lundi 14 mars 2022

La quotidienne centriste du 14 mars 2022. Or donc l’assassin d’un préfet est un héros pour les indépendantistes corses

Yvan Colonna est un assassin et il en est fier.

Il a tué un homme, Claude Erignac, uniquement parce qu’il était préfet de la république et qu’il n’avait commis aucun crime, ni aucun acte qui méritait qu’on lui tire une balle dans le dos puis deux balles à bout portant dans la tête pour l’achever.

Monsieur Colonna a été condamné pour cet assassinat d’une grande lâcheté perpétré en février 1998 à la réclusion criminelle à perpétuité dès 2006.

Et, voici quelques semaines un autre assassin, un terroriste islamiste qui a commis ses crimes en Afghanistan, a tenté de l’assassiner dans la prison dans laquelle ils étaient tous deux incarcérés.

Un acte évidemment inqualifiable tout comme ceux qui ont fait que ces deux individus sont en prison.

Un acte qui ne restera évidemment pas impuni par la justice de la République.

Mais un acte qui a été un motif fallacieux pour les nationaliste corses, ceux qui ont déjà tué par le passé et ont tenté par la violence de détacheur l’île de la France alors même que la majorité de sa population était contre, à descendre dans la rue pour répandre une violence gratuite.

Faire d’un assassin, un héros est déjà particulier pour tout humaniste qui se respecte parce que le crime qu’il a commis dans une démocratie républicaine n’avait aucune caractéristique d’une résistance face à l’oppression.

Mais, en plus, accuser la France d’être responsable de la tentative de l’islamiste à son encontre est une escroquerie et les nationalistes corses le savent.

Arrêté en 2003 et condamné en 2006, pourquoi donc l’Etats aurait-il attendu si longtemps pour se débarrasser d’un criminel qui, en plus, n’est plus en état de nuire?!

Cela n’a bien évidemment ni queue, ni tête et n’est qu’un prétexte pour tenter de relancer un mouvement indépendantiste en perte de vitesse du fait même de l’incurie de ses leaders qui, rappelons-le, sont à la tête de la région.

D’où des émeutes dans les villes corses.

Doit-on rappeler à ceux manifestent qu’il y a un moyen dans une démocratie de faire de la Corse un pays indépendant, c’est le vote.

Mais, là, il faut avoir une majorité qu’ils n’ont jamais eue.

Ceci expliquant cela.

Un dernier mot: on ne peut s’empêcher, au moment où des enfants, des femmes et des hommes meurent chaque jour en Ukraine sous les bombes de Poutine, de penser que ces fanatiques corses auraient plutôt du descendre dans la rue pour crier leur indignation contre le dictateur nationaliste en place au Kremlin plutôt que pour soutenir un assassin.

A chacun ses priorités, manifestement.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Ifop – Macron 13 points devant Le Pen / Mélenchon passe devant Pécresse

Selon la vague du 14 mars du sondage présidentiel quotidien de l’Institut Ifop pour LCI, Sud radio et Paris Match, Emmanuel Macron obtient au premier tour 31% (=) des intentions de vote et précède Marine Le Pen, encore en baisse (18% / +0,5), de 13 points.

En troisième position on trouve Eric Zemmour (13% / +0,5) qui devance désormais Jean-Luc Mélenchon(11,5% / +1) qui précède Valérie Pécresse (11% / -1), cinquième.

Au second tour, Emmanuel Macron remporte son duel face à Marine Le Pen (58%-42% / +0,5), face à Eric Zemmour (66%-34% / +1), face à Jean-Luc Mélenchon (65%-35% / -1) et face à Valérie Pécresse (63%-37% / +0,5).

► Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 0% (-0,5)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 1% (+0,5)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 4,5% (=)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 11,5% (+1)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 2% (=)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologique): 5% (-1)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central): 31% (=)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 11% (-1)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 1% (=)
- Jean Lassalle (Résiste, droite populiste démagogue): 2% (=)
- Eric Zemmour (Reconquête, extrême-droite): 13% (+0,5)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 18% (+1)

Nota: L’Ifop réalise également un sondage plus ou moins hebdomadaire pour Le Figaro et… LCI sur l’élection présidentielle qui fait doublon avec ce sondage quotidien.
Pour cette raison nous avons décidé de ne pas publier ses résultats qui ne donnent aucune information en plus ou complémentaire mais qui sont accessibles sur le site de l’institut et des médias précités.
Bien évidemment, nous observons les résultats de cette enquête hebdomadaire réalisée sur deux jours et en cas de différences notables avec les vagues correspondantes de ce baromètre, nous publierions celles-ci ce qui, par ailleurs remettrait en cause le sérieux du travail de l’institut.

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / La vague du jour est cumulée avec celles des deux jours précédents / Méthode des quotas / Marge entre 1,4 et 3,1 points)

 

 

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Ipsos – Macron à 30% au 1er tour et 60% au 2e devant Le Pen / Zemmour et Mélenchon en baisse

Selon la vague du 14 mars du «baromètre quotidien» de l’Institut Ipsos pour franceinfo et Le Parisien concernant l’élection présidentielle, Emmanuel Macron est en tête du premier tour avec 30% (-0,5) des Intentions de vote et devance Marine Le Pen, seconde avec 16% (=).

En troisième position on trouve Eric Zemmour à 13% (-0,5) qui devance Jean-Luc Mélenchon, quatrième, avec 11,5% (-0,5).

En cinquième position, on trouve Valérie Pécresse à 11% (=).

Au second tour, Macron l’emporte face à Le Pen de 20 points (60%-40% / =), face à Zemmour de 34 points (67%-33% / +1) et face à Mélenchon de 30 points (65%-35% / nouveau).

► Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 0,5% (=)
- Philippe Poutout (NPA, extrême-gauche): 1,5% (=)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 3,5% (+0,5)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 11,5% (-0,5)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 2,5% (=)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologiste): 6,5% (=)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central): 30% (-0,5)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 11% (=)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 2% (+0,5)
- Jean Lassalle (Résiste, populiste nationaliste de droite):2% (+0,5)
- Eric Zemmour (Reconquête, extrême-droite): 13 %(-0,5)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 16% (=)

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus dont 500 d’entre eux sont interrogés quotidiennement / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,3 et 2,6 points selon l’institut)

 

 

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Opinionway – Macron stable 12 points devant Le Pen en hausse / Pécresse, Zemmour, Mélenchon en baisse

Selon la vague du 14 mars du «baromètre» présidentiel quotidien de l’Institut Opinionway pour Les Echos et Radio classique, Emmanuel Macron obtient au premier tour 30% (=) des intentions de vote et devance Marine Le Pen (18%/ +1) de 12 points.

En troisième position on trouve Valérie Pécresse (11% / -1). Eric Zemmour (11% / -1) et Jean-Luc Mélenchon 1% (-1).

Yannick Jadot (6% /=) demeure devant Fabien Roussel (4% / +1) qui est devant Anne Hidalgo (3% / =).

Au second tour, le président centriste l’emporte face à Marine Le Pen 58%-42% (-1), soit 16 points d’avance, seule hypothèse testée au vu des écarts entre la deuxième et ses poursuivants selon l’institut.

Concernant les candidats du Top5, Stabilité pour Macron, hausse pour le Pen, baisse pour Pécresse, Zemmour et Mélenchon.

► Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 1% (+1)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 1% (=)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 4%:(+1)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 11% (-1)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 3% (=)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologiste): 6% (=)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central):30% (=)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 11% (-1)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 2% (=)
- Jean Lassalle (Résiste, populiste nationaliste): 2% (=)
- Eric Zemmour (extrême-droite): 11% (-1)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 18% (+1)

Nota: Opinionway réalise depuis le 20 janvier un sondage hebdomadaire pour Cnews sur l’élection présidentielle qui fait doublon avec ce sondage quotidien.
Pour cette raison nous avons décidé de ne pas publier ses résultats qui ne donnent aucune information en plus ou complémentaire mais qui sont accessibles sur le site de l’institut et de la chaine d’information en continu.
Bien évidemment, nous observons les résultats de cette enquête hebdomadaire réalisée sur deux jours et en cas de différences notables avec les vagues correspondantes de ce baromètre, nous publierions celles-ci ce qui, par ailleurs remettrait en cause le sérieux du travail de l’institut.

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus dont 500 d’entre eux sont interrogés quotidiennement / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,3 et 2,6 points selon l’institut)

 

 

La quotidienne centriste du 13 mars 2022. Le débat entre candidats n’a jamais fait une élection présidentielle et c’est heureux

Or donc la démocratie serait empêchée parce qu’Emmanuel Macron refuserait le débat avec des candidats qui font 1% ou 2% des intentions de vote voire 0%?!

Mais de qui se moque-t-on?

Artaud, Poutou, Lassalle, Dupont-Aignan, Hidalgo sont-ils empêchés de s’exprimer, leurs programmes sont-ils censurés, ne peuvent-ils tenir des meetings et même débattre en eux s’ils le veulent?

Et où se trouve le déni de démocratie si un candidat en même temps que président, lui aussi, s’exprime, développe son programme et tient des réunions publiques?

In fine c’est bien dans le vote des Français que se trouvera la légitimité de celui ou celle qui sera élu.

Et qui pourra la remettre en cause parce qu’il n’y a pas eu de grandes foires d’empoigne télévisuelles où onze personnes attaqueront la douzième sans qu’il y ait un seul intérêt pour le vrai débat d’idées?

D’autant qu’au deuxième tour, si Emmanuel Macron est présent, il y aura évidemment un débat avec l’autre qualifié(e) puisque c’est devenu une tradition et non pas une obligation.

Mais, plus fondamentalement, qu’est-ce qu’apporte un débat entre prétendants où il est plus intéressant de s’attaquer à la personne qu’aux idées et que lorsque l’on aborde celles-ci, c’est systématiquement pour les caricaturer?

La démocratie n’en ressort souvent pas grandie et le public, spectateur ou téléspectateur, a plutôt assisté à un divertissement ou à un combat sportif qu’à une confrontation des programmes et des aptitudes à gouverner.

Dernier point: nous savons, n’en déplaise aux «communicants» et aux «experts» qu’aucun débat médiatique n’a fait une élection, ni changé le résultat.

Pas plus celui entre Kennedy et Nixon en 1960 que celui entre Macron et Le Pen en 2017.

Aucune corrélation entre le «vainqueur» désigné par les journalistes ou les sondages et le candidat élu n’a pu être faite.

C’est d’autant plus vrai qu’en 1960, ceux qui regardèrent le débat à la télévision américaine désignèrent Kennedy vainqueur et ceux qui l’écoutèrent à la radio optèrent pour Nixon…

La démocratie, heureusement, ne se joue pas sur ce type d’événement où la performance d’acteur a plus d’importance que la dimension d’homme ou femme d’Etat des candidats.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]