mercredi 28 février 2007

Actualités du Centre. Présidentielles 2007 Sondage IFOP : Bayrou à 19 %

Si le premier tour de la présidentielle avait lieu dimanche, 29% des suffrages exprimés iraient à Nicolas Sarkozy, 25,5% à Ségolène Royal et 19% à François Bayrou, selon un sondage Ifop pour Paris Match, la première enquête d'opinion à placer le candidat UDF aussi haut. En l'espace de moins d'une semaine, le candidat UMP à l'Elysée a grignoté un point, la prétendante socialiste en a perdu deux et demi tandis que leur challenger centriste en a conquis deux. François Bayrou devance de loin Jean-Marie Le Pen, qui gagne un demi-point à 12% des intentions de vote. 
(Sondage réalisé par téléphone le 26 février auprès d'un échantillon de 952 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, inscrite sur les listes électorales / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)

mardi 27 février 2007

Actualités du Centre. Présidentielles 2007 Sondage LH2 : Bayrou à 17 % Sondage IPSOS : Bayrou à 17,5 %

Deux sondages publiés LH2 et IPSOS font état d'un léger tassement des intentions de vote pour Nicolas Sarkozy au premier tour de la présidentielle, d'une remontée de Ségolène Royal, et d'une nouvelle progression de François Bayrou. 
Au premier tour, avec 31% selon IPSOS ou 30% selon LH2, le ministre de l'Intérieur distancerait toujours de 3 à 5 points la députée PS, qui gagne 2 points à 27% dans l'enquête LH2 et 3 points dans l'enquête IPSOS à 26%. 
Au second tour, M. Sarkozy serait rejoint par Mme Royal, 50-50, pour la première fois depuis début janvier, selon LH2, mais gagnerait toujours "assez nettement" le 6 mai, par 53% à 47%, selon IPSOS. 
François Bayrou jouerait un rôle-clé dans l'élection. Il est crédité de 17,5% par IPSOS, son plus haut niveau dans un sondage jusque là, et de 17% par LH2. Jean-Marie Le Pen, stable à 13% dans les deux enquêtes, ne serait que le quatrième homme. Le total des voix de gauche dans les intentions de vote reste historiquement faible à 37,5% selon IPSOS ou même 35,5% selon LH2, l'extrême-gauche se situant à 9,5% ou 10,5% et ne proposant qu'un faible réservoir pour Mme Royal au second tour. 
Ce bas niveau, qui serait le plus faible depuis 1969, n'empêcherait pas Mme Royal d'être en mesure de faire jeu égal avec M. Sarkozy le 6 mai, selon LH2, grâce aux reports de voix. La députée PS bénéficierait au second tour du report de 62% des voix obtenues par le leader centriste au premier tour, selon LH2. La candidate PS arriverait d'autre part à mieux mobiliser les sympathisants de gauche en sa faveur, 87% affirmant avoir l'intention de voter pour elle le 6 mai, contre 79% la semaine précédente, toujours selon LH2. 

Jean-François Dorido, directeur adjoint d'IPSOS, souligne que la hausse de Mme Royal se fait au détriment de l'extrême-gauche. La députée PS aurait réussi à davantage mobiliser son camp et à se remettre à niveau : « Elle a enrayé la chute qu'on mesurait depuis début janvier mais je me garderais bien de parler d'inversion de tendance », a-t-il déclaré à l'AFP. Selon lui, Mme Royal a pu bénéficier de sa prestation jugée réussie sur TF1, d'une campagne « perçue comme davantage orientée à gauche » et du réflexe de « vote utile » dû pour partie à la montée de M. Bayrou. Si elle gagne sur sa gauche, Mme Royal « n'a pas pour l'instant reconquis les électeurs partis chez M. Bayrou », poursuit M. Dorido. Le leader centriste parviendrait lui à mieux mobiliser les sympathisants UDF et à « un tout petit peu mordre à l'UMP », entraînant la baisse de M. Sarkozy par « un effet de vases communicants ». Pour François Miquet-Marty de LH2, « Mme Royal a vraiment repris la main », profitant notamment de son émission lundi 19 février sur TF1 et de l'intégration de Lionel Jospin et des éléphants du PS dans son équipe présidentielle. En outre, il relève que les reports de voix de François Bayrou sur Mme Royal au second tour « nettement meilleurs » (taux de plus de 50%). Le leader de l’UDF « est bien perçu sur la critique du clivage droite-gauche, séduit par son discours sur la dette et progresse aussi sur les difficultés de Nicolas Sarkozy », ajoute-t-il. M. Bayrou « n'effraie pas du tout », dans une campagne très suivie, « surdéterminée » par le souvenir de 2002, ce qui explique que « les petits candidats de gauche ont du mal ».

dimanche 25 février 2007

Actualités du Centre. Présidentielles 2007 Sondage Ifop : Bayrou à 17 %

Un sondage Ifop confirme le net resserrement de l'écart entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, qui recueilleraient chacun 28% d'intentions de vote au premier tour de l'élection présidentielle, la première gagnant 2,5 points et le second perdant 4 points. Au second tour, M. Sarkozy l'emporterait le 6 mai sur la députée PS par 50,5% contre 49,5%. Au premier tour, le président de l'UDF François Bayrou est crédité pour la deuxième fois de 17% d'intentions de vote (+1), un niveau qu'il avait déjà atteint dans l'enquête CSA. Le président du Front national Jean-Marie Le Pen gagne 0,5 point à 11,5%. Les autres candidats ne dépassent pas 3%. Olivier Besancenot est à ce niveau, cédant un point. Marie-George Buffet gagne 0,5 point, à 2,5%, José Bové est stable à 2%, Dominique Voynet gagne 0,5 point à 2%, Arlette Laguiller progresse aussi de 0,5 point, à 2,5%. Corinne Lepage perd un demi-point, à 0,5%, ainsi que Philippe de Villiers, à 2%. Nicolas Dupont-Aignan gagne un demi-point, à 1%. Gérard Schivardi, soutenu par le Parti des Travailleurs, et Frédéric Nihous (CPNT), sont crédités de 0 (=). « On a une élection un peu folle, une indécision très forte, avec un électeur sur deux déclarant pouvoir changer encore d'avis et encore des risques de passage entre les électorats Bayrou Sarkozy et Bayrou Royal », explique Frédéric Dabi de l’Ifop à l’Afp. M. Sarkozy « prend toujours beaucoup à l'extrême-droite mais beaucoup moins à l'UDF » tandis que M. Bayrou « s'installe vraiment comme le troisième homme de cette campagne, rassemblant bien l'UDF, prenant un petit peu à l'UMP - 9% des sympathisants - et 14% des sympathisants PS ». 
(Sondage réalisé par téléphone les 22 et 23 février auprès d'un échantillon national de 889 personnes, inscrites sur les listes électorales, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)

samedi 24 février 2007

Actualités du Centre. Présidentielles 2007 Le projet économique de François Bayrou

Lors d'une conférence de presse tenue vendredi 23 février, François Bayrou a présenté un projet économique baptisé projet de « social-économie » à zéro euro de dépenses nettes supplémentaires. "Le coût de mon projet est de 21 milliards d'euros de dépenses nouvelles" et « 21 milliards d'économies », a affirmé le président de l'UDF. Le candidat à la présidentielle a également précisé qu'il n'y aurait « aucune augmentation des prélèvements obligatoires ». Répétant son intention, s'il était élu, d'inscrire dans la Constitution l'interdiction pour un gouvernement de présenter un budget en déficit de fonctionnement, hors périodes de récession, il propose de « supprimer en trois ans les 22 milliards d'euros de déficit de fonctionnement du budget de l'Etat ». 
Il table pour ce faire sur une prévision de croissance annuelle « raisonnable » de 2% et une hausse des prix de 1,8% permettant une augmentation des recettes « de 14 milliards par an ». La moitié de cette somme serait consacrée à la diminution du déficit de fonctionnement. « Au bout de trois ans, nous avons retrouvé l'équilibre et la part de la dette dans la richesse nationale se met à baisser », a-t-il dit. « Et après ces trois ans, l'Etat et les collectivités locales retrouvent donc sept milliards d'euros par an de marge de manœuvre ». 
François Bayrou compte faire neuf milliards d'euros d'économies avec la suppression progressive en trois ans des exonérations de charges sur les entreprises autres que PME ainsi que sur les salaires au dessus de 1,3 SMIC. Il compte aussi faire 3 milliards d'économies sur le contrat de solidarité entre l'Etat et les collectivités locales et 4 milliards avec le plafonnement progressif du montant global des niches fiscales. Enfin, 5 milliards d'euros d'économies proviendront de la « modernisation de l'Etat ». 
Sur le sujet très sensible des retraites, le candidat UDF suggère de faire appel à un référendum un projet de loi sur la réforme des retraites, qui inclurait « naturellement » les régimes spéciaux, avec une prise en compte de la pénibilité du travail dans le calcul des trimestres cotisés. Une solution selon lui pour que la réforme adoptée soit incontestable, pérenne et si possible transpartisane, a-t-il déclaré, stupéfait d'avoir lu dans le projet du PS que « la première mesure d'un gouvernement de gauche devrait être de supprimer la loi Fillon votée en 2004 ». Il compte également « revaloriser le minimum vieillesse et les petites retraites, avec un objectif de 90% du SMIC à la fin du quinquennat », pour un coût de 3,3 milliards. 
Sur le terrain de l'Europe, François Bayrou a défendu l'action de la Banque centrale européenne (BCE), accusée par Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal de se focaliser sur la maîtrise de l'inflation au détriment de la croissance. « Je veux défendre l'idée d'une action contre la hausse des prix. C'est une action sociale », a-t-il insisté. « Deuxièmement, pour servir la croissance, la confiance dans la monnaie est un facteur absolument essentiel », a ajouté François Bayrou. Rappelant que la France emprunte à 3,85% à 50 ans pour financer sa dette, il a estimé que « tout le monde voit bien ce que cette confiance dans la monnaie entraîne comme modicité des taux d'intérêt et donc comme soutien à l'investissement ». François Bayrou a en revanche regretté le silence des responsables politiques de l'Union européenne « sur le déséquilibre dans les monnaies de la planète », notamment la monnaie chinoise. 
Autre sujet très en vogue, François Bayrou a estimé que l'ISF « a fait du tort à la France » et provoqué le départ de « dizaines de milliards d'euros à l'étranger ». Il s'est dit favorable à « une imposition sur le patrimoine à base large, mais à taux léger », soulignant que « de plus justes déclarations élargiront l'assiette ». S'opposant à la « fiscalité gruyère », il par ailleurs proposé de plafonner l'avantage fiscal né du cumul des niches à 20% par exemple de l'impôt dû par chaque contribuable, avec un plancher pour les petits revenus. Cette stratégie progressive de plafonnement des niches fiscales, qui représentent selon lui un coût de l'ordre de 40 milliards d'euros, pourrait être « établie en trois ans ». En matière de successions, il a proposé d'exonérer complètement les successions en ligne directe jusqu'à 200 000 euros et de relever l'abattement par part d'enfant. 
Pour l'aide au PME, dont le développement manque beaucoup au tissu productif français, François Bayrou, qui veut créer un « Small business Act » à la française sur le modèle de ce qui existe aux Etats-Unis, a rappelé ses trois autres objectifs pour aider les petites entreprises françaises. L'UDF propose une simplification des règlements et des contraintes "extrêmement lourds" qui pèsent sur les PME, la réservation aux PME de « tout marché public inférieur à 50 000 euros » et un raccourcissement des délais de paiement de l'Etat et des collectivités locales. 
Pour favoriser l'emploi, le candidat UDF a proposé que chaque entreprise ait le droit de créer deux emplois nouveaux sans charges pendant cinq ans. « Sans charge, sauf 10% destinés à améliorer le financement des retraites » a-t-il précisé. 
Enfin, la recherche sera au coeur de ses priorités. François Bayrou propose une augmentation régulière, sur le long terme, du budget de la recherche, de l'ordre de 5% par an sur dix ans. De façon emblématique, il propose par ailleurs de d'exempter d'impôt les revenus des brevets déposés par des chercheurs français ou résidents en France, pour encourager l'installation dans l'hexagone des chercheurs les plus performants.
Salaires, charges, entreprises : faire augmenter les salaires par un allègement des charges; prime de 35% pour la rémunération des heures supplémentaires, défalquée des charges sociales; possibilité pour les entreprises de créer deux emplois sans charge (sauf 10% pour les retraites) 
Fiscalité : prélèvements obligatoires stables; imposition sur le patrimoine à base large, mais à taux léger; plafonnement progressif des niches fiscales; exonération des successions en ligne directe jusqu'à 200.000 euros 
Retraites : référendum sur la réforme des retraites, incluant les régimes spéciaux 
35 Heures : prime pour les heures supplémentaires 
Logement : suppression des cautions pour les locations, remplacement par des assurances mutuelles 
Economies de dépenses : concentration progressive des exonérations de charges sur les PME et les salaires au-dessous de 1,3 Smic; réduction du nombre de fonctionnaires


Actualités du Centre. Présidentielles 2007 François Bayrou chiffre son programme présidentiel à 21 milliards d’euros

François Bayrou chiffre son programme présidentiel à 21 milliards d'euros, les dépenses étant équilibrées par des économies. Le candidat UDF à la présidentielle s'est également engagé à ne pas augmenter les prélèvements obligatoires dans leur ensemble. « Notre projet représente 21 milliards d'euros de dépenses nouvelles avec en face 21 milliards d'euros d'économies », a déclaré le candidat centriste lors d'une conférence de presse. « Aucune augmentation des prélèvements obligatoires" » a-t-il ajouté. 
François Bayrou a précisé que les économies de 21 milliards d'euros seraient trouvées dans quatre domaines: la réduction des exonérations de charges, la suppression progressive des niches fiscales, les économies liées à la modernisation de l'Etat et celles provenant des collectivités locales. 
« Nous concentrerons progressivement en trois ans les exonérations de charges sur les petites et moyennes entreprises et sur les salaires au-dessous de 1,3 smic. Cela représentera neuf milliards d'euros d'économies », a déclaré François Bayrou. 
S'il est élu, le candidat béarnais proposera un « contrat de solidarité » avec les collectivités locales dans le but d'obtenir trois milliards d'euros. 
François Barou propose aussi de plafonner progressivement le montant global des niches fiscales. « Cela représentera quatre milliards d'économies », a-t-il affirmé. Les économies provenant d'actions de modernisation de l'Etat sont chiffrées à cinq milliards d'euros.

vendredi 23 février 2007

Actualités du Centre. Présidentielles 2007 Le positionnement de François Bayrou est inédit

Par Jean Michel Cadiot de l’AFP
Le « centre », ou une « troisième voie » cassant le clivage gauche-droite, que défend le candidat UDF à la présidentielle François Bayrou, ne se sont pratiquement jamais imposés dans la vie politique française contemporaine. Une unité nationale, issue de la Résistance, avait néanmoins émergé à la Libération, sous la direction du président du gouvernement provisoire Charles de Gaulle, et survécut 16 mois après son départ, le 20 janvier 1946. De septembre 1944 à mai 1947, les trois grands partis étaient unis au gouvernement, tout en polémiquant âprement. Les élections à la proportionnelle plaçaient très largement en tête les communistes et le MRP (Mouvement républicain populaire), parti dont le président d'honneur était Marc Sangnier, figure historique de la gauche chrétienne, et le président le futur dirigeant gaulliste Maurice Schumann. Le MRP, souvent qualifié de « centriste », ou de « démocrate-chrétien » est historiquement l'ancêtre de l'UDF. Les socialistes de la SFIO, bien que diminués électoralement, étaient alors associés aux gouvernements, et parfois les dirigeaient, comme Félix Gouin en 1946. En cette période de « tripartisme » furent prises la plupart des grandes lois sociales -sécurité sociale, statut du fonctionnaire, services publics, comités d'entreprise- qui fondent le « modèle social » français. Mais l'éviction des communistes, au plus fort de violents mouvements sociaux en France et au début de la guerre froide, en 1947, sonna le glas de cette « unité nationale ». Le MRP oscillait dès lors entre centre et droite. 
Pendant toute la IV° République, jusqu'au retour de de Gaulle au pouvoir en 1958, des gouvernements de coalition, éphémères comme ceux de la III° République (1873-1940), se succédaient, présidés par des centristes du MRP, comme Robert Schuman ou Georges Bidault, des radicaux marqués à gauche comme Pierre Mendès France, ou modérés comme Edgar Faure. Il y eut aussi des hommes de droite comme Antoine Pinay ou Joseph Laniel. Un « Front républicain » porta en 1956 le socialiste Guy Mollet au pouvoir. 
La « troisième voie », dans laquelle le MRP aurait joué un rôle moteur, n'aboutit jamais. Sous la V° République, depuis 1959, la bipolarisation, le clivage droite-gauche générés par la Constitution et le mode de scrutin uninominal à deux tours, ont pratiquement empêché toute troisième voie, ou unité nationale. 
Les MRP démissionnèrent du gouvernement en 1962 sur la question européenne. Un centriste issu de leurs rangs, Jean Lecanuet, fit un score honorable à la première présidentielle au suffrage universel (15%) en 1965, un autre, Alain Poher, parvint au second tour en 1969. 
Quant à l'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing, fondateur de l'UDF qu'il a présidée de 1988 à 1996, il définissait dès 1966 une nouvelle majorité de centre droit en ces termes : « Les modérés et le Centre ne forment en réalité qu'une seule famille et s'étendent de la frontière de l'extrême-droite à une limite qui passe aux deux tiers du radicalisme et aux trois quarts du MRP ». 
Avec des étiquettes différentes, les héritiers politiques du MRP furent associés à l'ensemble des gouvernements de droite, hormis depuis 2002, sous le second septennat de Jacques Chirac. Ils combattirent toujours la gauche, et échouèrent à imposer l'un des leurs, Raymond Barre, en 1988. 
Le positionnement de François Bayrou, qui entend incarner une voie de rassemblement au-delà de la droite et la gauche, apparaît donc inédite

Actualités du Centre. Présidentielles 2007 Selon François Bayrou, social et économie doivent aller ensemble

Le candidat de l'UDF François Bayrou a défendu vendredi un projet de « social-économie » prévoyant pour 21 milliards d'euros de dépenses supplémentaires, entièrement compensées par des économies et sans « aucune augmentation des prélèvements obligatoires ». Il faut « changer de vision et considérer le projet économique et le projet social dans leur unité », a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse à Paris. « Social et économique doivent désormais se dire et se penser en un seul mot ». François Bayrou ambitionne de faire de la France « un pays pro-entreprise et pro-recherche », souhaite « une vraie politique économique européenne », veut « multiplier l'emploi, l'activité » et surtout « lutter contre l'accroissement continue de la dette », dont il a fait sa « priorité ». François Bayrou a proposé pour 21 milliards d'euros de dépenses nouvelles et « aucune augmentation des prélèvements obligatoires ». « Nous concentrerons progressivement en trois ans les exonérations de charges sur les PME et sur les salaires au dessous de 1,3 SMIC. Cela représentera 9 milliards d'euros d'économie », a-t-il annoncé. Et « nous proposerons aux collectivités locales de passer avec elles un contrat de solidarité » pour « obtenir en trois ans trois milliards d'euros d'économies ». « Nous plafonnerons progressivement le montant global des niches fiscales » pour une économie de 4 milliards d'économie, a ajouté M. Bayrou, alors que des actions de modernisation de l'Etat permettraient d'économiser 5 milliards d'euros.

Actualités du Centre. Présidentielles 2007 Trente hauts fonctionnaires de gauche apportent anonymement, dans Libération, leur soutien à François Bayrou

Regroupés sous le pseudonyme de Spartacus, trente fonctionnaires de gauche signent un texte qui commence ainsi : « Nous, socialistes et Français de gauche, revendiquons hautement notre soutien à François Bayrou et aux idéaux de rassemblement et de redressement qu'il incarne ». 
« Malgré notre fidélité à un parti qui a été pendant longtemps un modèle de démocratie interne, nous persistons à penser que seul François Bayrou incarne aujourd'hui l'esprit de courage, de responsabilité et de clairvoyance nécessaire pour redresser la situation en France », ajoutent les auteurs, pour qui le député béarnais sera seul en mesure « de battre le candidat UMP au deuxième tour de la présidentielle ». 
Les signataires, regroupés au sein d'un collectif baptisé « Spartacus », disent ne pas se retrouver dans la candidate socialiste Ségolène Royal, qu'ils accusent de faire « des chèques en blanc ». 
« Mme Royal compte gérer la France comme on gère une région ou un département: en augmentant les prélèvements et en créant toujours plus de charges pour la collectivité », écrivent-ils. 
« Sa seule réponse consiste à dire que la croissance de l'économie fournira le carburant nécessaire dès son élection. Comme avec une baguette magique, alors même qu'aucune de ses propositions ne prévoit un soutien à la création et au développement des entreprises. Aucune », prétendent-ils. 
Spartacus approuve en revanche les propositions de François Bayrou de donner priorité à la réduction de la dette publique et à l'éducation, et de former un gouvernement d'union nationale. 
« Nos besoins collectifs de tous ordres : santé, défense, culture, diplomatie... doivent eux aussi faire l'objet d'une protection et d'une sérénité que seul l'idéal de rassemblement de François Bayrou peut incarner dans les circonstances présentes », estiment-ils.

Actualités du Centre. Présidentielles 2007 François Bayrou, candidat du moindre mal ?

A deux mois du premier tour de la présidentielle, l'écart se réduit dans les derniers sondages entre les deux principaux candidats Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, le Ministre de l'Intérieur étant toujours donné vainqueur le 6 mai, tandis que François Bayrou progresse régulièrement. Les sondeurs appellent à la prudence, soulignant que le choix des électeurs n'est pas « cristallisé » et que la liste des candidats à l'élection ne sera connue que le 20 mars. « En dépit d'un intérêt très fort pour la campagne, à la différence de 2002, il y a énormément d'électeurs indécis, autant qu'en 2002 » et « 48% des électeurs affirment pouvoir changer d'avis », souligne Frédéric Dabi de l’Ifop. Le 23 février 2002, l'fop donnait MM. Chirac et Jospin à égalité au second tour et Jean-Pierre Chevènement arrivait troisième au premier tour, devant Arlette Laguiller et Jean-Marie Le Pen...Quant à François Bayrou, qui a atteint son plus haut score d'intentions de vote à 17% aurait profité selon CSA d'un mouvement en sa faveur d'électeurs jusque là sarkozystes (cadres, professions intellectuelles et classes moyennes supérieures). S'il parvenait au second tour, François Bayrou battrait aussi bien Nicolas Sarkozy que Ségolène Royal, apparaissant comme le « candidat du moindre mal », selon BVA. « Le fait que M. Bayrou monte dans les sondages accroît sa crédibilité et son potentiel d'homme d'Etat », avance M. Lévy. Le président de l'UDF aurait par ailleurs bénéficié « d'un effet de déstabilisation de l'électorat de M. Sarkozy, peut-être apparu soit en roue libre soit en commentateur de la vie politique », ajoute-t-il. M. Sarkozy a affirmé le 16 février qu'il commençait "à pas trop mal sentir" l'élection présidentielle. "Rien n'est définitivement joué", souligne M. Teinturier. 79% des Français sont du même avis, selon l'IFOP.

Actualités du Centre. Présidentielles 2007 François Bayrou sous-entend qu’il ne soutiendrait pas Nicolas Sarkozy

Plus le candidat de l'UDF à la présidentielle François Bayrou a le vent en poupe, plus il prend ses distances avec son traditionnel allié, l'UMP. Sur l'antenne de France Inter, il a franchi un pas supplémentaire. Invité à dire s'il comptait apporter son soutien à Nicolas Sarkozy entre le 22 avril et le 6 mai, le député béarnais a affirmé qu'en cas d'élimination au premier tour, il ne rentrerait « pas au bercail » et n'avait « aucune intention de retrouver les formes du passé ». 
« Il ne s'agit pas de changer de camp mais de sortir des camps. Il ne s'agit pas pour moi de remplacer le verrouillage à droite par un verrouillage à gauche », a-t-il ajouté. 
Ces derniers jours, François Bayrou a multiplié les appels du pied en direction la gauche, notamment en évoquant à plusieurs reprises la possibilité, en cas de victoire, de désigner un Premier ministre socialiste. Nicolas Sarkozy a jugé mercredi ce projet « curieux » puisque « la totalité des parlementaires UDF sont élus avec les voix de la droite et du centre ». 
Actuellement crédité de 15% à 17% dans les sondages au premier tour, derrière l'UMP Nicolas Sarkozy et la socialiste Ségolène Royal, François Bayrou s'estime en mesure d'accéder au deuxième tour et d'être élu président de la République. « Désormais, la perspective existe que le deuxième tour ne soit pas celui qu'on attendait et que ce deuxième tour, je puisse l'emporter », a-t-il déclaré sur France Inter.

Actualités du Centrze. Présidentielles 2007 François Bayrou veut proposer un « New Deal » aux Français

Dans un entretien accordé jeudi à l'Associated Press, le candidat UDF à la présidentielle François Bayrou propose un « New Deal » aux Français et oppose une fin de non recevoir à la proposition de Daniel Cohn-Bendit de créer une alliance PS-UDF-écologistes : « Je n'ai pas envie de changer de camp. Je veux sortir des camps ».
« La proposition politique que je fais à la France, autour d'un programme de redressement clair et fort, c'est de rassembler des personnalités venues de camps différents, a-t-il affirmé. C'est une politique bi-partisane pour sortir le pays de la crise dans laquelle il se trouve ».
« Les Français, si je ne me trompe pas, a ajouté le président de l’UDF, ont choisi de changer la donne. Ils veulent un « New Deal ». Et quand un peuple veut un « New Deal », il est très difficile de l'en empêcher. Et ils ont trouvé un candidat qui répond à leur attente. Pendant très longtemps, on ne croyait pas que c'était imaginable et maintenant tout montre que ça le devient. Cela va être un long chemin. Il reste plus de deux mois jusqu'à l'élection présidentielle, mais ils ne sont rassurés ni par l'un ni par l'autre des deux candidats qui se présentent devant eux, pour des raisons différentes. Et ils ont envie de quelqu'un qui leur offre une autre perspective. C'est ce « New Deal » qui va s'imposer dans notre pays ».

jeudi 22 février 2007

Actualités du Centre. Présidentielles 2007 Selon Profession Politique, François Bayrou aura du mal à se qualifier pour le second tour

Pour le magazine Profession Politique, « s'il est bien normal que François Bayrou affiche la certitude de sa victoire, comment oublier que le président de l'UDF est plutôt habitué à des scores à un chiffre ? Sa très récente envolée dans les intentions de vote ne s'étant encore jamais exprimée dans les urnes. Et quand bien même arriverait-il à transformer une partie de ces intentions de milieu de campagne en vrais suffrages, il lui en faudrait suffisamment pour battre dans un même élan, et Jean-Marie Le Pen, et Ségolène Royal. Faut-il rappeler qu'en 2002, le président du front national avait devancé François Bayrou de dix points (2,85 millions de voix) ? Dans un paysage politique qui s'est largement "droitisé" depuis, qui peut croire à un effondrement de Jean-Marie Le Pen ? Imaginons pourtant que François Bayrou conquière le titre de "troisième homme". La belle affaire ! Car pour accéder à une supposée victoire facile contre Nicolas Sarkozy au second tour, il lui faudrait encore surmonter une autre épreuve dont le Béarnais prend soin de ne pas se vanter : battre Ségolène Royal au premier tour. C'est-à-dire, en 2007, se glisser dans les habits du Le Pen de 2002 et priver la gauche de finale. Dès que cette évidence aura fait son chemin dans les esprits de ceux qui, à gauche, se laissent aller par sondages interposés à exprimer leurs états d'âme vis-à-vis de la méthode Royal, parions que la plupart de ces électeurs retrouveront la voie du vote utile et François Bayrou sa place dans la hiérarchie des candidats. Même s'il a manifesté son indépendance vis-à-vis du chiraquisme, il sera toujours facile de l'accuser de n'être qu'un candidat de droite courtisant opportunément les électeurs de gauche. Ses œillades répétées à gauche ayant peut-être même, à terme, des effets déstabilisants pour les 6,8 % d'électeurs de droite qui lui ont fait confiance en 2002. »

Actualités du Centre. Présidentielles 2007 Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy attaquent François Bayrou

- La candidate socialiste Ségolène Royal a demandé à François Bayrou « une clarification », en soulignant que le candidat UDF, qui se dit « ni de droite ni de gauche », vote avec la droite dans les collectivités territoriales. « J'aimerais bien que les élus de l'UDF viennent m'aider pour servir l'intérêt général de la région », a déclaré la présidente de la région Poitou-Charentes. « François Bayrou dit qu'il n'est ni de droite, ni de gauche, je respecte cette position (...) Mais je regarde ce qui se passe dans les collectivités territoriales (...) la réalité des choses », a-t-elle dit. Or, selon elle, « dans les communes, les départements, les régions, jamais les élus de l'UDF ne viennent conforter des majorités de gauche, même lorsque les décisions prises sont bonnes pour l'avenir des territoires, sont intelligentes ». 
François Bayrou fait campagne sur le thème d'une remise en cause des clivages droite-gauche et n'a pas exclu, s'il était élu, de nommer un Premier ministre de gauche. Mardi à Rennes, Ségolène Royal a accusé implicitement le candidat de l'UDF François Bayrou, de vouloir « brouiller les cartes » de l'élection présidentielle, affirmant que « seule l'union des forces de progrès peut permettre de battre la droite ». « Il faut gagner, et gagner dans la clarté commence par la reconnaissance des identités politiques », a déclaré Mme Royal. « Il ne faut pas dissimuler d'où l'on vient », a-t-elle ajouté. 
La candidate du PS a assuré que « ceux qui se disent ni de droite ni de gauche » ont « toujours fini par tomber du même côté », sans toutefois nommer François Bayrou. Elle s'en est prise à ceux qui « cherchent à brouiller les cartes » alors qu'ils sont « comptables du bilan ». « Il est temps de faire cesser cette confusion molle et de mettre la vérité devant. La vérité, c'est d'abord la politique par la preuve », a conclu sur ce point Ségolène Royal. 
- Nicolas Sarkozy a affirmé que François Bayrou, qui propose de constituer un gouvernement d'union nationale s'il est élu à l'Elysée, avait « un projet curieux » puisque « la totalité des parlementaires UDF sont élus avec les voix de la droite et du centre ». M. Bayrou a « un projet curieux lorsqu'on sait que la totalité des parlementaires UDF sont élus avec les voix de la droite et du centre. Je ne suis pas sûr que ses électeurs aient voté pour Bayrou et pour ses députés pour avoir pour seule ambition de me battre », a affirmé M. Sarkozy. Alors que le candidat UDF à l'élection présidentielle a évoqué à plusieurs reprises ces derniers jours la possibilité d'un Premier ministre socialiste, multipliant les appels du pied vers la gauche, M. Sarkozy a expliqué que, s'il était élu, lui-même ferait « l'ouverture ». « J'associerai au gouvernement des personnalités qui n'appartiennent pas à ma famille politique », a-t-il assuré, ajoutant qu'il n'aurait « aucun mal à travailler » avec une personnalité socialiste comme Bernard Kouchner. Mais « ce que propose Bayrou, ce n'est pas la même chose », a-t-il affirmé. « Pour faire la meilleure équipe, il faut un système de jeu » et avant de « prendre les plus grands talents pour appliquer une politique, il faut que les Français choisissent une politique », a-t-il affirmé. « Bayrou veut prendre un peu de gauche, un peu de droite, un peu de centre, on fait un melting pot » mais « si ce gouvernement improbable échoue, alors on livre la France aux extrêmes ou à la désespérance », a-t-il argué. « Ouvrir à des personnalités, c'est tout à fait nécessaire. Choisir une alternative claire, c'est tout à fait indispensable », a-t-il conclu.

Actualités du Centre. Présidentielles 2007 Sondage BVA : François Bayrou à 15 % au premier tour, vainqueur au second

Selon un sondage BVA pour Orange, Nicolas Sarkozy arriverait en tête avec 33%, en recul de 2 points. Ségolène Royal arriverait deuxième, avec 26% (-3), devant François Bayrou (15%, +1 point) et Jean-Marie Le Pen (10%, stable). Aucun autre candidat ne dépasse les 4%, atteints par Marie-George Buffet, et 21% des personnes interrogées ne se prononcent pas. BVA précise que cette enquête a été réalisée « pour l'essentiel avant le passage de Ségolène Royal dans l'émission politique de TF1, J'ai une question à vous poser ».Au second tour, Nicolas Sarkozy battrait Ségolène Royal 52%-48%, mais l'écart entre les deux se resserre de deux points. Si François Bayrou était qualifié au second tour contre Nicolas Sarkozy, le candidat de l'UDF obtiendrait 54% des suffrages, inversant ainsi la tendance de janvier où il n'était crédité que de 49% des voix contre 51% pour le candidat de l'UMP. Dans un duel face à Ségolène Royal, François Bayrou l'emporterait aussi, avec un score de 52%, stable par rapport au mois dernier.Il recueillerait dans le premier cas le renfort des trois quarts des électeurs de Mme Royal du premier tour, et dans le second les intentions de vote de sept électeurs de M. Sarkozy sur dix. Jérôme Sainte-Marie, de BVA, estime que « le candidat centriste, s'il consolide réellement aujourd'hui les intentions de vote en sa faveur au premier tour, bénéficie principalement au second d'apparaître comme un « candidat du moindre mal » alternativement face à Nicolas Sarkozy ou bien à Ségolène Royal ». 
(Sondage réalisé par téléphone les 19 et 20 février auprès d'un échantillon national représentatif de 951 personnes âgées de 18 ans et plus / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)

mercredi 21 février 2007

Actualités du Centre. Présidentielles 2007 Sondage CSA : François Bayrou à 17 %

Le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy, l'emporterait au second tour avec 51% des voix contre 49% à son adversaire socialiste Ségolène Royal, selon un sondage CSA pour Le Parisien Aujourd'hui en France et i-Télé rendu public mardi. 30% des personnes interrogées (+1) ont l'intention de s'abstenir ou de voter blanc ou nul au deuxième tour. Au premier tour, c'est la candidate socialiste qui arrive en tête, avec 29% (+2), tandis que Nicolas Sarkozy perd 5 points à 28%. François Bayrou est en troisième position à 17% (+4), ce qui confirme la montée du candidat de l'UDF dans les dernières enquêtes d'opinion. Jean-Marie Le Pen reste a 14%.  
(Sondage réalisé par téléphone le 20 février auprès d'un échantillon national représentatif de 884 personnes âgées de 18 ans et plus / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)

mardi 20 février 2007

Actualités du Centre. Présidentielles 2007 François Bayrou évoque une « nouvelle époque »

Lors d’un meeting à Longvic, François Bayrou a déclaré que « c'est la première fois depuis longtemps qu'on a une élection ouverte. C'est la première fois depuis très longtemps qu'une élection va permettre de commencer une nouvelle époque ; les Français ne veulent plus du système de l'époque précédente », a déclaré le candidat UDF en visitant un centre de formation des apprentis (CFA) à Longvic, dans la banlieue de Dijon. « On a besoin aujourd'hui de travailler ensemble, que vous soyez socialiste ou UMP, vous avez les mêmes problèmes que nous. Résolvons-les ensemble. Il y a enfin une démarche politique de compréhension au sens étymologique du mot », a-t-il dit. Pourfendeur du clivage Droite-Gauche, François Bayrou défend l'idée d'un gouvernement d'union nationale impliquant des « républicains » de tous bords. « Je ne vais pas uniquement travailler avec ceux qui pensent comme moi », a-t-il dit en Côte d'Or. « Je suis prêt à confier des responsabilités importantes à des gens qui n'ont pas la même étiquette que moi et qui ne sont même pas d'accord avec moi sur tous les sujets ». « Je suis prêt à leur confier des responsabilités importantes car on a besoin d'eux pour redresser le pays. Je n'ai pas la naïveté de penser qu'on va redresser le pays uniquement avec des UDF même si je crois que les valeurs que je défends sont bonnes », a ajouté le candidat centriste, qui a déjà évoqué la possibilité de nommer, s'il est élu, un Premier ministre de gauche.

Actualités du Centre. Présidentielles 2007 Sondage IFOP : Bayrou en tête au second tour et à 16 % au premier tour

S'il était présent au second tour, François Bayrou remporterait l'élection présidentielle qu'il soit opposé à Nicolas Sarkozy ou à Ségolène Royal, selon un sondage Ifop pour LCI et Fiducial publié lundi. D'après cette enquête menée du 13 au 15 février auprès de 956 personnes, le candidat de l'UDF recueillerait 52% des suffrages face à son rival de l'UMP et 54% contre la candidate socialiste. En cas de duel Sarkozy-Royal, le candidat de l'UMP gagnerait l'élection avec 53%, en progression de deux points par rapport au même sondage effectué en janvier. Au premier tour, Nicolas Sarkozy arrive en tête avec 32% des intentions de vote (-0,5 point par rapport à janvier), suivi par Ségolène Royal à 25,5% (-2,5), François Bayrou à 16% (+3,5) et Jean-Marie Le Pen 11% (stable). Olivier Besancenot recueille 4% des intentions de vote (stable), Philippe de Villiers 2,5% (+0,5), Marie-George Buffet 2% (-1), Arlette Laguiller 2% (-1), José Bové 2% (pas de comparatif) et Dominique Voynet 1,5% (-1,5).
Dans l'hypothèse où il serait opposé à Nicolas Sarkozy, le candidat de l'UDF obtiendrait 52% des suffrages, inversant ainsi la tendance de janvier où il n'était crédité que de 49% des voix contre 51% pour le candidat de l'UMP. Dans un duel face à Ségolène Royal, François Bayrou atteindrait un score de 54%, contre 50-50 en janvier dernier.
Si la percée du président de l’UDF a coïncidé avec la baisse de Ségolène Royal dans les sondages, M. Bayrou n'en pense pas moins que le candidat UMP Nicolas Sarkozy finira lui aussi par s'affaiblir dans l'opinion. « L'électorat de M. Bayrou reste majoritairement à droite, mais 1/3 vient de la gauche, ce qui n'est pas négligeable », souligne M. Dabi de l’Ifop.  « Il est une sorte de réceptacle des déçus de la campagne de Ségolène Royal, et aussi des déçus de Nicolas Sarkozy. Le côté attrape-tout du candidat UMP, qui chasse sur les terres du FN, fait qu'une partie se réfugie chez François Bayrou », souligne-t-il.
(Sondage réalisé par téléphone, du 13 au 15 février, auprès d'un échantillon de 956 Français représentatif de la population âgée de 18 ans et plus / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)

Actualités du Centre. Présidentielles 2007 Sondages : Bayrou à 16 % (Ispos), à 14 % (LH2)

Selon un sondage réalisé par IPSOS pour Le Point, M. Bayrou gagne deux points à 16%. Il atteint ainsi son plus haut niveau, alors qu'il avait débuté l'année à 6% dans une enquête CSA. A la présidentielle de 2002, il avait obtenu 6,8% des suffrages. 
Un autre sondage LH2 le place à 14%, en hausse d'un point. Comme dans la quasi-totalité des sondages publiés depuis la mi-janvier, M. Bayrou dépasse le président du Front national Jean-Marie Le Pen.

Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - François Bayrou pourrait choisir un Premier Ministre de gauche

Le centriste François Bayrou confirme qu'il pourrait choisir un premier ministre de gauche s'il était élu à l'Elysée, tout en précisant n'avoir engagé pour l'instant aucune démarche dans ce sens. « Je ne ferai aucune manoeuvre, je n'aurai pas de manoeuvres secrètes, sous la table. Ce n'est pas mon attitude », a déclaré le candidat centriste sur RMC et RFM. 
« Mon attitude, c'est de vérifier chaque fois que je le peux quelles sont les orientations de fond de ces femmes et de ces hommes. Si ces orientations de fond correspondent à ce que je crois nécessaire pour la France, ils ont tous leur place dans l'équipe que je formerai », a-t-il ajouté. 
Prié de donner son sentiment sur le ministre de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo, il a répondu : « c'est quelqu'un que j'estime ». François Bayrou a fait la même réponse pour l'ex-ministre socialiste Dominique Strauss-Kahn. Il a dit avoir reçu des appels de personnalités de tous bords prêtes à travailler avec lui pour « redresser le pays ». « Il y a un mouvement qui est en train de se créer », a-t-il dit.

lundi 19 février 2007

Actualités du Centre. Présidentielles 2007 TNS-Sofres : Bayrou à 12 %

Nicolas Sarkozy devancerait Ségolène Royal de dix points au second tour de la présidentielle avec 55% des voix contre 45% à sa rivale socialiste, selon un sondage TNS-Sofres publié dimanche pour Le Figaro, RTL et LCI. Un précédent sondage CSA pour le Parisien publié samedi donnait le même résultat pour le second tour. Au premier tour, Nicolas Sarkozy arriverait en tête avec 33% des suffrages, selon l'enquête TNS Sofres, contre 32% lors du précédent sondage réalisé les 31 janvier et 1er février. Ségolène Royal est créditée de 26% des intentions de vote, comme lors de la consultation précédente. Jean-Marie Le Pen arrive en troisième position avec 13% (+0,5 point), talonné par François Bayrou qui perd un point avec 12%. 
(Sondage par téléphone de 1.000 personnes âgées de 18 ans et plus les 14 et 15 février / ± 3 points de marge d’erreur)

Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - 55 % des Français souhaitent que François Bayrou soit présent au second tour

55% des Français souhaitent que François Bayrou soit présent au second tour de l'élection présidentielle, 35% étant d'un avis inverse, selon un sondage CSA pour France 3 et France Info. 10% ne se prononcent pas. 
Les sympathisants de gauche sont à 55% favorables à la présence du président de l'UDF, contre 37%, et ceux de droite, à 65% contre 30%. Car la présence de François Bayrou signifierait, dans le premier cas, l’absence de Nicolas Sarkozy et, dans le second, celle de Ségolène Royal…
(Sondage réalisé par téléphone les 14 et 15 février auprès d'un échantillon représentatif de 909 personnes âgées de 18 ans et plus inscrites sur les listes électorales / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)

dimanche 18 février 2007

Présidentielles 2007 - François Bayrou ne convainc pas la « blogosphère »

Par Nicolas Meersch, chroniqueur sur www.debat2007.fr, (article paru dans Les Echos) 
A la faveur du creux de Ségolène Royal dans ce début de campagne émerge le traditionnel marronnier du troisième homme, censé venir perturber un duel trop prévisible. En 2002, Chevènement avait été un feu de paille, et Le Pen s'était finalement imposé. On s'interroge : le tour de François Bayrou serait-il venu ?
On crédite le candidat du centre d'un fort potentiel sur Internet ; lui-même fait de cet espace le lieu de la « résistance face aux forces dominantes ». Les charges récentes du Béarnais contre les médias et son adresse au « tiers état » numérique soulèveraient l'enthousiasme des internautes, des blogueurs, de ceux qu'on nomme souvent un peu rapidement le cinquième pouvoir. De fait, la posture anti-establishment de François Bayrou a rencontré un certain écho sur le site Agoravox. Dès septembre dernier, une consultation auprès des lecteurs du site indiquait leur préférence : ils le plaçaient en tête au premier tour de la présidentielle.
Aujourd'hui, qu'en est-il vraiment ? Peut-on détecter sur le Net une tendance qui annoncerait un mouvement d'ampleur en faveur du candidat centriste ?
Premier indicateur : les chiffres. Le « tendançologue » de l'Observatoire de la présidentielle, qui mesure le « bruit médiatique » des candidats sur le net, enregistre des résultats plutôt décevants : François Bayrou reste nettement distancé par Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy. Le « tendançologue » fait néanmoins apparaître une remontée lente et graduelle depuis le début du mois de janvier ; Bayrou fait plus de « bruit » que Nicolas Hulot, pourtant outsider médiatique de ce début d'année - sauf le 22 janvier, jour où l'homme du pacte écologique a choisi de révéler sa non-candidature. Plus important : Bayrou distance assez nettement Le Pen depuis la fin du mois de janvier.
Bref, l'écho recueilli sur le net est honorable, un frémissement est même perceptible depuis quelques semaines. Mais à y regarder de plus près, François Bayrou semble susciter plus de curiosité que d'adhésion.
A droite, l'immense majorité des blogueurs s'est définitivement ralliée à Nicolas Sarkozy. Les seuls éléments de dissidence notables, hormis les villiéristes, rares sur la blogosphère, et les quelques libéraux fédérés autour d'Alternative libérale, qui bénéficient d'une bonne exposition sur Internet, les blogueurs de droite encore hésitants se regroupent plutôt dans un camp d'irréductibles chiraquiens. Le vote Bayrou n'apparaît pas dans leur discours comme une alternative crédible.
A gauche, les conversions sont rares. Si quelques blogueurs notables font preuve de leur scepticisme face à l'alternative Sarkozy-Royal, comme Laurent Gloaguen sur Embruns.net ou XIII, les ralliements à la cause du candidat de l'UDF ne sont pas légion. Il y a bien eu une initiative, dont la rumeur veut qu'elle émane de proches de Dominique Strauss-Kahn, des « socialistes anonymes pour François Bayrou », mais l'opération a fait long feu, et l'on peut se demander si elle n'était pas tout simplement un canular. Dans le camp strauss-kahnien, on avoue parfois son doute, comme Guillermo, de Radical Chic, mais on s'en tient globalement à l'adage « voter Bayrou, c'est voter Sarkozy ». La surprise pourrait venir des fabiusiens. Edgar, qui tient le blog « La Lettre volée », explique ainsi que, des deux candidats possibles (Bayrou et Royal), « celui qui a eu les termes les plus respectueux et intelligents sur le « non », ce n'est pas Ségo, c'est Bayrou ». Néanmoins, il reste en retrait : « Disons qu'entre deux candidats sérieux pour le second tour, je choisis le plus à gauche. »
Peu de ralliements, de mouvements de foule. Un bruit qui monte. François Bayrou, candidat d'une certaine néodissidence, serait-il finalement meilleur pour jouer des médias que de l'espace « alternatif et révolutionnaire » qu'est Internet ?
© Les Echos 2007

samedi 17 février 2007

Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Les appels du pied de François Bayrou à la gauche

François Bayrou, porté par des sondages favorables, se montre de plus en plus confiant et fait des appels du pied à la gauche, en esquissant par exemple le "portrait-robot" de son éventuel Premier ministre, pas forcément un centriste. Après avoir oscillé pendant des mois entre 6% et 9%, le candidat UDF à la présidentielle a fait un bond dans les intentions de vote depuis début janvier, se situant désormais à 11-14% - soit plus ou moins le double de son score de 2002 (6,8%) - et devançant presque systématiquement Jean-Marie Le Pen. Il a également été conforté ces derniers jours par une étude BVA où 71% des personnes interrogées se disent favorables à un gouvernement d'union nationale, idée phare de son projet (mais trois points de moins qu’un sondage OpinionWay de début février). Et selon OpinionWay, 74% des Français estiment qu'il a raison de dénoncer la « foire aux promesses » de la campagne électorale. 
Jeudi 15 février, sur France 2, M. Bayrou a affiché sa confiance « je crois que je serai élu président de la République », a-t-il affirmé. « Les Français ont besoin de sortir de cette tenaille où on les enferme », de ce « choix établi à l'avance » entre la candidate socialisteSégolène Royal et l'UMP Nicolas Sarkozy. 
Esquissant le « portrait-robot » de son Premier ministre, il a convenu, pour la première fois publiquement, que ce ne serait pas forcément un centriste. « Si Jacques Delors était plus jeune, c'est ce type de profil que je choisirais », a-t-il dit à propos de l'ex-président socialiste de la Commission européenne. Un nouvel appel du pied aux électeurs sociaux-démocrates, après l'invitation de Michel Rocard à la dernière université d'été de l'UDF. 
Le député des Pyrénées-Atlantiques a, par ailleurs, pris « cinq engagements ». Il se donne trois ans pour supprimer le déficit de fonctionnement de l'Etat. Il mettrait en place un dispositif, dont le coût est évalué à 6 milliards d'euros, permettant à chaque entreprise, quelle que soit sa taille, de créer deux emplois nouveaux sans charges (hormis les 10 % pour les retraites) pour une durée de cinq ans. Il s'engage à ce que, d'ici trois ans, pas un enfant n'entre en sixième sans savoir lire et écrire. Son gouvernement mettrait en oeuvre dès son entrée en fonctions un « plan de lutte contre l'exclusion ». Enfin, il propose de supprimer les cautions pour les locations de logement – « le cauchemar des familles » - en instaurant à la place un système d'assurance mutuelle. 
Pour Dominique Reynié, professeur à Sciences Po Paris, François Bayrou vise « l'aile droite du Parti socialiste. Il voit qu'il y a une faille de doctrine et pense probablement que les forces que l'UMP lui a volées en 2002, il peut les reprendre au PS. Il a moins de marge de manoeuvre à l'UMP, dont Nicolas Sarkozy a fait sa machine ». M. Bayrou se dit pourtant convaincu que Nicolas Sarkozy va s'affaiblir dans l'opinion: « c'est comme les falaises sous l'effet des vagues. Pendant longtemps rien ne se passe, et un jour il y a une fissure ». 
Longtemps ignoré par ses rivaux, M. Bayrou est à son tour devenu une cible. Après Laurent Fabius, qui a mis en garde l'électorat de gauche contre la tentation d'un vote Bayrou, « aimable imposture », le député Verts Noël Mamère a affirmé que « le centre a toujours choisi la droite » et « le fera encore ». Le Premier secrétaire du PS, François Hollande, a vu en Jean-Marie Le Pen « le seul troisième homme possible ». Et le directeur de campagne de M. Sarkozy, Xavier Bertrand, a affirmé que « le Front National n'est pas aussi bas que le disent les intentions de vote ». Ce qui a fait dire à M. Bayrou que « le PS et l'UMP appellent Le Pen désespérément au secours » en invoquant le spectre du 21 avril 2002, lorsque le président du FN avait accédé au second tour. 
Outre la tentation du « vote utile », sa situation pourrait se trouver « compliquée » par plusieurs facteurs, signale François Miquet-Marty (LH2). Sa critique des « puissances médiatiques » risque de « faire moins mouche car il est de plus en plus médiatisé lui-même », et l'exposé de son programme économique et social peut « cliver ses soutiens », souligne-t-il.

vendredi 16 février 2007

Actualités du Centre. Etats-Unis- Des sénateurs démocrates proposent des avantages fiscaux à la classe moyenne prônés par le think tank centriste Third Way

Le sénateur de New York, Charles Schumer et quatre nouveaux élus démocrates au Sénat viennent de proposer une législation fiscale pour aider la classe moyenne qu’ils estiment avoir été sacrifiée par le précédent Congrès et le président George W. Bush. Parmi les mesures proposés figurent des exonérations fiscales pour les étudiants, pour les familles qui doivent s’occuper d’un de leurs parents âgés, pour les familles avec de jeunes enfants ainsi qu’un doublement de l’exonération des dépenses de soins pour les enfants.
Selon Anne Kim, directrice à Third Way du programme pour la classe moyenne, « Cette importante législation fiscale va permettre aux familles de pouvoir choisir leur mode de vie. Elles sont destinées avant tout à la classe moyenne qui a été ignorée par la plupart des programmes du gouvernement et qui n’a pratiquement aucune aide dans le code des impôts ». Si elle reconnaît que ces mesures devraient coûter de l’argent, elle note qu’il y a plein d’avantages fiscaux sur lesquels on peut revenir pour les financer. « Si vous croyez que la classe moyenne est le moteur de notre économie, conclue-t-elle, alors ces exonérations doivent être tout en haut de la liste des priorités. »

Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Romano Prodi : « La Gauche française et le Centre peuvent faire beaucoup ensemble »

Le président (centre-gauche) du Conseil italien, Romano Prodi fait l'éloge dans Le Parisien de François Bayrou, dont il vante le courage, la simplicité et l'engagement européen. Il apprécie particulièrement « le courage avec lequel il mène son combat politique. Il possède aussi cette simplicité typique de la province ». « Il a une idée très positive de l'Europe, une Europe des citoyens et non pas technocratique. Nous sommes tous deux convaincus que notre avenir commun sera européen ou ne sera pas », ajoute l'ancien président de la Commission européenne. 
Interrogé sur la proposition de François Bayrou de créer en France un gouvernement d'union nationale, comme il en existe actuellement, sous des formes différentes, en Italie et en Allemagne, Romano Prodi répond : « Je ne veux pas rentrer dans le débat présidentiel français, ni tenter de l'influencer (...) Selon moi, la gauche française et le centre peuvent faire beaucoup ensemble ».

Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - 74 % des Français approuvent François Bayrou de dénoncer « la foire aux promesses »

Près des trois-quarts des Français (74%) estiment que François Bayrou est le plus crédible des candidats à la présidentielle quand il dénonce « la foire aux promesses », selon un sondage OpinionWay pour LCI et Le Figaro. Le candidat centriste conteste depuis le début de la campagne « la foire aux promesses » et la distribution « comme si c'était Noël, à chaque catégorie, des promesses de chèques, des promesses de subventions, des promesses de virements ». « Je ne peux pas supporter l'incroyable gabegie des promesses dans laquelle on est parti », a-t-il indiqué jeudi soir sur France 2, en faisant référence à Ségolène Royal est Nicolas Sarkozy.
François Bayrou est aussi le candidat qui, d'après 30% les personnes sondées, a le plus marqué de points au cours de la semaine écoulée. 
(Sondage réalisé en ligne auprès d'un échantillon national représentatif de 1.046 personnes âgées de 18 ans et plus / méthode des quotas)

Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Selon François Bayrou, son programme coûtera 20 milliards d’euros

Invité jeudi soir de l'émission « A vous de juger » sur France 2, François Bayrou a chiffré son programme présidentiel à « 20 milliards à peu près », un coût « entièrement équilibré par des économies »; selon le candidat UDF à la prochaine élection présidentielle. On attend dans les prochaines semaines le détail de son programme et son chiffrage. 
Le candidat UDF à la présidentielle a précisé que le député de la Marne Charles de Courson, spécialiste des questions économiques à l'UDF, présenterait à la presse "dans les premiers jours de mars l'intégralité du financement et du coût de ce programme". 
François Bayrou doit exposer son programme dans un livre à paraître fin février ou début mars chez Plon. Il a précisé que sa proposition de permettre à toutes les entreprises de créer deux emplois sans charges (sauf 10% pour les retraites) coûterait « 6 milliards d'euros ».
A ce propos, il se dit persuadé « qu'on peut créer plusieurs centaines de milliers d'emplois » en France par ce biais, en précisant que « les deux tiers des entreprises françaises n'ont pas de salariés du tout ». Il a chiffré leur nombre à 1,5 million.
Par ailleurs, il a estimé « qu'il faut que l'on inscrive dans la constitution l'interdiction de présenter un budget en déficit de fonctionnement, de manière que tout budget présenté en déficit de fonctionnement soit illégal, c'est-à-dire les dépenses courantes de l'Etat qu'on emprunte pour financer les dépenses courantes ». « Il faut l'interdire, et pour cela, il faut inscrire cette règle dans la constitution », a-t-il précisé.

jeudi 15 février 2007

Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Sondage CSA : Bayrou à 12 %

Selon un sondage CSA pour Le Parisien Aujourd'hui en France et I-Télé, Nicolas Sarkozy, l'emporterait au second tour avec 54% des voix, contre 46% à son adversaire socialiste Ségolène Royal. 27% des personnes interrogées (-1) ont l'intention de s'abstenir ou de voter blanc ou nul. Au premier  tour, le président de l'UMP arrive également en tête, en progression de deux points à 33% d'intentions de vote. Ségolène Royal recule d'un point à 26%. Jean-Marie Le Pen arrive en 3e position avec 14% d'intentions de vote, mais recule de deux points. François Bayrou reste stable à 12%. Aucun autre candidat n'atteint les 5%. Olivier Besancenot est à 4% (+2), José Bové à 3 (+2), Marie-George Buffet à 2% (-1) comme Philippe de Villiers (+1). Viennent ensuite trois candidats à 1%: Arlette Laguiller (-1),Dominique Voynet (-1) et Frédéric Nihous (+0,5). Nicolas Dupont-Aignan est à 0,5% et Gérard Schivardi n'atteint pas cette limite.  25% des sondés (-1) affirment avoir l'intention de s'abstenir ou de voter blanc ou nul. 
(Sondage réalisé par téléphone le 12 février auprès d'un échantillon national représentatif de 919 personnes âgées de 18 ans et plus inscrites sur les listes électorales / méthode des quotas / marge d’erreur ± 3 %)

L'Editorial d'Alexandre Vatimbella. Le Centre est définitivement libéral

Par une mystification dont l’histoire a le secret, le libéralisme est devenu en France, en ce début de XXI° siècle, « le grand méchant loup » si ce n’est « l’ennemi public numéro un », démontrant, s’il en était encore besoin, que nous sommes dans un monde de communication où celui qui crie le plus fort et avec ces fameux accents « d’authenticité » a raison.
Dès lors, de Jacques Chirac – qui n’hésite pas à comparer les maux du libéralisme à ceux du communisme ! - à José Bové, de Ségolène Royal – qui veut protéger ses concitoyens des méfaits du libéralisme - à Jean-Marie Le Pen, l’ennemi désigné est ce détestable libéralisme, responsable de tous les problèmes de la terre, des inégalités sociales à la globalisation « destructrice d’emplois » en passant par les revenus pharaoniques des « patrons du CAC 40 » jusqu’au réchauffement climatique ! Bien sûr, de la part de populistes intolérants surfant sur la vague de tous les mécontentements comme José Bové ou Jean-Marie Le Pen, cette haine du libéralisme n’est guère surprenante. Mais venant de Ségolène Royal et surtout de Jacques Chirac, l’attaque est indigne de politiques qui se disent « responsables » et qui ont, de toute évidence, oublié leurs leçons de sciences po et de l’ENA en matière de sciences politiques…
A quelques mois des élections présidentielles et après le non au référendum sur la Constitution européenne qui était un rejet de la fameuse « Europe libérale », rappelons tout d’abord que le libéralisme n’est pas le capitalisme malgré ce que l’on essaye de faire croire aux citoyens, et encore moins le capitalisme financier, et que, même, le capitalisme n’a pas besoin du libéralisme pour exister comme nous le prouve tous les jours le développement économique de la Chine. Pour autant, le capitalisme n’est pas a priori mauvais mais il doit être encadré ce qui est justement depuis le début une des bases même du libéralisme économique. Le « capitalisme sauvage » a toujours été combattu par le libéralisme qui y voit un dévoiement de la liberté d’entreprendre.
Ensuite, rappelons que le libéralisme possède trois composantes : une composante philosophique (l’autonomie de l’individu), une composante politique (la liberté de l’individu et la démocratie) et une composante économique (la liberté d’entreprendre) et que la déclinaison se fait dans cet ordre.
Ce qu’est le libéralisme philosophiquement, politiquement et économiquement
Philosophiquement, le libéralisme naît au XVII° siècle de la volonté de démontrer que l’absolutisme royal et que l’absolutisme religieux ne sont pas légitimes mais que l’être humain est naturellement autonome et se possède lui-même.
Politiquement, le libéralisme affirme la liberté de l’être humain et affirme, dans le même temps que le choix de société pour défendre cette liberté est une démocratie représentative (ou, pour les plus extrémistes, une démocratie directe, voire plus d’Etat du tout rejoignant ainsi les anarchistes). De cette liberté découle la responsabilité.
Economiquement, le libéralisme affirme que la meilleure organisation de production des richesses est la liberté dans un marché concurrentiel (et lutte contre les grands groupes qui tuent la concurrence et le libre choix du consommateur).
De ces trois points de vue, philosophique, politique et économique, le Centre est donc bien libéral, il n’y a pas le moindre doute là-dessus. Mais son apport fondamental au libéralisme, à la différence de la Droite, est le social. Car le Centre affirme non seulement que la société doit offrir des chances égales à tous les individus mais, comme de nombreux libéraux modernes, qu’elle a un devoir de solidarité du fait même de l’inégalité inhérente à toutes les sociétés. Cette spécificité propre qui lui vient des différents courants humanistes qui se retrouvent naturellement au Centre, qu’ils soient venus soit des univers laïcs, soit des mondes chrétiens.
Et, non seulement le Centre est libéral mais il est fier de l’être parce qu’il assume sa volonté d’émanciper l’individu en d’en faire une personne responsable qui agit librement et est solidaire des autres et qui considère que l’égalité permet une vraie méritocratie où ce sont eux qui ont la volonté de prendre leur destin en main qui sont les moteurs de la société parce que les fruits de leur éventuelle réussite personnelle, à la fois, leur bénéficient et bénéficient à la société tout entière.
Alexandre Vatimbella

Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - 3 % des Français pronostiquent une victoire de François Bayrou

Selon un sondage Ifop pour Profession politique, rendu public mercredi, 64% des Français pronostiquent une victoire de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle, contre 29% seulement qui prédisent un succès de Ségolène Royal. Lors d'une enquête précédente du 15 janvier, 51% pronostiquaient la victoire du candidat de l'UMP et 38% celle de la socialiste.  Seulement 3% (+1) des personnes interrogées prédisent le succès de François Bayrou (UDF) et 1% (-3) celui de Jean-Marie Le Pen (FN)
(Sondage réalisé par téléphone le 12 février auprès d'un échantillon de 879 personnes, représentatif de la population française de la population française âgée de 18 ans et plus, / méthode des quotas / marge d’erreur ± 3 %).

mercredi 14 février 2007

Une Semaine en Centrisme. Le problème des alliances du Centre

Dans une démocratie représentative, il est souvent obligatoire de devoir faire des alliances à moins d’être un parti vraiment dominant ou à vivre dans un vrai bipartisme de fait comme aux Etats-Unis. En France, nous ne sommes pas encore dans cette dernière situation et les alliances ont représenté le plus souvent une nécessité (même si, parfois, un parti majoritaire n’aurait pas eu besoin d’une telle alliance).

Cette question des alliances est d’autant plus importante dans le cas du Centre que celui-ci, minoritaire dans notre pays sauf exception, pourrait, semble-t-il, avec la même pertinence, les chercher à sa droite et à sa gauche. Encore faut-il que ces alliances reflètent réellement la philosophie du Centrisme. Car, comme nous le rappelons sans cesse sur ce site et au Crec, le Centrisme n’est surtout pas un mélange d’idées de Droite et de Gauche, c’est un véritable courant de pensée. 
Dès lors, dans la recherche des alliances, au-delà d’un simple opportunisme qui touche souvent le Centre (mais aussi les autres courants de pensée politiques), les centristes doivent se rapprocher avant tout de ceux qui partagent les mêmes valeurs et les mêmes priorités.
Quelles sont-elles ?
Le Centrisme étant un libéralisme social, c’est dans la succession de ces deux termes que doit s’effectuer les rapprochements et alliances. Libéralisme social car le Centrisme qui se veut pragmatique sait, pour faire un raccourci rapide, que c’est la liberté qui est le moteur de la société, philosophiquement parlant et politiquement parlant, et qu’en matière économique, la liberté d’entreprendre est la condition sine qua non de la création de richesses suffisantes pour pouvoir les redistribuer. On ne peut redistribuer que les richesses qui existent. 
Donc libéral par nécessité et conviction, le Centrisme est social par devoir et responsabilité. C’est tout ce qui le sépare d’un social-libéralisme qui veut souvent mettre la charrue avant les bœufs. L’alliance avec la Gauche est donc souvent problématique de ce point de vue sauf si avec un social-libéralisme moderne qui a tiré les leçons de l’histoire comme en Grande Bretagne, par exemple.
Pour autant, le Centre n’est pas un centre-droit. Il est Centre tout court. Son alliance avec la Droite qui a été, le plus souvent, la formule retenue, se base sur la volonté de promouvoir l’individu et sa responsabilité. Sa liaison avec la Droite doit se comprendre avant tout comme une vision partagée de certaines valeurs fondamentales mais pas forcément d’une application politique identique.
Pour autant, le Centre a vocation à être dominant sur la scène politique française. Lorsqu’il y sera parvenu, le problème de devoir rechercher lui-même ses alliances à droite ou à gauche n’existera plus puisque ce sont les partis de Droite et de Gauche qui se positionneront vis-à-vis du parti centriste. Pour l’instant, nous en sommes encore loin...
Aujourd’hui, donc, concrètement, si une alliance doit être nouée, il ne peut l’être qu’avec des partis qui se reconnaissent avant tout libéraux politiquement parlant. Et, concrètement, les seuls partis à se définir comme libéraux philosophiquement, politiquement et économiquement sont à droite. CQFD.

Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Interrogés par l’Agence Reuters, les politologues estiment que François Bayrou doit changer de registre s’il veut progresser

Surprise autoproclamée de la campagne électorale, François Bayrou devra revoir sa partition s'il veut apparaître comme un prétendant sérieux à l'Elysée tout en préservant son indépendance, estiment plusieurs analystes. « Il faut qu'il change de registre lors de sa campagne », dit Stéphane Rozès, directeur d'études de l'institut CSA. « Il faut qu'il passe d'une alternative par défaut à une alternative constructive, de celui qui critique le clivage factice entre la gauche et la droite à celui qui propose une autre façon de gouverner ». 
Même constat de la part de Nicolas Sauger, du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof). « La question c'est : peut-il faire jeu égal avec les deux grands candidats, ce qui n'est pas encore le cas », estime le chercheur. « Il n'a pas du tout la même image d'homme d'Etat, la même stature que Nicolas Sarkozy ou Ségolène Royal, mais tout cela peut changer avec la campagne électorale ». 
A neuf semaines du premier tour, les dernières enquêtes d'opinion accordent au candidat de l'UDF entre 13% et 14% d'intentions de vote, soit le double de son score de 2002, où il avait frôlé les 7%. 
Un schéma qui rappelle celui d'il y a cinq ans, quand le candidat du Mouvement des citoyens Jean-Pierre Chevènement avait lui aussi pris le titre de troisième homme dans les sondages avant de s'effondrer à quelques semaines du premier tour. 
Pour Nicolas Sauger, le cas de François Bayrou est différent dans la mesure où le président de l'UDF « est doté d'un électorat traditionnel ». « Si on le compare avec Chevènement, il part d'un niveau beaucoup plus haut », estime-t-il. 
Stéphane Rozès rappelle quant à lui qu'il faudra compter avec le président du Front nationalJean-Marie Le Pen, qui fait passer à ses yeux François Bayrou au rang de quatrième homme, « ... mais ce n'est pas une course de petits chevaux », dit-il. 
Passer de la critique à un discours constructif 
Partisan d'une VIe République et d'un gouvernement d'union nationale, François Bayrou semble séduire par ses critiques du clivage droite-gauche et de l'élite politico-médiatique. 
Mais aux yeux des politologues, le député béarnais pourrait perdre une partie de son aura quand il aura échangé son costume de trublion contre celui de candidat à part entière, doté d'un programme en bonne et due forme. 
« Aujourd'hui sa progression prospère sur un discours critique. La difficulté, c'est de passer à un discours de propositions, constructif. Il est plus facile de fédérer quand on est critique que quand on se base sur un programme », analyse François Miquet-Marty, directeur des études politiques de l'institut de sondages LH2. 
Autre danger pour Bayrou : que l'intérêt croissant des médias à son égard ne le transforme en candidat « classique ». 
« Il est dans une situation difficile pour progresser encore car il est lui-même surmédiatisé, donc cette critique-là est moins forte », juge François Miquet-Marty, 
Pour Stéphane Rozès, François Bayrou doit montrer « qu'il n'est pas seulement un résistant », mais dire « en quoi lui, avec d'autres (...) peut, demain, gouverner ». 
Selon les instituts de sondages, le candidat centriste puiserait pour un tiers dans l'électorat de droite et pour le reste, dans celui de la gauche. Mais au moment de déposer leur bulletin dans l'urne, une grande partie des indécis aujourd'hui tentés pourraient revenir au bercail. 
« Le risque, c'est qu'au dernier moment les Français de centre-droit et de centre-gauche retournent vers les leaders de la droite ou de la gauche », estime Stéphane Rozès. 
Un danger confirmé par François Miquet-Marty. « François Bayrou est le candidat le plus friable, qui a la proportion d'électeurs pouvant changer d'avis le plus important. Du coup, ses scores actuels sont réversibles ». 
Une incertitude qui a conduit certains députés UDF comme Christian Blanc et André Santini à se rapprocher du candidat de l'UMP Nicolas Sarkozy, dont les chances d'entrer à l'Elysée semblent, pour l'heure, bien supérieures.

Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - 17 % des Français estiment que François Bayrou a « le meilleur programme économique et social »

Les mesures proposées dimanche à Villepinte par Ségolène Royal sont jugées positives pour l'économie française, mais c'est le programme économique et social de Nicolas Sarkozy qui est jugé le meilleur, selon un sondage BVA pour BFM et Les Echos. 36% des personnes interrogées estiment que le ministre de l'Intérieur propose « le meilleur programme économique et social », 33% jugeant que c'est Mme Royal et 17% François Bayrou. 
Gaël Sliman, directeur adjoint de BVA Opinion, souligne à propos du jugement comparé sur les programmes économiques que « l'avantage du candidat de l'UMP est certes mince mais est problématique, s'agissant d'un domaine où un candidat de gauche bénéficie habituellement dans l'opinion d'un crédit supérieur à son adversaire de droite ». Il suggère à la candidate PS de « poursuivre sa démarche de (re)conquête de son électorat », un quart des sympathisants de gauche jugeant actuellement que les politiques économique et sociale proposées par Nicolas Sarkozy (11%) ou François Bayrou (14%) seraient meilleures que la sienne. 
(Sondage réalisé le 12 février par téléphone auprès d'un échantillon de 959 personnes représentatif de la population de plus de 18 ans / méthode des quotas / marge d’erreur ± 3 %)

Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Sondage Ipsos : Bayrou à 14 %

Ségolène Royal progresse légèrement dans les intentions de vote après son discours de dimanche à Villepinte mais reste largement devancée par Nicolas Sarkozy, selon un sondage Ipsos pour Le Point. Selon cette étude, effectuée lundi 12 février, la candidate socialiste progresse de deux points (27% contre 25%) dans les intentions de vote au premier tour, par rapport à une étude similaire effectuée par l'institut les 9 et 10 février. 
Son rival de l'UMP Nicolas Sarkozy perd parallèlement deux points (34% contre 36%) tout en restant largement en tête. François Bayrou gagne un point à 14%, devançant Jean-Marie Le Pen, en hausse de deux points à 13%. 
Au second tour, Nicolas Sarkozy battrait largement Ségolène Royal (53% contre 47%) selon les personnes interrogées lundi, le candidat de l'UMP perdant un point par rapport à l'étude de vendredi et samedi derniers, et sa rivale socialiste en gagnant un.
(Sondage réalisé par téléphone auprès d'un échantillon de 807 personnes représentatif de la population âgée de 18 ans et plus inscrites sur les listes électorales / marge d’erreur ± 3 %

mardi 13 février 2007

Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Une majorité de Français pensent que François Bayrou a la place qu’il mérite dans les médias

Selon le baromètre TNS-Sofres sur la confiance des Français dans les médias du quotidien La Croix, 51 % des Français trouvent que les médias accordent la place qu’il mérite à François Bayrou contre 35 % qui estiment qu’il est sous-représenté et 8 % qu’il occupe une place trop importante.
Par ailleurs, une majorité de Français estime que les médias accordent une place trop importante aux candidats Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal.
Parmi les candidats à la présidentielle, c'est Nicolas Sarkozy qui est jugé le plus surmédiatisé aux yeux des sondés: 58% jugent que les médias lui accordent une place trop importante, contre 35% qui la trouvent conforme à ce qu'il représente dans la société française, et seulement 5% qui la considèrent pas assez importante. La marge d'erreur est de plus ou moins trois points de pourcentage.
Le candidat UMP est suivi par la candidate PS Ségolène Royal (50% trop importante, 40% conforme et 8% pas assez importante), José Bové (30% trop importante, 43% conforme, 21% pas assez importante) et Jean-Marie Le Pen (28% trop importante, 49% conforme, 20% pas assez importante).
En outre, en cette période de campagne électorale, 63% des sondés (contre 30%) pensent par ailleurs que les journalistes ne sont pas indépendants face aux pressions des partis politiques et du pouvoir et 60% (contre 29%) qu'ils ne résistent pas aux pressions de l'argent.
(Sondage réalisé en face à face au domicile les 7 et 8 février auprès d'un échantillon national de 1.000 personnes représentatif de la population âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas / marge d’erreur ± 3 %).

Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Sondage Ipsos : Bayrou à 14 % / Sondage LH2 : Bayrou à 13 %

Selon un sondage Ispos, au premier tour, Nicolas Sarkozy est crédité de 33,5% d'intentions de vote (+ 2,5 points par rapport au 25-26 janvier), contre 26% à Ségolène Royal (- 1,5 point). Le candidat de l'UDF François Bayrou arrive en troisième position (14%, + 3 points), devançant celui du Front National Jean-Marie le Pen (10%, - 3 points).
Viennent ensuite Olivier Besancenot (LCR) et José Bové (3%), Arlette Laguiller (Lutte ouvrière, 2,5%), Marie-George Buffet (PCF, 2%) et Dominique Voynet (Verts, 2%), Philippe de Villiers (MPF, 1,5%), Corinne Lepage (Cap 21, 1%) et Nicolas Dupnt-Aignant (Debout la République 1%), et enfin Gérard Schivardi (0,5%).Au second tour de l'élection présidentielle, le candidat de l'UMP Nicolas Sarkozy l'emporterait sur Ségolène Royal avec 54% des voix contre 46% pour sa rivale socialiste, selon un sondage Ifop pour "Paris-Match" rendu public lundi. Le président de l'UMP gagne deux points par rapport à l'enquête précédente (25-26 janvier) alors que la candidate du PS en perd autant.
(Sondage réalisé par téléphone et au domicile des sondés le 12 février auprès d'un échantillon de 879 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus et inscrite sur les listes électorales / La marge d'erreur est d'environ plus ou moins trois points de pourcentage.)
Selon un sondage LH2, Nicolas Sarkozy est crédité de 31% d'intentions de vote au premier tour (- 2 points par rapport au 2-3 février) et Ségolène Royal de 27% (stable). Le candidat UDF François Bayrou est stable, à 13% d'intentions de vote. Il est talonné par le président du Front national Jean-Marie Le Pen (12%, +3 points). Olivier Besancenot (LCR), Arlette Laguiller (LO) et Marie-George Buffet (PCF) sont crédités de 3% d'intentions de vote, Philippe de Villiers (MPF) de 2,5%, José Bové et Dominique Voynet (Verts) de 2%, Corinne Lepage (Cap 21) de 1%.
Au second tour de la présidentielle, Nicolas Sarkozy l'emporterait avec 53% des voix contre 47% pour Ségolène Royal, selon un sondage pour RMC, BFM-TV et "20 minutes" réalisé par LH2 rendu public lundi.Pour autant, 58% des personnes interrogées disent pouvoir encore changer d'avis.
(Sondage réalisé par téléphone les 9 et 10 février auprès d'un échantillon de 1.007 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas / marge d’erreur ± 3 %.)