lundi 16 novembre 2015

Actualités du Centre. Sondage présidentielle: Bayrou à 12% loin des 3 principaux candidats

Si l’élection présidentielle avait lieu aujourd’hui et si Alain Juppé n’était pas le candidat de la Droite, François Bayrou obtiendrait 12% des voix selon un sondage IFOP pour Sud Radio et Lyon Magazine qui concerne uniquement les intentions de vote du premier tour.
Il se trouverait en quatrième position, loin derrière les candidats des trois principales formations politiques actuelles, le FN avec Marine Le Pen (28%), LR avec Nicolas Sarkozy (23%) et le PS avec François Hollande (21%).
Ce niveau d’intention de vote est celui que l’institut constate généralement à travers ses sept derniers sondages sur la présidentielle depuis juillet 2014 pour le président du Mouvement démocrate.
Celui obtient ainsi entre 11% et 13% des intentions de vote sauf pour un sondage de janvier 2015 réalisé pour l’hebdomadaire Marianne.
Et s’il a pu se trouver à un point de François Hollande en octobre 2014, il accuse désormais un retard de neuf points avec l’actuel chef de l’Etat et de onze points avec son prédécesseur à L’Elysée, Nicolas Sarkozy.
Cette enquête d’opinion ne montre pas, pour l’instant, la capacité de François Bayrou de pouvoir battre François Hollande et Nicolas Sarkozy afin d’arriver en deuxième position au premier tour et d’affronter Marine Le Pen au second, ce qui lui permettrait de pouvoir remporter le scrutin selon lui.
Par ailleurs, le sondage de l’IFOP teste également le cas de figure où Alain Juppé serait le candidat et où, également, François Bayrou le serait alors que ce dernier a toujours indiqué que si le maire de Bordeaux était présent, il ne le serait pas.
Toutefois, si tel n’était pas le cas, François Bayrou serait crédité de 9% des intentions de vote contre 27% à Alain Juppé.
Ce dernier, qui a le soutien plus ou moins déclaré de la grande majorité des centristes si ceux-ci n’ont pas de candidats, survole ce sondage comme les précédents.
Ainsi, il serait le seul des candidats démocrates à arriver en tête au premier tour face à Marine Le Pen (31,5% contre 29%).
A noter que l’IFOP n’a testé aucune situation où un candidat de l’UDI serait présent à la présidentielle.
(Sondage IFOP réalisé du 31 octobre au 4 novembre 2015 par internet auprès d’un échantillon de 937 personnes de plus de 18 ans représentatif de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points)

Actualités du Centre. Attentats de Paris – Les centristes proposent la création d’une garde nationale

Reçus à l’Elysée comme tous les leaders politiques après les attentats de Paris, Jean-Christophe Lagarde, le président de l’UDI, et François Bayrou, le président du Mouvement démocrate, ont plaidé pour la création d’’une garde nationale afin de protéger les lieux sensibles et d’aider les militaires dans leur tâche de sécurisation du territoire national afin que ces derniers puissent se focaliser sur le combat contre Daech et les terroristes.
Jean-Christophe Lagarde a ainsi déclaré «nous n'avons pas les moyens de surveiller et de sécuriser l'ensemble du territoire national, des lieux de transports, des lieux publics, nous lui (ndlr: François Hollande) avons suggéré que, comme cela s'est déjà fait dans notre histoire et dans d'autres pays, qu'on puisse créer une garde nationale qui permette aux citoyens de venir relayer les forces de l'ordre, équipée, entraînée, formée, encadrée».
François Bayrou, de son côté, a expliqué avoir «proposé au président de la République qu'on puisse réfléchir à ce que les Etats-Unis appellent garde nationale, c'est a dire une réserve militaire notamment à base de réservistes (...) qui pourraient être utilisés pour garder des monuments (...), déchargeant ainsi les forces armées».
Cette idée de garde nationale a été accueillie favorablement par des spécialistes militaires et du renseignement qui estiment que la création d’une telle force pourrait effectivement aider les militaires dans leur mission de protection de la population.
Jean-Christophe Lagarde a également indiqué avoir demandé au président de la république d’«adopter notre droit» à la situation actuelle, c’est-à-dire à une guerre contre Daech et le terrorisme.

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