Voici une sélection,
ce 24 juillet 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les
médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Ensemble à Berlin, le
réflexe franco-allemand en action, au travail pour préparer le Conseil des
ministres et le Conseil de défense et de sécurité franco-allemands. Rendez-vous
le 29 août à Toulon cher Friedrich !
> [Guerre commerciale de Trump] Nous [France et Allemagne]
avons été en contact permanent (...) avec nos autres collègues européens et
avec la présidente de la Commission européenne pour suivre, impulser,
coordonner notre réponse aujourd'hui à l'offensive tarifaire qui a été lancée.
(…) Notre volonté commune est de donner de la stabilité et d'avoir les tarifs
les plus bas possibles, mais également, évidemment, d'être respectés comme des
partenaires que nous sommes.
> Soutien
indéfectible à l’UNESCO, protecteur universel de la science, de l’Océan, de
l’éducation, de la culture et du patrimoine mondial. Le retrait des États-Unis
ne fera pas faiblir notre engagement aux côtés de celles et ceux qui portent ce
combat.
> Merci au général
Thierry Burkhard d’avoir servi la France avec honneur, courage et hauteur de
vue. Respect et gratitude de la Nation. Ma pleine confiance au général Fabien
Mandon, nouveau chef d’état-major des armées, pour guider nos forces face aux
grands défis, ainsi qu’au général Vincent Giraud pour se tenir à mes côtés
comme nouveau chef d’état-major particulier.
► Gouvernement
[Nota: Ce gouvernement est
dirigé par un centriste, François Bayrou ; nous avons donc décidé de
reprendre les propos de tous les ministres puisqu’ils agissent sous l’autorité
d’un Président de la République et d’un Premier ministre
centristes/centraux ; néanmoins nous avons fait une distinction avec d’un
côté les ministres centristes-centraux et les autres puisqu’il s’agit d’un
gouvernement de coalition du fait que le Président de la République et le
Premier ministre ne disposent pas d’une majorité à l’Assemblée nationale]
●
Ministres centristes/centraux
Elisabeth Borne (ministre d’Etat, ministre de l’Education
nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)
> Le macronisme est une idéologie et un parti politique.
Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires
étrangères)
> Alors que Gaza est en proie à la famine et à la destruction, alors que
la perspective d’un État palestinien est plus menacée que jamais, la France et
l’Arabie saoudite réuniront la communauté internationale ce lundi à l’ONU pour
sauver la solution à deux États.
> Déclaration sur le conflit en Ukraine / Kharkiv] Je
suis heureux d'être avec Andrii Sybiha, ministre des Affaires étrangères
ukrainien, ici à Kharkiv. Nous sommes à une trentaine de kilomètres de la
Russie et de la ligne de front, dans cette ville, la deuxième ville d'Ukraine,
Kharkiv l'invaincue, qui a, malgré son histoire marquée par la langue et la
culture russe, toujours résisté à l'impérialisme de Vladimir Poutine, et qui a
repoussé à de nombreuses reprises l'envahisseur en 2014, en 2022, en 2024, et
qui est donc un exemple de résilience et de force d'âme.
Et en ce moment même, nous nous trouvons sur le toit de l'immeuble du siège
ukrainien de la banque BNP Paribas. Un immeuble qui a été pris pour cible,
comme de très nombreux immeubles de ce quartier, par les missiles lancés par
Vladimir Poutine. Car la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine ne se
joue pas seulement sur la ligne de front. Elle vise délibérément les civils,
les zones d'habitation, les entreprises, pour saper, pour miner le moral des
Ukrainiens. C'est la raison pour laquelle la France se tient aux côtés du
peuple ukrainien, aux côtés de l'armée ukrainienne, et que notre présence ici à
Kharkiv se manifeste à la fois par la présence des entreprises françaises comme
BNP, par le soutien des projets de rénovation comme ceux que mène Schneider
Electric pour la rénovation des réseaux d'eau et des réseaux de chaleur, mais
aussi le soutien au Musée littéraire de Kharkiv, précisément parce que la
guerre ne se livre pas seulement avec les canons et les tanks mais aussi avec
les armes de l'esprit.
> [Crise de Gaza] Nous déplorons la nouvelle offensive de
l’armée israélienne, qui va aggraver une situation qui est déjà catastrophique
sur le plan humanitaire, qui va forcer des déplacements de population, une
nouvelle fois, que nous condamnons avec la plus grande fermeté. Nous appelons à
un cessez-le-feu immédiat, à la libération de tous les otages du Hamas, le
Hamas qui doit être désarmé, et puis à l'entrée sans aucune entrave de l'aide
humanitaire, massivement, à Gaza. Et j'appelle le gouvernement israélien à
lever le blocus médiatique sur Gaza et à permettre à la presse d'entrer de
manière indépendante et sans entrave dans l'enclave pour pouvoir témoigner de
ce qu'il s'y passe. De la même manière, j'appelle le gouvernement israélien à
mettre fin au système militarisé de distribution alimentaire qui a fait près de
1.000 victimes civiles ces dernières semaines, des Palestiniennes, des Palestiniens
qui se présentaient dans les files de distribution alimentaire pour aller
chercher de quoi survivre, dans une situation extrêmement dégradée. Enfin,
j'appelle à la cessation de toute forme de déplacement forcé de populations,
ainsi que de tout projet de colonisation en Cisjordanie, en particulier le
projet E1, 3.400 logements, qui menace de couper en deux la Cisjordanie et donc
de porter un coup fatal à la solution à deux Etats.
> [Crise de Gaza] La Commission européenne, qui a examiné
le respect par Israël de l'accord d'association, a obtenu du gouvernement
israélien un certain nombre d'engagements. Ces engagements doivent être tenus.
Aujourd'hui, ce n'est pas le cas. La Haute représentante pour la politique
étrangère de l'Union européenne l'a dit aujourd'hui : tout est sur la table si
le gouvernement israélien ne tient pas ses engagements. Et puis par ailleurs,
notre responsabilité, c'est de dessiner une sortie de crise par le haut, de
dessiner un horizon politique. C'est l'objectif de la Conférence sur la
solution à deux Etats que la France co-présidera lundi et mardi prochain à New
York, sous l'égide des Nations unies, qui permettra de préparer l'après-guerre
à Gaza, mais aussi de dessiner les contours d'une solution politique en
cristallisant les engagements déjà pris et en amenant la communauté
internationale à s'engager vers la seule solution politique à ce conflit, qui
est la solution reposant sur deux Etats, un Etat palestinien et l'Etat d'Israël,
vivant côte à côte, en paix et en sécurité, avec un Hamas désarmé.
> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] Cela fait cinq
mois que l'Ukraine a marqué sa disponibilité pour un cessez-le-feu
inconditionnel de 30 jours, permettant d'ouvrir des négociations conduisant à
une paix juste et durable en Ukraine. Je crois que c'est à la Russie désormais
d'accepter le même principe. Et quoi qu'il en soit, la condition pour y
parvenir, c'est une rencontre au niveau des chefs d'Etat, entre Volodymyr
Zelensky et Vladimir Poutine, et c'est un cessez-le-feu inconditionnel.
> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] Si, les 17
premiers paquets de sanctions ont amputé le budget russe de nombreuses
ressources qui lui auraient permis, sinon peut-être, aujourd'hui, de fragiliser
l'Ukraine un peu plus. Ce nouveau paquet de sanctions est beaucoup plus massif
que les précédents. Nous avons beaucoup travaillé à faire en sorte qu'il
permette d'assécher les ressources pétrolières notamment, sur lesquelles
s'appuie Vladimir Poutine pour financer son effort de guerre.
> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] Il faut d'abord
accentuer la pression sur la Russie, en continuant à travailler sur des paquets
de sanctions de plus en plus massifs, pour faire changer à Vladimir Poutine son
calcul qui le conduit aujourd'hui à cibler de manière indiscriminée, de manière
inhumaine et indigne les populations civiles, ici à Kharkiv ou encore à Kiev et
dans les autres villes ukrainiennes. Et puis d'autre part, c'est de poursuivre
notre soutien résolu à l'Ukraine - soutien budgétaire, soutien militaire,
soutien économique également. Autant de chantiers sur lesquels nous avons
échangé avec les autorités ukrainiennes depuis mon arrivée hier.
> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] Je constate que
le président Trump a fixé un ultimatum de 50 jours à Vladimir Poutine pour
cesser le feu, sous peine de très lourdes sanctions, de droits de douane, de
100% sur la Russie et sur ses partenaires commerciaux. Je constate également
qu'il a marqué sa disponibilité à fournir du matériel militaire à l'Ukraine, ce
qui est sans doute le signal le plus crédible qu'il a choisi son camp et qu'il
a décidé désormais de soutenir l'Ukraine pour aboutir à son objectif, exprimé
très clairement depuis le début, qui est la paix, durablement, en Ukraine. (…)
Depuis des semaines, nous nous coordonnons avec les sénateurs américains qui
ont eux aussi conçu un paquet de sanctions, un peu à l'image de celui que nous
venons d'adopter au niveau européen, qui est très dissuasif et qui a vocation à
presser, à pousser Vladimir Poutine à cesser le feu. Je souhaite vivement que
ce paquet de sanctions américain, qui est aujourd'hui soutenu par la
quasi-intégralité des sénateurs américains, puisse être adopté au plus vite.
> [Agression de Poutine contre l’Ukraine]
À 2.000 kilomètres du territoire national se joue une guerre de très haute
intensité qui engage l'intégrité du territoire ukrainien, mais où se joue
également la sécurité de l'Europe et plus généralement l'ordre international
fondé sur le droit, dont nous fêtons cette année le 80e anniversaire. C'est la
raison pour laquelle il est si important de marquer par ma présence le soutien
de la France, ici, à l'est de l'Ukraine, mais aussi de constater ce que le
soutien de la France en matière budgétaire, militaire, mais aussi économique, a
permis aux Ukrainiens de faire, face à cette guerre injuste, inhumaine et
cynique.
> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] Ce que je sais,
c'est que ça fait maintenant cinq mois - souvenez-vous, c'était le 9 mars - que
l'Ukraine a accepté un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours permettant
d'ouvrir des négociations, parce qu'on ne négocie pas sous les bombes. Et ça
fait cinq mois qu'on attend que Vladimir Poutine accepte le même principe. Et
donc c'est très bien que des discussions puissent se poursuivre, mais à
condition qu'elles conduisent à une rencontre au niveau des chefs d'Etat,
Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, et une rencontre qui puisse aboutir à
un cessez-le-feu. Parce que nous ne pouvons plus accepter que Vladimir Poutine
poursuive sa guerre d'agression, qui ne se joue pas seulement sur la ligne de
front, mais qui cible, dans toutes les villes ukrainiennes des zones
d'habitation, des entreprises, pour terroriser les civils ukrainiens, et pour
saper leur morale, sans succès jusqu'à présent, puisque ça n'a conduit qu'à
accroître leur résolution et leur détermination.
> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] Nous avons
adopté jeudi dernier un paquet de sanctions massif avec l'Union européenne pour
contraindre Vladimir Poutine à cesser le feu. Et ce paquet de sanctions, qui
vient assécher les recettes pétrolières de la Russie en fixant un plafonnement
pour le prix du pétrole, en instaurant un embargo sur les produits du pétrole
raffiné en provenance d'autres pays qui continuent d'importer du pétrole brut
en provenance de Russie, tout cela doit conduire Vladimir Poutine à changer son
calcul et à consentir à un cessez-le-feu. Et je vais vous dire, on va aller
plus loin, puisque moi j'ai d'ores et déjà demandé à mes équipes de préparer un
prochain, un nouveau paquet de sanctions, encore plus lourd, pour contraindre
Vladimir Poutine. (…)
Des sanctions européennes, bien sûr, parce que c'est la taille de notre marché,
de notre économie, qui est dix fois supérieure à celle de la Russie, qui doit
nous permettre de peser de tout notre poids, en coordination avec les
Etats-Unis, où un paquet de sanctions est en préparation, pour aboutir à une
fin des hostilités et à des négociations en bonne et due fin.
> [Agression de Poutine contre l’Ukraine et nouvelles
sanctions] Au plus vite. Vous savez, c'est le Quai d'Orsay qui a été à la manœuvre
pour le 17e paquet de sanctions qui a été adopté au mois de mai et pour faire
aboutir ce nouveau paquet de sanctions que nous avons adopté jeudi. C'est donc
une nouvelle fois le Quai d'Orsay qui sera à la manœuvre, en lien avec nos
partenaires européens, pour faire aboutir au plus vite, si toutefois Vladimir
Poutine n'a pas cessé le feu, un nouveau paquet de sanctions pour épuiser son
économie de guerre.
> [Crise de Gaza] Cette nouvelle offensive terrestre est
déplorable. Il n'y a plus aucune justification aux opérations militaires de
l'armée israélienne à Gaza. C'est une offensive qui va aggraver une situation
déjà catastrophique, qui va provoquer de nouveaux déplacements forcés de
populations que nous condamnons avec la plus grande fermeté, et nous appelons
au cessez-le-feu immédiat à la libération de tous les otages du Hamas, qui doit
être désormais désarmé, et à l'accès sans aucune entrave de l'aide humanitaire
à Gaza. Quel est le rôle que la France peut jouer ? La France présidera, la
semaine prochaine à New York, sous l'égide des Nations unies, avec l'Arabie
saoudite, une conférence majeure pour la solution à deux Etats, pour recréer
les conditions d'existence d'un Etat palestinien, pour redessiner une
perspective politique, seule susceptible de ramener la paix et la stabilité.
> [Crise de Gaza] La situation humanitaire à Gaza, j'ai
eu l'occasion de le dire à plusieurs reprises, est indigne. C'est un scandale
qui doit cesser immédiatement. Les opérations de la Fondation humanitaire pour
Gaza ont conduit à un bain de sang, 900 personnes qui ont perdu la vie alors
qu'elles allaient chercher un sac de farine et ont été prises pour cible dans
des files alimentaires. Tout ça est inacceptable. C'est tout autant
inacceptable de s'apercevoir que la presse libre et indépendante n'a pas accès
à Gaza. Je demande que la presse libre et indépendante puisse accéder à Gaza
pour montrer ce qu'il s'y passe et pour en témoigner. S'agissant plus
particulièrement des collaborateurs de journalistes français, nous sommes
saisis de cette question. Nous avons bon espoir de pouvoir, comme nous l'avons
fait à plusieurs reprises, dans des conditions extrêmement éprouvantes et
exigeantes, et je veux saluer nos diplomates sur place, avec l'évacuation de
Gaza de plusieurs centaines de personnes depuis le début de la guerre, nous avons
l'espoir de pouvoir faire sortir quelques collaborateurs de journalistes dans
les prochaines semaines. En tout cas, nous y consacrons beaucoup d'efforts et
beaucoup d'énergie.
[Syrie] Le calme revient progressivement, c'est vrai, mais
c'est une sérieuse alerte pour la transition syrienne qui montre, après les
massacres du mois de mars, l'enracinement en Syrie des violences
confessionnelles. Dans ce contexte, nous avons trois priorités. La première,
c'est que le dialogue puisse s'engager entre les autorités, le gouvernement et
les différentes composantes de la société syrienne, pour trouver des solutions
politiques qui garantissent la sécurité et le respect des droits de tous, à
commencer par les Kurdes. La deuxième priorité, c'est la lutte contre
l'impunité. Les responsables de ces exactions et de ces massacres doivent être
punis de manière implacable. Et la troisième, évidemment, c'est la préservation
de la stabilité, la lutte contre le terrorisme, et le fait que les acteurs
extérieurs à la Syrie doivent prendre garde à des actions unilatérales qui
ramèneraient le chaos et qui plongeraient la région dans l'instabilité.
> [Français emprisonnés en Algérie] Nous ne ménagerons
pas nos efforts pour obtenir leur libération, pour défendre l'intérêt de la
France et des Français vis-à-vis de l'Algérie. Mais on ne défend pas les
intérêts de la France avec des sentiments, ni bons ni mauvais. On les défend
bien souvent, ça a été le cas avec l'Algérie, avec la coopération. C'est
d'ailleurs par la coopération que nous avons obtenu des résultats pour expulser
les Algériens en situation irrégulière. Mais pour la coopération, il faut être
deux. Et les autorités algériennes, pour l'instant, jouent contre leur camp.
> Poutine a voulu faire croire qu'il était chez lui à
l'Est de l'Ukraine car on y parle Russe. Kharkiv l'Invaincue est la preuve
éclatante du contraire : on y parle russe, mais on combat l'envahisseur sans
relâche au nom de la liberté.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre de la
Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche)
> Le macronisme, c’est le choix de l’action face au populisme, du
rassemblement face à la division. C’est ce qui a tenu le pays debout pendant
les crises. Ce projet vit aujourd’hui dans le Président et dans une génération
politique qui croit en la responsabilité, la souveraineté, la justice sociale.
Patrick Mignola (ministre délégué auprès du Premier
ministre chargé des Relations avec le Parlement)
> La quasi-totalité des commissions mixtes paritaires des derniers mois
ont été conclusives. Le Conseil des ministres a salué l'engagement des
parlementaires qui ont bâti des compromis entre Assemblée et Sénat - loin des
éclats de voix et de la conflictualité abondamment relayée.
> Malgré la situation politique inédite et un nombre
record d'amendements examinés par l'Assemblée - plus de 35 000 déposés et
débattus - près de 60 textes ont été adoptés depuis la nomination du
Gouvernement de François Bayrou.
Aurore Bergé (ministre déléguée auprès du Premier
ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte
contre les discriminations)
> Il reste 2 ans avant la présidentielle. Il faut travailler au service
des Français.
> Le macronisme ne s'arrêtera pas. Ni aujourd'hui, ni
dans 2 ans, ni après. Nous l'avons construit depuis 2017. Par les idées, par
les actes, par le travail de ses élus. Personne ne l'effacera. Et il nous
appartient de le porter et revendiquer avec Renaissance.
> Nous avons présenté notre copie. Tout est sur la table.
En toute transparence. Et c'est un point de départ et de discussion. Mais le
point d'arrivée ne peut pas être plus d'impôt pour les Français et plus de
dette pour le pays.
> Il faut réarmer la République. Et ça commence par la
lutte contre les narcotrafics. Partout où la violence se déchaîne dans nos
villes, les narcotrafics sont le dénominateur commun. Réarmer notre police,
notre justice et que l'on en craigne les conséquences. (…)
Réarmer la République, c'est aussi engager la responsabilité des parents. Des
deux parents. Ça suffit de laisser trop souvent les mères seules comme si les
pères pouvaient s'exonérer de tous leurs devoirs.
> [Loi Duplomb] Les 26 autres pays de l'Union européenne
autorisent l'acétamipride. Des gouvernements de droite comme de gauche. Tous se
basent sur une évaluation scientifique de l'agence européenne. Il faut
respecter la science. Il faut refuser de tuer notre agriculture. Il faut
refuser la moindre menace ou intimidation des élus de la République.
> Plus de 5400 participants, épaulés par 850 bénévoles,
venus de 95 pays, pour pratiquer ensemble 32 disciplines sportives ! Et les
Eurogames, ici à Lyon, c'est plus que du sport. C'est affirmer ensemble que la
diversité n’est pas un risque : c’est une force. Que l’égalité n’est pas une
faiblesse : c’est un pilier. C'est la preuve que le sport peut changer la
société et que la société peut changer le sport.
Astrid
Panosyan-Bouvet (ministre
déléguée auprès de la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des
Familles, chargée du Travail et de l’Emploi)
> L’emploi des seniors atteint un niveau record en 2024.
> Je ne serais jamais dans le discours de « chômeurs
fainéants » qui profitent du système. Le chômage est rarement choisi. La
réforme de l’assurance chômage que nous proposons vise à protéger les plus
vulnérables - jeunes, saisonniers, seniors - et inciter la remise en emploi.
> L’assurance chômage est un filet de sécurité
indispensable. Avec France travail, nous devons renforcer l’accompagnement vers
le retour à l’emploi, au-delà de la seule logique d’indemnisation. Il faut
aussi améliorer les conditions de travail et revaloriser les filières en
tension.
> Il y a une augmentation de 40% des arrêts maladies
depuis 2019. Un coût de 18 milliards d’euros pour l’Assurance maladie.
Conditions de travail, pratiques managériales, santé mentale, abus, contrôles…
nous devons de traiter le sujet avec les partenaires sociaux.
> Il y a une vraie lucidité des partenaires sociaux sur
la situation actuelle de nos finances publiques. Nous ne sommes pas dans un
plan d’austérité mais de réduction de la dette et de relance de notre
productivité.
> Les mots ont un sens. L’heure n’est pas aux postures.
Nous partageons avec les partenaires sociaux le constat de la situation très
difficile de la France aujourd’hui.
> À l’occasion de la publication du décret sur la
retraite progressive, visite de l’agence Ledru-Rollin de la CNAV. Parmi les
avancées : l’abaissement de l’âge d’ouverture du droit à la retraite
progressive à 60 ans, une mesure majeure pour la fin de carrière et l’emploi
des seniors. Déjà députée, j’avais porté cet amendement à l’Assemblée
nationale.
> Avec Elisabeth Borne, nous avons présidé le premier
comité stratégique de la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) depuis la
réforme de 2022, au ministère du Travail.
3 objectifs : accroître le taux d’emploi, favoriser la progression salariale,
élever le niveau de qualification et de productivité. On continue, pour
travailler tous, davantage et mieux.
Marc Ferracci (ministre délégué auprès du ministre
de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique,
chargé de l’Industrie et de l’Energie)
> Élever le taux d’emploi est une absolue nécessité. C’est ainsi que
nous créerons les richesses qui permettront de renforcer notre souveraineté et
de sauvegarder notre modèle social. Parlementaire, j’ai défendu la réforme des
retraites de 2023 et le recul de l’âge légal de départ, au motif que cela
élèverait le taux d’emploi des seniors. Nous y sommes.
> Face aux pressions de Donald Trump, l’industrie
française recommande la fermeté. J’ai réuni ce mardi un Conseil national de
l’industrie exceptionnel, à la suite de l’annonce par Donald Trump de droits de
douane de 30 % contre l’Union européenne, applicables dès le 1er août.
Autour de la table : représentants syndicaux, patronaux, filières
industrielles. Nous avons fait le point sur les scénarios envisagés, les marges
de manœuvre européennes, et les conséquences concrètes pour nos entreprises et
nos emplois. Un consensus se dégage : l’Europe ne doit pas rechercher un accord
à tout prix mais exiger une relation équilibrée avec les États-Unis. Seul cet
équilibre garantit l’avenir de son industrie.
Le Conseil National de l’Industrie a adopté à l’issue de la séance un avis qui
donne une ligne claire : la Commission doit rechercher un accord équilibré, et
pour ce faire donner le signal que l’Union défendra ses intérêts avec fermeté,
en adoptant le plus tôt possible les contre-mesures appropriées aux annonces de
l’administration Trump. Cet avis sera transmis à la Commission européenne dans
les prochains jours, avec un appel à l’unité de toutes les industries
européennes autour d’une ligne de fermeté exigeante.
> Convergence franco-allemande pour bâtir une nouvelle
stratégie industrielle européenne Ce lundi 21 juillet, j’étais à Berlin pour
une réunion de travail avec mon homologue Katharina Reiche que j'ai revue pour
la sixième fois en trois mois. Notre objectif : refaire converger la France et
l’Allemagne sur les dossiers industriels et énergétiques, pour construire
ensemble le nouveau Pacte Industriel Propre européen.
Nous avons travaillé à la préparation du prochain Conseil des ministres
franco-allemand, en particulier sur plusieurs dossiers clés :
- un soutien aux prix de l’électricité pour notre industrie,
- la défense de notre sidérurgie face aux surcapacités mondiales,
- une feuille de route commune sur les réseaux européens de transport
d’hydrogène et d’électricité,
- un travail partagé sur la préférence européenne pour les composants
hypercritiques.
Ces échanges très fluides ont permis d’avancer concrètement vers une feuille de
route commune en vue du Conseil des ministres franco-allemand de fin août. Nous
nous reverrons à la mi-août pour faire le point avant le conseil des ministres.
Le moteur franco-allemand doit redevenir un levier de changement pour l’Europe.
> Le macronisme est un projet politique dans lequel se
sont reconnus et se reconnaissent encore de nombreux Français. Le manque de
respect n’est pas la meilleure manière de bâtir un projet rassembleur pour le
pays.
> Il n’y a pas de malaise chez les macronistes. Les
macronistes, ce sont 3 millions d’emplois créés. Il y a plus d'usines ouvertes
que fermées.
> Il faut décarboner notre économie. Nous devons publier
un décret pour mettre en œuvre la programmation pluriannuelle. On veut qu’elle
intervienne le plus rapidement possible.
> 211 milliards d’aides aux entreprises – "Ce
chiffre de la Commission mélange tout : aides, exonérations, niches fiscales…
Nous devons continuer d’accompagner pour faire face à la concurrence. Il y a
toujours des contreparties aux aides.
> Nucléaire civil : une coopération renforcée entre la
France et la Belgique Je me réjouis d’avoir signé aujourd’hui une déclaration
d’intention avec mon homologue belge, le ministre fédéral de l’Énergie, pour
approfondir notre coopération nucléaire. Cette signature intervient dans un
contexte porteur : la loi Bihet, récemment adoptée, ouvre la voie à un nouveau
programme nucléaire en Belgique. Elle permet d’envisager des partenariats
concrets sur la prolongation des réacteurs existants, sur le déploiement de
nouveaux réacteurs de puissance, et sur le développement conjoint de petits
réacteurs modulaires (SMR). Cette déclaration montre notre volonté commune de
développer nos industries nucléaires et d’engager des programmes énergétiques
ambitieux pour sécuriser notre avenir. Je salue également l’engagement récent
de la Belgique au sein de l’Alliance européenne du nucléaire, aux côtés de la
France. Nous défendons ensemble une stratégie énergétique européenne fondée sur
la neutralité technologique, la souveraineté énergétique et la décarbonation.
> À Copenhague pour représenter la France au Conseil
compétitivité informel de l’Union européenne, organisé par la présidence
danoise. Ce format permet des échanges directs avec nos homologues européens
sur les enjeux stratégiques pour l’industrie européenne.
Au programme :
- Défense d’une préférence européenne assumée dans nos outils de soutien, pour
mieux protéger nos entreprises face à la concurrence déloyale ;
- Investissement commun dans des filières d’avenir européennes comme
l’informatique quantique, les biotechnologies, l’intelligence artificielle.
Patricia Mirallès (ministre déléguée auprès du ministre
des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants)
> [Message à l'occasion de la Journée nationale à la mémoire des
victimes des crimes racistes et antisémites de l'État français et d'hommage aux
" Justes " de France] Il faisait déjà chaud, ce matin-là, à Paris.
L'été pesait lourd, écrasant, comme une menace sourde. Mais personne
n'imaginait encore l'inimaginable. Et pourtant, le 16 juillet 1942, à l'aube,
la France s'est brisée.
Par milliers, des familles juives ont été tirées du sommeil. Arrachées à leur
foyer, chassées de leurs chambres, les enfants arrachés à leurs rêves
innocents, emportées sans ménagement, sans appel, sans raison.
À Paris, les couloirs et les trottoirs bruissaient de bottes. Dans les
escaliers, on entendait des pleurs d'enfants, des valises trop vite refermées.
Dans les rues, des policiers et des gendarmes français guidaient les files.
Ce jour-là, et les suivants, 13 152 personnes furent arrêtées. Plus d'un tiers
étaient des enfants.
Dans cette enceinte fermée, dans une atmosphère étouffante, saturée de bruit et
de peur, des êtres humains furent parqués comme du bétail, sous les ordres de
l'État français.
Des jours entiers d'attente, sous les verrières brûlantes. Des enfants qui
appelaient leur mère et des mères qui ne pouvaient plus rien faire.
Puis, ce fut Drancy. Beaune-la-Rolande. Les wagons avec du barbelé aux fenêtres
et les pleurs des enfants qui peinent à recouvrir le crissement des trains. Pas
d'eau. Pas de nourriture. Pas d'hygiène.
Puis l'arrivée, les cris des chiens et les cris en allemand. Auschwitz.
Et le silence.
Ils n'étaient pas coupables. Ils étaient juifs.
Aujourd'hui, sur les places de nos villages, devant nos monuments aux morts,
nous sommes réunis pour transmettre cette sombre page de notre histoire.
Transmettre, c'est dire la vérité. La vérité, c'est que ce crime fut pensé par
l'occupant nazi, mais avec le zèle des autorités françaises. Car la rafle du
Vel' d'Hiv fut une opération française, ordonnée par l'État de Vichy et menée
par des policiers et gendarmes français. Des hommes qui portaient un uniforme
français, mais qui, malheureusement, ne servaient plus la République.
Cette faute irréparable, précédée par les lois antijuives iniques du régime de
Vichy qui s'étendirent de la métropole, jusqu'à Alger, Tunis ou Casablanca, fut
un manquement aux valeurs de la France.
Ce n'est que bien plus tard que cette vérité fut dite.
Le 16 juillet 1995, le président Jacques Chirac eut le courage de prononcer un
discours qui est resté dans l'histoire. Des mots précis, essentiels,
historiques.
En les disant, il a ouvert un chemin fécond. Il a osé dire que la France, ce
jour-là, avait failli. Et en cela, il a rendu à la République sa vérité, sa
force, sa dignité retrouvée.
Mais aujourd'hui, si nous nous souvenons du plus obscur nous nous rappelons
aussi du plus magnifique.
Car ils le furent, magnifiques, les Justes de France, ces hommes et ces femmes
qui ont su dire non.
Magnifiques dans le courage, dans la modestie, dans l'honneur discret.
Ils ont offert une chambre derrière une armoire, maquillé des cartes
d'alimentation, effacé des noms des registres, caché des enfants dans une
ferme, dans une école, dans un couvent. Ils ont menti à leurs voisins, à leurs
curés, à leurs maires. Ils ont pris tous les risques. Et parfois, ils ont tout
perdu.
Les Justes sont la réponse de la conscience aux ordres de la honte. Ils ont
incarné, dans les ténèbres, un honneur français. Si les trois quarts des Juifs
français ont survécu au nazisme, c'est aussi grâce à eux. Ils représentent,
dans leur diversité, une école de citoyenneté, la légende dorée d'une humanité
contemporaine.
Alors, tant que nous marcherons sur cette terre, les
victimes comme les Justes ne seront pas effacés. La France n'oubliera pas. Elle
enseignera, elle témoignera. Et ce d'autant plus qu'aujourd'hui,
l'antisémitisme rôde encore.
Ses réveils, en France, se sont faits de plus en plus fréquents, de plus en
plus brutaux. Le 7 octobre 2023, le poison a rejailli avec une violence inouïe.
Et puis, il y a aussi cet antisémitisme qui ne crie pas, mais qui nie, qui
relativise, qui fait silence ou qui rit.
Chaque injure, chaque attaque, chaque dégradation, chaque mensonge ne sont pas
des anecdotes, ni des faits divers. Ce sont des alertes, ce sont des failles
dans notre pacte national.
Aujourd'hui, et comme chaque jour, face à l'histoire, face à nos
responsabilités, nous affirmons que la lutte contre l'antisémitisme, contre le
racisme, contre la haine de l'autre, doit être la marque distinctive de notre
époque.
Parce que la France, c'est cette voix qui a failli un jour, mais qui a promis
de ne plus jamais faillir. C'est cette promesse, trahie en 1942, mais restaurée
par la vérité, par l'éducation, par la fermeté face à la haine. Par la
République.
La promesse que la France demeure pour tous, d'où qu'on vienne, quel que soit
ce que l'on pense, ce que l'on croit, une fidélité aux plus grandes espérances
républicaines.
Vive la République ! Vive la France !
Juliette Méadel (ministre déléguée auprès du ministre
de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation chargée de la Ville)
> [Couvre-feu] Un enfant, dans ces cités-là, n'a pas a se retrouver dans
la rue à deux heures du matin.
> [Violences urbaines] On a une France qui est déchirée.
> Où sont les pères ? Je lance les Maisons de l’Enfance
et de la Réussite Éducatives… les MèRes.
Thani Mohamed Soilihi (ministre délégué auprès du ministre
de l’Europe et des Affaires étrangères chargé de la Francophonie et des Partenariats
internationaux)
> L'éducation, la science et l’accès à la culture sont des
piliers de la solidarité internationale. Plein soutien au travail de l’UNESCO!
Malgré les vents contraires, continuons de défendre le multilatéralisme et les
enceintes qui nous rapprochent.
> Le gouvernement s'attache à accompagner et valoriser
les initiatives des diasporas ! En France , plus de 7 millions de français sont
intimement liés au continent africain, c’est une richesse.
● Autres
ministres
Gérald Darmanin (ministre d’Etat, Garde des sceaux, ministre de la Justice)
> Pour changer radicalement la lutte contre le narcotrafic, j’annonçais
le 6 mars dernier la création de la première prison de haute-sécurité à
Vendin-le-Vieil. Moins de 5 mois après, grâce à un travail acharné de tout le
ministère de la Justice, des valeureux agents pénitentiaires, des magistrats et
des forces de l’ordre, les 17 premiers narcotrafiquants, parmi les plus
dangereux de notre pays, viennent d’y être incarcérés après un transfert dans
des conditions de sécurité hors normes. Pour la sécurité des Français.
> Avec les prisons de haute sécurité, la République va
mettre hors d’état de nuire les narcocriminels les plus dangereux de notre
pays.
> En moins de 6 mois, grâce à un travail acharné, nous
avons créé ces prisons de haute sécurité, adossées à un régime carcéral strict
inédit.
> Au sein de cette prison de haute sécurité, tout a été
pensé pour couper net les liens entre ces détenus extrêmement dangereux et
l’extérieur. Pour protéger les Français.
> 12 nouveaux détenus, parmi les plus dangereux de
France, viennent d’être incarcérés dans la nouvelle prison de haute sécurité de
Vendin-le-Vieil, après un transfert sous très haute surveillance. Merci aux
courageux agents du ministère de la Justice, agents pénitentiaires et forces de
l’ordre, pleinement mobilisés.
Catherine Vautrin (ministre du Travail, de la Santé, des
Solidarités et des Familles)
> Je me suis rendue à l’Institut national pour l’analyse des politiques
publiques et à l’Institut national de prévoyance sociale, deux institutions
majeures du modèle social italien. L’entretien à l’INAPP a permis d’aborder les
effets du vieillissement démographique sur le marché du travail et les
politiques sociales. Nous avons évoqué les leviers à mobiliser : inclusion,
formation, insertion durable. À l’INPS, les échanges ont porté sur la
soutenabilité financière du système de retraite, dans un pays où les pensions
représentent plus de 15 % du PIB. Nous avons également discuté de la
répartition entre cotisations et impôt, ainsi que des dispositifs d’aide aux
plus vulnérables. Un dialogue essentiel pour penser l’avenir de nos modèles
sociaux.
> J’ai échangé ce matin avec mes homologues italiennes
Marina Elvira Calderone, ministre du Travail et des Politiques sociales et
Eugenia Maria Roccella, ministre de la Famille, de la Naissance et de l’Égalité
des chances, sur nos réponses communes aux défis démographiques, sociaux et
économiques.
Avec Marina Elvira Calderone, dans le cadre de la consultation annuelle prévue
par le Traité du Quirinal, nous avons évoqué l’articulation entre natalité et
emploi des femmes, les pénuries de main-d’œuvre, la mobilité équitable en
Europe et la construction de l’Union des compétences. Nous avons également
salué la coopération de terrain entre nos inspections du travail et nos
services de l’emploi, notamment contre la fraude, et réaffirmé notre soutien à
l’Autorité européenne du travail.
Avec Eugenia Maria Roccella, nous avons discuté des politiques de soutien à la
natalité : bonus naissance, allocation universelle, congés parentaux, accès aux
crèches. Nous partageons l’ambition de faire de la transition démographique une
priorité européenne.
Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> La première ressource de nos armées est humaine. Remise de son rapport
2025 par le Haut comité d'évaluation de la condition militaire (HCECM) qui a
réalisé un exercice de prospective sur ce que sera la condition militaire en
2035. Afin d'en tirer des recommandations pour préserver la singularité
militaire, pour valoriser nos militaires et leurs familles au sein de la
société, pour conforter leurs conditions de vie et de service, ainsi que
renforcer le lien civilo-militaire. Nous continuerons à oeuvrer pour permettre
à ceux qui s'engagent pour les armes de la France de le faire dans les
meilleures conditions possibles : dans la continuité des transformations
entamées avec le plan Fidélisation 360, et des investissements prévus en loi de
programmation militaire dans les infrastructures de nos bases et régiments.
> Reconnaissance et remerciements au général d’armée
Thierry Burkhard, qui a servi la France au plus haut niveau durant quatre
années comme Chef d’état-major des Armées. Son commandement s’est distingué par
une vision stratégique lucide des menaces et par sa volonté constante d’adapter
nos armées pour y faire face. Sur décision du Président de la République, le
général d’armée aérienne Fabien Mandon lui succèdera. Pleine confiance en sa
capacité à poursuivre, avec rigueur et détermination, la transformation de nos
forces dans un contexte sécuritaire toujours plus exigeant.
> En permettant à leurs salariés réservistes de vivre
pleinement leur engagement militaire en parallèle de leur vie professionnelle,
les entreprises se mobilisent pour notre défense. Signature d'une convention
avec Schneider
et la Garde nationale, autorisant 15 jours de disponibilité
rémunérés pour les missions de réserve, et 5 jours supplémentaires pour la
formation lors de la première année d'engagement militaire. Autre engagement
vertueux porté par l'entreprise : une charte interne qui facilite l'aménagement
du travail des salariés dont le conjoint sert notre défense nationale, afin de
les aider à s'adapter aux sujétions particulières que cela implique.
> Premier entretien téléphonique hier avec mon nouvel
homologue ukrainien. Echanges à propos de la situation sur le terrain en
Ukraine, alors que s'ouvrent de nouvelles négociations à Istanbul. Point
d'étape sur la coalition de volontaires, le soutien militaire français à
l'Ukraine et les perspectives futures, notamment à travers la mobilisation des
instruments de financement européens ERA et SAFE.
Annie Genevard (ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté
alimentaire)
> Face à la crise sanitaire bovine (DNC), notre réaction a été immédiate
et totale : détection, vaccination express, soutien renforcé aux éleveurs. 2
priorités : préserver la santé animale et protéger nos filières et éleveurs.
> Vols, dégradations, intrusions… Plus de 15 000
atteintes sont commises chaque année dans les exploitations agricoles. Et c’est
inacceptable. Nous renforçons fermement la protection de nos agriculteurs. Avec
un plan en 3 volets : prévenir, protéger, sanctionner
> Face aux défis majeurs que représentent la réduction
des usages de produits phytopharmaceutiques et la protection durable de nos
cultures, la recherche est une arme essentielle. Avec le plan PARSADA, nous
agissons concrètement pour réduire l’usage des produits phytopharmaceutiques
tout en garantissant à la fois une agriculture performante et durable, et la
protection de notre environnement. Aujourd’hui, 8 nouveaux plans d’action sont
validés pour lutter contre les ravageurs et maladies qui menacent nos cultures,
en développant des solutions alternatives.
Sophie Primas (ministre déléguée auprès du Premier
ministre, porte-parole du Gouvernement)
> [Loi Duplomb] Le Gouvernement
écoute bien sûr les mouvements démocratiques comme celui qui s'exprime
aujourd'hui. Donc la présidente de l'Assemblée nationale va réunir à la rentrée
probablement son bureau, peut-être avant, et elle décidera effectivement quelle
suite elle donnera à cette pétition qu'il faut écouter. Peut-être n'avons-nous
pas assez expliqué, peut-être n'avons-nous pas assez rassuré, peut-être
n'avons-nous pas expliqué à quel point cette loi en fait est une loi qui a pour
objectif de remettre les agriculteurs français dans le même cadre d'exercice de
leur profession que leurs collègues européens. (…)
Mais je veux insister sur le fait qu'encore une fois, il y a beaucoup,
beaucoup de non-dit dans cette loi qui n'est pas uniquement la réintroduction
d'un néonicotinoïde qui est autorisé par les autorités sanitaires européennes
jusqu'en 2033 et qui présentera, si nos agriculteurs français ne peuvent pas
l'utiliser, des éléments de concurrence déloyale vis-à-vis de nos partenaires
européens. Et donc, je crois qu'il faut regarder tous les éléments. Il ne faut
pas non plus affoler les populations. Il y a autour de la réintroduction de ce
produit beaucoup de précautions qui sont prises, beaucoup de dérogations qui
sont prises. Il faut regarder son texte dans l'ensemble et si un débat vient
clarifier tout cela, tant mieux. (…)
Il faut regarder l'ensemble du texte d'abord parce qu'il n'y a pas que
cette réintroduction de néonicotinoïdes. Et puis je pense qu'il faut qu'elle
prenne langue aussi avec le milieu scientifique qui, contrairement à ce qu'on
pense d'ailleurs, n'est pas uniquement contre. Il y a des voix scientifiques
qui expliquent que ce n'est pas bien. Il y a des voix scientifiques qui
valident les processus d'homologation, notamment au niveau européen, et qui ne
font pas n'importe quoi avec la santé des Européens.
> Jamais un budget n'a été présenté si tôt, notamment
dans son architecture et ses grandes orientations. Et la raison pour laquelle
le Premier ministre a présenté cette architecture de budget très tôt, c'est
justement pour permettre le dialogue parlementaire, le dialogue entre tous les
Français, entre toutes les autorités, entre toutes les organisations, pour
justement essayer de trouver la voie de passage sur le budget. (…)
Nous savons que nous sommes dans une situation qui est une situation très
difficile budgétairement. Et que ce soit notre Gouvernement, que ce soit
d'autres Gouvernements, cette situation perdura, et notamment notre
surendettement. Nous sommes le pays le plus endetté de l'Union européenne, et
il est donc très très important que nous reprenions la maîtrise de cette dette.
(…)
Nous négocions avec tous les parlementaires qui veulent travailler et qui nous
font des propositions qui vont dans le sens, un, de la réduction des dépenses,
deux, de plus de travail pour générer plus de croissance. C'est ça qui nous
importe aujourd'hui, et d'apporter une forme de justice dans l'ensemble de ces
dispositions. (…)
Nous ne nous mettons pas dans cette optique de censure. Bien sûr, nous savons
que c'est un budget qui est un budget courageux, qui prend des décisions qui
sont courageuses, mais c'est un budget qui n'est pas un budget qui est dans le
sens de l'austérité. Et donc, nous pensons que nous pouvons négocier avec les
parlementaires, avec tous les parlementaires, et nous écouterons tous les
parlementaires. C'est pour ça que nous pensons que le présenter trois mois
avant nous permet à la fois d'être critiqués, mais aussi d'obtenir des
propositions.
> [Monétisation de la cinquième semaine de congés payés] Ça
a été mis dans le débat par la ministre du Travail, si on pouvait, et c'est une
idée de liberté en réalité. Personne ne sera obligé, ni l'employeur, ni le
salarié, ne sera obligé, ne serait obligé, si les discussions allaient au bout.
L'idée pour nous, c'est de mettre de l'essence et du carburant dans le moteur
de la croissance. Et donc, pour les salariés qui seraient volontaires, parce
qu'ils auraient envie de gagner plus, eh bien, l'idée, ce serait de monétiser
cette cinquième. Surtout, on ne la fait pas disparaître. J'entends ici et là
des frayeurs en disant : "On nous enlève notre cinquième semaine de
congés payés". Ce n'est pas du tout ça, c'est une question sur la
liberté : la liberté de travailler ou d'être mieux payé. (…)
On s'assurera naturellement que tout ça se fasse dans le cadre du volontariat
des salariés. Ça existe déjà pour les RTT : vous pouvez monétiser une
partie de vos RTT. Et donc, l'idée, c'est de faire cela pour les congés payés,
pour la cinquième semaine des congés payés.
> Il faut être plus nombreux pour travailler, pour
préserver, en fait, notre modèle social. Parce que vous avez raison, ce qui est
au cœur de tout ça, c'est la préservation de notre modèle social. Et donc, on
doit être plus nombreux, c'est-à-dire être plus nombreux parmi les plus jeunes,
vous savez, qui sont les plus éloignés de l'entrée dans l'emploi, et plus
nombreux aussi parmi les seniors à travailler, puisqu'on a un déficit à ce
niveau-là, et peut-être travailler un petit peu plus chacun. C'est la proposition
qui est faite, en tout cas, dans ce budget.
Yannick Neuder (ministre délégué auprès de la ministre du
Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargé de la Santé et
de l’Accès aux soins)
> Notre système de santé est en danger : 16 Mds€ de déficit en 2025, 41
Mds€ en 2030 si rien ne change. En 2026, pour protéger notre Sécurité sociale et
les Français:
- lutte contre la fraude
- digital & prévention
- meilleure gestion
- mobilisation des patients, industriels et mutuelles.
> En juin 2025, 429 noyades ont eu lieu en France dont
109 mortelles. Tous les âges, tous les lieux sont concernés. Cet été, pas de
relâche : surveillez les enfants sans interruption, baignez-vous dans des zones
surveillées et pas de baignade si vous ne vous sentez pas bien.
> Un sommeil de qualité pour tous, c’est agir
concrètement pour la santé. J’ai présenté la feuille de route
interministérielle 2025-2026 : un plan ambitieux pour mieux prévenir les
troubles du sommeil et accompagner les Français vers un repos réparateur.
> Visite au SAMU de Paris. Soutien aux équipes du SAS,
qui orientent les appels au 15 et évitent des passages inutiles aux urgences.
Rencontre aussi avec le SAMU PSY, pour une réponse humaine aux urgences
psychiatriques.
Clara Chappaz (ministre déléguée auprès du ministre de
l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique,
chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique)
> Déclaration sur les efforts du gouvernement en faveur de la création
de startups deeptech] Dans un contexte de plus en plus instable, la
souveraineté technologique n'est plus une option, c'est une nécessité Et comme
j'aime à le rappeler : la souveraineté, ce n'est pas se fermer des portes,
c'est la liberté de choisir. Cela veut dire construire des alternatives
européennes solides dans les secteurs les plus stratégiques. Le spatial en est
un, et Exotrail est une de ses pépites.
Cette souveraineté ne se décrète pas. Elle se construit. Et cette construction
ne passe pas par le repli sur soi, elle passe par l'innovation. Tout
particulièrement par l'innovation deeptech. Celle qui repousse les frontières
de la science et de l'industrie.
Depuis 2017, grâce à l'action déterminée du Président de la République, nous
avons bâti un écosystème où la recherche publique d'excellence rencontre un
entrepreneuriat technologique reconnu à l'échelle mondiale.
Exotrail en est une démonstration éclatante : une startup issue du CNRS, qui
transforme une avancée scientifique en une solution industrielle stratégique.
C'est exactement cela que nous voulons encourager : le passage de la
connaissance à la puissance industrielle.
Dans ces temps budgétaires de responsabilité, mon message est clair : garder le
cap de la politique impulsée depuis 2017. Nous le savons tous : le moment est
exigeant. Les contraintes budgétaires sont fortes, les financements privés plus
rares. Mais dans les temps difficiles, nous continuerons à soutenir nos
startups.
Le plan présenté par le Premier ministre François Bayrou comporte d'ailleurs un
double message: oui, nous devons être rigoureux face à la dette. Mais nous
devons aussi, et surtout, accélérer la production. Il en va de notre prospérité
future. C'est dans cet esprit que le Premier ministre a accordé la priorité au
travail, et mis en avant la nécessité d'augmenter l'activité.
C'est aussi dans cet esprit qu'il a annoncé la mobilisation de 900 millions
d'euros de financements en fonds propres pour soutenir les entreprises les plus
innovantes. C'est tout le sens de cette stratégie, voulue et portée par le
Président de la République : investir massivement dans les technologies
d'avenir, pour faire émerger des champions industriels français et européens.
Le plan Deeptech 2030 est un magnifique instrument au service de cette
ambition, avec un objectif : aider à faire naître des Exotrail dans tous les
secteurs. Nous voulons plus d'Exotrail capables de passer une innovation du
laboratoire à l'usine, de transformer une découverte scientifique en une
production industrielle souveraine. C'est pour cela que nous visons 500
créations de startups deeptech par an.
Nous voulons plus d'Exotrail capables de lever 50 millions d'euros en série B,
d'attirer des investisseurs exigeants, de franchir ce cap critique de
l'industrialisation. C'est pour cela que nous visons 50 levées supérieures à 30
M€ par an d'ici 2030.
Nous voulons plus d'Exotrail capables de générer des dizaines de millions
d'euros de chiffre d'affaires et de créer des centaines d'emplois, dans les
territoires, dans l'industrie. C'est pour cela que nous visons le triplement du
chiffre d'affaires de la deeptech pour atteindre 15 milliards d'euros, et
doubler les emplois directs pour atteindre 100 000 salariés.
Ce n'est pas hors de portée. Les objectifs de 2019 sont presque atteints : nous
avons doublé le nombre de Deeptech créées annuellement et nous avons triplé le
volume des levées de fonds.
Plus généralement, c'est aussi un message de soutien aux entreprises que je
veux adresser aujourd'hui. L'État investit à vos côtés, partage les risques, et
vous accompagne dans le passage à l'échelle. Parce qu'à chaque fois qu'une
deeptech réussit, c'est la France qui progresse en souveraineté, en emploi, en
compétitivité. C'est ce tissu d'entreprises pionnières, audacieuses, que nous
voulons faire grandir avec vous.
Je veux le redire ici avec force : les entreprises sont une richesse
essentielle pour notre pays. Nous avons les talents, les chercheurs, les
ingénieurs, les entrepreneurs. Nous avons la volonté politique. Et nous avons
des entreprises comme Exotrail pour nous montrer le chemin.
Alors, à toutes celles et ceux qui innovent, qui produisent, qui prennent des
risques pour la France : l'État est à vos côtés. Dans les périodes fastes comme
dans les moments plus difficiles, l’État fait confiance à celles et ceux qui
entreprennent, qui innovent, qui produisent. C’est une conviction profonde. Vous
pouvez absolument compter sur moi et nous comptons sur vous. Merci.
> Je suis rentrée en France car j’ai cru à un projet
politique, celui du dépassement des clivages. Celui qui baisse les impôts des
entreprises et inscrit l’IVG dans la constitution. Celui de l’attractivité de
Choose France et du renouveau du tissu industriel. Celui qui développe la
French Tech, l’IA et protége les enfants en ligne. J’ai quitté le secteur privé
pour le défendre. Je le porte chaque jour aux côtés du Président Emmanuel Macron
en tant que ministre de l’IA et du Numérique.
Benjamin Haddad (ministre délégué auprès du ministre de
l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de l’Europe)
> Dans une coalition, on se respecte. Je suis fier d’avoir rejoint
Emmanuel Macron pour mettre de côté les querelles partisanes et agir pour les
Français avec des résultats : baisse du chômage, retour des
investissements, moyens pour les services publics. Ce n’est pas le moment
d’ouvrir 2027 : il nous reste tant à faire.
> Être candidat à l’UE, c’est s’engager pour l’État de
droit, l’indépendance de la justice et la lutte contre la corruption. Comme la
Commission européenne, nous sommes profondément préoccupées par la récente
remise en cause des institutions anticorruption, et appelons l’Ukraine à
poursuivre les réformes vers l’UE.
> Alors que l’Ukraine veut négocier, la Russie continue
son agression et ses exigences extravagantes. Avec le 18eme paquet de sanction,
construit sous l’impulsion de la France, nous augmentons la pression sur le
secteur énergétique russe. Nous irons plus loin.
> Nos agriculteurs sont les garants de la souveraineté
alimentaire européenne. Nous nous battrons pour chaque euro de la politique
agricole commune.
> Droits de douane : toute faiblesse européenne dans
la négociation entraînera l’escalade américaine. C’est un test de crédibilité
pour l’Union. Nous voulons un accord, mais devons être prêts à réagir si les
négociations n’aboutissent pas.
> Dans ce tournant géopolitique, l’Europe doit se donner
les moyens d’agir, de soutenir sa compétitivité, ses agriculteurs, sa défense.
Nous avons besoin d’un budget européen ambitieux.
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Dans une démocratie, chaque voix doit compter, chaque conviction doit
pouvoir s’exprimer librement. Cela vaut pour les citoyens et pour ceux qui les
représentent. On ne menace pas, on n’intimide pas : on respecte et on
débat. Je condamne fermement les attaques ayant visé les députés ces derniers
jours, cela doit cesser.
> Affirmons-le sans détour, le compromis récemment signé
entre les forces politiques calédoniennes et l’Etat est révolutionnaire. Par sa
forme et son contenu, il est inédit : et à ce titre, il est naturel qu’il
suscite interrogations et débats à la hauteur du moment. Mais il montre tout à
la fois la force de notre République lorsque chacun s’engage, et sa capacité
incessante à se réinventer.
Nous saurons mettre en œuvre, collectivement et dans le respect des principes
démocratiques et de l’Etat de droit, une traduction juridique satisfaisante de
l’équilibre trouvé entre Calédoniens.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Sylvain Maillard (député)
> Quand on est ministre de l’Intérieur, les défis sont quotidiens. Il
faut donc être 100% dans l’action, pas besoin de commentaires de café du
commerce. Affaiblir le gouvernement par des propos peu maîtrisés est mortifère
pour notre électorat. Nous devons être solidaire pour garantir un socle stable
et un budget 2026 pour l’intérêt de la France !
> Le jeudi 10 juillet est devenu une date
historique. En effet, l’Assemblée nationale a adopté définitivement la
proposition de loi que j’ai écrite pour réformer le mode électoral à Paris,
Lyon et Marseille. Une étape importante pour plus de lisibilité, plus de
transparence, plus de démocratie pour les habitants de ces trois villes.
Nous mettons ainsi fin à l’anomalie démocratique instaurée par la loi de 1982,
qui établissait un système électoral particulier, au niveau des
arrondissements. Il était temps d'abolir ce système opaque, pour que
chaque voix compte.
Désormais, vous voterez avec deux bulletins : l’un pour votre maire
d’arrondissement, l’autre pour le maire de Paris.
Nous redonnons enfin aux Parisiennes et aux Parisiens, une voix pleine et
entière pour élire leurs représentants locaux.
Olivia Grégoire (députée)
> Le macronisme a de l’avenir.
Prisca Thevenot (députée)
> Si la macronie vit ses dernières heures, alors pourquoi Bruno
Retailleau passe-t-il son temps à lui taper dessus ? Ce qui l’agace c’est que
les LR sont dans une sorte de «en même temps»: perdre toutes les élections
depuis 18 ans et en même temps être aux responsabilités.
Pieyre-Alexandre Anglade (député)
> Le problème ici ce n’est pas la sensibilité politique de Bruno Retailleau,
mais son attaque gratuite contre le chef de l’Etat. Le Président est la clef de
voûte de nos institutions. L’attaquer, c’est s’en prendre aux institutions. Ce
n’est pas acceptable venant d’un ministre.
> Voilà 8 ans que LR prophétisent la fin du macronisme et
8 ans qu’ils perdent les élections les unes après les autres.
Marie Lebec (députée)
> Alors que la France a enregistré une baisse de 21,5% des naissances
depuis 2010, il est plus que jamais nécessaire de faire de la natalité une
priorité nationale et européenne. Ce recul mérite une étude approfondie : c’est
tout l’objet de la mission d’information que nous reprendrons à la rentrée à
l’Assemblée nationale. Accompagner les familles, lever les freins à la
parentalité, valoriser le désir d’enfants: c’est investir dans l’avenir de
notre pays.
● MoDem
Erwan Balanant (député)
> Face aux reculs démocratiques qui ont lieu en Europe et dans le
monde, préserver notre audiovisuel public est un enjeu vital de civilisation !
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Fabienne Keller (députée)
> La capacité de l’Europe à affirmer sa puissance, sa souveraineté et à
renforcer son unité, repose sur une amitié franco-allemande solide et concrète.
> Les contrôles que l’Allemagne organise aux frontières
sont inefficaces. De nouveaux outils sont prévus par la révision du code
Schengen pour lutter contre la migration irrégulière. Renforcer la coopération
franco-allemande serait plus judicieux.
Pascal Canfin (député)
> Parmi les 10 enjeux jugés prioritaires par les participants à la
Plateforme Progressiste, la question de la trajectoire budgétaire est arrivée
en tête de liste.
Elle fera l’objet d’une première conférence de consensus, à la rentrée, à
laquelle participeront des experts comme Olivier Blanchard, ancien économiste
en chef du Fonds monétaire international (FMI) ou Jean Pisani-Ferry, ancien
commissaire général de France Stratégie. L’idée de cette conférence est de
raisonner sur la soutenabilité d’une trajectoire, pas de donner un chiffre
magique d’économies à réaliser.
Les conférences suivantes aborderont les enjeux de la lutte contre les déserts
médicaux, l’absence d’alternative à la voiture thermique pour des millions de
Français, la fiscalité sur le patrimoine, la baisse des prix des produits
alimentaires de qualité, l’interdiction des réseaux sociaux pour les moins de
15 ans, l’immigration de travail ou encore la participation des citoyens à la
vie démocratique.
En parallèle, la Plateforme organisera des sessions métiers réunissant
salariés, syndicats et organisations patronales, en commençant par les métiers
d'enseignant.e.s, d'auxiliaires de vie et d'aides soignant.e.s.
Christophe Grudler (député)
> L'Europe se dote pour la première fois d'une loi spatiale.
● Personnalités
centristes
Clément Beaune (haut-commissaire au
Plan)
> Quand on est un ministre, on n'attaque pas les juges. On n'est
pas l'Amérique de Trump, on est la République française.
> Paris a besoin de changement, de sérieux et
d’honnêteté.
> [Budget 2026] Il faut revoir certaines dotations
d'État, les collectivités, c'est 20% des dépenses publiques et ça croit vite,
ce qui n'est pas le cas ailleurs en Europe.
> Quand on est nommé par le président de la République,
on ne l'attaque pas. On a un débat public qui part en cacahuète.
Sarah El Hairy (haut-commissaire à l’Enfance)
> De la Tranche-sur-Mer à Saint-Cyprien en passant par Valloire. Je veux
saluer l’engagement de plus de 100 communes labellisées «Famille plus» et des
milliers d'acteurs engagés dans cette démarche qualité0.