vendredi 26 mai 2023

Propos centristes. France – L’Europe, avenir et chance de la France / Violences contre les serviteurs de l’Etat / Partage de la valeur / Plein emploi / Politique familiale / Fête de la nature / lutte contre la pollution plastique…

Voici une sélection, ce 26 mai 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> Voilà 4 ans que les citoyennes et citoyens européens ont élu leurs représentants. Cœurs vibrants de la démocratie européenne, nos députés européens agissent pour une Europe plus souveraine, qui nous protège et nous offre de nouvelles opportunités.
Le Parlement européen a un impact considérable sur notre quotidien. Ce sont nos élus européens qui ont construit une majorité dans l’hémicycle de Strasbourg pour valider le plan de relance de 750 milliards sur lequel je me suis battu au Conseil européen.
Ce sont eux qui bâtissent pas à pas le Pacte vert indispensable à la lutte contre le réchauffement climatique.
Ce sont eux qui agissent pour réguler les géants du numérique, pour apporter une réponse solidaire et responsable à la question de l’asile et la migration, pour défendre nos valeurs ou pour aider l’Ukraine.
Au Parlement européen, la recherche du compromis est la règle. Les élus pro-européens de toutes les familles politiques travaillent ensemble au nom de l’intérêt supérieur de l’Europe et donc de la France. Je veux saluer aujourd’hui cet esprit de responsabilité qui rend notre démocratie européenne parmi les plus efficaces au monde.
Je salue particulièrement les élus de la délégation L’Europe Ensemble réunis au sein du groupe le plus pro-européen, Renew Europe. Leur action a été décisive dans le très important travail législatif européen mené depuis 2019. Je les remercie pour nos échanges riches et constants au service de l’ambition européenne que je porte depuis mon premier mandat.
À l’heure où la démocratie représentative est contestée partout dans le monde par des populistes et des tenants de l’illibéralisme, le Parlement européen apporte une vibrante réponse aux doutes de nos concitoyens. L’Europe est notre chance, notre avenir. Ne l’oublions jamais.
> Policiers nationaux, gendarmes, policiers municipaux, pompiers, secouristes, infirmiers, médecins, enseignants, serviteurs de l’État, vous méritez respect et considération. La Nation sait ce qu’elle vous doit.

> La France. Elle a le visage des femmes et des hommes de devoir qui la servent et nous protègent.

> Steven Greblac, Paul Medeiros, Manon Raux, Trois enfants de la République, trois jeunes Français qui avaient décidé de servir la Nation et ont rendu leur dernier souffle en exerçant leur métier. La Nation vous rend hommage.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Elisabeth Borne (Première ministre)
> Le projet de loi sur le partage de la valeur c'est d'abord une réponse aux préoccupations des salariés : plus de pouvoir d'achat et une demande de justice sociale. D'ici la fin de l'année, avec les partenaires sociaux, nous voulons bâtir un nouveau pacte de la vie au travail.

> [Partage de la valeur] A été présenté ce matin en conseil des ministres le projet de loi qui va transcrire l'accord entre les partenaires sociaux sur ce sujet. Tous ces dispositifs de partage de la valeur jouent un rôle très important, et je pense qu'ils répondent à plusieurs préoccupations des salariés dans le contexte actuel, à la fois, bien sûr, des enjeux de pouvoir d'achat, puisque le partage de la valeur, c'est la rémunération en plus pour les salariés, et, par exemple, la prime de partage de la valeur qu'on a votée à l'été dernier a bénéficié à 5,5 millions de salariés en 2022 pour un montant moyen de près de 800 euros par mois.
Et donc, avec cet accord et sa transcription dans la loi, on va pouvoir donner de nouveaux outils aux entreprises. D'abord, on va élargir le nombre de salariés qui peuvent bénéficier de ces dispositifs de partage de la valeur avec une obligation pour les entreprises de 11 à 50 salariés de  mettre en place un dispositif de partage de la valeur, si elles ont des résultats. Et puis par ailleurs, on facilite aussi la distribution de primes de partage de la valeur : on peut les octroyer deux fois par an alors que c'était une fois par an jusqu'à présent.
Ces dispositifs de partage de la valeur répondent à d'autres aspirations, notamment un besoin, une attente de justice de la part des salariés, qui, quand ils voient notamment leurs entreprises faire des profits exceptionnels, souhaitent aussi avoir le retour de leur investissement dans l'entreprise. Et là aussi, dans le cadre de l'accord et donc du projet de loi, il est prévu que les entreprises qui ont des profits exceptionnels doivent mettre en place des dispositifs exceptionnels de partage de la valeur.
Ce projet de loi qui a été présenté ce matin, illustre ce que l'on souhaite faire avec les partenaires sociaux, c'est-à-dire les laisser prendre la main sur des sujets de préoccupation exprimés par les salariés, que ce soit la prévention de l'usure professionnelle, l'emploi des seniors, les parcours professionnels, les enjeux de salaire, et l'engagement que nous avons pris, c'est de dire  : « Si vous trouvez des accords comme celui qui avait été trouvé sur le partage de la valeur, le Gouvernement s'engage à les transcrire dans la loi ». C'est donc le sens des discussions que j'ai pu avoir avec le ministre la semaine dernière, avec les organisations syndicales et cette semaine avec les organisations patronales.
Sur la base de ces échanges, on souhaite que les partenaires sociaux puissent s'emparer de ces sujets, puissent définir un agenda social et bâtir le nouveau pacte de la vie au travail qui a été  mentionné par le président de la République.  Donc c'est illustratif de la méthode qu'on souhaite mettre en place, le président de la République et le Gouvernement, en donnant la possibilité aux partenaires sociaux de continuer comme ils l'ont fait, à trouver des accords que nous transcrivons dans la loi.
> à l’occasion de la Fête de la Nature, j’ai souhaité, avec les ministres, venir dans ce parc national de forêts de Champagne et de Bourgogne.
Vous le savez, c’est notre onzième parc national, et j’ai eu l’honneur de créer ce parc en tant que ministre de la Transition écologique il y a un peu plus de 3 ans.
Cette fête de la Nature, évidemment, c’est l’occasion de parler de la biodiversité. Vous savez que son érosion est très préoccupante. On a un million d’espèces qui sont menacées, avec des conséquences très dommageables à la fois sur le puit de carbone, sur l’eau, sur la qualité de l’air et même sur notre alimentation. Donc l'érosion de la biodiversité, c'est une vraie menace pour toute notre société. C'est pour cela que c'est évidemment un axe important : stopper l'érosion et restaurer la biodiversité de la planification écologique. On agit à toutes les échelles. Vous savez que la France a une action très forte, notamment au moment de la « COP 15 », pour faire adopter un objectif de protection de 30 % des surfaces terrestres et marines.
Et donc cet objectif a pu être adopté. Nous sommes en avance puisqu'on a déjà atteint cet objectif et on vise également 10 % de protection forte.
Cette action, elle doit se faire aussi à l'échelle européenne, et je salue le commissaire à l'Environnement qui est avec moi. J'en profite pour dire que la France est déterminée à aller au bout de tous les règlements d'application du « Green Deal ». Et on avance sur tous les règlements de façon déterminée en lien avec la Commission.
Et puis donc en France, je présenterai notre stratégie nationale pour la biodiversité à l'été. Elle s'articule autour de 3 axes.
D'abord, réduire les pressions sur la biodiversité. Et c'est notamment des plans qu'on présentera pour réduire l'usage des pesticides, qui ont évidemment un impact très négatif sur la biodiversité. Donc, c'est un des premiers axes.
On a également d'autres actions pour lutter contre l'artificialisation. Donc le ministre échange beaucoup avec à la fois les élus et les parlementaires pour mettre en œuvre cet objectif de zéro artificialisation nette à l'horizon 2050. Il faut aussi restaurer la biodiversité, je le disais : c'est par exemple la plantation d'un milliard d'arbres d'ici 2030. Et c'est aussi toutes les actions de restauration de nos sols, de nos zones humides. Là encore, c'est un enjeu très important et on voit que tous les sujets sont liés pour redonner plus de force à notre puits de carbone qui est un enjeu majeur.
Et puis, dernier point, dernier axe de cette stratégie nationale de la biodiversité, c'est de mobiliser tout le monde autour de cet objectif, de stopper l'érosion et de restaurer la biodiversité. C'est bien sûr le Gouvernement, l'État qui se mobilise, mais aussi les collectivités qu'on accompagne, notamment au travers du Fonds vert pour faire de la renaturation, notamment dans les villes. On a eu 1 000 projets dans le cadre de dossiers déposés dans le Fonds vert. C'est aussi les entreprises. On peut notamment évoquer l'affichage environnemental, vous savez, qui va se mettre en place pour le textile et l'alimentation en 2024 et qui prend bien en compte cet enjeu de biodiversité.
Et puis, il faut aussi mobiliser tous les citoyens et on souhaite évidemment mettre l'accent sur la jeunesse. On vient de voir une aire éducative, il y en a 1 000 aujourd'hui, on veut passer à 18 000 aires éducatives et on va aussi créer des aires éducatives fluviales. C'est ce qui permet à nos élèves, aux jeunes de se familiariser, de prendre conscience de ces enjeux essentiels de la biodiversité.
Et puis, dernier point peut-être, on veut aussi donner l'occasion à plus de jeunes de s'engager sur tous ces sujets environnementaux de biodiversité, et on va multiplier par 10 le nombre de jeunes en service civique sur ces sujets environnementaux ; on en a vu aujourd’hui dans le parc national, et on veut donner beaucoup plus d'opportunités aux jeunes d'avoir des missions de service civique sur ces sujets environnementaux.

 

Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)
> 611 nouveaux policiers viennent grossir les rangs de la police nationale parisienne. C’est inédit! Réunis à la préfecture de police, je leur ai dit ma confiance, et leur ai demandé de lutter inlassablement contre toutes les formes de délinquance.
Ces nouveaux effectifs permettront d’amplifier les bons résultats que nous avons obtenus ces derniers mois contre la délinquance.
Depuis le début de l’année 2023, la délinquance baisse à Paris :
- 26% des vols avec violence en moins
- 23,6% des violences dans les transports en moins
- 11% des vols de véhicules en moins
La lutte contre le trafic de drogue est aussi renforcée. Depuis le début de l’année, 5 tonnes déjà saisies et 18 000 interpellations pour trafic de drogue effectuées. Depuis 1an, le nombre de points de deal a baissé de 11%, 540 opérations de démantèlement de points de deal ont été réalisées, 9 tonnes de drogues ont été saisies et 45 000 interpellations ont été réalisées.

> Très bonne nouvelle pour la sécurité de nos concitoyens : le juge des référés du Conseil d'Etat a validé mercredi le texte autorisant l'emploi de drones équipés de caméras par les forces de l'ordre. Ces drones ont déjà prouvé leur utilité pour prévenir les troubles à l'ordre public.

 

Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> Je remercie la représentation nationale pour la qualité des débats que nous avons sur la dissuasion nucléaire. Ce sujet, essentiel pour la Nation, engage l’ensemble des groupes politiques dans des discussions qui sont, dans l’hémicycle, à la hauteur des enjeux.

> La réduction de la consommation énergétique des armées se poursuit avec la LPM ! -20% de consommation en 2022 par rapport à 2010 sur les infrastructures non opérationnelles. Objectif : -40% en 2030.

 

Olivier Dussopt (ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)
> Depuis 2017 nous menons une politique volontariste en faveur de l’emploi. Les résultats sont là, pour la plupart historiques. Sur le dernier quinquennat, 1,7 million d’emplois ont été créés. L’objectif plein emploi est atteignable !
Le taux de chômage est au plus bas depuis 1981, à 7,1%. Il faut remonter à 1982 pour trouver un chômage aussi bas !
Cette victoire sur le chômage vaut surtout pour ceux qui y étaient depuis le plus longtemps, à la faveur du plan de réduction des tensions de recrutement. Le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée est en forte baisse !
Le taux d’emploi est à 68,6%, son plus au niveau depuis que l’Insee le mesure en 1975 ! Le taux d’emploi des 15-24 ans est à 35,3%, près de 7 points de plus que son niveau de 2017.
Bientôt 1 million d’apprentis ! L’apprentissage est devenu un parcours d’excellence, qui permet de se former et de se rapprocher de l’emploi !
Près de 305.000 jeunes sont inscrits dans un parcours d’accompagnement intensif avec le Contrat d’engagement jeunes. Notre ambition pour le plein emploi est une ambition d’un emploi pour tous !
La formation permet de retourner vers l’emploi ! Jamais autant de demandeurs d’emploi n’ont eu accès à la formation. C’est la garantie que notre objectif passe par la construction d’une société de compétence.
La création d’entreprise est au plus haut ! Jamais la France n’a compté autant d’entreprises que depuis 2017 : le pays en a gagné un demi-million en 6 ans.

 

Pap Ndiaye (ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> Le harcèlement à l’école est un fléau que nous devons combattre collectivement : pour le bien-être de nos élèves, pour leur sécurité, pour le vivre-ensemble. En remettant aujourd’hui le prix Non au Harcèlement, je pense à Lindsay, sa famille, ses amis. Nous continuons le combat.

 

Sylvie Retailleau (ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche)
> [Ecriture inclusive] Les cas problématiques liés à la compréhension et la lisibilité des textes restent rares. De cas particulier, il ne faut pas faire une généralisation. La question qui est posée, c’est celle des biais que peuvent porter nos usages de la langue. En tant qu’enseignante-chercheuse, je n’ai jamais ressenti de sexisme. Mais, après avoir pris des responsabilités, j’ai plus souvent constaté le plafond de verre, la non-reconnaissance, la légitimité naturelle du costume-cravate. Il existe encore des problématiques liées à l’inclusion, à l’attractivité des filles dans certains métiers. Avec Élisabeth Borne et Isabelle Rome, nous luttons contre cela. Et donc je veille à privilégier l’usage d’une expression inclusive, que je différencie de l’écriture dite inclusive utilisant le point médian. C’est-à-dire que j’essaye d’appliquer de manière intelligible, claire et respectueuse la langue française, en parlant «des étudiantes et des étudiants» ou en disant «chers toutes et tous». Des expressions dans lesquelles on englobe finalement l’ensemble des auditeurs et des auditrices.

> [Ecriture inclusive dans les établissements d’enseignement supérieur et à l’université] Sur cette question, il faut distinguer le fonctionnement des établissements et le contenu pédagogique des cours. Pour les établissements, la circulaire d’Édouard Philippe, datant de 2017, doit être respectée. Cela permet que les textes statutaires, officiels, des établissements soient lisibles et compréhensibles. Cela facilite également l’accessibilité aux personnes aveugles et malvoyantes des logiciels de synthèse vocale pour les personnes, lisant plus difficilement la féminisation par le point médian. Du côté des enseignants et des contenus pédagogiques cependant, c’est la liberté académique qui prime, un principe auquel je suis bien sûr très attachée. Nous ne remettrons jamais en cause la liberté académique. Il faut respecter cette autonomie, nous ne pouvons avoir que des recommandations.

> Je dissocie trois niveaux de langue: l’expression inclusive, l’écriture dite inclusive - celle qui comprend l’utilisation du point médian notamment - et cette quasi-nouvelle écriture (NDLR: écriture «non-binaire» observée dans un sujet d’examen à l’université Lyon 2). Tous les linguistes le savent, l’usage des langues n’est jamais figé. La féminisation des noms des titres est quelque chose qui choquait il y a 20 ans. Mais il ne faut jamais pénaliser des étudiants. Les établissements ont, à ce niveau, un rôle à jouer dans un certain cadrage. Le guide de communication inclusive que l’on m’a par exemple présenté à l’université Laval, au Canada, est je trouve très intéressant. Il prône l’expression inclusive à l’écrit tout en présentant et expliquant les problématiques liées à ce qu’ils appellent la forme «tronquée» de l’écriture (comprenant le point médian, la barre oblique ou les crochets).

> La circulaire de 2017 s’applique déjà aux établissements. Que dirait de plus une autre circulaire puisqu’il faut déjà que l’écriture d’un texte institutionnel soit intelligible? S’agissant des cours (y compris des examens comme le rappelle le Code de l’Éducation), c’est la liberté académique qui prime, et une circulaire ne saurait le remettre en cause. Cette liberté est permise par le fait que nous nous adressons à de jeunes adultes. C’est un lieu de débat et de sensibilisation, où l’on fait appel au sens critique des jeunes adultes qui sont à même de se forger leurs propres opinions. La présence de l’écriture inclusive dans un examen de droit est-elle un outil pour faire prendre conscience de certains problèmes? L’université est au moins un lieu où l’on peut en débattre.

> Il y a aujourd’hui tout un tas d’utilisations de la langue française. Il faut apprendre à s’en servir à bon escient. En tant que ministre mes encouragements sont clairs: lutter contre les biais d’expression en s’adressant à toutes et tous, d’une manière intelligible, respectueuse de notre belle langue.

 

Marc Fesneau (ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> Je voudrais dire une chose, c’est qu’il faut faire attention aux discours que nous tenons sur l’agriculture. Et j’ai trouvé qu’ici au Sénat, nous avons essayé de ne pas être dans la caricature du sujet agricole.
Nous avons besoin des agriculteurs pour nous nourrir et ce n’est pas un chemin qui est derrière nous. Et l’idée que nous avons résolu notre problème pour la nuit des temps est une erreur funeste, tant d’un point de vue végétal que d’un point de vue animal. Je voudrais dire qu’en France, jusqu’à la rue Cambon, nous avons besoin de souveraineté alimentaire y compris d’un point de vue de l’élevage. Parce-que tant qu’on importe des produits d’élevage qui viennent de l’extérieur de nos frontières, on ne me fera pas croire qu’on a besoin d’en rabattre sur cette question de production.
On a besoin de dire aux éleveurs, qu’on a besoin deux :
- pour nous nourrir
- pour maintenir les praires
- pour stocker du carbone
- pour maintenir les haies
- pour entretenir les paysages
- et pour lutter contre les incendies.
Il faut cesser cette permanente chasse qu’on fait à l’élevage et aux éleveurs. Il y aura un moment quelque chose à dire de la place que nous entendons redonner à l’élevage en arrêtant en permanence cette stratégie mortifère, non pas, de la baisse de la consommation, mais de la baisse la souveraineté alimentaire.

> [La Cour des comptes préconise de réduire le cheptel bovin] Je rappelle que sur l’élevage bovin nous ne sommes pas en capacité de couvrir les besoins de la population. On décapitaliserait chez nous pour faire venir de la viande produite à l’extérieur ?

 

Christophe Béchu (ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> Si n'accélérons pas, d'ici 2050, la quantité de plastique dans les océans dépassera celle des poissons. J'ai lancé la première Météo du plastique ! Cette initiative représente une avancée scientifique majeure et vise à alerter sur la pollution plastique. À quelques heures du début des négociations du traité sur le plastique, ChangeNow2023 confirme son engagement en tant qu'événement axé sur les solutions pour la préservation de la planète.

> C’est officiel, la LFI n’écoute pas les experts et remet en cause les rapports du GIEC. S’adapter n’est pas renoncer à lutter contre ! Il serait irresponsable de ne pas se préparer aux conséquences du réchauffement climatique.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> [Plan de sobriété] La mobilisation générale cet hiver a permis de baisser notre consommation d’énergie de plus de 10% et doit se poursuivre dans la durée. C’est l’acte 2 annoncé par le Président. Et c’est la condition pour bâtir une société décarbonée.

> Produire des batteries électriques pour les voitures en France plutôt que de les importer d'Asie? On nous disait que c’était impossible. C’est désormais une réalité : inauguration mardi prochain de la première gigafactory de batteries. 2000 emplois à terme.

 

François Braun (ministre de la Santé et de la Prévention)
> Comme je m’y suis engagé, j’ai réuni ce matin les représentants des soignants, qui sont confrontés à de plus en plus de violences intolérables. Je prendrai toutes les mesures rapides et concrètes qui s’imposent pour protéger au quotidien celles et ceux qui nous soignent.

> Honteuse campagne anti-IVG dans les rues de Paris. Face aux réactionnaires, le Gouvernement et la majorité seront toujours aux côtés des femmes pour garantir la liberté de choix. Nous inscrirons ce droit fondamental dans la Constitution, comme l’a rappelé Emmanuel Macron.

 

Jean-Christophe Combe (ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées)
> [Discours devant le conseil d'administration de la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF)]
Je suis heureux de vous retrouver aujourd’hui pour ce temps d’échange, car j’ai à cœur de conduire les politiques publiques dont j’ai la charge en lien permanent avec l’ensemble des partenaires indispensables à leur élaboration, à commencer par la branche famille de la Sécurité sociale.
C’est par ailleurs le bon moment pour faire avec vous un point d’étape du chemin parcouru depuis notre dernière rencontre sur les deux grands objectifs des politiques familiales que nous avons en partage.
- Le premier objectif, c’est d’accompagner les parents en répondant à leurs besoins notamment en termes de conciliation entre vie familiale et vie professionnelle et ce dans les 1 000 premiers jours bien sûr, dans le droit fil de la démarche lancée dans la précédente mandature et que je souhaite parachever mais aussi au travers de toutes les étapes qu’une vie familiale peut comporter : les questions qui se posent à l’entrée de l’enfant dans l’adolescence puis dans la vie adulte, ou lors de la séparation des parents par exemple.
- Le second objectif, c’est de soutenir les familles, particulièrement dans ces temps difficiles, et en aidant plus celles qui en ont le plus besoin. À ce titre je tiens à conduire une politique familiale alliant à l’universalité une ambition profondément sociale, notamment pour les familles monoparentales ou confrontées au handicap.
Je suis convaincu que c’est en continuant à poursuivre ces deux objectifs, et sans doute en ouvrant de nouveaux sujets tels que l’accompagnement des personnes et des couples infertiles que nous construirons une société plus accueillante pour les familles t que nous permettrons ainsi à tous ceux qui le souhaitent de s’autoriser à réaliser leur désir d’enfant. 
Je rappelle à cet égard – mais la délégation de l’UNAF connaît bien cette donnée – que dans l’idéal et en moyenne, les Français souhaiteraient avoir 2,38 enfants. Il suffirait donc que le taux de fécondité, qui est aujourd’hui à 1,8 se rapproche de ce chiffre pour assurer demain la relance de la natalité et le renouvellement des générations.
Si vous me le permettez, je commencerai par vous présenter l’avancement des grands chantiers de ma feuille de route, avant de consacrer quelques minutes au travail en cours d’élaboration de la prochaine COG.
Je resterai le plus bref possible pour cette intervention, afin de dégager le maximum de temps pour les échanges, car j’ai compris que vous étiez nombreux à souhaiter intervenir, et je m’en réjouis.
Lorsque nous nous sommes parlés le 6 septembre dernier, je vous ai exposé les grands chantiers que la Première ministre a souhaité me confier, et qui ont tous été confirmés dans le cadre de la feuille de route des cent jours publiée le 26 avril. 
Le premier de ces chantiers consiste à concrétiser l’engagement de campagne du président de la République de garantir à tout parent une place d’accueil de qualité pour son enfant de moins de trois ans, à un prix similaire et abordable quel que soit le mode d’accueil, partout sur le territoire.
C’est un projet essentiel à l’échelle collective à triple titre : pour construire la société du plein emploi, pour lutter contre les inégalités de destin à la racine, et pour œuvrer à une plus grande égalité entre les femmes et les hommes.
C’est aussi un projet essentiel à l’échelle individuelle, pour mettre fin au parcours du combattant de la recherche d’un mode d’accueil, et à l’angoisse qu’il suscite chez tant de futurs jeunes parents, notamment lorsqu’ils sont biactifs. 
À tel point que lorsque l’on interroge les parents sur leurs préoccupations, celle qui ressort en premier n’est pas une demande d’aides financières en plus, mais bien plutôt de places d’accueil de qualité.
Et c’est donc naturellement une des briques essentielles pour compléter et amplifier la démarche des 1 000 premiers jours.
Je m’y emploie depuis les premiers jours de mon entrée en fonction, afin que cette réforme ne soit plus une éternelle promesse non tenue des politiques mais voie enfin rapidement le jour.
Sur le front de la pénurie de professionnels et de la qualité de l’accueil qui est la première urgence, j’ai commencé par commander à l’IGAS le rapport sur la qualité de l’accueil et la prévention de la maltraitance en crèche. 
J’ai également répondu favorablement aux demandes du comité de filière Petite enfance pour restaurer l’attractivité de ces métiers et ainsi briser le cercle vicieux entre pénurie de professionnels, travail en sous-effectif, épuisement, fermetures de places et risques de maltraitance.
J’ai ainsi missionné l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail pour qu’elle préfigure le futur observatoire de la qualité de vie au travail dans le secteur de la petite enfance, en lien là aussi avec toutes les parties prenantes. Les conclusions de la mission me seront remises dans les prochaines semaines. 
J’ai débloqué les crédits nécessaires à l’organisation, pour la toute première fois, d’une campagne nationale de valorisation et de promotion des métiers de la petite enfance, construite après avis du comité de filière « Petite enfance », et diffusée sur les grandes chaînes nationales il y a un mois.
J’ai apporté aux représentants des professionnels l’engagement de l’État à contribuer au financement de revalorisations salariales, en contrepartie de la construction d’un socle social commun par les partenaires sociaux, qui doivent me transmettre leur proposition à ce titre dans les tout prochains jours.
Et j’ai bien sûr sensibilisé Régions de France à la gravité de la pénurie et à sa répartition territoriale, en vue que les régions les plus touchées puissent en tirer au plus vite toutes les conséquences. 
Je saisis d’ailleurs cette occasion pour remercier à nouveau les équipes de la CNAF d’avoir conduit l’étude qui nous permet de disposer d’une visibilité fine sur cette pénurie, et donc d’y faire face en étant mieux armés. 
Sur le front de la construction du futur système d’accueil du jeune enfant, j’ai immédiatement repris le fil du travail engagé sous la précédente mandature, en me fondant sur les conclusions du rapport rendu par le Conseil économique, social et environnemental en mars 2022. 
Vous le savez, la première loi de financement de la sécurité sociale de ce quinquennat m’a donné l’occasion de porter la réforme des aides à l’accueil individuel du jeune enfant qui harmonise le reste-à-charge parental de toutes les places d’accueil.  
Cela se traduira dans les faits dès 2025, avec un gain en pouvoir d’achat considérable : par exemple, près de 200 euros chaque mois pour un couple dont les revenus mensuels s’élèvent à 4 000 euros et qui y recourent 200 heures par mois.
Toujours dans un esprit de co-construction partenariale, et parce que ce n’est que tous ensemble que nous réussirons, j’ai conduit personnellement une consultation nationale de l’ensemble des acteurs : collectivités locales, caisses d’allocations familiales, familles, professionnels. 
Il s’agissait d’identifier tous les freins opérationnels au développement massif d’une offre de qualité, pour atteindre l’objectif de 200 000 places nouvelles en 2030 : le besoin de professionnels, de foncier disponible, d’aides financières mais aussi en ingénierie, d’une plus grande coordination entre les pouvoirs publics et les échelons d’administration. 
Et parce qu’il n’y aura pas de solution unique et qu’il faut travailler avec agilité au plus près des réalités quotidiennes, j’ai mandaté la présidente du comité de filière « Petite Enfance », Elisabeth Laithier, pour qu’elle approfondisse la consultation dans quinze territoires. 
Je sais qu’elle a pu compter sur l’investissement des CAF pour organiser et animer chacun de ses déplacements, et je les en remercie pour elle à travers vous.
Cette consultation territoriale s’achèvera dans les tout prochains jours et grâce à elle, nous serons en mesure d’annoncer une réforme sans précédent qui répondra enfin aux besoins et attentes légitimes des enfants, de leurs parents, et des professionnels qui prennent soin d’eux. 
Vous avez d’ailleurs été saisis en début de semaine dernière pour avis du projet de loi sur le plein emploi, qui portera une partie de ces annonces, à savoir la réforme de la gouvernance de l’accueil du jeune enfant. 
Elles comprendront également de mesures ambitieuses de renforcement de la qualité d’accueil et de prévention de la maltraitance dans les crèches, faisant suite au rapport que j’avais commandé à l’IGAS sur ce sujet.
Il est en effet clair que le nouveau système d’accueil du jeune enfant que nous voulons construire alliera développement du nombre de places et approfondissement de la qualité d’accueil. 
À ces deux titres, la CNAF et les CAF seront reconnues et confortées dans leur rôle-clé de soutien et d’accompagnement du bloc communal dans ses nouvelles missions d’autorité organisatrice de l’accueil du jeune enfant. 
D’évidence, réaliser cette double ambition de développement tant quantitatif que qualitatif demandera des moyens nouveaux et conséquents.
Je le sais, et j’y suis prêt.
Même si ce n’est pas à l’occasion de la séance du jour que vous serez appelés à vous prononcer sur ce projet de texte, nous pourrons bien sûr y revenir dans la phase d’échanges si certains d’entre vous le souhaitaient.
Le deuxième chantier que je vous ai présenté lors de notre échange du 6 septembre, c’était celui de l’accompagnement des familles les plus fragiles.
À ce titre, je commencerai par mentionner pour mémoire les mesures d’urgence pour le pouvoir d’achat prises dès l’été dernier face à l’inflation, et dont la mise en œuvre dans des délais record a souvent été rendue possible par l’engagement sans faille de la branche famille. 
Nous avons procédé à une revalorisation des aides de solidarité en août, puis de nouveau ce printemps. Nous avons décidé le versement d’une allocation exceptionnelle de solidarité à la rentrée, de 160 euros en moyenne par ménage. Et nous avons versé un chèque énergie d’un montant allant jusqu’à 200 euros pour 11 millions de ménages pauvres ou modestes.
Je vous avais également signalé mon intention de porter une attention toute particulière aux familles monoparentales, à la fois parce que cette configuration les amène à faire face à des défis spécifiques, et parce qu’elles sont plus que les autres exposées au risque de la précarité.
Comme je m’y étais engagé devant vous, nous avons revalorisé de 50 % le montant de la pension alimentaire minimale dès la fin de l’année 2022, en pleine cohérence avec le parachèvement au 1er janvier dernier du service public des pensions alimentaires. 
Je profite de cette occasion pour remercier chaleureusement les équipes de l’ARIPA qui le portent opérationnellement au sein de la CNAF et rappellent ainsi la capacité de la branche famille à évoluer en même temps que la société pour répondre à ses nouvelles aspirations.
Comme je vous l’avais indiqué, nous avons également apporté une réponse à toutes les familles monoparentales qui font valoir qu’un enfant de moins de 12 ans ne se garde pas seul, en leur étendant par la LFSS 2023 le bénéfice de l’aide à l’accueil individuel qui s’arrête aujourd’hui à 6 ans. 
Je sais que cette évolution, et plus globalement la réforme du Complément de mode de garde, sera un lourd travail pour les équipes, notamment les équipes informatiques. Mais il n’était que temps de faire droit à cette demande si souvent portée, et de manière si légitime.
Les familles les plus fragiles, ce sont aussi celles les plus confrontées à la précarité alimentaire. Elles ont malheureusement été plus nombreuses ces derniers mois en raison de la hausse des prix de l’alimentation. 
Là aussi, nous avons agi avec mes collègues du Gouvernement tant sur les causes que sur les conséquences de cette inflation alimentaire.
Il fallait d’abord combattre l’inflation à la source, en limitant la hausse des prix. C’est ce que nous faisons depuis l’été 2022 :
- 46 milliards d'euros auront été dépensés par l’État pour contenir la hausse des prix de l’énergie, permettant que l’inflation soit parmi les plus basses en Europe, 2 points en dessous de l’Allemagne et 2,8 points en dessous de l’Italie.
- Le trimestre anti-inflation que portent mes collègues Bruno Lemaire et Olivia Grégoire, et qui donne des résultats à la fois en valeur, puisque le prix des produits concernés a baissé de 13 % en moyenne entre février et avril alors que l’inflation alimentaire globale était sur cette période de 1,8 % et en volume, car on a constaté une croissance très importante des achats sur ces produits alors que la tendance générale montrait une baisse de 5 % des achats de produits de grande consommation.
Les distributeurs ont joué le jeu ; il faut maintenant que les industriels fassent de même. 
C’est ce que leur ont demandé le président de la République et le ministre de l’Économie, et je me félicite de la récente annonce par l’association nationale des industries alimentaires de la réouverture anticipée des négociations commerciales pour répercuter la baisse des prix des matières premières. 
Sur ce sujet de la précarité alimentaire, j’ai parallèlement enclenché dans mon champ de compétences une action massive et structurelle pour transformer l’aide alimentaire.
En triplant en deux ans les subventions des associations d’aide alimentaire, qui sont passées de 56 millions d'euros en 2021 à 156 millions d'euros cette année, et en débloquant 10 millions en urgence pour lutter contre la précarité alimentaire des étudiants dès le mois de novembre dernier et en lançant le programme Mieux manger pour tous, qui par des ateliers, des paniers et des chèques verts et solidaires déployés par les associations et les collectivités territoriales à compter de cet été permettra que tout le monde puisse accéder au bien manger.
Le troisième chantier de ma feuille de route dont nous avions échangé le 6 septembre dernier était celui du renforcement de la politique de lutte contre le non-recours, et du fer-de-lance qu’en sera la solidarité à la source.
J’ai souhaité faire de l’accès aux droits une priorité de mon action pour une raison simple: quelle que soit la prestation, trop de Français ne sollicitent pas les aides auxquelles ils ont droit.
Par exemple, 34 % des bénéficiaires potentiels du RSA n’y recourent pas chaque trimestre, 20 % chaque année.
Au-delà des prestations, on constate également une méconnaissance des services proposés à nos concitoyens : par exemple les justiciables sont trop peu orientés vers le service d’intermédiation des pensions alimentaires par les avocats. 
Ces phénomènes de non recours posent un double défi social, car en même temps qu’ils aggravent le sentiment de « galère » vécue au quotidien, ils empêchent aussi de prévenir le basculement vers la pauvreté. 
C’est pourquoi les combattre constitue un des axes du Pacte des solidarités qui sera prochainement déployé. Concrètement, cette priorité s’articule autour de trois projets sur lesquels le travail a bien avancé depuis que nous nous sommes parlé : la solidarité à la source, les territoires zéro non recours, et la feuille de route accès aux droits. 
Compte-tenu du rôle majeur de la branche famille dans sa préparation, vous êtes bien informés des progrès vers la solidarité à la source, pour simplifier drastiquement les démarches pour recourir au RSA, à la prime d’activité et aux APL. 
À quelques semaines désormais de franchir ce cap essentiel, je tiens à souligner l’arrivée sur les fiches de paye de la ligne « Montant net social », dont le calcul complexe est trop souvent source d’erreur pour les allocataires.
Premier jalon concret pour nos concitoyens de ce chantier de longue haleine, je sais que vous êtes comme moi attachés à ce que son lancement soit un succès et que les équipes de la CNAF sont pleinement mobilisées dans cette perspective.
Derrière ce projet « industriel » de lutte contre le non recours qu’est la solidarité à la source, un travail humain de proximité est également nécessaire.
Parce qu’une fois les potentiels non-recourants identifiés, il faut réussir à les contacter et parfois à les convaincre de faire une demande de prestations et parce que la solidarité à la source ne permettra de repérer que les personnes qui sont déjà connues des bases de données administratives, ce qui n’est pas toujours le cas des personnes les plus précaires. 
C’est pour réaliser ce « dernier kilomètre de l’accès aux droits » que j’ai lancé le 31 mars l’appel à projets de l’expérimentation « Territoires zéro non recours». 
À l’issue de l’analyse des candidatures, je présenterai au début de l’été la liste des territoires retenus pour lancer leurs initiatives de lutte contre le non-recours mobilisant tous les acteurs concernés : collectivités, associations, bailleurs sociaux, et caisses de sécurité sociale, à commencer je n’en doute pas par les caisses d’allocations familiales.
Ces deux projets seront suivis dans le cadre du Comité de coordination pour l’accès aux droits que j’ai installé le 30 janvier dernier, et au sein duquel nous élaborerons une feuille de route nationale qui les complètera. 
Je tiens à remercier la CNAF d’avoir accepté de s’y investir, car là encore c’est en agissant de manière concertée et coordonnée que nous serons en mesure d’obtenir les résultats à la fois les plus efficaces et les plus efficients.
Comme vous le voyez, nous n’avons pas chômé ces derniers mois pour lancer l’action du Gouvernement au bénéfice de toutes les familles dans les cinq années à venir. 
Parce que la prochaine COG entre l’État et la CNAF sera un levier majeur de sa mise en œuvre, je souhaitais également vous dire quelques mots de son élaboration. 
Lors de notre précédente rencontre, vous m’aviez passé des messages clairs quant à vos attentes pour cette nouvelle convention, qui ont été tout aussi clairement appuyés quelques semaines plus tard par les présidents et directeurs de CAF lorsque j’ai échangé avec eux.
Soyez également assurés que votre présidente me les a rappelés à chacun des points d’étape bilatéraux que nous faisons à intervalles réguliers, et que le directeur général les défend avec énergie dans ses discussions avec mon cabinet et avec mes services.
Cela n’est pas seulement naturel : c’est aussi et surtout nécessaire et bienvenu.
Parce que les débats qui vous traversent et les demandes que vous portez, ce sont de par la composition même du conseil d’administration, ceux et celles qui traversent et que portent la société tout entière. Et donc parce que le vote favorable du conseil d’administration sur le projet de COG, que j’appelle bien sûr de mes vœux, sera le signe que nous avons atteint un point d’équilibre satisfaisant pour tous.
Confrontés à une situation de production difficile, vous m’aviez demandé de défendre les moyens des CAF dans la période à venir, pour pouvoir concilier d’une part, votre contribution à la mise en œuvre des grandes réformes de la mandature et d’autre part, le retour à un service plus performant pour les allocataires, notamment en termes de délais de traitement et de qualité des droits, sujet qui a motivé la non-certification des comptes par la Cour des comptes.
Je l’ai fait, et votre demande a été entendue. Les négociations sont encore en cours mais sachez que je me suis employé à ce que le budget qui vous sera alloué réponde à votre préoccupation de préserver les effectifs de la branche.  
Et je serai attentif à ce que la prochaine COG prévoie un équilibre missions / moyens à la fois ambitieux, raisonné et raisonnable, qui devra naturellement être réévalué si des missions nouvelles devaient être ajoutées en cours de COG.
Préoccupés de préserver le pouvoir d’achat des agents des caisses au même titre que ceux de la fonction publique, il vous importait de disposer de marges de manœuvre à cet égard. 
C’est ce que nous avons fait en demandant le 2 septembre aux employeurs du régime général d’ouvrir une négociation en vue de revaloriser le point des salariés de la Sécurité Sociale, en complément des mesures déjà mises en place en 2022 pour les bas salaires et l’intéressement.  
Inquiets que la période d’interCOG ne marque un coup d’arrêt aux dynamiques dans le domaine des services aux familles, vous attendiez des décisions qui permettent d’écarter ce risque. 
Là encore vous avez été entendus, puisque j’ai annoncé en fin d’année dernière que le Gouvernement autoriserait dans cette période :
- En matière d’investissements, la prolongation du plan de rebond pour la petite enfance et du fonds de modernisation des établissements d’accueil du jeune enfant ;
- En matière de fonctionnement, le financement de nouveaux équipements, notamment de nouveaux relais petite enfance et des lieux d’accueils enfants-parents ;
- En matière de règles transitoires de gestion, les recrutements pendant le début de l’année 2023. 
Désireux de contribuer pleinement à la création d’un service public de la petite enfance, vous aviez souligné que la branche famille était prête à prendre toute sa part au projet. 
J’en suis très heureux, et je vous confirme bien volontiers que nous saisirons cette main tendue et que le Gouvernement est lui aussi prêt à ce que la branche famille soutienne les porteurs de projet dans cette évolution majeure : 
- Par des aides financières plus adaptées à leurs besoins, non seulement pour le développement de l’offre mais aussi en ce qui concerne la pérennisation de l’offre existante ; cet effort majoré est une condition nécessaire de la réussite du projet, nous en avons bien conscience ; 
- Par des aides en ingénierie, sur la base de ce que vous avez déjà commencé à construire avec la création du CEPAJE ;
- Par des contrôles renforcés et coordonnés avec tous les pouvoirs publics concernés, pour tirer les enseignements du rapport IGAS sur la qualité d’accueil.
Enfin, soucieux que les ambitions du Gouvernement pour la petite enfance ne conduisent pas à oublier toutes les autres réponses aux besoins de familles, vous aviez demandé que le prochain FNAS préserve un équilibre raisonnable entre les différents blocs de dépense.
Comme vous, je pense qu’il est essentiel que l’action de la branche famille continue de couvrir l’ensemble des besoins des familles, ce qui implique la préservation d’une dynamique sur les autres secteurs, qu’il s’agisse de la jeunesse, de la parentalité ou de l’animation de la vie sociale, de même d’ailleurs que la préservation de la capacité des CAF à s’adapter avec agilité aux particularités locales grâce à des dotations en fonds locaux appropriées. 
Avec ces précisions, j’espère avoir répondu à l’essentiel de vos attentes à ce stade, et j’ai confiance que compte-tenu de notre large convergence nous pourrons dans quelques semaines conclure favorablement cette étape de négociation et nous lancer dans la mise en œuvre de la nouvelle COG.

 

Olivier Véran (ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement)
> Quand une société ne sait plus débattre sans invectives, violences, chacun d'entre nous, par capillarité, en est victime. Un like sur un tweet injurieux, une pancarte insultante, des menaces physiques ou psychologiques, participent de cette violence perçue et ressentie par tous.

> Je lance un appel à la gauche de gouvernement, aux socio-démocrates. Qu'avez-vous à proposer face au défi de l'immigration, de l'intégration ? Vous connaissez nos propositions, la droite a formulé les siennes. Ne restez pas en dehors de ce débat.

 

Isabelle Rome (ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Egalité des chances)
> Une campagne massive anti-avortement découverte par les parisiennes et les parisiens ce matin. Inacceptable. L’IVG est un droit fondamental des femmes. Nous ne laisserons personne y porter atteinte. J’ai alerté la mairie de Paris.

 

Roland Lescure (ministre délégué chargé de l’Industrie)
> Accélérer le déploiement du photovoltaïque de l'éolien en mer, des pompes à chaleur est un défi industriel majeur et stratégique. Avec les acteurs des filières des énergies renouvelables, pour faire de la France le leader sur ces technologies d’avenir.

 

Olivia Grégoire (ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme)
> Le trimestre anti-inflation, personne n’y croyait. On nous disait que ça ne servirait à rien. Au final, c’est une baisse de 13% du prix sur 1700 références, des ventes en hausse sur les produits concernés par le dispositif et sans que ça ne coûte 1€ aux finances publiques.

> Le trimestre anti-inflation ça n’est pas que chez les enseignes de la grande distribution. Beaucoup de commerçants ont mis en place des dispositifs similaires pour proposer de la viande, du poisson ou des légumes frais à prix bas. Merci aux commerçants qui s’engagent.

> Pour que le travail paie mieux et un meilleur partage de la valeur en entreprise, il doit y avoir des mécanismes adaptés. C'est le sens de la loi présentée aujourd'hui. 90% des salariés de grands groupes ont accès à un dispositif partage de la valeur contre 15% dans les PME.
Ces dispositifs représentent en moyenne, 2440€ par an pour chacun de ses bénéficiaires. L’équivalent d’un 13e mois dont les salariés de PME doivent aussi pouvoir bénéficier pleinement.
Nous proposons donc pour toutes les entreprises de moins de 50 salariés :
- Simplifier la participation.
- Imposer un dispositif de partage de la valeur dès qu'une entreprise de 11 à 50 salariés fait un bénéfice supérieur de 1% de son chiffre d’affaire trois années de suite.
- Pérenniser la possibilité pour toutes les entreprises de moins de 50 salariés de verser une prime de partage de la valeur (jusqu'à 3000€), entièrement défiscalisée et désocialisée pour tous les salariés gagnant jusqu'à trois SMIC.
Ces dispositions vont dans la ligne de ce que nous avons mis en place depuis 2017 avec notamment :
- La fin du forfait social sur la participation dans les entreprises de moins de 50 salariés
- La fin du forfait social sur l'intéressement dans celles de moins de 250 salariés.

 

Charlotte Caubel (secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance)
> 50 minutes par mois! C’est le temps moyen passé par les enfants sur un site pornographique. Un fléau pour notre jeunesse, exposée à des contenus aussi violents que dégradants. Il est urgent d’en parler avec nos enfants, les parents doivent ouvrir le dialogue.

 

Laurence Boone (secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> Les témoignages des réfugiés et demandeurs d’asile à Malte, comme mes échanges avec celles et ceux qui sont en charge de leur accueil montrent encore une fois la nécessité de mener notre action européenne avec solidarité, humanité et responsabilité.

 

Bérangère Couillard (secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie)
> Au colloque organisé à l’@assembleenationale sur la lutte contre la pollution plastique, j’ai rappelé l’action du gouvernement pour mettre fin aux plastiques à usage unique en 2040.
La France défendra des objectifs ambitieux lors des négociations sur le futur Traité international sur la pollution plastique :
- Réduire la production et la consommation de plastique
- Développer le réemploi, la collecte et le recyclage
- Définir des standards d’écoconception

 

Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Je suis favorable à davantage de consultations des citoyens. Il faut avoir confiance dans la parole du peuple. Le champ du référendum pourrait être élargi et son utilisation facilitée.

> La proposition de loi Liot est un leurre : le 8 juin, la réforme des retraites ne sera pas abrogée car le texte n’a aucune chance d’aboutir dans les deux chambres. (…)
Cette proposition de loi Liot crée une charge nouvelle et est donc contraire à l'article 40 de notre Constitution. Il appartient maintenant au Président Eric Coquerel de prononcer l'irrecevabilité. C'est sa mission, j'espère qu'il la remplira.

 

Partis politiques

● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stéphane Séjourné (Secrétaire général & président du groupe Renew Europe au Parlement européen)
> Le combat pour l’Europe se vit sur le terrain, avec les citoyens, les militants, les élus locaux et les parlementaires. Renew Europe était à Rome pour réaffirmer avec nos amis italiens que nous sommes bien l’alternative aux populistes, aux conservateurs et aux irresponsables.

> À Paul, Steven et Manon. À tous ceux qui font honneur à l'uniforme de République et veillent chaque jour sur elle. Leur dévouement et leur sacrifice nous oblige. La Nation, profondément reconnaissante, ne vous oubliera pas.

 

Karl Olive (député)
> |Tribune co-écrite avec le député Jean-François Lovisolo: « Nos institutions républicaines sont aujourd’hui remises en cause par des éléments radicaux »]
Le bien commun, l’intérêt général ou le « bonheur de tous », énoncé dans le préambule de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, constituent l’essence même de notre République. C’est un état d’esprit, celui de vouloir vivre ensemble, d’embrasser une destinée commune, par-delà nos différences et nos singularités, par-delà nos intérêts individuels ou nos divergences de vues.
Ce pacte républicain se fonde sur la démocratie. Par nos suffrages, nous nous fixons des règles communes de fonctionnement social. Fruits d’une expression majoritaire, ces règles deviennent celles de tous. Partagées et acceptées, elles nous permettent de faire société et de nous protéger des affrontements d’intérêts communautaires et contradictoires, dont l’issue est soit l’anarchie, soit la dictature, c’est-à-dire la confiscation de la société au bénéfice de quelques-uns.
Ce pacte républicain est aujourd’hui abîmé, maltraité par une société oublieuse de son histoire et dominée par l’instantanéité, par une société fissurée par l’omniprésence médiatique de minorités contestataires persuadées de détenir la vérité et moralisatrices au point d’en devenir autoritaires et violentes, par une société où l’intérêt individuel prend le pas sur le collectif et l’intérêt général.
Jamais nos lois et règlements n’ont laissé une aussi large place à l’expression des opinions avant que ne soit prise une décision d’intérêt général : concertations publiques, consultations publiques, enquêtes publiques, etc. Pourtant, jamais nous n’avons vu autant de phénomènes de violence, qui ne sont rien d’autre que le refus du processus démocratique arrivé à son terme.
Un territoire se dote d’un ouvrage pour sauver son agriculture face à la sécheresse, et Sainte-Soline (Deux-Sèvres) devient le théâtre d’affrontements inacceptables ; le législateur – à l’issue de plusieurs semaines de débats – adopte la réforme des retraites, et les mouvements sociaux sont pris en otage par des casseurs jusqu’à l’indignité du 8 mai, où des débordements inacceptables se sont produits en marge d’une manifestation à Lyon ; une commune, Saint-Brevin (Loire-Atlantique), au terme d’une longue procédure administrative, accepte l’implantation d’un centre d’accueil, et l’on brûle la maison de son maire !
En 1960, des hommes visionnaires eurent le courage de construire le barrage de Serre-Ponçon, dans les Hautes-Alpes, allant jusqu’à déplacer un village, pour assurer la sécurité énergétique et économique de toute une région. Qu’en serait-il aujourd’hui ?
Les maires, ces fantassins de la République, ces chevilles ouvrières du pays, sont quotidiennement vilipendés, agressés au point de renoncer à une mission qui leur a été confiée en toute légitimité par leurs concitoyens.
Le président de la République est victime de caricatures abjectes et d’une violence telle qu’on ne saurait les tolérer au titre d’une liberté d’expression totalement dévoyée au profit d’actes qui s’apparentent à une forme de terreur. Ses proches, du seul fait de leurs attaches familiales, sont violemment pris pour cible, comme cela a été le cas à Amiens, où un petit-neveu de Brigitte Macron a été agressé le 15 mai. Mais comment s’en étonner, quand des élus irresponsables soufflent sur les braises, à l’image de ce conseiller régional qui s’est livré à un véritable appel à la haine contre le président, en faisant référence à la décapitation de Louis XVI !
Toutes nos institutions républicaines sont aujourd’hui remises en cause par des éléments radicaux et des minorités qui considèrent leurs intérêts catégoriels comme supérieurs. De l’hémicycle de l’Assemblée nationale aux salles de nos conseils municipaux, la solennité indispensable à l’exercice serein de la démocratie est bafouée. La distance et les corps intermédiaires qu’exige l’exercice d’un pouvoir démocratique équilibré s’effacent au profit d’une contestation violente.
Le désordre et l’immobilisme sont les seules promesses funestes de ces mouvements radicaux et minoritaires qui nous fracturent, nous divisent, nous opposent.
L’immense majorité de nos concitoyens, silencieuse, responsable et modérée, refuse cette dérive violente de notre société et n’aspire qu’à construire sa vie dans la paix sociale. Nous demandons sans cesse à l’Etat de réagir, mais nous, acteurs politiques et citoyens, mobilisons-nous collectivement et individuellement pour faire entendre la voix de cette France silencieuse.
Démontrons notre capacité à nous indigner pour condamner fermement l’agression de Yannick Morez, maire de Saint-Brevin, et, au-delà de cette indignation, démontrons notre capacité à défendre ensemble notre belle République. Cette belle République nous a été transmise, au fil des siècles, par des hommes et des femmes de valeurs et de convictions.
Il nous appartient d’en réaffirmer les principes fondateurs pour la transmettre à notre tour aux générations qui nous suivent, afin que nos enfants puissent continuer à vivre dans une France de paix et de liberté.
Si l’indignation doit être notre réaction individuelle et collective, la réaffirmation et le respect de nos institutions et de celles et de ceux qui les incarnent nécessitent une réponse forte et sans concession. La violence veut mettre à terre la démocratie. Réagissons avec des réponses législatives fortes. Un choc pénal s’impose, fondé sur des sanctions renforcées, exemplaires et effectives, car ce sont les fondations mêmes de notre République et de notre société qui en dépendent.

 

● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> Les négociations du traité contre la pollution plastique vont reprendre : nous plaidons en faveur d'un traité contraignant et ambitieux !

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)

> Il y a 4 ans jour pour jour, vous nous avez élus au Parlement européen. Depuis 4 années, nous travaillons tous les jours pour vous.
Nous sommes engagés sur le climat, avec la réalisation du « Pacte vert » qui recouvre des dizaines de lois pour atteindre notre neutralité carbone d’ici 2050.
Nous vous protégeons des grandes menaces du monde en soutenant l’Ukraine contre l’agresseur russe, en promouvant une défense européenne, en bâtissant l’Union européenne de la santé, en régulant les géants du numérique, en veillant à nos intérêts dans la mondialisation.
Nous renforçons l’Europe sociale en luttant contre les inégalités femmes-hommes au travail, en mettant fin au dumping social au sein de l’UE, en agissant pour faire diminuer les prix de l’énergie.
Nous protégeons nos valeurs en faisant respecter l’État de droit, en défendant nos principes sur l’asile et la migration, en nous battant pour la liberté des personnes LGBTIQ+ dans toute l’Union.
Ces combats, nous les menons pour construire une souveraineté européenne, qui nous protège face aux grands défis de notre époque et nous offre de nouvelles opportunités. Une Europe plus forte, c’est une France plus forte.

 

Nathalie Loiseau
> Merci ! 4 ans de fierté européenne, de travail acharné pour rendre notre Union plus souveraine, plus unie, plus démocratique. Avec des résultats et des défis qu’il faut continuer à relever, pour continuer à bâtir l’Europe ensemble.

> L’audition de Marine Le Pen hier a fait ressortir deux choses : soit elle est incompétente et c’est grave, soit elle est une menteuse et c’est grave. La vérité c’est que les eurodéputés RN, dans tous leurs votes concernant la Russie, soutiennent le régime de Poutine.

 

Pascal Canfin
> Avec ce projet de loi sur le partage de la valeur, plusieurs millions de salariés travaillant ds les entreprises de 11 à 50 salariés pourront enfin bénéficier de l’intéressement quand la santé de leur entreprise est bonne. C’est une mesure de justice que nous avons fortement poussé avec Renaissance. Il reste maintenant à clarifier la situation des entreprises qui réalisent des bénéfices exceptionnels. Cela ne peut pas être laissé à la discrétion du chef d’entreprise. Le plus simple serait de reprendre la définition d’un bénéfice exceptionnel agréée au niveau.

> Opposer climat et nature n'a pas de sens. la nature est notre meilleure alliée pour nous rendre plus résilient face au choc climatique. par ailleurs la France soutient le fait d’aller au bout des négociations en cours du Green deal.