samedi 27 août 2011

Une Semaine en Centrisme. Vitalité du Centre dans le monde



Du Liban au Burkina Faso en passant par la Tunisie ou la Guinée mais aussi en Espagne ou aux Etats-Unis, la création récente de nouvelles formations ou d’alliances électorales se réclamant du Centre, démontrent la vitalité d’une vision centriste de la politique et de la gouvernance.
Evidemment, les mots «centre», «centrisme», «centriste» n’ont pas toujours exactement la même signification partout dans le monde. Si, par exemple, dans les pays arabes, il s’agit soit de formations à équidistance des partis religieux et des partis laïcs, soit de formations laïcs modérées, dans d’autres endroits, il s’agit plutôt de formations qui prônent une réconciliation nationale ou, comme aux Etats-Unis, des partis qui ne veulent pas accepter la mainmise sur la politique des deux mastodontes, le Parti républicain et le Parti démocrate (c’est, par exemple, le cas avec No Labels, dont l’objectif principal est cette fameuse politique bipartisane, ou de la revitalisation du Whig Party).
Mais, quelques soient les différences qui peuvent être importantes, la base est partout la même. Il s’agit de mettre en avant une démocratie apaisée par une pratique de gouvernement consensuelle, modérée (au sens aristotélicien), pragmatiste, équilibrée (au sens confucéen) et responsable.
Et les points communs ne s’arrêtent souvent pas là.
C’est la raison pour laquelle, tout centriste doit se réjouir de ces créations qui prouvent que le Centrisme est bien entré dans le XXI° siècle comme une idée toujours aussi séduisante, moderne et universelle.

Alexandre Vatimbella
Directeur du CREC
Jean-Louis Pommery
Directeur des études du CREC

Actualités du Centre – Le nouveau concept de François Bayrou, la «majorité centrale»



A l’occasion de le sortie de son nouvel ouvrage, «2012: Etat d’urgence» (Plon), François Bayrou développe dans les médias sa vision pour la présidentielle de l’année prochaine.
Le projet du leader du Mouvement démocrate tourne autour de deux priorités: produire en France et réformer en profondeur le système éducatif. Sans oublier la lutte contre les déficits.
Très isolé sur la scène politique, ayant peu de troupes et des sondages assez pessimistes (entre 5% et 9% d’intentions de vote au premier tour de la présidentielle), François Bayrou a besoin de rassembler.
Alors qu’il avait choisi le thème de l’union nationale en 2007, en 2001, ce sera la «majorité centrale» qui, selon lui, pourrait réunir autour de son projet politique de la gauche modérée aux gaullistes. Néanmoins, jusqu’à présent, aucun membre d’un autre parti politique, à droite comme à gauche, et, a fortiori, aucun parti politique, n’a décidé de s’allier avec le président du Mouvement démocrate.