recul de l’âge légal de départ, au motif que cela élèverait le taux d’emploi des seniors. Nous y sommes.

> Face aux pressions de Donald Trump, l’industrie française recommande la fermeté. J’ai réuni ce mardi un Conseil national de l’industrie exceptionnel, à la suite de l’annonce par Donald Trump de droits de douane de 30 % contre l’Union européenne, applicables dès le 1er août.
Autour de la table : représentants syndicaux, patronaux, filières industrielles. Nous avons fait le point sur les scénarios envisagés, les marges de manœuvre européennes, et les conséquences concrètes pour nos entreprises et nos emplois. Un consensus se dégage : l’Europe ne doit pas rechercher un accord à tout prix mais exiger une relation équilibrée avec les États-Unis. Seul cet équilibre garantit l’avenir de son industrie.
Le Conseil National de l’Industrie a adopté à l’issue de la séance un avis qui donne une ligne claire : la Commission doit rechercher un accord équilibré, et pour ce faire donner le signal que l’Union défendra ses intérêts avec fermeté, en adoptant le plus tôt possible les contre-mesures appropriées aux annonces de l’administration Trump. Cet avis sera transmis à la Commission européenne dans les prochains jours, avec un appel à l’unité de toutes les industries européennes autour d’une ligne de fermeté exigeante.

> Convergence franco-allemande pour bâtir une nouvelle stratégie industrielle européenne Ce lundi 21 juillet, j’étais à Berlin pour une réunion de travail avec mon homologue Katharina Reiche que j'ai revue pour la sixième fois en trois mois. Notre objectif : refaire converger la France et l’Allemagne sur les dossiers industriels et énergétiques, pour construire ensemble le nouveau Pacte Industriel Propre européen.
Nous avons travaillé à la préparation du prochain Conseil des ministres franco-allemand, en particulier sur plusieurs dossiers clés :
- un soutien aux prix de l’électricité pour notre industrie,
- la défense de notre sidérurgie face aux surcapacités mondiales,
- une feuille de route commune sur les réseaux européens de transport d’hydrogène et d’électricité,
- un travail partagé sur la préférence européenne pour les composants hypercritiques.
Ces échanges très fluides ont permis d’avancer concrètement vers une feuille de route commune en vue du Conseil des ministres franco-allemand de fin août. Nous nous reverrons à la mi-août pour faire le point avant le conseil des ministres. Le moteur franco-allemand doit redevenir un levier de changement pour l’Europe.

> Le macronisme est un projet politique dans lequel se sont reconnus et se reconnaissent encore de nombreux Français. Le manque de respect n’est pas la meilleure manière de bâtir un projet rassembleur pour le pays.

> Il n’y a pas de malaise chez les macronistes. Les macronistes, ce sont 3 millions d’emplois créés. Il y a plus d'usines ouvertes que fermées.

> Il faut décarboner notre économie. Nous devons publier un décret pour mettre en œuvre la programmation pluriannuelle. On veut qu’elle intervienne le plus rapidement possible.

> 211 milliards d’aides aux entreprises – "Ce chiffre de la Commission mélange tout : aides, exonérations, niches fiscales… Nous devons continuer d’accompagner pour faire face à la concurrence. Il y a toujours des contreparties aux aides.

> Nucléaire civil : une coopération renforcée entre la France et la Belgique Je me réjouis d’avoir signé aujourd’hui une déclaration d’intention avec mon homologue belge, le ministre fédéral de l’Énergie, pour approfondir notre coopération nucléaire. Cette signature intervient dans un contexte porteur : la loi Bihet, récemment adoptée, ouvre la voie à un nouveau programme nucléaire en Belgique. Elle permet d’envisager des partenariats concrets sur la prolongation des réacteurs existants, sur le déploiement de nouveaux réacteurs de puissance, et sur le développement conjoint de petits réacteurs modulaires (SMR). Cette déclaration montre notre volonté commune de développer nos industries nucléaires et d’engager des programmes énergétiques ambitieux pour sécuriser notre avenir. Je salue également l’engagement récent de la Belgique au sein de l’Alliance européenne du nucléaire, aux côtés de la France. Nous défendons ensemble une stratégie énergétique européenne fondée sur la neutralité technologique, la souveraineté énergétique et la décarbonation.

> À Copenhague pour représenter la France au Conseil compétitivité informel de l’Union européenne, organisé par la présidence danoise. Ce format permet des échanges directs avec nos homologues européens sur les enjeux stratégiques pour l’industrie européenne.
Au programme :
- Défense d’une préférence européenne assumée dans nos outils de soutien, pour mieux protéger nos entreprises face à la concurrence déloyale ;
- Investissement commun dans des filières d’avenir européennes comme l’informatique quantique, les biotechnologies, l’intelligence artificielle.

 

Patricia Mirallès (ministre déléguée auprès du ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants)
> [Message à l'occasion de la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'État français et d'hommage aux " Justes " de France] Il faisait déjà chaud, ce matin-là, à Paris. L'été pesait lourd, écrasant, comme une menace sourde. Mais personne n'imaginait encore l'inimaginable. Et pourtant, le 16 juillet 1942, à l'aube, la France s'est brisée.
Par milliers, des familles juives ont été tirées du sommeil. Arrachées à leur foyer, chassées de leurs chambres, les enfants arrachés à leurs rêves innocents, emportées sans ménagement, sans appel, sans raison.
À Paris, les couloirs et les trottoirs bruissaient de bottes. Dans les escaliers, on entendait des pleurs d'enfants, des valises trop vite refermées. Dans les rues, des policiers et des gendarmes français guidaient les files.
Ce jour-là, et les suivants, 13 152 personnes furent arrêtées. Plus d'un tiers étaient des enfants.
Dans cette enceinte fermée, dans une atmosphère étouffante, saturée de bruit et de peur, des êtres humains furent parqués comme du bétail, sous les ordres de l'État français.
Des jours entiers d'attente, sous les verrières brûlantes. Des enfants qui appelaient leur mère et des mères qui ne pouvaient plus rien faire.
Puis, ce fut Drancy. Beaune-la-Rolande. Les wagons avec du barbelé aux fenêtres et les pleurs des enfants qui peinent à recouvrir le crissement des trains. Pas d'eau. Pas de nourriture. Pas d'hygiène.
Puis l'arrivée, les cris des chiens et les cris en allemand. Auschwitz.
Et le silence.
Ils n'étaient pas coupables. Ils étaient juifs.
Aujourd'hui, sur les places de nos villages, devant nos monuments aux morts, nous sommes réunis pour transmettre cette sombre page de notre histoire.
Transmettre, c'est dire la vérité. La vérité, c'est que ce crime fut pensé par l'occupant nazi, mais avec le zèle des autorités françaises. Car la rafle du Vel' d'Hiv fut une opération française, ordonnée par l'État de Vichy et menée par des policiers et gendarmes français. Des hommes qui portaient un uniforme français, mais qui, malheureusement, ne servaient plus la République.
Cette faute irréparable, précédée par les lois antijuives iniques du régime de Vichy qui s'étendirent de la métropole, jusqu'à Alger, Tunis ou Casablanca, fut un manquement aux valeurs de la France.
Ce n'est que bien plus tard que cette vérité fut dite.
Le 16 juillet 1995, le président Jacques Chirac eut le courage de prononcer un discours qui est resté dans l'histoire. Des mots précis, essentiels, historiques.
En les disant, il a ouvert un chemin fécond. Il a osé dire que la France, ce jour-là, avait failli. Et en cela, il a rendu à la République sa vérité, sa force, sa dignité retrouvée.
Mais aujourd'hui, si nous nous souvenons du plus obscur nous nous rappelons aussi du plus magnifique.
Car ils le furent, magnifiques, les Justes de France, ces hommes et ces femmes qui ont su dire non.
Magnifiques dans le courage, dans la modestie, dans l'honneur discret.
Ils ont offert une chambre derrière une armoire, maquillé des cartes d'alimentation, effacé des noms des registres, caché des enfants dans une ferme, dans une école, dans un couvent. Ils ont menti à leurs voisins, à leurs curés, à leurs maires. Ils ont pris tous les risques. Et parfois, ils ont tout perdu.
Les Justes sont la réponse de la conscience aux ordres de la honte. Ils ont incarné, dans les ténèbres, un honneur français. Si les trois quarts des Juifs français ont survécu au nazisme, c'est aussi grâce à eux. Ils représentent, dans leur diversité, une école de citoyenneté, la légende dorée d'une humanité contemporaine.

Alors, tant que nous marcherons sur cette terre, les victimes comme les Justes ne seront pas effacés. La France n'oubliera pas. Elle enseignera, elle témoignera. Et ce d'autant plus qu'aujourd'hui, l'antisémitisme rôde encore.
Ses réveils, en France, se sont faits de plus en plus fréquents, de plus en plus brutaux. Le 7 octobre 2023, le poison a rejailli avec une violence inouïe. Et puis, il y a aussi cet antisémitisme qui ne crie pas, mais qui nie, qui relativise, qui fait silence ou qui rit.
Chaque injure, chaque attaque, chaque dégradation, chaque mensonge ne sont pas des anecdotes, ni des faits divers. Ce sont des alertes, ce sont des failles dans notre pacte national.
Aujourd'hui, et comme chaque jour, face à l'histoire, face à nos responsabilités, nous affirmons que la lutte contre l'antisémitisme, contre le racisme, contre la haine de l'autre, doit être la marque distinctive de notre époque.
Parce que la France, c'est cette voix qui a failli un jour, mais qui a promis de ne plus jamais faillir. C'est cette promesse, trahie en 1942, mais restaurée par la vérité, par l'éducation, par la fermeté face à la haine. Par la République.
La promesse que la France demeure pour tous, d'où qu'on vienne, quel que soit ce que l'on pense, ce que l'on croit, une fidélité aux plus grandes espérances républicaines.
Vive la République ! Vive la France !

 

Juliette Méadel (ministre déléguée auprès du ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation chargée de la Ville)
> [Couvre-feu] Un enfant, dans ces cités-là, n'a pas a se retrouver dans la rue à deux heures du matin.

> [Violences urbaines] On a une France qui est déchirée.

> Où sont les pères ? Je lance les Maisons de l’Enfance et de la Réussite Éducatives… les MèRes.

 

Thani Mohamed Soilihi (ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères chargé de la Francophonie et des Partenariats internationaux)
> L'éducation, la science et l’accès à la culture sont des piliers de la solidarité internationale. Plein soutien au travail de l’UNESCO! Malgré les vents contraires, continuons de défendre le multilatéralisme et les enceintes qui nous rapprochent.

> Le gouvernement s'attache à accompagner et valoriser les initiatives des diasporas ! En France , plus de 7 millions de français sont intimement liés au continent africain, c’est une richesse.

 

Autres ministres
Gérald Darmanin (ministre d’Etat, Garde des sceaux, ministre de la Justice)
> Pour changer radicalement la lutte contre le narcotrafic, j’annonçais le 6 mars dernier la création de la première prison de haute-sécurité à Vendin-le-Vieil. Moins de 5 mois après, grâce à un travail acharné de tout le ministère de la Justice, des valeureux agents pénitentiaires, des magistrats et des forces de l’ordre, les 17 premiers narcotrafiquants, parmi les plus dangereux de notre pays, viennent d’y être incarcérés après un transfert dans des conditions de sécurité hors normes. Pour la sécurité des Français.

> Avec les prisons de haute sécurité, la République va mettre hors d’état de nuire les narcocriminels les plus dangereux de notre pays.

> En moins de 6 mois, grâce à un travail acharné, nous avons créé ces prisons de haute sécurité, adossées à un régime carcéral strict inédit.

> Au sein de cette prison de haute sécurité, tout a été pensé pour couper net les liens entre ces détenus extrêmement dangereux et l’extérieur. Pour protéger les Français.

> 12 nouveaux détenus, parmi les plus dangereux de France, viennent d’être incarcérés dans la nouvelle prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil, après un transfert sous très haute surveillance. Merci aux courageux agents du ministère de la Justice, agents pénitentiaires et forces de l’ordre, pleinement mobilisés.

 

Catherine Vautrin (ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles)
> Je me suis rendue à l’Institut national pour l’analyse des politiques publiques et à l’Institut national de prévoyance sociale, deux institutions majeures du modèle social italien. L’entretien à l’INAPP a permis d’aborder les effets du vieillissement démographique sur le marché du travail et les politiques sociales. Nous avons évoqué les leviers à mobiliser : inclusion, formation, insertion durable. À l’INPS, les échanges ont porté sur la soutenabilité financière du système de retraite, dans un pays où les pensions représentent plus de 15 % du PIB. Nous avons également discuté de la répartition entre cotisations et impôt, ainsi que des dispositifs d’aide aux plus vulnérables. Un dialogue essentiel pour penser l’avenir de nos modèles sociaux.

> J’ai échangé ce matin avec mes homologues italiennes Marina Elvira Calderone, ministre du Travail et des Politiques sociales et Eugenia Maria Roccella, ministre de la Famille, de la Naissance et de l’Égalité des chances, sur nos réponses communes aux défis démographiques, sociaux et économiques.
Avec Marina Elvira Calderone, dans le cadre de la consultation annuelle prévue par le Traité du Quirinal, nous avons évoqué l’articulation entre natalité et emploi des femmes, les pénuries de main-d’œuvre, la mobilité équitable en Europe et la construction de l’Union des compétences. Nous avons également salué la coopération de terrain entre nos inspections du travail et nos services de l’emploi, notamment contre la fraude, et réaffirmé notre soutien à l’Autorité européenne du travail.
Avec Eugenia Maria Roccella, nous avons discuté des politiques de soutien à la natalité : bonus naissance, allocation universelle, congés parentaux, accès aux crèches. Nous partageons l’ambition de faire de la transition démographique une priorité européenne.

 

Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> La première ressource de nos armées est humaine. Remise de son rapport 2025 par le Haut comité d'évaluation de la condition militaire (HCECM) qui a réalisé un exercice de prospective sur ce que sera la condition militaire en 2035. Afin d'en tirer des recommandations pour préserver la singularité militaire, pour valoriser nos militaires et leurs familles au sein de la société, pour conforter leurs conditions de vie et de service, ainsi que renforcer le lien civilo-militaire. Nous continuerons à oeuvrer pour permettre à ceux qui s'engagent pour les armes de la France de le faire dans les meilleures conditions possibles : dans la continuité des transformations entamées avec le plan Fidélisation 360, et des investissements prévus en loi de programmation militaire dans les infrastructures de nos bases et régiments.

> Reconnaissance et remerciements au général d’armée Thierry Burkhard, qui a servi la France au plus haut niveau durant quatre années comme Chef d’état-major des Armées. Son commandement s’est distingué par une vision stratégique lucide des menaces et par sa volonté constante d’adapter nos armées pour y faire face. Sur décision du Président de la République, le général d’armée aérienne Fabien Mandon lui succèdera. Pleine confiance en sa capacité à poursuivre, avec rigueur et détermination, la transformation de nos forces dans un contexte sécuritaire toujours plus exigeant.

> En permettant à leurs salariés réservistes de vivre pleinement leur engagement militaire en parallèle de leur vie professionnelle, les entreprises se mobilisent pour notre défense. Signature d'une convention avec Schneider

et la Garde nationale, autorisant 15 jours de disponibilité rémunérés pour les missions de réserve, et 5 jours supplémentaires pour la formation lors de la première année d'engagement militaire. Autre engagement vertueux porté par l'entreprise : une charte interne qui facilite l'aménagement du travail des salariés dont le conjoint sert notre défense nationale, afin de les aider à s'adapter aux sujétions particulières que cela implique.

> Premier entretien téléphonique hier avec mon nouvel homologue ukrainien. Echanges à propos de la situation sur le terrain en Ukraine, alors que s'ouvrent de nouvelles négociations à Istanbul. Point d'étape sur la coalition de volontaires, le soutien militaire français à l'Ukraine et les perspectives futures, notamment à travers la mobilisation des instruments de financement européens ERA et SAFE.

 

Annie Genevard (ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> Face à la crise sanitaire bovine (DNC), notre réaction a été immédiate et totale : détection, vaccination express, soutien renforcé aux éleveurs. 2 priorités : préserver la santé animale et protéger nos filières et éleveurs.

> Vols, dégradations, intrusions… Plus de 15 000 atteintes sont commises chaque année dans les exploitations agricoles. Et c’est inacceptable. Nous renforçons fermement la protection de nos agriculteurs. Avec un plan en 3 volets : prévenir, protéger, sanctionner

> Face aux défis majeurs que représentent la réduction des usages de produits phytopharmaceutiques et la protection durable de nos cultures, la recherche est une arme essentielle. Avec le plan PARSADA, nous agissons concrètement pour réduire l’usage des produits phytopharmaceutiques tout en garantissant à la fois une agriculture performante et durable, et la protection de notre environnement. Aujourd’hui, 8 nouveaux plans d’action sont validés pour lutter contre les ravageurs et maladies qui menacent nos cultures, en développant des solutions alternatives.

 

Sophie Primas (ministre déléguée auprès du Premier ministre, porte-parole du Gouvernement)
> [Loi Duplomb] Le Gouvernement écoute bien sûr les mouvements démocratiques comme celui qui s'exprime aujourd'hui. Donc la présidente de l'Assemblée nationale va réunir à la rentrée probablement son bureau, peut-être avant, et elle décidera effectivement quelle suite elle donnera à cette pétition qu'il faut écouter. Peut-être n'avons-nous pas assez expliqué, peut-être n'avons-nous pas assez rassuré, peut-être n'avons-nous pas expliqué à quel point cette loi en fait est une loi qui a pour objectif de remettre les agriculteurs français dans le même cadre d'exercice de leur profession que leurs collègues européens. (…)
Mais je veux insister sur le fait qu'encore une fois, il y a beaucoup, beaucoup de non-dit dans cette loi qui n'est pas uniquement la réintroduction d'un néonicotinoïde qui est autorisé par les autorités sanitaires européennes jusqu'en 2033 et qui présentera, si nos agriculteurs français ne peuvent pas l'utiliser, des éléments de concurrence déloyale vis-à-vis de nos partenaires européens. Et donc, je crois qu'il faut regarder tous les éléments. Il ne faut pas non plus affoler les populations. Il y a autour de la réintroduction de ce produit beaucoup de précautions qui sont prises, beaucoup de dérogations qui sont prises. Il faut regarder son texte dans l'ensemble et si un débat vient clarifier tout cela, tant mieux. (…)
Il faut regarder
l'ensemble du texte d'abord parce qu'il n'y a pas que cette réintroduction de néonicotinoïdes. Et puis je pense qu'il faut qu'elle prenne langue aussi avec le milieu scientifique qui, contrairement à ce qu'on pense d'ailleurs, n'est pas uniquement contre. Il y a des voix scientifiques qui expliquent que ce n'est pas bien. Il y a des voix scientifiques qui valident les processus d'homologation, notamment au niveau européen, et qui ne font pas n'importe quoi avec la santé des Européens.

> Jamais un budget n'a été présenté si tôt, notamment dans son architecture et ses grandes orientations. Et la raison pour laquelle le Premier ministre a présenté cette architecture de budget très tôt, c'est justement pour permettre le dialogue parlementaire, le dialogue entre tous les Français, entre toutes les autorités, entre toutes les organisations, pour justement essayer de trouver la voie de passage sur le budget. (…)
Nous savons que nous sommes dans une situation qui est une situation très difficile budgétairement. Et que ce soit notre Gouvernement, que ce soit d'autres Gouvernements, cette situation perdura, et notamment notre surendettement. Nous sommes le pays le plus endetté de l'Union européenne, et il est donc très très important que nous reprenions la maîtrise de cette dette. (…)
Nous négocions avec tous les parlementaires qui veulent travailler et qui nous font des propositions qui vont dans le sens, un, de la réduction des dépenses, deux, de plus de travail pour générer plus de croissance. C'est ça qui nous importe aujourd'hui, et d'apporter une forme de justice dans l'ensemble de ces dispositions. (…)
Nous ne nous mettons pas dans cette optique de censure. Bien sûr, nous savons que c'est un budget qui est un budget courageux, qui prend des décisions qui sont courageuses, mais c'est un budget qui n'est pas un budget qui est dans le sens de l'austérité. Et donc, nous pensons que nous pouvons négocier avec les parlementaires, avec tous les parlementaires, et nous écouterons tous les parlementaires. C'est pour ça que nous pensons que le présenter trois mois avant nous permet à la fois d'être critiqués, mais aussi d'obtenir des propositions.

> [Monétisation de la cinquième semaine de congés payés] Ça a été mis dans le débat par la ministre du Travail, si on pouvait, et c'est une idée de liberté en réalité. Personne ne sera obligé, ni l'employeur, ni le salarié, ne sera obligé, ne serait obligé, si les discussions allaient au bout. L'idée pour nous, c'est de mettre de l'essence et du carburant dans le moteur de la croissance. Et donc, pour les salariés qui seraient volontaires, parce qu'ils auraient envie de gagner plus, eh bien, l'idée, ce serait de monétiser cette cinquième. Surtout, on ne la fait pas disparaître. J'entends ici et là des frayeurs en disant : "On nous enlève notre cinquième semaine de congés payés". Ce n'est pas du tout ça, c'est une question sur la liberté : la liberté de travailler ou d'être mieux payé. (…)
On s'assurera naturellement que tout ça se fasse dans le cadre du volontariat des salariés. Ça existe déjà pour les RTT : vous pouvez monétiser une partie de vos RTT. Et donc, l'idée, c'est de faire cela pour les congés payés, pour la cinquième semaine des congés payés.

> Il faut être plus nombreux pour travailler, pour préserver, en fait, notre modèle social. Parce que vous avez raison, ce qui est au cœur de tout ça, c'est la préservation de notre modèle social. Et donc, on doit être plus nombreux, c'est-à-dire être plus nombreux parmi les plus jeunes, vous savez, qui sont les plus éloignés de l'entrée dans l'emploi, et plus nombreux aussi parmi les seniors à travailler, puisqu'on a un déficit à ce niveau-là, et peut-être travailler un petit peu plus chacun. C'est la proposition qui est faite, en tout cas, dans ce budget.

 

Yannick Neuder (ministre délégué auprès de la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargé de la Santé et de l’Accès aux soins)
> Notre système de santé est en danger : 16 Mds€ de déficit en 2025, 41 Mds€ en 2030 si rien ne change. En 2026, pour protéger notre Sécurité sociale et les Français:
- lutte contre la fraude
- digital & prévention
- meilleure gestion
- mobilisation des patients, industriels et mutuelles.

> En juin 2025, 429 noyades ont eu lieu en France dont 109 mortelles. Tous les âges, tous les lieux sont concernés. Cet été, pas de relâche : surveillez les enfants sans interruption, baignez-vous dans des zones surveillées et pas de baignade si vous ne vous sentez pas bien.

> Un sommeil de qualité pour tous, c’est agir concrètement pour la santé. J’ai présenté la feuille de route interministérielle 2025-2026 : un plan ambitieux pour mieux prévenir les troubles du sommeil et accompagner les Français vers un repos réparateur.

> Visite au SAMU de Paris. Soutien aux équipes du SAS, qui orientent les appels au 15 et évitent des passages inutiles aux urgences. Rencontre aussi avec le SAMU PSY, pour une réponse humaine aux urgences psychiatriques.

 

Clara Chappaz (ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique)
> Déclaration sur les efforts du gouvernement en faveur de la création de startups deeptech] Dans un contexte de plus en plus instable, la souveraineté technologique n'est plus une option, c'est une nécessité Et comme j'aime à le rappeler : la souveraineté, ce n'est pas se fermer des portes, c'est la liberté de choisir. Cela veut dire construire des alternatives européennes solides dans les secteurs les plus stratégiques. Le spatial en est un, et Exotrail est une de ses pépites.
Cette souveraineté ne se décrète pas. Elle se construit. Et cette construction ne passe pas par le repli sur soi, elle passe par l'innovation. Tout particulièrement par l'innovation deeptech. Celle qui repousse les frontières de la science et de l'industrie.
Depuis 2017, grâce à l'action déterminée du Président de la République, nous avons bâti un écosystème où la recherche publique d'excellence rencontre un entrepreneuriat technologique reconnu à l'échelle mondiale.
Exotrail en est une démonstration éclatante : une startup issue du CNRS, qui transforme une avancée scientifique en une solution industrielle stratégique.
C'est exactement cela que nous voulons encourager : le passage de la connaissance à la puissance industrielle.
Dans ces temps budgétaires de responsabilité, mon message est clair : garder le cap de la politique impulsée depuis 2017. Nous le savons tous : le moment est exigeant. Les contraintes budgétaires sont fortes, les financements privés plus rares. Mais dans les temps difficiles, nous continuerons à soutenir nos startups.
Le plan présenté par le Premier ministre François Bayrou comporte d'ailleurs un double message: oui, nous devons être rigoureux face à la dette. Mais nous devons aussi, et surtout, accélérer la production. Il en va de notre prospérité future. C'est dans cet esprit que le Premier ministre a accordé la priorité au travail, et mis en avant la nécessité d'augmenter l'activité.
C'est aussi dans cet esprit qu'il a annoncé la mobilisation de 900 millions d'euros de financements en fonds propres pour soutenir les entreprises les plus innovantes. C'est tout le sens de cette stratégie, voulue et portée par le Président de la République : investir massivement dans les technologies d'avenir, pour faire émerger des champions industriels français et européens.
Le plan Deeptech 2030 est un magnifique instrument au service de cette ambition, avec un objectif : aider à faire naître des Exotrail dans tous les secteurs. Nous voulons plus d'Exotrail capables de passer une innovation du laboratoire à l'usine, de transformer une découverte scientifique en une production industrielle souveraine. C'est pour cela que nous visons 500 créations de startups deeptech par an.
Nous voulons plus d'Exotrail capables de lever 50 millions d'euros en série B, d'attirer des investisseurs exigeants, de franchir ce cap critique de l'industrialisation. C'est pour cela que nous visons 50 levées supérieures à 30 M€ par an d'ici 2030.
Nous voulons plus d'Exotrail capables de générer des dizaines de millions d'euros de chiffre d'affaires et de créer des centaines d'emplois, dans les territoires, dans l'industrie. C'est pour cela que nous visons le triplement du chiffre d'affaires de la deeptech pour atteindre 15 milliards d'euros, et doubler les emplois directs pour atteindre 100 000 salariés.
Ce n'est pas hors de portée. Les objectifs de 2019 sont presque atteints : nous avons doublé le nombre de Deeptech créées annuellement et nous avons triplé le volume des levées de fonds.
Plus généralement, c'est aussi un message de soutien aux entreprises que je veux adresser aujourd'hui. L'État investit à vos côtés, partage les risques, et vous accompagne dans le passage à l'échelle. Parce qu'à chaque fois qu'une deeptech réussit, c'est la France qui progresse en souveraineté, en emploi, en compétitivité. C'est ce tissu d'entreprises pionnières, audacieuses, que nous voulons faire grandir avec vous.
Je veux le redire ici avec force : les entreprises sont une richesse essentielle pour notre pays. Nous avons les talents, les chercheurs, les ingénieurs, les entrepreneurs. Nous avons la volonté politique. Et nous avons des entreprises comme Exotrail pour nous montrer le chemin.
Alors, à toutes celles et ceux qui innovent, qui produisent, qui prennent des risques pour la France : l'État est à vos côtés. Dans les périodes fastes comme dans les moments plus difficiles, l’État fait confiance à celles et ceux qui entreprennent, qui innovent, qui produisent. C’est une conviction profonde. Vous pouvez absolument compter sur moi et nous comptons sur vous. Merci.

> Je suis rentrée en France car j’ai cru à un projet politique, celui du dépassement des clivages. Celui qui baisse les impôts des entreprises et inscrit l’IVG dans la constitution. Celui de l’attractivité de Choose France et du renouveau du tissu industriel. Celui qui développe la French Tech, l’IA et protége les enfants en ligne. J’ai quitté le secteur privé pour le défendre. Je le porte chaque jour aux côtés du Président Emmanuel Macron en tant que ministre de l’IA et du Numérique.

 

Benjamin Haddad (ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de l’Europe)
> Dans une coalition, on se respecte. Je suis fier d’avoir rejoint Emmanuel Macron pour mettre de côté les querelles partisanes et agir pour les Français avec des résultats : baisse du chômage, retour des investissements, moyens pour les services publics. Ce n’est pas le moment d’ouvrir 2027 : il nous reste tant à faire.

> Être candidat à l’UE, c’est s’engager pour l’État de droit, l’indépendance de la justice et la lutte contre la corruption. Comme la Commission européenne, nous sommes profondément préoccupées par la récente remise en cause des institutions anticorruption, et appelons l’Ukraine à poursuivre les réformes vers l’UE.

> Alors que l’Ukraine veut négocier, la Russie continue son agression et ses exigences extravagantes. Avec le 18eme paquet de sanction, construit sous l’impulsion de la France, nous augmentons la pression sur le secteur énergétique russe. Nous irons plus loin.

> Nos agriculteurs sont les garants de la souveraineté alimentaire européenne. Nous nous battrons pour chaque euro de la politique agricole commune.

> Droits de douane : toute faiblesse européenne dans la négociation entraînera l’escalade américaine. C’est un test de crédibilité pour l’Union. Nous voulons un accord, mais devons être prêts à réagir si les négociations n’aboutissent pas.

> Dans ce tournant géopolitique, l’Europe doit se donner les moyens d’agir, de soutenir sa compétitivité, ses agriculteurs, sa défense. Nous avons besoin d’un budget européen ambitieux.

 

► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 
> Dans une démocratie, chaque voix doit compter, chaque conviction doit pouvoir s’exprimer librement. Cela vaut pour les citoyens et pour ceux qui les représentent. On ne menace pas, on n’intimide pas : on respecte et on débat. Je condamne fermement les attaques ayant visé les députés ces derniers jours, cela doit cesser.

> Affirmons-le sans détour, le compromis récemment signé entre les forces politiques calédoniennes et l’Etat est révolutionnaire. Par sa forme et son contenu, il est inédit : et à ce titre, il est naturel qu’il suscite interrogations et débats à la hauteur du moment. Mais il montre tout à la fois la force de notre République lorsque chacun s’engage, et sa capacité incessante à se réinventer.
Nous saurons mettre en œuvre, collectivement et dans le respect des principes démocratiques et de l’Etat de droit, une traduction juridique satisfaisante de l’équilibre trouvé entre Calédoniens.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Sylvain Maillard (député) 
> Quand on est ministre de l’Intérieur, les défis sont quotidiens. Il faut donc être 100% dans l’action, pas besoin de commentaires de café du commerce. Affaiblir le gouvernement par des propos peu maîtrisés est mortifère pour notre électorat. Nous devons être solidaire pour garantir un socle stable et un budget 2026 pour l’intérêt de la France !

> Le jeudi 10 juillet est devenu une date historique. En effet, l’Assemblée nationale a adopté définitivement la proposition de loi que j’ai écrite pour réformer le mode électoral à Paris, Lyon et Marseille. Une étape importante pour plus de lisibilité, plus de transparence, plus de démocratie pour les habitants de ces trois villes.
Nous mettons ainsi fin à l’anomalie démocratique instaurée par la loi de 1982, qui établissait un système électoral particulier, au niveau des arrondissements. Il était temps d'abolir ce système opaque, pour que chaque voix compte.
Désormais, vous voterez avec deux bulletins : l’un pour votre maire d’arrondissement, l’autre pour le maire de Paris.
Nous redonnons enfin aux Parisiennes et aux Parisiens, une voix pleine et entière pour élire leurs représentants locaux.

 

Olivia Grégoire (députée)
> Le macronisme a de l’avenir.

 

Prisca Thevenot (députée)
> Si la macronie vit ses dernières heures, alors pourquoi Bruno Retailleau passe-t-il son temps à lui taper dessus ? Ce qui l’agace c’est que les LR sont dans une sorte de «en même temps»: perdre toutes les élections depuis 18 ans et en même temps être aux responsabilités.

 

Pieyre-Alexandre Anglade (député) 
> Le problème ici ce n’est pas la sensibilité politique de Bruno Retailleau, mais son attaque gratuite contre le chef de l’Etat. Le Président est la clef de voûte de nos institutions. L’attaquer, c’est s’en prendre aux institutions. Ce n’est pas acceptable venant d’un ministre.

> Voilà 8 ans que LR prophétisent la fin du macronisme et 8 ans qu’ils perdent les élections les unes après les autres.

 

Marie Lebec (députée)
> Alors que la France a enregistré une baisse de 21,5% des naissances depuis 2010, il est plus que jamais nécessaire de faire de la natalité une priorité nationale et européenne. Ce recul mérite une étude approfondie : c’est tout l’objet de la mission d’information que nous reprendrons à la rentrée à l’Assemblée nationale. Accompagner les familles, lever les freins à la parentalité, valoriser le désir d’enfants: c’est investir dans l’avenir de notre pays.

 

● MoDem 
Erwan Balanant (député)
> Face aux reculs démocratiques qui ont lieu en Europe et dans le monde, préserver notre audiovisuel public est un enjeu vital de civilisation !

 

► Autres 
● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Fabienne Keller (députée)
> La capacité de l’Europe à affirmer sa puissance, sa souveraineté et à renforcer son unité, repose sur une amitié franco-allemande solide et concrète.

> Les contrôles que l’Allemagne organise aux frontières sont inefficaces. De nouveaux outils sont prévus par la révision du code Schengen pour lutter contre la migration irrégulière. Renforcer la coopération franco-allemande serait plus judicieux.

 

Pascal Canfin (député)
> Parmi les 10 enjeux jugés prioritaires par les participants à la Plateforme Progressiste, la question de la trajectoire budgétaire est arrivée en tête de liste.
Elle fera l’objet d’une première conférence de consensus, à la rentrée, à laquelle participeront des experts comme Olivier Blanchard, ancien économiste en chef du Fonds monétaire international (FMI) ou Jean Pisani-Ferry, ancien commissaire général de France Stratégie. L’idée de cette conférence est de raisonner sur la soutenabilité d’une trajectoire, pas de donner un chiffre magique d’économies à réaliser.
Les conférences suivantes aborderont les enjeux de la lutte contre les déserts médicaux, l’absence d’alternative à la voiture thermique pour des millions de Français, la fiscalité sur le patrimoine, la baisse des prix des produits alimentaires de qualité, l’interdiction des réseaux sociaux pour les moins de 15 ans, l’immigration de travail ou encore la participation des citoyens à la vie démocratique.
En parallèle, la Plateforme organisera des sessions métiers réunissant salariés, syndicats et organisations patronales, en commençant par les métiers d'enseignant.e.s, d'auxiliaires de vie et d'aides soignant.e.s.

 

Christophe Grudler (député)
> L'Europe se dote pour la première fois d'une loi spatiale.

 

● Personnalités centristes
Clément Beaune (haut-commissaire au Plan)
> Quand on est un ministre, on n'attaque pas les juges. On n'est pas l'Amérique de Trump, on est la République française.

> Paris a besoin de changement, de sérieux et d’honnêteté.

> [Budget 2026] Il faut revoir certaines dotations d'État, les collectivités, c'est 20% des dépenses publiques et ça croit vite, ce qui n'est pas le cas ailleurs en Europe.

> Quand on est nommé par le président de la République, on ne l'attaque pas. On a un débat public qui part en cacahuète.

 

Sarah El Hairy (haut-commissaire à l’Enfance)
> De la Tranche-sur-Mer à Saint-Cyprien en passant par Valloire. Je veux saluer l’engagement de plus de 100 communes labellisées «Famille plus» et des milliers d'acteurs engagés dans cette démarche qualité0.