dimanche 24 février 2019

Actualités du Centre. Paroles centristes: Agriculture, impôt, Grand débat, référendum, Europe…

Voici une sélection des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux.

Emmanuel Macron (Président de la République)
- Le danger pour notre agriculture n'est pas la concurrence des fruits espagnols. C'est le fait que notre bétail soit nourri au soja OGM importé et que le prix de nos volailles en dépende. Le danger n’est pas en Europe mais dans notre dépendance à l’égard d’autres puissances. Aucun agriculteur, aucun consommateur ne souhaite être soumis aux normes, au prix et au diktat de non-Européens.
- Je suis comme vous un patriote de l'agriculture. Je crois dans la force de nos terroirs. Mais cette force ne serait pas la même sans notre Europe.
- Rappelons-nous d'où nous venions. Nous partions vers dix ans de renouvellement du glyphosate. La France s'est battue, c'est descendu à cinq. Par la mobilisation collective nous sommes en train d'enclencher une dynamique et de montrer qu'on peut le faire sous 3 ans.
- Un agriculteur européen sur deux partira à la retraite d'ici 2022. Une société qui ne cultive plus est en danger de mort. Elle construit elle-même les conditions où elle ne se nourrit plus. Notre enjeu c'est eux, la nouvelle génération.
- Les agriculteurs sont plus que personne attachés à la protection de la planète.

Didier Guillaume (ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation)
- L’Europe n’est pas absente pour les agriculteurs mais elle doit être encore plus forte. La politique agricole commune doit faire mieux pour aider les agriculteurs qui souffrent.
- Grâce aux États généraux de l’alimentation, les agriculteurs sont mieux rémunérés sans impact sur les prix pour les consommateurs. Pari gagné.

François Bayrou (MoDem, président)
- J’appelle de mes vœux qu’on remette à plat les questions de fiscalité avec les Français.
- Une réforme fiscale ne s'improvise pas. Les contributions de tous les Français à l'impôt existent : TVA, CSG... Nous devons malgré tout avoir une réflexion plus générale pour un meilleur équilibre.
- Une fusion de la CSG et de l'impôt sur le revenu pourrait être la première source de contribution, c'est une réflexion intéressante. Nous avons besoin d'un impôt large, équitable en bas et en haut de l'échelle des revenus.
- Il y a des questions qui se posent sur les niches fiscales"
- Le but du Grand débat c'est de redéfinir, réécrire, ce qu'est le projet français. C'est une arme pour le futur, mais on n'utilise pas ses armes à la légère.
- Le Grand débat national a cet avantage de pouvoir ouvrir des chantiers de grande ampleur comme une grande réforme fiscale, en échangeant avec tous les Français. C'est une réalité démocratique sans précédent.
- L'opération du Grand débat national a redonné sa place au Président de la République auprès des Français, pour répondre à leurs attentes.
- Le Grand débat a été une opération formidable de rétablissement de la stature de Macron aux yeux des Français.
- Il faut soutenir réellement la natalité en France.
- Nous ne devons pas oublier que les allocations familiales doivent soutenir la question démographique.
- Le référendum est un outil permettant de mesurer l'adhésion des Français à un projet. Cependant, l'organiser au même moment que les européennes est une mauvaise chose.
- Le référendum d'initiative populaire existe dans la Constitution avec un seuil de 4 millions de signatures. Nous pourrions travailler sur ce seuil et sa procédure.
- Il faut soutenir l'adhésion à la France, sans fétichisme. Nous devrions également veiller à apprendre notamment les déclarations de droits de l'homme.
- L'architecture des corps intermédiaires est à reconstruire. C'est aussi une des questions à traiter dans le cadre du Grand débat national.
- On peut reprendre l'idée de rassembler les aides sociales dans un système à point.
- Je n'aime pas l'expression de «contrepartie». Mais si l'on peut imaginer une procédure qui offre à ceux qui perçoivent des aides sociales un moyen réel de se réinsérer plus vite, ce serait utile.
- Il ne faut pas stigmatiser les Français qui reçoivent des aides sociales.
- Je pense que du rapport sénatorial pour l'affaire Benalla doit être tiré tout ce qui peut aider à améliorer le fonctionnement de l'Etat.
- Toutes les institutions font face aux types de dérives que vit l'église, beaucoup tardent à réagir. C'est ce qui peut arriver de pire à un enfant.
- Il est important de mettre devant les consciences des lycéens les enjeux environnementaux et la place de la France sur ces sujets.

Jean-Christophe Lagarde (UDI, président)
- Si Emmanuel Macron veut défendre efficacement nos agriculteurs, qu’il exige le maintien des 6 milliards de contributions des Etats membres au titre du «rabais britannique» pour les affecter à la PAC!
Si le Gouvernement avait sollicité l'avis des Français, il n'aurait pas mis en place les 80 km/h!