vendredi 18 septembre 2020

Présidentielle USA 2020. Sondage quotidien USC Dornsife / 18 septembre: Biden creuse à nouveau un écart significatif

Voici les résultats au 18 septembre du sondage quotidien réalisé par USC Dornsife (le centre d’études politiques Dornsife de l’université de Californie du Sud) qui donnent le candidat démocrate et centriste, Joe Biden, toujours en tête de l’élection présidentielle américaine du 3 novembre 2020.

Son avance est remontée à 8,59 points sur le président républicain sortant, Donald Trump, auprès des personnes qui disent qu’elles iront certainement voter («likely voters»), soit une hausse de près de deux points.

Celle est la conséquence d’une augmentation des intentions de vote en sa faveur et une baisse de celles envers Trump.

 

► Moyenne de la semaine de Joe Biden (démocrate): 50,26%

► Moyenne de la semaine de Donald Trump (républicain): 42,67%

► Joe Biden en tête avec 8,59 points d’avance (+1,85 point par rapport au 17 septembre)

(Le sondage quotidien USC Dornsife est constitué d’un panel d’environ 6 000 électeurs éligibles disséminés dans tout les Etats-Unis. Ensemble, ils constituent un échantillon représentatif de la population américaine. Chaque jour, environ 430 d'entre eux sont invités à répondre à quatre questions en ligne dans le sondage quotidien. Chaque jour juste après minuit, les chercheurs mettent à jour les résultats, qui sont basés sur une semaine de réponses)

 

► Moyenne des agrégateurs de sondages:

- Agrégateur FiveThirtyEight: Joe Biden +6,6 points (-0,1 point par rapport au 17 septembre)

- Agrégateur RealClearPolitics: Joe Biden +5,8 points (-0,1 point par rapport au 17 septembre)

(La différence des résultats entre le sondage quotidien USC Dornsife et les agrégateurs de sondages RealClearPolitics et FiveThirtyEight tient à ce que ces derniers prennent en compte l’ensemble des sondages qui ne sont pas constitués uniquement de panels de «likely voters» mais aussi, simplement d’adultes ou de personnes habilitées à voter. La prise en compte des électeurs qui se disent certains d‘aller voter donne une meilleure qualité aux résultats)

 

 

Vues du Centre. A quoi sert l’UDI?

Par Jean-François Borrou

Dans cette rubrique, nous publions les points de vue de personnalités centristes qui ne reflètent pas nécessairement ceux du CREC. Ces points de vue ont pour but d’ouvrir le débat et de faire progresser la pensée centriste.
Jean-François Borrou est le pseudonyme d’un journaliste proche des idées centristes.

Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI
La récente université d’été de l’UDI a révélé une formation qui invente sans cesse de nouveaux slogans dans une navigation à vue qui ressemble plus à une lutte pour la survie qu’à une démarche conquérante et une volonté farouche d’exister alors même que sa survie est en jeu.

Parce que le fond du problème est bien de savoir à quoi sert l’UDI.

Au-delà d’être un cartel électoral où quelques centristes et droitistes trouvent une structure et une étiquette pour aller au combat, elle ne peut revendiquer aujourd’hui qu’une chose, être une force d’appoint qui tente de se vendre au plus offrant, en l’occurrence LR qui a plus besoin d’elle que LaREM.

Ceci se manifeste même dans le positionnement revendiqué du parti, cette «opposition constructive» qui permet des zigzags constants et une danse du ventre où l’on tente de séduire ce que l’on peut avec de maigres résultats.

Et les propos et déclarations fracassantes qui se succèdent de son président, Jean-Christophe Lagarde, reflètent cette constante oscillation où l’on sent, avant tout, l’envie de faire le buzz face à des médias qui l’ignore superbement (et même anormalement) et face une Droite qui sait qu’il doit la ménager pour avoir des élus et à ses alter-égos du Centre qui semblent avoir fait une croix sur sa volonté de les rejoindre (d’où la stratégie de débauchage de LaREM hier et du MoDem de ses élus) pour ne pas perdre l’étiquette «centre-droit» même si, désormais mais pour combien de temps, le terme «droit» prédomine su celui de «centre».

Car, après la Berezina de la présidentielle (pas de candidat et un soutien total à Fillon) et des législatives plus que décevantes, Lagarde et ses amis avaient tenté de se rapprocher la majorité centriste tout en critiquant la droitisation radicale de LR, stratégie qui n’a rien donné et qui fait que l’UDI a retourné sa veste et affirme désormais que LR est à nouveau fréquentable ce qui n’est plus le cas de LaREM…

Dès lors, quand les sénateurs UDI ont récemment affirmé qu’ils «sont des piliers de la majorité sénatoriale» (de droite) cela ne surprend personne même s’il faut évidemment y voir une déclaration avant tout politicienne puisque des élections sénatoriales auront lieu dans quelques jours et que les sortants de la formation de centre droit ne peut espérer avoir des élus qu’avec le concours de LR.

De même, quand un des plus virulents adversaires du Président de la République et du Gouvernement à l’Assemblée, le député UDI Pascal Brindeau rappelle quelques jours avant les universités d’été de son parti se «situe clairement dans l’opposition», cela ne surprend non plus personne.

Et de poursuivre:

«Le projet d’Emmanuel Macron est-il le nôtre? Sa conception de l’exercice du pouvoir hyper concentralisé avec peu d’équilibre avec les collectivités locales est-il le nôtre? Sa décentralisation est-elle celle que nous voulons? La réponse, c’est non!»

Mais cela ne fait guère avancer les choses même si, dernièrement, la formation créée par Jean-Louis Borloo – qui avait une tout autre ambition pour elle s’est attachée à publier plusieurs documents alors même que son corpus idéologique était bien maigre et qu’elle a trouvé deux angles d’attaque pour exister, l’opposition frontale à Emmanuel Macron et à Marine Le Pen, démontrant ainsi qu’elle se rapproche de plus en plus de LR pour en devenir un simple appendice comme c’est déjà le cas du groupuscule Les centristes dirigé par Hervé Morin, l’ennemi mortel de Lagarde!

N’oublions pas le nouveau slogan puisqu’il en faut toujours un, c’est celui de «la république fédérée», c'est-à-dire d’une volonté d’apparaitre comme les héritiers des Girondins révolutionnaires et d’être les chantres de la décentralisation où, tout à coup, le local serait le remède à tout et n’importe quoi face à un Etat cannibale.

Faut-il en conclure que l’UDI est au bord de la disparition?

Sans doute pas d’autant qu’elle a montré une certaine capacité à contredire les nombreux faire-parts annonçant sa mort et son enterrement.

En revanche, il n’y a pas, non plus, de signe d’une quelconque dynamique qui la ferait sortir d’un anonymat politique où elle s’enfonce inexorablement.

D’où: à quoi sert-elle?...

 

Jean-François Borrou

 

 

Propos centristes. France – Grandeur de la France; le Tour, c’est la France; covid19; sécheresse; pas de génération covid sacrifiée; 5G; récession moins forte que prévue; politique du logement; squats; sport; pollution de l’air; souveraineté de l’Europe; garantir la qualité et l'accessibilité de l’eau; militaires franco-allemands; Brexit…

Voici une sélection, ce 17 septembre 2020, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.


Emmanuel Macron (Président de la République)

- Le Tour, c’est la France! C’est un lien charnel avec notre patrimoine, notre culture et nos paysages. C’est un moment unique où des millions de Français vivent à l’unisson ces 3 semaines d’émotion. Il nous avait manqué. Longue vie au Tour!

- Le tour de France fait partie de notre art de vivre à la française!

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)

- La grandeur de notre pays, c’est qu’à chaque fois qu’il semblait perdu, à chaque fois que son histoire séculaire puis millénaire paraissait devoir s’achever dans la défaite et le déshonneur, des hommes et des femmes se sont levés pour empêcher la France de tomber.

- L’histoire de France et celle du général De Gaulle démontrent qu’il aura parfois suffit d’une seule volonté déterminée, pour que le pays ressuscite.

- Des études perturbées et un marché de l'emploi fragilisé : le Gouvernement ne se résoudra jamais à ce qu'une génération soit sacrifiée par la Covid19. Ce message, j'ai tenu à l'adresser personnellement aux jeunes.

- Du concret: il n'a jamais été aussi simple et peu coûteux d'embaucher un apprenti; 200.000 formations qualifiantes en plus dans des secteurs d'avenir comme le numérique ou l'écologie; 300 000 parcours et contrats d'insertion pour les jeunes les plus éloignés de l'emploi.

 

Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)

La souveraineté et la sécurité de l'Europe se jouent aussi sur les mers. Drones, satellites, bateaux sont au service de la surveillance maritime et de la lutte contre les pollutions et les activités illégales, en partenariat avec Frontex.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)

- Lutte contre la pollution de l'air : nous rendons obligatoire la création de nouvelles « zones à faibles émissions», qui limitent la circulation des véhicules les plus polluants. L’État accompagnera les territoires concernés : je les réunissais dès cet après-midi au ministère.

- L'avenir du pays passe par les énergies renouvelables. Le soutien du Gouvernement au secteur augmentera de près de 25% en 2021 et dépassera les 6 milliards d'euros. Un record historique qui correspond à un doublement par rapport à 2012.

- France relance: 300m € sont investis aux côtés des collectivités pour moderniser nos réseaux d'eau et garantir la qualité et l'accessibilité de cette ressource.

- Ces 2 dernières années, le vélo a pris partout, y compris dans les campagnes. Hors des grandes villes, on est à +18 % d'utilisation depuis la fin du confinement, ce n'est pas qu'un mouvement citadin.

- Bravo à Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, qui vient de s'engager pour un fort rehaussement de l'objectif de réduction des émissions de CO2 de l'Europe en 2030. Allons au bout de cette étape structurante pour l'ambition environnementale de l’Union.

- Nous commençons à appliquer les mesures de la Convention citoyenne: fin du chauffage des terrasses, moratoire sur les centres commerciaux, plan de relance pour le ferroviaire et le vélo. Les concertations en cours vont permettre de préparer le projet de loi qui portera leur ambition.

- Le plan France relance transforme notre économie vers un modèle écologique et il le fait dès maintenant. Un exemple : nous investissons 1,2 milliards pour sortir l'industrie de sa dépendance aux énergies fossiles. Dès 2020, 200 millions d'euros seront engagés.

- Quels liens entre numérique et environnement? Baisses des émissions grâce au télétravail ? Hausse des consommations avec la multiplication des usages ? Une mission est en cours pour évaluer l'impact global de la 5G. Elle nous aidera à définir une stratégie de sobriété numérique.

- Il est normal d'évaluer les effets de la 5G avant de l'utiliser. C'est la demande de la Convention citoyenne et le souhait du Gouvernement. Un premier rapport publié hier conclut à l'absence d'effets sanitaires avérés et une étude environnementale est en cours. Nous sommes vigilants.

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)

- Je suis très fier de l'équipe d'1 million de personnes que nous sommes. Rien n'est parfait mais j'invite chacun à comparer avec les autres pays.

- Nous avons réussi à ce que l'immense majorité des élèves reviennent, de même que les professeurs, ils sont au rendez-vous à quelques exceptions près.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)

- Si nous voulons réussir la relocalisation industrielle dans notre pays, il faut être au même niveau technologique que nos voisins. Et pour cela, nous avons besoin de la 5G. Nous ne pouvons pas rater ce virage numérique. Il faut de la cohérence.

- Bridgestone a pris une décision révoltante avec une méthode révoltante et qui aura des conséquences révoltantes. Nous allons suivre de très près ce dossier pour trouver une solution cohérente et acceptable.

- Je veux être très clair: les impôts n’augmenteront pas, au contraire nous les baissons. Depuis 2017, ils ont baissé de 44 milliards € : 22 milliards € pour les ménages et 22 milliards € pour les entreprises. Cela fait 20 ans que ce n'est pas arrivé ! Et ça continuera!

- La récession sera moins forte que prévu. Nous évaluons désormais la baisse de l’activité de -10% en 2020. En 2021, nous confirmons notre prévision d’un fort rebond de 8%. C'est la preuve que nous sommes sur la bonne voie ! Ces chiffres prouvent que: les mesures d’urgence mises en place par le gouvernement depuis le début de la crise ont protégé notre économie, la relance produit déjà ses effets, la France a de la ressource et des forces économiques considérables.

- La dette que nous contractons aujourd’hui, c’est de l’investissement pour les générations à venir. Nous avons une certitude : nous ne laisserons pas filer cette dette. La croissance, la maitrise de nos finances publiques et les réformes structurelles permettront de la rembourser.

 

Florence Parly (ministre des Armées)

- Pour la première fois, avions, personnels navigants et mécaniciens vont travailler au sein d'une même entité franco-allemande. Cette intégration inédite témoigne de la force et de la cohérence de l’Europe de la défense que nous appelons de nos vœux : du concret.

- La cyberdéfense est une priorité : la loi de programmation militaire y consacre 1,6 milliard d'euros entre 2019 et 2025.

- Renforcer notre cyberdéfense collective passe aussi par accompagner PME, ETI et start-up dans leur moyens de protection. C'est pourquoi nous les aidons à déceler d'éventuelles vulnérabilités dans leurs systèmes en finançant 50% de leurs audits de sécurité grâce au « Diag Cyber ».

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)

- [Clip de Freeze Corleone ] Apologie du nazisme et antisémitisme... Ces propos sont inqualifiables. À ma demande, le ministère de l’Intérieur étudie au plus vite les recours juridiques pour poursuivre leur auteur. D’ores et déjà, j’appelle Facebook et Twitter à ne pas diffuser ces immondices.

- Félicitations aux près de 600 gendarmes français et carabiniers italiens qui ont pris part hier à une opération d’envergure visant notamment la mafia calabraise et une bande criminelle française.

- Le gouvernement soutiendra la création d’une police municipale à Paris, comme je l’ai dit à Anne Hidalgo. Une grande évolution qui va permettre de renforcer la sécurité des Parisiens.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)

- Depuis mars les services de l’Etat sont mobilisés pour contrôler la fraude au chômage partiel: 270 000 contrôles effectués, 225 millions d’€ de fraudes détectés (la moitié récupérée).

- La situation n'est pas facile. Il y a beaucoup d'entreprises fragilisées par la crise, avec une multiplication des plans de sauvegarde de l'emploi depuis mars - 345 contre 231 sur la même période en 2019. Nous avons perdu plus de 700 000 emplois au premier semestre, ce qui annule les créations d'emploi de ces dernières années. Mais, selon l'INSEE, la situation est train de se stabiliser.

- On observe une amélioration avec une diminution significative de 500 000 demandeurs d'emploi de catégorie A, ceux qui n'ont pas travaillé dans le mois, par rapport à avril, au plus fort de la crise. C'est normal. La flambée du mois d'avril s'expliquait, en grande partie, par le non-renouvellement des CDD et des missions d'intérim. L'activité repart dans la plupart des secteurs.

- [Chômage partiel] C'est un outil anti-licenciement puissant et nous n'avons pas lésiné sur les moyens en mettant sur la table 30 milliards d'euros. Au plus fort de la crise sanitaire, la rémunération de 9 millions de salariés a été prise en charge, tout ou partie, par l'Etat. Signe que l'économie va mieux, le nombre de salariés en activité partielle a reflué en juillet à 2,4 millions. Mais il a fallu adapter le dispositif pour faire face au long terme. C'est le sens de l'activité partielle de longue durée, entrée en vigueur le 1er août. Cet outil s'adresse aux entreprises des secteurs frappés de plein fouet comme l'aéronautique ou l'ingénierie. Il permet d'anticiper une baisse d'activité, en diminuant le temps de travail des salariés dans la limite de 40%. Point important, le temps chômé pourra être utilisé pour suivre des formations. Le gouvernement a débloqué un milliard d'euros pour permettre aux salariés concernés de renforcer leurs compétences. Deux branches professionnelles et une vingtaine d'entreprises, de taille très différente, ont signé des accords. C'est le cas de Safran. Les représentants des salariés de ce fleuron hexagonal m'ont fait part de leur satisfaction d'avoir trouvé un terrain d'entente avec la direction pour protéger 6000 emplois. Selon eux, cet accord redonne de la sérénité aux salariés qui vont pouvoir s'impliquer pleinement pour préparer la reprise. Nous souhaitons que les branches professionnelles s'impliquent pleinement pour signer des accords qui couvrent potentiellement des centaines de milliers de salariés. La métallurgie a été pionnière en signant le sien dès juillet. Mais d'autres suivent comme le Syntec qui vient d'en conclure un, ce qui prouve que le dispositif n'est pas réservé aux industriels. Et des accords sont en discussion dans le commerce de gros, le transport aérien ou encore la plasturgie.

- L'inspection du travail a réalisé plus de 45 000 contrôles dans les entreprises et seules 300 d'entre elles ont été mises en demeure pour non-respect du protocole sanitaire. Cela montre qu'il est bien appliqué par les entreprises dont certaines n'ont pas attendu les consignes de l'Etat. C'est le fruit du dialogue social. Par exemple, dès le printemps, le constructeur automobile PSA a édicté des règles précises pour rassurer les salariés et leur permettre de revenir dans un climat de confiance.

- Des entreprises comme Engie ont trouvé la bonne recette pour concilier maintien du collectif et télétravail. L'accord avec les organisations syndicales permet aux salariés de travailler à distance 3 jours par semaine, avec la mise en place d'une réunion hebdomadaire sur site pour les équipes. Lors des jours de télétravail, chaque manager organise le matin une visioconférence pour maintenir un lien et continuer de faire circuler les idées. Une concertation est en cours entre les partenaires sociaux pour partager un diagnostic sur le télétravail. Nous attendons le résultat de ces échanges.

- Le débat sur les contreparties est légitime. Il est normal de veiller à la bonne utilisation des aides publiques. Mais il faut être pragmatique. On ne peut pas tout normer et multiplier les conditionnalités alors que le plan de relance a des modes de soutien très différents (aides à la formation, accélération de la rénovation des bâtiments,…). L'objectif est de voir rapidement les effets du plan de relance sur notre économie.

- [Contrôler les aides à la rénovation énergétique des logements] Nous serons très attentifs aux engagements de la filière BTP, qui doit prévoir des clauses d'insertion et l'embauche d'apprentis par exemple. Le surcroît d'activité ne doit pas se traduire par une utilisation accrue du travail détaché. 

- Il est légitime que les salariés puissent vérifier que les aides reçues par leur entreprise sont bien utilisées, notamment pour l'emploi. Un dialogue social fort permet qu'une régularisation s'exerce au sein de l'entreprise. Par ailleurs, L'Etat et les ministres concernés sont mobilisés pour s'assurer que les secteurs qui ont reçu un soutien massif, comme l'aéronautique et l'automobile, tiennent leurs engagements.

- Nous avons créé une aide qui fait que l'Etat prend en charge la quasi-totalité de la rémunération d'un apprenti la première année. Notre message aux employeurs est le suivant : préparez l'avenir et ne différez pas la formation d'apprentis, qui seront opérationnels lorsque l'activité repartira. Et nous maintenons notre objectif ambitieux : avoir le même nombre d'apprentis en 2020 que l'année précédente, où il avait fortement augmenté de 16 %. C'est possible.

 

Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)

L’art est à n’en pas douter un espace formidable de liberté, mais en aucune façon il ne peut être le paravent permettant en toute impunité d’exprimer la haine.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)

- Parce que nous avons adopté les gestes barrières, la progression de la Covid19 est moins forte qu'au printemps. Il nous manque un petit effort supplémentaire : réduire un peu nos contacts dans la sphère sociale, faire vraiment attention aux bons gestes, utiliser StopCovid.

- Que vous présentiez des symptômes, que vous soyez cas contact, que vous soyez soignant ou aide à domicile, vous devez pouvoir vous faire tester rapidement. Nous agissons, avec les ARS et les laboratoires pour que cette priorité soit respectée.

- Notre stratégie face au Covid19 repose sur 4 piliers: les gestes barrières, notre stratégie tester - alerter – protéger, une stratégie différenciée et adaptée à chaque territoire, la protection des personnes âgées et vulnérables.

- Ce qui nous inquiète, c'est la dynamique épidémique dans certains territoires. Ainsi, après les Bouches-du-Rhône, Bordeaux et la Guadeloupe nous demandons aux préfets du Rhône et des Alpes-Maritimes de concerter avec les élus locaux les mesures à prendre à Lyon et à Nice.

- Nous faisons le maximum pour faire en sorte que les personnes prioritaires soient testées dans les meilleurs délais : en leur réservant des plages horaires dans les laboratoires, en installant des barnums qui leur seront dédiés.

- La 5G est un sujet scientifique complexe. Il n’existe aujourd’hui aucun effet néfaste avéré des radiofréquences sur la santé humaine en-dessous des limites fixées par la réglementation. La France adopte une position vigilante et responsable sur cette technologie porteuse de progrès.

 

Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)

- Comme l'a rappelé Emmanuel Macron, la Loi Recherche constitue un investissement historique mais aussi une réorganisation de notre système sur le terrain pour être beaucoup plus compétitif!

- Restons mobilisés et vigilants face à une circulation active du virus et faisons de cette année universitaire une opportunité, une nouvelle étape vers un avenir plus prometteur!

- Sur le terrain de la lutte contre le réchauffement climatique, l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation ont un rôle de premier plan à jouer.

- Il faut que les jeunes puissent aller à l’enseignement supérieur par-delà tous les déterminismes mais il faut aussi que le supérieur aille aux jeunes par-delà toutes les frontières géographiques. Ce double mouvement qui a été initié, nous allons cette année l’amplifier.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)

- La souveraineté de notre agriculture est ma priorité. La sécheresse devient habituelle et attaque cette souveraineté. Pour la regagner, ce sont des mesures de court terme mais aussi de long terme grâce à France relance qui nous en donne les moyens.

- La période de confinement nous l'a montré : nous sommes face à un défi de souveraineté de notre modèle agro-alimentaire. Consolider cette souveraineté est ma priorité. J’ai cette conviction chevillée au corps.

- [Sécheresse] La situation est très préoccupante.

 

Marc Fesneau (ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne)

Proposition de loi territoires zéro chômeur votée à l’unanimité à l’Assemblé: un texte pour mener sur d’autres territoires l’accompagnement personnalisé des demandeurs d’emplois. Un débat parlementaire constructif qui a abouti au consensus. Félicitations à tous les groupes.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)

La Commission européenne est pleinement mobilisée en faveur de la lutte contre les discriminations et les droits LGBT+.

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)

- Une stratégie export, c’est faire en sorte que les entreprises soient dans un pays compétitif et attractif pour les investisseurs.

- [Brexit] Nous sommes à un moment décisif pour trouver un deal et son rôle est plus que jamais clé. Je serai très vigilant sur la protection de nos produits et nos entreprises face à toute tentative de concurrence déloyale.

- [Brexit] Les négociations connaissent des rebondissements quasi-quotidiens. La position est française claire et ferme. Elle tient en 3 mots : pacta sunt servanda. Un accord de retrait a été négocié, conclu et signé. Il doit être respecté par les 2 parties.

- 2 priorités: faire de la politique commerciale un pilier de notre souveraineté économique, mettre la politique commerciale au service de nos priorités en matière de développement durable et de climat.

 

Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)

- [Politique du logement] J’ai trois priorités : la rénovation thermique et la réhabilitation des logements, un deuxième axe, que j’ai appelé « libérer le logement », pour supprimer des freins à la construction et étoffer l’offre de logements abordables, et « le logement d’abord » pour fournir des solutions durables et pérennes aux personnes hébergées et aux sans-abri. Ainsi, le secteur HLM va être aidé, selon des modalités que nous discutons en ce moment avec lui, à hauteur de 500 millions d’euros, pour traiter les logements énergivores et engager des restructurations lourdes. Pour libérer le logement, nous souhaitons accélérer les procédures de dépôt et d’instruction des permis de construire en les dématérialisant, ce que prévoit la loi pour le logement (loi Elan) du 23 novembre 2018, d’ici au 1er janvier 2022. Nous allons également travailler avec les établissements publics fonciers afin de libérer des terrains, et faire appel à des investisseurs institutionnels pour développer le logement intermédiaire.

- Nous créons, dans le plan de relance, des conditions favorables à la construction : nous avons fléché 350 millions d’euros destinés aux maires pour qu’ils autorisent des projets qui optimisent le foncier disponible et y construisent davantage de logements. S’y ajoutent 300 millions d’euros pour aménager et construire sur des friches industrielles ou commerciales, c’est-à-dire des terrains déjà urbanisés.

- [Encadrement des loyers] Je suis favorable à cette mesure pour contenir la hausse des loyers et je répondrai favorablement aux villes qui en feront la demande. Les candidatures pour le dispositif expérimental d’encadrement des loyers prévu par la loi Elan doivent être adressées au ministère avant le 23 novembre. Certaines villes l’ont déjà fait, mais je leur laisse le soin de l’annoncer.

- [Régulation des locations saisonnières] Une régulation est nécessaire pour conserver le plus grand nombre de logements à la location longue durée pour les habitants de ces villes. Il faut une règle nationale avec, peut-être, des adaptations possibles localement… Nous y réfléchissons.

- [Squats de résidences secondaires] Il existe déjà une procédure administrative, créée par la loi sur le droit au logement de 2007 qui, après plainte du propriétaire, permet aux préfets d’ordonner l’expulsion d’occupants sans titre dans les quarante-huit heures et sans passer par un juge. Elle n’est cependant applicable que pour une résidence principale, et je soutiens l’amendement du député LaRM d’Eure-et-Loir, Guillaume Kasbarian, qui veut l’étendre aux résidences secondaires.

 

Roxana Maracineanu (ministre chargée des Sports)

- [Place du sport dans le plan de relance] Sur ce qui est sanctuarisé pour le sport, c’est à peu près le même pourcentage que la part du budget des sports dans le budget général de l’Etat [environ 0,2 %]. Cette somme de 120 millions d’euros sur deux ans représente quand même une augmentation des crédits sur les équipements, l’emploi, et une hausse totale de 20 % sur le budget annuel de l’Agence nationale du sport. Et aujourd’hui, cette somme s’inscrit dans une dépense plus grande : selon nos calculs, toutes les mesures de continuité économique et d’accompagnement pour le sport ont mobilisé près de 3 milliards d’euros depuis la crise du Covid-19. Et beaucoup d’exonérations de charges, beaucoup de fonds de solidarité, beaucoup de chômage partiel, quand même, sur les associations employeuses. Ce qu’il faut comprendre, c’est que le sport, c’est une compétence partagée : quand l’Etat met un euro, ça débloque de l’argent ailleurs, au niveau des collectivités publiques.

- Nous n’avons pas encore de données concrètes et précises pour voir si le nombre d’inscriptions dans les clubs a baissé. Mais, au-delà du nombre d’adhérents, le mouvement sportif se projette sur une baisse de 20 % à 30 % du nombre de licences auprès des fédérations. Il faudra que l’Etat les soutienne, comme n’importe quelle structure, pour continuer à vivre, à payer les personnes qu’elles emploient et, surtout, pour les inciter à proposer aux pratiquants quelque chose de plus qu’un circuit de compétition.

- Depuis mon arrivée, je n’ai eu de cesse de dire qu’une réforme, selon moi, ce n’était pas simplement un changement du statut de nos agents. C’est surtout de réfléchir aux missions de ces agents, à leur place dans le ministère. Ces deux dernières années, nous avons bien vu leur utilité, mais nous avons vu aussi que nous pouvions rénover leur formation, par exemple en créant une école des cadres. Comme je l’ai déjà dit, l’Etat a plus que jamais besoin de ces agents, besoin de son personnel.

- La décision de se rattacher au ministère de l’éducation nationale émane d’une demande de ma part. En faisant maintenant partie de ce grand ministère, je pense que nous pouvons mener à bien des projets pour lesquels le ministère de sports aurait mis plus de temps tout seul, de son côté.

- L’Agence nationale du sport est un opérateur du ministère des sports. Un outil qui permet une nouvelle forme de décentralisation, et c’est moi qui en donne les orientations. Aujourd’hui, l’argent de cette agence est celui de l’Etat. Demain, il viendra peut-être aussi du privé, des fédérations, des territoires. Pour ce qui concerne le ministère des sports, nous avons renforcé nos missions régaliennes sur la protection des publics, avec la question essentielle de l’éthique et de l’intégrité. Parfois, ce travail demande de reprendre des sujets non résolus depuis deux décennies. Je note d’ailleurs que le parquet a ouvert une enquête [depuis le 4 septembre] sur les violences sexuelles dans le milieu du patinage, après le travail de notre inspection générale. Il y a également un travail interministériel très important, parce qu’il permet aussi à nos acteurs sportifs d’aller émarger aux projets d’autres ministères.

- Nous avions déjà bouclé le budget avant même que le ministre des sports ne rejoigne celui de l’éducation nationale. Il nous a été acté un budget stable et ambitieux pour le sport. Il n’y aura pas de mauvaises surprises.

- [Loi « sport et société »] Aujourd’hui, ce projet, travaillé avec les parlementaires, est prêt à être étudié par le premier ministre qui, je n’en doute pas, sera attentif à ce projet de loi [jusqu’à sa nomination à Matignon, en juillet, Jean Castex présidait l’Agence nationale du sport]. Maintenant, il faut que nous lui trouvions une place dans le calendrier parlementaire. A minima, nous allons faire en sorte que certaines mesures passent dès que possible, éventuellement dans d’autres lois.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)

- Le temps de la naïveté ou de la complaisance européenne vis-à-vis des grandes puissances est révolu.

- Le discours de von der leyen va se traduire par des mesures concrètes, un plan de relance. C’est le discours d’une Europe qui se réveille. Nos ambitions et valeurs européennes sont défendues : climat, santé... 

- L’unanimité en matière fiscale, c’est un scandale européen. Il faut changer cette règle. Mais en attendant nous travaillons à l’accélération de la taxe européenne sur les géants du numérique.

- Il ne faut pas faire de raccourci : on peut faire la 5G et protéger nos réseaux. 

- Quand la Turquie menace la Grèce ou Chypre, c’est une atteinte à la souveraineté européenne. La logique du Président de la République Emmanuel Macron c’est la fermeté et l’unité européenne.

- Depuis 2018, la France a une une ligne constante et prend sa part de solidarité européenne. C’est notre honneur. Nous sommes le pays avec l’Allemagne qui a le plus accueilli de personnes en détresse.

- L’Europe de la santé ce n’est pas qu’un budget. C’est une harmonisation des critères sanitaires, des stocks communs, un vaccin pour tous les Européens. 

- [Brexit] Si c’est une tactique pour faire peur à l’adversaire : ça ne marchera pas. C’est la force de l’Europe: elle a montré son unité. Nous ne sommes pas divisés et nous ne sommes pas faibles.

- [Brexit] Je suis inquiet. Mais un accord est encore possible. Une absence d’accord serait une mauvaise nouvelle, on s’y prépare : avec des mesures de soutien, notamment pour la pêche.

- Pour la première fois, l'Europe a dénoncé ce scandale humain contre les ouïghours : c'est la première fois que l'Union européenne a eu des mots aussi fermes vis-à-vis de la Chine.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)

- [Clip de Freeze Corleone ] Je condamne fermement les messages écœurants véhiculés dans ce clip. Antisémitisme et négationnisme n’ont aucune place dans notre République. Nous combattrons tjs avec énergie ceux qui en font l’apologie afin de protéger nos jeunes des incitations à la haine.

- Echange riche et constructif avec ma collègue Elisabeth Moreno. Au cœur de notre action commune : égalité des chances pour toutes nos jeunesses et la connexion entre les générations pour créer du bien commun. Au boulot !

 

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)

- [Demande de moratoire sur la 5G] Cette demande masque mal les arrière-pensées politiques qui la sous-tendent. Soyons très clair : il y a des interrogations chez certains de nos concitoyens. Elles sont légitimes et nous devons y répondre méthodiquement, en nous fondant sur ce que nous dit la science. On ne peut pas s’appuyer sur l’expertise scientifique pour le climat et la renier quand il s’agit de la 5G. Or, l’ensemble des agences sanitaires des pays du monde entier, dont l’Anses [l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail], ont toujours indiqué qu’il n’y avait pas à ce jour de raison de penser que la 5G représentait un risque supplémentaire par rapport à la 4G ou aux autres radiofréquences, pour lesquelles la France possède des normes de protection parmi les plus élevées du monde. Cette tribune s’inscrit par ailleurs dans une approche pénitente de l’écologie, qui est un risque pour le combat écologique lui-même.

- Dès lors que les impacts sanitaires et environnementaux sont bien documentés et maîtrisés, j’assume que la France doive accélérer sur la 5G et que les Français puissent avoir accès aux mêmes services que les autres pays. Les Etats-Unis et la Chine en font un facteur majeur de compétitivité économique et douze pays européens sont déjà en train de déployer cette technologie. Je n’ai ni le consommateur français, ni le développement économique, ni la création d’emplois honteux. Nous avons besoin de la 5G, que ce soit pour l’industrie, l’agriculture, les usages ou la transition environnementale.

- Le cadre français lié à l’exposition aux ondes électromagnétique est déjà parmi les plus exigeants du monde : les valeurs moyennes d’exposition sont cent fois inférieures aux seuils minimaux internationaux et il existe des mécanismes de correction automatique dès que les valeurs mesurées dépassent 10 % de ces seuils. Mais nous pouvons faire mieux en matière de transparence et de concertation, notamment locale. Nous allons augmenter le nombre de contrôle de l’ANFR [l’Agence nationale des fréquences] et systématiquement rendre publics les études et documents sur lesquels nous fondons nos décisions.

- [Elus qui refusent l’installation d’une antenne 5G] L’idée n’est pas d’aller contre eux, mais de leur expliquer l’utilité de la 5G – notamment son importance dans la ruralité pour le développement de la télémédecine ou l’agriculture –, de répondre à leurs questions et de les accompagner. Il y a une déconnexion entre le totem politique de certains grands élus et la réalité du ressenti de la plupart des maires. Je suis ouvert à la discussion avec tous, mais c’est plus compliqué avec ceux qui sont avant tout dans une posture idéologique de rejet du progrès.

- [Impact écologique de la 5G] Dans les semaines qui viennent, avec Barbara Pompili [la ministre de la transition écologique], nous proposerons une feuille de route gouvernementale sur ce sujet, afin de maîtriser l’impact environnemental de ce secteur en y associant les acteurs concernés. Cela passera, par exemple, par la mise en veille des antennes lorsqu’elles sont peu sollicitées, afin de réduire leur consommation énergétique. Mais il faut être très clair : la 5G, c’est plus de débit, mais moins de consommation énergétique. A court terme, il est essentiel de comprendre que le réseau actuel sera bientôt saturé dans les grandes villes et que nous avons le choix entre la saturation ou des antennes 5G qui consomment dix fois moins d’énergie que les antennes 4G. A long terme, il faut considérer que les gains de productivité et de consommation en matières premières et ressources énergétiques sont supérieurs à la consommation brute des objets connectés. Ainsi, Angers a réussi à réduire sa consommation d’eau et la facture associée en connectant les sondes hydrométriques de ses jardins à son système d’arrosage.

- Si la 5G était aussi accessoire, les Etats-Unis et la Chine n’en auraient pas fait un sujet majeur de leur compétitivité et l’Union européenne ne l’aurait pas affichée comme une priorité pour son développement économique. J’assume l’idée de progrès portée par la 5G dès lors que nous avons des garanties en termes sanitaires et environnementaux.

- Aujourd’hui, l’effort fait en France pour déployer la fibre et le mobile est sans commune mesure dans le monde. Nous connectons chaque jour près de 19 000 foyers à la fibre et, dans les deux ans à venir, nous allons déployer 2 000 pylônes dans les zones blanches. L’effort du gouvernement pour apporter le numérique à tous est historique, mais pas antinomique avec la 5G, qui est une technologie complémentaire et indispensable à la France. Nous veillerons à associer les élus à l’ensemble de ces questions à travers un comité dédié.

 

Gabriel Attal (porte-parole du gouvernement)

Soutenir nos PME-TPE pour favoriser la création d’emplois et encourager la décarbonation de notre économie, c’est le cœur du plan de relance!

 

Assemblée nationale

Richard Ferrand (président)

- Avant le Covid, le taux de chômage était sous 8% et les investissements étrangers atteignaient un niveau inédit. Retrouvons cette confiance collective: la mobilisation doit être générale et l’union nationale pour relancer le pays.

- Avec François Bayrou, haut commissaire au plan et à la prospective. Nous devons anticiper les mutations et les crises, simplifier grand nombre de processus, mieux utiliser études et propositions pour préparer l’avenir.

- [France relance] Ce plan à deux volets : la réponse à l'urgence liée aux conséquences sociales et économiques de la pandémie avec des mesures de soutien et de cohésion sociale qui visent à protéger l'emploi, priorité numéro un, et à stimuler la croissance en la « verdissant ». Le deuxième volet a pour ambition de transformer à moyen terme notre modèle pour nous rendre moins vulnérables à l'avenir et retrouver davantage de souveraineté. Les contreparties tiendront à la réalisation des projets financés et aux résultats du dialogue social dans les entreprises. Pour ce faire, nous aidons massivement les entreprises. Pour les ménages, nous avons agi pour que le pouvoir d'achat baisse le moins possible pendant la crise sanitaire en sécurisant les emplois par le financement de l'activité partielle et donc les revenus : une action unique en Europe.

 

Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Stanislas Guerini (délégué général)

[Proposition de loi pour lutter contre le chômage de longue durée ] Avec cette loi, nous créons 50 nouveaux « territoires 0 chômeur de longue durée » pour aider celles et ceux qui sont depuis trop longtemps éloignés de l’emploi. Nous prendrons toutes les mesures qu’il faut pour faire face à la crise et ne laisser personne au bord du chemin.

 

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)

- Le clip de Freeze Corleone est intolérable. L’antisémitisme et le négationnisme sont punis par la loi, nous ne laisserons rien passer. Je saisis le Procureur de Paris, au titre de l'article 40 du code de procédure pénale.

- Face à la crise actuelle, nous mettons tout en oeuvre pour lutter contre le chômage de longue durée. La proposition de loi de la majorité pour renforcer l'inclusion par l'emploi a été adoptée à l'unanimité par l'Assemblée nationale.

- Le plan de relance, c'est un impératif pour construire une France plus forte, plus respectueuse du climat et plus attractive. Il doit se construire au plus près des habitants, partout dans les territoires.

 

Aurore Bergé (porte-parole)

- Le droit au logement n'est pas le droit au squat! Grâce aux députés LaREM, le droit de la propriété est réaffirmé.

- Insertion par l'activité économique, territoires zéro chômeur : c'est l'honneur de notre Assemblée que d'avoir adopté ce texte à l'unanimité!

 

●MoDem

Patrick Mignola (président du groupe à l’Assemblée nationale)

- [Haut-Commissaire au Plan] Dans les années 50, on a pensé de très belles réalisations des années 70, alors que dans les années 90, on a peut-être oublié ce qu’il fallait faire en 2020... Aujourd’hui, il y a besoin, d’avoir quelqu’un qui n’est plus sous la dictature de l’instant.

- Je plaide pour qu’au moment des élections régionales, la parole de la majorité présidentielle porte sur « comment, sur le terrain, on décline le plan de relance pour les Françaises et les Français ». Pour accompagner les entreprises, les indépendants, les salariés.

- Il y a aujourd’hui des députés du centre, à l’UDI ou au groupe Liberté et Territoires, qui ont un choix: d’être avec les Républicains ou avec les Démocrates. D’être dans l’opposition, ou de se retrouver dans ce grand espace central qui a vocation à se structurer pour le pays.

- Des faits graves se sont passés ce matin, avec le clip d’un chanteur qui s’est permis les pires incitations à la haine raciales et antisémites. Le Procureur de Paris doit être saisi, non seulement contre ce chanteur, mais aussi ceux qui produisent et diffusent ces images.

 

●UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]

 

Jean-Christophe Lagarde (président)

- Nos hôpitaux et nos médecins seraient mieux gérés par les Régions que par la bureaucratie d’État.

- Au lieu de cracher en permanence sur les agriculteurs qui nous nourrissent, protégeons-les, remercions-les, et assurons-leur un revenu décent.

- Nous sommes en train de devenir une colonie numérique chinoise et américaine. Et Emmanuel Macron ne trouve rien de mieux à faire que d’alimenter ce processus en allant sur TikTok!