mercredi 5 janvier 2022

Présidentielle 2022. Sondage Ifop – Macron en hausse aux deux tours, Le Pen et Pécresse en baisse et à égalité

Selon la nouvelle vague du sondage présidentiel de l’Institut Ifop pour LCI et TF1, Emmanuel Macron obtiendrait au premier tour 27% des intentions de vote, soit une hausse de deux points par rapport à la précédente vague.

Marine Le Pen serait en recul d’un point à 16% tout comme Valérie Pécresse qui serait toujoursà égalité avec la candidate du RN.

Eric Zemmour a stoppé sa baisse et gagne un demi-point à 13,5%.

Au second tour, Emmanuel Macron remporterait les duels qui ont été testés face à Marine Le Pen (59% contre 41%, +3), à Valérie Pécresse (55% contre 45%, +3) et à Eric Zemmour (63%-37%, nouveau).

Scores des personnalités testées:
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 1% (+0,5)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 2,5%:
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 8,5%
- Arnaud Montebourg (gauche nationaliste): 1% (-0,5)
:- Anne Hidalgo (PS, gauche): 3,5% (-1,5)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologiste): 7% (+1)
- Emmanuel Macron (LaREM, central et centre): 27% (+2)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 16% (-1)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 2,5%
- Jean-Lassalle (Résiste, droite populiste et démagogue): 1% (+0,5)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 16 (-1)%
- Eric Zemmour (extrême-droite): 13,5% (+0,5)

(Sondage réalisé par internet entre le 3 et 5 janvier 2022 auprès d’un échantillon de 1332 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge d’erreur non-spécifiée)

 

 

Présidentielle 2022. Sondage Harris – Macron en tête loin devant le trio Pécresse-Le Pen-Zemmour à égalité

Selon la 27e vague du sondage présidentiel de l’Institut Harris-Interactive pour Challenges, les intentions de vote en faveur d’Emmanuel Macron sont à 24% soit le même score que lors de la vague précédente.

En revanche, la progression de Valérie Pécresse marque le pas et la candidate LR recul d’un point à 16% se retrouvant désormais à égalité avec le duo d’extrême-droite Marine Le Pen (=) et Eric Zemmour (+1)

A gauche, le candidat le mieux placé demeure le populiste radical Jean-Luc Mélenchon qui recule à10% (-1).

A noter que le sondage a testé une candidature commune à gauche.

Si tel était le cas, le mieux placé serait Yannick Jadot (9%) devant Christine Taubira (8%) et Anne Hidalgo (7%), des scores qui les mettent très loin d’un possible deuxième tour.

Au second tour, Emmanuel Macron devance Valérie Pécresse  avec 51% contre 49%, soit le même résultat que la précédente vague.

Le président sortant l’emporterait dans les deux autres cas de figures testés par l’institut avec 55% (-1)-45% (Le Pen) et  61%(-1)-39% (Zemmour).

Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche):score non-significatif (=)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 1% (=)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 3% (+1):
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 10% (-1)
- Arnaud Montebourg (gauche nationaliste): 1% (=)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 4% (=)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologique): 7% (=)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central): 24% (=)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 16% (-1)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 2% (=)
- François Asselineau (UPR, droite radicale): score non significatif
- Jean-Lassalle (Résiste, droite populiste démagogue): score non significatif
 - Florian Philippot (Les patriotes, extrême-droite): score non-significatif (-1)
- Eric Zemmour (extrême-droite): 16% (+1)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 16% (=)

 

(Sondage réalisé par internet entre les 28 et 21 décembre 2022 auprès d’un échantillon de 2550 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,4 et 3,1 points selon l’institut)

 

 

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Opinionway – Stabilité avec Macron gagnant au premier et second tour / Pécresse devant Le Pen, Zemmour et Mélenchon

Selon la 3e vague du «baromètre» présidentiel quotidien (qui succède au sondage Présitrack) de l’Institut Opinionway pour Les Echos et Radio classique, Emmanuel Macron obtient au premier tour 25% (=) des intentions de vote et devance Valérie Pécresse (17% / =) puis Marine Le Pen (16% / =).

Eric Zemmour est à 13% (=), Jean-Luc Mélenchon à 9% (=).

Au second tour, le président centriste l’emporte face à la candidate de LR avec 53% contre 47% (=) et face à la candidate du RN 57%-43% (=).

Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 1% (=)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 1% (=)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 3%:(=)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 9% (=)
- Arnaud Montebourg (gauche nationaliste): 1% (=)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 4% (=)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologiste): 7% (=)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central):26% (=)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 16% (=)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 2% (=)
- Jean Lassalle (Résiste, populiste nationaliste):1% (=)
- Eric Zemmour (extrême-droite): 13% (=)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 16% (=)

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus dont 500 d’entre eux sont interrogés quotidiennement / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,3 et 2,6 points selon l’institut)

 

 

Propos centristes. France – Covid19: pass vaccinal et obstruction de l’opposition, emmerder les anti-vaccins, protocole sanitaire à l’école, télétravail, aide aux entreprises / Croissance de 4% en 2022 / Lutte contre Violences conjugales / Présidence française de l’UE…

Voici une sélection, ce 5 janvier 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> [Covid19] Moi, je ne suis pas pour emmerder les Français. Je peste toute la journée contre l’administration quand elle les bloque. Eh bien là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie. Nous mettons une pression sur les non-vaccinés en limitant pour eux, autant que possible, l’accès aux activités de la vie sociale. Je ne vais pas les mettre en prison, je ne vais pas les vacciner de force. Et donc, il faut leur dire: à partir du 15 janvier, vous ne pourrez plus aller au restau, vous ne pourrez plus prendre un canon, vous ne pourrez plus aller boire un café, vous ne pourrez plus aller au théâtre, vous ne pourrez plus aller au ciné…

> Tant que je serai dans mes fonctions, il n’y aura pas d’augmentation d’impôts.

> La Birmanie célèbre ce 4 janvier, le 74e anniversaire de son indépendance. À son peuple meurtri par un coup d'État, la France dit sa solidarité. Nous appelons à la libération de tous les prisonniers politiques, à la fin de la répression et au respect des aspirations démocratiques.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)
> [Covid19] Le taux d'incidence dépasse 1800. 20 000 Français atteints par la COVID-19 sont actuellement hospitalisés. 272 de nos compatriotes en sont décédés hier. Et pendant ce temps, certains s'évertuent à faire des coups politiques. C'est purement irresponsable.
Je salue les groupes qui vont permettre de reprendre sans délai l'examen de ce texte majeur. Je regrette que «Les républicains» n'aient pas eu le même sens des responsabilités et je ne comprends pas davantage que 32 d'entre eux se soient opposés hier au pass vaccinal.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)
> À partir du 4 janvier, 7 collectivités testeront des radars sonores. Une première étape pour lutter efficacement contre la présence excessive du bruit dans nos vies !

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
> [Covid19 et impact sur la croissance des nouvelles mesures de protection] Un impact faible. Omicron perturbera évidemment notre vie sociale au mois de janvier, mais nous avons pris les mesures nécessaires pour éviter la désorganisation de notre économie. Je reste très confiant pour la croissance française: nous démarrons l’année avec un solide acquis de 2,2 % et notre économie bénéficie à plein des réformes de fond engagées depuis 2017. Je maintiens donc notre prévision de croissance pour 2022 à 4 %. Nous apportons une aide ciblée et rapide aux secteurs concernés par les restrictions. Je reste ouvert à tout dispositif supplémentaire qu’ils pourraient me proposer, notamment sur les exonérations de charges sociales.
Ces mesures ciblées devraient coûter une centaine de millions d’euros. Nous avons été prévoyants: il nous reste des crédits budgétaires de 2021 sur la mission urgence pour les financer. Par ailleurs, en 2021, la croissance sera supérieure aux 6,25 % annoncés et nous donnera de meilleures recettes fiscales: comme promis, l’intégralité de ces recettes sera affectée à la réduction du déficit, qui sera significativement inférieur à 8 %, contre 8,2 % anticipé. Preuve que nous pouvons conjuguer soutien aux entreprises et saine gestion des finances publiques.

> Prenons la mesure du défi: en quelques mois, le coût de l’électricité a été multiplié par cinq. Et pourtant, contrairement aux autres peuples européens, les Français n’ont pas vu leur facture d’électricité augmenter en 2021. En 2022, nous continuerons à protéger les ménages comme les PME notamment industrielles contre cette explosion des prix de l’énergie, qui explique plus de la moitié de l’inflation en Europe. La baisse de la fiscalité sur la consommation d’électricité garantira en 2022 cette protection, pour un coût total pouvant aller jusqu’à 8 milliards d’euros. Mais elle ne sera probablement pas suffisante pour absorber les 35 à 40 % de hausse des factures que nous anticipons. Nous travaillons donc avec EDF à une solution complémentaire. Nous présenterons cette solution dans les prochains jours. La promesse du premier ministre de plafonner la hausse des tarifs de l’électricité des particuliers à 4 % en 2022 sera tenue.

> [Pouvoir d’achat] Le gouvernement a déjà beaucoup fait. L’indemnité inflation, le chèque énergie, le gel des tarifs du gaz et le bouclier tarifaire sur l’électricité sont des réponses fortes et immédiates. Sans parler de notre ligne de force: le travail et la valorisation du travail. Cent euros de plus pour la prime d’activité, une baisse de 5 milliards des premières tranches de l’impôt sur le revenu, la suppression de la taxe d’habitation, la suppression des charges sur les heures supplémentaires, le développement de l’intéressement et de la participation, autant de mesures efficaces pour doper le pouvoir d’achat des Français.

> Qui a remis de l’ordre dans les comptes publics et sorti la France de la procédure pour déficits publics excessifs en 2018? Notre majorité, que dirigeait Édouard Philippe à l’époque. Qui a refusé la solution de facilité de la hausse des impôts et baissé au contraire la pression fiscale de 50 milliards d’euros en cinq ans? Notre majorité. Qui a évité un tsunami de faillites et une explosion du chômage pendant la crise, qui auraient entraîné un naufrage de nos finances publiques? Notre majorité encore. Certains candidats à la présidentielle ont la mémoire courte sur leur propre bilan, je le tiens à leur disposition.

> Sur tous les sujets régaliens, nous avons fait preuve de fermeté. Contrairement aux majorités précédentes par exemple, qui avaient supprimé la double peine pour les étrangers en situation irrégulière, le président de la République et Gérald Darmanin ont prévu qu’un étranger condamné pour certains délits exécuterait sa peine en France puis serait expulsé. Nous avons doublé le nombre de policiers aux frontières, augmenté de 1,7 milliard par an le budget des armées, accéléré la procédure de traitement des demandes d’asile, refusé les visas au Maroc, à la Tunisie et à l’Algérie quand ils ne délivrent pas les laissez-passer consulaires nécessaires au retour de leurs ressortissants. Le régalien est un point fort du bilan du président de la République.

> Nous proposons un projet d’intérêt général, nous ne donnons pas de gages à des électorats. La logique de dépassement doit prévaloir sur la logique des clans. Tout simplement parce que le dépassement est une méthode qui évite la polarisation excessive de la société et qui donne des résultats. Regardez ce que nous avons réussi à faire en matière fiscale par exemple, avec la suppression de l’ISF, la baisse des impôts de production ou la taxation des géants du numérique. Certains en ont rêvé, nous l’avons fait.

> Tout politique doit muer pour perdurer.

> Diminuer le nombre de fonctionnaires ne fait pas un projet en soi. Sous mon autorité, le ministère des Finances a réduit de 11.000 le nombre de ses agents, parce que cela pouvait se faire tout en améliorant la qualité de service avec la numérisation des outils. Valérie Pécresse refuse de dire où et comment elle supprimerait des fonctionnaires. Dans la police? La gendarmerie? Les tribunaux? Les hôpitaux?

> L’éducation et la culture sont les sujets centraux des dix prochaines années. Pourquoi? Parce que l’éducation et la culture sont les conditions de l’unité de la nation. C’est le moyen le plus efficace et le plus juste pour lutter contre les inégalités sociales à la racine. Jean-Michel Blanquer a apporté des réponses fortes à ce défi en restaurant l’apprentissage des savoirs fondamentaux et en dédoublant les classes de primaire dans les quartiers prioritaires. Nous devons poursuivre l’effort au collège, à l’université et tout au long de la vie avec la formation continue. La revalorisation de la formation et de la carrière des enseignants qui est engagée est aussi une priorité. Enfin, le président de la République a eu raison de soulever à Marseille la question de l’autonomie des établissements scolaires et des expérimentations locales.

> [Drapeau européen sous l’Arc de triomphe] Triste polémique, petite polémique portée par des responsables politiques qui rétrécissent la France. La nation française n’est-elle pas suffisamment puissante, sûre de sa culture, consciente de son génie national pour accepter de pavoiser son Arc de triomphe pendant deux jours avec le drapeau européen sans que cela ne suscite ni peur, ni inquiétude?

> Je ne suis pas un homme de parti. Ma responsabilité première est d’obtenir des bons résultats sur le front de la croissance et de l’emploi, tout en préparant la France aux grands défis économiques à venir. La tâche est d’autant plus exigeante que nous faisons face à des bouleversements majeurs: les tensions géopolitiques grandissent entre la Chine et les États-Unis, les chaînes de valeur se réorganisent, la course aux technologies de pointe est engagée, le réchauffement climatique reste une réalité à combattre. La campagne présidentielle en France ne doit pas escamoter ces questions, qui inquiètent nos compatriotes. Le choix de cette présidentielle, c’est agir ou subir. Tous ceux qui ressassent le refrain du déclin matin, midi et soir en sont les premiers promoteurs. Avec le président, nous préférons agir. Nous refusons de subir notre destin, nous voulons le construire, pour affirmer la place de la France au 21e siècle.

> Le PGE [Prêt garanti par l'État] a été une protection efficace contre les faillites. Les TPE ayant contracté un PGE et qui se trouveraient aujourd’hui en grande difficulté pourront bénéficier d'un étalement du remboursement jusqu'à 10 ans et d'un report du début du remboursement à fin 2022.
> Il y a eu très exactement 697.000 prêts garantis par l'État, des contrats souscrits par les entreprises. Donc, ça a été massif. Et c'est ce qui a assuré la protection la plus efficace contre les faillites des entreprises. Il y a aujourd'hui quelques milliers d'entreprises, de très petites entreprises, commerçants, artisans, hôteliers, restaurateurs, personnes qui travaillent dans le bâtiment, dans les travaux publics... C'est pour nous, 25.000 à 30.000 entreprises qui voient arriver l'échéance du printemps prochain en se disant «Je ne vais pas arriver à rembourser». Nous allons les aider et nous allons leur apporter une solution.
Si elles sont en difficulté, il faut que, très concrètement, elles s'adressent à la Médiation du crédit et qu'elles demandent l'une des deux solutions que nous leur proposons : soit un étalement de leurs prêts garantis par l'État. Normalement, on ne peut pas aller au-delà de six ans. Là, nous avons prévu que l'étalement pour ces entreprises-là pourrait aller jusqu'à dix ans. Et la deuxième possibilité qui leur sera offerte, c'est de commencer à rembourser non pas au printemps prochain, mais six mois plus tard, à la fin de l'année 2022. (...) Je précise que tout ça a été validé par la Commission européenne, par le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, et par la Fédération bancaire française avec laquelle je signerai un accord en début de semaine.

 

Florence Parly (ministre des Armées)
> Lancement de la nouvelle plateforme nationale de calcul quantique avec dans le cadre de la stratégie quantique de la France lancée par en janvier 2021. La nouvelle plateforme sera mise à disposition d’experts, de chercheurs, de startups et d’industriels. Elle sera un espace de test, de synergie et de découverte pour exploiter tout le potentiel de cette technologie. L’objectif est simple : construire une filière quantique souveraine. Pour gagner aujourd’hui les combats de demain.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
> Le bilan est là : lorsque Valérie Pécresse était en responsabilité, il y a eu 12500 postes de policiers et gendarmes en moins. Grâce à l’action d’Emmanuel Macron, il y aura 10000 policiers et gendarmes supplémentaires par rapport à 2017 d'ici la fin du quinquennat.

> Nous condamnons et nous poursuivons les utilisateurs et les trafiquants de faux pass sanitaires. 435 enquêtes judiciaires ont été ouvertes. J’ai demandé aux services de cybersécurité de la police nationale et de la gendarmerie d’être particulièrement vigilants.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
> [Covid19] Face à la covid19 j’ai demandé aux services de santé au travail de faciliter la vaccination des salariés. Le projet de loi prévoira ainsi de décaler les visites médicales obligatoires pour permettre aux médecins du travail de se consacrer à la vaccination.

> [Covid19] Je suis consternée par l’alliance des LR avec le RN et LFI pour faire obstruction à l’adoption d’un texte qui propose des mesures pour faire face à la flambée de l’épidémie et protéger les Français. Ça masque sans doute l’absence de ligne chez les LR.

> [Covid19] L’ensemble des opérateurs qui ont un rôle essentiel pour notre pays ont mis en place des plans de continuité d’activité afin d’assurer la continuité de notre vie économique et sociale. C’est le cas du service public de l’emploi.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)
> [Covid19] L’objectif du pass vaccinal est de sauver des vies et de protéger nos hôpitaux. C’est une mesure de sang-froid, de responsabilité, digne d’un pays qui n’a jamais baissé les bras. Nous devons faire bloc face à nos ennemis, les variants Delta & Omicron, en protégeant les français.

> [Covid19] Il n’est jamais contradictoire de protéger la santé de notre société et la santé des Français. L’un ne va pas sans l’autre. Les règles d’isolement qui entrent en vigueur respectent cet équilibre.

> [Covid19] Delta menace nos réanimations par ses formes graves. Omicron menace nos lits de médecine par ses formes symptomatiques nombreuses. Dans les deux cas, le vaccin avec rappel protège. Le télétravail, la limitation des grands rassemblements et le pass vaccinal freinent.

> Il y a ce soir 64 enfants hospitalisés en réanimation pédiatrique pour un covid grave, c'est deux fois plus que le maximum enregistré en novembre ou décembre avec 30 enfants un jour donné. (…) Les risques pour un enfant de présenter une forme grave sont très faibles, mais il y en a. (…) Les études disponibles montrent qu'un enfant vacciné a beaucoup moins de risques de développer une forme grave.

 

Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
> Créer de nouveaux médicaments, accélérer la transition écologique, résoudre des équations jusque-là insolvables. Voilà, entre autres, ce que pourrait permettre l'ordinateur quantique. Un an après le lancement de la stratégie quantique par Emmanuel Macron, le travail s'intensifie.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
> La présidence française du Conseil de l’Union européenne est un moment essentiel pour faire avancer notre agriculture : en limitant les distorsions de concurrence, en allant plus loin dans la réciprocité des normes, avec la nouvelle PAC.

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)
> [Covid19] Depuis 18 mois, notre cap est clair : malgré l'épidémie, maintenir l'accès des Français à tous les services publics. Nous ne revivrons plus jamais les fermetures du premier confinement. Nous tiendrons cet engagement.

> [Covid19] 30 députés LR ont voté pour la suppression du pass vaccinal, dont le porte-parole de Valérie Pécresse. (…) Madame Pécresse, elle est candidate à la présidentielle. Avec un certain nombre de ses amis, elle fait le tour des plateaux télés ces derniers jours pour dire qu'elle est évidemment responsable, pour le pass vaccinal. Du coup se pose une question: soit elle n'est pas capable de tenir ses troupes (...), soit, et là c'est encore plus dangereux ça veut dire que ça s'appelle la duplicité: dire une chose aux médias, faire voter le contraire. Dans les deux cas, c'est irresponsable.

> [Covid19] Quel contraste navrant entre ces députés satisfaits de leur pièce de théâtre, partis se coucher tôt, et les infirmières lassées d'avoir soigné toute la nuit des patients non vaccinés à l'hôpital. Le triste spectacle d'une opposition qui s'affaiblit elle-même.

> Les fake news, la désinformation, les rumeurs, ça abîme la démocratie.

> [Télétravail] Les entreprises publiques qui ne joueront pas le jeu seront sanctionnées.

 

Marc Fesneau (ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne)
> [Covid19] Notre responsabilité est là. Pas seulement pour le gouvernement et sa majorité mais pour tous ceux qui prétendent à des responsabilités : éviter des drames, penser aux malades présents ou potentiel, lutter contre la pandémie et non pas manœuvrer et jouer l’obstruction.

> [Covid19] Chaque heure compte pour mettre en oeuvre ces mesures sanitaires. Les Français nous regardent.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)
> Le gouvernement soutient résolument le 3919, plateforme d'écoute essentielle pour recueillir la parole des victimes de violences et les orienter, désormais ouverte 24h/7j. Merci aux répondantes pour leur engagement.

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
> [Covid19] Quand Valérie Pécresse n’arrive même pas à tenir ses troupes sur le pass vaccinal, on assiste à une belle prestation d’incohérence, d’irresponsabilité et de politique politicienne. Les malades et nos soignants apprécieront.

 

Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)
> Concept novateur : le féminisme qui exclut totalement les femmes. Valérie Pécresse appelle ça le féminisme «pas contre les hommes» et ça donne 12 conseillers exclusivement masculins dans son organigramme de campagne.

 

Olivier Dussopt (ministre chargé des Comptes publics)
> «Tant que je serai dans mes fonctions, il n’y aura pas d’augmentation d’impôts» (Emmanuel Macron). Et cela après 5 ans de baisse continue, 52Mds€, tant pour les Français que pour nos entreprises.

> Malgré la crise l’année 2022 démarre aussi avec des bonnes nouvelles. Le déficit public que nous pensions à 8,2% en 2021 sera inférieur à 8%. Nous maintenons notre prévision de croissance à 4% en 2022 tout comme notre prévision de déficit à 5%.

> L’avance immédiate pour le crédit d’impôt services à la personne est une belle reforme. C’est un gain de trésorerie pour les particuliers employeurs et c’est une manière de lutter contre le travail illégal. Nous aidons tout le secteur à se développer.

> En réponse à l’extrême-droite et ses affabulations. Bilan contre (absence de) bilan! (…) Vous avez essayé de tracer un bilan, mais la réalité, c'est que vous ne connaissez pas ce pays. Votre bilan à vous, c'est le silence et la protestation. Votre programme, c'est le néant ! Votre horizon, c'est rien!

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
> [Covid19] Une chose est sûre : si tous les Français étaient vaccinés, nous aurions beaucoup moins de contraintes pour tous. Emmanuel Macron tient des propos de vérité et prend des décisions courageuses pour protéger nos concitoyens, quand bien même elles ne plaisent pas à tout le monde.

> [Covid19] Depuis janvier 2020, les capacités de production française de masques sanitaires chirurgicaux et FFP2 ont été multipliées par trente, passant de 3,5M de masques par semaine à plus de 100M. Et la France a également relocalisé la matière première.

> [Coûts de l'électricité] Le premier bouclier c'est le nucléaire. C'est ce qui permet aujourd'hui aux industriels français sur près de la moitié de leurs factures de payer leur électricité à 42 euros du MWh.

> Le secteur automobile traverse une transformation fondamentale (...) et nous devons accompagner les sous-traitants de la filière. 400 entreprises ont vu leur projet de transformation accélérer grâce au plan de relance.

> L' industrie a été dès le 19e siècle un moteur des avancées sociales et du droit du travail. Elle a bouleversé la condition des femmes devenues salariées, acquérant ainsi considération et indépendance économique.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)
> [Covid19] Nous sommes un pays dans lequel les gens se sont fait massivement vaccinés [...] Mais s'il y a moins de vaccinations, il y a plus de fermetures, c'est mécanique.

> Chaque année, policiers et gendarmes interviennent à 400000 reprises pour sauver femmes et enfants face aux violences intra familiales, parfois au péril de leur vie.

> Le rôle des intervenants sociaux en commissariats et brigades de gendarmerie est primordial pour protéger les victimes de violences conjugales. 404 sont désormais à l'œuvre sur le territoire. Chaque département sera doté d'intervenants sociaux.

> Le mot féminicide montre à quel point il y a eu une prise de conscience vis-à-vis de la réalité de ce que vivent les femmes.

> Héberger pour mieux protéger les victimes de violences conjugales ! 4000 places en plus d'hébergement depuis 2017. Plus de 20 000 logements sociaux attribués aux femmes victimes de violences depuis le Grenelle des violences conjugales.

> L’arme à feu est le premier mode opératoire de féminicides. Depuis le Grenelle des violences conjugales, police et gendarmerie peuvent saisir les armes des conjoints violents dès la plainte. Nous avons rendu cette saisie automatique.

> D’un côté Valérie Pécresse clame qu’elle est pro-pass vaccinal et de l’autre côté son porte-parole vote contre à l’Assemblée nationale. D’un côté elle défend la laïcité et de l’autre côté elle finance Gims. Il y a un problème de cohérence.

> Notre ambition: Attirer d'avantage d'étrangers très qualifiés & mieux les accueillir. ✓ L'acquisition d'un «passeport talent» concerne également les salariés qualifiés d'entreprises innovantes, chercheurs, créateurs d'entreprise, artistes...

> C'est l'honneur de la France d'être une terre d'asile & de garantir une protection à celles et ceux qui en ont besoin. Pour améliorer l’accueil et l’intégration à la République des demandeurs d’asile, le gouvernement agit : 4700 places d'hébergement en plus en 2021.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
> [Covid19] Le pass vaccinal est un outil qui va nous permettre de vivre avec le virus dans une période difficile, comme dans d’autres pays européens.

> [Covid19] C’est un coup politique d’un cynisme absolu [de la part de l’opposition], il y avait des députés cachés derrière les rideaux, juste venus pour faire reporter l’examen du pass vaccinal [à l’Assemblée]. Ce n’est pas à la hauteur de la situation.

> Nous devrions être fiers de porter les idées françaises en Europe ! Nous continuerons, n’en déplaise à ceux qui confondent l’élan patriotique avec le petit commerce électoral.

> Le débat est très sain. Ce qui est lamentable, ce sont les contre-vérités et le grand écart idéologique : le 9 décembre Valérie Pécresse copiait-collait les propositions européennes du Président de la République, le 31 elle copiait le message de M. Le Pen.

 

Nathalie Elimas (secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)
- [Covid19] Les oppositions disent qu’il y a à nouveau un procès contre la démocratie, qu’il n’y a pas de démocratie dans ce pays depuis la crise sanitaire. C’est la douzième fois, le douzième texte depuis le début de la pandémie. Première chose. Deuxièmement, les députés sont libres, ils font ce qu’ils veulent. La preuve, ils ont décidé de suspendre et de reporter. Eh bien, écoutez, libre à eux. Et puis de toute façon, on va avancer dans le texte. Ils n’ont pas voulu siéger cette nuit, je peux le comprendre. Je pourrais penser qu’ils siègent ce week-end à la place. 

> [Covid19 et écoled] La doctrine a évolué. Cette histoire de tests faits par les familles, c’est déjà en place depuis le début de décembre. Je vous rappelle que précédemment quand il y avait un cas dans la classe, on fermait la classe. Ensuite, on a dit que quand qu’il y avait un cas dans la classe, on faisait tester tous les élèves. Les élèves négatifs reviennent bien évidemment et les élèves positifs restent isolés. Oui, aujourd’hui on évolue. On a fait évoluer les règles. on ne cesse de s’adapter, de s’ajuster et notre objectif, vous l’avez bien compris, est de ne pas fermer les écoles. Donc on teste massivement les élèves pour garder les classes ouvertes. 

> [Covid19 et école] On fait tester tout le monde de manière extrêmement régulière. Et encore une fois, si je regarde un peu en arrière, rappelez-vous il y a quelques mois, que disaient  les oppositions ? «Mais c’est très simple, on n’a qu’à faire tester massivement les élèves». Eh bien voilà, c’est exactement ce que l’on fait aujourd’hui. Alors, je ne vous dis pas que c’est simple pour les élèves, pour les familles et même pour les professeurs, je le reconnais. Vous savez, moi je suis mère de famille et mon fils est positif. Eh bien, je vais lui faire la série de tests comme tout le monde. Pour les professeurs, évidemment c’est compliqué puisqu’une fois qu’on a vérifié le test antigénique ou PCR, il y a deux autotests donc il faut une attestation des familles. Donc oui, c’est compliqué mais au final, qu’est-ce qu’on veut pour nos élèves ? Est-ce qu’on veut les confiner ? Est-ce qu’on veut fermer les écoles ? Ou bien est-ce qu’on joue à ce jeu-là qui est un petit peu difficile mais au final, tout le monde reste en classe ? 

> [Covid19 et école] Il y a des professeurs malades, oui. Il y a même des professeurs qui ne peuvent pas venir parce qu’ils ont un enfant malade donc il faut les remplacer. Donc on va renforcer la présence des personnels remplaçants. Et puis il y a une ultime solution encore qui est de mettre les classes en distanciel. On l’a fait tout au long de la crise. Malheureusement, on a un peu l’expérience donc on va encore faire cela aussi pour permettre cette continuité pédagogique. 

> [Covid19 et école] Le Parlement a voté 20 millions d’euros. Cela c’est clair, c’est la contribution de l’État. Parce qu’en principe, ces capteurs de CO2, c’est d’abord la responsabilité des collectivités. Les mairies pour les écoles, les conseils départementaux pour les collèges et bien sûr, les conseils régionaux pour les lycées. Je rappelle qu’il y a déjà un lycée sur deux équipé de capteurs de CO2. Alors vous savez qu’il y a une candidate LR à l’élection présidentielle qui est aussi présidente de région mais déjà il faut qu’elle commence par les équiper. Ensuite, dans la pratique, il y a une note qui a été passée la semaine dernière hier encore aux préfets, aux recteurs, justement pour le process. C’est très simple, si les collectivités veulent équiper toutes les classes, et encore ce n’est pas toutes les classes qui sont concernées car on peut aérer ces classes et parfois c’est plus compliqué. Si les collectivités disent “là ou là, il faut des capteurs”, il faut s’adresser aux préfets et aux recteurs. Et il y a un financement de l’État à hauteur de 20 millions d’euros qui a été voté. 

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
> [Covid19] Un Président clair et cash : notre objectif est que les Français se fassent tous vacciner parce que la vaccination protège et permet de lutter contre la crise Covid19 pour notre santé et celle de nos proches, pour les soignants.

 

Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
> Les propos de Valérie Pécresse [sur l’Assemblée nationale] révèlent sa méconnaissance du Parlement et son mépris pour l’Assemblée nationale comme pour le travail des députés. Un mélange aigre d’insuffisance et de suffisance.

 

Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
> Covid19] L'objectif reste le même : qu’au 15 janvier la loi puisse être adoptée, promulguée et entre en application.

> [Covid19] Il y a un problème de cohérence quand le matin sur les plateau, la candidate LR dit qu’elle soutient le pass vaccinal et l’après-midi même, son porte parole et la majorité des députés LR appellent à voter contre.

> [Covid19] Dans les hôpitaux, les médecins n’invoquent pas un horaire tardif pour arrêter de soigner nos concitoyens qui sont atteints par le covid. La responsabilité était d’examiner ce texte y compris dans la nuit.

 

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Covid19] Nous avons toujours assumé de faire porter la contrainte sur ceux qui refusent la vaccination. C'est, en substance, et en reprenant une expression de Georges Pompidou, ce que dit Emmanuel Macron. C'est cash, et il a raison : nous devons continuer de convaincre !

> [Covid19] Il y a les petits «coups» des oppositions, et il y a la sécurité des Français. Les députés LaREM, eux, ne jouent pas avec la santé de tous et seront mobilisés aussi longtemps que nécessaire pour voter le pass vaccinal. C'est ça, être un responsable politique.

> [Covid19] Après deux semaines de suspension, les oppositions refusent de continuer à siéger après minuit. Certains font de l’irresponsabilité le ciment de leur alliance de circonstance. Nous, nous restons constants. Notre priorité : la santé des Français.

 

● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
> [Covid19] Avec Emmanuel Macron, notre seule préoccupation est la protection des Français. Et pour cela la ligne est claire : vaccination, vaccination, vaccination, et pass vaccinal.

> Avec les radars sonores, la France se hisse à l'avant-garde de la lutte contre les nuisances sonores, véritable enjeu de santé publique.

 

Philippe Berta (député)
On comprend mieux pourquoi Pécresse avait quitté LR. Des responsables (Abad, Jacob, Pécresse) pour le pass sanitaire et des députés LR ultra-droitisés qui le bloquent. Coupables et responsables. La santé de nos concitoyens avant tout.

 

Erwan Balanant (député)

> [Covid19] En pleine crise sanitaire, les oppositions refusent de siéger prétextant qu’il est tard! Ce soir, j’ai une pensée pour tous les personnels de santé qui veilleront toute la nuit les malades. Eux n’arrêteront pas de travailler !

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Stéphane Séjourné (président du groupe Renew Europe au Parlement européen)
> [Covid19] Ceux qui emmerdent les Français en faisant déprogrammer des interventions, en occupant les réanimations, en épuisant nos soignants, en obligeant le reste de la population à subir des restrictions, ce sont les antivax.

 

Nathalie Loiseau
> Avoir été députée et dénigrer les parlementaires Valérie Pécresse, ce n’est pas ce qu’on attend de vous. Ce n’est ce qu’on attend d’aucun candidat à la présidence de la République d’ailleurs.

> Autour de Valérie Pécresse, pas une seule femme. 2 hypothèses:
- aux LR personne ne s’en est aperçu. Pour un « parti de gouvernement », c’est ennuyeux;
 - ou bien personne ne s’en est ému. Alors c’est consternant.

> [Covid19] À quoi reconnait-on un populiste? À ce qu’il traite une crise sanitaire comme une aubaine politique, au risque de se fourvoyer à répétition mais sans remord. Le récapitulatif des outrances et des sorties de route de Jean-Luc Mélenchon dressé par Olivier Véran vaut le détour.

> [Covid19] S’il vous plaît, les LR et Valérie Pécresse: ne parlez plus de la surcharge des hôpitaux et de l’épuisement des soignants. Plus jamais. Vous venez de leur montrer que vous n’en avez vraiment, mais vraiment rien à faire en fait. On espère que vous avez bien dormi.

 

Laurence Farreng
La Conférence sur l’avenir de l’Europe, c’est une initiative unique pour refonder notre Union européenne, pour lui donner plus de force et de puissance. Améliorer notre fonctionnement et rendre les politiques plus proches des citoyens. Donc c’est à la fois un grand moment de réflexion institutionnelle, de refonte institutionnelle et à la fois une grande consultation citoyenne, démocratique comme cela n’a jamais été fait auparavant. La Conférence, comme son nom l’indique, c’est une assemblée qui se réunit régulièrement à Strasbourg. 
Premier point : 800 citoyens européens ont été tirés au sort pour participer à ces assemblées qui travaillent sur des sujets thématiques. Il y en a plusieurs, de la lutte contre le réchauffement climatique aux politiques jeunesse en passant par l’immigration. Ils se réunissent à Strasbourg pour contribuer avec les représentants des Parlements européens et nationaux, avec le Conseil, avec la Commission, avec le Comité des régions, à des phases de réflexion. 
Deuxième point : il y a une grande consultation qui a été lancée en ligne et à laquelle tous les citoyens peuvent apporter leurs idées. Cette consultation, on peut la retrouver sur internet en tapant “Conférence sur l’avenir de l’Europe”. Et puis à l’échelle de nos États membres, il y a des initiatives. En France, Clément Beaune, Secrétaire d’État aux affaires européennes, et Marc Fesneau, ministre des Relations avec le Parlement, ont mené les consultations à l’échelle de toutes nos régions. Et là, nous avons beaucoup d’idées qui apparaissent. Par exemple, j’étais à la restitution : il y a beaucoup de volonté sur un système de santé plus égalitaire, plus global à l’échelle de l’Union européenne, idem pour les jeunes. Beaucoup de citoyens demandent à ce que notre éducation soit davantage harmonisée pour que les compétences soient mieux partagées et pour que les jeunes aient accès plus facilement à l’emploi. 
Depuis mai dernier, 30 000 contributions ont été faites par les citoyennes et citoyens sur la plateforme de la Conférence. Et ce qu’on voit, c’est que les attentes sont plus d’Europe pour une Europe plus forte à l’échelle internationale mais aussi des États forts qui travaillent mieux entre eux, avec plus de convergence sur des domaines qui ne sont pas encore vraiment dans les compétences de l’Union européenne. Par exemple, la santé, l’éducation. Sur tout cela, alors qu’on nous prédit une vague de populisme, on voit que les citoyens attendent plus de l’Europe. 

 

 

Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
> Les propos de Valérie Pécresse [sur l’Assemblée nationale] révèlent sa méconnaissance du Parlement et son mépris pour l’Assemblée nationale comme pour le travail des députés. Un mélange aigre d’insuffisance et de suffisance.

 

Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
> Covid19] L'objectif reste le même : qu’au 15 janvier la loi puisse être adoptée, promulguée et entre en application.

> [Covid19] Il y a un problème de cohérence quand le matin sur les plateau, la candidate LR dit qu’elle soutient le pass vaccinal et l’après-midi même, son porte parole et la majorité des députés LR appellent à voter contre.

> [Covid19] Dans les hôpitaux, les médecins n’invoquent pas un horaire tardif pour arrêter de soigner nos concitoyens qui sont atteints par le covid. La responsabilité était d’examiner ce texte y compris dans la nuit.

 

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Covid19] Nous avons toujours assumé de faire porter la contrainte sur ceux qui refusent la vaccination. C'est, en substance, et en reprenant une expression de Georges Pompidou, ce que dit Emmanuel Macron. C'est cash, et il a raison : nous devons continuer de convaincre !

> [Covid19] Il y a les petits «coups» des oppositions, et il y a la sécurité des Français. Les députés LaREM, eux, ne jouent pas avec la santé de tous et seront mobilisés aussi longtemps que nécessaire pour voter le pass vaccinal. C'est ça, être un responsable politique.

> [Covid19] Après deux semaines de suspension, les oppositions refusent de continuer à siéger après minuit. Certains font de l’irresponsabilité le ciment de leur alliance de circonstance. Nous, nous restons constants. Notre priorité : la santé des Français.

 

● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
> [Covid19] Avec Emmanuel Macron, notre seule préoccupation est la protection des Français. Et pour cela la ligne est claire : vaccination, vaccination, vaccination, et pass vaccinal.

> Avec les radars sonores, la France se hisse à l'avant-garde de la lutte contre les nuisances sonores, véritable enjeu de santé publique.

 

Philippe Berta (député)
On comprend mieux pourquoi Pécresse avait quitté LR. Des responsables (Abad, Jacob, Pécresse) pour le pass sanitaire et des députés LR ultra-droitisés qui le bloquent. Coupables et responsables. La santé de nos concitoyens avant tout.

 

Erwan Balanant (député)

> [Covid19] En pleine crise sanitaire, les oppositions refusent de siéger prétextant qu’il est tard! Ce soir, j’ai une pensée pour tous les personnels de santé qui veilleront toute la nuit les malades. Eux n’arrêteront pas de travailler !

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Stéphane Séjourné (président du groupe Renew Europe au Parlement européen)
> [Covid19] Ceux qui emmerdent les Français en faisant déprogrammer des interventions, en occupant les réanimations, en épuisant nos soignants, en obligeant le reste de la population à subir des restrictions, ce sont les antivax.

 

Nathalie Loiseau
> Avoir été députée et dénigrer les parlementaires Valérie Pécresse, ce n’est pas ce qu’on attend de vous. Ce n’est ce qu’on attend d’aucun candidat à la présidence de la République d’ailleurs.

> Autour de Valérie Pécresse, pas une seule femme. 2 hypothèses:
- aux LR personne ne s’en est aperçu. Pour un « parti de gouvernement », c’est ennuyeux;
 - ou bien personne ne s’en est ému. Alors c’est consternant.

> [Covid19] À quoi reconnait-on un populiste? À ce qu’il traite une crise sanitaire comme une aubaine politique, au risque de se fourvoyer à répétition mais sans remord. Le récapitulatif des outrances et des sorties de route de Jean-Luc Mélenchon dressé par Olivier Véran vaut le détour.

> [Covid19] S’il vous plaît, les LR et Valérie Pécresse: ne parlez plus de la surcharge des hôpitaux et de l’épuisement des soignants. Plus jamais. Vous venez de leur montrer que vous n’en avez vraiment, mais vraiment rien à faire en fait. On espère que vous avez bien dormi.

 

Laurence Farreng
La Conférence sur l’avenir de l’Europe, c’est une initiative unique pour refonder notre Union européenne, pour lui donner plus de force et de puissance. Améliorer notre fonctionnement et rendre les politiques plus proches des citoyens. Donc c’est à la fois un grand moment de réflexion institutionnelle, de refonte institutionnelle et à la fois une grande consultation citoyenne, démocratique comme cela n’a jamais été fait auparavant. La Conférence, comme son nom l’indique, c’est une assemblée qui se réunit régulièrement à Strasbourg. 
Premier point : 800 citoyens européens ont été tirés au sort pour participer à ces assemblées qui travaillent sur des sujets thématiques. Il y en a plusieurs, de la lutte contre le réchauffement climatique aux politiques jeunesse en passant par l’immigration. Ils se réunissent à Strasbourg pour contribuer avec les représentants des Parlements européens et nationaux, avec le Conseil, avec la Commission, avec le Comité des régions, à des phases de réflexion. 
Deuxième point : il y a une grande consultation qui a été lancée en ligne et à laquelle tous les citoyens peuvent apporter leurs idées. Cette consultation, on peut la retrouver sur internet en tapant “Conférence sur l’avenir de l’Europe”. Et puis à l’échelle de nos États membres, il y a des initiatives. En France, Clément Beaune, Secrétaire d’État aux affaires européennes, et Marc Fesneau, ministre des Relations avec le Parlement, ont mené les consultations à l’échelle de toutes nos régions. Et là, nous avons beaucoup d’idées qui apparaissent. Par exemple, j’étais à la restitution : il y a beaucoup de volonté sur un système de santé plus égalitaire, plus global à l’échelle de l’Union européenne, idem pour les jeunes. Beaucoup de citoyens demandent à ce que notre éducation soit davantage harmonisée pour que les compétences soient mieux partagées et pour que les jeunes aient accès plus facilement à l’emploi. 
Depuis mai dernier, 30 000 contributions ont été faites par les citoyennes et citoyens sur la plateforme de la Conférence. Et ce qu’on voit, c’est que les attentes sont plus d’Europe pour une Europe plus forte à l’échelle internationale mais aussi des États forts qui travaillent mieux entre eux, avec plus de convergence sur des domaines qui ne sont pas encore vraiment dans les compétences de l’Union européenne. Par exemple, la santé, l’éducation. Sur tout cela, alors qu’on nous prédit une vague de populisme, on voit que les citoyens attendent plus de l’Europe.