Voici une sélection,
ce 20 mai 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou
sur les réseaux sociaux en France.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement,
certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs
propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos
critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Gabriel Attal Premier
ministre, chargé de la Planification écologique et énergétique
> J’ai présidé ce matin une nouvelle Cellule
interministérielle de crise sur la situation en Nouvelle-Calédonie, avant le
Conseil de Défense et de sécurité nationale qui se réunira autour du président
de la République en fin d’après-midi. Les forces de sécurité intérieure
continuent d’arriver en nombre sur place grâce au pont aérien que nous avons
mis en place. Nous progressons. Pas moins de 76 barrages ont été détruits sur
la route reliant Nouméa à son aéroport. Il reste encore du chemin avant le
retour à la normale, mais nous sommes déterminés à rétablir l’ordre, préalable
indispensable au dialogue. Merci à nos forces de sécurité, à tous les agents de
l’État mobilisés sur le terrain.
> Les corps des deux gendarmes
morts en Nouvelle-Calédonie ont rejoint Istres ce matin. Ils s’appelaient
Nicolas Molinari et Xavier Salou. La Nation tout entière s’incline devant leurs
cercueils. Hommage et condoléances à leurs proches.
Bruno Le Maire,
ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et
Numérique
> Plus vous aurez de députés de notre liste au
Parlement européen, plus les valeurs fondamentales dans lesquelles vous
croyez seront défendues. C’est cela qui se joue le 9 juin.
> L’UE ne sera pas
défendue par les extrêmes, par le RN. Elle sera défendue par Valérie Hayer et par les députés
que vous enverrez au Parlement européen le 9 juin!
> Il y a un hic avec Raphaël
Glucksmann : il dit une chose à Paris, il fait une autre à Bruxelles. Il est
marié à la Nupes, à la France Insoumise, à l’extrême gauche ! Il n’a pas
voté le Pacte asile et migration et le plan de relance !
Gérald Darmanin,
ministre de l’Intérieur et des Outre-mer
> L'antisémitisme, c'est la haine de la France.
> Je dis à chaque policier, à
chaque gendarme, à chaque sapeur-pompier, à chaque préfet, avec l'immense
majorité des Français, que nous les aimons et les félicitons.
> Sur mon instruction, le préfet
de police des Bouches-du-Rhône a interdit une conférence islamiste qui devait
se tenir à Marseille avec des « prédicateurs » connus pour leurs
positions contraires aux valeurs de la République.
Marc Fesneau,
ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
> [Loi sur l’agriculture] L’article 1, qui porte
l’agriculture au rang d’intérêt général majeur, a été adopté par l’Assemblée
nationale. Je salue le travail des parlementaires de la majorité comme de
l’opposition, dont les propositions sont venues enrichir cet article. Cette
reconnaissance, à laquelle le président de la République s’était engagé lors du
Salon international de l’agriculture, était attendue par le monde agricole.
Elle était aussi nécessaire, pour affirmer avec force le caractère stratégique
de notre agriculture, et fixer un cap clair pour la souveraineté agricole et
alimentaire : assurer notre capacité à nourrir et à maîtriser nos
interdépendances, dans un contexte de bouleversements climatiques et
géopolitiques. Cet article vient également donner le cap de ce que nous
entendons faire pour relever le défi de la souveraineté alimentaire.
Sébastien Lecornu,
ministre des Armées
> Nos armées restent engagées, aux
côtés de nos partenaires, pour répondre à l’urgence de la situation humanitaire
à Gaza. Un quai flottant a été installé directement sur une plage de Gaza.
Depuis Chypre, plus de 60 tonnes de fret livrées par le navire français Loire.
Éric Dupond-Moretti,
garde des Sceaux, ministre de la Justice
> Le Président de la République rendra un
hommage national mercredi à Caen au capitaine pénitentiaire Fabrice Moello et
au surveillant brigadier Arnaud Garcia lâchement assassinés dans l’exercice de
leur mission. Aux agents pénitentiaires, la Patrie reconnaissante!
Prisca Thevenot,
ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée du Renouveau démocratique,
porte-parole du Gouvernement
> Les corps des deux gendarmes morts en
Nouvelle-Calédonie ont rejoint Istres ce matin. Ils s’appelaient Nicolas
Molinari et Xavier Salou. La Nation toute entière s’incline devant leurs
cercueils. Hommage et condoléances à leurs proches.
Aurore Bergé, chargée
de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les
Discriminations.
> Les
violences sexuelles sont un fléau de masse. Coline, Vahina, Arnaud et tous les
autres. Vous êtes si nombreux à vous être dressés. Si nombreux à avoir eu le
courage de dire, de porter plainte, d'affronter les regards, les suspicions.
Les victimes n'ont aucun intérêt à parler si ce n'est se sauver elles mêmes.
Parfois, souvent, elles perdent tout : leur famille, leur santé, leur vie
professionnelle. «L'union fait la force». Les victimes parlent. La société doit
les entendre. La société doit réparer et protéger. Je suis à vos côtés.
Roland Lescure, ministre
délégué chargé de l’Industrie et de l’Energie
> Taux d’emploi historiquement élevé, emploi des
seniors en hausse, risque de récession écarté, c’est le directeur général de l’Insee qui le dit.
Sarah El Haïry, ministre
déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles
> L’UE agit pour nos enfants :
- Lutte contre le trafic d’enfants ;
- Interdiction des substances dangereuses dans les jouets.
Agnès
Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture
> L’Europe est un des éléments qui permet à notre agriculture de tenir,
d’accompagner les transitions agro-écologiques, et de protéger l’agriculture
européenne face à la concurrence internationale. Bien sûr, on peut voir tout ce
que l’on pourrait faire encore mieux. C’est l’un des enjeux que l’on porte au
niveau européen. Lorsqu’on normalise le vivant, on risque parfois d’être trop
précis, et cela ne correspond pas à la réalité de l’agriculture. Sur la
Politique agricole commune (PAC), nous avons négocié un assouplissement d’un
certain nombre de mesures. Ce n’est pas un assouplissement de notre ambition
agroécologique, mais de la prise en compte des activités agricoles se font sur
le terrain. (…)
Par exemple, pour le dire très simplement, une haie, quand
on interdit de la couper entre le 15 mars et le 15 septembre,
peut-être que deux ans sur quatre, cela fonctionne. Et peut-être que sur deux
années, pour des raisons climatiques, cela ne colle. Dans mon territoire, les
Hauts-de-France, il a tellement plu qu’à aucun moment il n’a été possible
d’intervenir avant le 15 mars sur les haies. Tout est décalé : la
nidification, l’entretien… Si on applique la PAC telle qu’elle est, les
agriculteurs auraient risqué de perdre leur soutien parce qu’ils auraient coupé
les haies sur un temps décalé…
> Il y a, bien sûr, des difficultés dans le secteur, mais
on ne parle jamais des agriculteurs qui vont bien, qui sont passionnés par leur
métier, qui ont envie de transmettre aux bonnes personnes leur exploitation. Ni
de la diversité des métiers. Du continuum de l’agriculture à l’assiette, on
trouve beaucoup de technicité et d’innovations. Beaucoup d’engagement, aussi,
dans le vivant et dans l’agroécologie. Ce sont des valeurs qui, en général,
résonnent avec les jeunes. Il y a aussi une diversité de statuts, qui fait que
le jeune peut être entrepreneur de son exploitation, ingénieur agronome au
service de la recherche ou construire la meilleure alimentation possible.
> Pour attirer les jeunes, il faut leur dire le sens du
métier : participer à la mission absolument essentielle qui est celle de
nourrir. C’est aussi le plaisir. La bonne nourriture est liée au plaisir, au
bien-être, au lien social. C’est aussi l’engagement écologique qui résonne avec
des jeunes qui s’inquiètent de ce que sera la planète à vingt ou trente ans.
C’est aussi la diversité technologique et des postures. L’agriculture n’est pas
un monde conservateur et ennuyeux. Il y a toujours quelque chose qui se passe,
de nouvelles inventions. Surtout en ce moment… Quand on regarde l’innovation
dans les start-up agricoles, que ce soit sur le traitement des plantes,
l’élevage, l’alimentation… c’est multifactoriel.
> [Loi agriculture] Le texte vise à graver dans
le marbre que l’agriculture est un enjeu fondamental du pays, et une activité
d’intérêt public majeur. C’est aussi de prendre des mesures qui facilitent
l’installation de nouveaux agriculteurs. Mieux faire connaître les métiers aux
nouvelles générations, y compris dès le primaire. Mieux former les personnes
qui veulent s’engager dans ce cursus, en leur permettant d’avoir un bachelor
(Bac + 3 spécialisé), qui leur donne plus de chances de réussir dans leur
exploitation.
> Il faut mieux installer les jeunes agriculteurs, c’est
tout l’enjeu de France services agriculture, qui met en lien de manière visible
et transparente les exploitants qui envisagent de partir à la retraite et les
jeunes qui envisagent de s’installer. Il faut prévoir la manière dont on
accompagne les jeunes et on les aide à monter leur dossier de reprise. Et ce,
pas uniquement pas sur le dossier financier. Il y a des dispositifs pour les
aider à financer leur prêt, faire en sorte qu’ils aient une garantie de l’État…
mais c’est aussi les aider à penser leur exploitation, ce qu’ils comptent
produire, de manière à ce qu’ils trouvent un consommateur au bout. Et que ce
soit au bon coût et qu’il soit correctement rémunéré.
> Il n’y a pas une ligne de nos règles ou contraintes
environnementales qui ait été enlevée. Ce que nous disons, c’est que les
procédures bureaucratiques doivent aller plus vite. Elles doivent être plus
claires, simplifiées. Au fond, quand on a un projet, il faut que les autorités
de l’État puissent dire « oui » ou « non », rapidement et nettement, et pas que
cela dure pendant des années. Il ne faut pas confondre ambition
environnementale et approche bureaucratique des choses.
> Des gens qui disent qu’on peut faire 100 % de bio,
c’est faux. Il y a des agricultures de type conservation, qui utilisent très
peu de phyto, mais encore un petit peu. Et, en revanche, ne vont pas labourer.
Le bio, c’est un cahier des charges très exigeant. Mais il y a d’autres types
d’agriculture qui peuvent avoir un intérêt, notamment sur la qualité des sols.
Il ne faut pas opposer les agricultures. Autant, nous sommes tous d’accord
qu’il faut baisser les phytosanitaires et améliorer de manière continue la
nature de notre agriculture. Autant, les chemins techniques pour le faire
peuvent être différents. L’important, c’est de nourrir tout le monde. Les
rendements du bio sont bien inférieurs à ceux du conventionnel. Si on diminue
notre capacité de produire de 30 %, cela veut dire que nous serons dépendants
des exportations. Et que l’on importera des produits qui seront moins disant en
termes de qualité et d’environnement…
> [Utilisation des phytosanitaires] On doit investir
massivement aujourd’hui pour trouver des alternatives à ces produits. Les
solutions alternatives, cela peut être de la sélection variétale, accélérer les
techniques génomiques. Travailler sur les molécules que l’on emploie dans les
champs, diversifier les assolements… Tout cela est complexe. Nous mettons un
milliard d’euros sur la table.
Jean-Noël Barrot, ministre
délégué chargé de l’Europe
> Nous construirons un bouclier démocratique
pour protéger notre débat public contre toutes les ingérences et contre la
prolifération des fausses informations.
> Face à la menace de
l’insécurité généralisée sur notre continent et de la guerre provoquée par
l’impérialisme de Poutine, nous consacrerons 100 milliards d’€ à la défense
européenne.
> Ici, dans le Velay,
l’Europe est très concrète. Un tremplin pour les agriculteurs avec la PAC. Pour
les artisans et les savoir-faire avec les fonds Leader (*), comme pour la
brioche d’Yssingeaux et nos commerces. Elle se concrétise aussi dans le
parcours des jeunes avec Erasmus +. Si l’Europe paraît lointaine, c’est ma
responsabilité de la faire connaître de tous.
L’abstention aux élections européennes n’est pas une fatalité. Elle est passée
sous la barre des 50 % en 2019, pour la première fois depuis 25 ans.
C’est pour cela que le gouvernement communique intensément par tous les canaux
possibles. C’est l’élection qui va déterminer le poids de la France en
Europe.
> La France n’a jamais été aussi influente à Bruxelles.
Sur la PAC, sur le Mercosur; sur l’immigration. Mais la France ne gagne que
lorsqu’elle porte le brassard de capitaine et qu’elle joue au centre. C’est le
cas de notre parti, Renew, et de notre candidate, Valérie Hayer.
> Les peuples de l’Europe de l’Est, surtout ceux proches
du front ukrainien, savent et ressentent que l’Europe protège de la guerre.
Nous devons garder en tête que chez nous aussi, elle protège de la guerre.
L’Europe est notre assurance-vie.
L’Europe a également permis de nous protéger face au Covid. Sanitairement, avec
la gestion du vaccin. Et économiquement, grâce à un plan de relance commun.
Mais l’Europe est menacée à l’extérieur par les nouveaux empires russe et
chinois, et à l’intérieur par les nationalismes.
> La Chine menace l’Europe en subventionnant massivement
son industrie pour inonder les marchés mondiaux et donc européens, ce qui
menace l’emploi en France. Il faut imposer, par exemple, une réciprocité. La
Chine ne peut pas fermer des marchés publics à nos industries, sinon nous
devrons faire la même chose.
L’Europe est le plus grand marché économique du monde. Si elle est unie et
ambitieuse, elle peut imposer ses règles et ses principes.
> Jordan Bardella est un fusil à blanc. D’un côté, il
fait des selfies mais de l’autre, il déserte le Parlement européen. Il joue les
patriotes d’un côté, mais de l’autre il est dans la main de la Russie.
> En plaçant le débat sur les vrais enjeux de l’élection,
l’Europe, le masque du RN tombera. Jordan Bardella sera bien obligé de rendre
compte de sa désertion et du vide absolu de son bilan.
> Vous nous trouverez toujours dans les combats avec
l’extrême droite. Nous ne pouvons pas céder aux nationalismes et aux
populismes.
> Il espérait que la France
concilie générosité et efficacité grâce à « une vision située dans son
avenir, et non à partir de ses affrontements ou de ses frustrations du
présent. » Il voulait répondre aux aspirations de 2 Français sur 3. Il y a
50 ans, VGE était élu président.
► Haut-commissariat
au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)
> Il y a 40 ans que s'est créée en Nouvelle-Calédonie une situation qui
est une situation extrêmement difficile à réguler, dans laquelle deux
communautés s'affrontent : une communauté mélanésienne d'origine et la
communauté des Français installés au travers du temps.
Lorsqu’ont été pris les accords de Matignon, sous Michel Rocard, on avait
trouvé un délai pour essayer de faire que les choses s'harmonisent. Puis il y a
eu récemment, au terme d'un processus extrêmement long de trois référendums
successifs, une tentative de respecter le texte qui avait été décidé et de
traiter la question du corps électoral.
Lequel corps électoral est gelé pour les Français métropolitains installés en
Nouvelle-Calédonie depuis plusieurs décennies. (…)
Je vais vous dire le fond de ce que je pense. Et c'est vrai pour la
Nouvelle-Calédonie, et c'est vrai pour notre nation. Il y a des gens qui
pensent qu'on peut vivre en prenant le pas ou en écrasant les autres.
La thèse que je défends, et je ne suis pas le seul, c'est la thèse historique
des accords de Matignon. C'est celle-ci : nous allons devoir vivre
ensemble. Les communautés calédoniennes, les deux communautés, elles vont
devoir vivre ensemble. L'affrontement perpétuel, la montée des tensions, les
violences, tout ceci ne peut pas durer. Ça n'est pas durable au sens le plus
simple du terme. Et donc il va falloir que soient recherchés des accords
nouveaux. C'est évidemment beaucoup plus difficile maintenant parce que les
drames qui se sont produits sont évidemment d'extraordinaires blessures. Mais
ce que je dis là est vrai aussi pour la question de l'immigration en France,
nous allons devoir vivre ensemble. Et vous voyez que cette idée, que le peuple
d'origine ne peut pas accepter que d'autres qui les ont rejoints vivent avec
eux, elle fait le fond d'une partie de l'extrême droite en France. Et elle fait
le fond des événements d'extrême gauche, ou en tout cas soutenu par l'extrême
gauche en Nouvelle-Calédonie. Donc vivre ensemble, ça veut dire accepter de
faire des concessions les uns en direction des autres, que ça ne soit pas
toujours les mêmes, mais qu'on trouve ce nouvel équilibre qui est nécessaire à
la Nouvelle Calédonie.
> Les antis sont en train de monter en France.
Antisémitisme, anti-Islam à d'autres niveaux, anti Communauté française, sans
doute ailleurs. On est entré singulièrement depuis un peu plus de deux ans dans
une nouvelle époque du monde. Et cette nouvelle époque du monde, elle a libéré
tous les démons qui avaient été plus ou moins maîtrisés au travers du
temps.
> Depuis la guerre mondiale, depuis la guerre de 1940, on
était entré dans un univers où on considérait qu'il y avait un droit
international, des lois, des libertés, le respect, qui devaient s'imposer à
tous ; qu'on ne touchait pas aux frontières par exemple. Qu’un pays
surarmé qui se jette sur un voisin plus faible, ça n'était plus accepté. Et on
pensait que ça ne le serait plus. Et ce basculement-là, a ouvert la porte à
tous les déchaînements. Pas seulement les déchaînements de violences
militaires. Encore que, on vient de voir sur votre écran l'accord qui a été mis
en scène entre Poutine et Xi Jinping, entre les besoins militaires de la Russie
et l'extraordinaire capacité de production militaire de la Chine. Accord qui a
été mis en scène puisque Poutine a été invité à visiter l'université des
innovations technologiques chinoises. Et quand on voit tout ce que ça veut dire
du point de vue du numérique et du point de vue des armes…
> La réalité du monde nous éclate à la figure. La
réalité de la loi du plus fort qui doit s'imposer à tous les autres et dans
tous les domaines. Elle éclate sous toutes les latitudes sur notre planète. Pas
seulement la violence militaire, physique, les armes, mais aussi la violence
économique, la tentative de prendre le contrôle des technologies nouvelles, la
tentative de prendre le contrôle du commerce et le déchaînement des
intégrismes. Tout ça, partout, du Moyen-Orient jusqu'à Taïwan, c'est une
libération des forces les plus inquiétantes qui existent aujourd'hui sur la
planète.
> Tout ce qui est ordre défendu et ordre imposé, il est
temps depuis des années de s'engager dans cette voie. Mais il y a bien des
changements à apporter. Je vais vous dire quelque chose de très simple :
je n'arrive pas à comprendre comment il faut extraire un prisonnier qui s'est
révélé aussi dangereux que cela du centre de détention dans lequel il était
avec 5 gardiens avec lui, tout ça pour quelques minutes d'audition par un juge.
Mais dans quel temps on vit ? Et des fourgons qui ne sont pas blindés. On
ne peut pas dire que c'est un manque de moyens : il y a 5 gardiens pour
une personne. Pourquoi est-ce qu’on ne crée pas des lieux dans lesquels le
juge pourrait venir à côté de la prison et où l'extraction n'obligerait pas à
des forces de cet ordre ? Est-ce qu’on ne peut pas faire des visios ?
Vous en faites tous les jours. Et puis simplement, on peut rapprocher les lieux
où les détenus sont entendus par les juges, on peut les mettre à la porte ou à
proximité des centres de détention.
> Je ne sais pas quelle question on pourrait poser sur un
référendum sur l'immigration. Je vais prendre le problème par sa réalité. Les
difficultés qui sont identifiées et qui touchent très souvent des personnes et
des jeunes issus de l'immigration, ça n'est pas d'une immigration récente qu'il
s'agit. C'est une immigration qui dure depuis des décennies. C'est un défaut
d'intégration. Nous n'avons pas réussi, notre société n'a pas réussi, parce
qu'économiquement elle n’est pas suffisamment dynamique et parce qu'elle ne
sait pas imposer l'ordre. Et parce que les technologies nouvelles :
il y a des téléphones portables en prison et on n'arrive pas à les empêcher.
J'imagine que dans le règlement de la prison, ça doit être interdit. Ces
réponses-là, simplistes, apportées par les formations politiques ou les
courants politiques que vous évoquez, elles ne seront pas appliquées. Il n'est
pas vrai que on puisse supprimer totalement les millions de personnes nées à
l'étranger et qui sont en France. L'idée qu'on pourrait les renvoyer..
> [Immigration] La vérité, c'est que nous avons besoin de
réinventer des règles, y compris des techniques, des règles qui font qu’elles
doivent être appliquées pour vérifier ça. On vient de faire un pas très
important en avant : l'Union européenne.
On ne peut pas se défendre tout seul. Ceux qui croient qu'on pourrait tout
seuls bloquer nos frontières, ce sont des escrocs. L'Union européenne a décidé
de prendre ce problème à bras-le-corps et c'était très difficile. Les trois
grands courants majeurs du Parlement européen, le parti socialiste, la droite
du PPE et nous au centre, se sont mis d'accord sur un texte, sur une loi asile
immigration qui est un pas considérable en avant parce qu’il permet de garantir
les frontières. D’identifier au passage des frontières, tous ceux qui rentrent
dans l'espace européen et de pouvoir après les suivre, savoir où ils sont,
vérifier s'ils ont des droits à être sur le territoire européen, droits qui
sont très souvent détournés.
Ce texte a été adopté et il se trouve que des courants majeurs en France, le
parti socialiste français a voté contre. Ça a été produit, construit par les
socialistes européens. Et les socialistes français, Monsieur Glucksmann par
exemple, ont voté contre. De quoi on parle ? Ça veut dire que pour des
raisons de politique électorale nationale et simplement arithmétiques, il y a
des gens qui refusent d’assumer les responsabilités qui sont les nôtres.
> Ça n'est pas parce qu’il y a des gens qui dansent au
bord du précipice, que leur danse va supprimer le précipice. Le danger extrême
dans lequel nous sommes, le danger extrême pour la France et pour l'Union
européenne, il est à mes yeux aveuglant et fascinant.
> On a vu que partout dans le monde se dressaient des
forces qui, désormais, ont déchaîné leur puissance, que ce soit par les armes,
que ce soit par les technologies, que ce soit par l'argent, que ce soit par les
monnaies, que ce soit par les intégrismes. Et je mets tout cela sur le même
plan. Qu'est-ce qui peut résister à ces forces ? Une seule chose. L'Union
des pays libres de l'Europe, l'Union des démocraties européennes, l'Union
européenne. Qu'est-ce qui porte l'étendard de l'Union européenne en
Europe ? Qui le porte ? La France. Et singulièrement en France, le
Président de la République française. Et si ces hypothèses que vous évoquez
prennent corps, notre affaiblissement en tant que Union européenne et en tant
que pays leader sera absolument considérable. Vous voulez résister à
quoi ? Vous voulez résister à ce que vous appelez, ce que nous appelons
ensemble, les GAFAM, les immenses entreprises de technologie.
> Je n’adhère pas çà la thèse selon laquelle au fond, ce
n'est pas si grave si les extrêmes arrivent au pouvoir. Est-ce que vous pouvez
me citer à votre tour, un seul pays dans le monde dans lequel la prise de
pouvoir par les extrêmes, d'un bord ou de l'autre, a apporté quelque chose de
bon et de positif ?
> Tous les discours qui tendent à intégrer l'extrême
droite dans le fond, le jeu normal de nos institutions, ces discours-là, je ne
les accepte pas. Je ne suis pas pour focaliser la totalité de l'attention sur
l'extrême droite. Je pense qu'on lui rend un très grand service en faisant
ça. Mais je dis qu'il y a des choses qui sont inacceptables sur les
principes, vous avez utilisé ce mot, sur notre vie en commun et que les
discours de cet ordre vont directement à l'encontre de l'intérêt national de la
France.
> [Loi sur la fin de vie] Je n'accepte pas cette
suppression des repères, qui avait été difficilement définie avec cet acte
de donner la mort. On ne peut absolument pas ouvrir les
portes, perpétuellement ouvrir les portes. Le projet de loi avait édicté
des principes extrêmement clairs : c'est une maladie impossible à guérir à
court terme ou à moyen terme. Par exemple, on ne pouvait pas l'ouvrir à
n'importe quel âge. Et tout ça est en train de sauter. Je trouve que cette
orientation est une orientation dangereuse pour ce que nous sommes. Je ne
mettrai jamais un signe égal entre vie et mort. La médecine depuis 2500 ans,
depuis le serment d'Hippocrate, elle s'est fait un principe absolu :
elle est là pour défendre la vie, aider la vie et pour ne rien céder à la mort
ou au désir de mort. (..) Je ne parle pas en tant que chrétien. Je
ne fais pas de ma conviction religieuse un drapeau. Mais ça me pose un problème
en tant que citoyen et en tant qu'Homme, en tant que père de famille !
Parce que je veux et je voudrais que mon pays soit du côté de la vie. (…)
Il y a beaucoup d'analyses qui disent que dans l'état actuel, accepté comme il
a été, ce texte est le plus permissif ou un des plus permissifs qui existe dans
le monde. Je vais vous raconter une histoire. J'ai reçu des messages qui m'ont
beaucoup ému. Une maman qui m'écrit et qui dit : « j'avance en âge, j'ai
une petite fille qui est trisomique et si je pars, et si autour d'elle on la
persuade que sa sœur est mieux, qu'elle ne soit pas là, elle est tellement
gentille qu'elle dirait oui ». Si vous enlevez les repères, si vous
enlevez les critères qui font qu’on peut voir définir une situation dans
laquelle on est, dans une situation extrême comme celle-là, par exemple,
quelqu'un qui est paralysé et qui ne peut pas lui-même, je comprends qu'on
examine. Mais ce doit être examiné comme des cas limites et pas comme
l'ouverture d'une possibilité et d'une liberté.
> Qui sommes-nous, nous, France et nous, au fond, Europe?
Et nous, civilisations, qui sommes-nous ? Nous sommes ceux qui croyons
contre toute évidence, contre toute apparence, que si vous êtes malade, si vous
êtes vieux, si vous êtes handicapé, si vous ne servez à rien, vous avez
exactement la même dignité et les mêmes droits que ceux qui sont en pleine
forme, que ceux qui sont conquérants, que ceux qui ont la chance de tout
réussir dans la vie. C'est une société dans l'Histoire qui est extrêmement rare.
Et c'est pour nous, exactement la définition de notre civilisation. Nous disons
« humaniste » et qu’est-ce que ça veut dire humaniste : tout
être humain a les mêmes droits et a droit à la même protection. (...)
Je ferai tout pour que cette dérive n'ait pas lieu, et je m'exprime à la fois
en tant que, je disais, père de famille et que voix et porte-drapeau d'un
courant politique historique qui s'est toujours opposé à ça. Il y a liberté de
conscience chez nous. Chez nous, il y a liberté de vote. Il y a donc de nos
parlementaires qui peuvent défendre ça. Mais je serai là autant que je
pourrai pour défendre l'autre vision et l'autre thèse, qui est une vision
à mes yeux beaucoup plus généreuse et beaucoup plus puissante comme société et
civilisation.
> L’Ukraine est en état de légitime défense. Et au
travers de l'Ukraine, l'Europe et peut-être plus largement encore, tous ceux
qui croient à une certaine idée de la démocratie, sont en état de légitime
défense. Et si nous pouvons fournir des armes qui leur permettent de faire
reculer l'inexorable, parce que c'est ce que vous décrivez sur vos
écrans à longueur de temps, on est au bord de devoir craquer la défense
héroïque de l'Ukraine.
> Le Président de la République a dit qu’il ne voulait
pas qu'on définisse à l'avance des blocages qui serviraient l'armée de Poutine,
qui serviraient la stratégie de Poutine. Vous croyez que Poutine, lui, il prend
des précautions pour utiliser des armes iraniennes ? par exemple les
drones iraniens. Vous croyez qu'il prend des précautions pour les utiliser sur
le pauvre peuple et les pauvres cités ukrainiennes ? Pourquoi vous ne
posez pas la question de manière équilibrée ? L'Ukraine a le droit et le
devoir de se défendre.
► Partis
politiques
● MoDem
Erwan Balanant
(député)
>
Si la prise de conscience était suffisante, on n'aurait plus de violences
sexistes et sexuelles dans notre pays. (…) Ça fait des années et des années que dans le
cinéma, dans le cinéma français en particulier, il n'y a pas eu de prise de
conscience comme dans le spectacle vivant, l'audiovisuel,
la mode et la publicité.
> [Fusion de l’audiovisuel public] La
fusion avec une date fixée comme ça, assez proche, nous semble prématurée et
surtout précipitée. Une holding peut être un outil
intéressant. (…) Nous ne sommes pas pour que la fusion soit
mentionnée dans le texte. Ce n'était pas ce qui était initialement prévu, on
était sur une holding.
● Parti radical
Joël Giraud (député)
> « L’agriculture
est portée au rang d’intérêt général majeur », c’est voté ! L'article 1
du Projet de loi Agriculture vient d'être adopté! Il vise à faire de la souveraineté alimentaire un objectif structurant de nos
politiques publiques ; en affirmant notamment son caractère d'intérêt général
majeur.
David Valence (député)
> À minuit, nous avons adopté hier le projet de
loi créant l’aide à mourir… à l’issue de 46 heures de débats auxquels j’ai
souhaité être très assidu. C’est la 1ere étape d’un long chemin. Ceux qui
souffrent sans espoir attendent cette loi d’humanisme.
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Valérie Hayer (présidente)
> Je le dis aux Français, méfiez-vous des mensonges de l'extrême-droite.
Aujourd'hui, le RN n’assume plus de dire qu’ils veulent quitter l’Europe. Mais
lisez leur programme. Ne soyez pas dupes de leur projet réel. Cela s’appelle un
Frexit
> L’Europe est l’ADN de notre majorité présidentielle.
Quand nous parlons d’Europe, nous ne mentons pas, nous ! Au Parlement européen,
mes collègues de droite comme de gauche écoutent Emmanuel Macron. Pourquoi ?
Parce qu’ils considèrent qu’il est le seul leader européen.
> Nous sommes probablement à un nouveau moment de bascule
dans la guerre en Ukraine. L’enjeu ? C’est que les Ukrainiens gagnent le plus
tôt possible, pour leur souveraineté comme pour notre sécurité à nous tous.
> À l'Est, Poutine qui nous menace. A l'Ouest, Trump qui
reviendra peut-être d’ici six mois et n’aidera plus l’Europe. Nous devons créer
les conditions de notre propre sécurité. Triplons nos budgets de défense,
investissons dans nos industries, fournissons-nous en Europe.
> La doctrine de la France depuis Charles de Gaulle sur
la dissuasion, c'est que les intérêts vitaux de la France dépassent les
frontières nationales. La décision d’appuyer sur le bouton restera toujours une
décision française. Nous n’appuierons jamais à 27. Évidemment !
> Pour rejoindre l’Union européenne, l'Ukraine devra ne
plus être en guerre. Comme tous les autres pays, il faudra aussi que le pays
engage des réformes. Nous aussi, Européens, nous aurons à réformer nos
processus de décision pour être plus efficaces.
> L'Europe est là pour servir notre indépendance. Pour
produire chez nous des voitures électriques, avec 20 000 emplois à la clé dans
le Nord. Pour produire à nouveau du paracétamol sur notre sol, comme à
Toulouse. On avance beaucoup plus vite, beaucoup plus fort, à 27.
> L'Europe n'est pas parfaite, c’est pour ça que nous la
transformons. Grâce à l’Europe, on protège les Français, avec le plan de
relance, la stratégie vaccinale ! Et je veux aller plus loin. D’ici 10 ans,
inventons le vaccin européen contre le cancer et le remède à Alzheimer.
> La situation en Nouvelle-Calédonie est intolérable. Je
suis profondément choquée par l'attitude de l'extrême-droite : elle met de
l'huile sur le feu et souffle sur les braises. L’impératif aujourd’hui, c’est
l’ordre et le calme. C’est précisément le but du Gouvernement.
> Pour protéger la France et l’Europe, nous défendrons un
bouclier européen contre les ingérences étrangères. Nous voulons créer un Viginum
européen et réguler les réseaux sociaux pour contrer les manipulations de
puissances étrangères qui nous menacent.
> Il y a deux ans, nous avons renforcé le FBI européen
qui s’appelle Europol, notamment pour mieux lutter contre les narcotrafics.
Devinez qui s’y est opposé ?
> Le candidat socialiste se prétend le plus grand
Européen qui soit. La vérité, c’est qu’il n’a voté ni le pacte Asile et
Migration, ni le plan de relance qui a sauvé des milliers d’emplois en France.
Et il l’a fait contre son propre groupe européen.
> Aujourd’hui, le taux de chômage est au plus bas. Nous
avons assisté au grand retour de l'attractivité de la France. Les emplois, les
industries reviennent. Nos victoires européennes sont longues comme le bras. En
France comme en Europe, nous agissons. Et ça marche !
> Le 9 juin, je défendrai un Egalim européen pour
garantir à nos agriculteurs le meilleur revenu possible. Grâce à la volonté
politique de notre liste Besoin d’Europe, nous réussirons. Nous l’avons déjà
démontré. C’est ça, l’Europe!
> Marine Le Pen sait qu'elle ne serait pas au niveau face
au Président de la République. Elle sait le vide sidéral de sa famille
politique sur l’Europe. Euro, PAC, double frontière : derrière leurs
changements de pied permanents, c'est un Frexit caché qu'ils veulent.
> Des vaccins et des traitements contre le cancer ou la
maladie d’Alzheimer : c’est ce que nous proposons avec un Plan Europe 2030 et
1000 milliards d’€ d’investissements dans la recherche et notre industrie.
> À nous de reprendre le flambeau du rêve européen !
C’est un grand appel que je lance à Strasbourg à 3 semaines du 9 juin : votons,
et réinventons l’Europe !
> Face aux
ingérences, il est temps de réagir ! Ce que nous voulons, c’est un Viginum
européen, la fin des financements extra-européens des partis, la fin des subventions aux associations qui ne respectent pas
nos valeurs. Le 9 juin, nous vous proposons un grand bouclier démocratique.
> Je ne crois pas à l’Europe de la marche arrière. Avec
le plan Delors, investissons dans l’avenir du transport. D’autres voudraient
laisser les avions sur le tarmac. Nous, nous inventerons le premier avion vert
au monde. Voilà le sens de l’Histoire : le progrès, pas les regrets !
> Notre paix et
notre liberté européennes reposent
dans notre capacité à nous protéger ensemble. Triplons nos dépenses militaires,
achetons européen, soutenons nos industries de défense. Construisons ensemble
l’avion de combat du futur, le char du futur ! Bâtissons une paix made in
Europe.
> C’est en Europe que sont nés le thermomètre, les
vaccins et les rayons X. Alors inventons en Europe le remède au cancer ou à
Alzheimer et produisons nos médicaments ici ! Oui, les 1 000 milliards d’euros
de notre grand plan d’investissements pour 2030 façonneront notre avenir.
> Arianespace est l’un de nos plus beaux succès
européens. Pourtant, elle a fait 3 lancements l’an dernier contre 96 pour
SpaceX. Il est grand temps d’investir à nouveau dans l’espace, avec une
nouvelle génération de lanceurs réutilisables et une mission lunaire européenne
!
> Nous devons à la fois réduire notre dépendance et
décarboner notre énergie. La solution est dans le mix entre renouvelable et
nucléaire. La centrale de Flamanville s’apprête à démarrer. Notre France est
aux avant-postes de l’Europe de l’atome, cette énergie verte et accessible !
> Je veux que l’Europe investisse pour ne pas rater le
tournant de la révolution de l’intelligence artificielle, qu’elle protège nos
droits en ligne et le trésor que sont nos données. Qu’elle protège la santé
mentale de nos enfants sur les réseaux sociaux !
> Strasbourg est la preuve d’une des plus belles
réconciliations de notre Histoire. Strasbourg, c’est le miracle européen fait
ville. Le miracle de la réconciliation entre deux peuples qui ont su s’unir.
Grâce à cette amitié, notre Europe a connu ses plus beaux succès !
> À Strasbourg, au
cœur de notre Europe, je suis venue vous dire combien nous devons être au
rendez-vous face immenses défis européens. Le défi de la paix en Europe. Le défi de la liberté et de nos valeurs. Le
défi de la prospérité et de l’innovation. Voilà ce qui se joue le 9 juin !
Nathalie
Loiseau
> [Présence de Marine Le Pen au meeting du parti espagnol d’extrême-droite
Vox] Le RN n’aime pas qu’on dise qu’il est
d’extrême-droite. Mais il se rue dans les meetings de l’extrême-droite
européenne. Il prend vraiment les Français pour des courges.